Considérations en période de confinement... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS
BLACK SABBATH War Pigs extrait de Paranoid 1970
En vla du lourd en vla, c'est t'y pas du metal, cà?
Fondus à la métallurgie de Birmingham, les 4 musiciens démarrent à la dure (hard quoi!). Tony Iommi y laisse même 2 phalanges coincées sous une presse, ce qui lui vaudra l'invention d'un son si maléfique obtenu par des guitares sous-accordées pour ménager le bout de ses doigts raccourcis (mais agiles). Riffs angulaires, power chords, palm muting et tritons (technique introductrice du diable dans la musique), complètent la panoplie du parfait noir sabbath.
Bien qu'inculte, je perçois l'effet diabolique de l'occulte.
2 albums mythiques en 1970 les font rentrer dans la légende.
Le 1er bouscule le pèlerin par sa couverture fascinante représentant un moulin abandonné, hanté par une sorte de dame blanche... mais habillée de noir et bouscule évidemment par sa musique effrayante.
Le design du second flashe par son aspect kitsch, voir inoffensif et pourtant dérangeant. Sur fond nocturne, l'image laisse deviner un espèce de soldat inhabituel, bien allumé en rose orangé, échappé d'un space opera... ou d'un asile.
La musique reste tout aussi sombre mais plus recherchée et très percutante.
Là où on avait un bloc monolithique, apparaissent maintenant des bosses et des aspérités.
D'emblée, 'War pigs' impressionne.
La guitare se la joue basse, la basse encore plus basse et rythmique comme frappée. La batterie lente amplifie cette ambiance doom. Une sirène plane avant l'alternance riff charnu, break, charleston.
La voix d'Ozzy nasille, la guitare vibre et hurle; Ozzy crie, la basse énorme de Geezer Butler forme un ouragan avec la batterie tournoyante de Bill Ward et la guitare part dans tous les sens en cyclone aspirant tout. Le morceau rime avec épique sur toute sa longueur.
Enfin c'est l'hallali!
Quelle fin déstabilisante en accéléré qui nous fait boire un calice empoisonné jusqu'à la lie!
Envoûté, envahi dans notre corps entier, on en redemande encore et encore...
Le 1er bouscule le pèlerin par sa couverture fascinante représentant un moulin abandonné, hanté par une sorte de dame blanche... mais habillée de noir et bouscule évidemment par sa musique effrayante.
Le design du second flashe par son aspect kitsch, voir inoffensif et pourtant dérangeant. Sur fond nocturne, l'image laisse deviner un espèce de soldat inhabituel, bien allumé en rose orangé, échappé d'un space opera... ou d'un asile.
La musique reste tout aussi sombre mais plus recherchée et très percutante.
Là où on avait un bloc monolithique, apparaissent maintenant des bosses et des aspérités.
D'emblée, 'War pigs' impressionne.
La guitare se la joue basse, la basse encore plus basse et rythmique comme frappée. La batterie lente amplifie cette ambiance doom. Une sirène plane avant l'alternance riff charnu, break, charleston.
La voix d'Ozzy nasille, la guitare vibre et hurle; Ozzy crie, la basse énorme de Geezer Butler forme un ouragan avec la batterie tournoyante de Bill Ward et la guitare part dans tous les sens en cyclone aspirant tout. Le morceau rime avec épique sur toute sa longueur.
Enfin c'est l'hallali!
Quelle fin déstabilisante en accéléré qui nous fait boire un calice empoisonné jusqu'à la lie!
Envoûté, envahi dans notre corps entier, on en redemande encore et encore...