Les encyclopédistes peinent à établir une discographie claire du groupe d'alt.country/ americana de Boston, Clem Snide.
Jusqu'à leur split de 2007, cinq albums studio sont recensés, le groupe avait également produit quelques enregistrements sous forme de mp3.
Il reprend la route en 2009 et nous livre plusieurs albums, de nouveaux mp3 ainsi qu'une compilation ( 'We leave only ashes').
Cinq ans après "Girls Come First ", le groupe ressuscite pour nous livrer "Forever Just Beyond", produced by Scott Avett des Avett Brothers.
Pour la petite histoire, Clem Snide est le nom d’un personnage récurrent dans les romans de William Burroughs, ( 'Naked Lunch', 'The Soft Machine', 'Cities of the red night' e a), Eef Barzelay, le chanteur/compositeur du groupe, a opté pour le patronyme du private asshole en lisant un bouquin d'un des ténors de la Beat Generation.
Track listing
1 Roger Ebert 2:54
2 Don't Bring No Ladder 4:26
3 Forever Just Beyond 4:29
4 The Stuff of Us 3:13
5 Sorry Charlie 3:28
6 Easy 3:22
7 Emily 4:09
8 The True Shape of Your Heart 4:46
9 The Ballad of Eef Barzelay 4:23
10 Denial 3:31
11 Some Ghost 3:54
Credits
Eef Barzelay acoustic guitar, electric guitar, baritone ukulele, vocals
Scott Avett guitar, banjo, piano, vocals, producer
Bill Reynolds upright bass, electric bass ( Band of Horses)
Mike Marsh drums, percussion ( The Avett Brothers)
Joe Kwon cello ( The Avett Brothers)
Dana Nielsen saxophone ( Damien Rice, The Smashing Pumpkins, Neil Young, Red Hot Chili Peppers,
Weezer, Adele, The Avett Brothers, Bob Dylan, Kanye West etc...)
Ketch Secor violin ( Old Crow Medicine Show).
Le critique de cinéma 'Roger Ebert' ( Prix Pulitzer.) est le sujet de la ballade ouvrant 'Forever Just Beyond', ...did you know these were Roger Ebert's dying words “It’s all an elaborate hoax.”, répète Eef Barzelay d'un ton affligé sur fond de twang de guitare et d'harmonies discrètes.
Le morceau, propice à la méditation, invoque les mystères de la vie et de la mort.
La mort, également source d'inspiration, pour le titre suivant, 'Don't bring no ladder', respirant la sérénité et l'acceptation de l'inéluctable.
C'est NPR Music qui qualifie Eef de "the most underrated songwriter in the business today, with a sneakily firm grasp on poignancy and humor,", une description non dénuée de bon sens.
La force et la profondeur dégagées par les premiers morceaux de l'album évoquent la sobriété et la justesse de ton de Robert Fisher au sein de Willard Grant Conspiracy.
' Forever Just Beyond', la chanson qui donne son titre à l'essai, dégage un parfum de béatitude mystique .
"God is simply that which lies forever just beyond the limit of what we already seem to know." affirme le sage.
Le discours spirituel se poursuit avec 'The Stuff of Us' qui décrit l' image qu'il se fait de l'éternité.
En cette période de confinement, ' Sorry Charlie' (.. we can’t party anymore...), abordant le thème de la fin d'une relation, prend tout son sens .
La mélancolie dégouline à grands flots, la ligne de saxophone de Dana Nielsen et les secondes voix arrachent des larmes, et pas qu'à Odile.
Une superbe plage à laquelle succède 'Easy' , une nouvelle ballade, vaguement bossa nova, en mode feu de camp. Elle est décorée de vocalises célestes, pour ne pas la confondre avec le tube de Faith No More.
Plus proche de Bob Dylan, ' Emily' voit le frontman placer une leçon de philosophie:
... Oh Emily, I believe there ain’t much of nothing
That we can change in this world
Except for our own mind and heart
To be more kind and brave in the face of it all..
avant de murmurer tendrement sur toile de violons 'The True Shape of Your Heart'.
Va t'en savoir pourquoi les choeurs t'inspirent des images de Willy DeVille.
Pour justifier l'étiquette country, Eef enchaîne sur le lucide 'The Ballad of Eef Barzelay' dénonçant les aberrations des pensées suicidaires.
'Denial' en mode blues rural aurait pu être chanté par Taj Mahal ou Eric Bibb, la pièce est suivie par ' Some Ghost', une folk song introspective, co-écrite avec Scott Avett, qui nous conduit au terme d'un album hautement recommandable.
Le morceau, propice à la méditation, invoque les mystères de la vie et de la mort.
La mort, également source d'inspiration, pour le titre suivant, 'Don't bring no ladder', respirant la sérénité et l'acceptation de l'inéluctable.
C'est NPR Music qui qualifie Eef de "the most underrated songwriter in the business today, with a sneakily firm grasp on poignancy and humor,", une description non dénuée de bon sens.
La force et la profondeur dégagées par les premiers morceaux de l'album évoquent la sobriété et la justesse de ton de Robert Fisher au sein de Willard Grant Conspiracy.
' Forever Just Beyond', la chanson qui donne son titre à l'essai, dégage un parfum de béatitude mystique .
"God is simply that which lies forever just beyond the limit of what we already seem to know." affirme le sage.
Le discours spirituel se poursuit avec 'The Stuff of Us' qui décrit l' image qu'il se fait de l'éternité.
En cette période de confinement, ' Sorry Charlie' (.. we can’t party anymore...), abordant le thème de la fin d'une relation, prend tout son sens .
La mélancolie dégouline à grands flots, la ligne de saxophone de Dana Nielsen et les secondes voix arrachent des larmes, et pas qu'à Odile.
Une superbe plage à laquelle succède 'Easy' , une nouvelle ballade, vaguement bossa nova, en mode feu de camp. Elle est décorée de vocalises célestes, pour ne pas la confondre avec le tube de Faith No More.
Plus proche de Bob Dylan, ' Emily' voit le frontman placer une leçon de philosophie:
... Oh Emily, I believe there ain’t much of nothing
That we can change in this world
Except for our own mind and heart
To be more kind and brave in the face of it all..
avant de murmurer tendrement sur toile de violons 'The True Shape of Your Heart'.
Va t'en savoir pourquoi les choeurs t'inspirent des images de Willy DeVille.
Pour justifier l'étiquette country, Eef enchaîne sur le lucide 'The Ballad of Eef Barzelay' dénonçant les aberrations des pensées suicidaires.
'Denial' en mode blues rural aurait pu être chanté par Taj Mahal ou Eric Bibb, la pièce est suivie par ' Some Ghost', une folk song introspective, co-écrite avec Scott Avett, qui nous conduit au terme d'un album hautement recommandable.