Où James Auger, troubadour suédois au look bûcheron à la pilosité développée au niveau menton, a-t-il été dénicher son nom de scène, A Choir of Ghosts? Chez Wagner? En référence à Janette Ayachi, une Scottish-Algerian poétesse ayant publié les pamphlets ' A Choir of Ghosts' ?
Un jour, on ira lui poser la question.
Début avril, le folksinger de Ramsele ( Western Norrland, Suède) , a sorti chez Greywood Records un premier full CD, baptisé 'An Ounce Of Gold'.
La récente publication succède au EP ' Woods' de 2018, Woods le morceau donnant son titre à l'extended play avait été enregistré en 2017 et était paru sur un vinyle deux titres.
Tracks:
01. Intro
02. Sinner in Rapture
03. Outside the Window
04. The Days Fade Quicker
05. An Ounce of Gold
06. Southwest of the Moon
07. Driving Home
08. The Water
09. Better Off Alone
10. Human
11. The Taste of Smoke
L''Intro' , sublimée par un choeur spectral, initialisant l'album te permet de bien t'installer dans ton fauteuil, ce générique solennel va capter l'intérêt de l'auditeur et préparer judicieusement l'entrée en piste du héros.
Le voilà, il entonne ' Sinner in rapture' , un morceau majestueux, vaguement gospel, doté d'arrangements soignés ( cordes, synthé et chorale) qui te laisse sans voix.
Avec "Outside the Window", James, admirablement secondé par la voix délicieuse d' Elisa Eriksson, emprunte un sentier folk aussi soyeux que celui que les Carpenters avaient suivi au début des seventies.
Dans la veine The Tallest Man on Earth, un compatriote, amateur de genuine folk ( Dylan, Pete Seeger, les Guthrie, père, fils et petite- fille), “The Days Fade Quicker” joue la carte simplicité et tradition.
Les journées s'égrènent, bercées par une guitare acoustique élégante et un chant serein, malgré le ton mélancolique évoquant la fatigue de vie.
"An ounce of gold", qui donne son titre à l'ouvrage, vibre joyeusement et te refile comme une envie d'escapade à cheval sur un sentier celtique du côté du Lough Gill ou de la colline Knocknarea. Des violons voltigent, une brise légère te caresse le visage, tu souris bêtement en pensant à une troupe de line-dancers en action dans un remake de Footloose.
Il enchaîne sur une bal(l)ade nocturne à l'ouest de l'astre de la nuit, où il prétend être né. ("Southwest of the Moon")
La mélodie t'invite à clore les paupières pour se laisser bercer par le timbre apaisant du poète barbu.
Dans la même veine littéraire que 'The Letter' des Box Tops, la romance 'Driving home' exprime le ravissement de retrouver l'être chéri après une longue absence.
James poursuit l'opération charme en psalmodiant d'une voix caressante 'The Water' , charriant ses métaphores sur fond de fingerpicking délicat.
Apaisant comme le léger ruissellement du cours d'eau qui te conduit sur la voie de la méditation.
Quelle est la chanteuse se cachant derrière la seconde voix de la plage "Better Off Alone", tell us, James!
Encore une superbe mélodie dans le style des productions de Ben Howard, James Vincent McMorrow ou Paolo Nutini.
Toujours d'humeur introspective, le singer-songwriter propose le lumineux ' Human' avant de clôturer cet album avenant par une dernière ballade immatérielle, "The Taste of Smoke".
Un disque destiné aux rêveurs, aux âmes romanesques et aux amoureux de Nick Drake, de Ray Lamontagne et autres chantres folky.
Attention fragile!
L''Intro' , sublimée par un choeur spectral, initialisant l'album te permet de bien t'installer dans ton fauteuil, ce générique solennel va capter l'intérêt de l'auditeur et préparer judicieusement l'entrée en piste du héros.
Le voilà, il entonne ' Sinner in rapture' , un morceau majestueux, vaguement gospel, doté d'arrangements soignés ( cordes, synthé et chorale) qui te laisse sans voix.
Avec "Outside the Window", James, admirablement secondé par la voix délicieuse d' Elisa Eriksson, emprunte un sentier folk aussi soyeux que celui que les Carpenters avaient suivi au début des seventies.
Dans la veine The Tallest Man on Earth, un compatriote, amateur de genuine folk ( Dylan, Pete Seeger, les Guthrie, père, fils et petite- fille), “The Days Fade Quicker” joue la carte simplicité et tradition.
Les journées s'égrènent, bercées par une guitare acoustique élégante et un chant serein, malgré le ton mélancolique évoquant la fatigue de vie.
"An ounce of gold", qui donne son titre à l'ouvrage, vibre joyeusement et te refile comme une envie d'escapade à cheval sur un sentier celtique du côté du Lough Gill ou de la colline Knocknarea. Des violons voltigent, une brise légère te caresse le visage, tu souris bêtement en pensant à une troupe de line-dancers en action dans un remake de Footloose.
Il enchaîne sur une bal(l)ade nocturne à l'ouest de l'astre de la nuit, où il prétend être né. ("Southwest of the Moon")
La mélodie t'invite à clore les paupières pour se laisser bercer par le timbre apaisant du poète barbu.
Dans la même veine littéraire que 'The Letter' des Box Tops, la romance 'Driving home' exprime le ravissement de retrouver l'être chéri après une longue absence.
James poursuit l'opération charme en psalmodiant d'une voix caressante 'The Water' , charriant ses métaphores sur fond de fingerpicking délicat.
Apaisant comme le léger ruissellement du cours d'eau qui te conduit sur la voie de la méditation.
Quelle est la chanteuse se cachant derrière la seconde voix de la plage "Better Off Alone", tell us, James!
Encore une superbe mélodie dans le style des productions de Ben Howard, James Vincent McMorrow ou Paolo Nutini.
Toujours d'humeur introspective, le singer-songwriter propose le lumineux ' Human' avant de clôturer cet album avenant par une dernière ballade immatérielle, "The Taste of Smoke".
Un disque destiné aux rêveurs, aux âmes romanesques et aux amoureux de Nick Drake, de Ray Lamontagne et autres chantres folky.
Attention fragile!