Juniore à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 mars 2017.
Une organisation: Ubu-Production/ Le Botanique.
2016, c'est le retour de la tendance yéyé sur les maillots de bain!
Tu ne vois plus vraiment Dani, Sylvie Vartan, Chantal Kelly ou le pauvre Albert Raisner, paix à son âme, s'exhiber en deux pièces sur une plage du Var, mais, c'est une évidence, un mouvement rétro est né en France: La Femme, Juniore après Zaza Fournier ou Edouard Edouard, une certaine intelligentzia parisienne ne jure plus que par le néo-yéyé.
Pour leur premier concert bruxellois Juniore a attiré un public de curieux et de convertis.
20:25', en piste: une blonde délurée, Swanny Elzingre, à la batterie/ une grande brune, court-vêtue, Anna Jean Le Clézio, oui, fille de... au chant et à la guitare / Laure Weisdorf, la toute nouvelle claviériste et La Chose, un fantôme masqué et ganté, chaussant du 46, à la basse.
Bonsoir, vous allez bien?
Où as-tu déjà entendu cette réflexion interrogative?
Les filles et le monstre ouvrent par un instrumental surf bourré de reverb et porté par un son de Farfisa irrésistible, ce ' Ouh là là' peut se programmer dans les soirées 50's/60's après l'indémodable 'Pipeline' des Chantays.
A cinq mètres de toi, un Taxidermiste non masqué a entamé un twist qui ne terminera qu'à la fin du concert.
Elles enchaînent sur 'Marabout' et, irrémédiablement, c'est Françoise Hardy qui apparaît sur l'écran cérébral.
On continue en douceur, signale Anna Jean qui balance ' Un Twist', une plage sereine qui trahit le titre.
Temps morts, Swanny a des problèmes, le micro de la grosse caisse déconne, raconte leur un truc Anna.
Elle est bonne celle-là, vais leur faire de la pub pour le Thalys, mais ne lambine pas, j'ai horreur de ça.
Voilà, sourit Miss Elzingre, les nanas proposent 'Difficile' puis poussent sérieusement sur l'accélérateur pour entamer ' Extralucide'.
Garage, surf, hot rod rock, et toujours ce petit orgue qui parfois sonne Nino Ferrer.ou Question Mark and the Mysterians.
La lecture de l'album ou de l'EP se poursuit, 'L'accident' précède ' La plage' , tu sais c'est quand il t'arrive de penser au lendemain et que tu n'as aucune envie d'aller au taf , ni de voir la tronche du boss ou des connasses qui minaudent en le voyant.
' Je fais le mort' est la préférée de la Chose qui tient la basse.
Nous aussi on adore cette ballade maure.
Bruxelles, nous comptons sur vous pour pousser un cri d'hyène, tu leur montres, Swanny?
S'en suit un hurlement effrayant, répété par la Rotonde.
C'est libérateur insinue Carl Gustav Jung!
Juniore soumet 'Mon autre' suivi par ' Tout' ( sinon rien) évoquant Jacques Cigare.
Place au single turbulent ' Panique' suivi par le titre qui a lancé le groupe en 2013, ' Christine'.
Bruxelles, on a prévu une reprise au menu, un extrait de la bande son de 'L'étrange Noël de Monsieur Jack', ' La Complainte de Sally '.
La fin du rêve approche, avant la sonnerie du réveil, elles envoient ' En cavale' et le nerveux ' Tu vas, tu viens' nous invitant à la danse.
Bis.
D'accord, Bruxelles, l'heure est grave, Laure est neuve, elle n'a pas eu l'occasion d' étudier tout le répertoire, on vous fait ' Le cannibale' qui doit vous permettre un cheek a cheek langoureux puis on reprend ' Panique'.
Bruxelles ne leur en a pas voulu!
Juniore sera au Printemps de Bourges en avril!
vendredi 31 mars 2017
mercredi 29 mars 2017
Théa and the Mugs, Sortie d'album - 'Avant/Après' , Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 28 mars 2017
Théa and the Mugs, Sortie d'album - 'Avant/Après' , Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 28 mars 2017
Une organisation: Théa Music.
Puisque Frédérique Hoschedé s'est choisi Dorothée comme nom de scène, Dorothée Maréchal se jette sur Théa.
Tu fais quoi dans la vie, Théa?
Je vis.
Mais encore?
Je chante, je danse (du rock, du modern jazz, des claquettes et j'ai un tutu pour Le Lac des Cygnes...) , je joue de la guitare, du piano, je secoue des trucs, je me maquille, je déclame, je joue la comédie, je raconte des histoires, je sirote du thé..., et toi?
Je suis marié!
Ce soir la demoiselle passe à l'AB pour présenter le premier album de Théa and The Mugs, ' Avant/Après'.
Ne t'attends pas à un concert traditionnel mais à un spectacle musical, muziektheater dirait nos compatriotes dont le nom commence par Van.
Donc une représentation avec metteur en scène et chorégraphe, celle-ci s'appelle Aline Salvé.
Pas une inconnue, on l'a croisée sur scène sous l'appellation Elina Valse, en 2010!
20:45', quatre musiciens: le grisonnant Thierry Hercod ( guitare, ukulele, vielle à roue, bandura, zither...) un Déménageur à ses heures perdues/ Kevin Aubry, beau noeud pap, à la batterie/ Benoît Barette à la basse et Vincent Romain aux guitares.
Théa s'installe face à un miroir posé sur une coiffeuse et se farde tandis que Thierry caresse la cithare, ' Le soleil' pointe le bout du nez, accompagné par un texte philosophico-poétique, récité, sur fond musical posé avant que la guitare du Latin ne vienne déchirer le lied.
Une entrée en matière peu banale qui a le don de capter l'attention de l'auditeur/spectateur.
Bonsoir, flûte, je viens de perdre mes oreillettes, au secours, kun je me helpen, en avisant le monsieur à la table de mix.
' Entre bleu et gris' a été composé après un long séjour à l'étranger, désormais je rentre au pays de la pluie.
Un brin de nostalgie mais aussi de nouveaux projets.
La vie, comme le Tour de France, est faite d'étapes.
' Avant/Après' mon bébé est apparu après une longue gestation, plus de douze mois, il est beau et gros, il pèse 12 plages, ' ' Un peu de vent' s'écoute si tu pousses sur le n°9.
Après une brise initiale en forme de valse élégante, les éléments se déchaînent pour virer farandole agitée présentant des saveurs kazatchok.
Comme si Françoise Hardy soudain se transformait en Marie-Paule Belle.
Ensuite, la meneuse de cabaret tient à nous présenter 'Maman', un personnage plutôt encombrant qui risque bien de mettre un terme à une belle histoire d'amour.
Avec ce titre, t'as l'impression de te retrouver devant un petit écran où Anny Duperey et Bernard Le Coq multiplient les vacheries conjugales.
Tu t'es reconnu dans 'Les garçons dans les festivals' , t'avais une vingtaine d'années, et si ce n'est pas toi qui avais gueulé "à poil" en assistant au show de Jeanne Manson ou de Karen Cheryl, la mémoire te fait défaut, tu avais ri niaisement à ce beuglement débile.
'Ma vie avec Harry' , comme 'Maman' est antérieur à l'album.
C'était avant Meghan Markle?
Tu te fous de moi, mon Harry c'est un magicien, aimer un alchimiste, qui porte des lunettes de surcroit, n'est pas idéal.
Second degré et fantaisie débridée, l'AB sourit!
Théa passe chez l'habilleuse: lunettes de soleil, trench Burberry, elle nous la joue Barbarella, la flingueuse avant de proposer 'Plagen is liefde vragen'.
La guitare métallique ajoute un côté James Bond à ce court-métrage sexy.
Changement de cap avec le profond ' Ça fait mal', tout n'est pas rose dans l'univers des fées.
Une calebasse pour Kevin, Dorothée reprend place face à la glace pour débuter un récit introspectif, ' Mai 2013', il avait neigé, les ancolies étaient recouvertes d'une poudre blanche.
Joli!
Pause thé avant de recevoir ' Le Prince Charmant' , attention aux contrefaçons!
... Je veux un homme, un vrai...
Théa, il y a Michel Polnareff, ... Je suis un homme comme on en voit dans les muséums. Un Jules, un vrai....!
Place au rock pas boiteux, 'Les canards'.
Où Jacques Dutronc rencontre Sheila et les filles du Crazy Horse Saloon.
Ambiance au music-hall!
' Ceci n'est pas une chanson d'amour'.
Public Image Ltd?
Pas vraiment, l'ukulele teinte la plage de coloris exotiques, évoquant plus Henri Salvador que Johnny Rotten, à la rigueur tu peux penser à 'L'ami Caouette' de Gainsbourg.
Thierry, on s'accorde, et pendant cet exercice je deviens Monsieur Dictionnaire pour vous expliquer ce qu'est un 'Contrepoint' .
Le premier single, fringant, issu de l'album.
L'intime 'Avant/Après' est interprété solo, il nous prouve que la jolie Théa possède un arc doté de plusieurs cordes.
Le dénouement est proche, Thierry a sorti la vielle à roue de son écrin, Théa narre l'histoire des trois cygnes blancs sortis des profondeurs avant d'attaquer un folk médiéval, allègre et coloré, en faisant tournoyer une guirlande bigarrée ( 'La cour des grands').
C'est sur ce feu d'artifices que se termine une prestation appréciée par tous.
Charme, talent, poésie, fraîcheur ( on ne va pas insister, elle déteste être comparée au fromage blanc) étaient au rendez-vous!
Après un rappel aux saveurs africaines et la présentation de l'équipe, Bruxelles, qui exigeait plus, a droit à un second bis, une version alternative de 'Contrepoint', avant d'aller rejoindre la sylphide au stand merch.
Une organisation: Théa Music.
Puisque Frédérique Hoschedé s'est choisi Dorothée comme nom de scène, Dorothée Maréchal se jette sur Théa.
Tu fais quoi dans la vie, Théa?
Je vis.
Mais encore?
Je chante, je danse (du rock, du modern jazz, des claquettes et j'ai un tutu pour Le Lac des Cygnes...) , je joue de la guitare, du piano, je secoue des trucs, je me maquille, je déclame, je joue la comédie, je raconte des histoires, je sirote du thé..., et toi?
Je suis marié!
Ce soir la demoiselle passe à l'AB pour présenter le premier album de Théa and The Mugs, ' Avant/Après'.
Ne t'attends pas à un concert traditionnel mais à un spectacle musical, muziektheater dirait nos compatriotes dont le nom commence par Van.
Donc une représentation avec metteur en scène et chorégraphe, celle-ci s'appelle Aline Salvé.
Pas une inconnue, on l'a croisée sur scène sous l'appellation Elina Valse, en 2010!
20:45', quatre musiciens: le grisonnant Thierry Hercod ( guitare, ukulele, vielle à roue, bandura, zither...) un Déménageur à ses heures perdues/ Kevin Aubry, beau noeud pap, à la batterie/ Benoît Barette à la basse et Vincent Romain aux guitares.
Théa s'installe face à un miroir posé sur une coiffeuse et se farde tandis que Thierry caresse la cithare, ' Le soleil' pointe le bout du nez, accompagné par un texte philosophico-poétique, récité, sur fond musical posé avant que la guitare du Latin ne vienne déchirer le lied.
Une entrée en matière peu banale qui a le don de capter l'attention de l'auditeur/spectateur.
Bonsoir, flûte, je viens de perdre mes oreillettes, au secours, kun je me helpen, en avisant le monsieur à la table de mix.
' Entre bleu et gris' a été composé après un long séjour à l'étranger, désormais je rentre au pays de la pluie.
Un brin de nostalgie mais aussi de nouveaux projets.
La vie, comme le Tour de France, est faite d'étapes.
' Avant/Après' mon bébé est apparu après une longue gestation, plus de douze mois, il est beau et gros, il pèse 12 plages, ' ' Un peu de vent' s'écoute si tu pousses sur le n°9.
Après une brise initiale en forme de valse élégante, les éléments se déchaînent pour virer farandole agitée présentant des saveurs kazatchok.
Comme si Françoise Hardy soudain se transformait en Marie-Paule Belle.
Ensuite, la meneuse de cabaret tient à nous présenter 'Maman', un personnage plutôt encombrant qui risque bien de mettre un terme à une belle histoire d'amour.
Avec ce titre, t'as l'impression de te retrouver devant un petit écran où Anny Duperey et Bernard Le Coq multiplient les vacheries conjugales.
Tu t'es reconnu dans 'Les garçons dans les festivals' , t'avais une vingtaine d'années, et si ce n'est pas toi qui avais gueulé "à poil" en assistant au show de Jeanne Manson ou de Karen Cheryl, la mémoire te fait défaut, tu avais ri niaisement à ce beuglement débile.
'Ma vie avec Harry' , comme 'Maman' est antérieur à l'album.
C'était avant Meghan Markle?
Tu te fous de moi, mon Harry c'est un magicien, aimer un alchimiste, qui porte des lunettes de surcroit, n'est pas idéal.
Second degré et fantaisie débridée, l'AB sourit!
Théa passe chez l'habilleuse: lunettes de soleil, trench Burberry, elle nous la joue Barbarella, la flingueuse avant de proposer 'Plagen is liefde vragen'.
La guitare métallique ajoute un côté James Bond à ce court-métrage sexy.
Changement de cap avec le profond ' Ça fait mal', tout n'est pas rose dans l'univers des fées.
Une calebasse pour Kevin, Dorothée reprend place face à la glace pour débuter un récit introspectif, ' Mai 2013', il avait neigé, les ancolies étaient recouvertes d'une poudre blanche.
Joli!
Pause thé avant de recevoir ' Le Prince Charmant' , attention aux contrefaçons!
... Je veux un homme, un vrai...
Théa, il y a Michel Polnareff, ... Je suis un homme comme on en voit dans les muséums. Un Jules, un vrai....!
Place au rock pas boiteux, 'Les canards'.
Où Jacques Dutronc rencontre Sheila et les filles du Crazy Horse Saloon.
Ambiance au music-hall!
' Ceci n'est pas une chanson d'amour'.
Public Image Ltd?
Pas vraiment, l'ukulele teinte la plage de coloris exotiques, évoquant plus Henri Salvador que Johnny Rotten, à la rigueur tu peux penser à 'L'ami Caouette' de Gainsbourg.
Thierry, on s'accorde, et pendant cet exercice je deviens Monsieur Dictionnaire pour vous expliquer ce qu'est un 'Contrepoint' .
Le premier single, fringant, issu de l'album.
L'intime 'Avant/Après' est interprété solo, il nous prouve que la jolie Théa possède un arc doté de plusieurs cordes.
Le dénouement est proche, Thierry a sorti la vielle à roue de son écrin, Théa narre l'histoire des trois cygnes blancs sortis des profondeurs avant d'attaquer un folk médiéval, allègre et coloré, en faisant tournoyer une guirlande bigarrée ( 'La cour des grands').
C'est sur ce feu d'artifices que se termine une prestation appréciée par tous.
Charme, talent, poésie, fraîcheur ( on ne va pas insister, elle déteste être comparée au fromage blanc) étaient au rendez-vous!
Après un rappel aux saveurs africaines et la présentation de l'équipe, Bruxelles, qui exigeait plus, a droit à un second bis, une version alternative de 'Contrepoint', avant d'aller rejoindre la sylphide au stand merch.
mardi 28 mars 2017
Canned Heat - Fred and The Healers - TMT au Centre Culturel René Magritte à Lessines, le 27 mars 2017
Canned Heat - Fred and The Healers - TMT au Centre Culturel René Magritte à Lessines, le 27 mars 2017
La toute grosse foule Rue de la Déportation, il est vrai que Canned Heat, la légende du boogie, chez Magritte, non d'une pipe, pas question de manquer l'événement!
Myriam, dis-nous, ma fille, combien de fois avez-vous signé le Heat en Belgique?
Quinze, seize fois, fieu, je me rappelle d'un Boogietown à LLN avec les Fabulous Thunderbirds, un autre en 2002 au même endroit, aussi un concert au Ten Weyngaert à Forest avec le regretté Robert Lucas, et des tas d'autres!
20:00, tu devras te passer de bière si tu tiens à te retrouver près d'un podium sur lequel grimpent trois valeureux Liégeois: TMT!
Ils auraient pu choisir TNT comme marque de fabrique, tant leur blues rock est explosif, mais bon, t'as Thierry Warnotte à la basse et vocals/ Thierry Heselle à la batterie/ la guitare ne s'appelle pas Nadine mais Marc Minet, qui porte mal son nom, le seul félin auquel il ressemble serait plutôt un tigre!
Avec les potes, tu palabrais à l'aise, lorsque ces affreux soudards, sans prévenir, lâche ' My gal is red hot', on n' a pas vu la nana, on les a crus sur parole.
Bonsoir, braves gens, nous sommes ici pour chauffer la salle, voici 'The cowgirl' , après avoir trait Marguerite et Joséphine, elle se retrouve au saloon du coin et se fait draguer par tous les péquenots qui lui paient à boire.
Le bastringue ferme ses portes, mais il fait encore soif, ' Gimme one more shot', et vite fait.
Ces jeunes gens ont des lettres, ils s'attaquent au 'Mad man blues' du bon Dr. Feelgood pour lequel un des T's, celui qui tient une basse, a sorti un harmonica de sa jaquette.
Pas d'arrêt à la gare, ils ont embrayé sur 'Who do you love' décoré d'une slide crapuleuse.
Le blues c'est les bonnes femmes qui te quittent, pour changer c'est celle du voisin qui a mis les bouts, 'Next door neighbor blues' de Guy Clark jr..
Accélération sauvage avec ' Definit'ly boogie' et ' Long way to the top, décoré d'un ballet digne de Status Quo.
Faut redescendre du Mont Blanc puis on vous en balance une dernière pour la route, Hound Dog Taylor, ' Wild about you'.
Sauvages, ils étaient!
Fred and The Healers.
Il y a un mois, Fred Lani avertit les fidèles: Nous n'avons pas totalement disparu de la circulation ! Nous sommes en concert le 11/03 pour le super annif de jp, un mec avisé d Visé , le 27/03 à Lessines avec TMT et Canned Heat, le 22/04 à Maastricht et le 10 juin à la ferme Lekane !
C'est vrai qu'ils nous avaient manqué, les bougres.
Fred Lani a bien suivi les conseils des Weight Watchers, c'est en solitaire qu'il entame ' Love is a lie' qu'il a gravé sur son premier album de 1997.
Pas de panique, il n'a rien perdu de sa finesse pendant l'hibernation prolongée, Cédric Cornez et Nico Sand le rejoignent, Lessines se tait et retient son souffle.
Ce blues atteint la perfection!
Changement de registre avec le second couplet, le boogie nouveau est arrivé, énervé, ' Thanks for the snack' servi en mode shuffle lui succède.
Cédric n'est pas descendu à l'arrêt, il entame ' How you do this'.
Tout Lessines se regarde et semble dire, ce trio n'a rien perdu de sa fougue, comment a-t-on pu se passer d'eux?
Freddie King, 'Same old blues' , quand t'as entendu ça tu risques de ne plus aimer 'Still loving you' des Scorpions!
Fred avait promis du rock, mais il attaque le classique ' All your love' ( Willie Dixon/Otis Rush) que tu avais découvert il y a des lustres grâce aux John Mayall's Bluesbreakers.
La classe à l'état pur, dames en heren!
Lessines se voit offrir un autre classique, 'Messin' with the kid' avant que le trio n'envoie le légendaire ' Lovers Boogie'.
Attention à vérifier la suspension de la carriole, ça va cabrioler, mémé!
Je compte jusqu'à un et tu sautes, vu, plus haut, Arnaud, bordel!
On recommence en de Vlamingen springen ook, godv..
Résultat, 89 % de kangourous, il a failli engueuler un mec dans sa chaise roulante car il a refusé de bondir.
Vive les sauterelles!
Du très grand Fred and the Healers!
22:00 - Canned Heat - Le public s'impatiente, avec un léger retard les vétérans se montrent.
Grosse clameur dès l'apparition de Larry "The Mole" Taylor, Adolfo "Fito" de la Parra, membres du Heat depuis 1967, de John Paulus, le gars de Bethlehem ( ex John Mayall) remplaçant Harvey Mandel et de Dale Spalding ( guitare, harmonica, lead vocals) qui a rejoint le blues/boogie band en 2008.
En débutant par leur tube immense 'On the road again' , magnifiquement chanté par John Paulus, les légendes ont frappé très fort dès le premier grain du chapelet.
Fito, caché derrière les cymbales: this is 'Time was' from the 'Hallelujah' album, c'était Alan Wilson qui chantait, ce soir Dale se débrouille pas mal, merci!
Avec 'Sugar bee' le Heat nous promène en Louisiane, puis ces ancêtres proposent un ragtime ' Shake it don't break it' , si tu pensais entendre du Scott Joplin tu en étais pour tes frais.
Avec ses raybans, Fito ne parvient pas à déchiffrer la setlist, il est obligé de se lever et de coller la feuille contre son nez pour annoncer les titres, John reçoit la basse, Larry a saisi une guitare, rock'n'roll time in Lessines with ' Have a good time' ( 'Amphetamine Annie' a été oublié, pas de bol), auquel ils collent l'instrumental jazzy 'Nighthawk'.
Le faucon a regagné son repaire, Fito questionne: qui a connu Woodstock?
Si on excepte les petits-enfants ayant accompagné Papy chez Magritte, tout le monde!
C'est donc une explosion de joie qui accueille ' Going up the country'.
' Same all over' était chanté par Bob Hite, the Bear, à l'époque, ce titre immortel n'a rien perdu de sa vigueur, puis vient 'Future blues' très back to the past, avec ses sonorités vintage rock.
Une chose est sûre, les rescapés ont toujours la pêche et sont capables d'enflammer toute une salle.
This one is for those who dig the blues, annonce l'ineffable batteur qui attaque 'Cryin' won't help you', un slow blues au répertoire de BB King ou de Charlie Musselwhite.
Superbe!
Ils embrayent sur le turbulent 'Rollin and tumbling' avant d'envoyer un message d'amour universel datant de quand we used to wear flowers in our hair, ' Peace and love', Myriam a versé une larme, le Canned Heat a envoyé ta préférée ' Let's work together'.
Quand Bryan Ferry a enregistré "Let's Stick Together" les droits sont partis chez les descendants de Wilbert Harrison.
Le voyage arrive à son terme, c'est l'heure de lancer le cheval de bataille laissant libre cours à l'improvisation et aux soli étincelants, avec une plume d'aigle pour celui de Larry Taylor, ' Boogie all night'.
Le dernier a tâté de l'exercice solitaire est le brave Fito avant la conclusion en groupe.
Salut et révérences and don't forget to boogie ...
Walter De Paduwa n'était pas dans la salle!
Lessines bout, la chaleur va faire exploser la boîte, Canned Heat doit en remettre une couche sinon le gymnase est réduit en poussière, ce sera un ' Shake 'n' Boogie' d'anthologie!
Oui Ludo?
Super optreden mais, godv., en sautant j'ai perdu mon GSM.
Le lendemain, la technicienne de surface a retrouvé cinq Samsung Galaxy, quatre Sony Xperia, deux Nokia et un Durex usagé!
La toute grosse foule Rue de la Déportation, il est vrai que Canned Heat, la légende du boogie, chez Magritte, non d'une pipe, pas question de manquer l'événement!
Myriam, dis-nous, ma fille, combien de fois avez-vous signé le Heat en Belgique?
Quinze, seize fois, fieu, je me rappelle d'un Boogietown à LLN avec les Fabulous Thunderbirds, un autre en 2002 au même endroit, aussi un concert au Ten Weyngaert à Forest avec le regretté Robert Lucas, et des tas d'autres!
20:00, tu devras te passer de bière si tu tiens à te retrouver près d'un podium sur lequel grimpent trois valeureux Liégeois: TMT!
Ils auraient pu choisir TNT comme marque de fabrique, tant leur blues rock est explosif, mais bon, t'as Thierry Warnotte à la basse et vocals/ Thierry Heselle à la batterie/ la guitare ne s'appelle pas Nadine mais Marc Minet, qui porte mal son nom, le seul félin auquel il ressemble serait plutôt un tigre!
Avec les potes, tu palabrais à l'aise, lorsque ces affreux soudards, sans prévenir, lâche ' My gal is red hot', on n' a pas vu la nana, on les a crus sur parole.
Bonsoir, braves gens, nous sommes ici pour chauffer la salle, voici 'The cowgirl' , après avoir trait Marguerite et Joséphine, elle se retrouve au saloon du coin et se fait draguer par tous les péquenots qui lui paient à boire.
Le bastringue ferme ses portes, mais il fait encore soif, ' Gimme one more shot', et vite fait.
Ces jeunes gens ont des lettres, ils s'attaquent au 'Mad man blues' du bon Dr. Feelgood pour lequel un des T's, celui qui tient une basse, a sorti un harmonica de sa jaquette.
Pas d'arrêt à la gare, ils ont embrayé sur 'Who do you love' décoré d'une slide crapuleuse.
Le blues c'est les bonnes femmes qui te quittent, pour changer c'est celle du voisin qui a mis les bouts, 'Next door neighbor blues' de Guy Clark jr..
Accélération sauvage avec ' Definit'ly boogie' et ' Long way to the top, décoré d'un ballet digne de Status Quo.
Faut redescendre du Mont Blanc puis on vous en balance une dernière pour la route, Hound Dog Taylor, ' Wild about you'.
Sauvages, ils étaient!
Fred and The Healers.
Il y a un mois, Fred Lani avertit les fidèles: Nous n'avons pas totalement disparu de la circulation ! Nous sommes en concert le 11/03 pour le super annif de jp, un mec avisé d Visé , le 27/03 à Lessines avec TMT et Canned Heat, le 22/04 à Maastricht et le 10 juin à la ferme Lekane !
C'est vrai qu'ils nous avaient manqué, les bougres.
Fred Lani a bien suivi les conseils des Weight Watchers, c'est en solitaire qu'il entame ' Love is a lie' qu'il a gravé sur son premier album de 1997.
Pas de panique, il n'a rien perdu de sa finesse pendant l'hibernation prolongée, Cédric Cornez et Nico Sand le rejoignent, Lessines se tait et retient son souffle.
Ce blues atteint la perfection!
Changement de registre avec le second couplet, le boogie nouveau est arrivé, énervé, ' Thanks for the snack' servi en mode shuffle lui succède.
Cédric n'est pas descendu à l'arrêt, il entame ' How you do this'.
Tout Lessines se regarde et semble dire, ce trio n'a rien perdu de sa fougue, comment a-t-on pu se passer d'eux?
Freddie King, 'Same old blues' , quand t'as entendu ça tu risques de ne plus aimer 'Still loving you' des Scorpions!
Fred avait promis du rock, mais il attaque le classique ' All your love' ( Willie Dixon/Otis Rush) que tu avais découvert il y a des lustres grâce aux John Mayall's Bluesbreakers.
La classe à l'état pur, dames en heren!
Lessines se voit offrir un autre classique, 'Messin' with the kid' avant que le trio n'envoie le légendaire ' Lovers Boogie'.
Attention à vérifier la suspension de la carriole, ça va cabrioler, mémé!
Je compte jusqu'à un et tu sautes, vu, plus haut, Arnaud, bordel!
On recommence en de Vlamingen springen ook, godv..
Résultat, 89 % de kangourous, il a failli engueuler un mec dans sa chaise roulante car il a refusé de bondir.
Vive les sauterelles!
Du très grand Fred and the Healers!
22:00 - Canned Heat - Le public s'impatiente, avec un léger retard les vétérans se montrent.
Grosse clameur dès l'apparition de Larry "The Mole" Taylor, Adolfo "Fito" de la Parra, membres du Heat depuis 1967, de John Paulus, le gars de Bethlehem ( ex John Mayall) remplaçant Harvey Mandel et de Dale Spalding ( guitare, harmonica, lead vocals) qui a rejoint le blues/boogie band en 2008.
En débutant par leur tube immense 'On the road again' , magnifiquement chanté par John Paulus, les légendes ont frappé très fort dès le premier grain du chapelet.
Fito, caché derrière les cymbales: this is 'Time was' from the 'Hallelujah' album, c'était Alan Wilson qui chantait, ce soir Dale se débrouille pas mal, merci!
Avec 'Sugar bee' le Heat nous promène en Louisiane, puis ces ancêtres proposent un ragtime ' Shake it don't break it' , si tu pensais entendre du Scott Joplin tu en étais pour tes frais.
Avec ses raybans, Fito ne parvient pas à déchiffrer la setlist, il est obligé de se lever et de coller la feuille contre son nez pour annoncer les titres, John reçoit la basse, Larry a saisi une guitare, rock'n'roll time in Lessines with ' Have a good time' ( 'Amphetamine Annie' a été oublié, pas de bol), auquel ils collent l'instrumental jazzy 'Nighthawk'.
Le faucon a regagné son repaire, Fito questionne: qui a connu Woodstock?
Si on excepte les petits-enfants ayant accompagné Papy chez Magritte, tout le monde!
C'est donc une explosion de joie qui accueille ' Going up the country'.
' Same all over' était chanté par Bob Hite, the Bear, à l'époque, ce titre immortel n'a rien perdu de sa vigueur, puis vient 'Future blues' très back to the past, avec ses sonorités vintage rock.
Une chose est sûre, les rescapés ont toujours la pêche et sont capables d'enflammer toute une salle.
This one is for those who dig the blues, annonce l'ineffable batteur qui attaque 'Cryin' won't help you', un slow blues au répertoire de BB King ou de Charlie Musselwhite.
Superbe!
Ils embrayent sur le turbulent 'Rollin and tumbling' avant d'envoyer un message d'amour universel datant de quand we used to wear flowers in our hair, ' Peace and love', Myriam a versé une larme, le Canned Heat a envoyé ta préférée ' Let's work together'.
Quand Bryan Ferry a enregistré "Let's Stick Together" les droits sont partis chez les descendants de Wilbert Harrison.
Le voyage arrive à son terme, c'est l'heure de lancer le cheval de bataille laissant libre cours à l'improvisation et aux soli étincelants, avec une plume d'aigle pour celui de Larry Taylor, ' Boogie all night'.
Le dernier a tâté de l'exercice solitaire est le brave Fito avant la conclusion en groupe.
Salut et révérences and don't forget to boogie ...
Walter De Paduwa n'était pas dans la salle!
Lessines bout, la chaleur va faire exploser la boîte, Canned Heat doit en remettre une couche sinon le gymnase est réduit en poussière, ce sera un ' Shake 'n' Boogie' d'anthologie!
Oui Ludo?
Super optreden mais, godv., en sautant j'ai perdu mon GSM.
Le lendemain, la technicienne de surface a retrouvé cinq Samsung Galaxy, quatre Sony Xperia, deux Nokia et un Durex usagé!
lundi 27 mars 2017
Rhiannon Giddens - Jordan Mackampa - Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles - le 26 mars 2017
Rhiannon Giddens - Jordan Mackampa - Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles - le 26 mars 2017
Durant le week-end des 25 et 26 mars 2017, nous passons à l'heure d'été...
Personne ne semblait l'avoir oublié, comme prévu le Club était plein à craquer pour la venue de Rhiannon Giddens, une des figures de proue de Carolina Chocolate Drops!
20:00, Jordan Mackampa!
Un chapeau, une acoustique, Jordan, né à Kinshasa, résidant à Coventry après un passage à Londres , est catalogué singer-songwriter.
Hallo, Brussels, my name is Jordan Mackampa, this song is called 'Saint'.
Le morceau est extrait de son upcoming EP 'Tales From The Broken' qu'il vendra à la pause.
Une soulful voice, une certaine nonchalance que les blancs attribuent aux gens de couleur, 'Saint' séduit...I'm not a saint, I'm not a sinner...
Il a mis l'AB en poche dès le premier titre.
La ballade 'What could have been' se révèle tout aussi duvetée , 'Midnight' is a slower song about falling in love, précise le bonhomme, la précédente n'était déjà pas en mode TGV.
Le mec doit avoir de la famille à Namur, il exécute tout à l'aise, un blanc s'installe entre chaque titre.
' Same faces' s'entend sur un EP précédent, son jeu de guitare s'agite légèrement, le ton est décidé, sa voix évoque celle de Bai Kamara jr.
C'est avec un titre ne manquant pas de sel ( 'Salt) que Jordan prend congé de nous.
T'as bien aimé la réplique .. I count the grains of salt for all the lies I told, vu que tu te tapes trois fois son âge, tu estimes que tu rempliras trois paquets d'un kilo.
Thank you, Brussels!
Rhiannon Giddens
Cette superbe madame vient de sortir un second full CD, 'Freedom Highway', après les péripéties Carolina Chocolate Box, Gaelwynd, The Gidden Sisters ou The Basement Tapes.
Les douze plages de cet album constituent l'essence de la playlist d'une soirée, que plusieurs habitués de l'Ancienne Belgique ont qualifiée d'exceptionnelle, she's amazing, a été entendu à maintes reprises. Il n'est guère étonnant d'apprendre que Miss Giddens collectionne les Grammy Awards!
Rhiannon chante, danse, sourit, joue du banjo, du violon, secoue un tambourin et raconte des histoires, elle est accompagnée par le fantastique Dirk Powell, qui a co-produit l'album et manie guitares, accordéon, claviers , fiddle, quand tu lis que ce monsieur élégant a accompagné Emmylou Harris, Eric Clapton, Levon Helm, Joan Baez, Kris Kristofferson et d'autres pointures, tu te dis, comme tous tes voisins, que tu as bien de la chance de le croiser dans une salle de capacité restreinte/ au banjo, bones, guitares, mandoline, un autre crack, Hubby Jenkins de Carolina Chocolate Drops/ aux drums, Jamie Dick et enfin à la upright bass, Jason Sypher!
Le gospel ' Spanish Mary' ( lyrics Bob Dylan) ouvre les débats, deux banjos, une guitare, la contrebasse et la batterie, c'est parti pour un bain roots capable de guérir tous les maux.
Le groovy 'The love we almost had' nous projette du côté de la Nouvelle-Orléans tandis que 'As the purchaser's option' ( en duo guitare/banjo) traite d'un sujet qui lui tient à coeur: l'horreur de l'esclavage, sa voix poignante incarne l'esclave dont le maître peut à chaque instant saisir le bébé ( dont il est peut-être le père) pour le vendre.
L'instrumental 'Following the North Star' , drums, banjo and bones rappelle l'époque de Carolina Chocolate Drops, il est suivi par le folk ' We could fly' basé sur une légende noire.
Toute la troupe est revenue pour interpréter le lament 'Waterboy' entamé a capella.
Il y a longtemps qu'une voix pareille n'est plus venue chatouiller tes tripes, cette nana maîtrise ses cordes vocales à la perfection, elle est capable de faire trembler les monts Appalaches pour ensuite te susurrer une mélodie enfantine qui te fendra le coeur.
Un tonnerre d'applaudissements ponctue ' Waterboy' , elle décide de changer de course.
En route vers le sud de la Louisiane pour une suite créole, ' Dimanche après-midi' est suivi par un two-step et un troisième mouvement enjoué, chanté par Dirk.
La contrebasse enchaîne sur le gospel piquant ' Children go where I send thee' pour lequel Rhiannon est rejointe au chant par Hubby Jenkins.
Nouveau changement de direction avec le slow collant 'She's got you' ( made famous by Patsy Cline) , her voice left us blown away!
Quel con, le mec qui l'a plaqué!
Next, we'll play some fiddle tunes , direction le Québec pour une gigue bouillonnante suivi par le jovial chant cajun ' Hey Bébé'.
Désolé pour le tuning, mais mon banjo de 1958 demande toute mon attention.
Elle entame une nouvelle chanson basée sur a slave story, ' Julie' , Rhiannon a basé le texte sur les mémoires d'une esclave et en a fait un dialogue entre la mistress et la servante, l'histoire se situe pendant la Civil War .
Une nouvelle claque magistrale attend le Club avec la reprise de ' Birmingham Sunday' , chanté jadis par Joan Baez et retraçant le triste sort réservé à quatre fillettes assistant à l'office dans l'église qui a été bombardée par le Ku Klux Klan, c'était en 1963.
Le show prend fin avec 'Freedom Highway' qui a donné son titre au dernier album, ce morceau des Staple Singers prend des couleurs rhythm and blues, à tes côtés tout le monde se déhanche.
Ce concert inoubliable sera ponctué par un bis vif argent, 'Lonesome road'/ ' Up above my head' qui rend hommage à Sister Rosetta Tharpe.
Hamburg is not sold-out, si ça vous dit..
Durant le week-end des 25 et 26 mars 2017, nous passons à l'heure d'été...
Personne ne semblait l'avoir oublié, comme prévu le Club était plein à craquer pour la venue de Rhiannon Giddens, une des figures de proue de Carolina Chocolate Drops!
20:00, Jordan Mackampa!
Un chapeau, une acoustique, Jordan, né à Kinshasa, résidant à Coventry après un passage à Londres , est catalogué singer-songwriter.
Hallo, Brussels, my name is Jordan Mackampa, this song is called 'Saint'.
Le morceau est extrait de son upcoming EP 'Tales From The Broken' qu'il vendra à la pause.
Une soulful voice, une certaine nonchalance que les blancs attribuent aux gens de couleur, 'Saint' séduit...I'm not a saint, I'm not a sinner...
Il a mis l'AB en poche dès le premier titre.
La ballade 'What could have been' se révèle tout aussi duvetée , 'Midnight' is a slower song about falling in love, précise le bonhomme, la précédente n'était déjà pas en mode TGV.
Le mec doit avoir de la famille à Namur, il exécute tout à l'aise, un blanc s'installe entre chaque titre.
' Same faces' s'entend sur un EP précédent, son jeu de guitare s'agite légèrement, le ton est décidé, sa voix évoque celle de Bai Kamara jr.
C'est avec un titre ne manquant pas de sel ( 'Salt) que Jordan prend congé de nous.
T'as bien aimé la réplique .. I count the grains of salt for all the lies I told, vu que tu te tapes trois fois son âge, tu estimes que tu rempliras trois paquets d'un kilo.
Thank you, Brussels!
Rhiannon Giddens
Cette superbe madame vient de sortir un second full CD, 'Freedom Highway', après les péripéties Carolina Chocolate Box, Gaelwynd, The Gidden Sisters ou The Basement Tapes.
Les douze plages de cet album constituent l'essence de la playlist d'une soirée, que plusieurs habitués de l'Ancienne Belgique ont qualifiée d'exceptionnelle, she's amazing, a été entendu à maintes reprises. Il n'est guère étonnant d'apprendre que Miss Giddens collectionne les Grammy Awards!
Rhiannon chante, danse, sourit, joue du banjo, du violon, secoue un tambourin et raconte des histoires, elle est accompagnée par le fantastique Dirk Powell, qui a co-produit l'album et manie guitares, accordéon, claviers , fiddle, quand tu lis que ce monsieur élégant a accompagné Emmylou Harris, Eric Clapton, Levon Helm, Joan Baez, Kris Kristofferson et d'autres pointures, tu te dis, comme tous tes voisins, que tu as bien de la chance de le croiser dans une salle de capacité restreinte/ au banjo, bones, guitares, mandoline, un autre crack, Hubby Jenkins de Carolina Chocolate Drops/ aux drums, Jamie Dick et enfin à la upright bass, Jason Sypher!
Le gospel ' Spanish Mary' ( lyrics Bob Dylan) ouvre les débats, deux banjos, une guitare, la contrebasse et la batterie, c'est parti pour un bain roots capable de guérir tous les maux.
Le groovy 'The love we almost had' nous projette du côté de la Nouvelle-Orléans tandis que 'As the purchaser's option' ( en duo guitare/banjo) traite d'un sujet qui lui tient à coeur: l'horreur de l'esclavage, sa voix poignante incarne l'esclave dont le maître peut à chaque instant saisir le bébé ( dont il est peut-être le père) pour le vendre.
L'instrumental 'Following the North Star' , drums, banjo and bones rappelle l'époque de Carolina Chocolate Drops, il est suivi par le folk ' We could fly' basé sur une légende noire.
Toute la troupe est revenue pour interpréter le lament 'Waterboy' entamé a capella.
Il y a longtemps qu'une voix pareille n'est plus venue chatouiller tes tripes, cette nana maîtrise ses cordes vocales à la perfection, elle est capable de faire trembler les monts Appalaches pour ensuite te susurrer une mélodie enfantine qui te fendra le coeur.
Un tonnerre d'applaudissements ponctue ' Waterboy' , elle décide de changer de course.
En route vers le sud de la Louisiane pour une suite créole, ' Dimanche après-midi' est suivi par un two-step et un troisième mouvement enjoué, chanté par Dirk.
La contrebasse enchaîne sur le gospel piquant ' Children go where I send thee' pour lequel Rhiannon est rejointe au chant par Hubby Jenkins.
Nouveau changement de direction avec le slow collant 'She's got you' ( made famous by Patsy Cline) , her voice left us blown away!
Quel con, le mec qui l'a plaqué!
Next, we'll play some fiddle tunes , direction le Québec pour une gigue bouillonnante suivi par le jovial chant cajun ' Hey Bébé'.
Désolé pour le tuning, mais mon banjo de 1958 demande toute mon attention.
Elle entame une nouvelle chanson basée sur a slave story, ' Julie' , Rhiannon a basé le texte sur les mémoires d'une esclave et en a fait un dialogue entre la mistress et la servante, l'histoire se situe pendant la Civil War .
Une nouvelle claque magistrale attend le Club avec la reprise de ' Birmingham Sunday' , chanté jadis par Joan Baez et retraçant le triste sort réservé à quatre fillettes assistant à l'office dans l'église qui a été bombardée par le Ku Klux Klan, c'était en 1963.
Le show prend fin avec 'Freedom Highway' qui a donné son titre au dernier album, ce morceau des Staple Singers prend des couleurs rhythm and blues, à tes côtés tout le monde se déhanche.
Ce concert inoubliable sera ponctué par un bis vif argent, 'Lonesome road'/ ' Up above my head' qui rend hommage à Sister Rosetta Tharpe.
Hamburg is not sold-out, si ça vous dit..
dimanche 26 mars 2017
L'Union fait la Zwanze! ( avec De Rand, Purpleized , Pas ce soir chéri) - Stade Joseph Marien- Forest, le 25 mars 2017
L'Union fait la Zwanze! ( avec De Rand, Purpleized , Pas ce soir chéri) - Stade Joseph Marien- Forest, le 25 mars 2017
C'est l'Union, c'est l'Union,
C'est l'Union qui sourit,
C'est l'Union, c'est l'Union Saint-Gilloise,
L'astre des sports grandit,
Dans une aube vermeille,
C'est l'Union qui sourit,
C'est l'Union l'éternelle merveille,
Chacun l'envie, et dit :
L'Union s'éveille.
Watte leeke!
En ce beau dimanche, pas de roses blanches, le stade de l'Union Saint-Gilloise accueille un événement festif: L'Union fait la Zwanze!
Au menu:
Plein soleil, de la bouffe, des bières artisanales, un tournoi de mijole, des dee jays, des écharpes jaune et bleu et des live bands.
Une affaire t'emmerde: pas d'affiches, pas d'horaire, pas de programme, tu ne sais pas qui joue, ni quand!
Tu débarques vers 13:30' , un collectif hip hop s'époumone dans la langue de Gaston Geens, l'homme qui devrait chaque année remporter le prix citron tellement il rit jaune, et amuse un public déjà conséquent.
Bien, après avoir chanté, tu les rencontres près du bar et demandes, vous zavez un nom?
We zijn De Rand.
Toi aussi, tu vis dans le rand.
C'est notre nom, patate, on vient de Halle, notre formation regroupe Kanaal 3 et De Brigade.
Kanaal 3 is een rapbende formée par MF, Oscar en Mullier.
Les autres autres sont Cuberdon, Lixe et le chef des pompiers qui a oublié son nom depuis le carnaval de Halle ( drie dagen zonder water).
Le hip hop et la Flandre se sont déclarés leur flamme en 1992, lorsqu'un certain Will Tura, influencé peut-être par Chagrin d'Amour, cartonne avec 'Moa ven toh'.
Depuis Flip Kowlier, Tourist LeMC, Coely, Safi en Spreech, Batteraaf, Brihang et des dizaines d'autres cassent la baraque.
De Rand est déjà un must dans le Pajottenland, les Unionistes se sont amusés à l'écoute de leur rap pittoresque.
Chez Concert Monkey on a apprécié la ligne...wij zijn apen..., leur YouTube hit 'Piloot', passé à la râpe à parmesan, a plu à Madame Van Beneden, 1mètre 50 avec ses hauts-talons, puis tout à coup,, wat gebeurt er, de plomb is af, Gaston t'as pété le son?
Jef, qui avait failli étrangler un étourdi se promenant avec une écharpe du RWDM, questionne: c'est fini, menneke?
Nee, alles is kapot.
't es wel embetant zonder muziek.
10' plus tard, bonnes nouvelles, Doel s'est remis à fonctionner et De Rand a repris son discours...ik ben hier geboren en getogen...
Distrayante entrée en matière!
Au suivant: Flying Platane Soundsystem!
Un barbu, deux platines, 3589 45 tours de Skank'n'Roll!
Pendant près de deux heures, c'est long, le barbouze a abreuvé la pelouse aux couleurs de la Jamaïque ou des Caraïbes ( du ska, du reggae, du rocksteady, du mambo, du calypso, du mento, du dub...), il avait des galettes surf, vintage rock, garage crapuleux et même des cornichons...c'était sympa pour déguster une Cantillon, mais comme le truc s'allongeait, t'en as avalé six, ça t'a rendu espiègle, tu lui as demandé un Mireille Mathieu!
16:00 le platane décolle et cède la place à Purpleized!
Sept bûcherons s'habillant chez le même tailleur, spécialisé en double vitrage.
Tich : Guitare/voix - Max : Batterie/voix - Quent : Basse - Mart : Clavier - Phil : Trompette - Lio : Saxophone - Briac : Percussions dit le facebook, on suppose que Briac devait accompagner madame au GB, on a vu un trombone.
Max était à la Côte d'Azur, Lander l'a remplacé.
Tu dis, le genre?
Du ska/reggae et une pointe de jazz ou de rock.
Ils démarrent avec un ska/ funk cérébral pour enchaîner sur 'Bet on me'.
T'as pas osé miser ta paye sur ce canasson, t'as eu tort, il galopait allègrement.
Après ce steeple-chase et une nouvelle course effrénée, la bête est assoiffée et se dirige vers le 'Nearest pub'.
Trompette en guinguette, sorry, en goguette, break jazzy aux claviers.
Chouette!
Ils enchaînent sur une chanson d'amour désuète avec des petits oiseaux et des papillons, 'Once upon a time'.
Pas super original ce mix mais il convient parfaitement à l'ambiance bon enfant régnant au Parc Duden.
'Lio's rap' , 'Friendship' , 'Lazy Funk' ( intro Doobie Brothers) se succèdent, tu revois les Employees et tu penses aux copains d'abord de Tonton Georges.
' Strip Tease', pas de bol la madame a pris sa pension, le bondissant 'Rage', 'Cause I'm the beast' et le lumineux et groovy 'Rap'n'roll' égayent la plaine.
Le set s'achève par 'Kayak' pour ceux qui ont l'intention de ramer sur la Senne suivi par 'Musicohonic' un dernier galop furieux.
L'étalon regagne son box, on attend la fanfare!
Pas ce soir chéri!
Pas besoin d'ajouter, j'ai la migraine.
Depuis 15 ans la fanfare, rose, Pas ce soir chéri, exclusivement formée par des dames de 7 à 77 ans, sillonne l'Europe avec ses flûtes, clarinettes, saxophones, tuba, trombone, trompette , sousaphone, percussions, grosse caisse et caisse claire, à la plus grande joie des enfants de 7 à 177 ans.
Purpleized a à peine rangé sa quincaillerie que toutes ces demoiselles déambulent sur le gazon, pas maudit.
Elles ratissent large, Leila, Isabel, Sandrine, Rosana, Léonor, Frédérique, Gaby et leurs copines, à chaque nouvelle mélodie, tu te dis, putain je connais ce morceau, et tu râles car souvent tu es incapable de coller un nom sur ces tubes indémodables.
Evidemment avec tes voisins, aussi charmés que toi, tu en as reconnu quelques uns dont 'Laisse tomber les filles' auquel succède un mambo sensuel puis une mélopée orientale ayant ravi Ali Baba et les larrons.
' Billie Jean' est venue à Forest, les arbres ont tremblé, Michael a ri, puis Jean-Jacques Goldman a cédé la place à Madonna.
Les nanas ont entamé une chorégraphie soignée, Béjart tient à les engager pour son prochain ballet.
Sur ce Blondie insiste, 'Call Me', la batterie de ton portable était morte, les nymphettes ont poursuivi leur numéro, Théo a envoyé la légion , 'Seven Nation Army' a déclenché l'hystérie et c'est avec l'ineffable ' Techno' qu'elles nous ont quittés pour préparer le repas du conjoint ou des enfants se prélassant au bord de la piscine.
T'es attendu chez toi, tu quittes l'Union pour aller prendre l'apéritif avec madame qui t'accueille, étonnée, tu as l'air d'avoir pris du bon temps!
Le hip hop et la Flandre se sont déclarés leur flamme en 1992, lorsqu'un certain Will Tura, influencé peut-être par Chagrin d'Amour, cartonne avec 'Moa ven toh'.
Depuis Flip Kowlier, Tourist LeMC, Coely, Safi en Spreech, Batteraaf, Brihang et des dizaines d'autres cassent la baraque.
De Rand est déjà un must dans le Pajottenland, les Unionistes se sont amusés à l'écoute de leur rap pittoresque.
Chez Concert Monkey on a apprécié la ligne...wij zijn apen..., leur YouTube hit 'Piloot', passé à la râpe à parmesan, a plu à Madame Van Beneden, 1mètre 50 avec ses hauts-talons, puis tout à coup,, wat gebeurt er, de plomb is af, Gaston t'as pété le son?
Jef, qui avait failli étrangler un étourdi se promenant avec une écharpe du RWDM, questionne: c'est fini, menneke?
Nee, alles is kapot.
't es wel embetant zonder muziek.
10' plus tard, bonnes nouvelles, Doel s'est remis à fonctionner et De Rand a repris son discours...ik ben hier geboren en getogen...
Distrayante entrée en matière!
Au suivant: Flying Platane Soundsystem!
Un barbu, deux platines, 3589 45 tours de Skank'n'Roll!
Pendant près de deux heures, c'est long, le barbouze a abreuvé la pelouse aux couleurs de la Jamaïque ou des Caraïbes ( du ska, du reggae, du rocksteady, du mambo, du calypso, du mento, du dub...), il avait des galettes surf, vintage rock, garage crapuleux et même des cornichons...c'était sympa pour déguster une Cantillon, mais comme le truc s'allongeait, t'en as avalé six, ça t'a rendu espiègle, tu lui as demandé un Mireille Mathieu!
16:00 le platane décolle et cède la place à Purpleized!
Sept bûcherons s'habillant chez le même tailleur, spécialisé en double vitrage.
Tich : Guitare/voix - Max : Batterie/voix - Quent : Basse - Mart : Clavier - Phil : Trompette - Lio : Saxophone - Briac : Percussions dit le facebook, on suppose que Briac devait accompagner madame au GB, on a vu un trombone.
Max était à la Côte d'Azur, Lander l'a remplacé.
Tu dis, le genre?
Du ska/reggae et une pointe de jazz ou de rock.
Ils démarrent avec un ska/ funk cérébral pour enchaîner sur 'Bet on me'.
T'as pas osé miser ta paye sur ce canasson, t'as eu tort, il galopait allègrement.
Après ce steeple-chase et une nouvelle course effrénée, la bête est assoiffée et se dirige vers le 'Nearest pub'.
Trompette en guinguette, sorry, en goguette, break jazzy aux claviers.
Chouette!
Ils enchaînent sur une chanson d'amour désuète avec des petits oiseaux et des papillons, 'Once upon a time'.
Pas super original ce mix mais il convient parfaitement à l'ambiance bon enfant régnant au Parc Duden.
'Lio's rap' , 'Friendship' , 'Lazy Funk' ( intro Doobie Brothers) se succèdent, tu revois les Employees et tu penses aux copains d'abord de Tonton Georges.
' Strip Tease', pas de bol la madame a pris sa pension, le bondissant 'Rage', 'Cause I'm the beast' et le lumineux et groovy 'Rap'n'roll' égayent la plaine.
Le set s'achève par 'Kayak' pour ceux qui ont l'intention de ramer sur la Senne suivi par 'Musicohonic' un dernier galop furieux.
L'étalon regagne son box, on attend la fanfare!
Pas ce soir chéri!
Pas besoin d'ajouter, j'ai la migraine.
Depuis 15 ans la fanfare, rose, Pas ce soir chéri, exclusivement formée par des dames de 7 à 77 ans, sillonne l'Europe avec ses flûtes, clarinettes, saxophones, tuba, trombone, trompette , sousaphone, percussions, grosse caisse et caisse claire, à la plus grande joie des enfants de 7 à 177 ans.
Purpleized a à peine rangé sa quincaillerie que toutes ces demoiselles déambulent sur le gazon, pas maudit.
Elles ratissent large, Leila, Isabel, Sandrine, Rosana, Léonor, Frédérique, Gaby et leurs copines, à chaque nouvelle mélodie, tu te dis, putain je connais ce morceau, et tu râles car souvent tu es incapable de coller un nom sur ces tubes indémodables.
Evidemment avec tes voisins, aussi charmés que toi, tu en as reconnu quelques uns dont 'Laisse tomber les filles' auquel succède un mambo sensuel puis une mélopée orientale ayant ravi Ali Baba et les larrons.
' Billie Jean' est venue à Forest, les arbres ont tremblé, Michael a ri, puis Jean-Jacques Goldman a cédé la place à Madonna.
Les nanas ont entamé une chorégraphie soignée, Béjart tient à les engager pour son prochain ballet.
Sur ce Blondie insiste, 'Call Me', la batterie de ton portable était morte, les nymphettes ont poursuivi leur numéro, Théo a envoyé la légion , 'Seven Nation Army' a déclenché l'hystérie et c'est avec l'ineffable ' Techno' qu'elles nous ont quittés pour préparer le repas du conjoint ou des enfants se prélassant au bord de la piscine.
T'es attendu chez toi, tu quittes l'Union pour aller prendre l'apéritif avec madame qui t'accueille, étonnée, tu as l'air d'avoir pris du bon temps!
samedi 25 mars 2017
JANE DOE and the Black Bourgeoises / Dirty Wolfgang / The Roost au Zik- Zak (Ittre), le 24 mars 2017
JANE DOE and the Black Bourgeoises / Dirty Wolfgang / The Roost au Zik- Zak (Ittre), le 24 mars 2017
Une organisation Symptomatic Agency!
Seconde soirée louviéroise à Ittre, Jane Doe, et ceux qui méprisent le bas peuple, viennent présenter un troisième effort discographique, les perchoirs bruxellois doivent ouvrir, et le gang des loups pas lavés clôturer: tout un programme!
Horaires plus qu'approximatifs!
19h30: ouverture des portes et du bar!
20h15: The Roost
21h15: Jane Doe and The Black Bourgeoises
22h30: Dirty Wolfgang
En 2014, par un jour, peut-être beau, Jérémy et ses potes Pierre-Yves, Guillaume et Laurent se disent si on montait un groupe rock, ça peut aider pour draguer les meufs.
Bonne idée, qui chante?
Ils recrutent Matthieu, un petit gars turbulent, et lui refilent un micro, The Roost was born, elles vont tomber comme des mouches!
L'entrée en matière rebattue, Ittre avec nous, yeah, yeah, yeah, alors que les clients éclusaient leur blonde à l'aise, ne laissait rien présager de bon, heureusement la suite va se révéler moins niaise.
' So strong' rocke, comme le titre le suggère, de manière musclée, Matthieu est du genre Marsupilami, il bondit et rebondit pour tester le bon état des amortisseurs et ses copains ont bien appuyé sur la manette power on.
Ils citent Foo Fighters et QOTSA comme influences, on a entendu des résonances Red Hot.
Scénario identique pour ' Date and Quit'.
'Overdue' démarre en souplesse avant d'éclater.
Leur copine ' Leila' se fait bousculer sans douceur, puis les gars proposent une virée ' Downtown'.
Comme Matthieu questionne à répétition, comment ça va, Ittre?, un Iroquois, perdu dans nos gras pâturages, réplique; 't'es docteur ou chanteur', pas estomaqué, le gamin enchaîne sur ' All I want'.
Pour la dernière, ' Play the game', ils ont sorti le trampoline, sur scène tous cabriolaient, c'était beau à voir, puis, pas de bol , la machine a affiché TILT!
Un set honnête, des gars généreux, peut-être demander à la vendeuse de revoir l'emballage!
Jane Doe and The Black Bourgeoises
Après une courte période léthargique, destinée à peaufiner un troisième album, la femme de Monsieur X et son gang ont repris le chemin des salles de concert.
La première à Ittre!
Le dangereux Angel Ognito ( guitare), Fabian Djamys Desmedt ( keys), Nicolas Scamardi, alias T.Vonskam, aux drums et le bassiste Arnaud Bailly arrivent, se calent en retrait les choristes, Jessie B et Cherry B, orphelines de Cookie.G attendant un heureux événement, mais présente aux premiers rangs.
Cette fine équipe lance l'intro avant l'arrivée de Jane ( Julie), bas résille, jupette noire, blouson de cuir vermillon, elle en jette cette nana!
' Cloze my eyes' est sur les rails.
Pas de métamorphose notoire à première vue, on reste dans le domaine power/glam rock, la marque de fabrique de Jane Doe.
' Chubby love'... I wanna have fun and I wanna get laid... et toi qui pensais lui offrir les 'Nouveaux Essais Critiques' de Roland Barthes!
' The Clash' aux senteurs Suzy Quatro/ The Runaways précède 'Roaming in the city' et ' Pretty terror', la rythmique râblée, les petites touches de clavier incisives et les envolées hard de l'ange déchu font mouche, les choeurs sexy de Jessie et Cherry aguichent la clientèle mâle, quant à la frontwoman, elle est du genre à faire craquer les plus machos, style Humphrey Bogart.
Bref, Ittre ne se morfond guère.
Bien sûr, les esprits chagrins rétorqueront que le groupe ne prend aucun risque, qu'il s'est tracé une voie et que le hors-piste n'est pas au menu, ce sont les esprits chagrins!
La guitare lance l'ancien ' Vampirized', Dracula applaudit à la wah wah furieuse, le Zik- Zak saigne!
Plus sensuel et provocant que ' Woman', c'est difficile à dénicher, Angel, petit morveux, ne t'approche pas de moi, vlan, je te repousse dans ton coin!
Je tiens à vous montrer mes biceps avant d'amorcer ' Popaganda' et n'en doutez pas I'm a ' Badass girl'.
Tu dis, Eric?
Toutes des salopes!
Slow time avec le superbe ' Field of pain' suivi par la profession de foi ' She's a bitch'.
' Rock and Roll band' et 'Boyz rock it' nous amènent au terme de la croisière.
Basse et guitare se tapent une promenade dans la fosse avant d'achever la tirade.
Ittre, si tu t'époumones, on revient!
Ittre a grommelé, ils sont revenus pour interpréter le titre d'une madame qui n'est pas encore morte, ' Kids in America'.
Ittre a chanté puis s'est commandé à boire.
Dirty Wolfgang
Il est 23:10', les moins résistants ont regagné leur couche, les rockers sont restés, tu vas voir, avait averti Eric, un boy scout ayant mal tourné, Dirty Wolfgang va mettre le feu.
T'as failli échanger ta chope contre un Evian pour éteindre l'incendie!
Descendus tout droit des steppes d'un pays où, quand il fait froid la t° descend à moins 35°, les loups se pointent, il y avait un dreadlocké sanguinaire à la guitare, Ayoub Bassam , m'a soufflé un mec qui travaille pour le jardin extraordinaire, Denis Gehain, un lone wolf endurci à la basse et un androïde patibulaire, Robo Fredo, à la batterie.
D'emblée le bouton du volume est manipulé sauvagement, 90 décibels tu oublies et si demain les vaches du coin te refilent du lait pourri t'as que te plaindre chez Annick, donc, cette meute s'emballe alors que le moteur était encore tiède, ' Pretty vicious', lis-tu sur le papelard écrasé par la patte d'Ayoub.
Vicieux, ils sont!
'Old school bastard' dans le style hard/stoner/blues rock n'est pas moins décapant et sur le podium ces carnassiers entament des cabrioles intrépides.
Eric, pourquoi tu baves?
Il a grogné, tu t'es tu!
' Red velvet black leather', c'est con leur veste en jeans était d'un bleu délavé, passons, cette berceuse était pour le moins virile.
On vous sert notre panade à la bonne franquette, annonce le cuistot, pas de chichis entre nous, non, gamin, il n'y a pas de serviette dans notre brasserie, utilise la manche de ta chemise pour t'essuyer la moustache.
'Addiction', non j'ai pas demandé l'addition!
T'es sourd, en plus, tu fais chier et toi, là-bas, ta gueule, c'est moi le chanteur.
Tenons nous cois..
On va te raconter l'histoire de Johnny.
' Johnny is angry' , normal me suis tapé sa nana, Johnny veut ma peau, mais Johnny, c'est un connard!
Sans transition, voici 'Do it badly' et 'Insomnia', qui canardent lourd!
' Trouble shooter' et 'Doom has no rule' se succèdent, les bêtes ne sont toujours pas rassasiées, ils viennent de déchiqueter un agneau qui ne s'appelait pas Pascal.
Denis, menaçant, présente la troupe, Ayoub entame une intro bluesy ' The party's over' hurle le plus crapuleux.
Tu le crois, t'as tort, ils avaient encore une cartouche, 'The fool', un truc qui éclabousse.
Merci, Dirty Wolfgang vous salue!
55' de rock sans concession, la soirée s'achève!
Le 5 mai, Dirty Wolfgang s'attaque au Titans Club à Lens!
Une organisation Symptomatic Agency!
Seconde soirée louviéroise à Ittre, Jane Doe, et ceux qui méprisent le bas peuple, viennent présenter un troisième effort discographique, les perchoirs bruxellois doivent ouvrir, et le gang des loups pas lavés clôturer: tout un programme!
Horaires plus qu'approximatifs!
19h30: ouverture des portes et du bar!
20h15: The Roost
21h15: Jane Doe and The Black Bourgeoises
22h30: Dirty Wolfgang
En 2014, par un jour, peut-être beau, Jérémy et ses potes Pierre-Yves, Guillaume et Laurent se disent si on montait un groupe rock, ça peut aider pour draguer les meufs.
Bonne idée, qui chante?
Ils recrutent Matthieu, un petit gars turbulent, et lui refilent un micro, The Roost was born, elles vont tomber comme des mouches!
L'entrée en matière rebattue, Ittre avec nous, yeah, yeah, yeah, alors que les clients éclusaient leur blonde à l'aise, ne laissait rien présager de bon, heureusement la suite va se révéler moins niaise.
' So strong' rocke, comme le titre le suggère, de manière musclée, Matthieu est du genre Marsupilami, il bondit et rebondit pour tester le bon état des amortisseurs et ses copains ont bien appuyé sur la manette power on.
Ils citent Foo Fighters et QOTSA comme influences, on a entendu des résonances Red Hot.
Scénario identique pour ' Date and Quit'.
'Overdue' démarre en souplesse avant d'éclater.
Leur copine ' Leila' se fait bousculer sans douceur, puis les gars proposent une virée ' Downtown'.
Comme Matthieu questionne à répétition, comment ça va, Ittre?, un Iroquois, perdu dans nos gras pâturages, réplique; 't'es docteur ou chanteur', pas estomaqué, le gamin enchaîne sur ' All I want'.
Pour la dernière, ' Play the game', ils ont sorti le trampoline, sur scène tous cabriolaient, c'était beau à voir, puis, pas de bol , la machine a affiché TILT!
Un set honnête, des gars généreux, peut-être demander à la vendeuse de revoir l'emballage!
Jane Doe and The Black Bourgeoises
Après une courte période léthargique, destinée à peaufiner un troisième album, la femme de Monsieur X et son gang ont repris le chemin des salles de concert.
La première à Ittre!
Le dangereux Angel Ognito ( guitare), Fabian Djamys Desmedt ( keys), Nicolas Scamardi, alias T.Vonskam, aux drums et le bassiste Arnaud Bailly arrivent, se calent en retrait les choristes, Jessie B et Cherry B, orphelines de Cookie.G attendant un heureux événement, mais présente aux premiers rangs.
Cette fine équipe lance l'intro avant l'arrivée de Jane ( Julie), bas résille, jupette noire, blouson de cuir vermillon, elle en jette cette nana!
' Cloze my eyes' est sur les rails.
Pas de métamorphose notoire à première vue, on reste dans le domaine power/glam rock, la marque de fabrique de Jane Doe.
' Chubby love'... I wanna have fun and I wanna get laid... et toi qui pensais lui offrir les 'Nouveaux Essais Critiques' de Roland Barthes!
' The Clash' aux senteurs Suzy Quatro/ The Runaways précède 'Roaming in the city' et ' Pretty terror', la rythmique râblée, les petites touches de clavier incisives et les envolées hard de l'ange déchu font mouche, les choeurs sexy de Jessie et Cherry aguichent la clientèle mâle, quant à la frontwoman, elle est du genre à faire craquer les plus machos, style Humphrey Bogart.
Bref, Ittre ne se morfond guère.
Bien sûr, les esprits chagrins rétorqueront que le groupe ne prend aucun risque, qu'il s'est tracé une voie et que le hors-piste n'est pas au menu, ce sont les esprits chagrins!
La guitare lance l'ancien ' Vampirized', Dracula applaudit à la wah wah furieuse, le Zik- Zak saigne!
Plus sensuel et provocant que ' Woman', c'est difficile à dénicher, Angel, petit morveux, ne t'approche pas de moi, vlan, je te repousse dans ton coin!
Je tiens à vous montrer mes biceps avant d'amorcer ' Popaganda' et n'en doutez pas I'm a ' Badass girl'.
Tu dis, Eric?
Toutes des salopes!
Slow time avec le superbe ' Field of pain' suivi par la profession de foi ' She's a bitch'.
' Rock and Roll band' et 'Boyz rock it' nous amènent au terme de la croisière.
Basse et guitare se tapent une promenade dans la fosse avant d'achever la tirade.
Ittre, si tu t'époumones, on revient!
Ittre a grommelé, ils sont revenus pour interpréter le titre d'une madame qui n'est pas encore morte, ' Kids in America'.
Ittre a chanté puis s'est commandé à boire.
Dirty Wolfgang
Il est 23:10', les moins résistants ont regagné leur couche, les rockers sont restés, tu vas voir, avait averti Eric, un boy scout ayant mal tourné, Dirty Wolfgang va mettre le feu.
T'as failli échanger ta chope contre un Evian pour éteindre l'incendie!
Descendus tout droit des steppes d'un pays où, quand il fait froid la t° descend à moins 35°, les loups se pointent, il y avait un dreadlocké sanguinaire à la guitare, Ayoub Bassam , m'a soufflé un mec qui travaille pour le jardin extraordinaire, Denis Gehain, un lone wolf endurci à la basse et un androïde patibulaire, Robo Fredo, à la batterie.
D'emblée le bouton du volume est manipulé sauvagement, 90 décibels tu oublies et si demain les vaches du coin te refilent du lait pourri t'as que te plaindre chez Annick, donc, cette meute s'emballe alors que le moteur était encore tiède, ' Pretty vicious', lis-tu sur le papelard écrasé par la patte d'Ayoub.
Vicieux, ils sont!
'Old school bastard' dans le style hard/stoner/blues rock n'est pas moins décapant et sur le podium ces carnassiers entament des cabrioles intrépides.
Eric, pourquoi tu baves?
Il a grogné, tu t'es tu!
' Red velvet black leather', c'est con leur veste en jeans était d'un bleu délavé, passons, cette berceuse était pour le moins virile.
On vous sert notre panade à la bonne franquette, annonce le cuistot, pas de chichis entre nous, non, gamin, il n'y a pas de serviette dans notre brasserie, utilise la manche de ta chemise pour t'essuyer la moustache.
'Addiction', non j'ai pas demandé l'addition!
T'es sourd, en plus, tu fais chier et toi, là-bas, ta gueule, c'est moi le chanteur.
Tenons nous cois..
On va te raconter l'histoire de Johnny.
' Johnny is angry' , normal me suis tapé sa nana, Johnny veut ma peau, mais Johnny, c'est un connard!
Sans transition, voici 'Do it badly' et 'Insomnia', qui canardent lourd!
' Trouble shooter' et 'Doom has no rule' se succèdent, les bêtes ne sont toujours pas rassasiées, ils viennent de déchiqueter un agneau qui ne s'appelait pas Pascal.
Denis, menaçant, présente la troupe, Ayoub entame une intro bluesy ' The party's over' hurle le plus crapuleux.
Tu le crois, t'as tort, ils avaient encore une cartouche, 'The fool', un truc qui éclabousse.
Merci, Dirty Wolfgang vous salue!
55' de rock sans concession, la soirée s'achève!
Le 5 mai, Dirty Wolfgang s'attaque au Titans Club à Lens!
vendredi 24 mars 2017
And Also the Trees au Magasin 4- Bruxelles, le 23 mars 2017.
And Also the Trees au Magasin 4- Bruxelles, le 23 mars 2017.
Une organisation: Intersection Booking Agency.
And Also the Trees et la Belgique, une histoire d'amour!
Le combo art rock/postpunk du Worcestershire compte une centaine de fans fidèles qui, à chaque passage sur nos terres de Simon Huw Jones et des siens, font la file à l'entrée des salles de concert qui les programment, et ce, bien avant l'ouverture des portes.
Tu n'es guère étonné de découvrir des dizaines de têtes connues sur le coup de 19h devant l'entrepôt de l'Avenue du Port et, comme le constatait judicieusement Jean-Paul, ça sent le guet à pintes ce soir.
Une prévision qui très vite va s'avérer exacte, on était le 24, lorsque les responsables nous ont gentiment priés de quitter les lieux, on a perdu Yves H et Vincent M qui sans doute avaient encore une petite soif!
Le précédent concert d'AATT à Bruxelles datait de mars 2016, l'Os à Moelle affichait complet, si le Magasin 4 ne l'était pas, le hangar était toutefois sérieusement meublé.
Comme le kick off était prévu vers 20h, tout ce beau monde, sauf quelques photographes se postant frontstage, a pris le bar d'assaut, Marcel et les barmaids ont eu du boulot!
Ce soir le groupe, qui compte 38 ans d'existence, vient présenter son dernier album, ' Born into the Waves'.
20:15', le premier à se présenter est le guitariste Justin Jones, dont le look se rapproche de celui d'Alex Callier, il entame 'Domed', un titre de 2007, tandis que Colin Ozanne , clarinette basse, guitare, orgue, saxophone/ Paul Hill, le formidable batteur et l'ex The Divine Comedy, Grant Gordon, à la basse, le rejoignent.
La clarinette basse ajoute une touche mystérieuse aux climats déjà sombres?.
Vêtu d'une redingote beige, dessinée au 19è siècle, le brumeux Simon Huw Jones s'approche pour amorcer le chant mélancolique caractéristique.
Petit à petit, la plage monte en puissance avant l'explosion finale.
Il aura suffi d'un seul titre pour subjuguer un auditoire de toute façon déjà conquis.
Avec ' Shaletown' le groupe invite le Magasin à un plongeon dans le temps, 1988, album ' The Millpond Years', une époque où le postpunk régnait en maître absolu de l'autre côté de la Manche, une nouvelle fois, la reverb sur la guitare de Justin émerveille.
Toujours issu du recueil plus ancien vient 'Dialogue' que le sax colore de teintes orientales.
Après ce hors-d'oeuvre, Oscar Wilde remercie Bruxelles, thank you for coming, we're very glad to be back again, il se débarrasse de son habit et laisse ses complices ébaucher 'Your guess' qui ouvre l'album de 2016, une plage sombre, quasi récitée, ce qui la rend plus proche de Nick Cave que du folk anglais.
Un signe à la table, ...take the drums out of the monitor, please... certains ont regretté un son relativement confus, le Magasin 4 n'est pas l'AB!
' Hawksmoor and the savage' et son imagerie sanguinolente précède le tourmenté 'The Sleepers'.
En entendant Simon Huw Jones c'est à Lord Byron, Shelley ou Keats que tu penses, le romantisme noir étalé dans chaque titre nous rappelle également la classe d'un autre grand poète rock, adopté par la perfide Albion, Scott Walker, un admirateur inconditionnel de Jacques Brel.
'The Legend of Mucklow' dessine un étrange mix, soundtrack David Lynch/ postpunk à la The Fall, la voix de baryton, greffée sur un drumming métronomique et une basse louvoyante, récite dramatiquement une fable obscure, déchirée par les riffs incisifs de la guitare.
Un des sommets du groupe d'Inkberrow.
Après ce morceau épique, le poète maudit, prostré, s'assied aux pieds de la batterie, les musiciens ont attaqué 'Virus meadow', il les rejoint dans la prairie et déclame son texte, tandis que son frangin tricote consciencieusement.
Les paysages hivernaux de 'Winter sea' évoquent une toile de Turner, le titre est suivi par le biblique ' Angel, devil, man and beast'.
Vague à l'âme, spleen, mal de vivre, les amateurs de gaudriole en sont pour leurs frais, pas étonnant que certains ont catalogué l'oeuvre d'And Also the Trees de gothique, le prince des ténèbres rôde!
...we're just romantic children... profère le chanteur avant d'amorcer 'The suffering of the stream' suivi par ' Bridges' à l'intro hispanisante.
' Brother fear' revient au post punk nerveux, dominé par la guitare acérée de Justin.
Tu dis, Yves?
Du Morricone post punk!
Après cette plage flamboyante, le groupe termine le set normal en proposant ' The skeins of love' dont les premières mesures rappellent ' Belfast Child'.
Merci beaucoup, ils s'évaporent.
Jean-Paul?
70'
Bis
'Prince Rupert' - 'Wallpaper dying' et 'Rive droite' se succèdent et transportent les fans dans des mondes similaires au paradis perdu composé par John Milton.
Après ces trois morceaux, le groupe regagne les loges, Bruxelles continue à l'acclamer et sera récompensée par un quatrième encore, ' Slow Pulse Boy' , un dernier morceau de bravoure déclamé.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, non?
Un concert d'une intensité au dessus de la moyenne!
Une organisation: Intersection Booking Agency.
And Also the Trees et la Belgique, une histoire d'amour!
Le combo art rock/postpunk du Worcestershire compte une centaine de fans fidèles qui, à chaque passage sur nos terres de Simon Huw Jones et des siens, font la file à l'entrée des salles de concert qui les programment, et ce, bien avant l'ouverture des portes.
Tu n'es guère étonné de découvrir des dizaines de têtes connues sur le coup de 19h devant l'entrepôt de l'Avenue du Port et, comme le constatait judicieusement Jean-Paul, ça sent le guet à pintes ce soir.
Une prévision qui très vite va s'avérer exacte, on était le 24, lorsque les responsables nous ont gentiment priés de quitter les lieux, on a perdu Yves H et Vincent M qui sans doute avaient encore une petite soif!
Le précédent concert d'AATT à Bruxelles datait de mars 2016, l'Os à Moelle affichait complet, si le Magasin 4 ne l'était pas, le hangar était toutefois sérieusement meublé.
Comme le kick off était prévu vers 20h, tout ce beau monde, sauf quelques photographes se postant frontstage, a pris le bar d'assaut, Marcel et les barmaids ont eu du boulot!
Ce soir le groupe, qui compte 38 ans d'existence, vient présenter son dernier album, ' Born into the Waves'.
20:15', le premier à se présenter est le guitariste Justin Jones, dont le look se rapproche de celui d'Alex Callier, il entame 'Domed', un titre de 2007, tandis que Colin Ozanne , clarinette basse, guitare, orgue, saxophone/ Paul Hill, le formidable batteur et l'ex The Divine Comedy, Grant Gordon, à la basse, le rejoignent.
La clarinette basse ajoute une touche mystérieuse aux climats déjà sombres?.
Vêtu d'une redingote beige, dessinée au 19è siècle, le brumeux Simon Huw Jones s'approche pour amorcer le chant mélancolique caractéristique.
Petit à petit, la plage monte en puissance avant l'explosion finale.
Il aura suffi d'un seul titre pour subjuguer un auditoire de toute façon déjà conquis.
Avec ' Shaletown' le groupe invite le Magasin à un plongeon dans le temps, 1988, album ' The Millpond Years', une époque où le postpunk régnait en maître absolu de l'autre côté de la Manche, une nouvelle fois, la reverb sur la guitare de Justin émerveille.
Toujours issu du recueil plus ancien vient 'Dialogue' que le sax colore de teintes orientales.
Après ce hors-d'oeuvre, Oscar Wilde remercie Bruxelles, thank you for coming, we're very glad to be back again, il se débarrasse de son habit et laisse ses complices ébaucher 'Your guess' qui ouvre l'album de 2016, une plage sombre, quasi récitée, ce qui la rend plus proche de Nick Cave que du folk anglais.
Un signe à la table, ...take the drums out of the monitor, please... certains ont regretté un son relativement confus, le Magasin 4 n'est pas l'AB!
' Hawksmoor and the savage' et son imagerie sanguinolente précède le tourmenté 'The Sleepers'.
En entendant Simon Huw Jones c'est à Lord Byron, Shelley ou Keats que tu penses, le romantisme noir étalé dans chaque titre nous rappelle également la classe d'un autre grand poète rock, adopté par la perfide Albion, Scott Walker, un admirateur inconditionnel de Jacques Brel.
'The Legend of Mucklow' dessine un étrange mix, soundtrack David Lynch/ postpunk à la The Fall, la voix de baryton, greffée sur un drumming métronomique et une basse louvoyante, récite dramatiquement une fable obscure, déchirée par les riffs incisifs de la guitare.
Un des sommets du groupe d'Inkberrow.
Après ce morceau épique, le poète maudit, prostré, s'assied aux pieds de la batterie, les musiciens ont attaqué 'Virus meadow', il les rejoint dans la prairie et déclame son texte, tandis que son frangin tricote consciencieusement.
Les paysages hivernaux de 'Winter sea' évoquent une toile de Turner, le titre est suivi par le biblique ' Angel, devil, man and beast'.
Vague à l'âme, spleen, mal de vivre, les amateurs de gaudriole en sont pour leurs frais, pas étonnant que certains ont catalogué l'oeuvre d'And Also the Trees de gothique, le prince des ténèbres rôde!
...we're just romantic children... profère le chanteur avant d'amorcer 'The suffering of the stream' suivi par ' Bridges' à l'intro hispanisante.
' Brother fear' revient au post punk nerveux, dominé par la guitare acérée de Justin.
Tu dis, Yves?
Du Morricone post punk!
Après cette plage flamboyante, le groupe termine le set normal en proposant ' The skeins of love' dont les premières mesures rappellent ' Belfast Child'.
Merci beaucoup, ils s'évaporent.
Jean-Paul?
70'
Bis
'Prince Rupert' - 'Wallpaper dying' et 'Rive droite' se succèdent et transportent les fans dans des mondes similaires au paradis perdu composé par John Milton.
Après ces trois morceaux, le groupe regagne les loges, Bruxelles continue à l'acclamer et sera récompensée par un quatrième encore, ' Slow Pulse Boy' , un dernier morceau de bravoure déclamé.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, non?
Un concert d'une intensité au dessus de la moyenne!
mercredi 22 mars 2017
Il n'y a pas que le créateur du duckwalk à être parti cette semaine: Jean Paul Dellaert, James Cotton, Rudy James Steinhauser , Paul Laganowski et Chuck Berry sont décédés!
Chuck Berry
Nombreux étaient ceux qui pensaient que Charles Edward Anderson Berry n'était déjà plus de ce monde.
Le pionnier du rock n'avait plus sorti d'album depuis belle lurette et ironie du sort , un nouveau disque ( Chuck) devait sortir en juin, ce sera un album posthume puisque Chuck Berry est parti ce 18 mars, à l'âge respectable de 90 ans.
Pas question de retracer la carrière de celui qui aura influencé des centaines de rock stars et laissé des monstres tels que "Maybellene", "Roll Over Beethoven" , "Rock and Roll Music", "Johnny B. Goode", "Too much monkey business" , "Sweet little sixteen" ou " No particular place to go"....
Celui qu'un journaliste a un jour décrit comme étant the rock musician who most closely captured the essence of rock and roll, laissera un vide immense!
Jean Paul Dellaert, alias Pol ou Curly, était une figure appréciée dans la région ostendaise, il a fait partie de groupes aussi divers que The Swallows ( een van de eerste pure gitaargroepen in België) plus tard le groupe devient The Bunch, Sir James Company, The Sixties, The White Formation ou le Broadway Jazz Gang.
La presse flamande a annoncé son décès il y a deux jours.
L'harmoniciste James Cotton est mort le 16 mars, à 81 ans, des suites d'une pneumonie.
James a accompagné plusieurs grands noms du blues dont Muddy Waters, Sonny Boy Williamson II et Howlin' Wolf.
En 1965 il avait monté son propre Jimmy Cotton Blues Quartet dans lequel Otis Spann pianotait.
En 2015 Superharp avait encore joué au Festival international de jazz de Montréal.
Sa carrière solo est riche d'une trentaine d'albums dont Deep in the Blues qui lui a valu un Grammy.
Le dernier groupe dont faisait partie le batteur Rudy James Steinhauser, alias Rudy, était Tirefire pratiquant un black trash satanique.
L'homme décédé le 18 mars avait également tenu les baguettes chez Otesanek plutôt sludge/doom.
Le guitariste du power metal band Realm, Paul Laganowski a succombé à un cancer du pancréas il y a quelques jours.
Paul avait rejoint White Fear Chain lorsque Realm avait déposé les armes.
Nombreux étaient ceux qui pensaient que Charles Edward Anderson Berry n'était déjà plus de ce monde.
Le pionnier du rock n'avait plus sorti d'album depuis belle lurette et ironie du sort , un nouveau disque ( Chuck) devait sortir en juin, ce sera un album posthume puisque Chuck Berry est parti ce 18 mars, à l'âge respectable de 90 ans.
Pas question de retracer la carrière de celui qui aura influencé des centaines de rock stars et laissé des monstres tels que "Maybellene", "Roll Over Beethoven" , "Rock and Roll Music", "Johnny B. Goode", "Too much monkey business" , "Sweet little sixteen" ou " No particular place to go"....
Celui qu'un journaliste a un jour décrit comme étant the rock musician who most closely captured the essence of rock and roll, laissera un vide immense!
Jean Paul Dellaert, alias Pol ou Curly, était une figure appréciée dans la région ostendaise, il a fait partie de groupes aussi divers que The Swallows ( een van de eerste pure gitaargroepen in België) plus tard le groupe devient The Bunch, Sir James Company, The Sixties, The White Formation ou le Broadway Jazz Gang.
La presse flamande a annoncé son décès il y a deux jours.
L'harmoniciste James Cotton est mort le 16 mars, à 81 ans, des suites d'une pneumonie.
James a accompagné plusieurs grands noms du blues dont Muddy Waters, Sonny Boy Williamson II et Howlin' Wolf.
En 1965 il avait monté son propre Jimmy Cotton Blues Quartet dans lequel Otis Spann pianotait.
En 2015 Superharp avait encore joué au Festival international de jazz de Montréal.
Sa carrière solo est riche d'une trentaine d'albums dont Deep in the Blues qui lui a valu un Grammy.
Le dernier groupe dont faisait partie le batteur Rudy James Steinhauser, alias Rudy, était Tirefire pratiquant un black trash satanique.
L'homme décédé le 18 mars avait également tenu les baguettes chez Otesanek plutôt sludge/doom.
Le guitariste du power metal band Realm, Paul Laganowski a succombé à un cancer du pancréas il y a quelques jours.
Paul avait rejoint White Fear Chain lorsque Realm avait déposé les armes.
mardi 21 mars 2017
Warpaint + Dear Reader - Ancienne Belgique, Bruxelles, le 19 mars 2017
Warpaint + Dear Reader - Ancienne Belgique, Bruxelles, le 19 mars 2017
Organisation: Live Nation!
Warpaint, en 2010 à l'AB Club, en 2013, dans la grande salle et en mars 2017, à nouveau au même droit qui n'affiche pas sold-out.
Les filles De L A viennent présenter 'Heads up', leur troisième album sorti l'an dernier.
Le support est confié à Dear Reader, que tu as eu l'occasion de voir à la même affiche que Laura Gibson au Botanique, c'était en 2012.
Le groupe de Cherilyn MacNeil, from Johannesburg, mais établie à Berlin, vient de sortir 'Day Fever', la madame est heureuse de le faire entendre en Europe... I'm super excited to be going on tour in Europe next week with my killer new band. It's going to be a blast!
Le new band en question: Cherilyn MacNeil ( vocals, keys, guitar) - Evelyn Saylor aus New- York ( keys, backings) - Stella Veloce, une Sarde multi-instrumentiste ( electric cello, small percussion instruments) et Olga Nosova ( from Russia) à la batterie et percussions .
Ce groupe cosmopolite et fleuri pratique une chamber pop exquise.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, un mot sur nos voisines d'un soir, une Gantoise légèrement éméchée et sa compagne, une Basque rousse dans le même état, qui en attendant le lever de rideau nous ont narré de manière colorée l'essentiel de leur vie sentimentale.
Le quatuor féminin démarre en douceur par un dream pop poétique, mélodieux et serein, sans setlist, on avance 'The Run' qui clôture 'Day Fever'.
Our next tune is a song about moving North, 'Then, not now' et ses sonorités vaporeuses désuètes nous plonge à nouveau dans un douceâtre état de rêverie.
L'indie folk ' Mean well' par son phrasé précieux évoque aussi bien Kate Bush que Mary Hopkin, on admire le travail remarquable d'Olga aux percussions.
On suppose que les filles ont enchaîné sur 'So petty, so pathetic' un titre plus amer.
Après 'Tie me to the ground' et son chant choral, le chef de choeur saisit une guitare pour entamer 'I know you can hear it'.
Entendre quoi?
The beat of my heart!
Le moment le plus fort et également le plus apprécié sera le canon 'Victory', rappelant le folklore irlandais, mais ce chant revisite les racines sud-africaines de Cherilyn en traitant de la guerre anglo-zouloue.
Le set prend fin sur un fond tribal probablement avec 'Took them away'.
Un avant-programme apprécié pour la chaleur qu'il dégageait.
Warpaint.
Le voisinage trépigne et hurle de joie.
Emily Kokal, vocals, guitar/Theresa Wayman, vocals, guitar/Jenny Lee Lindberg, bass, vocals et la petite dernière, l'excellente Stella Mozgawa, drums, keys, vocals se pointent avec un léger retard.
Theresa - Bonsoir, tout le monde.
Miss gay Gent: 'Oh, my God, you're so cute'
Emily fait la moue, c'est qui cette dingue?
Jenny Lee et Stella ont été larguées à l'arrière, dommage!
Le show démarre tout en retenue avec ' Heads up', jusqu'au moment où Stella donne le signal d'un changement de tempo par quelques coups de baguettes magiques, dancing time, Brussels.
Argh, la basse de Jenny Lee!
Sans transition, elles enchaînent sur 'Krimson' aux sournoises effluves post punk.
La longue plage qui suit, ' Undertow', envoûte, le venin fait son effet, un chant faussement céleste, des guitares rappelant les Smiths, t'es pris dans les mailles du filet, plus question de fuir.
' CC' est chanté par Jenny Lee et nous rappelle les grandes heures du psychédélisme ricain, Jefferson Airplane te vient à l'esprit.
Stella lance les samples introduisant 'Above control', Gand plane!
Les sonorités étouffées de 'No way out' nous plonge dans un écrin brumeux, cette autre plage de près de 9' vire dance lors d'un second mouvement agité, l'Ancienne Belgique tangue tandis que Theresa murmure ...I can't find my way...
Un grand morceau, suivi par 'The Stall' et 'Bees' présentant des touches new wave/white funk étonnantes.
Question, vous souvenez-vous de celle-ci?
Elles entament 'Stars' un titre peu joué live ces dernières années.
Après ce petit tour dans l'amas stellaire, Warpaint propose 'Whiteout', la plage ouvrant 'Heads up'.
Une basse pour Theresa, une guitare pour Jenny Lee, voici l'hypnotique et pourtant catchy ' So good' aux étonnantes harmonies vocales.
Avec 'Elephants' un extrait d'un EP de 2008 on revient aux tout débuts du groupe.
Bruxelles jubile, tu recules, car quand la Gantoise saute t'as intérêt à te protéger les orteils et à éviter les mains qui gesticulent gauchement, elle a failli éborgner la gentille et blonde Stéphanie se tenant à ses côtés.
Le set grimpe encore en intensité avec les suivantes, 'Love is to die' et ' New song'.
Emily nous prévient, il n'y aura pas d'encore, on ne quitte pas la scène, tout doit être emballé à 22:30', l'heure du curfew, ' Dre', aux teintes shoegaze lancinantes, termine donc ce concert qui n'aura pas déçu grand monde.
Le seul regret: la playlist prévoyait encore un titre!
Organisation: Live Nation!
Warpaint, en 2010 à l'AB Club, en 2013, dans la grande salle et en mars 2017, à nouveau au même droit qui n'affiche pas sold-out.
Les filles De L A viennent présenter 'Heads up', leur troisième album sorti l'an dernier.
Le support est confié à Dear Reader, que tu as eu l'occasion de voir à la même affiche que Laura Gibson au Botanique, c'était en 2012.
Le groupe de Cherilyn MacNeil, from Johannesburg, mais établie à Berlin, vient de sortir 'Day Fever', la madame est heureuse de le faire entendre en Europe... I'm super excited to be going on tour in Europe next week with my killer new band. It's going to be a blast!
Le new band en question: Cherilyn MacNeil ( vocals, keys, guitar) - Evelyn Saylor aus New- York ( keys, backings) - Stella Veloce, une Sarde multi-instrumentiste ( electric cello, small percussion instruments) et Olga Nosova ( from Russia) à la batterie et percussions .
Ce groupe cosmopolite et fleuri pratique une chamber pop exquise.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, un mot sur nos voisines d'un soir, une Gantoise légèrement éméchée et sa compagne, une Basque rousse dans le même état, qui en attendant le lever de rideau nous ont narré de manière colorée l'essentiel de leur vie sentimentale.
Le quatuor féminin démarre en douceur par un dream pop poétique, mélodieux et serein, sans setlist, on avance 'The Run' qui clôture 'Day Fever'.
Our next tune is a song about moving North, 'Then, not now' et ses sonorités vaporeuses désuètes nous plonge à nouveau dans un douceâtre état de rêverie.
L'indie folk ' Mean well' par son phrasé précieux évoque aussi bien Kate Bush que Mary Hopkin, on admire le travail remarquable d'Olga aux percussions.
On suppose que les filles ont enchaîné sur 'So petty, so pathetic' un titre plus amer.
Après 'Tie me to the ground' et son chant choral, le chef de choeur saisit une guitare pour entamer 'I know you can hear it'.
Entendre quoi?
The beat of my heart!
Le moment le plus fort et également le plus apprécié sera le canon 'Victory', rappelant le folklore irlandais, mais ce chant revisite les racines sud-africaines de Cherilyn en traitant de la guerre anglo-zouloue.
Le set prend fin sur un fond tribal probablement avec 'Took them away'.
Un avant-programme apprécié pour la chaleur qu'il dégageait.
Warpaint.
Le voisinage trépigne et hurle de joie.
Emily Kokal, vocals, guitar/Theresa Wayman, vocals, guitar/Jenny Lee Lindberg, bass, vocals et la petite dernière, l'excellente Stella Mozgawa, drums, keys, vocals se pointent avec un léger retard.
Theresa - Bonsoir, tout le monde.
Miss gay Gent: 'Oh, my God, you're so cute'
Emily fait la moue, c'est qui cette dingue?
Jenny Lee et Stella ont été larguées à l'arrière, dommage!
Le show démarre tout en retenue avec ' Heads up', jusqu'au moment où Stella donne le signal d'un changement de tempo par quelques coups de baguettes magiques, dancing time, Brussels.
Argh, la basse de Jenny Lee!
Sans transition, elles enchaînent sur 'Krimson' aux sournoises effluves post punk.
La longue plage qui suit, ' Undertow', envoûte, le venin fait son effet, un chant faussement céleste, des guitares rappelant les Smiths, t'es pris dans les mailles du filet, plus question de fuir.
' CC' est chanté par Jenny Lee et nous rappelle les grandes heures du psychédélisme ricain, Jefferson Airplane te vient à l'esprit.
Stella lance les samples introduisant 'Above control', Gand plane!
Les sonorités étouffées de 'No way out' nous plonge dans un écrin brumeux, cette autre plage de près de 9' vire dance lors d'un second mouvement agité, l'Ancienne Belgique tangue tandis que Theresa murmure ...I can't find my way...
Un grand morceau, suivi par 'The Stall' et 'Bees' présentant des touches new wave/white funk étonnantes.
Question, vous souvenez-vous de celle-ci?
Elles entament 'Stars' un titre peu joué live ces dernières années.
Après ce petit tour dans l'amas stellaire, Warpaint propose 'Whiteout', la plage ouvrant 'Heads up'.
Une basse pour Theresa, une guitare pour Jenny Lee, voici l'hypnotique et pourtant catchy ' So good' aux étonnantes harmonies vocales.
Avec 'Elephants' un extrait d'un EP de 2008 on revient aux tout débuts du groupe.
Bruxelles jubile, tu recules, car quand la Gantoise saute t'as intérêt à te protéger les orteils et à éviter les mains qui gesticulent gauchement, elle a failli éborgner la gentille et blonde Stéphanie se tenant à ses côtés.
Le set grimpe encore en intensité avec les suivantes, 'Love is to die' et ' New song'.
Emily nous prévient, il n'y aura pas d'encore, on ne quitte pas la scène, tout doit être emballé à 22:30', l'heure du curfew, ' Dre', aux teintes shoegaze lancinantes, termine donc ce concert qui n'aura pas déçu grand monde.
Le seul regret: la playlist prévoyait encore un titre!
dimanche 19 mars 2017
Rock Nation Festival ( Part two) - Zik-Zak - Ittre, le 18 mars 2017
Rock Nation Festival ( Part two) - Zik-Zak - Ittre, le 18 mars 2017
Avec un léger retard sur le timing initial, Nico présente The Synd!
Il y a quatre jours, les Liégeois étaient reçus chez le pape Pierre Paulus pour Génération 21, ils y avaient fait la promo du festival.
Ce soir ces amateurs de Médoc, le vin, pas les pilules, vont fournir la prestation la plus appréciée du festival.
Les syndiqués ont autrefois sévi sous l'étiquette Bleeding Hearts Syndicate, lauréat Puredemo, pour d'obscures raisons, certains ont mentionné Publifin, en 2015, ils deviennent The Synd. Musicalement leur rock touche-à-tout reste super efficace, tu y ajoutes une attention particulière destinée à soigner le look et un brin d'humour surréaliste et tu passes un excellent moment en compagnie de David Lefrançois ( vocals, rhythm gt) , Olivier Rahir ( drums) , Roberto Cimino, pas un malfrat bien connu du côté de Jumet, mais un racé guitariste , et de Sébastien Mentior, le bassiste.
Tout récemment, le combo a sorti un EP 3 titres baptisé ' 136', il n'effectue pas le trajet Anderlues - La Hestre.
Mise en scène Broadway sur fond Paul Anka croonant ' Black Hole Sun'.
Le petit David se débarrasse de sa liquette pour arborer un T-shirt ' Fuck rock'n'roll' très second degré, après ce préambule, ils dépêchent le décapant 'I'll be gone' datant de l'époque BHS.
Le matador lance une intro Danse du Sabre se fondant en ' Dying dream'.
Ensuite vient le single ' Raise you' qui déménage joyeusement, un gars à tes côtés cite Green Day.
' Alcoojazz' sent bon le Nirvana unplugged, il précède ' All to nothing' qui lui nous renvoie vers Placebo.
Le punk bien carré ' This man is free' énerve tes voisins, ...fuck you, imitation... les inspire!
Dans la même veine No Future, ils enchaînent sur' Shot down on the way to hell' et sur ' Lost in Amsterdam' .
Leur discours s'achève par ' This is the band' décrivant tous les périls que tu peux encourir durant le week-end.
On vide le pinard et on vient tailler une bavette, saignante, sans oignons, avec vous.
Sont sympa!
Raxola.
Le groupe d'Yves Kengen , Yke Raxola, pas Rexona, connard, à l'époque, fait partie de la première vague du punk belge, leur album de 1978 se vend à des prix fous sur les sites de seconde main.
Split et reformations fugaces caractérisent son histoire, Yves, le journaliste, a traîné chez Sttellla lui qui ne buvait que de la Wiels, et récemment tu l'as croisé au sein des Piglets.
Avant de se retrouver en maison de repos, il remonte Raxola avec de nouveaux potes ( dont Phil Bertran, ex Klang à la guitare/Fab Giacinto à la basse ( Von Durden, Romano Nervoso...) et un autre rescapé de toutes les guerres derrière la batterie) , va sonner chez Thierry Plas qui co-produit un nouvel album 'Guts out'.
Ce soir, Ittre va trembler.
Yke, fringué Rod Stewart époque 'Smiler' , respire la classe et la bonne santé, les punks sexagénaires entament le show par ' Strip on my mind' suivi par l'antique ' Son of a bitch' avec la ligne .. I was born a son of a bitch. I can't explain myself. The point I've reached. I was born a son of a bitch... qu'un jour tu chantonnais dans la cuisine, c'était ton tour de faire la vaisselle, avant que ta maternelle t'en balance une pas douce en pleine poire.
Tu revois les Damned, Generation X , Chelsea et d'autres gloires des mid-seventies.
' Waiting WW 3', c'est quoi WW mémé?
Demande à Trump, Erdogan, Poutine et aux autres marionnettes!
' Come back shoes' précède ' Back on wild' qui a la particularité d'exhiber un guest invisible, puisque Mingus, un hip -hopper sud africain, a raté l'avion devant le parachuter dans le Brabant Wallon, son chant samplé sera lancé par le batteur, vive la technologie qui n'existait pas aux temps héroïques des crachats et pinces de nourrice.
Une belle réussite que ce mariage punk/hip hop, aussi heureux que les Clash s'appuyant sur des sonorités reggae.
Kengen a vendu le Stradivarius mais gardé l'archet.
Oei, ça grince à l'orientale pour amorcer 'Rolling Son' qui évoque le Sensational Alex Harvey Band.
On nous signale qu'il faut restreindre la playlist, donc, on supprime le superflu pour conserver l'essentiel, ' Kill your son' qui a 40 ans et pour prendre congé, en emballage cadeau, voici 'Paranoized'.
Un set ayant enflammé une bonne partie de l'auditoire mais aussi chagriné quelques uns.
Il est 21:35', en piste: Z, les protégés de Nico.
Après le Rock for Life de novembre 2016, une deuxième rencontre avec les justiciers du Brabant wallon.
Ils ont une mission, dis- nous, Mr Woody: our mission is to make some fucking noise!
Noddy Holder, right, kid, we can feel it!
La Pub: sortie d'album prévue pour le premier avril, soutenez-nous sur KissKissBankBank.
Morgan Tuizir, guitares et backings/ Mich Vrydag ( encore lui!) à la basse./ Matthieu ' Mr Woody' Van Dyck, au chant et Jerry Delmotte à la batterie, ouvrent, comme à Laeken, avec ' I got a mission'.
Bénédicte: il est mignon le chanteur!
Mr Woody ignore les flatteries, ce sont Jerry et Michel qui, en éclaireurs, attaquent 'Diamonds in the rough', un bijou concis.
La playlist annonce ' YYYY'ld' , sur fond wah wah, le chanteur se pose des questions, why, why, why, soudain la plage vire crossover, Bénédicte s'agite!
La suivante est nouvelle: 'Always running', le starter est derrière les caisses.
Faux départ, j'ai plus de son, constate Véronique à la guitare.
Changement de Jack, Z reprend sa course.
RATM est dans le coin, pris d'une petite fatigue Mr Woody se couche sur le podium pour entamer 'Sweet fruit', des agrumes pas pourris.
Tout ça est bien beau, mais Z ne te surprend plus, la machine tourne nickel, mais chez toi, l'émotion est, à présent, absente!
Apparition d'un mégaphone pour ' Right here right now', catalogué blues par le frontman, on hésite sur blues!
Saluons la présence de Black Sabbath, 'War Machine', étant du genre non violent, tu vas t'acheter une saucisse.
Tu reviens, les hostilités semblent terminées, tu entends encore 'No loose behavior' et ' Mozzarella' qui ne convenait pas avec la sauce andalouse dégoulinant de ton pain qui allait faire grimper le taux de cholestérol.
Ittre conquis, toi, un peu moins!
Les résultats du contest sont communiqués, tâche ardue pour le jury, Philippe termine 3è, Karma Nova et The H of Horse n'ont pu être départagés, un ex-aequo pour la première place, donc!
SteeLover, le groupe que tous les metalleux, chevelus ou chauves, nés avant 1960 et quelques jeunes pousses, attendaient!
Quand on compte en son sein un monsieur affichant une carte de visite mentionnant Scorpions, Such a Noise ou K-West , on attire du monde.
Rudy Lenners est entouré d'autres vétérans: Pat Freson( gt), Nick Gardi ( bs), le chanteur Pheel Coibion et d'un petit jeune John L ( gt et vocals).
Une bande symphonique annonce l'arrivée de SteeLover qui, d'emblée, entre dans le vif du sujet en attaquant ' Need the heat' datant de 1985.
Question chaleur, ils sont servis, la salle est bourrée, il n'y a pas qu' Eugène qui sue, ça sent la bête et la bière, de Londres à Ittre.
' Heartbreaker', suis curieux de savoir combien de groupe ont un titre baptisé ainsi dans leur catalogue.
' Rock the bottle' , tous les plans du hard façon Scorpions, Montrose, UFO, Michael Schenker Group, etc... défilent , guitares viriles, chant puissant et mélodique à la fois, assise rythmique infaillible, avec SteeLover tu replonges au coeur des belles années du hard/heavy, les années 70/80.
Originalité?
Non, classicisme!
Un doublé de guitares, suivi d'une déferlante batterie/basse, entame 'Fire and passion' qui n'a pas usurpé son nom.
Après avoir salué Dante, 'Inferno' , on lâche la bride ' Wild and free' , puis on retourne où ça brule pour prendre des nouvelles de 'Satan sister', une fiction basée sur une histoire vécue, dixit Pheel.
Après 'Speedy's coming' de Scorpions, titre très bien chanté par John L, qui n'est pas une pute, on nous annonce une petite dernière pour la route, 'Forever' .
Rien de neuf sous les ponts, la rivière charrie tous les poncifs du genre, c'est ce que demandaient les fans qui obtiennent un bis, que tu écoutes d'une oreille distraite, accoudé au comptoir.
La Polizia, tu évites, tu avais déjà trop bu et on annonçait des contrôles d'alcoolémie à Tubize.
Bye, bye Ittre, bravo à Nico, Annick, Manu et tous les autres, votre premier festival a comblé les plus difficiles!
Avec un léger retard sur le timing initial, Nico présente The Synd!
Il y a quatre jours, les Liégeois étaient reçus chez le pape Pierre Paulus pour Génération 21, ils y avaient fait la promo du festival.
Ce soir ces amateurs de Médoc, le vin, pas les pilules, vont fournir la prestation la plus appréciée du festival.
Les syndiqués ont autrefois sévi sous l'étiquette Bleeding Hearts Syndicate, lauréat Puredemo, pour d'obscures raisons, certains ont mentionné Publifin, en 2015, ils deviennent The Synd. Musicalement leur rock touche-à-tout reste super efficace, tu y ajoutes une attention particulière destinée à soigner le look et un brin d'humour surréaliste et tu passes un excellent moment en compagnie de David Lefrançois ( vocals, rhythm gt) , Olivier Rahir ( drums) , Roberto Cimino, pas un malfrat bien connu du côté de Jumet, mais un racé guitariste , et de Sébastien Mentior, le bassiste.
Tout récemment, le combo a sorti un EP 3 titres baptisé ' 136', il n'effectue pas le trajet Anderlues - La Hestre.
Mise en scène Broadway sur fond Paul Anka croonant ' Black Hole Sun'.
Le petit David se débarrasse de sa liquette pour arborer un T-shirt ' Fuck rock'n'roll' très second degré, après ce préambule, ils dépêchent le décapant 'I'll be gone' datant de l'époque BHS.
Le matador lance une intro Danse du Sabre se fondant en ' Dying dream'.
Ensuite vient le single ' Raise you' qui déménage joyeusement, un gars à tes côtés cite Green Day.
' Alcoojazz' sent bon le Nirvana unplugged, il précède ' All to nothing' qui lui nous renvoie vers Placebo.
Le punk bien carré ' This man is free' énerve tes voisins, ...fuck you, imitation... les inspire!
Dans la même veine No Future, ils enchaînent sur' Shot down on the way to hell' et sur ' Lost in Amsterdam' .
Leur discours s'achève par ' This is the band' décrivant tous les périls que tu peux encourir durant le week-end.
On vide le pinard et on vient tailler une bavette, saignante, sans oignons, avec vous.
Sont sympa!
Raxola.
Le groupe d'Yves Kengen , Yke Raxola, pas Rexona, connard, à l'époque, fait partie de la première vague du punk belge, leur album de 1978 se vend à des prix fous sur les sites de seconde main.
Split et reformations fugaces caractérisent son histoire, Yves, le journaliste, a traîné chez Sttellla lui qui ne buvait que de la Wiels, et récemment tu l'as croisé au sein des Piglets.
Avant de se retrouver en maison de repos, il remonte Raxola avec de nouveaux potes ( dont Phil Bertran, ex Klang à la guitare/Fab Giacinto à la basse ( Von Durden, Romano Nervoso...) et un autre rescapé de toutes les guerres derrière la batterie) , va sonner chez Thierry Plas qui co-produit un nouvel album 'Guts out'.
Ce soir, Ittre va trembler.
Yke, fringué Rod Stewart époque 'Smiler' , respire la classe et la bonne santé, les punks sexagénaires entament le show par ' Strip on my mind' suivi par l'antique ' Son of a bitch' avec la ligne .. I was born a son of a bitch. I can't explain myself. The point I've reached. I was born a son of a bitch... qu'un jour tu chantonnais dans la cuisine, c'était ton tour de faire la vaisselle, avant que ta maternelle t'en balance une pas douce en pleine poire.
Tu revois les Damned, Generation X , Chelsea et d'autres gloires des mid-seventies.
' Waiting WW 3', c'est quoi WW mémé?
Demande à Trump, Erdogan, Poutine et aux autres marionnettes!
' Come back shoes' précède ' Back on wild' qui a la particularité d'exhiber un guest invisible, puisque Mingus, un hip -hopper sud africain, a raté l'avion devant le parachuter dans le Brabant Wallon, son chant samplé sera lancé par le batteur, vive la technologie qui n'existait pas aux temps héroïques des crachats et pinces de nourrice.
Une belle réussite que ce mariage punk/hip hop, aussi heureux que les Clash s'appuyant sur des sonorités reggae.
Kengen a vendu le Stradivarius mais gardé l'archet.
Oei, ça grince à l'orientale pour amorcer 'Rolling Son' qui évoque le Sensational Alex Harvey Band.
On nous signale qu'il faut restreindre la playlist, donc, on supprime le superflu pour conserver l'essentiel, ' Kill your son' qui a 40 ans et pour prendre congé, en emballage cadeau, voici 'Paranoized'.
Un set ayant enflammé une bonne partie de l'auditoire mais aussi chagriné quelques uns.
Il est 21:35', en piste: Z, les protégés de Nico.
Après le Rock for Life de novembre 2016, une deuxième rencontre avec les justiciers du Brabant wallon.
Ils ont une mission, dis- nous, Mr Woody: our mission is to make some fucking noise!
Noddy Holder, right, kid, we can feel it!
La Pub: sortie d'album prévue pour le premier avril, soutenez-nous sur KissKissBankBank.
Morgan Tuizir, guitares et backings/ Mich Vrydag ( encore lui!) à la basse./ Matthieu ' Mr Woody' Van Dyck, au chant et Jerry Delmotte à la batterie, ouvrent, comme à Laeken, avec ' I got a mission'.
Bénédicte: il est mignon le chanteur!
Mr Woody ignore les flatteries, ce sont Jerry et Michel qui, en éclaireurs, attaquent 'Diamonds in the rough', un bijou concis.
La playlist annonce ' YYYY'ld' , sur fond wah wah, le chanteur se pose des questions, why, why, why, soudain la plage vire crossover, Bénédicte s'agite!
La suivante est nouvelle: 'Always running', le starter est derrière les caisses.
Faux départ, j'ai plus de son, constate Véronique à la guitare.
Changement de Jack, Z reprend sa course.
RATM est dans le coin, pris d'une petite fatigue Mr Woody se couche sur le podium pour entamer 'Sweet fruit', des agrumes pas pourris.
Tout ça est bien beau, mais Z ne te surprend plus, la machine tourne nickel, mais chez toi, l'émotion est, à présent, absente!
Apparition d'un mégaphone pour ' Right here right now', catalogué blues par le frontman, on hésite sur blues!
Saluons la présence de Black Sabbath, 'War Machine', étant du genre non violent, tu vas t'acheter une saucisse.
Tu reviens, les hostilités semblent terminées, tu entends encore 'No loose behavior' et ' Mozzarella' qui ne convenait pas avec la sauce andalouse dégoulinant de ton pain qui allait faire grimper le taux de cholestérol.
Ittre conquis, toi, un peu moins!
Les résultats du contest sont communiqués, tâche ardue pour le jury, Philippe termine 3è, Karma Nova et The H of Horse n'ont pu être départagés, un ex-aequo pour la première place, donc!
SteeLover, le groupe que tous les metalleux, chevelus ou chauves, nés avant 1960 et quelques jeunes pousses, attendaient!
Quand on compte en son sein un monsieur affichant une carte de visite mentionnant Scorpions, Such a Noise ou K-West , on attire du monde.
Rudy Lenners est entouré d'autres vétérans: Pat Freson( gt), Nick Gardi ( bs), le chanteur Pheel Coibion et d'un petit jeune John L ( gt et vocals).
Une bande symphonique annonce l'arrivée de SteeLover qui, d'emblée, entre dans le vif du sujet en attaquant ' Need the heat' datant de 1985.
Question chaleur, ils sont servis, la salle est bourrée, il n'y a pas qu' Eugène qui sue, ça sent la bête et la bière, de Londres à Ittre.
' Heartbreaker', suis curieux de savoir combien de groupe ont un titre baptisé ainsi dans leur catalogue.
' Rock the bottle' , tous les plans du hard façon Scorpions, Montrose, UFO, Michael Schenker Group, etc... défilent , guitares viriles, chant puissant et mélodique à la fois, assise rythmique infaillible, avec SteeLover tu replonges au coeur des belles années du hard/heavy, les années 70/80.
Originalité?
Non, classicisme!
Un doublé de guitares, suivi d'une déferlante batterie/basse, entame 'Fire and passion' qui n'a pas usurpé son nom.
Après avoir salué Dante, 'Inferno' , on lâche la bride ' Wild and free' , puis on retourne où ça brule pour prendre des nouvelles de 'Satan sister', une fiction basée sur une histoire vécue, dixit Pheel.
Après 'Speedy's coming' de Scorpions, titre très bien chanté par John L, qui n'est pas une pute, on nous annonce une petite dernière pour la route, 'Forever' .
Rien de neuf sous les ponts, la rivière charrie tous les poncifs du genre, c'est ce que demandaient les fans qui obtiennent un bis, que tu écoutes d'une oreille distraite, accoudé au comptoir.
La Polizia, tu évites, tu avais déjà trop bu et on annonçait des contrôles d'alcoolémie à Tubize.
Bye, bye Ittre, bravo à Nico, Annick, Manu et tous les autres, votre premier festival a comblé les plus difficiles!
Rock Nation Festival ( Part one) - Zik-Zak - Ittre, le 18 mars 2017
Rock Nation Festival ( Part one) - Zik-Zak - Ittre, le 18 mars 2017
Organisation- Rock Nation Music Agency, en collaboration avec la salle Zik Zak!
La Rock Nation Music Agency, fondée par Nico Sand et quelques amis, grandit vite, leur but:
soutenir les groupes de rock indépendants et les aider à se développer, pour se faire, ils organisent un premier festival se déroulant chez d'autres fervents défenseurs de la même cause, le Zik- Zak.
Avant d'analyser le programme substantiel qui attend le public à partir de 16h, un coup de chapeau à toute l'organisation, ce premier festival s'est révélé exemplaire à tous points de vue.
L'horaire-
Organisation- Rock Nation Music Agency, en collaboration avec la salle Zik Zak!
La Rock Nation Music Agency, fondée par Nico Sand et quelques amis, grandit vite, leur but:
soutenir les groupes de rock indépendants et les aider à se développer, pour se faire, ils organisent un premier festival se déroulant chez d'autres fervents défenseurs de la même cause, le Zik- Zak.
Avant d'analyser le programme substantiel qui attend le public à partir de 16h, un coup de chapeau à toute l'organisation, ce premier festival s'est révélé exemplaire à tous points de vue.
L'horaire-
16h00 – 16h20 : 1st band contest
16h30 – 16h50 : 2nd band contest
17h00 – 17h20 : 3rd band contest
17h35 – 18h00 : Electric Feel
18h20 – 19h00 : bUNNY bLACK bONES
19h20 – 20h00 : The Synd
20h20 – 21h00 : Raxola
21h20 – 22h00 : Z
22h20 – 22h30 : Résultats concours
22h30 – 23h15 : SteeLover
23h30 – 00h30 : La Polizia
Le premier groupe du Contest est originaire de Villers-la-Ville où il a été déclaré à la maison communale sous l'identité Philippe.
Naissance en 2015, centres d'intérêt: bières, transpiration et volume à fond.
40 jours sans alcool et sans rock, c'est pas pour eux!
Ils sont cinq, tous jeunes, beaux et sportifs: Wom, Nico, Jag, Gui, Saki, leur rock sans fioritures éclabousse et tache.
'Projet 9' secoue déjà dès les premières mesures, les guitares bourdonnent, basse et drums impriment un tempo rapide, le chanteur agrippe son micro et relate son dessein, soudain le truc vire farandole folle.
Ittre a déjà compris que ces gamins en veulent.
'70' est tout aussi fougueux, ils disent aimer The Hives et Blood Red Shoes, ça s'entend.
' Crash 66' et ses relents hard seventies précède le punk dédié à Einstein ' E=MC2', ils terminent leur 20' de set par 'Stregteuh' , un titre destiné aux lapons et aux lapines.
Un groupe prometteur!
N° 2: uit Mechelen, The H of Horse!
Ils sont quatre, ont l'intention de conquérir la Flandre mais aussi la Wallonie avec un old skool hard rock qui dépote, par ailleurs, un conseil du jardinier, attendez avant de sortir les géraniums.
Le groupe a sorti un EP 6 titres en juin 2016 ( audible sur bandcamp).
Feu...' Relinquish all disdain', Nico, lors de la présentations, avait promis un rock couillu, elles sont plus grosses que des noix.
Une basse funky introduit 'Nine to five' et si tu pensais à Dolly Parton tu t'es gouré, par contre tu peux tracer un parallèle avec des bands tels que Drive Like Maria.
This next song is for everybody except you, en pointant du doigt un brave gars sirotant sa pils à l'aise, ' Hypothetical you'.
Le drummer en solitaire ébauche 'Mercenaries', les autres soudards le rejoignent, l'exposé ne manque pas de sel, le général en chef décide de manier les foules, puis le régiment termine en force.
The H of Horse a impressionné!
N°3: en provenance de Verviers/Liège, Karma Nova!
Un power/blues rock trio ne refusant pas les envolées psychédéliques ou les rythmiques obsédantes du stoner.
Line-up: Fabien - Guitar/Vocals, Martin - Drums et Steph - Bass/Backings.
Le groupe est né en 2013, sa disco compte un EP et l'album '41'51"', sur lequel tu peux ouïr ' I'm your son' dominé par une wah wah ravageuse.
Plus personne ne subsiste du trio The Jimi Hendrix Experience, il faut rechercher les héritiers en terre mosane.
' Groovy suicide' démarre souplement avant un virage funky, à la surprise générale un kazoo enfantin apparaît, ajoutant une touche originale à cette composition suintante.
Leur set ne comporte que trois titres, le dernier est baptisé ' 42' , une longue plage pendant laquelle les gamins se défoulent sur le podium.
Sueur, énergie, groove et rock'n'roll, un carré d'as, ils devraient rafler la mise!
Premier bilan, aucun tocard à l'affiche, la relève rock nationale est assurée!
Après ce hors-d'oeuvre estimable, place au festival, débutant avec le projet "Electric Feel" de Philippe Thibaut.
Bio: Philippe began playing guitar at the age of 15, entirely self-taught, he used the music of AC/DC, Van Halen, Joe Satriani and Steve Vai as early inspiration.
Electric Feel est le nom de son dernier CD qui succède aux désormais collector's items: Free Play, Guitar Planet et Eventful World .
Pour accompagner ce guitariste hors-pair sur scène, deux ténors, Marcus Weymaere à la batterie, un petit gars de Charlerwe ayant tenu les baguettes pour des célébrités diverses, au hasard quelques noms: Beverly Jo Scott, Admiral Freebee, Guy Swinnen, Julian Burdock, Barbara Dex etc... , et Michel Vrydag à la basse ( Bruno Grollet, Louvat Brothers, LM4....).
Les amateurs de Steve Vai seront à la fête avec ce concert purement instrumental mixant progrock, hard mélodique, space age guitar, mysticisme et groove cosmique.
Le trio ouvre avec l'homérique ' Odyssey' , technique irréprochable, les sonorités cristallines alternent avec des bouffées heavy, ne t'attends à aucune concession, ici t'es en présence d'orfèvres, pas de bouffons!
'Outside limit' précède ' Inside hurricane' aux effets wah wah tempétueux.
Petit intermède promotionnel, si tu peux te passer de quatre bières, le dernier CD est dans ton petit sac de courses et chez toi, tu planeras!
Pour Platon, voici 'Idyllic love' et on termine par 'Heart of the earth'.
Brillant, mais à programmer plus tard!
A Visé, les lapins sont avisés, bUNNY bLACK bONES!
Avant de faire équipe sous l'étiquette BBB, les musiciens de ce groupe revivaliste officiaient au sein de formations diverses, Shah Mat, JJ Dogs, Da Familia, Aum, Versus Club, Vox Populi, Casual Sanity ...à en croire la bio.
Ils n'ont plus vingt ans depuis longtemps, comme la madame allongée à côté de Serge Reggiani, mais dans leur tête ils ont à peine quinze ans.
Ils=Jp Devox (guitars) Marc Ilari (drums) Laurent Liégeois (vocals) Philippe Collard (bass).
En 2015, ils sortaient l'album ' Electricity', titre non emprunté à OMD, en cette fin d'après-midi, Ittre en entendra plusieurs fragments, sans court-circuit.
Un premier power rock ( Are you here to stay), globalement sympathique, ouvre.
Tu dis, Michel?
Lou Reed à la basse?
Il a ri, le batteur!
Ils ne tiennent pas compte de nos commentaires niais et passent à un hard rock ( Daytona) aux saveurs Aerosmith/AC DC.
Amusant!
La vieille locomotive s'échauffe en risquant l'emballement et propose ' Rock the nation' avant de s'attaquer aux Osmonds montant des ' Crazy Horses' , ou comment un boys band, membre de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, voit le rock.
Un synthé samplé, BB et B attaque le groovy ' Till I bury you' .
Merde constate L L , mon pied de micro se fait la malle,un photographe attentif l'attrape au vol et le redresse.
On passe au disco rock ' Real thing' avec un extrait de ' Why did you do it' de Stretch suivi par un truc non repris sur le papelard, on y a entendu comme des relents de 'Bad case of loving you'.
Ce sont les rois de l'adoption, ces braves gens qui enchaînent sur un collage dada, ' War lotta love', piqué à Black Sabbath et au Zep.
Ce punch n'a pas plu à tout le monde.
Nico tente de leur signifier qu'ils ont dépassé leur temps de prestation, ces joyeux ignorent superbement le signal et poursuivent leur trip avant que le rideau ne se baisse définitivement.
Distrayant, pas essentiel!
Fin de la première partie!
Le premier groupe du Contest est originaire de Villers-la-Ville où il a été déclaré à la maison communale sous l'identité Philippe.
Naissance en 2015, centres d'intérêt: bières, transpiration et volume à fond.
40 jours sans alcool et sans rock, c'est pas pour eux!
Ils sont cinq, tous jeunes, beaux et sportifs: Wom, Nico, Jag, Gui, Saki, leur rock sans fioritures éclabousse et tache.
'Projet 9' secoue déjà dès les premières mesures, les guitares bourdonnent, basse et drums impriment un tempo rapide, le chanteur agrippe son micro et relate son dessein, soudain le truc vire farandole folle.
Ittre a déjà compris que ces gamins en veulent.
'70' est tout aussi fougueux, ils disent aimer The Hives et Blood Red Shoes, ça s'entend.
' Crash 66' et ses relents hard seventies précède le punk dédié à Einstein ' E=MC2', ils terminent leur 20' de set par 'Stregteuh' , un titre destiné aux lapons et aux lapines.
Un groupe prometteur!
N° 2: uit Mechelen, The H of Horse!
Ils sont quatre, ont l'intention de conquérir la Flandre mais aussi la Wallonie avec un old skool hard rock qui dépote, par ailleurs, un conseil du jardinier, attendez avant de sortir les géraniums.
Le groupe a sorti un EP 6 titres en juin 2016 ( audible sur bandcamp).
Feu...' Relinquish all disdain', Nico, lors de la présentations, avait promis un rock couillu, elles sont plus grosses que des noix.
Une basse funky introduit 'Nine to five' et si tu pensais à Dolly Parton tu t'es gouré, par contre tu peux tracer un parallèle avec des bands tels que Drive Like Maria.
This next song is for everybody except you, en pointant du doigt un brave gars sirotant sa pils à l'aise, ' Hypothetical you'.
Le drummer en solitaire ébauche 'Mercenaries', les autres soudards le rejoignent, l'exposé ne manque pas de sel, le général en chef décide de manier les foules, puis le régiment termine en force.
The H of Horse a impressionné!
N°3: en provenance de Verviers/Liège, Karma Nova!
Un power/blues rock trio ne refusant pas les envolées psychédéliques ou les rythmiques obsédantes du stoner.
Line-up: Fabien - Guitar/Vocals, Martin - Drums et Steph - Bass/Backings.
Le groupe est né en 2013, sa disco compte un EP et l'album '41'51"', sur lequel tu peux ouïr ' I'm your son' dominé par une wah wah ravageuse.
Plus personne ne subsiste du trio The Jimi Hendrix Experience, il faut rechercher les héritiers en terre mosane.
' Groovy suicide' démarre souplement avant un virage funky, à la surprise générale un kazoo enfantin apparaît, ajoutant une touche originale à cette composition suintante.
Leur set ne comporte que trois titres, le dernier est baptisé ' 42' , une longue plage pendant laquelle les gamins se défoulent sur le podium.
Sueur, énergie, groove et rock'n'roll, un carré d'as, ils devraient rafler la mise!
Premier bilan, aucun tocard à l'affiche, la relève rock nationale est assurée!
Après ce hors-d'oeuvre estimable, place au festival, débutant avec le projet "Electric Feel" de Philippe Thibaut.
Bio: Philippe began playing guitar at the age of 15, entirely self-taught, he used the music of AC/DC, Van Halen, Joe Satriani and Steve Vai as early inspiration.
Electric Feel est le nom de son dernier CD qui succède aux désormais collector's items: Free Play, Guitar Planet et Eventful World .
Pour accompagner ce guitariste hors-pair sur scène, deux ténors, Marcus Weymaere à la batterie, un petit gars de Charlerwe ayant tenu les baguettes pour des célébrités diverses, au hasard quelques noms: Beverly Jo Scott, Admiral Freebee, Guy Swinnen, Julian Burdock, Barbara Dex etc... , et Michel Vrydag à la basse ( Bruno Grollet, Louvat Brothers, LM4....).
Les amateurs de Steve Vai seront à la fête avec ce concert purement instrumental mixant progrock, hard mélodique, space age guitar, mysticisme et groove cosmique.
Le trio ouvre avec l'homérique ' Odyssey' , technique irréprochable, les sonorités cristallines alternent avec des bouffées heavy, ne t'attends à aucune concession, ici t'es en présence d'orfèvres, pas de bouffons!
'Outside limit' précède ' Inside hurricane' aux effets wah wah tempétueux.
Petit intermède promotionnel, si tu peux te passer de quatre bières, le dernier CD est dans ton petit sac de courses et chez toi, tu planeras!
Pour Platon, voici 'Idyllic love' et on termine par 'Heart of the earth'.
Brillant, mais à programmer plus tard!
A Visé, les lapins sont avisés, bUNNY bLACK bONES!
Avant de faire équipe sous l'étiquette BBB, les musiciens de ce groupe revivaliste officiaient au sein de formations diverses, Shah Mat, JJ Dogs, Da Familia, Aum, Versus Club, Vox Populi, Casual Sanity ...à en croire la bio.
Ils n'ont plus vingt ans depuis longtemps, comme la madame allongée à côté de Serge Reggiani, mais dans leur tête ils ont à peine quinze ans.
Ils=Jp Devox (guitars) Marc Ilari (drums) Laurent Liégeois (vocals) Philippe Collard (bass).
En 2015, ils sortaient l'album ' Electricity', titre non emprunté à OMD, en cette fin d'après-midi, Ittre en entendra plusieurs fragments, sans court-circuit.
Un premier power rock ( Are you here to stay), globalement sympathique, ouvre.
Tu dis, Michel?
Lou Reed à la basse?
Il a ri, le batteur!
Ils ne tiennent pas compte de nos commentaires niais et passent à un hard rock ( Daytona) aux saveurs Aerosmith/AC DC.
Amusant!
La vieille locomotive s'échauffe en risquant l'emballement et propose ' Rock the nation' avant de s'attaquer aux Osmonds montant des ' Crazy Horses' , ou comment un boys band, membre de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, voit le rock.
Un synthé samplé, BB et B attaque le groovy ' Till I bury you' .
Merde constate L L , mon pied de micro se fait la malle,un photographe attentif l'attrape au vol et le redresse.
On passe au disco rock ' Real thing' avec un extrait de ' Why did you do it' de Stretch suivi par un truc non repris sur le papelard, on y a entendu comme des relents de 'Bad case of loving you'.
Ce sont les rois de l'adoption, ces braves gens qui enchaînent sur un collage dada, ' War lotta love', piqué à Black Sabbath et au Zep.
Ce punch n'a pas plu à tout le monde.
Nico tente de leur signifier qu'ils ont dépassé leur temps de prestation, ces joyeux ignorent superbement le signal et poursuivent leur trip avant que le rideau ne se baisse définitivement.
Distrayant, pas essentiel!
Fin de la première partie!
samedi 18 mars 2017
One Night of Elvis - Lee Memphis King - cultuurzaal Oud Gasthuis - Asse, le 17 mars 2017
One Night of Elvis - Lee Memphis King - cultuurzaal Oud Gasthuis - Asse, le 17 mars 2017.
20:30' et quelques poussières, le théâtre est bien garni.
Sur l'écran se lit: “Before Elvis there was nothing.”, signé John Lennon.
Mise en condition: des films d'époque en noir et blanc, le groupe s'installe!
10 musiciens: une section de cuivres, The Brass Monkeys ( dirigée par Katie Parker, saxophoniste et flûtiste), le fabuleux Jon Beedle à la lead guitar, sans doute Alan Parker à la basse, Jon Donovan aux claviers, James Elliott Williams aux drums et percus, un guitariste rythmique introduit comme étant Tim et deux choristes attrayantes dont la petite amie du King: Jill Schoonjans ( yes, it sounds Flemish), par contre pas sûr du tout que la seconde chanteuse soit Emma Norman, comme annoncé sur les flyers.
Cette troupe engage ' Trouble', Lee Memphis King, alias Elvis, connu à Wrexham comme Roy Evans, ex- représentant de commerce, se pointe.
Ressemblance frappante, même gabarit, même coiffure, jeu de jambes et de pelvis peut-être moins souple, pas étonnant que Lee Memphis King ait été choisi comme best Elvis impersonator et qu'il a réussi à remplir l'Hammersmith Apollo.
'Trouble' vire soudain 'Guitar man', tes voisins, Stijn et Kristel, 148 ans à eux deux, se revoient dans les années 60, sur leur His Master's Voice Model 6 M ( sur pieds), aujourd'hui au musée, doté d'une petite antenne leur permettant de capter la BBC, par temps clair, ils avaient vu le King se déhancher lascivement,ils s'étaient promis d'aller le voir sur scène, cela ne s'est jamais fait, quel bonheur, ce soir , Lee Memphis King recrée la magie de l'époque.
Après ce premier medley, le groupe s'attaque au classique de Carl Perkins, ' Blue Suede Shoes', Jon Beedle nous balançant une rafale pas bancale.
Le band est à la hauteur et recrée les sonorités d'époque, une époque où tu jouais aux billes.
' Don't be cruel' suit, le sosie a abandonné la guitare décorative qu'il manipulait pendant les premiers titres.
Good evening, tout va bien à l'hospice, excuse me for not speaking your language, c'est mon premier passage dans votre pays, énonce le Gallois avant de s'attaquer à ' Memories'.
Kristel laisse échapper une larme, Stijn lui murmure ik hou van u!
Son coeur bat la chamade, Elvis veut l'emmener au ' Heartbreak hotel' pour ensuite la traiter de ' Hound dog'.
' All shook up', des voix s'élèvent: Elvis, come back, we need you, make America great again!
Il s'éclipse, changement de set up, cinq chaises sont installées à un mètre du premier rang, exit le piano, les cuivres et les choristes, les autres entament une séquence acoustique démarrant avec 'Baby what you want me to do'.
Qui était déjà né en 1954?
Quatre mains se lèvent, les autres ne se souviennent plus de leur date de naissance, le King propose ' That's alright, mama', le titre faisant partie de l'histoire du rock'n'roll.
Lee Memphis King n'est pas Britannique pour rien, son sens de l'humour est plus proche des Monty Python que de Jim Carey, tant mieux, il fait rire quand il dit ...I can feel your enthusiasm... alors que le public se montre timoré et peut-être surpris par le moment acoustique.
'Lawdy Miss Clawdy' et la bombe de 1960 ' Are you lonesome tonight' impressionnent, puis vient ' One night with you' pour achever la session assise.
Jon entame pour la seconde fois ' Baby what you want me to do' , toute la clique refait surface, le King est parti rejoindre l'habilleuse et la maquilleuse, laissant les filles chanter la rengaine façon r'n'b.
Vous voulez du rock, on le sert à point, ' Jailhouse rock' pour terminer le premier set par le gluant ' If I can dream'
Asse doit se dégourdir les jambes et s'altérer, 15' avant d'obtenir une pils.
Les commentaires déferlent, 't is goed, he, Fons!
Oui, peut-être un petit manque de folie, j'ai pas souvent ressenti quelque chose au fond des tripes.
La seconde partie contentera ce difficile à 100%!
Dans l'obscurité le groupe a envoyé les premiers accords de 'C C Rider', quand la lumière surgit, Asse constate que les choristes ont enfilé d'élégantes robes scintillantes, Elvis a ressorti sa tenue Las Vegas.
' I got a woman' précède 'In the ghetto' .
T'as pleuré?
Bien sûr!
Jon, le guitariste d'Elvis jouait de la guitare derrière le cou pendant ' Johnny B Goode', tu peux le faire?
Of course!
Ambiance au théâtre!
Ecrit après la séparation avec Priscilla, ' Always on my mind' touche à la corde sensible.
Rocks et slows se succèdent, pas le temps de s'ennuyer.
Piano folies pendant ' A big hunk o' love' , l'ombre de Jerry Lee Lewis plane sur la plaine.
Avez-vous une idée du plus gros succès d'Elvis?
Plusieurs titres fusent dont ' One night with you' lancé par Yvonne, ex-vendeuse au Sarma.
C'est une proposition, mon chou?
Mais, non, il s'agit de 'It's now or never'.
...Kiss me my darling,
be mine tonight... Yvonne a craqué!
Retour au rock suintant avec Tony Joe White, ' Polk Salad Annie' , suivi par par la ballade immortelle ' The wonder of you'.
Le documentaire ' That's the way it is', l'avez-vous vu?
Elvis y racontait qu'il ne se souvenait plus des paroles de 'I just can't help believing' qu'il avait besoin d'un feuillet pour la chanter, je vais faire comme lui!
' Burning love' a atteint la seconde place des charts en 1972, le n° 1, quelqu'un?
' La lambada', ' La danse des canards', ' Ce soir je serai la plus belle pour aller danser', 'Arme Joe'... tout défile, c'était le stupide 'My Ding-A-Ling' de Chuck Berry.
Un malade hurle ' Fever' , une autre voix lance ' Muss I Denn', le titre qu'Elvis a chanté pour Merkel.
Lee Memphis King sourit et réagit, j'ai pas demandé s'il y avait des requests voici , extrait de Live in Hawaï, le country/ gospel ' An American trilogy'.
Un des grands moments du show avec une jolie intervention de Katie à la flûte.
Ils étaient nombreux à l'attendre, ils ont été récompensés, le band envoie ' Suspicious minds' avant d'achever la représentation par l'émouvant 'Can't help falling in love' que la star termine à genoux alors que toute la salle se lève.
Tous les abonnés réclament, pendant de longues minutes, le retour du King, en vain!
It's over!
Foule au merch où des groupies de 70 ans, plus excitées que des pucelles, veulent se faire tirer le portrait aux côtés du Gallois.
C'est en chantonnant... We can't go on together with suspicious minds. And we can't build our dreams on suspicious minds ...que tu as retrouvé madame et le chat.
20:30' et quelques poussières, le théâtre est bien garni.
Sur l'écran se lit: “Before Elvis there was nothing.”, signé John Lennon.
Mise en condition: des films d'époque en noir et blanc, le groupe s'installe!
10 musiciens: une section de cuivres, The Brass Monkeys ( dirigée par Katie Parker, saxophoniste et flûtiste), le fabuleux Jon Beedle à la lead guitar, sans doute Alan Parker à la basse, Jon Donovan aux claviers, James Elliott Williams aux drums et percus, un guitariste rythmique introduit comme étant Tim et deux choristes attrayantes dont la petite amie du King: Jill Schoonjans ( yes, it sounds Flemish), par contre pas sûr du tout que la seconde chanteuse soit Emma Norman, comme annoncé sur les flyers.
Cette troupe engage ' Trouble', Lee Memphis King, alias Elvis, connu à Wrexham comme Roy Evans, ex- représentant de commerce, se pointe.
Ressemblance frappante, même gabarit, même coiffure, jeu de jambes et de pelvis peut-être moins souple, pas étonnant que Lee Memphis King ait été choisi comme best Elvis impersonator et qu'il a réussi à remplir l'Hammersmith Apollo.
'Trouble' vire soudain 'Guitar man', tes voisins, Stijn et Kristel, 148 ans à eux deux, se revoient dans les années 60, sur leur His Master's Voice Model 6 M ( sur pieds), aujourd'hui au musée, doté d'une petite antenne leur permettant de capter la BBC, par temps clair, ils avaient vu le King se déhancher lascivement,ils s'étaient promis d'aller le voir sur scène, cela ne s'est jamais fait, quel bonheur, ce soir , Lee Memphis King recrée la magie de l'époque.
Après ce premier medley, le groupe s'attaque au classique de Carl Perkins, ' Blue Suede Shoes', Jon Beedle nous balançant une rafale pas bancale.
Le band est à la hauteur et recrée les sonorités d'époque, une époque où tu jouais aux billes.
' Don't be cruel' suit, le sosie a abandonné la guitare décorative qu'il manipulait pendant les premiers titres.
Good evening, tout va bien à l'hospice, excuse me for not speaking your language, c'est mon premier passage dans votre pays, énonce le Gallois avant de s'attaquer à ' Memories'.
Kristel laisse échapper une larme, Stijn lui murmure ik hou van u!
Son coeur bat la chamade, Elvis veut l'emmener au ' Heartbreak hotel' pour ensuite la traiter de ' Hound dog'.
' All shook up', des voix s'élèvent: Elvis, come back, we need you, make America great again!
Il s'éclipse, changement de set up, cinq chaises sont installées à un mètre du premier rang, exit le piano, les cuivres et les choristes, les autres entament une séquence acoustique démarrant avec 'Baby what you want me to do'.
Qui était déjà né en 1954?
Quatre mains se lèvent, les autres ne se souviennent plus de leur date de naissance, le King propose ' That's alright, mama', le titre faisant partie de l'histoire du rock'n'roll.
Lee Memphis King n'est pas Britannique pour rien, son sens de l'humour est plus proche des Monty Python que de Jim Carey, tant mieux, il fait rire quand il dit ...I can feel your enthusiasm... alors que le public se montre timoré et peut-être surpris par le moment acoustique.
'Lawdy Miss Clawdy' et la bombe de 1960 ' Are you lonesome tonight' impressionnent, puis vient ' One night with you' pour achever la session assise.
Jon entame pour la seconde fois ' Baby what you want me to do' , toute la clique refait surface, le King est parti rejoindre l'habilleuse et la maquilleuse, laissant les filles chanter la rengaine façon r'n'b.
Vous voulez du rock, on le sert à point, ' Jailhouse rock' pour terminer le premier set par le gluant ' If I can dream'
Asse doit se dégourdir les jambes et s'altérer, 15' avant d'obtenir une pils.
Les commentaires déferlent, 't is goed, he, Fons!
Oui, peut-être un petit manque de folie, j'ai pas souvent ressenti quelque chose au fond des tripes.
La seconde partie contentera ce difficile à 100%!
Dans l'obscurité le groupe a envoyé les premiers accords de 'C C Rider', quand la lumière surgit, Asse constate que les choristes ont enfilé d'élégantes robes scintillantes, Elvis a ressorti sa tenue Las Vegas.
' I got a woman' précède 'In the ghetto' .
T'as pleuré?
Bien sûr!
Jon, le guitariste d'Elvis jouait de la guitare derrière le cou pendant ' Johnny B Goode', tu peux le faire?
Of course!
Ambiance au théâtre!
Ecrit après la séparation avec Priscilla, ' Always on my mind' touche à la corde sensible.
Rocks et slows se succèdent, pas le temps de s'ennuyer.
Piano folies pendant ' A big hunk o' love' , l'ombre de Jerry Lee Lewis plane sur la plaine.
Avez-vous une idée du plus gros succès d'Elvis?
Plusieurs titres fusent dont ' One night with you' lancé par Yvonne, ex-vendeuse au Sarma.
C'est une proposition, mon chou?
Mais, non, il s'agit de 'It's now or never'.
...Kiss me my darling,
be mine tonight... Yvonne a craqué!
Retour au rock suintant avec Tony Joe White, ' Polk Salad Annie' , suivi par par la ballade immortelle ' The wonder of you'.
Le documentaire ' That's the way it is', l'avez-vous vu?
Elvis y racontait qu'il ne se souvenait plus des paroles de 'I just can't help believing' qu'il avait besoin d'un feuillet pour la chanter, je vais faire comme lui!
' Burning love' a atteint la seconde place des charts en 1972, le n° 1, quelqu'un?
' La lambada', ' La danse des canards', ' Ce soir je serai la plus belle pour aller danser', 'Arme Joe'... tout défile, c'était le stupide 'My Ding-A-Ling' de Chuck Berry.
Un malade hurle ' Fever' , une autre voix lance ' Muss I Denn', le titre qu'Elvis a chanté pour Merkel.
Lee Memphis King sourit et réagit, j'ai pas demandé s'il y avait des requests voici , extrait de Live in Hawaï, le country/ gospel ' An American trilogy'.
Un des grands moments du show avec une jolie intervention de Katie à la flûte.
Ils étaient nombreux à l'attendre, ils ont été récompensés, le band envoie ' Suspicious minds' avant d'achever la représentation par l'émouvant 'Can't help falling in love' que la star termine à genoux alors que toute la salle se lève.
Tous les abonnés réclament, pendant de longues minutes, le retour du King, en vain!
It's over!
Foule au merch où des groupies de 70 ans, plus excitées que des pucelles, veulent se faire tirer le portrait aux côtés du Gallois.
C'est en chantonnant... We can't go on together with suspicious minds. And we can't build our dreams on suspicious minds ...que tu as retrouvé madame et le chat.
jeudi 16 mars 2017
Surfer Blood - Pip Blom au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 15 mars 2017
Surfer Blood - Pip Blom au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 15 mars 2017
La météo printanière que Bruxelles connaît depuis plusieurs jours convenait parfaitement à la prestation des deux formations accueillies, ce mercredi soir, au Witloof.
Pip Blom, un gemme amstellodamois nous rappelle que le Keukenhof va bientôt ouvrir ses portes, quant à Surfer Blood, ils ne peuvent cacher leurs origines, ils viennent de l'Etat aux 1 600 Km de plages de sable blanc, bordées de cocotiers, non, ce n'est pas l'Alaska!
Pip Blom.
S'il te plaît pas de vulgarité, l'enfant s'appelle vraiment Pip Blom et si ton esprit dérangé t'envoie des images de Monica Lewinsky, tu dois te faire soigner.
Le lo-fi indie de Pip et de son band a rapidement frappé les imaginations aux Pays-Bas, l'Angleterre a vite suivi, nul doute que la Belgique va craquer dans un avenir proche: le produit est frais, réjouissant, sans présenter ce côté lisse qui parfois énerve, ze kan rauw klinken!
Sur scène, Pip ( guitare, chant) est accompagnée par trois garçons, le frangin Tender Blom ( guitare, backings), Beren Kok, non rien à voir avec Piet Huysentruyt, Beren, un ursidé sérieux, tient la basse, et Bowie Thörig à la batterie.
Première visite à Bruxelles, on a adoré votre beau jardin, et première salve: ' Taxi driver' , moins dramatique que le long-métrage de Scorsese.
Ce catchy pop tune évoque d'autres Néerlandais ayant fait fureur dans les nineties: Bettie Serveert.
La suite, ' Pussycat' et ' Come home', est tout aussi pétillante, pendant ce dernier titre Pip alterne guitare rythmique et synthé.
Le brother entame ' Truth' façon Nirvana , le morceau cogne davantage que les précédents, du coup tu penses à Hole.
Vachement attractif ce DIY pop!
Puis vient le sapide 'Honey' suivi par 'Hours'.
Au premier rang, un farceur questionne le bassiste introverti...Jullie zijn niet gaan stemmen vandaag?, il le gratifie d'un semblant de sourire et envoie ' Babies' avec les copains.
' I think I'm in love' is our new single et on termine le show par 'Misty from heaven' démarrant comme du Liz Phair avant d'entrer en éruption.
Pip Blom, un nom à retenir!
Surfer Blood.
Le groupe de West Palm Beach fait le buzz à ses débuts, en 2009, le single' Swim' est encensé par Pitchfork et dans la foulée, un premier album, 'Astro Coast', assure leur break-out!
Deux autres CD's lui succèdent, le band fait du surplace.
2016, un coup du sort, le guitariste Thomas Fekete décède d'un cancer, certains ne voyaient pas le groupe survivre à cette perte, pourtant en 2017 sort un nouveau CD, 'Snowdonia' et le groupe traverse l'Atlantique pour le présenter sur l'ancien continent.
Line-up actuel: John Paul Pitts, le chef, ( guitare, vocals) /Tyler Schwarz, le batteur d'origine/ Mike McCleary, le nouveau guitariste et enfin la mutine Lindsey Mills qui a remplacé Kevin Williams à la basse.
Ils décident d'ouvrir le feu par le leste instrumental 'Neighbor riffs' , un truc qui d'emblée te met de bonne humeur.
' Frozen' , un extrait de 'Snowdonia' ne va pas te glacer le sang, au contraire, tu rêves de sable fin et de filles en bikini. De belles envolées lyriques, des ooh ooh ooh racoleurs susurrés par la mignonne bassiste et une rythmique qui assure, Bruxelles sourit!
Avec 'Weird shapes' on revient en 2013, l'album 'Pythons' , les duels de guitares sont au point, John Paul est en forme et nous demande si pour nous tout va bien.
Pas trop mal, pour un lundi, réagit un illuminé, perplexe le band se demande quel jour on est, mais non, lundi nous étions chez Merkel, t'es malade, mec, ils enchaînent sur ' Miranda' suivi par ' Voyager reprise' , deux titres de 2011 qui se trouvent sur l'EP ' Tarot' .
On n'était plus passés par Bruxelles depuis un petit temps, trois ans je crois, certains d'entre vous étaient-ils présents?
Deux mains se lèvent.
Les autres étaient probablement trop jeunes, juge le frontman en te fixant.
'Island' et son doublé de guitares séduit, t'es pas étonné d'entendre des voix citer The Feelies et leur jangle-pop chahuteur.
' Snowdonia', le titletrack du dernier album, précède l'ancien ' Floating vibes' rappelant Weezer.
J'ai pris deux leçons de français, s'exprime le meneur de jeu, écoutez: "je suis un canard", Lindsey est pliée en deux, Bruxelles se pose quelques questions.
Daffy Duck attaque ' Take it easy' qu'il vient crooner à nos côtés, pris d'une inspiration loufoque il enfonce une jambe dans une poubelle avant de déambuler gauchement, il doit s'appuyer sur une épaule bienveillante, pas de bol, c'est la tienne.
Il présente ses coéquipiers, reprend la rengaine, remonte sur scène pour déclarer 'je t'aime', comme tu ne savais pas à qui s'adressait ce message amoureux, tu as reculé de deux mètres.
Après ces instants burlesques, le Witloof a droit à un surf/rockabilly apportant une note différente au contenu offert jusqu'ici, ' Six flags in F or G' étonne.
'Demon dance', aux senteurs Phil Spector , 'Taking care of Eddy' en mode steeple-chase, et 'Matter of time' se suivent et c'est avec ' Swim' que s'achève la baignade.
Merci, au revoir!
Le Witloof les rappelle, ils proposent 'Harmonix' une plage bien charpentée aux facettes multiples, un des meilleurs moments d'un concert n'ayant pas déçu!
La météo printanière que Bruxelles connaît depuis plusieurs jours convenait parfaitement à la prestation des deux formations accueillies, ce mercredi soir, au Witloof.
Pip Blom, un gemme amstellodamois nous rappelle que le Keukenhof va bientôt ouvrir ses portes, quant à Surfer Blood, ils ne peuvent cacher leurs origines, ils viennent de l'Etat aux 1 600 Km de plages de sable blanc, bordées de cocotiers, non, ce n'est pas l'Alaska!
Pip Blom.
S'il te plaît pas de vulgarité, l'enfant s'appelle vraiment Pip Blom et si ton esprit dérangé t'envoie des images de Monica Lewinsky, tu dois te faire soigner.
Le lo-fi indie de Pip et de son band a rapidement frappé les imaginations aux Pays-Bas, l'Angleterre a vite suivi, nul doute que la Belgique va craquer dans un avenir proche: le produit est frais, réjouissant, sans présenter ce côté lisse qui parfois énerve, ze kan rauw klinken!
Sur scène, Pip ( guitare, chant) est accompagnée par trois garçons, le frangin Tender Blom ( guitare, backings), Beren Kok, non rien à voir avec Piet Huysentruyt, Beren, un ursidé sérieux, tient la basse, et Bowie Thörig à la batterie.
Première visite à Bruxelles, on a adoré votre beau jardin, et première salve: ' Taxi driver' , moins dramatique que le long-métrage de Scorsese.
Ce catchy pop tune évoque d'autres Néerlandais ayant fait fureur dans les nineties: Bettie Serveert.
La suite, ' Pussycat' et ' Come home', est tout aussi pétillante, pendant ce dernier titre Pip alterne guitare rythmique et synthé.
Le brother entame ' Truth' façon Nirvana , le morceau cogne davantage que les précédents, du coup tu penses à Hole.
Vachement attractif ce DIY pop!
Puis vient le sapide 'Honey' suivi par 'Hours'.
Au premier rang, un farceur questionne le bassiste introverti...Jullie zijn niet gaan stemmen vandaag?, il le gratifie d'un semblant de sourire et envoie ' Babies' avec les copains.
' I think I'm in love' is our new single et on termine le show par 'Misty from heaven' démarrant comme du Liz Phair avant d'entrer en éruption.
Pip Blom, un nom à retenir!
Surfer Blood.
Le groupe de West Palm Beach fait le buzz à ses débuts, en 2009, le single' Swim' est encensé par Pitchfork et dans la foulée, un premier album, 'Astro Coast', assure leur break-out!
Deux autres CD's lui succèdent, le band fait du surplace.
2016, un coup du sort, le guitariste Thomas Fekete décède d'un cancer, certains ne voyaient pas le groupe survivre à cette perte, pourtant en 2017 sort un nouveau CD, 'Snowdonia' et le groupe traverse l'Atlantique pour le présenter sur l'ancien continent.
Line-up actuel: John Paul Pitts, le chef, ( guitare, vocals) /Tyler Schwarz, le batteur d'origine/ Mike McCleary, le nouveau guitariste et enfin la mutine Lindsey Mills qui a remplacé Kevin Williams à la basse.
Ils décident d'ouvrir le feu par le leste instrumental 'Neighbor riffs' , un truc qui d'emblée te met de bonne humeur.
' Frozen' , un extrait de 'Snowdonia' ne va pas te glacer le sang, au contraire, tu rêves de sable fin et de filles en bikini. De belles envolées lyriques, des ooh ooh ooh racoleurs susurrés par la mignonne bassiste et une rythmique qui assure, Bruxelles sourit!
Avec 'Weird shapes' on revient en 2013, l'album 'Pythons' , les duels de guitares sont au point, John Paul est en forme et nous demande si pour nous tout va bien.
Pas trop mal, pour un lundi, réagit un illuminé, perplexe le band se demande quel jour on est, mais non, lundi nous étions chez Merkel, t'es malade, mec, ils enchaînent sur ' Miranda' suivi par ' Voyager reprise' , deux titres de 2011 qui se trouvent sur l'EP ' Tarot' .
On n'était plus passés par Bruxelles depuis un petit temps, trois ans je crois, certains d'entre vous étaient-ils présents?
Deux mains se lèvent.
Les autres étaient probablement trop jeunes, juge le frontman en te fixant.
'Island' et son doublé de guitares séduit, t'es pas étonné d'entendre des voix citer The Feelies et leur jangle-pop chahuteur.
' Snowdonia', le titletrack du dernier album, précède l'ancien ' Floating vibes' rappelant Weezer.
J'ai pris deux leçons de français, s'exprime le meneur de jeu, écoutez: "je suis un canard", Lindsey est pliée en deux, Bruxelles se pose quelques questions.
Daffy Duck attaque ' Take it easy' qu'il vient crooner à nos côtés, pris d'une inspiration loufoque il enfonce une jambe dans une poubelle avant de déambuler gauchement, il doit s'appuyer sur une épaule bienveillante, pas de bol, c'est la tienne.
Il présente ses coéquipiers, reprend la rengaine, remonte sur scène pour déclarer 'je t'aime', comme tu ne savais pas à qui s'adressait ce message amoureux, tu as reculé de deux mètres.
Après ces instants burlesques, le Witloof a droit à un surf/rockabilly apportant une note différente au contenu offert jusqu'ici, ' Six flags in F or G' étonne.
'Demon dance', aux senteurs Phil Spector , 'Taking care of Eddy' en mode steeple-chase, et 'Matter of time' se suivent et c'est avec ' Swim' que s'achève la baignade.
Merci, au revoir!
Le Witloof les rappelle, ils proposent 'Harmonix' une plage bien charpentée aux facettes multiples, un des meilleurs moments d'un concert n'ayant pas déçu!
mercredi 15 mars 2017
Elles/ils sont décédé(e)s: Joni Sledge, Joey Alves, Tony Lorenzo, Ángel Parra, Evan Johns, John Lever!
Vendredi dernier, un ami découvrait Joni Sledge sans vie à son domicile.
La chanteuse de 60 ans faisait partie de Sister Sledge dont le tube ' We are family' a fait les beaux jours de la période disco.
' He's the greatest dancer', ' Lost in music', ' All American girls' sont d'autres succès alignés par le groupe de Philadelphie.
En 2015, les soeurs avaient encore joué devant le pape.
Joey Alves, guitariste rythmique, chez Y and T ( Yesterday and Today) est décédé le 12 mars.
Joey a fait partie du heavy metal band d'Oakland depuis leurs débuts en 1974.
En 1989 il est remplacé par Stef Burns, avant de revenir brièvement en 2004 et de devenir a touring guest en 2016.
Joey avait 63 ans.
Tony Lorenzo, le guitariste de Sons of Azrael, un death metal band de Buffalo, est décédé début mars, il avait à peine 30 ans.
En 2011 on lui avait tiré dessus, il était resté paralysé.
Après Joe Siracuse, il s'agit du second membre de Sons of Azrael à passer l'arme à gauche.
Angel et Isabel Parra étaient des figures aimées dans la musique folk des seventies, on ne parlait pas encore de world music.
Angel et Isabel s'étaient expatriés en France pour fuir le régime chilien de Pinochet.
Pendant des années, le duo a défendu la chanson populaire chilienne en Europe.
Angel qui vient ed décéder ne remettra les pieds au Chili qu'en 1989.
Il était non seulement musicien mais également romancier, le fils de la grande chanteuse Violeta Parra avait écrit un livre narrant l'histoire de la figure légendaire du folklore chilien, Andrés Wood en a fait un biopic, 'Violeta se fue a los cielos', Prix du jury international pour une fiction au Festival de Sundance 2012.
Le guitariste Evan Johns était une figure de proue de la scène rockabilly/ roots-rock d'Austin.
Il est parti vers d'autres cieux le 11 mars.
Durant sa carrière il aura travaillé avec Danny Gatton, les Leroi Brothers, et avait monté son propre the H-Bombs.
Son addiction à l'alcool l'a empêché de continuer à jouer, en 1998 il met un terme à sa carrière.
John Lever était le batteur du post-punk combo The Chameleons, devenu ChameleonsVox en 2009.
Il s'est éteint ce lundi après une courte maladie.
John avait également tenu les drums pour The Sun and The Moon, monté par Mark Burgess après le break-up des Chameleons.
La chanteuse de 60 ans faisait partie de Sister Sledge dont le tube ' We are family' a fait les beaux jours de la période disco.
' He's the greatest dancer', ' Lost in music', ' All American girls' sont d'autres succès alignés par le groupe de Philadelphie.
En 2015, les soeurs avaient encore joué devant le pape.
Joey Alves, guitariste rythmique, chez Y and T ( Yesterday and Today) est décédé le 12 mars.
Joey a fait partie du heavy metal band d'Oakland depuis leurs débuts en 1974.
En 1989 il est remplacé par Stef Burns, avant de revenir brièvement en 2004 et de devenir a touring guest en 2016.
Joey avait 63 ans.
Tony Lorenzo, le guitariste de Sons of Azrael, un death metal band de Buffalo, est décédé début mars, il avait à peine 30 ans.
En 2011 on lui avait tiré dessus, il était resté paralysé.
Après Joe Siracuse, il s'agit du second membre de Sons of Azrael à passer l'arme à gauche.
Angel et Isabel Parra étaient des figures aimées dans la musique folk des seventies, on ne parlait pas encore de world music.
Angel et Isabel s'étaient expatriés en France pour fuir le régime chilien de Pinochet.
Pendant des années, le duo a défendu la chanson populaire chilienne en Europe.
Angel qui vient ed décéder ne remettra les pieds au Chili qu'en 1989.
Il était non seulement musicien mais également romancier, le fils de la grande chanteuse Violeta Parra avait écrit un livre narrant l'histoire de la figure légendaire du folklore chilien, Andrés Wood en a fait un biopic, 'Violeta se fue a los cielos', Prix du jury international pour une fiction au Festival de Sundance 2012.
Le guitariste Evan Johns était une figure de proue de la scène rockabilly/ roots-rock d'Austin.
Il est parti vers d'autres cieux le 11 mars.
Durant sa carrière il aura travaillé avec Danny Gatton, les Leroi Brothers, et avait monté son propre the H-Bombs.
Son addiction à l'alcool l'a empêché de continuer à jouer, en 1998 il met un terme à sa carrière.
John Lever était le batteur du post-punk combo The Chameleons, devenu ChameleonsVox en 2009.
Il s'est éteint ce lundi après une courte maladie.
John avait également tenu les drums pour The Sun and The Moon, monté par Mark Burgess après le break-up des Chameleons.
mardi 14 mars 2017
EP Fake The Effort by Fake The Effort ( April 2017)
EP Fake The Effort by Fake The Effort
Ce matin, un message du bassiste, pas forcément gauche, Filip Lemberechts:
Des bourreaux du travail, les petits gars de Fake The Effort, leur précédent effort discographique datait de novembre 2015.
Après avoir donné une série impressionnante de concerts et être arrivés en finale d' Emergenza, Bart Van Weyenberg ( Guitar - vocals) - Joren Van Damme ( Drums) -et Filip Lemberechts ( Bass) ont donc pris le chemin des studios pour façonner une nouvelle rondelle de trois titres.
1.Dead Girlfriend 02:40
2.Come With Me 03:16
3.Home 02:25
Recorded at Studio Pyramide
Produced and Mixed by Olivier Lemaître
Mastered bij JF Hustin
' Dead girlfriend', tu parles, le macchabée a des ressources, il cogne joyeusement.
On l'avait déjà constaté à l'écoute de l'effort précédent, avec Fake the Effort pas de tralala, ni de déguisements, pas de simili rock, on te sert de l'authentique qui sent la sueur et le prolétariat.
La suivante, ' Come with me', est fabriquée dans le même moule, et quand Bart hurle ...come with me... et que ses copains lui font écho, t'as bien pigé qu'il n'y avait pas d'autre issue que de les suivre, ils sont décidément persuasifs, ces jeunes gens!
Le canasson sent l'écurie, il passe en mode galop pour ' Home', le jockey, comme pour l'encourager davantage, a sorti la cravache, la bête a failli le désarçonner, mais non, ....I'm going home.... et quand j'aurai atteint la baraque j'écluse un six pack de Maes, les pieds sur la table, ma conjugale est au turbin!
Trois titres, huit minutes trente, c'est court, une seule solution, touche Replay!
Sortie officielle en avril, tenez leur page facebook à l'oeil!
https://www.facebook.com/FakeTheEffort/
Ce matin, un message du bassiste, pas forcément gauche, Filip Lemberechts:
"Nous allons sortir notre nouvel EP la semaine prochaine.
Enregistré
à Beersel (studio Pyramide), mixé à Soundwave Studio et mastering à
Liège par JF Hustin. Nous sommes contents du résultat, donne-nous ton avis?"Des bourreaux du travail, les petits gars de Fake The Effort, leur précédent effort discographique datait de novembre 2015.
Après avoir donné une série impressionnante de concerts et être arrivés en finale d' Emergenza, Bart Van Weyenberg ( Guitar - vocals) - Joren Van Damme ( Drums) -et Filip Lemberechts ( Bass) ont donc pris le chemin des studios pour façonner une nouvelle rondelle de trois titres.
1.Dead Girlfriend 02:40
2.Come With Me 03:16
3.Home 02:25
Recorded at Studio Pyramide
Produced and Mixed by Olivier Lemaître
Mastered bij JF Hustin
' Dead girlfriend', tu parles, le macchabée a des ressources, il cogne joyeusement.
On l'avait déjà constaté à l'écoute de l'effort précédent, avec Fake the Effort pas de tralala, ni de déguisements, pas de simili rock, on te sert de l'authentique qui sent la sueur et le prolétariat.
La suivante, ' Come with me', est fabriquée dans le même moule, et quand Bart hurle ...come with me... et que ses copains lui font écho, t'as bien pigé qu'il n'y avait pas d'autre issue que de les suivre, ils sont décidément persuasifs, ces jeunes gens!
Le canasson sent l'écurie, il passe en mode galop pour ' Home', le jockey, comme pour l'encourager davantage, a sorti la cravache, la bête a failli le désarçonner, mais non, ....I'm going home.... et quand j'aurai atteint la baraque j'écluse un six pack de Maes, les pieds sur la table, ma conjugale est au turbin!
Trois titres, huit minutes trente, c'est court, une seule solution, touche Replay!
Sortie officielle en avril, tenez leur page facebook à l'oeil!
https://www.facebook.com/FakeTheEffort/
lundi 13 mars 2017
Spidergawd - Woodland - Taïfun au Magasin 4, Bruxelles, le 12 mars 2017
Spidergawd - Woodland - Taïfun au Magasin 4, Bruxelles, le 12 mars 2017
The Norwegian rock bands Spidergawd and Woodland are touring together, un petit passage par Liège et ils embrigadent Taïfun pour se produire dans le club underground le plus célèbre d'une capitale que le monde entier nous envie depuis la prise de pouvoir de celui qui qualifie ses administrés hostiles au piétonnier de cons ou de malveillants!
Au Magasin 4, les concerts débutent à l'heure annoncée, à 19:15 Taïfun s'est installé sous le podium, au même niveau que les spectateurs, ils sont près à en découdre.
Non il ne s'agit pas de fun en Thaïlande, ni d'une collection de vêtements féminins, ni d'une entreprise culinaire travaillant à base de tofu, il semblerait que Cédric Brüll/Julien Dubois/ Pierre Maréchal et Franky Malsano se soient inspirés d'un titre de Motorpsycho pour se choisir un nom de guerre.
Heureusement qu'ils n'écoutent pas Georgette Plana, on aurait eu droit à Riquita!
Après les présentations... bonsoir, on s'appelle Taïfun... le quartet entre immédiatement dans le vif du sujet avec ' Whirlwinds', titre extrait de l'album ' Of coyotes and men', pondu en 2015 chez Honest House Records.
Les deux guitares ( Pierre, Francisco), le bassiste/lead vocaliste( le petit Julien) et le batteur (Cédric), s'ébattent dans un univers indie/post rock sous tension, cette première plage étale deux mouvements, le second plus lent, sous forme instrumentale, pour attester que le tourbillon s'est amenuisé.
Une basse en disto entame ' MasterFuck' peu recommandé au moins de quinze ans et aux fils de politiciens.
Aucune trace de ' Slut' (?) sur le CD, il était question de coffins, on ne s'est pas aventuré dans le cimetière.
Sinon, le public, pas très nombreux, vibre et communie, les mecs sont doués, leur rock con cojones interpelle.
' Fences' est suivi par ' Feretrin,' parsemé de riffs surf par une guitare, l'autre étant métallique.
Le mordant ' Built to spill' et ' Windsor' mettent fin à une prestation prisée.
Woodland est originaire de Trondheim, ils sont relativement jeunes et déclinent les identités suivantes: Gisle Solbu (Vocal, guitar) - Hallvard Gaardløs, caché à l'arrière, (double bass) - Hallvar Haugdal (Piano) - Espen Kalstad (Guitar, vocal) et Espen Berge (drums).
Ils ont sorti un CD, ' Go Nowhere', mais ce n'est pas Therapy? qui les a influencés, ils ne jurent que par le Delta blues, sur scène ce sera plutôt du bon blues rock aux fortes senteurs seventies.
Ils ouvrent en maniant un dobro, une slide, le timbre vocal sonne Robert Plant, il s'agit de bon blues rock qui remue.
Sont aimables, ils t'ont refilé une setlist, malheureusement elle est passée dans le milkshaker, si le papelard annonce ' Dead set' c'est bien 'Making me' qui a entamé les débats.
' Set me free' suit et sur la lancée ils proposent ' It's alright', tu aimes Humble Pie, James Gang, Mountain, le Free, tu vas adorer ces Norvégiens.
' White Denim' is a working title, on réfléchit à une appellation définitive, ' Shake it off', comme le laisse sous-entendre le libellé, secoue pas mal.
' Wild eyes' évoque les Stones avec des accents funky et les deux dernières ' Got me wrong' et ' Dead Set' confirment tout le bien ressenti lors des premiers morceaux.
Rien de bien neuf à l'horizon mais personne ne s'est plaint, la roots music parfumée de blues rock a encore de beaux jours à vivre.
Woodland vient de le prouver.
Spidergawd
Au départ un sideproject de deux membres de Motorpsycho, line-up actuel: Per Borten, Kenneth Kapstad, Rolf Martin Snustad et Hallvard Gaardløs.
Kenneth, le batteur délirant, à l'attirail imposant trônant au milieu de la scène, est désormais le seul à combiner Motorpsycho et Spidergawd, le bassiste Bent Sæthe a été remplacé par Hallvard Gaardløs, vu avec le band précédent.
Pour compléter la formation, deux autres méchants: à la guitare et aux vocaux, Per Borten ( The Moving Oos, Cadillac, New Violators) et Rolf Martin Snustad.
Snustad spiller saksofon i bandene Hopalong Knut, Samvirkelaget, Northern Star Groove Alliance og Spidergawd. apprend-on sur le net.
L'apport de son baryton est essentiel au son d'un groupe qui a déjà quatre full albums à son actif.
T'avais pas encore achevé ta petite mousse que les Vikings envoient 'Tourniquet', un truc aussi musclé que ce que faisait MC5 avant les guerres de Sécession.
Pas des marionnettes, ces gens du Nord, qui enchaînent sur le vicieux ' Heart of the sun'.
La devise sonne, on n'est pas ici pour rigoler, nous avons un train à prendre, de plus on annonce un curfew, accélérons, voici ' Best kept secrets' .
Kenneth est du genre indomptable, il se lève à la fin de chaque salve, Hallvard reste dissimulé à l'arrière, le sax est démoniaque et Per, hargneux, chante comme si sa vie en dépendait, sa voix tend à disparaître au fur et à mesure.
Son jeu de guitare est tout aussi fiévreux, d'ailleurs une corde vient de rendre l'âme, ce qui ne l'empêche pas de placer une tirade fulgurante.
Des bêtes!
' What have you become' is our latest single, on ne conseille pas à belle-maman qui ne jure que par Julio Iglesias.
Les drums en locomotive viennent d'aborder ' Loucille', et Lou cille , ce sont des sauvages!
Rolf Martin Snustad se décide à amorcer en solitaire 'The Inevitable', pour une raison inexpliquée, tu penses au classique 'Summertime', les copains palabrent avant de se décider à rejoindre Kojak, heureusement qu'il est chauve, car ce machin décoiffe sérieusement.
On avait eu du stoner, du heavy metal, on a également droit à du progrock épique, comme si les Foo Fighters et King Crimson avaient fabriqué un bâtard.
Bon, j'ai perdu ma voix, pas grave, voici ' Lighthouse', a very, very, long tune!
Effectivement, une épopée construite sur des climats changeant constamment.
Après un petit blues proposé par Per,' Is all she says' , l'équipe termine en force par le percutant ' Is this love' avant de rejoindre la table de merch et de discuter avec les fans.
Encore une belle soirée avenue du Port!
The Norwegian rock bands Spidergawd and Woodland are touring together, un petit passage par Liège et ils embrigadent Taïfun pour se produire dans le club underground le plus célèbre d'une capitale que le monde entier nous envie depuis la prise de pouvoir de celui qui qualifie ses administrés hostiles au piétonnier de cons ou de malveillants!
Au Magasin 4, les concerts débutent à l'heure annoncée, à 19:15 Taïfun s'est installé sous le podium, au même niveau que les spectateurs, ils sont près à en découdre.
Non il ne s'agit pas de fun en Thaïlande, ni d'une collection de vêtements féminins, ni d'une entreprise culinaire travaillant à base de tofu, il semblerait que Cédric Brüll/Julien Dubois/ Pierre Maréchal et Franky Malsano se soient inspirés d'un titre de Motorpsycho pour se choisir un nom de guerre.
Heureusement qu'ils n'écoutent pas Georgette Plana, on aurait eu droit à Riquita!
Après les présentations... bonsoir, on s'appelle Taïfun... le quartet entre immédiatement dans le vif du sujet avec ' Whirlwinds', titre extrait de l'album ' Of coyotes and men', pondu en 2015 chez Honest House Records.
Les deux guitares ( Pierre, Francisco), le bassiste/lead vocaliste( le petit Julien) et le batteur (Cédric), s'ébattent dans un univers indie/post rock sous tension, cette première plage étale deux mouvements, le second plus lent, sous forme instrumentale, pour attester que le tourbillon s'est amenuisé.
Une basse en disto entame ' MasterFuck' peu recommandé au moins de quinze ans et aux fils de politiciens.
Aucune trace de ' Slut' (?) sur le CD, il était question de coffins, on ne s'est pas aventuré dans le cimetière.
Sinon, le public, pas très nombreux, vibre et communie, les mecs sont doués, leur rock con cojones interpelle.
' Fences' est suivi par ' Feretrin,' parsemé de riffs surf par une guitare, l'autre étant métallique.
Le mordant ' Built to spill' et ' Windsor' mettent fin à une prestation prisée.
Woodland est originaire de Trondheim, ils sont relativement jeunes et déclinent les identités suivantes: Gisle Solbu (Vocal, guitar) - Hallvard Gaardløs, caché à l'arrière, (double bass) - Hallvar Haugdal (Piano) - Espen Kalstad (Guitar, vocal) et Espen Berge (drums).
Ils ont sorti un CD, ' Go Nowhere', mais ce n'est pas Therapy? qui les a influencés, ils ne jurent que par le Delta blues, sur scène ce sera plutôt du bon blues rock aux fortes senteurs seventies.
Ils ouvrent en maniant un dobro, une slide, le timbre vocal sonne Robert Plant, il s'agit de bon blues rock qui remue.
Sont aimables, ils t'ont refilé une setlist, malheureusement elle est passée dans le milkshaker, si le papelard annonce ' Dead set' c'est bien 'Making me' qui a entamé les débats.
' Set me free' suit et sur la lancée ils proposent ' It's alright', tu aimes Humble Pie, James Gang, Mountain, le Free, tu vas adorer ces Norvégiens.
' White Denim' is a working title, on réfléchit à une appellation définitive, ' Shake it off', comme le laisse sous-entendre le libellé, secoue pas mal.
' Wild eyes' évoque les Stones avec des accents funky et les deux dernières ' Got me wrong' et ' Dead Set' confirment tout le bien ressenti lors des premiers morceaux.
Rien de bien neuf à l'horizon mais personne ne s'est plaint, la roots music parfumée de blues rock a encore de beaux jours à vivre.
Woodland vient de le prouver.
Spidergawd
Au départ un sideproject de deux membres de Motorpsycho, line-up actuel: Per Borten, Kenneth Kapstad, Rolf Martin Snustad et Hallvard Gaardløs.
Kenneth, le batteur délirant, à l'attirail imposant trônant au milieu de la scène, est désormais le seul à combiner Motorpsycho et Spidergawd, le bassiste Bent Sæthe a été remplacé par Hallvard Gaardløs, vu avec le band précédent.
Pour compléter la formation, deux autres méchants: à la guitare et aux vocaux, Per Borten ( The Moving Oos, Cadillac, New Violators) et Rolf Martin Snustad.
Snustad spiller saksofon i bandene Hopalong Knut, Samvirkelaget, Northern Star Groove Alliance og Spidergawd. apprend-on sur le net.
L'apport de son baryton est essentiel au son d'un groupe qui a déjà quatre full albums à son actif.
T'avais pas encore achevé ta petite mousse que les Vikings envoient 'Tourniquet', un truc aussi musclé que ce que faisait MC5 avant les guerres de Sécession.
Pas des marionnettes, ces gens du Nord, qui enchaînent sur le vicieux ' Heart of the sun'.
La devise sonne, on n'est pas ici pour rigoler, nous avons un train à prendre, de plus on annonce un curfew, accélérons, voici ' Best kept secrets' .
Kenneth est du genre indomptable, il se lève à la fin de chaque salve, Hallvard reste dissimulé à l'arrière, le sax est démoniaque et Per, hargneux, chante comme si sa vie en dépendait, sa voix tend à disparaître au fur et à mesure.
Son jeu de guitare est tout aussi fiévreux, d'ailleurs une corde vient de rendre l'âme, ce qui ne l'empêche pas de placer une tirade fulgurante.
Des bêtes!
' What have you become' is our latest single, on ne conseille pas à belle-maman qui ne jure que par Julio Iglesias.
Les drums en locomotive viennent d'aborder ' Loucille', et Lou cille , ce sont des sauvages!
Rolf Martin Snustad se décide à amorcer en solitaire 'The Inevitable', pour une raison inexpliquée, tu penses au classique 'Summertime', les copains palabrent avant de se décider à rejoindre Kojak, heureusement qu'il est chauve, car ce machin décoiffe sérieusement.
On avait eu du stoner, du heavy metal, on a également droit à du progrock épique, comme si les Foo Fighters et King Crimson avaient fabriqué un bâtard.
Bon, j'ai perdu ma voix, pas grave, voici ' Lighthouse', a very, very, long tune!
Effectivement, une épopée construite sur des climats changeant constamment.
Après un petit blues proposé par Per,' Is all she says' , l'équipe termine en force par le percutant ' Is this love' avant de rejoindre la table de merch et de discuter avec les fans.
Encore une belle soirée avenue du Port!
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