Danny Blue and the Corner Boys- EP Danny Blue and the Corner Boys
Danny Blue, es un personaje ficticio de la serie de televisión británica Hustle, interpretado por el actor Marc Warren... c'est pas lui!
A magyar mentalista?
Encore raté!
Danny Blue and The Old Socks qui ont enregistré chez Starman records?
Pas du tout, Danny Blue porte des chaussettes propres, on t'éclaire, Colas: Danny Blue c'est Daniel Dellisse, journaliste, romancier et, accessoirement, amateur de pizza.
Quand ses petits doigts sont fatigués de gratter la feuille qui s'obstine à rester blanche, il chante le blues et le rock, comme Mademoiselle, et gratte une six cordes.
Au sein de son combo, des gars qu'il a croisés au coin de la rue et qui préfèrent Elvis Presley à Michel Sardou, on retrouve Cédric Lambert à l'harmonica et une vieille connaissance à la batterie, Thierry Stievenart!
Ces jeunes gens ont gravé un EP quatre titres en format vinyle, histoire de pouvoir présenter une carte de visite aux organisateurs de kermesse aux boudins qui désirent engager un live band pour faire passer la purée.
La plage ouvrant l'article décrit ce que constatent, chaque jour, les pauvres gars de la périphérie se rendant downtown avec leur petite automobile, 'Bumper to bumper' sent bon le cambouis et le rock'n'roll comme on en pondait dans les fiftie, avec des lignes d'harmonica dignes d'un John Mayall pas encore sénile, un jeu de batterie viril et une voix nasale collant parfaitement au rythme tendu.
C'est quoi ce Bip Bip?
C'est Joe Dassin, lui aussi est pris dans les embouteillages, mais ici il n'y a pas de soleil!
On passe au blues avec 'Smartphone Blues' , il n'y a pas que les fils d'esclaves miséreux qui chantent le blues, Danny est blue car il a paumé le nouveau smartphone que Saint-Nicolas lui avait refilé.
C'est moche, he's howling like a lone wolf perdu dans une forêt ardennaise hostile!
' A Mess of Blues' ( Doxc Pomus/ Mort Shuman) , tu la connais l'histoire de la nana qui s'est tirée et a envoyé une lettre disant qu'elle ne reviendra plus, pas facile à digérer, une solution, prendre le prochain tortillard going nowhere en espérant que les cheminots de la SNCB n'entament pas une nouvelle grève!
' The show went on' prend des coloris moins maussade, l'histoire doit se passer à la frontière du Mexique, à El Paso peut-être!
Personne ne sait pourquoi, mais à l'écoute de ce morceau, aux allures mariachi, tu revois et entends le regretté Willy Deville donner sa version colorée de 'Hey Joe'.
Quatre titres c'est peu, mais ça te donne une idée de ce que Danny Blue and the Corner Boys peut prester sur scène.
Tenez la page facebook à l'oeil pour leur calendrier!