20è Kasteelfeesten sur la pelouse jouxtant le château-fort de Beersel.
La commune ayant, comme tant d'autres, été obligée de serrer la ceinture, a décidé que l'événement se tiendrait tous les deux ans lors du dernier week-end de juin.
Au menu: animations diverses, braderie met streekprodukten ( lambiek, geuze, kriek, faro...) mais aussi un marché ouvert à l'Europe et des concerts.
Le dimanche à 18:30, un chanteur de charme, vieillissant, de la vieille école: Paul Severs.
Tu veux un point de repère: Frédéric François, Frank Michael, Christian Delagrange, François Valéry et autres miauleurs que tous tes copains cataloguent de ringards juste bons à faire chialer mémé, Lucette, la coiffeuse, et Josiane, caissière chez Spar.
La Flandre regorge de chanteurs populaires, schlagerzangers à deux sous ayant squatté les charts de Tien om te Zien et se produisant dans toutes les kermesses, bals du bourgmestre, des pompiers, de l'amicale des collectionneurs d'espadrilles..., fancy-fairs, fêtes du raisin, de la bière, du cornichon..., élections de Miss villageoises ou mariages provinciaux: pense à Willy Sommers, Jimmy Frey, John Terra, Jo Vally ou Danny Fabry.
Chaque année Paul Severs foule deux cents podiums sur lesquels il roucoule ses rengaines romantiques, niaises, si tu y tiens, et à chaque fin du show le public, essentiellement féminin, a la sourire aux lèvres et est heureux d'avoir fredonné les mélodies avec l'idole.
Paul Severs nous le rappelle: ça fait 50 ans que ça dure!
18:33', l'animateur annonce le gars d'Huizingen, un voisin!
Il se pointe, chemise impeccable, froc assorti, chevelure soignée, il est loin de ressembler à un vieillard bedonnant malgré le fait que le compteur indique 67 printemps.
Hij is mooi, avance Georgette, quant à toi, tu penses oei, oei, oei, pas de musiciens, on aura droit à des bandes préenregistrées et à un chant téléphoné, caca!
C'est parti, 'Vanavond zet ik de bloemetjes eens buiten', une de ses dernières compositions, un premier meezinger ensoleillé.
Sourires convenus et bla bla bla cucul avant d'entamer la suivante, le tube 'Zeg eens meisje', repris à l'unisson par les seniors, leur progéniture, les descendants de ces derniers et par Koen, le friseur de Dworp, dont l'équipe de foot est collée au stand de l'Oud Beersel en compagnie du bourgmestre de l'entité.
'Kom dichterbij', même scénario, même bruit de fond, Martine s'est avancée comme demandé et se tire un selfie avec Polleke, s'essayant à une imitation de John Travolta en arrière-plan.
Vlaamse disco au menu, 'Dansen in de discoteek' , ambiance au château.
Zijn er hier mensen uit Beersel, plaisante le playboy sur le retour avant de nous confier, eergisteren was het mijn verjaardag, sur la tarte au fromage, 67 petites bougies, il y a 50 ans je chantais 'Geen wonder dat ik ween', une torch song à faire pleurer les mouches.
Nog meer schlagermuziek promet le bellâtre souriant: 'Schatje, mag ik je foto' pendant lequel les Chiromeisjes entament une polonaise avec mayonnaise et sangria.
Celle qui tue date de 1970, ' Ik ben verliefd op jou' que Crazy Horse a transformé en 'J'ai tant besoin de toi'.
Avec les royalties, Paul s'est acheté deux appartements à Knokke et s'est fait construire un studio d'enregistrement.
Paraît que 'Hey Suzy' c'est de la country, Willie Nelson a ri.
Vous vous demandez où est Paulette, mon épouse conjugale...son état de santé ne lui permet plus de danser à mes côtés, voici le titre que j'ai composé pour celle que j'aimerai toute ma vie, 'Lief, jij bent zo lief' .
Préparez les mouchoirs! ( merci Bertrand).
Beersel se lève en pleurant!
Il enchaîne sur ' Niet te doen' enregistré dans son nouveau studio, intro latino virant soupe édulcorée.
La chienlit ces bandes préenregistrées!
Une valse?
'Marieke ', vive l'accordéon et la farandole.
Olé!
Pour suivre, une adaptation de 'Put your head on my shoulder' ( Paul Anka), devenu 'Leg je hoofd op mijn schouder', puis un doo wop collant, ' Oh little darling'.
Depuis que ' Geen wonder dat ik ween' a été repris dans le film 'Firmin' de Dominique Deruddere la carrière de Paul Severs a connu un boost, il nous la refait.
D'après lui, on est arrivé à la n°17, faut lui acheter un boulier-compteur!
Veuillez considérer que les suivantes sont les bis!
Paul, ça va pas, fieu, on a déjà entendu 'Zeg eens meisje', ' Niet te doen' et 'Vanavond zet ik de bloemetjes eens buiten' et pourquoi tu danses avec le pied de micro?
Un bulletin météo, quelques salades défraichies ..de tijd gaat snel..., voorbij hurle ta voisine, je vous attends en bas pour dédicacer mes rondelles.
Le présentateur le repousse sur le podium pour une seconde version de 'Lief, jij bent zo lief', sans Pater Pax resté dans sa paroisse.
Fin de la Vlaamse feest à Beersel!
mardi 30 juin 2015
lundi 29 juin 2015
Ils/elles ont disparu entre le 13 et le 28 juin
Big Time Sarah, la chanteuse de blues ayant joué avec e.a. Magic Slim, Buddy Guy, The Aces, Junior Wells, Johnny Bernard ou Erwin Helfer et le groupe The BTS Express, est décédée le 13 juin à 62 ans.
Elle nous laisse 4 albums.
Buddy Boudreaux ( saxophone, clarinette) est également parti pour d'autres cieux le 13 juin.
Il dirigeait un Big Band ayant 'backé' des artistes tels que Andy Williams, Bernadette Peters, Dionne Warwick, Gladys Knight and the Pips, Burt Bacharach, Johnny Mathis, The Four Tops ou Bob Hope.
On lui doit 5/6 albums.
Hugo Blanco, une star au Venezuela, s'est éteint le 14 à 74 ans.
Ses titres les plus connus étant "Moliendo Café", "El Burrito de Belén" (connu également comme "El Burrito Sabanero"), "Leche Condensada", "Luces de Caracas", "Sierra Nevada", "Mañanita Zuliana"...
La séduisante chanteuse/actrice/modèle Zhanna Friske n'a pas survécu à un cancer du cerveau.Elle avait à peine 40 ans.
Avant de se lancer pour une carrière solo, la Russe avait fait partie du girls band Blestyashchie.
Le monde soul pleure la perte de Mighty Sam McClain, décédé d'une crise cardiaque le 16 juin.
Sa disco compte près de 20 plaques.
Sam was an American Grammy nominated soul blues singer and songwriter.
Toujours aux States, on annonce le trépas de Harold Battiste, chanteur, compositeur et arrangeur ayant travaillé avec Sam Cooke, Sonny and Cher, Lee Dorsey ou Dr John.
His first success as a studio arranger was with Sam Cooke’s "You Send Me" in 1957, ce qui n'est pas rien!
Après Popsy Dixon décédé en janvier, les Holmes Brothers perdent Wendell Holmes, parti pour l'au- delà le 19 juin.
En Finlande on déplore le décès d'Ezkimo ( Mikko Mutenia), une star rap/hip hop à Helsinki.
Avec Matheus Josephus Lau alias Thé Lau, c'est un géant qui est décédé le 23 juin.
The Scene restera à jamais un des plus grands rock bands des Pays- Bas et le titre 'Blauw' un monument!
Foutu cancer...
Young Ready n'est pas le premier rapper à avoir été abattu lors d'une fusillade.
La presse de Bâton Rouge: "Ready, whose real name is Shannen Hudson, was one of two men that were killed along with another man identified as 28-year-old Jare Stevenson."
Au Brésil on signale la mort de Cristiano Araújo ( 29 ans), auteur des tubes "Mente pra mim" (2011), "Você mudou" (2012), "Caso indefinido" (2013) et "Maus bocados" (2013).
Il a été victime d'un accident de voiture.
Le guitariste et compositeur, Narmine Ducap faisait partie d’une génération de musiciens dionysiens ( Saint Denis- La Réunion) s'étant investis au cours des décennies 1960-70 dans l’enregistrement de ségas.
Il est décédé le 25 juin.
Magali Noëlle Guiffray alias Magali Noël nous a quittés le 23 juin.
Cette comédienne/chanteuse de talent, égérie de Boris Vian et de Federico Fellini, laisse un grand vide dans le paysage cinématographique français.
'Razzia sur la schnouf' - 'La Dolce Vita' - ' Satyricon' - 'Amarcord'- 'Requiem pour un caïd' - 'Z'... une filmographie remarquable.
En chanson, quelques incontournables... "Fais-moi mal Johnny" - "J'coûte cher" - "Mon oncle Célestin" - "Alhambra rock"
Elle nous laisse 4 albums.
Buddy Boudreaux ( saxophone, clarinette) est également parti pour d'autres cieux le 13 juin.
Il dirigeait un Big Band ayant 'backé' des artistes tels que Andy Williams, Bernadette Peters, Dionne Warwick, Gladys Knight and the Pips, Burt Bacharach, Johnny Mathis, The Four Tops ou Bob Hope.
On lui doit 5/6 albums.
Hugo Blanco, une star au Venezuela, s'est éteint le 14 à 74 ans.
Ses titres les plus connus étant "Moliendo Café", "El Burrito de Belén" (connu également comme "El Burrito Sabanero"), "Leche Condensada", "Luces de Caracas", "Sierra Nevada", "Mañanita Zuliana"...
La séduisante chanteuse/actrice/modèle Zhanna Friske n'a pas survécu à un cancer du cerveau.Elle avait à peine 40 ans.
Avant de se lancer pour une carrière solo, la Russe avait fait partie du girls band Blestyashchie.
Le monde soul pleure la perte de Mighty Sam McClain, décédé d'une crise cardiaque le 16 juin.
Sa disco compte près de 20 plaques.
Sam was an American Grammy nominated soul blues singer and songwriter.
Toujours aux States, on annonce le trépas de Harold Battiste, chanteur, compositeur et arrangeur ayant travaillé avec Sam Cooke, Sonny and Cher, Lee Dorsey ou Dr John.
His first success as a studio arranger was with Sam Cooke’s "You Send Me" in 1957, ce qui n'est pas rien!
Après Popsy Dixon décédé en janvier, les Holmes Brothers perdent Wendell Holmes, parti pour l'au- delà le 19 juin.
En Finlande on déplore le décès d'Ezkimo ( Mikko Mutenia), une star rap/hip hop à Helsinki.
Avec Matheus Josephus Lau alias Thé Lau, c'est un géant qui est décédé le 23 juin.
The Scene restera à jamais un des plus grands rock bands des Pays- Bas et le titre 'Blauw' un monument!
Foutu cancer...
Young Ready n'est pas le premier rapper à avoir été abattu lors d'une fusillade.
La presse de Bâton Rouge: "Ready, whose real name is Shannen Hudson, was one of two men that were killed along with another man identified as 28-year-old Jare Stevenson."
Au Brésil on signale la mort de Cristiano Araújo ( 29 ans), auteur des tubes "Mente pra mim" (2011), "Você mudou" (2012), "Caso indefinido" (2013) et "Maus bocados" (2013).
Il a été victime d'un accident de voiture.
Le guitariste et compositeur, Narmine Ducap faisait partie d’une génération de musiciens dionysiens ( Saint Denis- La Réunion) s'étant investis au cours des décennies 1960-70 dans l’enregistrement de ségas.
Il est décédé le 25 juin.
Magali Noëlle Guiffray alias Magali Noël nous a quittés le 23 juin.
Cette comédienne/chanteuse de talent, égérie de Boris Vian et de Federico Fellini, laisse un grand vide dans le paysage cinématographique français.
'Razzia sur la schnouf' - 'La Dolce Vita' - ' Satyricon' - 'Amarcord'- 'Requiem pour un caïd' - 'Z'... une filmographie remarquable.
En chanson, quelques incontournables... "Fais-moi mal Johnny" - "J'coûte cher" - "Mon oncle Célestin" - "Alhambra rock"
dimanche 28 juin 2015
La triste nouvelle vient de tomber, Chris Squire de Yes est décédé.
Il y a moins de deux heures sur facebook, la page officielle de Yes notait: "It’s with the heaviest of hearts and unbearable sadness that we must
inform you of the passing of our dear friend and Yes co-founder, Chris
Squire. Chris peacefully passed away last night in Phoenix Arizona. We
will have more information for you soon.", suscitant plus de quinze milles partages et un nombre impressionnant de commentaires.
Christopher Russell Edward Squire, membre fondateur de Yes, est le seul à avoir participé à la confection de tous les albums du groupe.
Avant Yes il a fait partie de The Selfs, The Syn et Mabel Greer's Toyshop, ce dernier groupe devenant Yes.
Un line-up de rêve, outre Chris Squire: Jon Anderson, Bill Bruford, Pëter Banks ( décédé en 2013) et Tony Kaye.
Une série de LP's incontournables, Yes restera à jamais un des plus grands progrock bands de la planète.
En mai Chris Squire, souffrant de leucémie, avait décidé de prendre une pause, il est décédé ce samedi!
Un commentaire parmi des milliers: R.I.P. Chris Squire. I never quite heard anything else comparable to your playing live. Thankful to your contributions as a fellow human, individual, and friend. You will be missed! ( Lee Bond)
Christopher Russell Edward Squire, membre fondateur de Yes, est le seul à avoir participé à la confection de tous les albums du groupe.
Avant Yes il a fait partie de The Selfs, The Syn et Mabel Greer's Toyshop, ce dernier groupe devenant Yes.
Un line-up de rêve, outre Chris Squire: Jon Anderson, Bill Bruford, Pëter Banks ( décédé en 2013) et Tony Kaye.
Une série de LP's incontournables, Yes restera à jamais un des plus grands progrock bands de la planète.
En mai Chris Squire, souffrant de leucémie, avait décidé de prendre une pause, il est décédé ce samedi!
Un commentaire parmi des milliers: R.I.P. Chris Squire. I never quite heard anything else comparable to your playing live. Thankful to your contributions as a fellow human, individual, and friend. You will be missed! ( Lee Bond)
La Blanche à la Fête de la Musique à Plouha ( Côtes d' Armor) Fr. le 20 juin 2015
Genèse: en 1976, Joel Cohen, musicien et producteur pour Radio France, invente les "Saturnales", deux fêtes organisées aux solstices d'été et d'hiver pour célébrer la musique.
Jack Lang récupère et le 21 juin 1983 a lieu la première fête de la musique.
Tabac en France, l'idée est reprise un peu partout , bizarrement la partie néerlandophone de notre beau royaume n'accroche pas vraiment à la Dünya Müzik Günü.
A Plouha, riante commune du Goëlo, célèbre pour ses falaises, les plus hautes de Bretagne, on n'ignore pas ces festivités pour mélomanes malins.
Ouest France à l'issue de la soirée notait:
"La Fanfar'Ô Pruneaux a lancé la soirée dès 18 h 30, sur ses airs festifs et géré les intermèdes musicaux entre les groupes. Le public a largement apprécié. Smooth Motion a électrisé le public avec ses sons rocks et énergiques. ABC a progressivement attiré un public plus familial et réceptif. Le trio briochin La Blanche a clôturé la soirée avant que la fête se poursuive dans les bars du centre avec le groupe R'N'Cs ou des airs disco. Les autres animations ont permis aux enfants de faire leur Fête de la musique aussi."
Arrivés tardivement face au podium installé près de l'église, sous le patronage de Saint Pierre, nous manquons les concerts de Smooth Motion et d' ABC, nous assistons le sourire aux lèvres aux derniers efforts de la joyeuse Fanfar'Ô Pruneaux, magnifique version swing des 'Cornichons' de Nino Ferrer, avant de suivre les évolutions de La Blanche.
Pas de bol, Yves Hoegaerden est resté au pays, on lui dédicace 'La Blanche' de Renaud qui pourrait avoir inspiré le jeune trio pop rock investissant la scène vers 22:00.
Erwann FROMENTEAU - Batterie/ Kévin BLOUIN - Basse et l'ingénieur, diplômé à Nantes,Yan ROSPABÉ - Guitare/chant, marient compos personnelles et reprises, passant du français à l'anglo-saxon.
Démarrage instrumental avec 'Games of thrones' aux vagues relents post rock.
Un breuvage potable.
Ils embrayent sur le French rock musclé 'Carrés percés' que tu peux associer à Noir Désir ou à
Merzhin, en moins folklorique.
Une première cover, ' 'Is this it' des Strokes nous révèle où le bât blesse, vocalement Yan n'est pas à la hauteur, un timbre neutre souvent à la limite de la rupture. Après 5 titre, ta conjugale se tire pour aller se taper une Affligem au bistrot voisin.
Dommage, musicalement La Blanche se défend.
Avec ' Mélasse' on baigne dans un marécage Dionysos/Téléphone, le sirop précède un nouvel instrumental pas brouillon, 'Brouillé'.
S'attaquer à Muse, 'New Born', est risqué lorsque ta voix ne peut rivaliser avec le falsetto de Matthew Bellamy.
La basse mélodique et les lignes de guitare lyriques brillent pendant 'Des airs', il suffirait d'enrôler un chanteur plus performant pour rehausser le niveau.
'Apathie' démarre en mode blues rock, il est suivi par ' Ampoules' qui sonne Indochine.
La prestation se termine par le formidable ' I follow rivers ' de Lykke Li, un cheval de bataille de nos Triggerfingers.
Une dernière consommation au café du coin, fréquenté par de sérieux clients, où R'N'Cs délivre un speedrock des plus coriaces.
Jack Lang récupère et le 21 juin 1983 a lieu la première fête de la musique.
Tabac en France, l'idée est reprise un peu partout , bizarrement la partie néerlandophone de notre beau royaume n'accroche pas vraiment à la Dünya Müzik Günü.
A Plouha, riante commune du Goëlo, célèbre pour ses falaises, les plus hautes de Bretagne, on n'ignore pas ces festivités pour mélomanes malins.
Ouest France à l'issue de la soirée notait:
"La Fanfar'Ô Pruneaux a lancé la soirée dès 18 h 30, sur ses airs festifs et géré les intermèdes musicaux entre les groupes. Le public a largement apprécié. Smooth Motion a électrisé le public avec ses sons rocks et énergiques. ABC a progressivement attiré un public plus familial et réceptif. Le trio briochin La Blanche a clôturé la soirée avant que la fête se poursuive dans les bars du centre avec le groupe R'N'Cs ou des airs disco. Les autres animations ont permis aux enfants de faire leur Fête de la musique aussi."
Arrivés tardivement face au podium installé près de l'église, sous le patronage de Saint Pierre, nous manquons les concerts de Smooth Motion et d' ABC, nous assistons le sourire aux lèvres aux derniers efforts de la joyeuse Fanfar'Ô Pruneaux, magnifique version swing des 'Cornichons' de Nino Ferrer, avant de suivre les évolutions de La Blanche.
Pas de bol, Yves Hoegaerden est resté au pays, on lui dédicace 'La Blanche' de Renaud qui pourrait avoir inspiré le jeune trio pop rock investissant la scène vers 22:00.
Erwann FROMENTEAU - Batterie/ Kévin BLOUIN - Basse et l'ingénieur, diplômé à Nantes,Yan ROSPABÉ - Guitare/chant, marient compos personnelles et reprises, passant du français à l'anglo-saxon.
Démarrage instrumental avec 'Games of thrones' aux vagues relents post rock.
Un breuvage potable.
Ils embrayent sur le French rock musclé 'Carrés percés' que tu peux associer à Noir Désir ou à
Merzhin, en moins folklorique.
Une première cover, ' 'Is this it' des Strokes nous révèle où le bât blesse, vocalement Yan n'est pas à la hauteur, un timbre neutre souvent à la limite de la rupture. Après 5 titre, ta conjugale se tire pour aller se taper une Affligem au bistrot voisin.
Dommage, musicalement La Blanche se défend.
Avec ' Mélasse' on baigne dans un marécage Dionysos/Téléphone, le sirop précède un nouvel instrumental pas brouillon, 'Brouillé'.
S'attaquer à Muse, 'New Born', est risqué lorsque ta voix ne peut rivaliser avec le falsetto de Matthew Bellamy.
La basse mélodique et les lignes de guitare lyriques brillent pendant 'Des airs', il suffirait d'enrôler un chanteur plus performant pour rehausser le niveau.
'Apathie' démarre en mode blues rock, il est suivi par ' Ampoules' qui sonne Indochine.
La prestation se termine par le formidable ' I follow rivers ' de Lykke Li, un cheval de bataille de nos Triggerfingers.
Une dernière consommation au café du coin, fréquenté par de sérieux clients, où R'N'Cs délivre un speedrock des plus coriaces.
Festival Couleur Café 2015 du 3 au 5 juillet 2015.
Couleur Café: 26 è édition du plus coloré festival de Bruxelles.
Il est loin le temps des Halles de Schaerbeek et d'une première édition ayant accueilli 5300 amateurs de world music.
Depuis 1994 le festival multiculturel a établi ses pénates à Tour et Taxis .
L'an dernier malgré une météo exécrable et une grève de la SNCB l'event avait attiré près de 25000 personnes les vendredi et samedi, un peu moins le dimanche, mais les organisateurs s'estimaient satisfait.
L'édition 2015 promet d'être torride.
L'affiche étant une nouvelle fois des plus séduisantes, un coup d'oeil ci-dessous:
Vendredi :
Wu-Tang Clan, Wyclef Jean, Dub INC, Arsenal, Tarrus Riley Gentleman & The Evolution, Ester Rada, Kavinsky Dj Set, Crystal Fighters, The Magician, Shantel & Bucovina Club Orkestar, Pink Oculus, Bigflo & Oli, Hiatus Kaiyote, AKS, Stikstof, L’Or du Commun & Roméo Elvis, Thang, Jus Raw, Sdban (Brazilian Vibes), Onda Sonora, Sixsixsixties
Samedi :
Busta Rhymes, Alborosie, Collie Buddz, 1995, Caravan Palace, Etienne de Crécy presents Super Discount 3, Starflam, Modestep Live, Israël Vibration, G-Eazy, Flavia Coelho, Kasai Allstars, La Fine Equipe, La Chiva Gantiva, Palenke Soultribe, Tourist Lemc, Glü, Fùgù Mango meets Binti, TLP, Azer, Jr. Goodfellaz, Ouni, Soulspinnas
Dimanche :
Cypress Hill, SOJA, Milky Chance, Joey Bada$$, Xavier Rudd & The United Nations, Groundation, Buraka Som Sistema,Naâman, Sergent Garcia, Oddisee, Lefto, JAH9, Branko, Jupiter & The Okwess International, La Smala, STUFF., Pucho Diaz, Michael Midnight, Dub Front Association, Tropical Afroheat, Uphill Sound
Wie viel kostet das?
Plusieurs formules sont proposées, allant du 1 Day 39€ au Combi 3 Days 95€.
Tous les détails sur le site!
L'événement sur facebook!
Rendez-vous vendredi près du canal!
Il est loin le temps des Halles de Schaerbeek et d'une première édition ayant accueilli 5300 amateurs de world music.
Depuis 1994 le festival multiculturel a établi ses pénates à Tour et Taxis .
L'an dernier malgré une météo exécrable et une grève de la SNCB l'event avait attiré près de 25000 personnes les vendredi et samedi, un peu moins le dimanche, mais les organisateurs s'estimaient satisfait.
L'édition 2015 promet d'être torride.
L'affiche étant une nouvelle fois des plus séduisantes, un coup d'oeil ci-dessous:
Vendredi :
Wu-Tang Clan, Wyclef Jean, Dub INC, Arsenal, Tarrus Riley Gentleman & The Evolution, Ester Rada, Kavinsky Dj Set, Crystal Fighters, The Magician, Shantel & Bucovina Club Orkestar, Pink Oculus, Bigflo & Oli, Hiatus Kaiyote, AKS, Stikstof, L’Or du Commun & Roméo Elvis, Thang, Jus Raw, Sdban (Brazilian Vibes), Onda Sonora, Sixsixsixties
Samedi :
Busta Rhymes, Alborosie, Collie Buddz, 1995, Caravan Palace, Etienne de Crécy presents Super Discount 3, Starflam, Modestep Live, Israël Vibration, G-Eazy, Flavia Coelho, Kasai Allstars, La Fine Equipe, La Chiva Gantiva, Palenke Soultribe, Tourist Lemc, Glü, Fùgù Mango meets Binti, TLP, Azer, Jr. Goodfellaz, Ouni, Soulspinnas
Dimanche :
Cypress Hill, SOJA, Milky Chance, Joey Bada$$, Xavier Rudd & The United Nations, Groundation, Buraka Som Sistema,Naâman, Sergent Garcia, Oddisee, Lefto, JAH9, Branko, Jupiter & The Okwess International, La Smala, STUFF., Pucho Diaz, Michael Midnight, Dub Front Association, Tropical Afroheat, Uphill Sound
Wie viel kostet das?
Plusieurs formules sont proposées, allant du 1 Day 39€ au Combi 3 Days 95€.
Tous les détails sur le site!
L'événement sur facebook!
Rendez-vous vendredi près du canal!
vendredi 12 juin 2015
Ornette Coleman, un géant terrassé!
Ornette Coleman:
le père du free jazz - the most powerful and contentious innovators in the history of jazz - the adventurous and influential saxophonist whose experimental sounds helped create what he called "free jazz" - the jazz iconoclast - a visionary artist, etc... est décédé d'un arrêt cardiaque le 11 juin!
Randolph Denard Ornette Coleman avait 85 ans.
C'est en 1959 que débute la légende avec la sortie de l'incontournable 'The shape of jazz to come', l'album révolutionne le monde jazz.
Avec cet autre monstre sacré, John Coltrane, Ornette Coleman vient de créer le free jazz.
Adieu les harmonies, les clichés, les notions traditionnelles d'accord, place à la spontanéité.
Ce génie nous lègue une discographie de plus de 50 albums, le dernier ' New Vocabulary' sortait en 2014.
Will Friedwald: "Coleman was easily the most important figure in jazz since Parker. Virtually everyone in the music, from Miles Davis to John Coltrane to Cecil Taylor to Wynton Marsalis to Keith Jarrett, owes a huge debt to him."
le père du free jazz - the most powerful and contentious innovators in the history of jazz - the adventurous and influential saxophonist whose experimental sounds helped create what he called "free jazz" - the jazz iconoclast - a visionary artist, etc... est décédé d'un arrêt cardiaque le 11 juin!
Randolph Denard Ornette Coleman avait 85 ans.
C'est en 1959 que débute la légende avec la sortie de l'incontournable 'The shape of jazz to come', l'album révolutionne le monde jazz.
Avec cet autre monstre sacré, John Coltrane, Ornette Coleman vient de créer le free jazz.
Adieu les harmonies, les clichés, les notions traditionnelles d'accord, place à la spontanéité.
Ce génie nous lègue une discographie de plus de 50 albums, le dernier ' New Vocabulary' sortait en 2014.
Will Friedwald: "Coleman was easily the most important figure in jazz since Parker. Virtually everyone in the music, from Miles Davis to John Coltrane to Cecil Taylor to Wynton Marsalis to Keith Jarrett, owes a huge debt to him."
jeudi 11 juin 2015
Mario Biondi - Ancienne Belgique ( Théâtre) - Bruxelles, le 10 juin 2015
Mario Biondi - Ancienne Belgique ( Théâtre) - Bruxelles, le 10 juin 2015
Mario Biondi ne remplit pas encore les salles chez nous, mais le Barry White italien, ein absoluter Star am Jazz-Himmel, dixit Rudolf , a néanmoins rameuté une imposante colonie de citoyens issus de la diaspora transalpine, la gent féminine étant largement majoritaire.
Pas de support , un DJ ( DJ Te Ki La) qui a le bon goût de rester caché et de proposer un mélange correspondant à l'invité du jour, du pain bénit pour ceux qui apprécient Ben Sidran, Leon Redbone, et le jazz vocal.
20:30 entrée en matière Hollywood, cinq musiciens apparaissent, suivis par le natif de Catane dont le crâne est dissimulé par un bonnet long devant le protégé de la fraîche température du Nord ( 25°).
Comme tout Italien qui se respecte, le zèbre est fringué chic.
Quoi, Jean?
Ce sont les pompes qui font la différence..
Donc, on stage, Alessandro Lugli: batteria - Federico Malaman: basso, contrabbasso, cori - Massimo Greco: tastiere,cori e programmazione - David Florio: chitarre, percussioni, flauto, cori, et l'incroyable Marco Scipione: sax.
'A handful of soul' le titletrack de son premier album ( 2006) ouvre.
Cette plage composée par Jimmy Woode donne le ton, un crooning impeccable te renvoyant aussi bien vers Harry Connick jr, Frank Sinatra, Sammy Davis jr. que vers les grandes voix soul, Donny Hathaway ou Marvin Gaye.
Pointons la brillante digression de David Florio à la flûte.
'I'm her daddy' cette plage, groovy en diable, nous fait immédiatement songer à Bill Withers, normal ce titre est à son répertoire, après la flûte c'est au tour du sax de se mettre en évidence.
Bonsoir, tout le monde, stanno tutti bene?
Si!
Fantastico!
Samba time avec le sensuel ' Rio de Janeiro Blue' et ses coloris Gato Barbieri, le galant décide de rester en terre latino, de sa voix lascive, il entame la bossa ' A child runs free' tout en esquissant un pas de danse polisson, tandis qu' Alessandro s'en donne à coeur joie derrière les fûts.
Pas mal de tes voisines regrettent que le concert soit assis, des fourmis dans les jambes et des hanches en feu, Mario les emballe toutes!
Tous les titres interprétés jusqu'ici se trouvaient sur le premier album, 'Ecstacy' joue à fond la carte, bien collante, Barry White.
Tu dis, Sandro?
Meravigliosa.
Exit la calotte, je tombe la veste, voici 'Be lonely' dans la même veine que la précédente.
Lou Rawls et Barry, le maestro de l'amour, s'imposent une nouvelle fois aux esprits.
C'est avec le classique 'My girl' des Temptations que le beau Mario aura convaincu les derniers sceptiques, Bruxelles chante, Mario sourit!
Dites donc, vous jouissez d'un microclimat ici, non?
Uniquement le mercredi, Mario!
Encore une anecdote, à l'aéroport ils ne connaissaient pas brouxel, c'est bizarre, non?
Bien essayé, Mario, fais pas ton Louis Jouvet!
'Never Stop', featuring Omar sur le single nous rappelle-t-il, une belle tranche d'acid jazz.
Break, parlato, bla bla bla, vous vous souvenez d'Incognito, le British soul jazz funk combo, ou d'Omar, tu leur montres David...' There's nothing like this' chante le brave multiinstrumentiste avant de céder le relais à Massimo qui a composé le chaloupé ' Shine on'.
Même fond disco/ jazz fusion avec ' What have you done to me', où David Sanborn croise Luther Vandross.
Une nouvelle cover purulente, le magnifique 'Lowdown' de Boz Scaggs.
Rien à dire, la voix de ce mec pourrait remplacer le Viagra et servir de traitement pour guérir l'impuissance.
On lui amène un tabouret et un carillon qu'il caresse distraitement avant que la basse n'attaque la bellissima ballade 'La voglia la pazzia l'idea'.
Il enchaîne sur le titre ouvrant le tout dernier CD, 'Beyond', le midtempo soul 'Open up your eyes', suivi comme sur l'album par 'All of my life', encore un morceau propice à la drague en boîte.
Un mix Lionel Ritchie/Brand New Heavies drôlement bien torché.
Sa voix caressante fait merveille sur le narratif 'Love is a temple' .
Le set finit en mode funk, pointons l' immense travail du bassiste, par 'Blind' également sur 'Beyond'.
Un grazie expéditif, direction les coulisses.
Bis.
Tout le monde debout, la travée face au podium est transformée en piste de danse pour le hit des débuts 'This is what you are'.
Folle ambiance.
Morceau emballé, 45 mains à serrer avant de regagner les loges avec le sentiment du devoir accompli.
542 voix ont beau scandé, Mario, Mario, Mario... la fête est bel et bien finie!
Mario Biondi ne remplit pas encore les salles chez nous, mais le Barry White italien, ein absoluter Star am Jazz-Himmel, dixit Rudolf , a néanmoins rameuté une imposante colonie de citoyens issus de la diaspora transalpine, la gent féminine étant largement majoritaire.
Pas de support , un DJ ( DJ Te Ki La) qui a le bon goût de rester caché et de proposer un mélange correspondant à l'invité du jour, du pain bénit pour ceux qui apprécient Ben Sidran, Leon Redbone, et le jazz vocal.
20:30 entrée en matière Hollywood, cinq musiciens apparaissent, suivis par le natif de Catane dont le crâne est dissimulé par un bonnet long devant le protégé de la fraîche température du Nord ( 25°).
Comme tout Italien qui se respecte, le zèbre est fringué chic.
Quoi, Jean?
Ce sont les pompes qui font la différence..
Donc, on stage, Alessandro Lugli: batteria - Federico Malaman: basso, contrabbasso, cori - Massimo Greco: tastiere,cori e programmazione - David Florio: chitarre, percussioni, flauto, cori, et l'incroyable Marco Scipione: sax.
'A handful of soul' le titletrack de son premier album ( 2006) ouvre.
Cette plage composée par Jimmy Woode donne le ton, un crooning impeccable te renvoyant aussi bien vers Harry Connick jr, Frank Sinatra, Sammy Davis jr. que vers les grandes voix soul, Donny Hathaway ou Marvin Gaye.
Pointons la brillante digression de David Florio à la flûte.
'I'm her daddy' cette plage, groovy en diable, nous fait immédiatement songer à Bill Withers, normal ce titre est à son répertoire, après la flûte c'est au tour du sax de se mettre en évidence.
Bonsoir, tout le monde, stanno tutti bene?
Si!
Fantastico!
Samba time avec le sensuel ' Rio de Janeiro Blue' et ses coloris Gato Barbieri, le galant décide de rester en terre latino, de sa voix lascive, il entame la bossa ' A child runs free' tout en esquissant un pas de danse polisson, tandis qu' Alessandro s'en donne à coeur joie derrière les fûts.
Pas mal de tes voisines regrettent que le concert soit assis, des fourmis dans les jambes et des hanches en feu, Mario les emballe toutes!
Tous les titres interprétés jusqu'ici se trouvaient sur le premier album, 'Ecstacy' joue à fond la carte, bien collante, Barry White.
Tu dis, Sandro?
Meravigliosa.
Exit la calotte, je tombe la veste, voici 'Be lonely' dans la même veine que la précédente.
Lou Rawls et Barry, le maestro de l'amour, s'imposent une nouvelle fois aux esprits.
C'est avec le classique 'My girl' des Temptations que le beau Mario aura convaincu les derniers sceptiques, Bruxelles chante, Mario sourit!
Dites donc, vous jouissez d'un microclimat ici, non?
Uniquement le mercredi, Mario!
Encore une anecdote, à l'aéroport ils ne connaissaient pas brouxel, c'est bizarre, non?
Bien essayé, Mario, fais pas ton Louis Jouvet!
'Never Stop', featuring Omar sur le single nous rappelle-t-il, une belle tranche d'acid jazz.
Break, parlato, bla bla bla, vous vous souvenez d'Incognito, le British soul jazz funk combo, ou d'Omar, tu leur montres David...' There's nothing like this' chante le brave multiinstrumentiste avant de céder le relais à Massimo qui a composé le chaloupé ' Shine on'.
Même fond disco/ jazz fusion avec ' What have you done to me', où David Sanborn croise Luther Vandross.
Une nouvelle cover purulente, le magnifique 'Lowdown' de Boz Scaggs.
Rien à dire, la voix de ce mec pourrait remplacer le Viagra et servir de traitement pour guérir l'impuissance.
On lui amène un tabouret et un carillon qu'il caresse distraitement avant que la basse n'attaque la bellissima ballade 'La voglia la pazzia l'idea'.
Il enchaîne sur le titre ouvrant le tout dernier CD, 'Beyond', le midtempo soul 'Open up your eyes', suivi comme sur l'album par 'All of my life', encore un morceau propice à la drague en boîte.
Un mix Lionel Ritchie/Brand New Heavies drôlement bien torché.
Sa voix caressante fait merveille sur le narratif 'Love is a temple' .
Le set finit en mode funk, pointons l' immense travail du bassiste, par 'Blind' également sur 'Beyond'.
Un grazie expéditif, direction les coulisses.
Bis.
Tout le monde debout, la travée face au podium est transformée en piste de danse pour le hit des débuts 'This is what you are'.
Folle ambiance.
Morceau emballé, 45 mains à serrer avant de regagner les loges avec le sentiment du devoir accompli.
542 voix ont beau scandé, Mario, Mario, Mario... la fête est bel et bien finie!
mercredi 10 juin 2015
Décès d'un monument de la easy listening music: James Last!
Hans Last ( Brême 1929) apprend à jouer de divers instruments à la Reichs-Militär-Musikschule Bückeburg pour rejoindre le Hans Günther Oesterreich's Radio Bremen Dance Orchestra après la guerre.
Il dirige le Last-Becker Ensemble, comprenant outre certains de ses frangins, Helmut Zacharias au violon.
Le groupe est dissous après 7 ans, Hans devenu James Last est engagé chez Polydor comme arrangeur musical, ainsi, il arrangera pas mal de hits pendant cette période, notamment pour Caterina Valente ou Freddy Quinn.
Peu après sortent ses propres albums sur lesquels il enregistre des big band covers de succès internationaux, sa discographie devient pléthorique, à chaque tombola organisée lors d'une kermesse aux moules, au bal du maire de Saint-André de Virelle, à la fancy-fair du Chiro de Zonnemoerkerke, tu avais la chance de remporter un 33 tours du chef d'orchestre allemand.
Décemment tu ne pouvais pas tous les offrir à ta belle-mère!
James comptait de fervents admirateurs mais également des détracteurs farouches décriant cette muzak bas de gamme, cela n'a pas empêché Herr Last d'écouler plus de 80 millions d'albums.
Qui dit mieux?
James Last s'est éteint ce 9 juin!
Il dirige le Last-Becker Ensemble, comprenant outre certains de ses frangins, Helmut Zacharias au violon.
Le groupe est dissous après 7 ans, Hans devenu James Last est engagé chez Polydor comme arrangeur musical, ainsi, il arrangera pas mal de hits pendant cette période, notamment pour Caterina Valente ou Freddy Quinn.
Peu après sortent ses propres albums sur lesquels il enregistre des big band covers de succès internationaux, sa discographie devient pléthorique, à chaque tombola organisée lors d'une kermesse aux moules, au bal du maire de Saint-André de Virelle, à la fancy-fair du Chiro de Zonnemoerkerke, tu avais la chance de remporter un 33 tours du chef d'orchestre allemand.
Décemment tu ne pouvais pas tous les offrir à ta belle-mère!
James comptait de fervents admirateurs mais également des détracteurs farouches décriant cette muzak bas de gamme, cela n'a pas empêché Herr Last d'écouler plus de 80 millions d'albums.
Qui dit mieux?
James Last s'est éteint ce 9 juin!
Angström au Bonnefooi - Bruxelles, le 9 juin 2015
Attablé au comptoir, tu examines le menu de la semaine, griffonné à la craie sur le tableau noir, Tuesday June 9: Angström, 9PM ( electro pop/trip hop).
21:50' pas encore d'Angström dans le coin réservé aux musiciens, quelle chierie les horaires élastiques!
Sinon, le zinc s'est honnêtement peuplé, à 9 h il était aussi désert que ton frigidaire, suffit d'attendre le bon vouloir du trio composant ce nouvel ensemble, une légère tracasserie, désormais se faire servir un demi exige du flegme!
22:00, Angström prend place.
On sait, t'es super brillant au Trivial Pursuit et tu n'ignores pas que Anders Jonas Ångström est un physicien suédois ayant donné son nom à l'unité de longueur d'onde qui reste très utilisée en cristallographie pour la mesure du paramètre cristallin.
C'est pas Jésus, le Christ?
Ma croix, c'est toi!
Angström est né, il y a moins d'un an, de la combinaison de l'habileté de bidouilleur de Tom Moons et des talents vocaux de Gudrun Roos.
Gudrun Roos, la rouquine vue avec Le Comptoir du Désir et Cafe Con Leche?
Oui et quelques backings pour des célébrités, Arno, par exemple.
Tom Moons a fait partie de LANI, a collaboré avec Gowax, a sévi comme disc jockey sous l'identité DJ Jharu et, si on remonte plus loin, a été enfant de coeur dans sa paroisse natale, il manipule les synthés, la basse, la guitare et tripote un laptop.
Ce soir le duo est accompagné par Glenn Engelen ( ex-Sex Toys) aux drum pads.
'Inhale' ouvre.
Du trip hop/ trippy electronica comme promis, un groove glacé à la Trentemoller et des vocaux, te rappelant Sneaker Pimps, évoquant un monde polaire mystérieux.
Bon début!
Bonsoir, goeienavond, we are Angström!
'Obsessed' et ses dreamy vocals incorpore un élément gothique à l'esquisse.
Une vingtaine de clients se sont approchés pour onduler, plus ou moins élégamment, au son des sensual beats proposés par le trio.
C'est notre premier live set confie Gudrun avant d'amorcer ' Sweet memories' et son background disco.
' Stop chasing me' attire encore plus de monde sur le dancefloor.
Inévitablement les papes du genre refont surface: Portishead ou Massive Attack ( époque Shara Nelson), mais aussi des bands catalogués downtempo/chillout tels que Emperors New Clothes ou Thievery Corporation, tu y ajoutes un filament de Communards ou même de Grace Jones pour te faire une idée du cocktail proposé.
Une sixties lovesong à la sauce electro?
Voici 'Hide' et sa guitare lyrique.
En hommage à Luc Devos , 'Angel' librement adapté de 'Engel' de Gorki.
Ce titre aux couleurs rock s'éloigne de la sphère lounge que l'on retrouve avec le dansant et spacey ' Pills'.
Après 'Who are you' servi en formule slow pop, Gudrun s'inquiète : I hope you're in a dancing mood coz I feel like dancing... ' Freak' devrait casser la baraque sur nos ondes, malheureusement plus sur celles de FM Brussel condamnée à disparaître .
Formidable Gudrun, l'atout majeur du projet!
Bonnefooi, merci, c'est la dernière du set: ' The Echoes of my mournful song', au croisement de la pop des Cardigans et du mix proposé par Morcheeba.
Malgré quelques imperfections techniques, un premier concert promettant de beaux lendemains!
Bis
L'alarmant ' No sound'!
21:50' pas encore d'Angström dans le coin réservé aux musiciens, quelle chierie les horaires élastiques!
Sinon, le zinc s'est honnêtement peuplé, à 9 h il était aussi désert que ton frigidaire, suffit d'attendre le bon vouloir du trio composant ce nouvel ensemble, une légère tracasserie, désormais se faire servir un demi exige du flegme!
22:00, Angström prend place.
On sait, t'es super brillant au Trivial Pursuit et tu n'ignores pas que Anders Jonas Ångström est un physicien suédois ayant donné son nom à l'unité de longueur d'onde qui reste très utilisée en cristallographie pour la mesure du paramètre cristallin.
C'est pas Jésus, le Christ?
Ma croix, c'est toi!
Angström est né, il y a moins d'un an, de la combinaison de l'habileté de bidouilleur de Tom Moons et des talents vocaux de Gudrun Roos.
Gudrun Roos, la rouquine vue avec Le Comptoir du Désir et Cafe Con Leche?
Oui et quelques backings pour des célébrités, Arno, par exemple.
Tom Moons a fait partie de LANI, a collaboré avec Gowax, a sévi comme disc jockey sous l'identité DJ Jharu et, si on remonte plus loin, a été enfant de coeur dans sa paroisse natale, il manipule les synthés, la basse, la guitare et tripote un laptop.
Ce soir le duo est accompagné par Glenn Engelen ( ex-Sex Toys) aux drum pads.
'Inhale' ouvre.
Du trip hop/ trippy electronica comme promis, un groove glacé à la Trentemoller et des vocaux, te rappelant Sneaker Pimps, évoquant un monde polaire mystérieux.
Bon début!
Bonsoir, goeienavond, we are Angström!
'Obsessed' et ses dreamy vocals incorpore un élément gothique à l'esquisse.
Une vingtaine de clients se sont approchés pour onduler, plus ou moins élégamment, au son des sensual beats proposés par le trio.
C'est notre premier live set confie Gudrun avant d'amorcer ' Sweet memories' et son background disco.
' Stop chasing me' attire encore plus de monde sur le dancefloor.
Inévitablement les papes du genre refont surface: Portishead ou Massive Attack ( époque Shara Nelson), mais aussi des bands catalogués downtempo/chillout tels que Emperors New Clothes ou Thievery Corporation, tu y ajoutes un filament de Communards ou même de Grace Jones pour te faire une idée du cocktail proposé.
Une sixties lovesong à la sauce electro?
Voici 'Hide' et sa guitare lyrique.
En hommage à Luc Devos , 'Angel' librement adapté de 'Engel' de Gorki.
Ce titre aux couleurs rock s'éloigne de la sphère lounge que l'on retrouve avec le dansant et spacey ' Pills'.
Après 'Who are you' servi en formule slow pop, Gudrun s'inquiète : I hope you're in a dancing mood coz I feel like dancing... ' Freak' devrait casser la baraque sur nos ondes, malheureusement plus sur celles de FM Brussel condamnée à disparaître .
Formidable Gudrun, l'atout majeur du projet!
Bonnefooi, merci, c'est la dernière du set: ' The Echoes of my mournful song', au croisement de la pop des Cardigans et du mix proposé par Morcheeba.
Malgré quelques imperfections techniques, un premier concert promettant de beaux lendemains!
Bis
L'alarmant ' No sound'!
mardi 9 juin 2015
Liturgy + Circuit des Yeux @ Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 8 juin 2015
Liturgy + Circuit des Yeux @ Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 8 juin 2015!
Et, ce soir?
Rendons grâce à Dieu...
Tu vas à la messe?
Oui, à l'AB pour 'Liturgy' !
Tu sais ce que dit Artaud: "les prêtres fuient dans la liturgie de la messe les spasmes du Crucifié".
Florence Arthaud?
Fais pas le malin!
Partout tu lis que Hunter Hunt-Hendrix ( le leader de Liturgy) est l'ultime théologien du Black Metal, ce fout-la-merde ( selon un certain Clément Mathon, rien à voir avec Lantin) a pondu un manifeste intitulé 'Transcendental Black Metal'. Une littérature qui ne plaît pas à tout le monde, les termes arrogance, lack of modesty, condescendance, étant les plus gentils qu'on puisse lire chez un pas content qui ajoute élégamment: your manifesto comes off as little more than masturbation...
Avec JP, nous sommes curieux de nature on est parti assister au show de Liturgy à Bruxelles.
Support - Circuit des Yeux!
Oui, doc, le nerf optique?
Non, mademoiselle Haley Fohr de Chicago qui a déjà quelques albums à son actif, le dernier 'In Plain Speech' est sorti chez Thrill Jockey il y a peu.
Une timide jeune fille rapplique, armée d'une douze cordes, elle prend place sur un siège, se présente... Hello I'm Circuit des Yeux from Chicago, my luggage, tu lis quasi tout son matos, est resté coincé en Islande, I'll play an acoustic set tonight.
Quelques accords discrets, puis une voix grave, dramatique, résonante, que ton esprit refuse d'associer à la jolie jeune personne.
Ce baryton fluide, étonnant, qui te cloue au sol, se greffe sur un jeu de guitare aux consonances psychédéliques rappelant les Byrds des sixties.
La première plage de plus de huit minutes te refile des frissons à l'instar du travail d'une Jarboe ou d'un Michael Gira, voire de Chelsea Wolfe.
D'autres avancent un croisement entre Antony Hegarty et Poly Jean, on peut les comprendre.
Un second lament ( 'Lithonia'), tout aussi désopilant, suit la sombre entrée en matière.
Hormis quelques invétérés et bavards boit -sans-soif, accoudés au comptoir, le public se laisse envelopper par l'univers méditatif de Miss Fohr qui nous narre une nouvelle complainte de son timbre incantatoire.
Si JP délaisse ses objectifs pour applaudir, c'est que l'article est de qualité.
Elle amorce le blues psychédélique habité ' A story of this world' .
David Eugene Edwards te vient à l'esprit tandis que son chant viscéral vient agresser tes neurones.
Scandant, bégayant et tremblant comme un roseau secoué par une bise glacée, ...horse shoe ...it was a horseshoe ... tu te dis que Patti Smith a une digne héritière en la personne de Circuit des Yeux.
Un mot sur son jeu de guitare en picking, qui sans atteindre les sommets d'un Richard Thompson est plus qu'acceptable.
Une dernière composition issue de ' In Plain Speech', 'In the late afternoon' termine ce set intense et peu banal.
Liturgy
alias, Hunter Hunt-Hendrix – vocals, guitar / Bernard Gann – guitar/ Greg Fox – drums et Tyler Dusenbury – bass guitar.
Pas un mot, Hunter Hunt-Hendrix émet un murmure bourdonnant puis le met en boucles, Tyler s'étire en pensant aux leçons de stretching de Jane Fonda, ce bruit de fond persiste pendant 120 secondes, lorsque le renard derrière les caisses fait mine de frapper celles-ci, pan, une déflagration ahurissante, assourdissante nous surprend, un mur sonore monstrueux nous ébranle et nous laisse pantois comme dans un état second.
C'était quoi?
Un tremblement de terre, un V2, un mammouth déambulant sur le boulevard, une armée de djihadistes... non Liturgy qui entame son set.
Comme les gars s'ébattaient sans setlist et que les vocaux du leader étaient du genre incompréhensible, on s'avance sur terrain miné en t'annonçant que la gentille ritournelle pouvait répondre au titre de ' High Gold', ouvrant l'album 'Aesthethica' de 2011.
Quelques effets de clochettes, tous les samples émanent du pédalier du chasseur, amorcent 'Follow' une première pièce issue de 'The Ark Work', un chant incantatoire fascinant couvert par un bruit répétitif, martelé en mesure.
Franchement, il n'y a pas mieux comme lavage de cerveau, les autorités tchèques auraient pu utiliser la méthode en 1952, Artur London aurait avoué après deux heures de ce traitement, mais non, il a fallu l'empêcher de dormir pendant des semaines pour arriver à un résultat probant.
Pas de répit, une troisième grenade est dégoupillée, 'Kel Valhaal' , non Moussa c'est pas halal mais ça fait mal.
Les soldats de l'apocalypse se dirigent en rangs serrés vers les les lignes ennemies, ça craint, t'as jamais été fort au Stratego!
Le son est métallique, grinçant, massif, oppressant, sans failles, il n'y a aucune issue, tu marches avec eux ou ils te réduisent en bouillie. Même lorsqu'ils font mine de s'arrêter de jouer, la machine infernale continue à tourner pour te rendre fou.
T'es encerclé, l'étau se resserre, t'étouffes, merde, pas de lucarne à l'AB, de l'air svp, t'angoisses, si tu t'en sors vivant tu promets d'être affectueux avec ta femme, tu ne boiras, ni ne blasphémeras plus, t'allumeras des cierges et tu t'achèteras un missel, t'avais échangé le tien contre une Maes, et, oui, tu paieras des chopes à RickyBilly ( Follow II - Quetzalcoatl ).
Virage doom, 'Veins of God', une frappe lourde, une basse d'outre-tombe tandis que les guitaristes attendent leur heure, le morceau Black Sabbath de la soirée.
Une chose te chatouille les côtes.
Esmeralda, une allumée, beurrée comme un Polonais ayant touché son salaire, elle pousse un vagissement pas humain tout en arrosant ses escarpins de fade bière.
Greg: je m'éponge et on retourne au front, c'est reparti pour le démoniaque 'Reign Array'.
Merde, Esmeralda, t'es qu'une pouffe, que tu rinces tes grolles à la Maes on s'en branle, mais mes pompes, elles ont été cirées il y a deux mois et puis mets un terme à tes mouvements désordonnés, tes coups de coude répétés m'indisposent, t'aurais été giflée si tes trois copains n'avaient pas eu cette tronche patibulaire.
Un timide thank you sort des lèvres de Hunter Hunt-Hendrix, a last song il dit, 'Generation'.
Nouveau beuglement de la dingue, mais godv. elle parle, et c'est pas Esmeralda, elle a l'accent de Napoli, Donatella, t'aurais mieux fait d'aller au concert d'Eros Ramazotti, bella.
Liturgy quitte l'édifice.
Un double bis dont peut-être 'Pagan Dawn' nous permet de nous extasier devant le jeu athlétique du batteur tandis que ses copains imposent une dernière fois le silence en balançant ce Transcendental Black Metal d'une efficacité phénoménale.
Tu ressors à moitié K O de l'AB pour aller t'en jeter une chez les civilisés.
Et, ce soir?
Rendons grâce à Dieu...
Tu vas à la messe?
Oui, à l'AB pour 'Liturgy' !
Tu sais ce que dit Artaud: "les prêtres fuient dans la liturgie de la messe les spasmes du Crucifié".
Florence Arthaud?
Fais pas le malin!
Partout tu lis que Hunter Hunt-Hendrix ( le leader de Liturgy) est l'ultime théologien du Black Metal, ce fout-la-merde ( selon un certain Clément Mathon, rien à voir avec Lantin) a pondu un manifeste intitulé 'Transcendental Black Metal'. Une littérature qui ne plaît pas à tout le monde, les termes arrogance, lack of modesty, condescendance, étant les plus gentils qu'on puisse lire chez un pas content qui ajoute élégamment: your manifesto comes off as little more than masturbation...
Avec JP, nous sommes curieux de nature on est parti assister au show de Liturgy à Bruxelles.
Support - Circuit des Yeux!
Oui, doc, le nerf optique?
Non, mademoiselle Haley Fohr de Chicago qui a déjà quelques albums à son actif, le dernier 'In Plain Speech' est sorti chez Thrill Jockey il y a peu.
Une timide jeune fille rapplique, armée d'une douze cordes, elle prend place sur un siège, se présente... Hello I'm Circuit des Yeux from Chicago, my luggage, tu lis quasi tout son matos, est resté coincé en Islande, I'll play an acoustic set tonight.
Quelques accords discrets, puis une voix grave, dramatique, résonante, que ton esprit refuse d'associer à la jolie jeune personne.
Ce baryton fluide, étonnant, qui te cloue au sol, se greffe sur un jeu de guitare aux consonances psychédéliques rappelant les Byrds des sixties.
La première plage de plus de huit minutes te refile des frissons à l'instar du travail d'une Jarboe ou d'un Michael Gira, voire de Chelsea Wolfe.
D'autres avancent un croisement entre Antony Hegarty et Poly Jean, on peut les comprendre.
Un second lament ( 'Lithonia'), tout aussi désopilant, suit la sombre entrée en matière.
Hormis quelques invétérés et bavards boit -sans-soif, accoudés au comptoir, le public se laisse envelopper par l'univers méditatif de Miss Fohr qui nous narre une nouvelle complainte de son timbre incantatoire.
Si JP délaisse ses objectifs pour applaudir, c'est que l'article est de qualité.
Elle amorce le blues psychédélique habité ' A story of this world' .
David Eugene Edwards te vient à l'esprit tandis que son chant viscéral vient agresser tes neurones.
Scandant, bégayant et tremblant comme un roseau secoué par une bise glacée, ...horse shoe ...it was a horseshoe ... tu te dis que Patti Smith a une digne héritière en la personne de Circuit des Yeux.
Un mot sur son jeu de guitare en picking, qui sans atteindre les sommets d'un Richard Thompson est plus qu'acceptable.
Une dernière composition issue de ' In Plain Speech', 'In the late afternoon' termine ce set intense et peu banal.
Liturgy
alias, Hunter Hunt-Hendrix – vocals, guitar / Bernard Gann – guitar/ Greg Fox – drums et Tyler Dusenbury – bass guitar.
Pas un mot, Hunter Hunt-Hendrix émet un murmure bourdonnant puis le met en boucles, Tyler s'étire en pensant aux leçons de stretching de Jane Fonda, ce bruit de fond persiste pendant 120 secondes, lorsque le renard derrière les caisses fait mine de frapper celles-ci, pan, une déflagration ahurissante, assourdissante nous surprend, un mur sonore monstrueux nous ébranle et nous laisse pantois comme dans un état second.
C'était quoi?
Un tremblement de terre, un V2, un mammouth déambulant sur le boulevard, une armée de djihadistes... non Liturgy qui entame son set.
Comme les gars s'ébattaient sans setlist et que les vocaux du leader étaient du genre incompréhensible, on s'avance sur terrain miné en t'annonçant que la gentille ritournelle pouvait répondre au titre de ' High Gold', ouvrant l'album 'Aesthethica' de 2011.
Quelques effets de clochettes, tous les samples émanent du pédalier du chasseur, amorcent 'Follow' une première pièce issue de 'The Ark Work', un chant incantatoire fascinant couvert par un bruit répétitif, martelé en mesure.
Franchement, il n'y a pas mieux comme lavage de cerveau, les autorités tchèques auraient pu utiliser la méthode en 1952, Artur London aurait avoué après deux heures de ce traitement, mais non, il a fallu l'empêcher de dormir pendant des semaines pour arriver à un résultat probant.
Pas de répit, une troisième grenade est dégoupillée, 'Kel Valhaal' , non Moussa c'est pas halal mais ça fait mal.
Les soldats de l'apocalypse se dirigent en rangs serrés vers les les lignes ennemies, ça craint, t'as jamais été fort au Stratego!
Le son est métallique, grinçant, massif, oppressant, sans failles, il n'y a aucune issue, tu marches avec eux ou ils te réduisent en bouillie. Même lorsqu'ils font mine de s'arrêter de jouer, la machine infernale continue à tourner pour te rendre fou.
T'es encerclé, l'étau se resserre, t'étouffes, merde, pas de lucarne à l'AB, de l'air svp, t'angoisses, si tu t'en sors vivant tu promets d'être affectueux avec ta femme, tu ne boiras, ni ne blasphémeras plus, t'allumeras des cierges et tu t'achèteras un missel, t'avais échangé le tien contre une Maes, et, oui, tu paieras des chopes à RickyBilly ( Follow II - Quetzalcoatl ).
Virage doom, 'Veins of God', une frappe lourde, une basse d'outre-tombe tandis que les guitaristes attendent leur heure, le morceau Black Sabbath de la soirée.
Une chose te chatouille les côtes.
Esmeralda, une allumée, beurrée comme un Polonais ayant touché son salaire, elle pousse un vagissement pas humain tout en arrosant ses escarpins de fade bière.
Greg: je m'éponge et on retourne au front, c'est reparti pour le démoniaque 'Reign Array'.
Merde, Esmeralda, t'es qu'une pouffe, que tu rinces tes grolles à la Maes on s'en branle, mais mes pompes, elles ont été cirées il y a deux mois et puis mets un terme à tes mouvements désordonnés, tes coups de coude répétés m'indisposent, t'aurais été giflée si tes trois copains n'avaient pas eu cette tronche patibulaire.
Un timide thank you sort des lèvres de Hunter Hunt-Hendrix, a last song il dit, 'Generation'.
Nouveau beuglement de la dingue, mais godv. elle parle, et c'est pas Esmeralda, elle a l'accent de Napoli, Donatella, t'aurais mieux fait d'aller au concert d'Eros Ramazotti, bella.
Liturgy quitte l'édifice.
Un double bis dont peut-être 'Pagan Dawn' nous permet de nous extasier devant le jeu athlétique du batteur tandis que ses copains imposent une dernière fois le silence en balançant ce Transcendental Black Metal d'une efficacité phénoménale.
Tu ressors à moitié K O de l'AB pour aller t'en jeter une chez les civilisés.
lundi 8 juin 2015
Whocat - EP Blueprints.
Whocat?
Tu connais pas ce chat de gouttière imaginé par une certaine Franny Walsh, ce matou a déjà visité la Louisiane, il semble que son prochain trip doive le conduire en Caroline du Nord...
C'est pas le même chaton, Whocat has a groovy fur, signale sa maîtresse Sara Moonen ( vocals, acoustic guitar) et ses compagnons Joris Lindemans (double bass), Benoit Minon (guitar), Davy Palumbo (drums & percussions).
L'animal a été adopté en 2012, dans sa litière écologique, biodégradable et hydrophile, des éléments jazzy, funky, pop et nu soul.
Jusqu'ici la carte de visite mentionnait le single 'Breeze', un nouvel effort discographique doit officiellement voir le jour en octobre 2015, un EP six titres 'Blueprints'!
Un passé, ces braves gens?
Certains assurent avoir entendu Sara se charger des backing vocals pour Busty Duck.
La contrebasse de Joris s'est promenée chez Sara So Far, le Sweet Jazz Orchestra, Parbleu, le Jens Maurits Orchestra ou le David Thomaere Quartet.
Benoît Minon, et pas minou, dirige son propre trio et a sévi ou sévit au sein de Cave Canem quand il n'accompagne pas les poètes Mathias Bressan ou Matthieu Thonon.
Davy Palumbo est cité chez 99 jazzmen nationaux, de Alexandre Cavalière à Igor Gehenot en passant par Bert Cools.
En dehors son propre sextet, il se produit actuellement ( e.a.) chez Kabassa Tribal Squad ou Supermazoo!
Quoi?
Busy cats!
Blueprints
All lyrics: Sara Moonen
Compostions &arrangements: Sara Moonen &Whocat.
' Two steps back', qui ouvre, baigne dans des eaux sophisti-pop rapprochant la composition de certaines plages d'Everything but the Girl, Scritti Politti ou Aztec Camera sans les gimmicks eighties.
Le ton est à la nonchalance, à la désinvolture, les petits soli jazzy ( contrebasse, guitare) se succèdent tandis que la voix limpide de Sara te caresse les pavillons.
Une superbe entrée en matière.
L' introduction de cordes ( Claire Bourdet, Sébastien Taminiau, Karel Coninkx et Emilie Wanying Koang) installe 'Lady' dans la catégorie baroque ou chamber pop, rappelant l'esthétisme de bands tels que Divine Comedy ou Belle and Sebastian, les élans progrock de la guitare offrant des résurgences King Crimson.
L'éclectisme est souverain chez Whocat, 'Fishy Five' est amorcé aux percussions tribales ( cf. ' A night in Tunisia 'version Dizzy Gillespie) ) sur lesquelles viennent se greffer des vocaux sunshine pop soutenus par une basse obsédante.
Le titre nous renvoie aussi bien vers les 5th Dimension que vers le swing.
Une nouvelle réussite.
Virage hip hop/jazz/funk avec 'Citizens', featuring la trompette de Laurent Blondiau, un titre canaille t'invitant à te déhancher en mesure.
Place au titletrack ' Blueprints', à son groove sémillant et au crooning insolent de la souriante Sara.
Tout baignait, lorsque brusquement une méchante guitare vient déchirer la rengaine, retour au calme, tu te surprends à fredonner ...blueprints on my body... avec la demoiselle.
Tu dis, Clelia?
Merde, oui, je suis tout bleu!
On termine tout en douceur avec le downtempo intimiste de près de huit minutes 'Speaking in silver'.
La lente et grave amorce à la contrebasse invite la douce voix à papillonner sur un fond sonore feutré, l'esprit serein, par la fenêtre ouverte sur le jardin, tu te surprends à fixer les caprices d'une feuille de paulownia voltigeant au gré d'une brise tiède.
C'était quoi cet album, demande-t-elle?
Whocat!
C'est belge?
Oui!
C'est bien!
Le 13 juin Whocat se produit à Den Hopsack, Antwerpen!
Tu connais pas ce chat de gouttière imaginé par une certaine Franny Walsh, ce matou a déjà visité la Louisiane, il semble que son prochain trip doive le conduire en Caroline du Nord...
C'est pas le même chaton, Whocat has a groovy fur, signale sa maîtresse Sara Moonen ( vocals, acoustic guitar) et ses compagnons Joris Lindemans (double bass), Benoit Minon (guitar), Davy Palumbo (drums & percussions).
L'animal a été adopté en 2012, dans sa litière écologique, biodégradable et hydrophile, des éléments jazzy, funky, pop et nu soul.
Jusqu'ici la carte de visite mentionnait le single 'Breeze', un nouvel effort discographique doit officiellement voir le jour en octobre 2015, un EP six titres 'Blueprints'!
Un passé, ces braves gens?
Certains assurent avoir entendu Sara se charger des backing vocals pour Busty Duck.
La contrebasse de Joris s'est promenée chez Sara So Far, le Sweet Jazz Orchestra, Parbleu, le Jens Maurits Orchestra ou le David Thomaere Quartet.
Benoît Minon, et pas minou, dirige son propre trio et a sévi ou sévit au sein de Cave Canem quand il n'accompagne pas les poètes Mathias Bressan ou Matthieu Thonon.
Davy Palumbo est cité chez 99 jazzmen nationaux, de Alexandre Cavalière à Igor Gehenot en passant par Bert Cools.
En dehors son propre sextet, il se produit actuellement ( e.a.) chez Kabassa Tribal Squad ou Supermazoo!
Quoi?
Busy cats!
Blueprints
All lyrics: Sara Moonen
Compostions &arrangements: Sara Moonen &Whocat.
' Two steps back', qui ouvre, baigne dans des eaux sophisti-pop rapprochant la composition de certaines plages d'Everything but the Girl, Scritti Politti ou Aztec Camera sans les gimmicks eighties.
Le ton est à la nonchalance, à la désinvolture, les petits soli jazzy ( contrebasse, guitare) se succèdent tandis que la voix limpide de Sara te caresse les pavillons.
Une superbe entrée en matière.
L' introduction de cordes ( Claire Bourdet, Sébastien Taminiau, Karel Coninkx et Emilie Wanying Koang) installe 'Lady' dans la catégorie baroque ou chamber pop, rappelant l'esthétisme de bands tels que Divine Comedy ou Belle and Sebastian, les élans progrock de la guitare offrant des résurgences King Crimson.
L'éclectisme est souverain chez Whocat, 'Fishy Five' est amorcé aux percussions tribales ( cf. ' A night in Tunisia 'version Dizzy Gillespie) ) sur lesquelles viennent se greffer des vocaux sunshine pop soutenus par une basse obsédante.
Le titre nous renvoie aussi bien vers les 5th Dimension que vers le swing.
Une nouvelle réussite.
Virage hip hop/jazz/funk avec 'Citizens', featuring la trompette de Laurent Blondiau, un titre canaille t'invitant à te déhancher en mesure.
Place au titletrack ' Blueprints', à son groove sémillant et au crooning insolent de la souriante Sara.
Tout baignait, lorsque brusquement une méchante guitare vient déchirer la rengaine, retour au calme, tu te surprends à fredonner ...blueprints on my body... avec la demoiselle.
Tu dis, Clelia?
Merde, oui, je suis tout bleu!
On termine tout en douceur avec le downtempo intimiste de près de huit minutes 'Speaking in silver'.
La lente et grave amorce à la contrebasse invite la douce voix à papillonner sur un fond sonore feutré, l'esprit serein, par la fenêtre ouverte sur le jardin, tu te surprends à fixer les caprices d'une feuille de paulownia voltigeant au gré d'une brise tiède.
C'était quoi cet album, demande-t-elle?
Whocat!
C'est belge?
Oui!
C'est bien!
Le 13 juin Whocat se produit à Den Hopsack, Antwerpen!
Vεκρός: trois nouveaux noms, Ronnie Gilbert, Allan Fryer, Jean Ritchie !
Jean Ritchie, surnommée the mother of folk, est décédée le 1 juin ( aged 92).
Singer, songwriter et musicienne ( dulcimer), Jean Ritchie, native du Kentucky, se lie d'amitié avec Alan Lomax qui l'enregistre, à l'époque, à la fin des années 40, elle se retrouve sur scène avec e.a. Pete Seeger, Woody Guthrie ou the Weavers.
Elle épouse George Pickow, régisseur et photographe, le couple poursuit un travail de recherche similaire à celui d'Alan Lomax et enregistre +/- 300 chansons que les émigrés britanniques avaient emmenées dans leurs bagages en s'installant dans les Appalaches.
Sa discographie compte une quarantaine d'albums.
Allan Fryer était le chanteur du heavy metal band australien Heaven.
Un cancer l'a emporté le 4 juin.
Anecdote, Allan Fryer avait été pressenti pour remplacer Bon Scott au sein d'AC/DC.
Heaven a sorti quatre albums studio, a splitté plusieurs fois, pour se reformer avec de nouvelles têtes, près de 25 musiciens ont défilé dans le line-up du combo.
Ronnie Gilbert, comme Jean Ritchie, était une figure de proue du monde folk.
Elle était un des membres originels des Weavers formés en 1948, les autres se nommaient Lee Hays, Fred Hellerman et Pete Seeger.
Le groupe, catalogué communiste, était sur une liste noire au début des années 50, il a jeté l'éponge en 1953.
Ronnie Gilbert devient activiste, se rendant à Cuba, à Paris pendant les événements de mai 68, fait du théâtre, obtient un diplôme en psychologie clinique et se lance comme thérapeute.
Elle est décédée le 6 juin à 88 ans.
Singer, songwriter et musicienne ( dulcimer), Jean Ritchie, native du Kentucky, se lie d'amitié avec Alan Lomax qui l'enregistre, à l'époque, à la fin des années 40, elle se retrouve sur scène avec e.a. Pete Seeger, Woody Guthrie ou the Weavers.
Elle épouse George Pickow, régisseur et photographe, le couple poursuit un travail de recherche similaire à celui d'Alan Lomax et enregistre +/- 300 chansons que les émigrés britanniques avaient emmenées dans leurs bagages en s'installant dans les Appalaches.
Sa discographie compte une quarantaine d'albums.
Allan Fryer était le chanteur du heavy metal band australien Heaven.
Un cancer l'a emporté le 4 juin.
Anecdote, Allan Fryer avait été pressenti pour remplacer Bon Scott au sein d'AC/DC.
Heaven a sorti quatre albums studio, a splitté plusieurs fois, pour se reformer avec de nouvelles têtes, près de 25 musiciens ont défilé dans le line-up du combo.
Ronnie Gilbert, comme Jean Ritchie, était une figure de proue du monde folk.
Elle était un des membres originels des Weavers formés en 1948, les autres se nommaient Lee Hays, Fred Hellerman et Pete Seeger.
Le groupe, catalogué communiste, était sur une liste noire au début des années 50, il a jeté l'éponge en 1953.
Ronnie Gilbert devient activiste, se rendant à Cuba, à Paris pendant les événements de mai 68, fait du théâtre, obtient un diplôme en psychologie clinique et se lance comme thérapeute.
Elle est décédée le 6 juin à 88 ans.
samedi 6 juin 2015
Nick Marsh passed away on June 5 after a battle with cancer.
Nick Marsh ( guitare/vocals) et James Mitchell (drums) forment Flesh for Lulu en 1982, après avoir recruté Rocco ( guitar and vocals) et Glen Bishop (bass), ce dernier est vite remplacé par par Kevin Mills.
'Flesh for Lulu' sort en 1984, Polydor les vire pour pauvres ventes.
Le groupe poursuit sa route alt.rock/new wave/gothic rock, sort encore quelques albums avant de déclarer forfait en 1992.
Marsh le remettra sur les rails en 2013 avec un line-up modifié.
Et entretemps?
Il a été embrigadé chez le band qui qualifie sa potion de Bourbon Soaked Gypsy Blues Bop'n'Stroll - In Black"N"Red, les déjantés The Urban Voodoo Machine.
Ainsi on eu l'occasion de le voir au Roots and Roses de 2013.
Le groupe lui rend hommage sur son site:
Nick Marsh 1962 – 2015
Dear Brothers and Sisters,
It is with tremendously heavy hearts that we must announce that our dear brother Nick Marsh lost his courageous battle with cancer this morning. As you can imagine The Urban Voodoo Machine and it’s entire extended family are deeply saddened and reeling at this sudden and horrible news. Our immediate thoughts go out to Nicks family, most especially his partner Katharine Blake and their daughters Ava and Rosa. A full tribute will follow shortly, in the meantime should you wish to send messages of the support to Katharine and the girls please do so by visiting the Marsh Family Cancer Crisis Fund page at http://www.gofundme.com/marshfamily and perhaps leave a small donation whilst you are there.
'Flesh for Lulu' sort en 1984, Polydor les vire pour pauvres ventes.
Le groupe poursuit sa route alt.rock/new wave/gothic rock, sort encore quelques albums avant de déclarer forfait en 1992.
Marsh le remettra sur les rails en 2013 avec un line-up modifié.
Et entretemps?
Il a été embrigadé chez le band qui qualifie sa potion de Bourbon Soaked Gypsy Blues Bop'n'Stroll - In Black"N"Red, les déjantés The Urban Voodoo Machine.
Ainsi on eu l'occasion de le voir au Roots and Roses de 2013.
Le groupe lui rend hommage sur son site:
Nick Marsh 1962 – 2015
Dear Brothers and Sisters,
It is with tremendously heavy hearts that we must announce that our dear brother Nick Marsh lost his courageous battle with cancer this morning. As you can imagine The Urban Voodoo Machine and it’s entire extended family are deeply saddened and reeling at this sudden and horrible news. Our immediate thoughts go out to Nicks family, most especially his partner Katharine Blake and their daughters Ava and Rosa. A full tribute will follow shortly, in the meantime should you wish to send messages of the support to Katharine and the girls please do so by visiting the Marsh Family Cancer Crisis Fund page at http://www.gofundme.com/marshfamily and perhaps leave a small donation whilst you are there.
Décès de Natalya Lagoda : le grand flou!
L'Ukrainienne vivant à Moscou, Natalya Lagoda ( 42 ans) était non seulement stripper, modèle (couverture du playboy russe en 1998), mais également chanteuse, ayant placé quelques titres dans les charts russes: "Malenkiy Budda" - "Marsianskaya lyubov" ou "Nasha lyubov".
La jolie dame avait déjà défrayé les chroniques lors d'une tentative de suicide.
Dépressive après un divorce, elle s'était jetée d'une fenêtre de son appartement au cinquième étage d'un immeuble moscovite, fin mai elle a été retrouvée sans vie à Luhansk en Ukraine.
Les circonstances du décès sont obscures, certains évoquent une pneumonie bilatérale, d'autres sources indiquent suicide under mysterious circumstances!
La jolie dame avait déjà défrayé les chroniques lors d'une tentative de suicide.
Dépressive après un divorce, elle s'était jetée d'une fenêtre de son appartement au cinquième étage d'un immeuble moscovite, fin mai elle a été retrouvée sans vie à Luhansk en Ukraine.
Les circonstances du décès sont obscures, certains évoquent une pneumonie bilatérale, d'autres sources indiquent suicide under mysterious circumstances!
vendredi 5 juin 2015
Yael Naim - Orangerie du Botanique - Bruxelles - le 4 juin 2015
Yael Naim - Orangerie du Botanique - Bruxelles - le 4 juin 2015
Live Nation/Botanique.
Cinq ans se sont écoulés entre 'She was a boy' et 'Older', sorti en mars.
Cette absence prolongée explique-t-elle le fait que l'Orangerie n'affiche pas sold-out alors que la jeune maman franco-israélienne a déjà rempli l'AB ou le cirque Royal?
Les fans ( public d'âge moyen, pas vraiment rock'n'roll) ne s'en soucient guère et ont réservé une ovation, méritée, à celle qui s'estime être devenue older.
Valérie?
Magnifique concert!
Pas de support, vers 20:20, Yael Naim et son mari, David Donatien, décident d'entamer le concert en formule duo, David, assis, à la basse, sa compagne, debout, à la guitare et au chant, une ballade décorée d'effets de voix dramatiques, 'If you could see'.
Aucune crainte à éprouver, la voix n'a pas changé, chaude, exceptionnelle.
Un hic, un abruti a cru bon d'actionner la ventilation qui produit un bruit infernal.
Direction le fond de la scène, derrière le pianoforte, David à la batterie, entrée en piste de notre Daniel Romeo, affublé d'un melon et de petites lunettes de mafioso, la basse est entre de bonnes mains, et d' un trio outrageusement fardé, trois membres androgynes des 3sOmEsiStERs ( Sophie Fustec, Florent Mateo et Bastien Picot) , ces divas extravagantes et talentueuses assurent les choeurs et/ou ajoutent quelques couches de claviers aux compositions.
Un moment de silence suivi d'un battement de mains, un xylophone naïf, le délicieusement pop 'I walk until' est sur les rails.
Bonsoir Bruxelles, les musiciens attaquent 'Make a child', derrière ses touches Yael chante, on n'entend que dalle, le micro a rendu l'âme.
Improvisation, un médecin à la rescousse, un massage cardiaque, un pontage, seconde tentative, ' bonsoir Bruxelles' , c'est parti pour le chant choral rythmé 'Make a child' , superbe boulot des copines de Conchita Wurst.
Le blues/soul gospel intimiste ' Dream in my head' nous montre à quel point la voix de Yael est riche en possibilités.
Registre Adele, Duffy, une plage s'attaquant à tes entrailles!
Elle enchaîne par un impromptu annonçant l'improbable et impressionnant ' Coward' et son canon liturgique.
Les rapprochements avec les titres les plus baroques de Queen ne sont pas usurpés.
Une claque magistrale que Bruxelles n'a pas encore vraiment digérée quand la troupe choisit de lui balancer la version jazzy de 'Toxic' et son crescendo atteignant des sommets vertigineux.
La jolie berceuse 'Ima', psalmodiée en hébreu et créole, va calmer les ardeurs.
'Trapped', précédé de considérations autobiographiques et philosophiques, joue la carte soul pop et pourrait cartonner dans les charts internationaux.
Cheveux libérés, virage pop, voici le pétillant 'Take me down', un mix Charlie Winston/Katy Perry.
C'est à la guitare qu'elle décide de nous emmener, sur fond reggae, pour une baignade collective, 'Go to the river'.
Pas encore tout à fait sec après les ablutions, on nous convie au gospel' Walk Walk', Yael et les trois 3sOmEsiStERs sur une ligne entament un pas de danse suggestif , l'Orangerie accompagne en battant des mains.
L'énorme hit 'New Soul' déclenche l'enthousiasme, il achève le set 'normal'.
Bis
Solo, un titre des débuts ( 2007), 'Paris', une rengaine gracieuse, bilingue ( français/hébreu).
L'équipe revient au complet .
Tu comprends, la suivante s'appelle ' Sea set', non, 'sucette' dixit Valérie, on doit faire partie des 360 millions de personnes souffrant de déficience auditive incapacitante, le morceau allègre s'intitule ' She said'.
Sophie vient pianoter ( brillamment) aux côtés de Yael avant de grimper sur l'auguste instrument puis se payer un audacieux saut de ballerine.
Bye, bye.
Second retour.
Un duo conjugal pour le titre donnant son nom à l'album, 'Older' et enfin, une dernière perle, dédiée à sa grand-mère décédée, le lamento poignant 'Meme Iren song'.
Concert diapré ayant ravi l'assistance.
Live Nation/Botanique.
Cinq ans se sont écoulés entre 'She was a boy' et 'Older', sorti en mars.
Cette absence prolongée explique-t-elle le fait que l'Orangerie n'affiche pas sold-out alors que la jeune maman franco-israélienne a déjà rempli l'AB ou le cirque Royal?
Les fans ( public d'âge moyen, pas vraiment rock'n'roll) ne s'en soucient guère et ont réservé une ovation, méritée, à celle qui s'estime être devenue older.
Valérie?
Magnifique concert!
Pas de support, vers 20:20, Yael Naim et son mari, David Donatien, décident d'entamer le concert en formule duo, David, assis, à la basse, sa compagne, debout, à la guitare et au chant, une ballade décorée d'effets de voix dramatiques, 'If you could see'.
Aucune crainte à éprouver, la voix n'a pas changé, chaude, exceptionnelle.
Un hic, un abruti a cru bon d'actionner la ventilation qui produit un bruit infernal.
Direction le fond de la scène, derrière le pianoforte, David à la batterie, entrée en piste de notre Daniel Romeo, affublé d'un melon et de petites lunettes de mafioso, la basse est entre de bonnes mains, et d' un trio outrageusement fardé, trois membres androgynes des 3sOmEsiStERs ( Sophie Fustec, Florent Mateo et Bastien Picot) , ces divas extravagantes et talentueuses assurent les choeurs et/ou ajoutent quelques couches de claviers aux compositions.
Un moment de silence suivi d'un battement de mains, un xylophone naïf, le délicieusement pop 'I walk until' est sur les rails.
Bonsoir Bruxelles, les musiciens attaquent 'Make a child', derrière ses touches Yael chante, on n'entend que dalle, le micro a rendu l'âme.
Improvisation, un médecin à la rescousse, un massage cardiaque, un pontage, seconde tentative, ' bonsoir Bruxelles' , c'est parti pour le chant choral rythmé 'Make a child' , superbe boulot des copines de Conchita Wurst.
Le blues/soul gospel intimiste ' Dream in my head' nous montre à quel point la voix de Yael est riche en possibilités.
Registre Adele, Duffy, une plage s'attaquant à tes entrailles!
Elle enchaîne par un impromptu annonçant l'improbable et impressionnant ' Coward' et son canon liturgique.
Les rapprochements avec les titres les plus baroques de Queen ne sont pas usurpés.
Une claque magistrale que Bruxelles n'a pas encore vraiment digérée quand la troupe choisit de lui balancer la version jazzy de 'Toxic' et son crescendo atteignant des sommets vertigineux.
La jolie berceuse 'Ima', psalmodiée en hébreu et créole, va calmer les ardeurs.
'Trapped', précédé de considérations autobiographiques et philosophiques, joue la carte soul pop et pourrait cartonner dans les charts internationaux.
Cheveux libérés, virage pop, voici le pétillant 'Take me down', un mix Charlie Winston/Katy Perry.
C'est à la guitare qu'elle décide de nous emmener, sur fond reggae, pour une baignade collective, 'Go to the river'.
Pas encore tout à fait sec après les ablutions, on nous convie au gospel' Walk Walk', Yael et les trois 3sOmEsiStERs sur une ligne entament un pas de danse suggestif , l'Orangerie accompagne en battant des mains.
L'énorme hit 'New Soul' déclenche l'enthousiasme, il achève le set 'normal'.
Bis
Solo, un titre des débuts ( 2007), 'Paris', une rengaine gracieuse, bilingue ( français/hébreu).
L'équipe revient au complet .
Tu comprends, la suivante s'appelle ' Sea set', non, 'sucette' dixit Valérie, on doit faire partie des 360 millions de personnes souffrant de déficience auditive incapacitante, le morceau allègre s'intitule ' She said'.
Sophie vient pianoter ( brillamment) aux côtés de Yael avant de grimper sur l'auguste instrument puis se payer un audacieux saut de ballerine.
Bye, bye.
Second retour.
Un duo conjugal pour le titre donnant son nom à l'album, 'Older' et enfin, une dernière perle, dédiée à sa grand-mère décédée, le lamento poignant 'Meme Iren song'.
Concert diapré ayant ravi l'assistance.
Décès d'Albert West, un des citoyens les plus connus de 's-Hertogenbosch.
Albert Westelaken après avoir fait partie des Shuffles ( gros hit: Cha-La-La, I Need You) se lance solo sous le nom d'Albert West.
Succès immédiat, dans le style des Cats Ou George Baker Selection, il aligne une série impressionnante de tubes aux Pays-Bas, souvent des reprises: 'Ginny come lately - Tell Laura I love her - Put your head on my shoulder - Hot Havanna Nights- etc...
Un timbre proche des Bee Gees ou des Marbles, un physique de crooner, ça marche pendant les jaren 70 et une bonne partie des 80.
Albert West aura également travaillé avec Albert Hammond ou Chris Andrews.
Le destin le frappe en 2012, infactus du cordon spinal, finies les scènes , il se déplace désormais en chaise roulante.
Fin mai 2015 son tricycle entre en collision avec un cycliste, Albert West ne s'en remettra pas et décède le 4 juin à l'âge de 65 ans.
Succès immédiat, dans le style des Cats Ou George Baker Selection, il aligne une série impressionnante de tubes aux Pays-Bas, souvent des reprises: 'Ginny come lately - Tell Laura I love her - Put your head on my shoulder - Hot Havanna Nights- etc...
Un timbre proche des Bee Gees ou des Marbles, un physique de crooner, ça marche pendant les jaren 70 et une bonne partie des 80.
Albert West aura également travaillé avec Albert Hammond ou Chris Andrews.
Le destin le frappe en 2012, infactus du cordon spinal, finies les scènes , il se déplace désormais en chaise roulante.
Fin mai 2015 son tricycle entre en collision avec un cycliste, Albert West ne s'en remettra pas et décède le 4 juin à l'âge de 65 ans.
jeudi 4 juin 2015
Lara Leliane CD RELEASE CONCERT @ Art Base- Bruxelles, le 3 juin 2015
Art Base, rue des Sables, face au Musée de la BD, pas tout à fait un caf'conc' , pas vraiment une salle de concert, l'espace est cosy ( pas plus de 80 bipèdes, ils seront serrés comme des sardines dans une boîte d'Impérial si ce nombre est atteint) , l'accueil cordial, les responsables organisent expositions et concerts focusing on Latino, Indian, Greek, Manouche and classical music.
D'ailleurs le bar propose ouzo et raki à des tarifs honnêtes.
C'est dans ce lieu paisible et confidentiel que Lara Leliane dévoilera les plages du CD 'Free' que Monseigneur Léonard a eu le temps de baptiser avant que Rome n'accepte sa démission.
Sparkling water ( JP) et mousse, un petit 1/4h de patience, trois musiciens sur scène: Boris Schmidt à la contrebasse, jazzman luxembourgeois déjà maintes fois croisé ( Fanny Bériaux, Pierre de Surgères, Pascal Mohy...) - Nicolas Dechêne à la guitare (Géraldine Cozier - Follow the River- Pierre Vervloesem - Turlu Tursu..) et Sep François aux drums et percus ( Ifa y Xango, Book of Air...), puis apparaît Lara Leliane, vêtue d'un seyant haori d'un blanc immaculé.
Une minute de silence, figée, les yeux mi-clos, la caryatide se concentre avant d'entamer la première plage de 'Free', 'Nothingness'.
Le néant est vertigineux mais également feutré, de discrets arrangements jazzy décorent une mélodie susurrée d'une voix soyeuse.
Des points de repère?
Difficile: Liz Green, Laura Nyro, Vashti Bunyan, toutes adeptes d'un style éthéré.
On passe à la langue de Voltaire, 'Les deux gros poissons', cool latino samba-inflected vibes.
Isabelle Antena chantait 'Les poissons des mers du Sud' , a priori les pisces de Lara pataugent dans le même bassin.
En te rappelant les origines grand-ducales de Boris, c'est la charmante Claudine Muno que ton cerveau a décidé de mettre en avant-plan.
L'album se lit chronologiquement, voici tout en infimes effleurements ' Before the world was made', Sep caresse les toms d'un frôlement de balais, Boris travaille à l'économie et Nicolas distille des notes ciselées, tandis que la voix de Lara voltige indolemment pour frôler les lambris du plafond.
Tu n'oses pas toucher à ta Jupiler de peur de briser le charme.
Le groupe poursuit sur une note optimiste, un brin épicurienne, 'Enjoyable life', c'est la regrettée Phoebe Snow qui s'impose à ton esprit, fantasque en cette douce soirée.
'Les joiejos '.
Pardon?
Mon ami vietnamien est incapable de prononcer oiseaux, pour lui les joiejos c'est beau.
Le morceau Douanier Rousseau du set.
De superbes arrangements agrémentent le freak folk 'Little Master' qui précède la déclaration d'amour, charmante et volatile, en mode trois temps, 'Valse Amoureuse'.
'Free', la presse du Nord associe Lara Leliane à Feist ou Alela Diane, 'Free' n' aurait en effet pas dépareillé sur un album de l'auteur de 'The Pirate's Gospel'.
Rossignol, et un couplet en espagnol?
Si, le mélancolique ' La prima vez' .
L'album et le premier set s'achèvent par 'Little Artemis', venue sans carquois.
Pause
Le second set sera consacré à des plages non reprises sur 'Free'.
Tout le monde est prêt, mais Marie-Hélène a passé une importante commande au bar et se tape de fréquents allers-retours du comptoir à la table où siègent ses copines, Lara & co attendent patiemment la fin du manège, le visage de Marie-Hélène, confuse, a vaguement rougi, elle a repris place et la vestale a entamé a capella un lament inspiré, étiqueté 'Beuys' ( l'artiste allemand?) sur le manuscrit gisant à ses pieds.
L'exercice est audacieux, la trapéziste travaille sans filet mais arrivera au terme de la manoeuvre sans casse.
'We are creators' dégage des fragrances soft rock/americana subtiles, la guitare fluide de Nicolas séduit Marie-Hélène, le message de la chanteuse, adepte du coaching, est clair ..I declare you more mighty than the king on his throne...
Merci, docteur!
Le jazzy 'The call' précède une reprise, le tango/jazz, 'Throw it away', de la regrettée épouse de Max Roach, Abbey Lincoln.
Superbe rendu!
Changement de style radical avec le souriant ' Ce sera tout, demoiselle' à l'esprit Jeanne Moreau.
Il en reste une, présentation de la formation, de l'ingé son, des musiciens ayant collaboré à l'album, un grand sourire, Lara s'éclipse en oubliant d'interpréter 'Let come that summer'.
Franche rigolade sur scène et dans le public qui entendra pourtant ce sixties folk subtil car Lara s'est ravisée et a rejoint ses compagnons sur le mini-podium.
Prochains concerts:
le 5 juin à Asse - le 6 à Bever -le 4 juillet avec Lylac à Louvain-la-Neuve!
D'ailleurs le bar propose ouzo et raki à des tarifs honnêtes.
C'est dans ce lieu paisible et confidentiel que Lara Leliane dévoilera les plages du CD 'Free' que Monseigneur Léonard a eu le temps de baptiser avant que Rome n'accepte sa démission.
Sparkling water ( JP) et mousse, un petit 1/4h de patience, trois musiciens sur scène: Boris Schmidt à la contrebasse, jazzman luxembourgeois déjà maintes fois croisé ( Fanny Bériaux, Pierre de Surgères, Pascal Mohy...) - Nicolas Dechêne à la guitare (Géraldine Cozier - Follow the River- Pierre Vervloesem - Turlu Tursu..) et Sep François aux drums et percus ( Ifa y Xango, Book of Air...), puis apparaît Lara Leliane, vêtue d'un seyant haori d'un blanc immaculé.
Une minute de silence, figée, les yeux mi-clos, la caryatide se concentre avant d'entamer la première plage de 'Free', 'Nothingness'.
Le néant est vertigineux mais également feutré, de discrets arrangements jazzy décorent une mélodie susurrée d'une voix soyeuse.
Des points de repère?
Difficile: Liz Green, Laura Nyro, Vashti Bunyan, toutes adeptes d'un style éthéré.
On passe à la langue de Voltaire, 'Les deux gros poissons', cool latino samba-inflected vibes.
Isabelle Antena chantait 'Les poissons des mers du Sud' , a priori les pisces de Lara pataugent dans le même bassin.
En te rappelant les origines grand-ducales de Boris, c'est la charmante Claudine Muno que ton cerveau a décidé de mettre en avant-plan.
L'album se lit chronologiquement, voici tout en infimes effleurements ' Before the world was made', Sep caresse les toms d'un frôlement de balais, Boris travaille à l'économie et Nicolas distille des notes ciselées, tandis que la voix de Lara voltige indolemment pour frôler les lambris du plafond.
Tu n'oses pas toucher à ta Jupiler de peur de briser le charme.
Le groupe poursuit sur une note optimiste, un brin épicurienne, 'Enjoyable life', c'est la regrettée Phoebe Snow qui s'impose à ton esprit, fantasque en cette douce soirée.
'Les joiejos '.
Pardon?
Mon ami vietnamien est incapable de prononcer oiseaux, pour lui les joiejos c'est beau.
Le morceau Douanier Rousseau du set.
De superbes arrangements agrémentent le freak folk 'Little Master' qui précède la déclaration d'amour, charmante et volatile, en mode trois temps, 'Valse Amoureuse'.
'Free', la presse du Nord associe Lara Leliane à Feist ou Alela Diane, 'Free' n' aurait en effet pas dépareillé sur un album de l'auteur de 'The Pirate's Gospel'.
Rossignol, et un couplet en espagnol?
Si, le mélancolique ' La prima vez' .
L'album et le premier set s'achèvent par 'Little Artemis', venue sans carquois.
Pause
Le second set sera consacré à des plages non reprises sur 'Free'.
Tout le monde est prêt, mais Marie-Hélène a passé une importante commande au bar et se tape de fréquents allers-retours du comptoir à la table où siègent ses copines, Lara & co attendent patiemment la fin du manège, le visage de Marie-Hélène, confuse, a vaguement rougi, elle a repris place et la vestale a entamé a capella un lament inspiré, étiqueté 'Beuys' ( l'artiste allemand?) sur le manuscrit gisant à ses pieds.
L'exercice est audacieux, la trapéziste travaille sans filet mais arrivera au terme de la manoeuvre sans casse.
'We are creators' dégage des fragrances soft rock/americana subtiles, la guitare fluide de Nicolas séduit Marie-Hélène, le message de la chanteuse, adepte du coaching, est clair ..I declare you more mighty than the king on his throne...
Merci, docteur!
Le jazzy 'The call' précède une reprise, le tango/jazz, 'Throw it away', de la regrettée épouse de Max Roach, Abbey Lincoln.
Superbe rendu!
Changement de style radical avec le souriant ' Ce sera tout, demoiselle' à l'esprit Jeanne Moreau.
Il en reste une, présentation de la formation, de l'ingé son, des musiciens ayant collaboré à l'album, un grand sourire, Lara s'éclipse en oubliant d'interpréter 'Let come that summer'.
Franche rigolade sur scène et dans le public qui entendra pourtant ce sixties folk subtil car Lara s'est ravisée et a rejoint ses compagnons sur le mini-podium.
Prochains concerts:
le 5 juin à Asse - le 6 à Bever -le 4 juillet avec Lylac à Louvain-la-Neuve!
mercredi 3 juin 2015
The Royal Hounds aux Thon Music Sessions - The O Bar ( Thon Hotel) - Bruxelles, le 2 juin 2015 .
Tu restes au Thon, car les Music Sessions prévoient un second concert à 20:30'.
En attendant The Royal Hounds, from Las Vegas, invités dans nos humides contrées par Surfing Airlines, tu palabres avec Lee et Steven toujours aussi disert.
The Royal Hounds
Un trio pratiquant du Rockabilly, Surf, Honky Tonk et Swing additionné(s) d'une solide dose d'humour Hara Kiri.
Premier rôle pour l'immense Scott Hinds - Upright Bass, Lead Vocals, un cousin de Jerry Lewis - à la guitare, un petit chapeau hyper véloce, pas le gabarit de Kittel, mais des accélérations meurtrières, facebook divulgue Glenn McCallum comme identité, nous émettons des doutes, idem pour le sobre batteur, deux noms proposés "Bramble" ou Dan Rumer, on songe plutôt à un mercenaire ayant décidé de découvrir le vieux continent.
Anyway ce qui ne ment pas c'est leur slogan: "Las Vegas's premier high-energy rockabilly band offers one of the most entertaining live shows on the planet."
Deux sets d'une énergie folle mixant vaudeville, virtuosité et bonne humeur généralisée.
Parenthèse, Mademoiselle Jacquemein se défend plutôt pas mal au rayon Lindy Hop.
La setlist mentionne une quarantaine de titres, on aura droit à un échantillon imposant.
Un instrumental cha cha cha/tsoin tsoin/surf pour démarrer, le ton est donné, c'est limpide, les lascars n'ont pas l'intention de nous assommer avec un discours somnifère, les grimaces de Scott font passer Jim Carey pour un prof d'unif pointilleux.
Sur leur album 'I'm in love with a zombie', 'Black slacks' du rockabilly pour équilibristes, brrr, brrr, brrr fait le drôle tandis que la guitare mitraille sévère, la suivante est de la même trempe, puis Scott, en français compréhensible, annonce que la suivante est d'un Ricain pas trop connu de ce côté de l'Atlantique, his name is Evis Presley, this is 'Little sister', l'incroyable morceau written by Doc Pomus and Mort Shuman!
J'aime le lard, Andre Williams aussi, voici son 'Bacon Fat', un doo wop frelaté et gras.
Place au fragment le plus dingue de la pièce, une version rockabilly/opéra hawaïen délirante de 'Baby got back', le rap de Sir Mix-a-Lot.
Lee se marre et lance Spike Jones.
A brand new one, 'Gin day', ou les Andrews Sisters bourrées jusqu'à l'os.
Ces mecs sont fous à lier!
Let's go surfing, Brussels, un surf medley ravivant les grands noms: Dick Dale, les Chantays, les Marketts, les Surfaris... back to the sixties, kids, avec ce vent, les vagues sont géantes.
Du coup le guitariste grimpe sur la contrebasse et vient vérifier si les arroseuses d incendie de plafond sont conformes.
Enchaînement sur 'Summertime blues' suivi par 'On the verge' au parfum CCR.
Une galopade effrénée, revoici Elvis, 'That's alright, mama'.
Grand moment burlesque lorsque contrebasse et guitare s'accouplent puis s'échangent leurs jouets.
Johnny Cash 'Folsolm prison blues' et Carl Perkins 'Blue Suede Shoes' mettent un terme à la première partie.
Le set 2 démarre sur une note martiale, le drummer rameute les troupes qui attaquent un instrumental métallique pour embrayer sur une perle intellectuelle de Southern Culture on the Skids 'Too Much Pork For Just One Fork '.
Nous sommes les chiens royaux et nous aimons Pèriiiiz, voici 'I love Paris', Frank Sinatra se retourne dans sa tombe avant d'éclater en fou rire.
Ces gars ont l'immense mérite de ne pas son cantonner dans un style, leur humour décapant est contagieux.
Place au western swing turbulent, '2432 Hwy. 11' is a song about murder.
Veuillez attacher vos ceintures, on fonce tout en vous narrant l'histoire d'une vioque qui se tape de pauvres jeunes gens sans défense, 'Mama wants to dance' , du burlesque aux relents cosaques.
bii é sii ooo èn, it's 'Bacon Time' again!
Buddy Holly en piste, 'That will be the day' et 'Oh, boy' psalmodié par la guitare pendant que son copain se paye une séance de rodéo.
'The hillbilly swing' ouvre l'album, il est suivi par une nouvelle tranche de surf, voyant le rouquin slapper à deux mains, son instrument encaisse de sérieuses tornioles.
Zaiment pas le disc-jockey ' D - Bag dj' et puis pour clôturer le bal, le titletrack de leur dernier produit 'I'm in love with a zombie', un tango nécrophile.
Une escouade de touristes nippons ou malais a sorti les Nikon, Canon, Sony, Fujifilm, Dieter a préféré un Samsung, Steven s'est commandé une Westmalle, Lee était dans son bus, les autres réclament un bis.
'White Lightnin' is the slowest song we know, sur le tableau de bord tu lis... vous roulez à du 211 km/h ...
Allez vite encore une suite , ' Surfin Bird' des Trashmen et 'Train kept a rollin', où tu vas Scott?
Vais tirer les oreilles à Chigiku qui ne chante pas.
Dernière vérification de l'état du système anti incendie avant le démontage du mobilier.
Great gig!
En attendant The Royal Hounds, from Las Vegas, invités dans nos humides contrées par Surfing Airlines, tu palabres avec Lee et Steven toujours aussi disert.
The Royal Hounds
Un trio pratiquant du Rockabilly, Surf, Honky Tonk et Swing additionné(s) d'une solide dose d'humour Hara Kiri.
Premier rôle pour l'immense Scott Hinds - Upright Bass, Lead Vocals, un cousin de Jerry Lewis - à la guitare, un petit chapeau hyper véloce, pas le gabarit de Kittel, mais des accélérations meurtrières, facebook divulgue Glenn McCallum comme identité, nous émettons des doutes, idem pour le sobre batteur, deux noms proposés "Bramble" ou Dan Rumer, on songe plutôt à un mercenaire ayant décidé de découvrir le vieux continent.
Anyway ce qui ne ment pas c'est leur slogan: "Las Vegas's premier high-energy rockabilly band offers one of the most entertaining live shows on the planet."
Deux sets d'une énergie folle mixant vaudeville, virtuosité et bonne humeur généralisée.
Parenthèse, Mademoiselle Jacquemein se défend plutôt pas mal au rayon Lindy Hop.
La setlist mentionne une quarantaine de titres, on aura droit à un échantillon imposant.
Un instrumental cha cha cha/tsoin tsoin/surf pour démarrer, le ton est donné, c'est limpide, les lascars n'ont pas l'intention de nous assommer avec un discours somnifère, les grimaces de Scott font passer Jim Carey pour un prof d'unif pointilleux.
Sur leur album 'I'm in love with a zombie', 'Black slacks' du rockabilly pour équilibristes, brrr, brrr, brrr fait le drôle tandis que la guitare mitraille sévère, la suivante est de la même trempe, puis Scott, en français compréhensible, annonce que la suivante est d'un Ricain pas trop connu de ce côté de l'Atlantique, his name is Evis Presley, this is 'Little sister', l'incroyable morceau written by Doc Pomus and Mort Shuman!
J'aime le lard, Andre Williams aussi, voici son 'Bacon Fat', un doo wop frelaté et gras.
Place au fragment le plus dingue de la pièce, une version rockabilly/opéra hawaïen délirante de 'Baby got back', le rap de Sir Mix-a-Lot.
Lee se marre et lance Spike Jones.
A brand new one, 'Gin day', ou les Andrews Sisters bourrées jusqu'à l'os.
Ces mecs sont fous à lier!
Let's go surfing, Brussels, un surf medley ravivant les grands noms: Dick Dale, les Chantays, les Marketts, les Surfaris... back to the sixties, kids, avec ce vent, les vagues sont géantes.
Du coup le guitariste grimpe sur la contrebasse et vient vérifier si les arroseuses d incendie de plafond sont conformes.
Enchaînement sur 'Summertime blues' suivi par 'On the verge' au parfum CCR.
Une galopade effrénée, revoici Elvis, 'That's alright, mama'.
Grand moment burlesque lorsque contrebasse et guitare s'accouplent puis s'échangent leurs jouets.
Johnny Cash 'Folsolm prison blues' et Carl Perkins 'Blue Suede Shoes' mettent un terme à la première partie.
Le set 2 démarre sur une note martiale, le drummer rameute les troupes qui attaquent un instrumental métallique pour embrayer sur une perle intellectuelle de Southern Culture on the Skids 'Too Much Pork For Just One Fork '.
Nous sommes les chiens royaux et nous aimons Pèriiiiz, voici 'I love Paris', Frank Sinatra se retourne dans sa tombe avant d'éclater en fou rire.
Ces gars ont l'immense mérite de ne pas son cantonner dans un style, leur humour décapant est contagieux.
Place au western swing turbulent, '2432 Hwy. 11' is a song about murder.
Veuillez attacher vos ceintures, on fonce tout en vous narrant l'histoire d'une vioque qui se tape de pauvres jeunes gens sans défense, 'Mama wants to dance' , du burlesque aux relents cosaques.
bii é sii ooo èn, it's 'Bacon Time' again!
Buddy Holly en piste, 'That will be the day' et 'Oh, boy' psalmodié par la guitare pendant que son copain se paye une séance de rodéo.
'The hillbilly swing' ouvre l'album, il est suivi par une nouvelle tranche de surf, voyant le rouquin slapper à deux mains, son instrument encaisse de sérieuses tornioles.
Zaiment pas le disc-jockey ' D - Bag dj' et puis pour clôturer le bal, le titletrack de leur dernier produit 'I'm in love with a zombie', un tango nécrophile.
Une escouade de touristes nippons ou malais a sorti les Nikon, Canon, Sony, Fujifilm, Dieter a préféré un Samsung, Steven s'est commandé une Westmalle, Lee était dans son bus, les autres réclament un bis.
'White Lightnin' is the slowest song we know, sur le tableau de bord tu lis... vous roulez à du 211 km/h ...
Allez vite encore une suite , ' Surfin Bird' des Trashmen et 'Train kept a rollin', où tu vas Scott?
Vais tirer les oreilles à Chigiku qui ne chante pas.
Dernière vérification de l'état du système anti incendie avant le démontage du mobilier.
Great gig!
Wolves aux Thon Music Sessions - The O Bar ( Thon Hotel) - Bruxelles, le 2 juin 2015
Tous les mardis soirs le Thon Hotel, Avenue du Boulevard, organise des free concerts dans son O-Bar.
Détail appréciable, a delicious finger food buffet is offered during the live concerts et, de 17:30' à 18:30', Happy Hour, ce qui rend le tarif des consommations abordable, après, si ton intention est de te beurrer le citron, tu casques!
18:00, direction le cosy lounge bar pour la prestation de Wolves!
Wolves.
Le projet imaginé par Véronique Jacquemein (voice) et Grażyna Bienkowski (piano) est toujours à l'état de nourrisson, les deux amies ont à peine quelques concerts au compteur et présente, comme carte de visite, trois titres sur soundcloud .
Les louves, toutefois, ne peuvent être considérées comme des novices, Grażyna Bienkowski s'ébat en terrain jazz/improvisations au sein de son trio comprenant Quentin Steffen (trumpet) et Amaury Boucher (drums) quand elle ne joue pas avec OSA ou compose des piano works, tantôt minimalistes, tantôt atmosphériques, la voix de Véronique s'est promenée dans différentes entreprises: Daydreamer, The Annarbor ou Dan Miller, un Dan Miller qui viendra prêter main forte au charmant duo féminin en ce début de soirée.
Le cocktail proposé par Wolves s'avère des plus propice en considérant l'environnement, de la lounge music, non pas celle proposée par Stéphane Pompougnac pour ses compilations "Hôtel Costes" ou par le beatmaker Imhotep, mais bien une musique d'ambiance à l'américaine, sophistiquée, basée sur du soft pop rock vaguement bluesy, country ou blue eyed-soul, du smooth jazz, ou du Brazilian jazz.
Le duo démarre par 'Home' un des singles du second album de Sheryl Crow.
Le ton est à la mélancolie, à la désillusion même, que reste-t-il quand l'amour est mort?
La voix de Véronique, exempte de pathos, fait merveille, le jeu de piano est sobre, Grażyna nous confiera après le gig qu'elle préfère pourtant utiliser un vrai pianoforte.
Dan Miller et son acoustique se joignent aux filles pour la bossa nova ouatée 'Misread' de Kings of Convenience, suivi par un second Sheryl Crow, 'Strong enough', malgré l'absence de steel guitar , le morceau atteint son but.
Dédié à Jeff Buckley, voici le profond 'Wolf River' , cours d'eau dans lequel le singer-songwriter s'est noyé.
La suivante, 'Don't leave', baigne dans une atmosphère romantique. En dehors de Sheryl Crow , les noms de Carole King, Carly Simon ou Linda Ronstadt te viennent à l'esprit.
Risqué de s'attaquer à 'Lilac Wine' de Nina Simone, pari réussi, une version sensible et fragile ponctuée par un tonnerre d'applaudissements.
Véronique nous promet un titre ensoleillé, ce sera le classique bossa- nova ' The girl from Ipanema'. Ne me parle pas d'elevator music et encore moins de muzak, c'est tout simplement une des meilleurs chansons jamais composées.
Direction les plaines de l'Ouest pour 'Grace is Gone' du Dave Matthews Band, la première mi-temps s'achevant avec le thème de Bagdad Café, 'Calling You' popularisé par Jevetta Steele.
Emotion garantie!
Pause collation.
Second set.
Il débute par une reprise surprenante de 'Wicked game' de Chris Isaak à laquelle succède le méconnaissable 'New York, New York'.
Un radieux 'Sunny' chanté en duo ( Véronique, Dan) retourne le couteau dans la plaie, en jetant un coup d'oeil sur le boulevard balayé par des bourrasques furieuses, tu n'es pas le seul à penser que l'été se fait languir.
La suivante, 'Mad girl', une seconde compo personnelle, est inspirée par un poème de Sylvia Plath, une icône du féminisme.
Un jazzy pop tune élégant, suivi par 'Use somebody' de Kings of Leon que Véronique drape d'un timbre rauque à la Kim Carnes.
Le traitement ballade impressionniste administré à ' Street Spirit' de Radiohead est du meilleur goût, c'est Lionel Richie et sa lovesong ' Hello' qui lui succède.
La fête prend fin sur une note frivole avec , 'Get Lucky' de Daft Punk.
Le trio est sur le point d'emballer son mobilier lorsqu'un éclair traverse l'esprit de Véronique.
Flûte, j'ai oublié la request pour l'anniversaire de Stéphanie, son compagnon devait filmer le titre pour l' envoyer vers la Suisse par GSM, on refait 'Grace is Gone'.
Fin d'un concert prisé à sa juste valeur.
Détail appréciable, a delicious finger food buffet is offered during the live concerts et, de 17:30' à 18:30', Happy Hour, ce qui rend le tarif des consommations abordable, après, si ton intention est de te beurrer le citron, tu casques!
18:00, direction le cosy lounge bar pour la prestation de Wolves!
Wolves.
Le projet imaginé par Véronique Jacquemein (voice) et Grażyna Bienkowski (piano) est toujours à l'état de nourrisson, les deux amies ont à peine quelques concerts au compteur et présente, comme carte de visite, trois titres sur soundcloud .
Les louves, toutefois, ne peuvent être considérées comme des novices, Grażyna Bienkowski s'ébat en terrain jazz/improvisations au sein de son trio comprenant Quentin Steffen (trumpet) et Amaury Boucher (drums) quand elle ne joue pas avec OSA ou compose des piano works, tantôt minimalistes, tantôt atmosphériques, la voix de Véronique s'est promenée dans différentes entreprises: Daydreamer, The Annarbor ou Dan Miller, un Dan Miller qui viendra prêter main forte au charmant duo féminin en ce début de soirée.
Le cocktail proposé par Wolves s'avère des plus propice en considérant l'environnement, de la lounge music, non pas celle proposée par Stéphane Pompougnac pour ses compilations "Hôtel Costes" ou par le beatmaker Imhotep, mais bien une musique d'ambiance à l'américaine, sophistiquée, basée sur du soft pop rock vaguement bluesy, country ou blue eyed-soul, du smooth jazz, ou du Brazilian jazz.
Le duo démarre par 'Home' un des singles du second album de Sheryl Crow.
Le ton est à la mélancolie, à la désillusion même, que reste-t-il quand l'amour est mort?
La voix de Véronique, exempte de pathos, fait merveille, le jeu de piano est sobre, Grażyna nous confiera après le gig qu'elle préfère pourtant utiliser un vrai pianoforte.
Dan Miller et son acoustique se joignent aux filles pour la bossa nova ouatée 'Misread' de Kings of Convenience, suivi par un second Sheryl Crow, 'Strong enough', malgré l'absence de steel guitar , le morceau atteint son but.
Dédié à Jeff Buckley, voici le profond 'Wolf River' , cours d'eau dans lequel le singer-songwriter s'est noyé.
La suivante, 'Don't leave', baigne dans une atmosphère romantique. En dehors de Sheryl Crow , les noms de Carole King, Carly Simon ou Linda Ronstadt te viennent à l'esprit.
Risqué de s'attaquer à 'Lilac Wine' de Nina Simone, pari réussi, une version sensible et fragile ponctuée par un tonnerre d'applaudissements.
Véronique nous promet un titre ensoleillé, ce sera le classique bossa- nova ' The girl from Ipanema'. Ne me parle pas d'elevator music et encore moins de muzak, c'est tout simplement une des meilleurs chansons jamais composées.
Direction les plaines de l'Ouest pour 'Grace is Gone' du Dave Matthews Band, la première mi-temps s'achevant avec le thème de Bagdad Café, 'Calling You' popularisé par Jevetta Steele.
Emotion garantie!
Pause collation.
Second set.
Il débute par une reprise surprenante de 'Wicked game' de Chris Isaak à laquelle succède le méconnaissable 'New York, New York'.
Un radieux 'Sunny' chanté en duo ( Véronique, Dan) retourne le couteau dans la plaie, en jetant un coup d'oeil sur le boulevard balayé par des bourrasques furieuses, tu n'es pas le seul à penser que l'été se fait languir.
La suivante, 'Mad girl', une seconde compo personnelle, est inspirée par un poème de Sylvia Plath, une icône du féminisme.
Un jazzy pop tune élégant, suivi par 'Use somebody' de Kings of Leon que Véronique drape d'un timbre rauque à la Kim Carnes.
Le traitement ballade impressionniste administré à ' Street Spirit' de Radiohead est du meilleur goût, c'est Lionel Richie et sa lovesong ' Hello' qui lui succède.
La fête prend fin sur une note frivole avec , 'Get Lucky' de Daft Punk.
Le trio est sur le point d'emballer son mobilier lorsqu'un éclair traverse l'esprit de Véronique.
Flûte, j'ai oublié la request pour l'anniversaire de Stéphanie, son compagnon devait filmer le titre pour l' envoyer vers la Suisse par GSM, on refait 'Grace is Gone'.
Fin d'un concert prisé à sa juste valeur.
mardi 2 juin 2015
Disparition du chanteur de Southern soul Mel Waiters.
Les biographes indiquent: R'n'B singer Mel Waiters was born and raised in San Antonio, Texas, where in 1974 he began his performing career at local teen clubs.
Il faudra attendre des années avant de voir un premier album dans les bacs, 'I'm serious' sort en 1995, le titre 'Hit It and Quit It' marche pas mal au Texas.
Il sortira encore plus de dix plaques, la dernière 'True Love' .
Il est décédé fin mai, victime, comme tant d'autres, du cancer.
Sa pièce d'identité indiquait 58 ans.
Il faudra attendre des années avant de voir un premier album dans les bacs, 'I'm serious' sort en 1995, le titre 'Hit It and Quit It' marche pas mal au Texas.
Il sortira encore plus de dix plaques, la dernière 'True Love' .
Il est décédé fin mai, victime, comme tant d'autres, du cancer.
Sa pièce d'identité indiquait 58 ans.
lundi 1 juin 2015
Duvel Blues 2015 (Saturday) - Hof Van Coolhem- Puurs- le 30 mai 2015
Duvel Blues 2015 (Saturday) - Hof Van Coolhem- Puurs- le 30 mai 2015
Au menu:
Howlin' Bill (be) / Rick Vito + the Lucky Devils (usa) / Big Daddy Wilson (ger) / Luke Winslow King feat Roberto Luti (usa) / Layla Zoe (can) / / Gordie McKeeman and his Rhythm Boys (can) / Jimmy Burns (usa).
14:50, dans l'Oldsmobile de Luk, la même équipe rasée de près, Aqua Velva, 4,99€ en solde: Daniel, le caddie et toi, le souffre-douleur!
Puurs, on arrive, mettez la Duvel au frais, bitte.
Déjà du monde, à 15h30', nos héros nationaux, Howlin' Bill vont nous présenter leur dernière galette, 'Hungry'.
Howlin' Bill ( vocals, harmonica) - Uncle T ( Ken Hontelé) aux drums- son frérot Little Jimmy à la gratte et le trésorier Walkin' Winne ( Penninckx) à la basse, ont l'air affuté, les lève-tôt ne vont pas s'emmerder, ni s'endormir: un set bien emballé et emballant.
'I'm hungry' qu'il dit, Luk n'a même pas encore fait son petit rot d'après déjeuner.
Ce renard hurlant est affamé , il le crie en balançant un premier rhythm'n'roots blues aux ingrédients bien assaisonnés.
C'est bien parti.
Een liedje over drinken alors qu'au Duvel Blues on ne compte que des A A's, 'Drink about it, puis ' Hidgway of life' dédié à Steff Peire qui vient de nous quitter.
On vieillit même si dans la tête on est toujours des gamins.
Pas de mauvaise surprise avec Howlin' Bill, ce band qui a un métier fou, reste dans le peloton de tête du blues noir/jaune/rouge.
' Perfect lovers' aux parfums country- ' So close' traitant de la solitude - le swingant 'Bellboy John' - la seule cover de l'album, le superbe 'Get up' emprunté à un Suédois moins connu que Bjorn Borg, se succèdent.
Jeanine est en extase devant le jeu incroyable du petit Jimmy, Simone préfère la carrure athlétique de Bill, la rythmique a ses fans également, tout baigne.
En mode funky, 'Robbin' a bank' en souriant, quoi, Stef, tu veux du blues, voilà, servi chaud, 'A man's got to do what a man's got to do'.
La guitare dégouline, ça colle.
Après le shuffle ' My baby' tu quittes la tente, Gordie McKeeman and his Rhythm Boys t'attendent in de Schuur, faut y aller, la capacité de la grange est réduite.
Bye, bye Bill!
Gordie McKeeman and his Rhythm Boys.
Pas catalogués blues, le groupe de Charlottetown ( Prince Edward Island - Canada) a constitué l'agréable surprise du festival.
Old-time music ( (folk/rockabilly/bluegrass/polka....) qui énerve les mains et les pieds, c'était dur de rester assis en entendant ces diables de Canadiens.
La sauterelle, Gordie MacKeeman - fiddle, vocals/ Peter Cann - guitar, vocals/ Thomas Webb - upright bass, banjo, vocals et Mark Geddes - drums, bass, nous ont faire rire tout en distillant une denrée hautement appréciable.
Ils débutent fort par un instrumental délirant ( King Ganam Style?), Gordie, le spaghetti ambulant, entamant un numéro de claquettes qui a fait passer Fred Astaire pour un canard.
Le ton est donné, la suite sera tout aussi réjouissante, les comparses alternant les vocaux.
Thomas se colle au chant pour un bluegrass puis Peter y va d'un titre extrait de l'album 'Pickin' N Clickin'': 'Working title'.
Le mélancolique fiddler's tune 'Jim's lament' a été composé par Mr McKeeman il y a 10 ans, ils enchaînent sur une gigue vivace voyant le cousin de Jiminy Cricket virevolter agilement.
A love ballad, délicieusement old-fashioned précède un morceau frétillant permettant à tous ces castards de montrer de quoi ils sont capables.
La tournée s'achève, il est l'heure de ' Bring my clothes back home', un tap dance western swing fulgurant.
Attachez vos ceintures, voici un nouvel instrumental speedé et enfin ' Listen to the mockingbird' pour achever le set.
Un second passage est prévu en fin de soirée.
Rick Vito
Retour sous le chapiteau pour Rick Vito qui aura été, malgré sa taille, le grand Monsieur du festival.
Le gars de Pennsylvanie annonce 65 ans printemps , il ne les fait pas, son electric blues, par contre, est ce qui se fait le mieux dans le genre.
Un palmarès éloquent: Fleetwood Mac, Bob Seeger, John Mayall, Jackson Browne, Dolly Parton, Delaney and Bonnie...vous en voulez encore: Roger McGuinn, Bonnie Raitt, Todd Rundgren....
Une formule trio en cette fin d'après-midi, Rick au look Dustin Hoffman + un bassiste ( Marc Inti ) et un drummer ("Big Joe" Cherrygen) qui assurent un boulot formidable surtout si l'on sait que c'est seulement le second gig qu'ils jouent avec Monsieur Vito.
A la slide, 'Meet me at midnight', la voix semble fatiguée, traînante, mais ce laidback blues produit déjà son effet.
Place au boogie 'Mr. Lucky' de John Lee Hooker.
Quoi, Bram?
Il a des ressources, le mec!
Tu l'as dit!
Il attaque un 'Fleetwood Mac boogie' aussi connu sous l'appellation 'Cadillac boogie', ça la fait mieux que Lada boogie.
C'est avec un titre de Peter Green qu'il nous arrache des larmes, ' Looking for somebody' .
Le terme est galvaudé, tant pis: la classe avec un C majuscule.
What a beutiful place you have here, it's kind of paradize, voici le medley ' Rollin' Man/ Bayou Queen'.
Do you mind if I take off my jacket, il la plie soigneusement pour amorcer un de tes titres préféré ,'Black Magic Woman', version Mac, pas Carlos.
Frissons garantis!
A tribute to Elmore James, le nerveux 'Red Hot Gal' puis un nouveau slow blues, 'Love that burns', toujours du Fleetwood Mac époque anglaise.
Some Memphis stuff?
Le fantastique "You Can Run But You Can't Hide"!
Un signe de la table de mix: 10 minutes left.
Ok, on adapte la playlist.
Quoi André?
Oh Well , désolé, fieu, pas ce soir!
'When we do the lucky devil' et cerise sur le gâteau ' Shake your moneymaker', Rick nous a mis K O!
Un bis, vite fait?
La perle 'Albatross'.
Tu dis, Christophe?
Et j'ai pleuré, pleuré...oui, mais l'oiseau marin a pris son envol.
Backstage, Rick fait preuve d'une grande humilité en signant dédicaces et posant avec un trio de Liégeois aux anges, il te refile la setlist et se dirige vers le bar.
Terrible concert!
Trop tard pour la grange, pas grave, tu verras le second set de Big Daddy Wilson, tu restes sous le chapiteau pour Luke Winslow-King feat. Roberto Luti!
Luke Winslow-King è chitarrista, cantante, compositore e scrittore, conosciuto per la sua tecnica “slide guitar” e un grande interesse nel blues ante-guerra e nel jazz tradizionale.
Grazie!
Dernier produit en vente: ' Everlasting Arms'.
Les gens devant accompagner l'élégant jeune homme doivent être Roberto Luti, Matt Rhody, Benji Bohannon, Ben Polcer, Tyler Thompson, Brennan Andes, on n'a pas vu tous ces noms, mais impossible de manquer le brillant guitariste italien Roberto Luti, coiffé d'un foulard bariolé.
Les autres étant, sans doute, Benji Bohannon - drums et Brennan Andes - elec. bass.
'Crystal Water Springs' des eaux claires, un jeu laidback et un timbre à la Eric Clapton.
Une slide agile 'I'm travelling myself' puis 'On my way' et ses touches country/gospel ravissent les amateurs du genre.
Ils poursuivent avec 'Let'em talk' qui une nouvelle fois ravive en toi des souvenirs de Clapton.
A singalong, 'The coming tide' sentant bon la New- Orleans tout comme le swampy 'Louisiana blues'.
Le pre-war blues 'Some Cold Rainy Day' doit dater de 1930, il précède 'Swing that thing' un morceau vachement plus agité.
Solo en picking, 'Fish ain't biting' puis en trio sans basse, 'Never tired'.
Le quartet attaque ' As April is to May' avec de jolies lignes rappelant 'Johnny Guitar'.
Un mix des plus agréables que certains festivaliers boudent, trop propre à leur goût, ils ont décidé d'écouter ça depuis le jardin, Duvel à portée de main.
Sur son dernier CD, le downtempo 'Graveyard blues' .
Un coup d'oeil à la tocante, 20:25, faut y aller si tu veux assister au second set de Big Daddy Wilson, de loin tu entends 'Esther Please' et le shuffle 'Jitterburg swing' .
D'après les gens s'étant pointés tardivement in de Schuur, Luke Winslow-King aurait interprété un titre avant de remercier la foule.
Big Daddy Wilson.
Wilson Blout, par un beau jour, a atterri en Allemagne, il a trouvé le Schweinhaxe arrosé de Reissdorf Kölsch à son goût et s'est établi dans ce beau pays.
Il vient de sortir l'album 'Time' avec un invité de marque, Eric Bibb.
A Puurs, il est accompagné par un duo transalpin, le virtuose Roberto Morbioli (Guitare) et Paolo Legramandi (Basse), le gars de la Caroline du Nord manie les sticks et des shakers divers et roucoule d'une voix chaleureuse tout en souriant comme un premier communiant.
Un premier blues aux accents vaudou te permet d'apprécier ce chant ensoleillé, il poursuit avec 'Time to move' la seconde plage du dernier album.
Si t'entends le chant du rooster you know it's time to go.
Ici, il y avait deux coqs, un Ricain et un autre de Vérone.
Désolé de cracher dans ma serviette, I got flu.
Dirk, wat zegt hij?
Il est flou.
People, we have to catch 'The Intercity Train' , pas un TGV, pas une tortue non plus, la machine circule sur des rails gospel, tes voisins battent la mesure.
Steve Miller Band, 'Fly like an eagle' avant un titre interprété en duo 'Mississippi John' en pensant, bien sûr, à Mississippi John Hurt!
On a composé ' Bullfrog' in the South of France.
Pas étonnant, tous des bouffeurs de grenouilles et ça sent les marais comme chez Dr. John.
A lovesong, now: 'If you were mine'.
Merde, faux départ, on reprend en Percy Sledge crooning.
Ce set apprécié prend fin par un conseil aux jeunes dames, si vous cherchez l'homme idéal, tapez-vous la campagne, Roberto et Paolo sont des ' Country boy'(s), il n'y a pas mieux pour vous rendre heureuses.
Layla Zoé.
Puurs attendait beaucoup de la tigresse de Colombie-Britannique, sans décevoir, toutefois, le show de la rousse tatouée a semblé moins percutant que ce qu'elle a montré à d'autres occasions.
Le concert de la veille au Spirit of 66 et l'after party s'étant terminée aux petites heures est-elle en cause, maybe!
Maintenant la plus grande partie de l'élément mâle déjà plus qu'imbibé ne lui en a pas voulu, certains étant disposés à grimper sur scène pour lui montrer leur affection virile.
Folklore, pas mort.
Première singularité, la basse est tenue par une jolie jeune personne ne ressemblant guère à Gregor Sonnenberg, sinon on suppose que Jan Laacks et Hardy Fischötter étaient de la partie.
Layla se fait attendre, la foule s'impatiente, enfin, les musiciens aboulent, suivis par Miss Zoé fringuée d'une longue robe noire au décolleté scintillant, elle attaque ' I've been down'.
Pour la 9867è fois on entend la phrase the "reincarnate of Janis Joplin".
' Pull Yourself Together' à la Bonnie Raitt déménage méchamment, la chevelure de feu tournoie, ton voisin aboie et te rudoie, un coup de coude, tes orteils écrasés, godv., zatlap, tu nous les casses.
Ik ben gelukkig, accent adapté aux lecteurs anversois, hier j'étais dans mon club préféré, ce soir in Vlaanderen, la vie est belle, voici ' Green eyed lover'. Transformée en Salomé, elle nous fait la a danse des sept voiles, ce qui ne calme pas l'ivrogne à l'haleine de putois.
A song about being a Gemini, des individus ayant un coeur d'artichaut, ' Gemini heart'.
Un second titre jouant sur la corde sensible, décoré d'un interminable soliloque de l'excellent Jan Laacks pas hâtif.
Elle le frôle, se colle sur son épaule, ce flirt énerve au plus point Wim Duvelberg qui envisage d'escalader la barrière pour lui déclarer sa flamme.
Elle l'a remarqué, you want to get funky, 'Give it to me'.
Elle est dingue ou quoi, sa Duvel il refuse de la lui tendre mais il pense à autre chose.
Shake your ass sont les seuls mots d'amour qui lui viennent à l'esprit!
'Why you so afraid' et l'allongé 'Never met a man like you' précèdent une version toute personnelle de 'It's a man, man's world'.
It's an honour to play on the same bill as Jimmy Burns et elle reprend de plus belle ..We're all lost, in the wilderness...Lost in bitterness... avant de prendre congé.
On la repousse sur scène pour éviter l'émeute, solo, a capella 'Let it be'.
Wim est retourné au comptoir!
Le dernier à l'affiche: Jimmy Burns!
Une légende du Mississippi blues, 72 berges, mais toute sa tête, une voix aux accents soul et un jeu de guitare limpide, même s'il laisse les soli plus compliqués à Luca Giordano, car oui, le festival se termine avec ceux par lesquels tout avait débuté, Luca Giordano, Quique Gomez, Pablo Bárez del Cueto et David Salvador Fructuoso constituent le backing band du vétéran.
Assis sur un taboure,t il entame un premier Chicago blues gluant ....5 o'clock in the morning, 6 o'clock, think about you alll the time...24 hours everyday...
Plus de soixante-dix balais et toujours amoureux, pffff!
Il enchaîne sur le standard 'Rollin' and tumblin' ', Quique, blow your harp, menneke!
Oui, papy!
From the 'Back to the Delta' album, this is 'Killing Floor', une version pimentée d'un magnifique solo de basse.
L'équipe italo-espagnole est bien soudée, pas besoin de faire appel à Ancelotti ou à Benitez, le but sera atteint!
Le quintet se tape Albert King, ' Cadillac Assembly Line ' avant d'opter pour Muddy Waters...I woke up this morning... et ta petite amie s'était tirée, le café était froid, les croissants flasques, le chat avait chié dans tes pompes...ouais et plus encore, sans doute!
I had the blues.
On peut comprendre.
Intro cha cha cha.
Luk avance 'Stand by me'.
Merde, je lui dois une limonade!
Tout Puurs chante, enfin pas ceux qui se sont endormis sur les planches, l'émotion est intense.
Plus mouvementé, voici 'No consideration' .
Godv. il assure Jimmy.
Un slow blues avant la fermeture' The sky is crying', heureusement pas encore!
Encore quelques titres dont ' Whole lotta loving' pendant qu'on engage le FBI pour retrouver Daniel.
C'est chose faite , on quitte Puurs, Jimmy Burns vient d'entamer 'Cold as ice' de Foreigner solo.
Un tout grand festival, sans un seul moment faible!
Tu dis, Geert?
Moest een eindje rijden maar 't was wel heel leuk. Schijndel ( NDL)!
T'exagères, fieu, Schijndel, c'est à côté de la porte, Eugène et ses potes sont venus de Libramont!
Au menu:
Howlin' Bill (be) / Rick Vito + the Lucky Devils (usa) / Big Daddy Wilson (ger) / Luke Winslow King feat Roberto Luti (usa) / Layla Zoe (can) / / Gordie McKeeman and his Rhythm Boys (can) / Jimmy Burns (usa).
14:50, dans l'Oldsmobile de Luk, la même équipe rasée de près, Aqua Velva, 4,99€ en solde: Daniel, le caddie et toi, le souffre-douleur!
Puurs, on arrive, mettez la Duvel au frais, bitte.
Déjà du monde, à 15h30', nos héros nationaux, Howlin' Bill vont nous présenter leur dernière galette, 'Hungry'.
Howlin' Bill ( vocals, harmonica) - Uncle T ( Ken Hontelé) aux drums- son frérot Little Jimmy à la gratte et le trésorier Walkin' Winne ( Penninckx) à la basse, ont l'air affuté, les lève-tôt ne vont pas s'emmerder, ni s'endormir: un set bien emballé et emballant.
'I'm hungry' qu'il dit, Luk n'a même pas encore fait son petit rot d'après déjeuner.
Ce renard hurlant est affamé , il le crie en balançant un premier rhythm'n'roots blues aux ingrédients bien assaisonnés.
C'est bien parti.
Een liedje over drinken alors qu'au Duvel Blues on ne compte que des A A's, 'Drink about it, puis ' Hidgway of life' dédié à Steff Peire qui vient de nous quitter.
On vieillit même si dans la tête on est toujours des gamins.
Pas de mauvaise surprise avec Howlin' Bill, ce band qui a un métier fou, reste dans le peloton de tête du blues noir/jaune/rouge.
' Perfect lovers' aux parfums country- ' So close' traitant de la solitude - le swingant 'Bellboy John' - la seule cover de l'album, le superbe 'Get up' emprunté à un Suédois moins connu que Bjorn Borg, se succèdent.
Jeanine est en extase devant le jeu incroyable du petit Jimmy, Simone préfère la carrure athlétique de Bill, la rythmique a ses fans également, tout baigne.
En mode funky, 'Robbin' a bank' en souriant, quoi, Stef, tu veux du blues, voilà, servi chaud, 'A man's got to do what a man's got to do'.
La guitare dégouline, ça colle.
Après le shuffle ' My baby' tu quittes la tente, Gordie McKeeman and his Rhythm Boys t'attendent in de Schuur, faut y aller, la capacité de la grange est réduite.
Bye, bye Bill!
Gordie McKeeman and his Rhythm Boys.
Pas catalogués blues, le groupe de Charlottetown ( Prince Edward Island - Canada) a constitué l'agréable surprise du festival.
Old-time music ( (folk/rockabilly/bluegrass/polka....) qui énerve les mains et les pieds, c'était dur de rester assis en entendant ces diables de Canadiens.
La sauterelle, Gordie MacKeeman - fiddle, vocals/ Peter Cann - guitar, vocals/ Thomas Webb - upright bass, banjo, vocals et Mark Geddes - drums, bass, nous ont faire rire tout en distillant une denrée hautement appréciable.
Ils débutent fort par un instrumental délirant ( King Ganam Style?), Gordie, le spaghetti ambulant, entamant un numéro de claquettes qui a fait passer Fred Astaire pour un canard.
Le ton est donné, la suite sera tout aussi réjouissante, les comparses alternant les vocaux.
Thomas se colle au chant pour un bluegrass puis Peter y va d'un titre extrait de l'album 'Pickin' N Clickin'': 'Working title'.
Le mélancolique fiddler's tune 'Jim's lament' a été composé par Mr McKeeman il y a 10 ans, ils enchaînent sur une gigue vivace voyant le cousin de Jiminy Cricket virevolter agilement.
A love ballad, délicieusement old-fashioned précède un morceau frétillant permettant à tous ces castards de montrer de quoi ils sont capables.
La tournée s'achève, il est l'heure de ' Bring my clothes back home', un tap dance western swing fulgurant.
Attachez vos ceintures, voici un nouvel instrumental speedé et enfin ' Listen to the mockingbird' pour achever le set.
Un second passage est prévu en fin de soirée.
Rick Vito
Retour sous le chapiteau pour Rick Vito qui aura été, malgré sa taille, le grand Monsieur du festival.
Le gars de Pennsylvanie annonce 65 ans printemps , il ne les fait pas, son electric blues, par contre, est ce qui se fait le mieux dans le genre.
Un palmarès éloquent: Fleetwood Mac, Bob Seeger, John Mayall, Jackson Browne, Dolly Parton, Delaney and Bonnie...vous en voulez encore: Roger McGuinn, Bonnie Raitt, Todd Rundgren....
Une formule trio en cette fin d'après-midi, Rick au look Dustin Hoffman + un bassiste ( Marc Inti ) et un drummer ("Big Joe" Cherrygen) qui assurent un boulot formidable surtout si l'on sait que c'est seulement le second gig qu'ils jouent avec Monsieur Vito.
A la slide, 'Meet me at midnight', la voix semble fatiguée, traînante, mais ce laidback blues produit déjà son effet.
Place au boogie 'Mr. Lucky' de John Lee Hooker.
Quoi, Bram?
Il a des ressources, le mec!
Tu l'as dit!
Il attaque un 'Fleetwood Mac boogie' aussi connu sous l'appellation 'Cadillac boogie', ça la fait mieux que Lada boogie.
C'est avec un titre de Peter Green qu'il nous arrache des larmes, ' Looking for somebody' .
Le terme est galvaudé, tant pis: la classe avec un C majuscule.
What a beutiful place you have here, it's kind of paradize, voici le medley ' Rollin' Man/ Bayou Queen'.
Do you mind if I take off my jacket, il la plie soigneusement pour amorcer un de tes titres préféré ,'Black Magic Woman', version Mac, pas Carlos.
Frissons garantis!
A tribute to Elmore James, le nerveux 'Red Hot Gal' puis un nouveau slow blues, 'Love that burns', toujours du Fleetwood Mac époque anglaise.
Some Memphis stuff?
Le fantastique "You Can Run But You Can't Hide"!
Un signe de la table de mix: 10 minutes left.
Ok, on adapte la playlist.
Quoi André?
Oh Well , désolé, fieu, pas ce soir!
'When we do the lucky devil' et cerise sur le gâteau ' Shake your moneymaker', Rick nous a mis K O!
Un bis, vite fait?
La perle 'Albatross'.
Tu dis, Christophe?
Et j'ai pleuré, pleuré...oui, mais l'oiseau marin a pris son envol.
Backstage, Rick fait preuve d'une grande humilité en signant dédicaces et posant avec un trio de Liégeois aux anges, il te refile la setlist et se dirige vers le bar.
Terrible concert!
Trop tard pour la grange, pas grave, tu verras le second set de Big Daddy Wilson, tu restes sous le chapiteau pour Luke Winslow-King feat. Roberto Luti!
Luke Winslow-King è chitarrista, cantante, compositore e scrittore, conosciuto per la sua tecnica “slide guitar” e un grande interesse nel blues ante-guerra e nel jazz tradizionale.
Grazie!
Dernier produit en vente: ' Everlasting Arms'.
Les gens devant accompagner l'élégant jeune homme doivent être Roberto Luti, Matt Rhody, Benji Bohannon, Ben Polcer, Tyler Thompson, Brennan Andes, on n'a pas vu tous ces noms, mais impossible de manquer le brillant guitariste italien Roberto Luti, coiffé d'un foulard bariolé.
Les autres étant, sans doute, Benji Bohannon - drums et Brennan Andes - elec. bass.
'Crystal Water Springs' des eaux claires, un jeu laidback et un timbre à la Eric Clapton.
Une slide agile 'I'm travelling myself' puis 'On my way' et ses touches country/gospel ravissent les amateurs du genre.
Ils poursuivent avec 'Let'em talk' qui une nouvelle fois ravive en toi des souvenirs de Clapton.
A singalong, 'The coming tide' sentant bon la New- Orleans tout comme le swampy 'Louisiana blues'.
Le pre-war blues 'Some Cold Rainy Day' doit dater de 1930, il précède 'Swing that thing' un morceau vachement plus agité.
Solo en picking, 'Fish ain't biting' puis en trio sans basse, 'Never tired'.
Le quartet attaque ' As April is to May' avec de jolies lignes rappelant 'Johnny Guitar'.
Un mix des plus agréables que certains festivaliers boudent, trop propre à leur goût, ils ont décidé d'écouter ça depuis le jardin, Duvel à portée de main.
Sur son dernier CD, le downtempo 'Graveyard blues' .
Un coup d'oeil à la tocante, 20:25, faut y aller si tu veux assister au second set de Big Daddy Wilson, de loin tu entends 'Esther Please' et le shuffle 'Jitterburg swing' .
D'après les gens s'étant pointés tardivement in de Schuur, Luke Winslow-King aurait interprété un titre avant de remercier la foule.
Big Daddy Wilson.
Wilson Blout, par un beau jour, a atterri en Allemagne, il a trouvé le Schweinhaxe arrosé de Reissdorf Kölsch à son goût et s'est établi dans ce beau pays.
Il vient de sortir l'album 'Time' avec un invité de marque, Eric Bibb.
A Puurs, il est accompagné par un duo transalpin, le virtuose Roberto Morbioli (Guitare) et Paolo Legramandi (Basse), le gars de la Caroline du Nord manie les sticks et des shakers divers et roucoule d'une voix chaleureuse tout en souriant comme un premier communiant.
Un premier blues aux accents vaudou te permet d'apprécier ce chant ensoleillé, il poursuit avec 'Time to move' la seconde plage du dernier album.
Si t'entends le chant du rooster you know it's time to go.
Ici, il y avait deux coqs, un Ricain et un autre de Vérone.
Désolé de cracher dans ma serviette, I got flu.
Dirk, wat zegt hij?
Il est flou.
People, we have to catch 'The Intercity Train' , pas un TGV, pas une tortue non plus, la machine circule sur des rails gospel, tes voisins battent la mesure.
Steve Miller Band, 'Fly like an eagle' avant un titre interprété en duo 'Mississippi John' en pensant, bien sûr, à Mississippi John Hurt!
On a composé ' Bullfrog' in the South of France.
Pas étonnant, tous des bouffeurs de grenouilles et ça sent les marais comme chez Dr. John.
A lovesong, now: 'If you were mine'.
Merde, faux départ, on reprend en Percy Sledge crooning.
Ce set apprécié prend fin par un conseil aux jeunes dames, si vous cherchez l'homme idéal, tapez-vous la campagne, Roberto et Paolo sont des ' Country boy'(s), il n'y a pas mieux pour vous rendre heureuses.
Layla Zoé.
Puurs attendait beaucoup de la tigresse de Colombie-Britannique, sans décevoir, toutefois, le show de la rousse tatouée a semblé moins percutant que ce qu'elle a montré à d'autres occasions.
Le concert de la veille au Spirit of 66 et l'after party s'étant terminée aux petites heures est-elle en cause, maybe!
Maintenant la plus grande partie de l'élément mâle déjà plus qu'imbibé ne lui en a pas voulu, certains étant disposés à grimper sur scène pour lui montrer leur affection virile.
Folklore, pas mort.
Première singularité, la basse est tenue par une jolie jeune personne ne ressemblant guère à Gregor Sonnenberg, sinon on suppose que Jan Laacks et Hardy Fischötter étaient de la partie.
Layla se fait attendre, la foule s'impatiente, enfin, les musiciens aboulent, suivis par Miss Zoé fringuée d'une longue robe noire au décolleté scintillant, elle attaque ' I've been down'.
Pour la 9867è fois on entend la phrase the "reincarnate of Janis Joplin".
' Pull Yourself Together' à la Bonnie Raitt déménage méchamment, la chevelure de feu tournoie, ton voisin aboie et te rudoie, un coup de coude, tes orteils écrasés, godv., zatlap, tu nous les casses.
Ik ben gelukkig, accent adapté aux lecteurs anversois, hier j'étais dans mon club préféré, ce soir in Vlaanderen, la vie est belle, voici ' Green eyed lover'. Transformée en Salomé, elle nous fait la a danse des sept voiles, ce qui ne calme pas l'ivrogne à l'haleine de putois.
A song about being a Gemini, des individus ayant un coeur d'artichaut, ' Gemini heart'.
Un second titre jouant sur la corde sensible, décoré d'un interminable soliloque de l'excellent Jan Laacks pas hâtif.
Elle le frôle, se colle sur son épaule, ce flirt énerve au plus point Wim Duvelberg qui envisage d'escalader la barrière pour lui déclarer sa flamme.
Elle l'a remarqué, you want to get funky, 'Give it to me'.
Elle est dingue ou quoi, sa Duvel il refuse de la lui tendre mais il pense à autre chose.
Shake your ass sont les seuls mots d'amour qui lui viennent à l'esprit!
'Why you so afraid' et l'allongé 'Never met a man like you' précèdent une version toute personnelle de 'It's a man, man's world'.
It's an honour to play on the same bill as Jimmy Burns et elle reprend de plus belle ..We're all lost, in the wilderness...Lost in bitterness... avant de prendre congé.
On la repousse sur scène pour éviter l'émeute, solo, a capella 'Let it be'.
Wim est retourné au comptoir!
Le dernier à l'affiche: Jimmy Burns!
Une légende du Mississippi blues, 72 berges, mais toute sa tête, une voix aux accents soul et un jeu de guitare limpide, même s'il laisse les soli plus compliqués à Luca Giordano, car oui, le festival se termine avec ceux par lesquels tout avait débuté, Luca Giordano, Quique Gomez, Pablo Bárez del Cueto et David Salvador Fructuoso constituent le backing band du vétéran.
Assis sur un taboure,t il entame un premier Chicago blues gluant ....5 o'clock in the morning, 6 o'clock, think about you alll the time...24 hours everyday...
Plus de soixante-dix balais et toujours amoureux, pffff!
Il enchaîne sur le standard 'Rollin' and tumblin' ', Quique, blow your harp, menneke!
Oui, papy!
From the 'Back to the Delta' album, this is 'Killing Floor', une version pimentée d'un magnifique solo de basse.
L'équipe italo-espagnole est bien soudée, pas besoin de faire appel à Ancelotti ou à Benitez, le but sera atteint!
Le quintet se tape Albert King, ' Cadillac Assembly Line ' avant d'opter pour Muddy Waters...I woke up this morning... et ta petite amie s'était tirée, le café était froid, les croissants flasques, le chat avait chié dans tes pompes...ouais et plus encore, sans doute!
I had the blues.
On peut comprendre.
Intro cha cha cha.
Luk avance 'Stand by me'.
Merde, je lui dois une limonade!
Tout Puurs chante, enfin pas ceux qui se sont endormis sur les planches, l'émotion est intense.
Plus mouvementé, voici 'No consideration' .
Godv. il assure Jimmy.
Un slow blues avant la fermeture' The sky is crying', heureusement pas encore!
Encore quelques titres dont ' Whole lotta loving' pendant qu'on engage le FBI pour retrouver Daniel.
C'est chose faite , on quitte Puurs, Jimmy Burns vient d'entamer 'Cold as ice' de Foreigner solo.
Un tout grand festival, sans un seul moment faible!
Tu dis, Geert?
Moest een eindje rijden maar 't was wel heel leuk. Schijndel ( NDL)!
T'exagères, fieu, Schijndel, c'est à côté de la porte, Eugène et ses potes sont venus de Libramont!
Inscription à :
Articles (Atom)