Album - Sarah McQuaid - If We Dig Any Deeper It Could Get Dangerous
Trois ans après "Walking Into White", Sarah McQuaid, the Cornwall-based singer/songwriter, se fend d'un cinquième album au titre sibyllin, "If We Dig Any Deeper It Could Get Dangerous"( due for release on February 2nd 2018).
Le légendaire Michael Chapman, une carrière dépassant le demi-siècle, plus de 40 albums dans le sporran, s'est proposé pour produire l'opus, Sarah a accepté avec le sourire.
Mr Chapman avait emmené sa Gibson ES-175 de 1961, because she feeds back quite early, pour accompagner Sarah.
Tu dis?
Si il était satisfait du résultat?
“The precision and sophistication of the writing and playing blew me away. I was so glad to be involved.” a-t-on lu quelque part!
Tracklist:
01 If We Dig Any Deeper It Could Get Dangerous
02
Slow Decay
03
One Sparrow Down
04
The Silence Above Us
05
Forever Autumn
06
Dies Irae
07
The Day of Wrath, That Day
08
Cot Valley
09
New Beginnings
10
Time to Love
11
Break Me Down
12
The Tug of the Moon
Noms crédités sur la pochette/
Sarah McQuaid Sarah: vocals, guitars, piano
Michael Chapman: 1961 Gibson ES-175 guitar
Roger Luxton: drums, percussion, backing vocals
Richard Evans: trumpet
Andy Manson: guitar, Korg
Samuel Hollis: upright bass, electric bass
Joe Pritchard: cello
Georgia Ellery: fiddle, violin
L'album ouvre avec le titletrack 'If We Dig Any Deeper It Could Get Dangerous' aux sonorités proches de certains travaux de Richard Thompson. La slide du vétéran du Yorkshire ajoutant une touche électrique au chant halluciné de Miss McQuaid.
Pour la petite histoire, le garçon creusant un trou dans le fond du jardin est son fils, le titre de l'album se révèle!
'Slow Decay' offre un jeu de guitare ciselé et des lyrics poétiques, esquissant la décomposition, l'effritement et le sommeil éternel.
Dominé par les percussions, le concis 'One sparrow down' s'offre la contribution de Nightshine, le chat de la madame, comme guest inattendu.
Sarah passe derrière les touches pour la ballade classique ' The silence above us' , l'accompagnement est sobre, Sarah étant uniquement secondée par la contrebasse de Samuel Hollis, un bassiste de jazz féru de Thelonious Monk.
"Forever Autumn" is a song written by Jeff Wayne, Gary Osborne and Paul Vigrass.
Justin Hayward des Moody Blues chante le titre sur l'album 'Jeff Wayne's Musical Version of The War of the Worlds' adapté du roman de science-fiction signé H G Wells.
L'adaptation signée Sarah McQuaid prend une tournure grave et romantique grâce au violoncelle de Joe Pritchard.
La seconde reprise de l'album est étonnante, le choix du chant grégorien ' Dies Irae' nous rappelle que le folk anglais est friand d'hymnes sacrés médiévaux, rappelez-vous l'impeccable version de 'Gaudete' par Steeleye Span.
Toujours dans le thème prose des morts, Sarah enchaîne sur l'instrumental '
The Day of Wrath, That Day'....Jour de colère, que ce jour-là... Sarah nous prouve ici qu'elle est non seulement une chanteuse hors norme, mais également une guitariste de talent, son jeu évoquant la finesse de Jan Akkerman.
'Cot Valley' évoque le sort des enfants de Cornouaille obligés de travailler dans la mine dès leur plus jeune âge... pour ne pas nous laisser sur une note sombre, Sarah ajoute Cot Valley is green today, I go there with my daughter ... she can gaze out at the sea...
Le second instrumental de l'album, 'New beginnings', peut être considéré comme un cadeau de mariage, Sarah a composé le morceau pour son amie, Zoë Pollock ( remember "Sunshine On A Rainy Day") avec laquelle elle avait formé le duo MAMA qui a pondu l'album 'Crow Coyote Buffalo'.
La prière atmosphérique 'Time to love', co-écrite avec Gerry O’Beirne, baigne dans un climat de délicatesse et de vulnérabilité et montre une autre facette de la singer-songwriter.
Avec 'Break Me Down' l'instrumentation devient plus complexe, Michael Chapman, Sarah, Roger Luxton et Samuel Hollis élaborent un modern folk tune de haut niveau, quant aux lyrics prônant la décomposition naturelle des corps après le trépas, ils t'amènent à revoir tes dernières volontés!
L'album rend l'âme ( pour rester dans le même thème) après le lunaire et majestueux 'The tug of the moon' que Sarah interprète en solitaire.
Avec ce cinquième album, Sarah McQuaid signe une nouvelle perle, il est regrettable que sa tournée évite la Belgique, elle se produit aux Pays-Bas du 23 au 26 février, un déplacement vers le Nord n'est pas insensé!