Vive émotion dans le monde musical belge, Renaud Lhoest est décédé hier, des suites d'une longue maladie, formule lapidaire s'il en est.
Renaud Lhoest, ça fait des années que tu le connaissais, par le biais du batteur Didier Fontaine et de son frangin, ton pote Charly.
Combien de projets, ces deux-là ont ils montés?
Un des derniers date de 2013, Renaud Lhoest Septet: « From Anastasia », mais il y a eu Légitime Démence, ou Camilla, ou une apparition pour soutenir Laetitia Solimando dans Box Story et pas mal d'autres.
Renaud c'était la gentillesse, l'abnégation, l'amour de la musique, la joie d'aider de jeunes talents, la chanson française, le rock, la pop, un violon inventif, des arrangements subtils, le génie tranquille...
Depuis hier les témoignages pleuvent sur sa page facebook.
En guise d'épitaphe, la phrase terminant la bio sur son site ( réalisé par Laetitia)
Le futur, c’est un max d’Amour, de Bonheur , d’espoirs et de rencontres et la quête d’un monde meilleur tant qu’on est en vie !!!
Comme dirait mon ami Franklin : « For a better world ! »
Espérons que quelque part là-haut ou ailleurs, Renaud trouvera le better world!
lundi 29 décembre 2014
The list is never ending: Al Belletto, Frankie Randall, Leopoldo Federico...
Al Belletto
January 3, 1928 - December 27, 2014
Al Belletto un natif de la New Orleans était un clarinettiste/saxophoniste ayant débuté en interprétant du traditional jazz pour switcher vers le swing et le bop.
Première période, il joue avec Louis Prima et plusieurs dixieland bands, puis monte son sextet avant de se retrouver dans le Woody Herman's Orchestra.
Sa disco compte 5 albums, d'après AllMusic.
Frankie Randall
(January 11, 1938 – December 28, 2014
"Frankie is a marvelous singer and plays more piano than there are keys." dixit Frank Sinatra.
Franklin Joseph Lisbona sortira un premier disque à 18 ans, plus tard, parrainé par Sinatra, il signe un contrat chez RCA Victor, plusieurs disques paraissent avant de voir Frankie Randall se tourner vers le cinéma, ainsi on peut le voir et l'entendre dans 'Wild on the beach' de Maury Dexter.
Il devient également un habitué des Dean Martin shows.
Pour qui aime les incongruités, il faut entendre sa version un brin kitsch de 'I can see for miles' des Who.
Leopoldo Federico
Compositeur, bandéoniste et chef d'orchestre de Buenos-Aires.
Leopoldo, un familier du grand Astor Piazzolla, a remporté le prix Carlos Gardel dédié à la musique populaire.
Il a également été nommé deux fois aux Grammy d'Amérique latine.
Avec le décès Federico ( 87 ans) le tango perd un de ses derniers grands représentants.
On lui doit quelques canciones más populares:
"Sentimental", "Canyengue", "Bandola zurdo" ,"Milonguero de hoy", "Preludio nochero", "Pájaro canto" ou "Cabulero".
January 3, 1928 - December 27, 2014
Al Belletto un natif de la New Orleans était un clarinettiste/saxophoniste ayant débuté en interprétant du traditional jazz pour switcher vers le swing et le bop.
Première période, il joue avec Louis Prima et plusieurs dixieland bands, puis monte son sextet avant de se retrouver dans le Woody Herman's Orchestra.
Sa disco compte 5 albums, d'après AllMusic.
Frankie Randall
(January 11, 1938 – December 28, 2014
"Frankie is a marvelous singer and plays more piano than there are keys." dixit Frank Sinatra.
Franklin Joseph Lisbona sortira un premier disque à 18 ans, plus tard, parrainé par Sinatra, il signe un contrat chez RCA Victor, plusieurs disques paraissent avant de voir Frankie Randall se tourner vers le cinéma, ainsi on peut le voir et l'entendre dans 'Wild on the beach' de Maury Dexter.
Il devient également un habitué des Dean Martin shows.
Pour qui aime les incongruités, il faut entendre sa version un brin kitsch de 'I can see for miles' des Who.
Leopoldo Federico
Compositeur, bandéoniste et chef d'orchestre de Buenos-Aires.
Leopoldo, un familier du grand Astor Piazzolla, a remporté le prix Carlos Gardel dédié à la musique populaire.
Il a également été nommé deux fois aux Grammy d'Amérique latine.
Avec le décès Federico ( 87 ans) le tango perd un de ses derniers grands représentants.
On lui doit quelques canciones más populares:
"Sentimental", "Canyengue", "Bandola zurdo" ,"Milonguero de hoy", "Preludio nochero", "Pájaro canto" ou "Cabulero".
dimanche 28 décembre 2014
Yves Peeters invites...à l'Archiduc, Bruxelles, le 27 décembre 2014.
Premières offensives hivernales, paysage urbain métamorphosé, comme d'habitude, les autorités communales n'ont pas anticipé, résultat: la pagaille...Im Westen nichts Neues!
Heureusement il y a le métro, direction l'Archiduc et un de ses fameux free concerts du samedi après-midi dans le cadre du Jazz après shopping.
L'affiche disait Yves Peeters invites...
Yves Peeters avait envoyé ses cartons à Hans Van Oost - guitar, Ewout Pierreux - piano et Anneleen Boehme - double bass.
Las, Anneleen déclare forfait, le batteur sort son petit calepin à la page contrebasse et parvient à convaincre Jean Van Lint.
Dans le beau club art-déco, ce n'est donc pas le Yves Peeters Group que les touristes et amateurs de Jazz verront en entendront, mais bien une fine équipe entourant le jeune drummer de Gent.
Le répertoire sera également adapté aux circonstances, aucune plage de l'album 'All you see' et une seule composition du projet Yves Peeters Gumbo qui fait la tournée des théâtres et centres culturels en 2015. Au menu, pas mal de standards revisités et modelés façon fêtes de fin d'année.
Un mot à propos des protagonistes: Yves, on l'a vu au Brosella 2013, pour l'aventure Gumbo il sera entouré par François Vaiana (vocals) | Nicolas Kummert (sax, backing vocals) | Dree Peremans (trombone) | Thomas De Prins (piano, wurlitzer) et Nicolas Thys (bass).
Le guitariste Hans Van Oost a accompagné les plus grands noms de la scène nationale, de Bart Defoort à Jean-Louis Rassinfosse, en passant par Rony Verbiest ou Bob Mover.
Ewout Pierreux fait partie du band de Tutu Puoane, s'amuse avec le Tuesday Night Orchestra et a, lui aussi, accompagné la crème jazz uit Belgenland.
Le remplaçant: Jean Van Lint, Monsieur Swing Dealers, s'amusant également avec Buster and the Swing, la contrebasse la plus sophistiquée du royaume. Paraît qu'il a atteint le demi-siècle, ne lui dites pas, il fait 15 ans de moins!
Le premier set démarre avec 'My Romance' une jazz ballad plus moelleuse qu'une truffe au champagne signée Wittamer.
Après une flânerie frivole au piano, Hans prend le relais, une tirade limpide aux saveurs Wes Montgomery, avant de céder le bâton à Jean Van Lint qui préfère demeurer sobre et élégant.
Comme toujours à l'Archiduc, la porte s'ouvre toutes les quinze secondes, tu assistes à un va-et-vient incessant de clients espérant trouver une table et ressortant aussitôt, le coin est archi-bourré, en étant incapables de fermer correctement le lourd huis, ce qui a le don d'importuner au plus haut degré la pauvre Madame Deurdicht qui, heureuse au début du concert, avait déniché un siège à l'entrée de l'établissement.
Les musiciens ont embrayé sur un thème composé par Hans Van Oost, 'Still' ( à entendre sur ' Turtle Music' du Koen Nys Quintet, featuring Hans et Yves).
Tandis que les artistes s'ébattent in a mellow tone, tu te félicites d'avoir opté pour un siège au comptoir, il te suffit de tendre un doigt et on te sert une Carlsberg avec le sourire.
Toujours en mode lounge music d'excellente facture, le classique 'I'll be seeing you'.
Même sans le crooning de Sinatra ou de Ray Charles, la romance touche les coeurs sensibles.
Yves a écrit ' The other side' pour 'The Big Easy', ce soir pas de vocals, pas de horns, mais une version fluide et veloutée.
Ta voisine, en souriant... sont bons, non?
You bet, lady, difficile de trouver mieux chez nous!
Le premier set prend fin avec l'agité ' Sandu' de Clifford Brown, les envolées du trompettiste étant remplacées par de brillants soli de piano ou de guitare s'appuyant sur une rythmique blindée.
Seconde mi-temps à 18:45'.
Un engagement mouvementé faisant un démenti au titre ' I hear a rhapsody', à l'instar de la version concoctée par John Coltrane, les mousquetaires signent un arrangement nerveux du standard de George Fragos, Jack Baker et Dick Gasparre.
La ballade 'Yesterdays' , teintée de nuances latino, voit Antoine, je suis venu de Liège avec des copains, s'extasier devant le doigté et le raffinement des exécutants.
Le cool jazz proposé est effectivement d'un niveau supérieur, le choix des plages convient particulièrement à cette période festive dominée par le quelque peu naïf et désuet esprit de Noël.
1946, 'Nobody else but me', Broadway feel à l'Archiduc, avant l'immortel ' Prelude to a kiss' de Duke Ellington.
Un jour, un mec de 126 kilo a susurré à l'oreille du deejay.. I'm simply melting in bittersweet bliss to this song... du coup le mixeur a emboîté sur Miss Camping de Boris.
L'afternoon jazz prend fin en mode groovy avec le juteux 'Cantaloupe Island' du génial Herbie Hancock.
Ici également l'incroyable trompette est remplacée par de subtiles lignes de guitare ou par un piano inventif.
C'est le coeur vaillant et la tête pleine de blue notes que tu retournes affronter Bruxelles sous la neige.
Heureusement il y a le métro, direction l'Archiduc et un de ses fameux free concerts du samedi après-midi dans le cadre du Jazz après shopping.
L'affiche disait Yves Peeters invites...
Yves Peeters avait envoyé ses cartons à Hans Van Oost - guitar, Ewout Pierreux - piano et Anneleen Boehme - double bass.
Las, Anneleen déclare forfait, le batteur sort son petit calepin à la page contrebasse et parvient à convaincre Jean Van Lint.
Dans le beau club art-déco, ce n'est donc pas le Yves Peeters Group que les touristes et amateurs de Jazz verront en entendront, mais bien une fine équipe entourant le jeune drummer de Gent.
Le répertoire sera également adapté aux circonstances, aucune plage de l'album 'All you see' et une seule composition du projet Yves Peeters Gumbo qui fait la tournée des théâtres et centres culturels en 2015. Au menu, pas mal de standards revisités et modelés façon fêtes de fin d'année.
Un mot à propos des protagonistes: Yves, on l'a vu au Brosella 2013, pour l'aventure Gumbo il sera entouré par François Vaiana (vocals) | Nicolas Kummert (sax, backing vocals) | Dree Peremans (trombone) | Thomas De Prins (piano, wurlitzer) et Nicolas Thys (bass).
Le guitariste Hans Van Oost a accompagné les plus grands noms de la scène nationale, de Bart Defoort à Jean-Louis Rassinfosse, en passant par Rony Verbiest ou Bob Mover.
Ewout Pierreux fait partie du band de Tutu Puoane, s'amuse avec le Tuesday Night Orchestra et a, lui aussi, accompagné la crème jazz uit Belgenland.
Le remplaçant: Jean Van Lint, Monsieur Swing Dealers, s'amusant également avec Buster and the Swing, la contrebasse la plus sophistiquée du royaume. Paraît qu'il a atteint le demi-siècle, ne lui dites pas, il fait 15 ans de moins!
Le premier set démarre avec 'My Romance' une jazz ballad plus moelleuse qu'une truffe au champagne signée Wittamer.
Après une flânerie frivole au piano, Hans prend le relais, une tirade limpide aux saveurs Wes Montgomery, avant de céder le bâton à Jean Van Lint qui préfère demeurer sobre et élégant.
Comme toujours à l'Archiduc, la porte s'ouvre toutes les quinze secondes, tu assistes à un va-et-vient incessant de clients espérant trouver une table et ressortant aussitôt, le coin est archi-bourré, en étant incapables de fermer correctement le lourd huis, ce qui a le don d'importuner au plus haut degré la pauvre Madame Deurdicht qui, heureuse au début du concert, avait déniché un siège à l'entrée de l'établissement.
Les musiciens ont embrayé sur un thème composé par Hans Van Oost, 'Still' ( à entendre sur ' Turtle Music' du Koen Nys Quintet, featuring Hans et Yves).
Tandis que les artistes s'ébattent in a mellow tone, tu te félicites d'avoir opté pour un siège au comptoir, il te suffit de tendre un doigt et on te sert une Carlsberg avec le sourire.
Toujours en mode lounge music d'excellente facture, le classique 'I'll be seeing you'.
Même sans le crooning de Sinatra ou de Ray Charles, la romance touche les coeurs sensibles.
Yves a écrit ' The other side' pour 'The Big Easy', ce soir pas de vocals, pas de horns, mais une version fluide et veloutée.
Ta voisine, en souriant... sont bons, non?
You bet, lady, difficile de trouver mieux chez nous!
Le premier set prend fin avec l'agité ' Sandu' de Clifford Brown, les envolées du trompettiste étant remplacées par de brillants soli de piano ou de guitare s'appuyant sur une rythmique blindée.
Seconde mi-temps à 18:45'.
Un engagement mouvementé faisant un démenti au titre ' I hear a rhapsody', à l'instar de la version concoctée par John Coltrane, les mousquetaires signent un arrangement nerveux du standard de George Fragos, Jack Baker et Dick Gasparre.
La ballade 'Yesterdays' , teintée de nuances latino, voit Antoine, je suis venu de Liège avec des copains, s'extasier devant le doigté et le raffinement des exécutants.
Le cool jazz proposé est effectivement d'un niveau supérieur, le choix des plages convient particulièrement à cette période festive dominée par le quelque peu naïf et désuet esprit de Noël.
1946, 'Nobody else but me', Broadway feel à l'Archiduc, avant l'immortel ' Prelude to a kiss' de Duke Ellington.
Un jour, un mec de 126 kilo a susurré à l'oreille du deejay.. I'm simply melting in bittersweet bliss to this song... du coup le mixeur a emboîté sur Miss Camping de Boris.
L'afternoon jazz prend fin en mode groovy avec le juteux 'Cantaloupe Island' du génial Herbie Hancock.
Ici également l'incroyable trompette est remplacée par de subtiles lignes de guitare ou par un piano inventif.
C'est le coeur vaillant et la tête pleine de blue notes que tu retournes affronter Bruxelles sous la neige.
vendredi 26 décembre 2014
Propulse 2015: le Rendez-vous des Arts de la Scène se déroulera du 2 au 6 février 2015.
Quatrième édition de ProPulse: "une rencontre entre les "pros de la profession" et les artistes, "avec pour objectif commun de présenter un échantillon du paysage culturel d'aujourd'hui et de demain"!
Un menu copieux, 65 représentations: musique classique, contemporaine jazz, musique du monde, pop, folk, rock, musiques urbaines, théâtre, danse, arts forains... des saveurs devant contenter les palais les plus difficiles!
Où?
A Flagey, aux Halles de Schaebeek et au Botanique.
Shows ouverts au public en soirée au Botanique:
Le 4 février :
Byron Bay : 20:00 (Rotonde)
Maw//Sitt//Sii : 20:50 (Orangerie)
Cargo Culte : 21:40 (Rotonde)
Alaska Alaska : 22:30 (Orangerie)
Konoba : 23:20 (Rotonde)
Le 5 février :
Empty Taxi : 20:00 (Rotonde)
Beautiful Badness : 20:50 (Orangerie)
Little X Monkeys : 21:40 (Rotonde)
L'Or du Commun & Roméo Elvis : 22:30 (Orangerie)
Glü : 23:20 (Rotonde)
Le 6 février :
Alaska Gold Rush: 20:00 (Rotonde)
Dario Mars and the Guillotines : 20:50 (Orangerie)
Thyself : 21:40 (Rotonde)
Daggers : 22:30 (Orangerie)
My Diligence : 23:20 (Rotonde)
Pour les pros:
Flagey se concentre sur la musique classique.
Aux Halles un melting-pot.
Au Bota, en matinée et l'après-midi, des scènes découvertes....quelques noms au hasard: Cédric Gervy, Lolomis, Marcie, Odieu et le Feu...
Un menu copieux, 65 représentations: musique classique, contemporaine jazz, musique du monde, pop, folk, rock, musiques urbaines, théâtre, danse, arts forains... des saveurs devant contenter les palais les plus difficiles!
Où?
A Flagey, aux Halles de Schaebeek et au Botanique.
Shows ouverts au public en soirée au Botanique:
Le 4 février :
Byron Bay : 20:00 (Rotonde)
Maw//Sitt//Sii : 20:50 (Orangerie)
Cargo Culte : 21:40 (Rotonde)
Alaska Alaska : 22:30 (Orangerie)
Konoba : 23:20 (Rotonde)
Le 5 février :
Empty Taxi : 20:00 (Rotonde)
Beautiful Badness : 20:50 (Orangerie)
Little X Monkeys : 21:40 (Rotonde)
L'Or du Commun & Roméo Elvis : 22:30 (Orangerie)
Glü : 23:20 (Rotonde)
Le 6 février :
Alaska Gold Rush: 20:00 (Rotonde)
Dario Mars and the Guillotines : 20:50 (Orangerie)
Thyself : 21:40 (Rotonde)
Daggers : 22:30 (Orangerie)
My Diligence : 23:20 (Rotonde)
Pour les pros:
Flagey se concentre sur la musique classique.
Aux Halles un melting-pot.
Au Bota, en matinée et l'après-midi, des scènes découvertes....quelques noms au hasard: Cédric Gervy, Lolomis, Marcie, Odieu et le Feu...
L'heure du requiem a sonné pour Mimi Lorenzini, Alberta Adams et Buddy DeFranco!
Le décès de Marius Lorenzini, dit Mimi, est passé relativement inaperçu, pourtant le guitariste a fait partie d'un des grands groupes de rock de l'Hexagone: Triangle.
C'est en 1970 que Marius rejoint un des pionniers du prog rock français, Triangle.
Il avait déjà roulé sa bosse jouant, e.a, avec les formations Gable et Les Anges Noirs, Mercury, Les Mistrals , ou accompagnant Dutronc, Claude François, France Gall, quand il ne tâtait pas du jazz avec Barney Wilen.
Jusqu'en 1973 il fera donc partie de la grande époque de Triangle , à la dissolution du groupe Mimi se consacre au jazz et aux musiques improvisées.
Il est décédé le 12/12 d'un infarctus.
La chanteuse de blues Roberta Louise Osborne, alias Alberta Adams The Queen of the Blues, nous a quittés ce 25 décembre, elle était âgée de 97 ans.
Elle débute comme tap dancer au début des années 20, après avoir remplacé au pied levé une chanteuse incapable de se produire dans un club de Detroit, elle se lance dans l'interprétation du blues.
Elle est signée chez Chess, des enregistrements introuvables, si ce n'est quelques titres sur des compilations.
Elle passe chez Savoy Records, tourne avec des pointures e.a. Louis Jordan, T-Bone Walker, Duke Ellington, Lionel Hampton, Eddie Vinson...
On peut trouver quatre ou cinq de ses albums enregistrés chez Cannonball Records qui l'avait signée après l'avoir vue tourner avec le guitariste Johnnie Bassett.
Le jazz clarinet player Buddy DeFranco ( Boniface Ferdinand Leonard DeFranco) est décédé la veille de Noël à 91 ans.
Il est considéré comme un des plus grands clarinettistes be bop, ayant côtoyé des gens tels que Gene Krupa, Tommy Dorsey, Count Basie, Oscar Peterson, Art Tatum ou Billie Holiday...
Buddy DeFranco a également dirigé The World Famous Glenn Miller Orchestra de 1966 à 1974.
Sa disco comme leader compte +/- 25 albums, sa clarinette s'entend évidemment sur des dizaines d'autres enregistrements.
Buddy avait quitté la scène en 1989.
C'est en 1970 que Marius rejoint un des pionniers du prog rock français, Triangle.
Il avait déjà roulé sa bosse jouant, e.a, avec les formations Gable et Les Anges Noirs, Mercury, Les Mistrals , ou accompagnant Dutronc, Claude François, France Gall, quand il ne tâtait pas du jazz avec Barney Wilen.
Jusqu'en 1973 il fera donc partie de la grande époque de Triangle , à la dissolution du groupe Mimi se consacre au jazz et aux musiques improvisées.
Il est décédé le 12/12 d'un infarctus.
La chanteuse de blues Roberta Louise Osborne, alias Alberta Adams The Queen of the Blues, nous a quittés ce 25 décembre, elle était âgée de 97 ans.
Elle débute comme tap dancer au début des années 20, après avoir remplacé au pied levé une chanteuse incapable de se produire dans un club de Detroit, elle se lance dans l'interprétation du blues.
Elle est signée chez Chess, des enregistrements introuvables, si ce n'est quelques titres sur des compilations.
Elle passe chez Savoy Records, tourne avec des pointures e.a. Louis Jordan, T-Bone Walker, Duke Ellington, Lionel Hampton, Eddie Vinson...
On peut trouver quatre ou cinq de ses albums enregistrés chez Cannonball Records qui l'avait signée après l'avoir vue tourner avec le guitariste Johnnie Bassett.
Le jazz clarinet player Buddy DeFranco ( Boniface Ferdinand Leonard DeFranco) est décédé la veille de Noël à 91 ans.
Il est considéré comme un des plus grands clarinettistes be bop, ayant côtoyé des gens tels que Gene Krupa, Tommy Dorsey, Count Basie, Oscar Peterson, Art Tatum ou Billie Holiday...
Buddy DeFranco a également dirigé The World Famous Glenn Miller Orchestra de 1966 à 1974.
Sa disco comme leader compte +/- 25 albums, sa clarinette s'entend évidemment sur des dizaines d'autres enregistrements.
Buddy avait quitté la scène en 1989.
mercredi 24 décembre 2014
Obituaire: Barbara Jones & Jo Jo Benson!
La chanteuse, d'origine jamaïcaine, Barbara Jones a tiré sa révérence ( leucémie) ce 19 décembre, elle avait 62 ans.
The Billie Holliday of reggae music, qui avait sorti un premier single en 1971,'Sad Movies', une cover de la chanteuse country Sue Thompson, aura signé quelques hits mineurs au UK, dont 'Angel in The Morning' ou ' Walk Through This World With Me' ( Englebert Humperdinck) , mais a surtout attiré l'attention comme choriste de Jimmy Cliff.
Après l'épisode reggae, Barbara Jones se convertit au christianisme et enregistre quatre gospel albums.
Sa disco compte une petite quinzaine de LP's.
Jo Jo Benson
Jo Jo Benson was found dead early Tuesday morning at a Motel 6 on Victory Drive, titre le Ledger-Enquirer,une gazette de Columbus, Georgia.
Joseph Hewell, aka Jo Jo Benson, avait 76 ans et c'était fait un nom dans le milieu rhythm 'n' blues pour ses enregistrements avec Peggy Scott.
En 1968, le duo a placé deux top ten dans les r'n'b charts: 'Lover's Holiday' et 'Pickin' Wild Mountain Berries', deux autres 45 tours verront le jour, mais l'association prend fin en 1971.
Jo Jo Benson devient tenancier de bar, se fait canarder, refait de la musique dans les early nineties, sort deux albums sous son nom, succès d'estime, peu de ventes...
Son décès n'aurait rien de suspect
He died of natural causes, according to the Muscogee County Coroner’s Office.
Read more here: http://www.ledger-enquirer.com/2014/12/23/3482399_jo-jo-benson-dies-at-victory-drive.html?rh=1#storylink=cpy
The Billie Holliday of reggae music, qui avait sorti un premier single en 1971,'Sad Movies', une cover de la chanteuse country Sue Thompson, aura signé quelques hits mineurs au UK, dont 'Angel in The Morning' ou ' Walk Through This World With Me' ( Englebert Humperdinck) , mais a surtout attiré l'attention comme choriste de Jimmy Cliff.
Après l'épisode reggae, Barbara Jones se convertit au christianisme et enregistre quatre gospel albums.
Sa disco compte une petite quinzaine de LP's.
Jo Jo Benson
Jo Jo Benson was found dead early Tuesday morning at a Motel 6 on Victory Drive, titre le Ledger-Enquirer,une gazette de Columbus, Georgia.
Joseph Hewell, aka Jo Jo Benson, avait 76 ans et c'était fait un nom dans le milieu rhythm 'n' blues pour ses enregistrements avec Peggy Scott.
En 1968, le duo a placé deux top ten dans les r'n'b charts: 'Lover's Holiday' et 'Pickin' Wild Mountain Berries', deux autres 45 tours verront le jour, mais l'association prend fin en 1971.
Jo Jo Benson devient tenancier de bar, se fait canarder, refait de la musique dans les early nineties, sort deux albums sous son nom, succès d'estime, peu de ventes...
Son décès n'aurait rien de suspect
He died of natural causes, according to the Muscogee County Coroner’s Office.
Read more here: http://www.ledger-enquirer.com/2014/12/23/3482399_jo-jo-benson-dies-at-victory-drive.html?rh=1#storylink=cpy
Foie gras et vaches maigres...
Tu fais grise mine, Jeannot...
Je hais la période des fêtes, tout est mort, on s'emmerde à du 200 à l'heure!
Faut chercher un peu, gamin, d'accord les salles de concert sont en mode j'hiberne, l'Ancienne Belgique programme bien Kapitein Winokio pour plusieurs dates d'affilée, nous doutons que ce soit ta tasse de thé.
Le Bota, le Trix, le Vooruit, les grandes salles wallonnes appliquent à la lettre le plan B garantissant une économie d'énergie, elles reprennent vie, pour la plupart, vers le 10 janvier.
Par contre les clubs de jazz ne chôment pas, le Music Village, l'Archiduc, le Sounds, le café Hopper etc... sont sur la brèche.
Fred, des Soirées Cerises continue à programmer, que ce soit au Rock Classic ou en Home Concert.
A la côte, Nieuwpoort ou De Panne proposent des petits concerts quasi chaque jour.
Le 26/12, Chilly Willy se produit à Diest, la VZW OJC Kompas à Sint-Niklaas propose du métal, le DNA, qui va mourir, a encore de belles affiches avant les funérailles, à Peer il n'y a pas que du blues en été, The Al Paone Band se produit dans un pub où on te sert un alcool de poire pas bidon...
Ce ne sont que quelques exemples...
Pour te tenir au courant, tu consultes l'agenda du site Concert Monkey, tous les collaborateurs de Concerts-Review sont repris dans le collectif.
Concert Monkey ( site trilingue) présente l'avantage d'offrir des news, un calendrier, des 'reports', des photos et un calendrier visant un large public.
Sur ce Jeannot, il est l'heure de s'envoyer une St. Bernardus Christmas Ale!
Je hais la période des fêtes, tout est mort, on s'emmerde à du 200 à l'heure!
Faut chercher un peu, gamin, d'accord les salles de concert sont en mode j'hiberne, l'Ancienne Belgique programme bien Kapitein Winokio pour plusieurs dates d'affilée, nous doutons que ce soit ta tasse de thé.
Le Bota, le Trix, le Vooruit, les grandes salles wallonnes appliquent à la lettre le plan B garantissant une économie d'énergie, elles reprennent vie, pour la plupart, vers le 10 janvier.
Par contre les clubs de jazz ne chôment pas, le Music Village, l'Archiduc, le Sounds, le café Hopper etc... sont sur la brèche.
Fred, des Soirées Cerises continue à programmer, que ce soit au Rock Classic ou en Home Concert.
A la côte, Nieuwpoort ou De Panne proposent des petits concerts quasi chaque jour.
Le 26/12, Chilly Willy se produit à Diest, la VZW OJC Kompas à Sint-Niklaas propose du métal, le DNA, qui va mourir, a encore de belles affiches avant les funérailles, à Peer il n'y a pas que du blues en été, The Al Paone Band se produit dans un pub où on te sert un alcool de poire pas bidon...
Ce ne sont que quelques exemples...
Pour te tenir au courant, tu consultes l'agenda du site Concert Monkey, tous les collaborateurs de Concerts-Review sont repris dans le collectif.
Concert Monkey ( site trilingue) présente l'avantage d'offrir des news, un calendrier, des 'reports', des photos et un calendrier visant un large public.
Sur ce Jeannot, il est l'heure de s'envoyer une St. Bernardus Christmas Ale!
mardi 23 décembre 2014
EDH au Chaff, Bruxelles, le 22 décembre 2014
La Place du Jeu de Balle fait la une des journaux depuis des semaines, il y a quelques jours encore , les gazettes mentionnaient la pétition et titraient " 23.336 fois « non » à un parking sous la place du Jeu de Balle !".
C'est là que t'avais rendez-vous en ce lundi où Bruxelles sommeillait avant les fêtes, le Chaff programmait EDH et un dj set de Vincent Satan, cheville ouvrière chez Satanism Records.
21:00 disait la pub, les pubs mentent toujours, pour tuer le temps il te reste la pils, un mec t'apostrophe, Joe Cocker est mort, tu le savais, plus tard Piotr ou Aleksandar, me souviens plus très bien, te répétera la même triste nouvelle en te payant une nième blonde.
Dans la vie nocturne tu fais des rencontres incroyables, passons, Simenon aussi est mort!
21:50' , un duo mixte, une barbe et une fille à lunettes, bonsoir, on va faire de la musique...
Sur scène ( euh, un coin au fond du bistrot), un micro, un double drumpad, une basse, des pédales, un synthé, un sampler..
EDH, tu dis...Elder Dragon Highlander?
Sais pas de quoi tu causes, Emmanuelle de Héricourt!
C'est où Héricourt?
A Paris, t'es un cousin de RickyBilly ou quoi!
Emmanuelle, arrête avec Sylvia Kristel, concocte de l'electro pop synthétique que les amateurs du genre estiment brillante.
Plusieurs enregistrements sortis chez Lentonia Records.
La basse, les drumpads, le micro sont pour elle, Arthur Soubranne ( Carradot) de Clermont-Ferrand, très beau le juste -au-corps scintillant, s'amuse avec l'outillage électronique.
Une intro synthétique minimaliste à quatre mains comme amuse-bouche, ' Walking march', histoire de nous montrer de quoi il retourne: de l'élégance glacée!
'Plier' ( album Lava Club), un titre à la basse bondissante, presque postpunk, survolant des couches de synthé aériennes et les sonorités plastiques des drum machines, un hic, les lyrics sont incompréhensibles, en cause un son des plus assourdis.
Reverb, saturation, beats pneumatiques, gimmicks poppy, un mélange dansant , ' Lava Club' doit cartonner dans les boîtes branchées.
Mêmes ficelles pour 'Pensum', un titre vaguement techno/disco comme si les Three Degrees s'étaient tapés Human League.
Quoi?
Susan Ann Sulley et Joanne Catherall, aussi?
Oui, toute la ligue!
Une nuit noire, des pas inquiétants résonnent sur le trottoir , 'Break' navigue dans un climat sombre avec un petit côté New Order pas déplaisant.
La suivante ' Hoaxy Beast' s'avère tout aussi crépusculaire et obsédante.
Un peu d'electro punk à la Deutsch-Amerikanische Freundschaft?
Voici ' Summer9' , puis 'Chlore' qui ouvre l'album, une plage martiale et ténébreuse.
La même esthétique froide sur beats inflexibles caractérise 'Fiji Mermaid'.
La sirène des Fidji, une imposture monumentale, paraît-il, précède 'Shall we go' qui contrairement à ce que tu pouvais croire ne t'invitait pas à prendre congé puisque le set s'achève par l'inquiétant 'Private Isolation'.
C'est là que t'avais rendez-vous en ce lundi où Bruxelles sommeillait avant les fêtes, le Chaff programmait EDH et un dj set de Vincent Satan, cheville ouvrière chez Satanism Records.
21:00 disait la pub, les pubs mentent toujours, pour tuer le temps il te reste la pils, un mec t'apostrophe, Joe Cocker est mort, tu le savais, plus tard Piotr ou Aleksandar, me souviens plus très bien, te répétera la même triste nouvelle en te payant une nième blonde.
Dans la vie nocturne tu fais des rencontres incroyables, passons, Simenon aussi est mort!
21:50' , un duo mixte, une barbe et une fille à lunettes, bonsoir, on va faire de la musique...
Sur scène ( euh, un coin au fond du bistrot), un micro, un double drumpad, une basse, des pédales, un synthé, un sampler..
EDH, tu dis...Elder Dragon Highlander?
Sais pas de quoi tu causes, Emmanuelle de Héricourt!
C'est où Héricourt?
A Paris, t'es un cousin de RickyBilly ou quoi!
Emmanuelle, arrête avec Sylvia Kristel, concocte de l'electro pop synthétique que les amateurs du genre estiment brillante.
Plusieurs enregistrements sortis chez Lentonia Records.
La basse, les drumpads, le micro sont pour elle, Arthur Soubranne ( Carradot) de Clermont-Ferrand, très beau le juste -au-corps scintillant, s'amuse avec l'outillage électronique.
Une intro synthétique minimaliste à quatre mains comme amuse-bouche, ' Walking march', histoire de nous montrer de quoi il retourne: de l'élégance glacée!
'Plier' ( album Lava Club), un titre à la basse bondissante, presque postpunk, survolant des couches de synthé aériennes et les sonorités plastiques des drum machines, un hic, les lyrics sont incompréhensibles, en cause un son des plus assourdis.
Reverb, saturation, beats pneumatiques, gimmicks poppy, un mélange dansant , ' Lava Club' doit cartonner dans les boîtes branchées.
Mêmes ficelles pour 'Pensum', un titre vaguement techno/disco comme si les Three Degrees s'étaient tapés Human League.
Quoi?
Susan Ann Sulley et Joanne Catherall, aussi?
Oui, toute la ligue!
Une nuit noire, des pas inquiétants résonnent sur le trottoir , 'Break' navigue dans un climat sombre avec un petit côté New Order pas déplaisant.
La suivante ' Hoaxy Beast' s'avère tout aussi crépusculaire et obsédante.
Un peu d'electro punk à la Deutsch-Amerikanische Freundschaft?
Voici ' Summer9' , puis 'Chlore' qui ouvre l'album, une plage martiale et ténébreuse.
La même esthétique froide sur beats inflexibles caractérise 'Fiji Mermaid'.
La sirène des Fidji, une imposture monumentale, paraît-il, précède 'Shall we go' qui contrairement à ce que tu pouvais croire ne t'invitait pas à prendre congé puisque le set s'achève par l'inquiétant 'Private Isolation'.
Les Mad Dogs ont perdu an Englishman, goodbye Joe!
Aucun doute le plombier de Sheffield, John Robert Cocker, aka Joe Cocker, restera dans les mémoires comme un des plus grands chanteurs de rock.
Un timbre incomparable, un charisme fou, celui qui, au début des années 60, écumait les pubs de la sa ville industrielle avec le band Vance Arnold and the Avengers deviendra une star internationale.
Pas question ici de tracer un portait complet, ni d'énumérer toute sa disco, quelques flashes émaillant sa carrière imposante: le Grease Band avec l'incomparable Chris Stainton, 'Marjorine', la bombe, sa reprise de 'With a little help from my friends' , Woodstock: les mains tremblantes de Joe, Mad Dogs and Englishmen, les excès en tous genres, lors d'un concert à Forest National, Joe titubait, des managers devaient le conduire au micro, l'asseoir, l'aider à regagner les coulisses, mais toujours cette voix qui te remue les tripes.
Des ennuis judiciaires aux Antipodes, l'alcool, la drogue, la dépression ... le retour, le grand 'Sheffield Steel', à nouveau des tubes à la pelle.
Le little plumber a tout connu, a vécu mille vies, ce 22 décembre un cancer du poumon l'emporte à jamais.
Laura Nyro:
Good bye, Joe, yes, I understand, I'm trying not to cry
But if I do, it's only cause I'll miss you, one more time...
Un timbre incomparable, un charisme fou, celui qui, au début des années 60, écumait les pubs de la sa ville industrielle avec le band Vance Arnold and the Avengers deviendra une star internationale.
Pas question ici de tracer un portait complet, ni d'énumérer toute sa disco, quelques flashes émaillant sa carrière imposante: le Grease Band avec l'incomparable Chris Stainton, 'Marjorine', la bombe, sa reprise de 'With a little help from my friends' , Woodstock: les mains tremblantes de Joe, Mad Dogs and Englishmen, les excès en tous genres, lors d'un concert à Forest National, Joe titubait, des managers devaient le conduire au micro, l'asseoir, l'aider à regagner les coulisses, mais toujours cette voix qui te remue les tripes.
Des ennuis judiciaires aux Antipodes, l'alcool, la drogue, la dépression ... le retour, le grand 'Sheffield Steel', à nouveau des tubes à la pelle.
Le little plumber a tout connu, a vécu mille vies, ce 22 décembre un cancer du poumon l'emporte à jamais.
Laura Nyro:
Good bye, Joe, yes, I understand, I'm trying not to cry
But if I do, it's only cause I'll miss you, one more time...
lundi 22 décembre 2014
Agharti - Sercati au Rock Classic, Bruxelles, le 20 décembre 2014.
Agharti - Sercati au Rock Classic, Bruxelles, le 20 décembre 2014.
En principe l'affiche du Rock Classic prévoyait Agharti et Azylya,seulement une dizaine de jours avant le gig les musiciens d'Azylya lâchent leur frontwoman, Jamie-Lee Smit.
Pas une sinécure de dénicher un remplaçant du même calibre, le choix se porte sur Sercati!
Sercati
Non, ce ne sont pas des copains de Marc Aryan, le trio de Verviers - Pepinster - Theux, né en 2009, pratique un melodic metal, tendance progrock, bien propre et consciencieux.
Point positif: de bonnes compos n'agressant pas tes oreilles.
Reproches: présence scénique inexistante, un chant caverneux et monocorde qui agace dès le second morceau et un usage excessif de bandes pré-enregistrées, quand sur scène tu vois un trio basse/guitare/batterie, il est parfaitement inacceptable d'entendre une musique principalement axée sur les claviers.
Steve "Serpent" Fabry - Bass, Vocals/ Yannick Martin - Drums, Backing Vocals et Olivier Clément - Lead Guitar ont été abandonnés par Damien Snyers, l'organiste, il y a pas mal de temps.
Enregistrements?
Deux démos, deux full concept albums ambitieux "Tales of the fallen (part I)" et "Tales of the Fallen (part 2) - The Rise of the Nightstalker."
Le paradis, des anges, des démons, des damnés, des sauvés, des fées... un univers manga quelque peu naïf.
Bonsoir, Bruxelles, vous entendrez un mix des différents albums et pas l'histoire complète contée chronologiquement.
De toute façon on n'avait que le son et pas les images, donc, on s'en bat les glands.
'A little closer to paradise', godv., dur à encaisser ces vocaux voilés, ni growls, ni clean voice, un chant creux, atone, sans aucune modulation.
Un schéma identique pour 'Natural city', un jeu appliqué et statique.
A première vue le mariole de la troupe c'est Yannick qui prend la peine de présenter les plages en anglais frontalier, il annonce 'I failed', joli son de clavecin, un hic, il n'y a pas de clavecin.
'The nightstalker' toujours aussi mélodieux, symphonique et mou du bide.
' The Hound from Hell', un digest des clichés inhérents au genre.
Ein, zwei, drei... 'Wolf's Hunt', les bottes sont de sortie, le drummer relaye le serpent au chant, à tes côtés, Hänsel und Gretel entament un exercice de headbanging.
Serpent a un side project, The Nightstalker, voici le titre 'Trouble in my head', pas que dans la tête, dans la glotte aussi!
Un message publicitaire vantant les matelas Beka... Oli, Oli, Oli... et enfin 'Against the anesthetist'.
Oli soit qui mal y pense!
Amen!
Agharti.
Le groupe croate aura sauvé la soirée d'un naufrage peu glorieux.
Pour les fans de Female Metal, Agharti constitue une aubaine, deux jolies filles, Tina ( vokal) et Iva ( klavijature) et des mâles connaissant leur job, Alen ( gitara, growls) - Poha ( gitara) - Grubač ( bas gitara) et Marko ( bubnjevi).
La veille ils jouaient au B52, ce soir Bruxelles aura vibré aux sonorités de leur melodic gothic metal ne déniant pas les riffs de guitare hargneux et les cris de guerre à la Arch Enemy.
'Intro' suivi par ' The Silence of Guilt', le professionnalisme du groupe de Zagreb impose d'emblée le respect, quant au chant de Tina ( à la Lacuna Coil), un réel soulagement après l'insipide filet du chanteur de Sercati.
Ils enchaînent sur une des plages de leur album 'Change' nommée 'Awaken', awaken, nous le sommes tous, pas mal de langues mâles pendent bas en ne perdant pas Tina de vue.
'The sky is falling' puis une cover musclée d'Apocalyptica ' Path', le public est conquis.
Quelques éléments symphoniques décorent le tout aussi percutant 'To a friend' .
Tension extrême durant 'End of your domination' , guitares et claviers se querellent, la rythmique tisse un mur sonore en béton, Iva et Alen au chorus soulignent le chant mordant de Tina Bukić.
Hänsel und Gretel ont repris leur numéro, imités par une dizaine d'autres clients.
Pas de temps mort, 'Mendacity', ' Away from here'...save me... implore la belle enfant, je vide mon verre, j'appelle Jolly Jumper et j'arrive... , puis ' Fallen', en duo vocal, la belle et la bête.
Oui, tu peux avancer Delain, Evanescence, Lacuna Coil, Epica...Agharti est de la même veine.
Toujours sur leur LP, 'Words unspoken' puis une cover, 'The only one'... non pas la panade de Sam Smith.
Brussels, let you go on the techno beats of 'Rise again', Bruxelles se laisse aller, sont quinze à se transformer en body-tamponneurs, la frêle Manon, 42 kilo, prend des risques, son voisin affiche près du triple sur la balance.
On se calme avec 'Lost' pour regagner le front avec ' Shut your mouth' de Pain, petit tour dans le public pour Alen, tiens, Alberto, le micro, chante, grand!
Merci, Bruxelles.
Enthousiasme général et 'Enjoy the silence' de Depeche Mode en bis.
Quoi, une petite liqueur?
Ok, une dernière pour la route!
Le 23/12, Agharti sera au Mala Scena - Karlovac, Croatia.
L'Autriche pleure Udo Jürgens!
Le crooner Udo Jürgens, naissance
Udo Jürgen Bockelmann, une des plus grandes stars dans les pays germanophones, est décédé ce 21 décembre d'une défaillance cardiaque.
Il était âgé de 80 ans.
Udo Jürgens avait obtenu la nationalité suisse en 2007, il s'était établi dans le canton de Zurich en 1977.
Ce roi du schlager, ayant vendu plus de 100 millions de disques, avait remporté l'Eurovision en 1966 avec 'Merci Chérie'.
Udo aura enregistré une quarantaine d'albums, signé près de 900 chansons, tourné dans une série TV et fait une apparition dans le long-métrage 'Das Spukschloß im Salzkammergut'.
Début décembre Udo Jürgens avait encore joué devant près de 10 000 personnes au Hallenstadion à Zurich.
Il était âgé de 80 ans.
Udo Jürgens avait obtenu la nationalité suisse en 2007, il s'était établi dans le canton de Zurich en 1977.
Ce roi du schlager, ayant vendu plus de 100 millions de disques, avait remporté l'Eurovision en 1966 avec 'Merci Chérie'.
Udo aura enregistré une quarantaine d'albums, signé près de 900 chansons, tourné dans une série TV et fait une apparition dans le long-métrage 'Das Spukschloß im Salzkammergut'.
Début décembre Udo Jürgens avait encore joué devant près de 10 000 personnes au Hallenstadion à Zurich.
dimanche 21 décembre 2014
Breaking news: décès de Walter De Buck !
Alzheimer et un cancer de l'oesophage ont eu raison du peetvader du folk gantois.
Walter De Buck avait 80 ans et luttait depuis un bon bout de temps contre la maladie.
Le sculpteur de talent fonde en 1962 la vzw 't Trefpunt avec quelques copains, ce sont eux qui quelques années plus tard sauvent les Gentse Feesten d'une mort lente.
Le volkszanger versatile ( dessinateur, sculpteur, peintre, dramaturge...) nous laisse une douzaine d'albums bourrés de titres illustrant son engagement social et politique , son amour des traditions ou du plat Gents...
Gand perd un de ses enfants les plus brillants!
Walter De Buck avait 80 ans et luttait depuis un bon bout de temps contre la maladie.
Le sculpteur de talent fonde en 1962 la vzw 't Trefpunt avec quelques copains, ce sont eux qui quelques années plus tard sauvent les Gentse Feesten d'une mort lente.
Le volkszanger versatile ( dessinateur, sculpteur, peintre, dramaturge...) nous laisse une douzaine d'albums bourrés de titres illustrant son engagement social et politique , son amour des traditions ou du plat Gents...
Gand perd un de ses enfants les plus brillants!
Décembre 2014, la liste des décès s'allonge: Larry Henley et Wendy Rene!
Mary Frierson, stage name Wendy Rene ( suggested by Otis Redding) est partie pour le grand voyage ce 16 décembre.
Une des voix soul de chez Stax, elle débute comme des centaines d'autres comme gospel singer dans une église honorant la church of God in Christ fondée par Elder Charles Harrison Mason.
Premier groupe: The Drapels, avec un frangin et des amis.
Ils sont signés chez Stax, bien vite Mary was given a solo deal.
Un premier single "After Laughter (Comes Tears)", avec Booket T à l'orgue, puis "Bar-B-Q", featuring the guitar of Steve Cropper.
Les singles ne se vendent pas trop, elle continue pourant à sortir des disques tout en devenant vocaliste pour des géants de l'écurie: Rufus Thomas et Otis Redding.
Elle aurait dû se trouver dans l'avion qui s'est planté le 10 décembre 1967, tuant Otis et plusieurs membres des Bar-Kays , elle était enceinte et avait décliné l'offre.
Wendy Rene décide de quitter la musique, elle réapparaîtra sur scène en 2010 pour un show au Ponderosa Stomp.
The singer, who was 67, died after a stroke.
Larry Henley
C'est en tant que membre des Newbeats qu'il se fait connaître en 1964 grâce au tube 'Bread and butter', le falsetto c'était lui.
Plus tard il se lance avec succès dans le songwriting: 'Til I Get It Right' de Tammy Wynette ( co-écrit avec Red Lane) - 'Lizzie and the Rainman' ( Tanya Tucker) - 'Is it still over' ( Randy Travis) - 'Wind Beneath My Wings' ( Bette Middler) ne sont que quelques exemples...
He was inducted into the Nashville Songwriters Hall of Fame in 2012.
Larry est décédé le 18 décembre, Parkinson et Alzheimer, il avait 77 ans.
Une des voix soul de chez Stax, elle débute comme des centaines d'autres comme gospel singer dans une église honorant la church of God in Christ fondée par Elder Charles Harrison Mason.
Premier groupe: The Drapels, avec un frangin et des amis.
Ils sont signés chez Stax, bien vite Mary was given a solo deal.
Un premier single "After Laughter (Comes Tears)", avec Booket T à l'orgue, puis "Bar-B-Q", featuring the guitar of Steve Cropper.
Les singles ne se vendent pas trop, elle continue pourant à sortir des disques tout en devenant vocaliste pour des géants de l'écurie: Rufus Thomas et Otis Redding.
Elle aurait dû se trouver dans l'avion qui s'est planté le 10 décembre 1967, tuant Otis et plusieurs membres des Bar-Kays , elle était enceinte et avait décliné l'offre.
Wendy Rene décide de quitter la musique, elle réapparaîtra sur scène en 2010 pour un show au Ponderosa Stomp.
The singer, who was 67, died after a stroke.
Larry Henley
C'est en tant que membre des Newbeats qu'il se fait connaître en 1964 grâce au tube 'Bread and butter', le falsetto c'était lui.
Plus tard il se lance avec succès dans le songwriting: 'Til I Get It Right' de Tammy Wynette ( co-écrit avec Red Lane) - 'Lizzie and the Rainman' ( Tanya Tucker) - 'Is it still over' ( Randy Travis) - 'Wind Beneath My Wings' ( Bette Middler) ne sont que quelques exemples...
He was inducted into the Nashville Songwriters Hall of Fame in 2012.
Larry est décédé le 18 décembre, Parkinson et Alzheimer, il avait 77 ans.
samedi 20 décembre 2014
The Jig au Bar du Matin, Forest, le 18 décembre 2014
Tandis que les derniers attablés finissent leurs moules/vin blanc, offertes ( c'est une première) par la direction et que Ginger Cosmo balance son mélange rafraîchissant aux saveurs airelles/vodka, tu te commandes une Duvel en attendant le début du concert.
Au menu du Bar du Matin, du maatjes funk en provenance de Mokum Alef sur Amstel: The Jig!
Le septet est né en 2009, a fécondé par deux fois, 'Brooklyn Blowout', en 2011, et 'Aargh' en 2013, ils promettent een nieuwe single pour début 2015.
Certains membres du combo ont accompagné ou fait partie de groupes ou de backing bands de stars d'Outre-Moerdijk dont Caro Emerald, Hans Dulfer, The Upsessions ... , ils ont pour nom ( d'après une récente bio):
Luuk Hof - trumpet | Jeroen van Genuchten - tenor sax | Koen Schouten - baritone sax | Bas Grijmans - keys | Martijn Smit - guitar | Arry Niemantsverdriet - bass | Niels van Groningen | drums.
Vers 21:25, les Amstellodamois en piste, ils ont décidé d'abreuver le bar avec leur instrumental funk enthousiaste et enthousiasmant.
Sur fond grésillant, ils ouvrent avec 'Balls', titre adéquat, car des balls ils en ont et pas de la taille d'une olive, un nom te saute à l'esprit, Average White Band, les Ecossais responsables des indémodables 'Cut the cake' ou 'Pick up the pieces'.
Une fausse fin, reprise du thème, digression de Bas à l'Hammond, puis de purulents tchik tchik tchik envoyés par le petit Martijn... tasty stuff!
Koen, en français au goût de hareng, on ne joue que des compos originales, voici 'Bike ride'.
Du r'n'b dégoulinant comme le concoctaient leurs compatriotes il y a une éternité, Swinging Soul Machine "Spooky,s Day Off", c'était génial!
C'est la basse bien ronde qui amorce 'Larry' virant white funk, quelques vocalises Peter Frampton du guitariste, et un ballet de cuivres.
Ils enchaînent sur 'The One', le un pour Attila!
Et maintenant..
Oui, Gilbert?
' Wheels',... t'as bu ou quoi corrigent les copains, 'Afrique Aan' staat er geschreven.
Juste!
Une envolée Jingo-lo-ba à la guitare, un funk rock qui a réussi à attirer sur la piste une vingtaine de nanas pas mal roulées.
La locomotive tourne à plein régime à présent, voilà 'Wheels'.
' Schlomi's apartment'/ ' Po'Boy', une amorce 'Il silencio' , un nocturne à la veille de Noël, on attend Nat King Cole ou Dean Martin, boum, boum, boum... trois coups de baguettes, changement de cap, du boogie/ragtime/groove sautillant.
On leur fait le coup du marching band?
C'est Mardi-Gras, décidément, il n'y a plus de saisons, les cuivres s'en vont sur la chaussée, traversent l'espace comptoir et jouent une aubade aux barmaids avant de regagner leur poste initial.
'Zoot' pour le saxophone player du Muppet show, enchaîné sur 'Pressure planet', un groove sidéral.
Le dancefloor affiche complet , on nous propose' Duck it' et son soul clapping, l'ombre de James Brown plane.
Toujours en mode sweaty stuff après un démarrage chaotique, une compo signée par un pote brésilien ' Jorge Leigh'.
Pause commerciale, 10€ le CD, 15 pour les deux!
Attention l'épidémie guette, voici 'Fever'.
Où se niche le pharmacien de garde, ils sont nombreux à être atteints.
Le baritone sax sort un mégaphone de son sac de voyage, un titre scandé 'Sweat in the Butt Crack', mêmes épices que la cuisine des Meters.
Puis vient ' Buffalo', c'est impressionnant une cavalcade de bisons.
Le gig prend fin avec ' Super', aux relents fusion.
Il est 22:35', le Bar exige un bis.
Faut éviter l'émeute, The Jig réapparaît et propose une spécialité du rosse buurt ' Flowers and Hookers', suivie par 'Big Boy' et pour mettre un terme à cette brillante prestation , ' Jiggle Tiggle'.
Au menu du Bar du Matin, du maatjes funk en provenance de Mokum Alef sur Amstel: The Jig!
Le septet est né en 2009, a fécondé par deux fois, 'Brooklyn Blowout', en 2011, et 'Aargh' en 2013, ils promettent een nieuwe single pour début 2015.
Certains membres du combo ont accompagné ou fait partie de groupes ou de backing bands de stars d'Outre-Moerdijk dont Caro Emerald, Hans Dulfer, The Upsessions ... , ils ont pour nom ( d'après une récente bio):
Luuk Hof - trumpet | Jeroen van Genuchten - tenor sax | Koen Schouten - baritone sax | Bas Grijmans - keys | Martijn Smit - guitar | Arry Niemantsverdriet - bass | Niels van Groningen | drums.
Vers 21:25, les Amstellodamois en piste, ils ont décidé d'abreuver le bar avec leur instrumental funk enthousiaste et enthousiasmant.
Sur fond grésillant, ils ouvrent avec 'Balls', titre adéquat, car des balls ils en ont et pas de la taille d'une olive, un nom te saute à l'esprit, Average White Band, les Ecossais responsables des indémodables 'Cut the cake' ou 'Pick up the pieces'.
Une fausse fin, reprise du thème, digression de Bas à l'Hammond, puis de purulents tchik tchik tchik envoyés par le petit Martijn... tasty stuff!
Koen, en français au goût de hareng, on ne joue que des compos originales, voici 'Bike ride'.
Du r'n'b dégoulinant comme le concoctaient leurs compatriotes il y a une éternité, Swinging Soul Machine "Spooky,s Day Off", c'était génial!
C'est la basse bien ronde qui amorce 'Larry' virant white funk, quelques vocalises Peter Frampton du guitariste, et un ballet de cuivres.
Ils enchaînent sur 'The One', le un pour Attila!
Et maintenant..
Oui, Gilbert?
' Wheels',... t'as bu ou quoi corrigent les copains, 'Afrique Aan' staat er geschreven.
Juste!
Une envolée Jingo-lo-ba à la guitare, un funk rock qui a réussi à attirer sur la piste une vingtaine de nanas pas mal roulées.
La locomotive tourne à plein régime à présent, voilà 'Wheels'.
' Schlomi's apartment'/ ' Po'Boy', une amorce 'Il silencio' , un nocturne à la veille de Noël, on attend Nat King Cole ou Dean Martin, boum, boum, boum... trois coups de baguettes, changement de cap, du boogie/ragtime/groove sautillant.
On leur fait le coup du marching band?
C'est Mardi-Gras, décidément, il n'y a plus de saisons, les cuivres s'en vont sur la chaussée, traversent l'espace comptoir et jouent une aubade aux barmaids avant de regagner leur poste initial.
'Zoot' pour le saxophone player du Muppet show, enchaîné sur 'Pressure planet', un groove sidéral.
Le dancefloor affiche complet , on nous propose' Duck it' et son soul clapping, l'ombre de James Brown plane.
Toujours en mode sweaty stuff après un démarrage chaotique, une compo signée par un pote brésilien ' Jorge Leigh'.
Pause commerciale, 10€ le CD, 15 pour les deux!
Attention l'épidémie guette, voici 'Fever'.
Où se niche le pharmacien de garde, ils sont nombreux à être atteints.
Le baritone sax sort un mégaphone de son sac de voyage, un titre scandé 'Sweat in the Butt Crack', mêmes épices que la cuisine des Meters.
Puis vient ' Buffalo', c'est impressionnant une cavalcade de bisons.
Le gig prend fin avec ' Super', aux relents fusion.
Il est 22:35', le Bar exige un bis.
Faut éviter l'émeute, The Jig réapparaît et propose une spécialité du rosse buurt ' Flowers and Hookers', suivie par 'Big Boy' et pour mettre un terme à cette brillante prestation , ' Jiggle Tiggle'.
vendredi 19 décembre 2014
YELLE - Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 17 décembre 2014
T'en connais-toi des Briochins?
Euh, en réfléchissant fort, j'ai jamais goûté au brie chez Auchin, mais dis donc, c'est pas Auchan?
Toujours aussi con... à Saint-Brieuc, il y a Emmanuel Le Chapelier, le roi du catamaran, Célestin Bouglé, un sociologue, le regretté Patrick Dewaere, deux ou trois joueurs de foot, Olivier Rouault qui bavarde sur Fun Radio et Julie Budet, alias Yelle!
Les derniers tickets de son concert bruxellois se sont écoulés le soir même, une Orangerie peuplée par un public coloré, de tous bords politiques ( familles avec gosses, hétéros, gay-friendly people, jeunes branchés, minets...) qui s'est massé dans la salle avec une seule idée en tête, on est pas ici pour se casser les méninges, on est venu faire la fête.
Fête il y a eu...
Musicalement Yelle ne s'adresse pas aux intellectuels ou aux fans de musique complexe, son danceable electropop, au goût de fraises, bourré de gimmicks piqués à droite et à gauche ( Daft Punk, Farmer, Justice, Dimitri from Paris, Elli et Jacno, Taxi Girl... ) est le genre de sucrerie à consommer en cachette, tu sais que tu risques caries ou autres désagréments biliaires, tu vas pas le raconter à ton médecin traitant, ni à ta maman, tu sais aussi que le produit est bourré de bandes préenregistrées, qu'il y a probablement du playback, mais tu t'en fous, comme les autres, tu te trémousses, tu ris et applaudis aux chorégraphies du trio se démenant sur scène.
Trio, car Yelle c'est Julie Budet, pétillante comme les bulles de Badoit et les deux garçons, aux drums et programming, GrandMarnier (Jean-François Perrier) et Tepr (Tanguy Destable).
Les jumeaux, fringués pareils, sont les premiers à se présenter sur fond tribal, ils prennent la pose ( cf. Kraftwerk) envoient de gros beats,Yelle rapplique, mince, affutée, délurée, c'est parti: 'Unillusion' datant de 'Safari Disco Pop'.
Première remarque, un nom revient à la charge: Lio!
Bruxelles, la séquence de gym collective va débuter, ready?
Ben, oui, après l'échauffement, l'Orangerie est prête à rebondir, même album, 'Comme un enfant'.
Fraîcheur et fausse naïveté, un fameux plongeon vers une époque culottes courtes, bonhomme de neige, bonnet d'âne ou je te casse la gueule à la récré.
Même veine, mêmes beats fringants, 'La Musique', puis un premier morceau de 'Complètement fou' sorti en septembre, ' Ba$$in', aux lyrics explicites.
Bruxelles, on vous montre comment vous déhancher et faire des ronds avec votre bassin.
Ressortez le hula hoop!
Gros hit ' Je veux te voir' , ...tu es tout nu sous ton tablier prêt à dégainer... Lucky Luke goes Chippendale et ça fait mal!
Elle poursuit avec deux plages plus calmes, influence Daho époque electro, ' L'amour parfait' et le philosophique ' Dire qu'on va tous mourir'.
'Jeune fille garnement' te torture, t'as cherché en vain le titre sur lequel cette mélodie est pompée, bien sûr elle cite le bébé requin ( Gall/ Gainsbourg), mais il y a autre chose.
A l'aide, c'est frustrant de ne pouvoir mettre un nom sur cette chanson/tube sentant les eighties à plein nez.
Yelle et Bruxelles n'en ont rien à foutre de ton désarroi, elle enchaîne sur 'Que veux-tu' aux effluves Lio ( encore), à genoux, elle vient effleurer la joue du gentil Adrien qui pique un fard avant un temps mort.
Direction les coulisses, le duo de batteurs maintient la pression, la turbulente enfant revient, changée, des fanfreluches multicolores, un collant noir, elle attaque l'irrésistible 'Coca sans bulles'.
Morceau achevé, Jean-François et Tanguy s'enlacent, Frigide Barjot hurle au scandale.
On l'attendait la reprise de 'A cause des garçons' et son virage rap.
Les jongleries synthpop continuent avec 'Toho' et ses effets lumineux féériques produits par une boule à facettes manipulée par l'enfant de la balle.
Les cinq rhinocéros blancs toujours vivants, deux ou trois hippopotames, un hérisson, deux taupes, une chauve-souris, un mammouth sans sa mamie...quelle foire: ' Safari Disco Club'.
C'est avec le robotique ' S'éteint le soleil' que s'éteignent les spots.
60' à peine!
Bis
Sur 'Pop Up', le caoutchouteux 'Tristesse/Joie'.
Bruxelles,, avant la dernière, on veut vous filmer au ralenti, soyez originaux...pas terrible, seconde prise, ok, emballé!
' Complètement fou' un dernier saute-bouchon car malgré les requêtes il n'y aura pas de 'Bouquet Final'.
C'est promis, on vous le joue à l'afterparty chez Mister Emma.
Euh, en réfléchissant fort, j'ai jamais goûté au brie chez Auchin, mais dis donc, c'est pas Auchan?
Toujours aussi con... à Saint-Brieuc, il y a Emmanuel Le Chapelier, le roi du catamaran, Célestin Bouglé, un sociologue, le regretté Patrick Dewaere, deux ou trois joueurs de foot, Olivier Rouault qui bavarde sur Fun Radio et Julie Budet, alias Yelle!
Les derniers tickets de son concert bruxellois se sont écoulés le soir même, une Orangerie peuplée par un public coloré, de tous bords politiques ( familles avec gosses, hétéros, gay-friendly people, jeunes branchés, minets...) qui s'est massé dans la salle avec une seule idée en tête, on est pas ici pour se casser les méninges, on est venu faire la fête.
Fête il y a eu...
Musicalement Yelle ne s'adresse pas aux intellectuels ou aux fans de musique complexe, son danceable electropop, au goût de fraises, bourré de gimmicks piqués à droite et à gauche ( Daft Punk, Farmer, Justice, Dimitri from Paris, Elli et Jacno, Taxi Girl... ) est le genre de sucrerie à consommer en cachette, tu sais que tu risques caries ou autres désagréments biliaires, tu vas pas le raconter à ton médecin traitant, ni à ta maman, tu sais aussi que le produit est bourré de bandes préenregistrées, qu'il y a probablement du playback, mais tu t'en fous, comme les autres, tu te trémousses, tu ris et applaudis aux chorégraphies du trio se démenant sur scène.
Trio, car Yelle c'est Julie Budet, pétillante comme les bulles de Badoit et les deux garçons, aux drums et programming, GrandMarnier (Jean-François Perrier) et Tepr (Tanguy Destable).
Les jumeaux, fringués pareils, sont les premiers à se présenter sur fond tribal, ils prennent la pose ( cf. Kraftwerk) envoient de gros beats,Yelle rapplique, mince, affutée, délurée, c'est parti: 'Unillusion' datant de 'Safari Disco Pop'.
Première remarque, un nom revient à la charge: Lio!
Bruxelles, la séquence de gym collective va débuter, ready?
Ben, oui, après l'échauffement, l'Orangerie est prête à rebondir, même album, 'Comme un enfant'.
Fraîcheur et fausse naïveté, un fameux plongeon vers une époque culottes courtes, bonhomme de neige, bonnet d'âne ou je te casse la gueule à la récré.
Même veine, mêmes beats fringants, 'La Musique', puis un premier morceau de 'Complètement fou' sorti en septembre, ' Ba$$in', aux lyrics explicites.
Bruxelles, on vous montre comment vous déhancher et faire des ronds avec votre bassin.
Ressortez le hula hoop!
Gros hit ' Je veux te voir' , ...tu es tout nu sous ton tablier prêt à dégainer... Lucky Luke goes Chippendale et ça fait mal!
Elle poursuit avec deux plages plus calmes, influence Daho époque electro, ' L'amour parfait' et le philosophique ' Dire qu'on va tous mourir'.
'Jeune fille garnement' te torture, t'as cherché en vain le titre sur lequel cette mélodie est pompée, bien sûr elle cite le bébé requin ( Gall/ Gainsbourg), mais il y a autre chose.
A l'aide, c'est frustrant de ne pouvoir mettre un nom sur cette chanson/tube sentant les eighties à plein nez.
Yelle et Bruxelles n'en ont rien à foutre de ton désarroi, elle enchaîne sur 'Que veux-tu' aux effluves Lio ( encore), à genoux, elle vient effleurer la joue du gentil Adrien qui pique un fard avant un temps mort.
Direction les coulisses, le duo de batteurs maintient la pression, la turbulente enfant revient, changée, des fanfreluches multicolores, un collant noir, elle attaque l'irrésistible 'Coca sans bulles'.
Morceau achevé, Jean-François et Tanguy s'enlacent, Frigide Barjot hurle au scandale.
On l'attendait la reprise de 'A cause des garçons' et son virage rap.
Les jongleries synthpop continuent avec 'Toho' et ses effets lumineux féériques produits par une boule à facettes manipulée par l'enfant de la balle.
Les cinq rhinocéros blancs toujours vivants, deux ou trois hippopotames, un hérisson, deux taupes, une chauve-souris, un mammouth sans sa mamie...quelle foire: ' Safari Disco Club'.
C'est avec le robotique ' S'éteint le soleil' que s'éteignent les spots.
60' à peine!
Bis
Sur 'Pop Up', le caoutchouteux 'Tristesse/Joie'.
Bruxelles,, avant la dernière, on veut vous filmer au ralenti, soyez originaux...pas terrible, seconde prise, ok, emballé!
' Complètement fou' un dernier saute-bouchon car malgré les requêtes il n'y aura pas de 'Bouquet Final'.
C'est promis, on vous le joue à l'afterparty chez Mister Emma.
mercredi 17 décembre 2014
Black Moth au DNA, Bruxelles, le 16 décembre 2014
Heartbreak Tunes avait programmé deux groupes au DNA, las, Antlered Man doit déclarer forfait!
Read their message..
Hi Europe. Due to an unfortunate accident in Switzerland
We have to cancel our last two dates. Ollie has broken his arm and we are sorry to Saarbrucken, Lille and Brussels. We will rearrange for early next year.
Love you all and thanks to everyone that made the tour our best one ever.
Antlered Man xxxx
Black Moth orphelin, donc!
Pas la grande foule dans la casbah, t'as le temps de vider deux ou trois mousses sans faire la queue au comptoir.
20h45' un préposé au ravitaillement aligne quelques boissons fabriquées par les moines sur scène, cinq minutes plus tard, un quintette de peinturlurés, ayant fait leurs emplettes au Palais des Cotillons se pointe.
Harriet Bevan, la chanteuse, arbore une perruque rose piquée à un travesti de chez Maman, une petite jupe de cuir et des lunettes solaires mettant en évidence sa blancheur aristocratique, je l'aime déjà!
Les deux guitaristes Jim Swainston et Nico Carew sont, soit maquillé à outrance, soit porteur d'un galurin cowboy ska.
Dom McCready, le batteur, a choisi un bicorne en souvenir de l'empereur, Dave Vachon, meuh, hésite entre un diadème ou une coiffe Peter Pan.
Harriet, mite de rien: bonjoue, euh, bonswa plutôt, we are Black Moth!
C'est parti pour une petite heure de hard/doom/glam rock à la mode de Leeds.
Le lépidoptère sombre que tu ne confondras pas avec la Lichen Moth aux teintes brunâtres a sorti deux albums, le dernier, 'Condemned to Hope', en septembre.
Dès le premier titre 'The Undead King of Rock 'N' Roll', un nom te traverse l'esprit, Black Sabbath, sauf que Harriet semble moins atteinte que le vieux Ozzy.
Du lourd et lancinant, du salement infectieux, le public peu nombreux exulte.
Petit détail quand tu as fini de comparer la terrible Harriet au méchant prince of darkness c'est à Courtney Love que tu penses!
Place à l'uptempo 'White Lies' et à ses guitares rageuses, Bonaparte se décarcasse frénétiquement, ..life is shit... avance Harriet, donc tu te commandes un demi.
'Tumbleweave' est du genre bouldozeur russe qui aplatit tout, comme Raymonde, quand elle voit rouge!
'Tree of Woe' du stoner marécageux.
Malgré un absentéisme, pas dû aux piquets, Black Moth se donne à fond.
Accélération soudaine, ' The articulate dead', ça te rappelle Suzy Quatro, sauf que l'emballage est plus heavy.
La suivante ' Blackbirds Fall' comme la mort articulée se retrouve sur le premier effort discographique des mites, ' The killing jar'.
Un passage chez l'arracheur de dents, 'Spit Out Your Teeth'. Harriet, à genoux, implore un brave gars du premier rang, si t'avais encore eu 2€ en poche, tu lui aurais offert une limonade.
Elle s'énerve vache...I can't let you go..., regagne la scène et attaque 'Looner', leur dernier single, qu'elle scande comme une pink PJ Harvey.
C'est quoi le numéro de ta chambre, baby?
'Room 13' , encore un de ces rock that bites your heels.
Fait sombre dans le coin, 'Set yourself alight'.
Le grand Jim Swainston est de la confrérie des guitaristes vicieux, les riffs de ce mec font très mal.
On passe au titletrack, 'Condemned to hope' suivi par un bondissant 'Banished but blameless' mené par une basse groovy, puis fondu sur 'Chicken shit'.
C'est pas de la merde, on te rassure, c'est même un titre dévastateur.
This is our last song for the last day of our tour, thank you, Brussels...
'Honey lung', arrache un max, le sirop dégouline de partout.
Un concert sans prétention et de haute teneur rock'n'roll!
Oui, Harriet?
We'll be back in April.
C'est enregistré!
Read their message..
Hi Europe. Due to an unfortunate accident in Switzerland
We have to cancel our last two dates. Ollie has broken his arm and we are sorry to Saarbrucken, Lille and Brussels. We will rearrange for early next year.
Love you all and thanks to everyone that made the tour our best one ever.
Antlered Man xxxx
Black Moth orphelin, donc!
Pas la grande foule dans la casbah, t'as le temps de vider deux ou trois mousses sans faire la queue au comptoir.
20h45' un préposé au ravitaillement aligne quelques boissons fabriquées par les moines sur scène, cinq minutes plus tard, un quintette de peinturlurés, ayant fait leurs emplettes au Palais des Cotillons se pointe.
Harriet Bevan, la chanteuse, arbore une perruque rose piquée à un travesti de chez Maman, une petite jupe de cuir et des lunettes solaires mettant en évidence sa blancheur aristocratique, je l'aime déjà!
Les deux guitaristes Jim Swainston et Nico Carew sont, soit maquillé à outrance, soit porteur d'un galurin cowboy ska.
Dom McCready, le batteur, a choisi un bicorne en souvenir de l'empereur, Dave Vachon, meuh, hésite entre un diadème ou une coiffe Peter Pan.
Harriet, mite de rien: bonjoue, euh, bonswa plutôt, we are Black Moth!
C'est parti pour une petite heure de hard/doom/glam rock à la mode de Leeds.
Le lépidoptère sombre que tu ne confondras pas avec la Lichen Moth aux teintes brunâtres a sorti deux albums, le dernier, 'Condemned to Hope', en septembre.
Dès le premier titre 'The Undead King of Rock 'N' Roll', un nom te traverse l'esprit, Black Sabbath, sauf que Harriet semble moins atteinte que le vieux Ozzy.
Du lourd et lancinant, du salement infectieux, le public peu nombreux exulte.
Petit détail quand tu as fini de comparer la terrible Harriet au méchant prince of darkness c'est à Courtney Love que tu penses!
Place à l'uptempo 'White Lies' et à ses guitares rageuses, Bonaparte se décarcasse frénétiquement, ..life is shit... avance Harriet, donc tu te commandes un demi.
'Tumbleweave' est du genre bouldozeur russe qui aplatit tout, comme Raymonde, quand elle voit rouge!
'Tree of Woe' du stoner marécageux.
Malgré un absentéisme, pas dû aux piquets, Black Moth se donne à fond.
Accélération soudaine, ' The articulate dead', ça te rappelle Suzy Quatro, sauf que l'emballage est plus heavy.
La suivante ' Blackbirds Fall' comme la mort articulée se retrouve sur le premier effort discographique des mites, ' The killing jar'.
Un passage chez l'arracheur de dents, 'Spit Out Your Teeth'. Harriet, à genoux, implore un brave gars du premier rang, si t'avais encore eu 2€ en poche, tu lui aurais offert une limonade.
Elle s'énerve vache...I can't let you go..., regagne la scène et attaque 'Looner', leur dernier single, qu'elle scande comme une pink PJ Harvey.
C'est quoi le numéro de ta chambre, baby?
'Room 13' , encore un de ces rock that bites your heels.
Fait sombre dans le coin, 'Set yourself alight'.
Le grand Jim Swainston est de la confrérie des guitaristes vicieux, les riffs de ce mec font très mal.
On passe au titletrack, 'Condemned to hope' suivi par un bondissant 'Banished but blameless' mené par une basse groovy, puis fondu sur 'Chicken shit'.
C'est pas de la merde, on te rassure, c'est même un titre dévastateur.
This is our last song for the last day of our tour, thank you, Brussels...
'Honey lung', arrache un max, le sirop dégouline de partout.
Un concert sans prétention et de haute teneur rock'n'roll!
Oui, Harriet?
We'll be back in April.
C'est enregistré!
Addio a Davide Santorsola!
Le compositeur et pianiste Davide Santorsola, originaire des Pouilles, est décédé le 12 décembre, il était âgé de 53 ans.
Cet autodidacte commence par jouer du rock et du blues avant de se diriger vers le jazz.
Il forme son premier trio en 1985 ( con il contrabbassista Maurizio Quintavalle ed il batterista Mimmo Campanale).
Plus tard il collabore avec de grands noms du monde jazz: Phil Woods, Lee Konitz, Dave Liebman, Bobby Watson, Kiyoto Fujiwara, , Maria Pia De Vito, Tiziana Ghiglioni, Marcello Rosa, Michele Di Monte pour n'en citer que quelques uns.
Sa disco con leader compte neuf plaques, son piano s'entend sur des dizaines d'enregistrements con sideman.
Sa bio indique ...Da tempo sofferente di un tumore polmonare che lentamente lo aveva debilitato, si è spento la sera del 12 dicembre 2014 all'ospedale di Bisceglie a soli 53 anni.
Cet autodidacte commence par jouer du rock et du blues avant de se diriger vers le jazz.
Il forme son premier trio en 1985 ( con il contrabbassista Maurizio Quintavalle ed il batterista Mimmo Campanale).
Plus tard il collabore avec de grands noms du monde jazz: Phil Woods, Lee Konitz, Dave Liebman, Bobby Watson, Kiyoto Fujiwara, , Maria Pia De Vito, Tiziana Ghiglioni, Marcello Rosa, Michele Di Monte pour n'en citer que quelques uns.
Sa disco con leader compte neuf plaques, son piano s'entend sur des dizaines d'enregistrements con sideman.
Sa bio indique ...Da tempo sofferente di un tumore polmonare che lentamente lo aveva debilitato, si è spento la sera del 12 dicembre 2014 all'ospedale di Bisceglie a soli 53 anni.
mardi 16 décembre 2014
Jambinai ( 잠비나이 ) à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 14 décembre 2014
Aura-t-il fallu attendre le 14 décembre pour assister au concert de l'année?
Ils étaient nombreux en quittant la Rotonde à le penser.
Le groupe sud-coréen Jambinai a éclaboussé Bruxelles de sa classe insolente.
Ilwoo Lee, le seul à s'exprimer ( en anglais) nous rappellera que c'est en Belgique qu'a débuté la tournée européenne du groupe et c'est dans ce même pays, magistralement dirigé, que prend fin le parcours.
Les trois premières plages proposées sont 'performées' en trio: Ilwoo Lee :guitar, piri ( un hautbois minuscule), loops, trompette coréenne ( taepyongso), et les deux séduisantes demoiselles Bomi Kim: haegum ( un instrument traditionnel bizarre, ressemblant à une arbalète mal foutue, joué à l'archet), triangle et xylophone, et Eun Young Sim, maniant magistralement le geomungo ( approximately 162 cm long and 23 cm wide), une famille du zither, se jouant avec des bamboo sticks de longueur variable et le xylophone.
La disco du groupe compte un album ' Différance' et un EP, une nouvelle plaque est prévue pour mars 2015, les titres présentés au Bota sont puisés dans l'ancien répertoire aussi bien que dans les oeuvres non enregistrées, pas de setlist, donc pas d'énumération!
Si tu aimes l'inattendu, le méditatif, les soundtracks asiatiques, ces trois premières broderies douces et contemplatives vont te conduire vers le nirvana.
La guitare plaintive se balade sur fond de bourdon/basse, Bomi Kim tapotant un xylophone pour ajouter une note joviale à cet ambient soundscape ténébreux, atmosphérique et minimaliste.
Eun Young Sim, impassible, telle un auguste Bouddha de bronze égrène ses notes en regardant au loin.
Après cette première pièce déroutante et hypnotique, Ilwoo Lee abandonne l'électronique et la guitare pour tirer des sons abrasifs et austères du piri.
Une voix off et des loops donnant un caractère psychédélique au second effort.
Sur toile venteuse un free jazz/ prog rock des rizières, mystique et dépaysant achève la première partie du récital.
Le trio est rejoint par Dokyo 13 à la basse ( 5 cordes) et Myounghoon Ryu aux drums, avec ce renfort, Jambinai emprunte une nouvelle voie, celle d'un heavy post-rock explosif en diable.
Eun Young Sim, figée durant la partie initiale, entame un headbanging furieux, imitée par ses acolytes.
Une éruption volcanique pire que celle qu'a subie Pompéi en 79 de notre ère.
Même veine ignescente lors de la suivante, décorée d'un passage Sigur Ros propice aux vocalises mixtes.
L'accalmie sera de courte durée, le volcan Hallasan, au repos depuis 1007, entre en action d'une manière si soudaine que ta voisine, stupéfaite, sursaute en écrasant tes pieds en retrouvant le plancher.
Une nouvelle plage à la structure complexe et aux mouvements agressifs amènent certains à des rapprochements vers Godspeed You Black Emperor ou d'autres Asiatiques, Mono.
Après deux derniers fragments furieux et spasmodiques, de véritables secousses telluriques, la barque geomungo émettait des craquements sinistres, pendant lesquels les filles entament une mélopée tuberculeuse à la PJ Harvey, le batteur et le bassiste s'en vont boire un soju bien tassé.
Ilwoo Lee tient à nous remercier et à nous faire comprendre qu'ils joueront mieux la prochaine fois ( aah, cette humilité jaune!) avant de revenir au scénario des prémices, en proposant une tirade sereine.
Unanimité en sortant de l'amphithéâtre, un concert captivant!
Ils étaient nombreux en quittant la Rotonde à le penser.
Le groupe sud-coréen Jambinai a éclaboussé Bruxelles de sa classe insolente.
Ilwoo Lee, le seul à s'exprimer ( en anglais) nous rappellera que c'est en Belgique qu'a débuté la tournée européenne du groupe et c'est dans ce même pays, magistralement dirigé, que prend fin le parcours.
Les trois premières plages proposées sont 'performées' en trio: Ilwoo Lee :guitar, piri ( un hautbois minuscule), loops, trompette coréenne ( taepyongso), et les deux séduisantes demoiselles Bomi Kim: haegum ( un instrument traditionnel bizarre, ressemblant à une arbalète mal foutue, joué à l'archet), triangle et xylophone, et Eun Young Sim, maniant magistralement le geomungo ( approximately 162 cm long and 23 cm wide), une famille du zither, se jouant avec des bamboo sticks de longueur variable et le xylophone.
La disco du groupe compte un album ' Différance' et un EP, une nouvelle plaque est prévue pour mars 2015, les titres présentés au Bota sont puisés dans l'ancien répertoire aussi bien que dans les oeuvres non enregistrées, pas de setlist, donc pas d'énumération!
Si tu aimes l'inattendu, le méditatif, les soundtracks asiatiques, ces trois premières broderies douces et contemplatives vont te conduire vers le nirvana.
La guitare plaintive se balade sur fond de bourdon/basse, Bomi Kim tapotant un xylophone pour ajouter une note joviale à cet ambient soundscape ténébreux, atmosphérique et minimaliste.
Eun Young Sim, impassible, telle un auguste Bouddha de bronze égrène ses notes en regardant au loin.
Après cette première pièce déroutante et hypnotique, Ilwoo Lee abandonne l'électronique et la guitare pour tirer des sons abrasifs et austères du piri.
Une voix off et des loops donnant un caractère psychédélique au second effort.
Sur toile venteuse un free jazz/ prog rock des rizières, mystique et dépaysant achève la première partie du récital.
Le trio est rejoint par Dokyo 13 à la basse ( 5 cordes) et Myounghoon Ryu aux drums, avec ce renfort, Jambinai emprunte une nouvelle voie, celle d'un heavy post-rock explosif en diable.
Eun Young Sim, figée durant la partie initiale, entame un headbanging furieux, imitée par ses acolytes.
Une éruption volcanique pire que celle qu'a subie Pompéi en 79 de notre ère.
Même veine ignescente lors de la suivante, décorée d'un passage Sigur Ros propice aux vocalises mixtes.
L'accalmie sera de courte durée, le volcan Hallasan, au repos depuis 1007, entre en action d'une manière si soudaine que ta voisine, stupéfaite, sursaute en écrasant tes pieds en retrouvant le plancher.
Une nouvelle plage à la structure complexe et aux mouvements agressifs amènent certains à des rapprochements vers Godspeed You Black Emperor ou d'autres Asiatiques, Mono.
Après deux derniers fragments furieux et spasmodiques, de véritables secousses telluriques, la barque geomungo émettait des craquements sinistres, pendant lesquels les filles entament une mélopée tuberculeuse à la PJ Harvey, le batteur et le bassiste s'en vont boire un soju bien tassé.
Ilwoo Lee tient à nous remercier et à nous faire comprendre qu'ils joueront mieux la prochaine fois ( aah, cette humilité jaune!) avant de revenir au scénario des prémices, en proposant une tirade sereine.
Unanimité en sortant de l'amphithéâtre, un concert captivant!
lundi 15 décembre 2014
Dawn Sears (December 7, 1961 – December 11, 2014)!
La country singer-songwriter Dawn Sears nous a quittés ce 11 décembre!
L'avis est paru sur sa page facebook:
Dawn Sears, Member of The Time Jumpers and
Vince Gill's Band, Dies At 53
Dawn Sears, 53, stellar vocalist and member of Rounder Record’s 4-time Grammy-nominated band The Time Jumpers, died Thursday night, December 11. Diagnosed with lung cancer in February 2012, Sears fought the disease ferociously and championed efforts for lung cancer research. In addition to having been a Time Jumper, she was also a long-time member of Vince Gill’s touring band. She is survived by her husband, the fiddler and fellow Time Jumper Kenny Sears and daughter Tess. Funeral arrangements are pending.
En dehors de son job de choriste ( surtout pour le Vince Gill's band) , Dawn nous laisse trois albums sous son nom: 'What a Woman Wants to Hear' - 'Nothin' but Good' et 'Dawn Sears'.
L'avis est paru sur sa page facebook:
Dawn Sears, Member of The Time Jumpers and
Vince Gill's Band, Dies At 53
Dawn Sears, 53, stellar vocalist and member of Rounder Record’s 4-time Grammy-nominated band The Time Jumpers, died Thursday night, December 11. Diagnosed with lung cancer in February 2012, Sears fought the disease ferociously and championed efforts for lung cancer research. In addition to having been a Time Jumper, she was also a long-time member of Vince Gill’s touring band. She is survived by her husband, the fiddler and fellow Time Jumper Kenny Sears and daughter Tess. Funeral arrangements are pending.
En dehors de son job de choriste ( surtout pour le Vince Gill's band) , Dawn nous laisse trois albums sous son nom: 'What a Woman Wants to Hear' - 'Nothin' but Good' et 'Dawn Sears'.
Elisa @ Ancienne Belgique - Bruxelles, le 13 décembre 2014
Une organisation Gracia Live.
En allant chercher ton ticket à l'accueil tu t'enquiers auprès du préposé, a-t-on une idée de l'identité de l'avant-programme, rien n'était indiqué sur les sites de l'AB ou de Gracia Live.
Un certain Vincent qqch...
Pas Vincent Scarito?
Si, précisément!
C'est pas vrai, faudra encore se taper ce pistonné!
Dans la salle ( AB Box), tu retrouves Jp, entouré d'une exubérante phratrie transalpine, certains ayant fait le déplacement depuis le fin fond de la botte dirigée par Giorgio Napolitano.
Normal, Elisa ha venduto circa 3 milioni di dischi in Italia et elle est appréciée chez nous depuis son duettando con il cantante Belga Ozark Henry, 'We Are Incurable Romantics'.
Avant la jolie native de Monfalcone il va falloir endurer Vincent Scarito, scary idea!
La dernière fois, l'animal t'as froissé les oreilles, c'était lors du concert de Gabby Young and Other Animals, Mitch, ton associé à l'époque, n'a pas encore digéré l'infâme brouet proposé par ce drôle.
Depuis il a sorti un CD, ' Beings', fort apprécié par Rif Raf... bossa grisaille, horripilante. T'aurais envie de sauter sur le disque à pieds joints. Pour l'écraser...
Nous, on est des gentils, on se dit, la marge de progression est énorme, ce coup-ci ça va être mieux.
Ben, non!
On lui reconnaît un mérite au Scarito, il nous fait rire à chaudes larmes, pas Pirette. Pirette il nous emmerde, Scarito, et son anglais vasouillard appris chez les bonnes soeurs à Fontaine-l'Evêque, son chant flageolant, ses rengaines gnan gnan et sa dégaine de clown triste, nous récrée.
30 minutes, sept titres, l'antipasto ne va pas te rester sur l'estomac.
Elisa.
L'Anima Vola Live In The Clubs - Dal 30 novembre Elisa nei club in Europa e in Italia.
13 dicembre all’Ancienne Belgique di BRUXELLES (Belgio).
Elisa Toffoli est sans conteste la nouvelle chanteuse italienne à succès, douze 'top ten', le dernier album ( le huitième), 'L'anima vola' , sorti en novembre, déjà double disque de platine, aussi les tifosi sont relativement étonnés de ne pas trouver une salle pleine.
Ce détail n'aura pas calmer les ardeurs, le concert aura été en tous points fabuleux, une communion totale avec une assistance tout acquise à sa cause, un singalong de plus de 100 minutes, une chanteuse souriante, dynamique et talentueuse mixant les titres en anglais et en italien et un band, sans oublier les mignonnes choristes, à la hauteur.
Silvia résume d'un seul qualificatif:" straordinaria"!
Quoi?
Tu soupires en avançant, de la variété!
Tu as probablement raison, comme Muse, Coldplay, Placebo, Rihanna, Katy Perry, Lily Allen, Lana Del Rey... etc.
Buena sera a tutti...dit-elle après avoir suivi son band, son conjoint, Andrea Rigonat (chitarra), Victor Indrizzo (batteria), Curt Schneider (basso), Christian Rigano (tastiere), Bridget Cady, Roberta Montanari e Lidia Schillaci (cori), la basse et la batterie seront en lice à partir du second titre!
Une intro se fondant dans 'Fairy girl' , une plage romantique et bucolique aux accents symphonic pop.
JP a toutes les peines du monde à cadrer la séduisante Elisa, devant lui les fans agitent haut bras et smartphones.
L'italo pop ' Lontano da qui' succède à la séduisante ballade initiale, la tribu ultramontaine rebondit en cadence, sur scène la cantautrice se démène.
La salle est déjà embrasée après deux morceaux, 'Pagina bianca' ne va pas calmer les ardeurs.
Une première rose atterrit sur scène, signora Toffoli attaque ''L'anima vola'.
Elle tombe la veste avant de passer à l'anglais, ' The Waves' un single issu de l'album 'Pearl Days', plus convaincant que du Avril Lavigne.
Un roadie lui refile une guitare, Elisa en mode rock entame 'Rainbow' dans un style proche d'Anouk ou d'Alanis Morissette.
Puis, elle engage la mélodie pute par excellence, ' A modo tuo', manquait que la boule à facettes pour inviter Gisèle à faire quelques tours en corps à corps.
Joli travail de Christian Rigano pendant l'irrésistible romance 'Eppure sentire' (Un senso di te).
Numero uno en 2001, ' Luce', Angela et Flavia pleurent!
Vlaanderen zingt transformé en Italia canta!
Alessandra escalade le podium et entame un couplet avec Elisa durant 'Heaven out of hell'.
C'est l'heure des requests, tes voisins ont griffonné une dizaine de titres sur de grands cartons, de la salle 50 voix s"élèvent réclamant leur chanson préférée.
Faut choisir....:n °1, le bluesy 'The marriage', un grand morceau - n°2, le théâtral 'Creature' - n°3, 'Nostalgia' hurle Francesco, ok, je cherche dans mes feuillets, elle entame la rengaine, cafouille, doit arrêter, sourit et rappelle le band au complet ( basse et drums s'étaient commandés une grappa pendant les chansons à la demande), scusate, pas retrouvé les lyrics...
Peraltro, qui ne parle pas l'italien ce soir?
Huit mains se lèvent, dont la tienne!
Une acoustique pour la donna, ' Broken', puis ' Ti vorrei sollevare'.
Marre de ses bottillons me brisant les orteils, nu-pieds, voici 'Stay' chanté à genoux face au premier rang en serrant des dizaines de mains tendues.
La fête se poursuit avec 'Gli ostacoli del cuore' pour prendre, provisoirement, fin avec l'electro rock 'Together'.
Bis
Un duo de power rock tunes ' Labyrinth' et 'Cure me' .
Bizarre ce sentiment de se considérer comme passablement exclu, étranger, tu ne peux participer activement aux réjouissances populaires, pourtant ce show te laissera un bon souvenir.
En allant chercher ton ticket à l'accueil tu t'enquiers auprès du préposé, a-t-on une idée de l'identité de l'avant-programme, rien n'était indiqué sur les sites de l'AB ou de Gracia Live.
Un certain Vincent qqch...
Pas Vincent Scarito?
Si, précisément!
C'est pas vrai, faudra encore se taper ce pistonné!
Dans la salle ( AB Box), tu retrouves Jp, entouré d'une exubérante phratrie transalpine, certains ayant fait le déplacement depuis le fin fond de la botte dirigée par Giorgio Napolitano.
Normal, Elisa ha venduto circa 3 milioni di dischi in Italia et elle est appréciée chez nous depuis son duettando con il cantante Belga Ozark Henry, 'We Are Incurable Romantics'.
Avant la jolie native de Monfalcone il va falloir endurer Vincent Scarito, scary idea!
La dernière fois, l'animal t'as froissé les oreilles, c'était lors du concert de Gabby Young and Other Animals, Mitch, ton associé à l'époque, n'a pas encore digéré l'infâme brouet proposé par ce drôle.
Depuis il a sorti un CD, ' Beings', fort apprécié par Rif Raf... bossa grisaille, horripilante. T'aurais envie de sauter sur le disque à pieds joints. Pour l'écraser...
Nous, on est des gentils, on se dit, la marge de progression est énorme, ce coup-ci ça va être mieux.
Ben, non!
On lui reconnaît un mérite au Scarito, il nous fait rire à chaudes larmes, pas Pirette. Pirette il nous emmerde, Scarito, et son anglais vasouillard appris chez les bonnes soeurs à Fontaine-l'Evêque, son chant flageolant, ses rengaines gnan gnan et sa dégaine de clown triste, nous récrée.
30 minutes, sept titres, l'antipasto ne va pas te rester sur l'estomac.
Elisa.
L'Anima Vola Live In The Clubs - Dal 30 novembre Elisa nei club in Europa e in Italia.
13 dicembre all’Ancienne Belgique di BRUXELLES (Belgio).
Elisa Toffoli est sans conteste la nouvelle chanteuse italienne à succès, douze 'top ten', le dernier album ( le huitième), 'L'anima vola' , sorti en novembre, déjà double disque de platine, aussi les tifosi sont relativement étonnés de ne pas trouver une salle pleine.
Ce détail n'aura pas calmer les ardeurs, le concert aura été en tous points fabuleux, une communion totale avec une assistance tout acquise à sa cause, un singalong de plus de 100 minutes, une chanteuse souriante, dynamique et talentueuse mixant les titres en anglais et en italien et un band, sans oublier les mignonnes choristes, à la hauteur.
Silvia résume d'un seul qualificatif:" straordinaria"!
Quoi?
Tu soupires en avançant, de la variété!
Tu as probablement raison, comme Muse, Coldplay, Placebo, Rihanna, Katy Perry, Lily Allen, Lana Del Rey... etc.
Buena sera a tutti...dit-elle après avoir suivi son band, son conjoint, Andrea Rigonat (chitarra), Victor Indrizzo (batteria), Curt Schneider (basso), Christian Rigano (tastiere), Bridget Cady, Roberta Montanari e Lidia Schillaci (cori), la basse et la batterie seront en lice à partir du second titre!
Une intro se fondant dans 'Fairy girl' , une plage romantique et bucolique aux accents symphonic pop.
JP a toutes les peines du monde à cadrer la séduisante Elisa, devant lui les fans agitent haut bras et smartphones.
L'italo pop ' Lontano da qui' succède à la séduisante ballade initiale, la tribu ultramontaine rebondit en cadence, sur scène la cantautrice se démène.
La salle est déjà embrasée après deux morceaux, 'Pagina bianca' ne va pas calmer les ardeurs.
Une première rose atterrit sur scène, signora Toffoli attaque ''L'anima vola'.
Elle tombe la veste avant de passer à l'anglais, ' The Waves' un single issu de l'album 'Pearl Days', plus convaincant que du Avril Lavigne.
Un roadie lui refile une guitare, Elisa en mode rock entame 'Rainbow' dans un style proche d'Anouk ou d'Alanis Morissette.
Puis, elle engage la mélodie pute par excellence, ' A modo tuo', manquait que la boule à facettes pour inviter Gisèle à faire quelques tours en corps à corps.
Joli travail de Christian Rigano pendant l'irrésistible romance 'Eppure sentire' (Un senso di te).
Numero uno en 2001, ' Luce', Angela et Flavia pleurent!
Vlaanderen zingt transformé en Italia canta!
Alessandra escalade le podium et entame un couplet avec Elisa durant 'Heaven out of hell'.
C'est l'heure des requests, tes voisins ont griffonné une dizaine de titres sur de grands cartons, de la salle 50 voix s"élèvent réclamant leur chanson préférée.
Faut choisir....:n °1, le bluesy 'The marriage', un grand morceau - n°2, le théâtral 'Creature' - n°3, 'Nostalgia' hurle Francesco, ok, je cherche dans mes feuillets, elle entame la rengaine, cafouille, doit arrêter, sourit et rappelle le band au complet ( basse et drums s'étaient commandés une grappa pendant les chansons à la demande), scusate, pas retrouvé les lyrics...
Peraltro, qui ne parle pas l'italien ce soir?
Huit mains se lèvent, dont la tienne!
Une acoustique pour la donna, ' Broken', puis ' Ti vorrei sollevare'.
Marre de ses bottillons me brisant les orteils, nu-pieds, voici 'Stay' chanté à genoux face au premier rang en serrant des dizaines de mains tendues.
La fête se poursuit avec 'Gli ostacoli del cuore' pour prendre, provisoirement, fin avec l'electro rock 'Together'.
Bis
Un duo de power rock tunes ' Labyrinth' et 'Cure me' .
Bizarre ce sentiment de se considérer comme passablement exclu, étranger, tu ne peux participer activement aux réjouissances populaires, pourtant ce show te laissera un bon souvenir.
dimanche 14 décembre 2014
Décès du guitariste Charles "The Razor" Rieser!
Le facebook du groupe ricain The Scabs ( pas les nôtres, ceux de Austin) annonce:
"With great sorrow and cries of "FREEDOM!" we mourn the passing of our dear friend, guitarist extraordinaire and comrade in musical mayhem Charles "The Razor" Rieser. Love each other, life is short, art is long, and moments like these seem to last forever..."
Ces Scabs menés par Bob Schneider étaient un funk band ayant sévi de 1996 à 2001, de temps en temps, ils se réunissaient pour accompagner Bob Schneider sur scène, leur dernière apparition datant de janvier 2012.
Durant sa longue carrière Charles Riezer aura joué avec Slade Cleaves, The Ugly Americans, Salvadore, The Scabs, Boombox, John Popper of Blues Traveler, The Panic Choir, Stringbones, Hush, The Atlantics, Magnificent Bastard, Jean Synodinos, Rachel Loy, Malford Milligan, Brian Keane, Sister 7 , Soul Hat ou Sauce.
Tous des groupes jouissant d'une certaine renommée au Texas.
"With great sorrow and cries of "FREEDOM!" we mourn the passing of our dear friend, guitarist extraordinaire and comrade in musical mayhem Charles "The Razor" Rieser. Love each other, life is short, art is long, and moments like these seem to last forever..."
Ces Scabs menés par Bob Schneider étaient un funk band ayant sévi de 1996 à 2001, de temps en temps, ils se réunissaient pour accompagner Bob Schneider sur scène, leur dernière apparition datant de janvier 2012.
Durant sa longue carrière Charles Riezer aura joué avec Slade Cleaves, The Ugly Americans, Salvadore, The Scabs, Boombox, John Popper of Blues Traveler, The Panic Choir, Stringbones, Hush, The Atlantics, Magnificent Bastard, Jean Synodinos, Rachel Loy, Malford Milligan, Brian Keane, Sister 7 , Soul Hat ou Sauce.
Tous des groupes jouissant d'une certaine renommée au Texas.
samedi 13 décembre 2014
The Scabs + Too Tangled - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 12 décembre 2014
Les Scabs vont sortir un nouvel album ( Ways of a Wild Heart) vingt ans après 'Sunset over Wasteland' ( 9 inédits et 4 prises live enregistrées lors des Rewind-concerts de l'AB en 2007).
Où fêter l'événement?
A l'Ancienne Belgique, natuurlijk, salle qu'ils n'avaient plus visitée depuis ces fameux soir de 2007.
Un show exclusif signale l'AB, soyons honnêtes, le 5 décembre au CC Zwaneberg, les rockers se sont faits les dents pour un try-out.
Support: Too Tangled!
Un bail que tu n'avais plus croisé la route de Roeland Vandemoortele et Eva Buytaert.
La discographie des Gantois s'est enrichie, 'Stay Restless' succède à 'The Magic Got Killed' et 'Where The Echoes Die'.
Si le duo n'a toujours pas obtenu la reconnaissance qu'il mérite dans le Sud du pays, in Vlaanderen ça marche plutôt bien et l'Allemagne a succombé à leur indie electro wave rock, thrashy à souhait.
20:00, un illuminé hirsute et ventripotent, vient gueuler dans un micro..black is my colour... il poursuit par une élucubration ubuesque de quelques minutes avant de regagner les coulisses.
Le demi-frère de Jan Bucquoy, sans doute!
Roeland et Eva en piste, derrière eux un cercle sur lequel est projeté un liquid light show psychédélique, emprunté au Floyd anno 1987.
Ils ouvrent avec le titletrack du nouveau né 'Stay Restless', noisy guitar riffs sur fond electro blues, voix hantées et violon grinçant, s v p, que l'on ne vienne plus les comparer aux Kills, Too Tangled a sa propre personnalité.
OK, le look sexy d'Eva et les poses rock star de Roeland peuvent les rapprocher d' Alison Mosshart et de Jamie Hince, mais c'est le seul parallèle à tirer.
Le tout aussi remuant et catchy. 'Bad Start' précède un obsédant 'Racing heart' psalmodié à deux voix.
Une nouvelle fois la guitare grinçante vient déchiqueter la toile electro.
'All sad clowns', en mode singalong dansant, doit faire fureur dans les discothèques.
Les pétardiers sont de sortie, 'Firecrackers' , étincelles et détonations, avec un je ne sais quoi de Johnny Thunders.
Un quizz, tu trouves le titre, le groupe, l'année de sortie, tu gagnes, on t'aide, c'est chanté en allemand.
'Eisbär', Grauzone, merde, j'ai pas l'année de sortie, faut que j'appelle Eicher!
Le single cartonne chez Merkel, voici ' Lust for blood' aux drumbeats épais et aux lignes de guitare vicieuses.
Un mec de l'organisation leur fait signe, game over.
Salut final et applaudissements nourris!
20:45 The Scabs!
Bruxelles, ce soir vous entendrez pas mal de nouveaux titres, annonce Guy Swinnen.
Lui et Willy Willy, toujours aussi tranchant, occupent le devant de la scène, un peu en retrait, l'homme de l'ombre, un mec redoutable d'efficacité, compositeur de pas mal de classiques du meilleur rock'n' roll band des plats pays, Frankie Saenen.
A l'arrière, les superbes choristes, Kiú Christa Jerôme et Marie-Ange Tchaï Teuwen, le bassiste remplaçant feu Fons Sijmons, Geert Schuurmans, qui, tout comme Frankie adore CCR, et enfin, une primeur, un nouveau keyboard player, Wim Van Deuren (The Radio Stars).
Les 'crapules' ouvrent avec le bluesy single 'Turn it up' qui annonce le prochain album.
La patte Scabs y est, si il y a une justice, le machin va cartonner sur nos radios nationales.
Guy est en voix, comme d'hab., Willy Willy confirme les rapprochements avec Keith Richards, les autres abattent un boulot monstre et les choristes ajoutent le piment sexy à l'ensemble.
'Wasted all this time' une seconde primeur, bien plus consistante que le Beaujolais nouveau, une pisse de chat pour Chiro meisjes
'Little lady', oublie Ed Sheeran, une plage extraite du fabuleux 'Royalty In Exile', des choeurs redoutablement funky.
Ils embrayent sur l'efficace 'You don't need a woman'.
Willy s'amuse, virevolte, tournoie, refile un clin d'oeil aux têtes connues.
Si la Belgique devait élire un guitar hero, l'Ostendais risque bien d'obtenir un maximum de suffrages.
Troisième nouveauté, 'Could it be just me', some funky stuff introduite par les claviers.
Attention hit: 'Don't you know', Heidi, une rousse, affichant quelques années de service, se souvient et soupire.
Mêmes réactions pendant 'I need you'.
Ces mecs savent comment faire bouillonner le chaudron, des pros jusqu'à l'extrémité des ongles.
'My love' est une sorte de 'Hard Times' adapté aux circonstances actuelles.
'Better Off Without Me' clôt l'album 'Skintight', un midtempo que Willy Willy décore de lignes de Gretsch limpides.
L'AB a reconnu les premières notes de 'Time' et crie sa joie.
Guy en mode crooning, soutenu par Wim, 'Barkeep', le 'Let it be' des Scabs.
Les lignes d'harmonica amplifiant le sentiment de nostalgie.
Un grand morceau.
La partie acoustique se poursuit avec le soulful 'Can't call me yours', merveilleuse Kiú!
Retour aux tubes, ' Four aces' précédant le stevige rocker 'High Tide', étrenné en public.
La tuerie ' Crime wave' reste méchamment criminelle, après cette débauche d'énergie, quoi de plus normal, I need a ' Shot'.
Si les Stones peuvent la jouer pute avec 'Miss You', pourquoi les Scabs ne pourraient pas faire pareil avec 'Watch and learn'.
Ta préférée, 'Hard times', le public réagit au quart de tour.
Sur la lancée, l'indémodable 'Nothing on my radio'.
Un concert des Scabs c'est comme une bouffe au restaurant Slagmolen à Opglabbeek, t'es jamais déçu!
'Robbin' the liquorstore' achève tout naturellement le gig.
Un grand numéro de W W, présentation des artificiers et un bref passage en coulisses.
Effervescence des grands jours à l'AB, retour des combattants.
'Ways of a wild heart' aux saveurs Dylan suivi par un autre inédit, 'Low tide'.
'So Called Friends' et 'Let's have a party' clôturent la fête.
Walt Disney dépose plainte pour plagiat, Mickey Mouse et Cendrillon se marrent!
What a party!
Où fêter l'événement?
A l'Ancienne Belgique, natuurlijk, salle qu'ils n'avaient plus visitée depuis ces fameux soir de 2007.
Un show exclusif signale l'AB, soyons honnêtes, le 5 décembre au CC Zwaneberg, les rockers se sont faits les dents pour un try-out.
Support: Too Tangled!
Un bail que tu n'avais plus croisé la route de Roeland Vandemoortele et Eva Buytaert.
La discographie des Gantois s'est enrichie, 'Stay Restless' succède à 'The Magic Got Killed' et 'Where The Echoes Die'.
Si le duo n'a toujours pas obtenu la reconnaissance qu'il mérite dans le Sud du pays, in Vlaanderen ça marche plutôt bien et l'Allemagne a succombé à leur indie electro wave rock, thrashy à souhait.
20:00, un illuminé hirsute et ventripotent, vient gueuler dans un micro..black is my colour... il poursuit par une élucubration ubuesque de quelques minutes avant de regagner les coulisses.
Le demi-frère de Jan Bucquoy, sans doute!
Roeland et Eva en piste, derrière eux un cercle sur lequel est projeté un liquid light show psychédélique, emprunté au Floyd anno 1987.
Ils ouvrent avec le titletrack du nouveau né 'Stay Restless', noisy guitar riffs sur fond electro blues, voix hantées et violon grinçant, s v p, que l'on ne vienne plus les comparer aux Kills, Too Tangled a sa propre personnalité.
OK, le look sexy d'Eva et les poses rock star de Roeland peuvent les rapprocher d' Alison Mosshart et de Jamie Hince, mais c'est le seul parallèle à tirer.
Le tout aussi remuant et catchy. 'Bad Start' précède un obsédant 'Racing heart' psalmodié à deux voix.
Une nouvelle fois la guitare grinçante vient déchiqueter la toile electro.
'All sad clowns', en mode singalong dansant, doit faire fureur dans les discothèques.
Les pétardiers sont de sortie, 'Firecrackers' , étincelles et détonations, avec un je ne sais quoi de Johnny Thunders.
Un quizz, tu trouves le titre, le groupe, l'année de sortie, tu gagnes, on t'aide, c'est chanté en allemand.
'Eisbär', Grauzone, merde, j'ai pas l'année de sortie, faut que j'appelle Eicher!
Le single cartonne chez Merkel, voici ' Lust for blood' aux drumbeats épais et aux lignes de guitare vicieuses.
Un mec de l'organisation leur fait signe, game over.
Salut final et applaudissements nourris!
20:45 The Scabs!
Bruxelles, ce soir vous entendrez pas mal de nouveaux titres, annonce Guy Swinnen.
Lui et Willy Willy, toujours aussi tranchant, occupent le devant de la scène, un peu en retrait, l'homme de l'ombre, un mec redoutable d'efficacité, compositeur de pas mal de classiques du meilleur rock'n' roll band des plats pays, Frankie Saenen.
A l'arrière, les superbes choristes, Kiú Christa Jerôme et Marie-Ange Tchaï Teuwen, le bassiste remplaçant feu Fons Sijmons, Geert Schuurmans, qui, tout comme Frankie adore CCR, et enfin, une primeur, un nouveau keyboard player, Wim Van Deuren (The Radio Stars).
Les 'crapules' ouvrent avec le bluesy single 'Turn it up' qui annonce le prochain album.
La patte Scabs y est, si il y a une justice, le machin va cartonner sur nos radios nationales.
Guy est en voix, comme d'hab., Willy Willy confirme les rapprochements avec Keith Richards, les autres abattent un boulot monstre et les choristes ajoutent le piment sexy à l'ensemble.
'Wasted all this time' une seconde primeur, bien plus consistante que le Beaujolais nouveau, une pisse de chat pour Chiro meisjes
'Little lady', oublie Ed Sheeran, une plage extraite du fabuleux 'Royalty In Exile', des choeurs redoutablement funky.
Ils embrayent sur l'efficace 'You don't need a woman'.
Willy s'amuse, virevolte, tournoie, refile un clin d'oeil aux têtes connues.
Si la Belgique devait élire un guitar hero, l'Ostendais risque bien d'obtenir un maximum de suffrages.
Troisième nouveauté, 'Could it be just me', some funky stuff introduite par les claviers.
Attention hit: 'Don't you know', Heidi, une rousse, affichant quelques années de service, se souvient et soupire.
Mêmes réactions pendant 'I need you'.
Ces mecs savent comment faire bouillonner le chaudron, des pros jusqu'à l'extrémité des ongles.
'My love' est une sorte de 'Hard Times' adapté aux circonstances actuelles.
'Better Off Without Me' clôt l'album 'Skintight', un midtempo que Willy Willy décore de lignes de Gretsch limpides.
L'AB a reconnu les premières notes de 'Time' et crie sa joie.
Guy en mode crooning, soutenu par Wim, 'Barkeep', le 'Let it be' des Scabs.
Les lignes d'harmonica amplifiant le sentiment de nostalgie.
Un grand morceau.
La partie acoustique se poursuit avec le soulful 'Can't call me yours', merveilleuse Kiú!
Retour aux tubes, ' Four aces' précédant le stevige rocker 'High Tide', étrenné en public.
La tuerie ' Crime wave' reste méchamment criminelle, après cette débauche d'énergie, quoi de plus normal, I need a ' Shot'.
Si les Stones peuvent la jouer pute avec 'Miss You', pourquoi les Scabs ne pourraient pas faire pareil avec 'Watch and learn'.
Ta préférée, 'Hard times', le public réagit au quart de tour.
Sur la lancée, l'indémodable 'Nothing on my radio'.
Un concert des Scabs c'est comme une bouffe au restaurant Slagmolen à Opglabbeek, t'es jamais déçu!
'Robbin' the liquorstore' achève tout naturellement le gig.
Un grand numéro de W W, présentation des artificiers et un bref passage en coulisses.
Effervescence des grands jours à l'AB, retour des combattants.
'Ways of a wild heart' aux saveurs Dylan suivi par un autre inédit, 'Low tide'.
'So Called Friends' et 'Let's have a party' clôturent la fête.
Walt Disney dépose plainte pour plagiat, Mickey Mouse et Cendrillon se marrent!
What a party!
The Manhattans décimés, Edward "Sonny" Bivins et Winfred "Blue" Lovett décèdent à quelques jours d'intervalle.
The Manhattans ce sont deux tubes immenses "Kiss and Say Goodbye" et "Shining Star", des million-selling singles en pleine période disco.
Le r'n'b ( à l'origine doo-wop) groupe de New Jersey naît au début des sixties.
George "Smitty" Smith, Edward "Sonny" Bivins, Winfred "Blue" Lovett, Kenny "Wally" Kelley et Richard "Ricky" Taylor sortent un premier single en 1964, 'For the Very First Time'!
D'autres suivront atteignant presque tous le top 100 des US r'n'b charts.
Les harmonies vocales chaudes et smooth des Manhattans faisant fureur auprès des ménagères romantiques.
C'est en 1976 avec "Kiss and Say Goodbye" qu'ils gagnent le jackpot, N° 1 un peu partout dans le monde.
Les singles suivants se vendront plus que bien, mention spéciale pour 'Shining Star', 'Am I losing you', et 'Crazy'.
La suite est moins glorieuse, des changements de personnel, en 2000 deux groupes s'attribuent l'identité The Manhattans, le premier dirigé par Bivens, le second par Blue Lovett.
Ironie du sort, Edward "Sonny" Bivins ( 78 ans) décède ce 5 décembre et Winfred "Blue" Lovett ( 74 ans), le 10.
Le r'n'b ( à l'origine doo-wop) groupe de New Jersey naît au début des sixties.
George "Smitty" Smith, Edward "Sonny" Bivins, Winfred "Blue" Lovett, Kenny "Wally" Kelley et Richard "Ricky" Taylor sortent un premier single en 1964, 'For the Very First Time'!
D'autres suivront atteignant presque tous le top 100 des US r'n'b charts.
Les harmonies vocales chaudes et smooth des Manhattans faisant fureur auprès des ménagères romantiques.
C'est en 1976 avec "Kiss and Say Goodbye" qu'ils gagnent le jackpot, N° 1 un peu partout dans le monde.
Les singles suivants se vendront plus que bien, mention spéciale pour 'Shining Star', 'Am I losing you', et 'Crazy'.
La suite est moins glorieuse, des changements de personnel, en 2000 deux groupes s'attribuent l'identité The Manhattans, le premier dirigé par Bivens, le second par Blue Lovett.
Ironie du sort, Edward "Sonny" Bivins ( 78 ans) décède ce 5 décembre et Winfred "Blue" Lovett ( 74 ans), le 10.
jeudi 11 décembre 2014
Zara McFarlane - Ancienne Belgique- Bruxelles, le 10 décembre 2014
L'Ancienne Belgique annonçait Zara McFarlane sold-out!
Sur place, surprise, complet, oui, mais une configuration inédite, le public est invité à prendre place sur des sièges installés sur la scène à un mètre de l'espace réservé aux artistes.
+/- 180 privilégiés assisteront au concert se déroulant en deux sets.
Démarrage prévu à 20:30'.
Cinq minutes de battement, obscurité totale, puis un mot d'explication de Kurt Overbergh, please welcome, from London, Miss Zara McFarlane!
Zara who was awarded the title of "Best Jazz Act" at the MOBO Awards en octobre, a, jusqu'ici, sorti deux albums, ‘Until Tomorrow’ (’11) et le récent ‘If You Knew Her’ , "no reaching for easy wins or crowd-pleasing formulae", indique London Jazz, mais "personal lyrics and a rich, soulful and expressive voice with the accompaniment frequently stripped back to a minimum".
L'auditoire de l'AB a pu constater le bien-fondé de l'analyse, on ajoutera toutefois que les musiciens accompagnant la merveilleuse Zara, n'étaient pas du genre à se contenter du minimum syndical sans chercher à tirer la couverture... classe, sobriété, virtuosité au service de la mélodie, des cracks ayant pour nom Peter Edwards au piano, Tim Thornton à la contrebasse, Binker Golding au saxophone et Moses Boyd aux drums.
Le premier set est entamé avec la lumineuse ballade ' Her eyes', la voix veloutée te caresse les pavillons, le caprice subtil au piano séduit les plus délicats.
' Chiaroscuro', apparition du sax transformant ce smooth soul/jazz en torrent impétueux.
Le timbre ample de Zara, d'un classicisme noble, une seconde fois émerveille, pas étonnant que les critiques citent Dianne Reeves,Cassandra Wilson ou Jill Scott.
Next one is a favourite of mine, it was recorded on my first album, 'More than mine', often called 'The supermarket song', puisque c'est dans un supermarché que j'ai croisé un ex-boyfriend flanqué de sa nouvelle nana.
Le piano répétitif annonce une envolée du sax tandis que la gentille Zara entame le jeu des comparaisons avec la rivale.
Quelques fingersnaps annoncent une nouvelle ballade,' You'll get me in trouble', titre qu'elle avait interprété lors d'un Later... with Jools Holland.
Un fan de la première heure note: She has a voice that can cut diamonds yet, at the same time, is as smooth as silk, depending on the piece....
Bien vu, Nestor!
Une voix toujours maîtrisée sans exclure la passion et un accompagnement de facture classique illuminent 'Capture' qui précède la cover de Nina Simone, le profond 'Plain Gold Ring'.
L'acrobatique et fiévreux 'Feed the spirit' achève le premier acte.
Quinze minutes pour s'enfiler une Jupiler au bar.
Set 2
Reprise avec 'Angie La La'.
We don't mind if you want to dance, dit-elle en souriant, le morceau aux effluves latino s'y prête.
Après une frasque de Binker, l'assistance assiste à un colloque drums/scat des plus lestes.
Retour au calme avec 'The games we played' suivi par 'Woman of the Olive Groves' aux fortes saveurs Billie Holiday.
Le récital se poursuit avec 'Love' une complainte romantique au touché de piano à la Debussy.
Une brise légère effleure nos oreilles attentives.
It was a reggae classic (Junior Murvin), The Clash covered it, this is our version of 'Police and thieves'.
Une introduction à la double bass pour un jazzed-up reggae.
Un piano mélancolique amorce 'Open Heart', Zara a décidé d'ouvrir son coeur, pas de pleurnicheries débiles, de la sincérité!
La dernière salve de la soirée, le brillant et chaloupé 'Move' donne l'occasion à chaque musicien de se mettre en valeur lors d'un petit laïus radieux, sobriété et élégance pour le piano et la upright bass, finesse pour la batterie et traits géniaux à la John Coltrane pour le sax.
Un concert éclatant et une file au rayon merch où une Zara McFarlane disponible signe ses disques avec le sourire.
Sur place, surprise, complet, oui, mais une configuration inédite, le public est invité à prendre place sur des sièges installés sur la scène à un mètre de l'espace réservé aux artistes.
+/- 180 privilégiés assisteront au concert se déroulant en deux sets.
Démarrage prévu à 20:30'.
Cinq minutes de battement, obscurité totale, puis un mot d'explication de Kurt Overbergh, please welcome, from London, Miss Zara McFarlane!
Zara who was awarded the title of "Best Jazz Act" at the MOBO Awards en octobre, a, jusqu'ici, sorti deux albums, ‘Until Tomorrow’ (’11) et le récent ‘If You Knew Her’ , "no reaching for easy wins or crowd-pleasing formulae", indique London Jazz, mais "personal lyrics and a rich, soulful and expressive voice with the accompaniment frequently stripped back to a minimum".
L'auditoire de l'AB a pu constater le bien-fondé de l'analyse, on ajoutera toutefois que les musiciens accompagnant la merveilleuse Zara, n'étaient pas du genre à se contenter du minimum syndical sans chercher à tirer la couverture... classe, sobriété, virtuosité au service de la mélodie, des cracks ayant pour nom Peter Edwards au piano, Tim Thornton à la contrebasse, Binker Golding au saxophone et Moses Boyd aux drums.
Le premier set est entamé avec la lumineuse ballade ' Her eyes', la voix veloutée te caresse les pavillons, le caprice subtil au piano séduit les plus délicats.
' Chiaroscuro', apparition du sax transformant ce smooth soul/jazz en torrent impétueux.
Le timbre ample de Zara, d'un classicisme noble, une seconde fois émerveille, pas étonnant que les critiques citent Dianne Reeves,Cassandra Wilson ou Jill Scott.
Next one is a favourite of mine, it was recorded on my first album, 'More than mine', often called 'The supermarket song', puisque c'est dans un supermarché que j'ai croisé un ex-boyfriend flanqué de sa nouvelle nana.
Le piano répétitif annonce une envolée du sax tandis que la gentille Zara entame le jeu des comparaisons avec la rivale.
Quelques fingersnaps annoncent une nouvelle ballade,' You'll get me in trouble', titre qu'elle avait interprété lors d'un Later... with Jools Holland.
Un fan de la première heure note: She has a voice that can cut diamonds yet, at the same time, is as smooth as silk, depending on the piece....
Bien vu, Nestor!
Une voix toujours maîtrisée sans exclure la passion et un accompagnement de facture classique illuminent 'Capture' qui précède la cover de Nina Simone, le profond 'Plain Gold Ring'.
L'acrobatique et fiévreux 'Feed the spirit' achève le premier acte.
Quinze minutes pour s'enfiler une Jupiler au bar.
Set 2
Reprise avec 'Angie La La'.
We don't mind if you want to dance, dit-elle en souriant, le morceau aux effluves latino s'y prête.
Après une frasque de Binker, l'assistance assiste à un colloque drums/scat des plus lestes.
Retour au calme avec 'The games we played' suivi par 'Woman of the Olive Groves' aux fortes saveurs Billie Holiday.
Le récital se poursuit avec 'Love' une complainte romantique au touché de piano à la Debussy.
Une brise légère effleure nos oreilles attentives.
It was a reggae classic (Junior Murvin), The Clash covered it, this is our version of 'Police and thieves'.
Une introduction à la double bass pour un jazzed-up reggae.
Un piano mélancolique amorce 'Open Heart', Zara a décidé d'ouvrir son coeur, pas de pleurnicheries débiles, de la sincérité!
La dernière salve de la soirée, le brillant et chaloupé 'Move' donne l'occasion à chaque musicien de se mettre en valeur lors d'un petit laïus radieux, sobriété et élégance pour le piano et la upright bass, finesse pour la batterie et traits géniaux à la John Coltrane pour le sax.
Un concert éclatant et une file au rayon merch où une Zara McFarlane disponible signe ses disques avec le sourire.
mercredi 10 décembre 2014
Crise cardiaque pour Brian Roy Goble, lead singer des punks The Subhumans!
Wimpy Roy, aka Brian Roy Goble, s'est éteint dimanche dernier à l'âge de 57 ans.
Cette figure du punk canadien a joué avec différents groupes tels que Stone Crazy ou the Skulls avant de devenir le chanteur des Subhumans, un groupe ayant sorti deux albums avant de splitter en 1983.
Il se reformera en 2005, Wimpy Roy allant pendant un petit temps tenir la basse chez D.O.A.
En 2006, The Subhumans sortait un nouvel LP New Dark Age Parade.
Leur dernier fait d'armes, si on ne tient pas compte de la réédition de leur premier disque sous un autre nom.
Cette figure du punk canadien a joué avec différents groupes tels que Stone Crazy ou the Skulls avant de devenir le chanteur des Subhumans, un groupe ayant sorti deux albums avant de splitter en 1983.
Il se reformera en 2005, Wimpy Roy allant pendant un petit temps tenir la basse chez D.O.A.
En 2006, The Subhumans sortait un nouvel LP New Dark Age Parade.
Leur dernier fait d'armes, si on ne tient pas compte de la réédition de leur premier disque sous un autre nom.
mardi 9 décembre 2014
Mango (all'anagrafe, Giuseppe Mango) victime d'une crise cardiaque sur scène.
Mango, le singer- songwriter de Lagonegro, est décédé d'un infarctus pendant un concert à Policoro.
"L’artista, che aveva compiuto 60 anni il 6 novembre scorso, è stato soccorso e trasportato in ospedale, dove è giunto privo di vita." rapportent les gazettes de la botte.
Si les premières amours de Giuseppe Mango étaient le blues, le hard et la soul , après avoir fait partie de plusieurs bands de la Provincia di Potenza, il s'établit à Rome pour débuter une carrière solo.
Mango enregistrera plus de 20 albums, le dernier en 2011, 'La Terra Degli Aquiloni'.
Ses plus grands succès: "Lei verrà", "Oro" et "Bella d'estate".
Notons également certains titres repris par des stars étrangères, 'The Moth And The Flame' (Tu...si) par Leo Sayer et 'Tu peux tout emporter' (Amore per te) par Hélène Ségara.
"L’artista, che aveva compiuto 60 anni il 6 novembre scorso, è stato soccorso e trasportato in ospedale, dove è giunto privo di vita." rapportent les gazettes de la botte.
Si les premières amours de Giuseppe Mango étaient le blues, le hard et la soul , après avoir fait partie de plusieurs bands de la Provincia di Potenza, il s'établit à Rome pour débuter une carrière solo.
Mango enregistrera plus de 20 albums, le dernier en 2011, 'La Terra Degli Aquiloni'.
Ses plus grands succès: "Lei verrà", "Oro" et "Bella d'estate".
Notons également certains titres repris par des stars étrangères, 'The Moth And The Flame' (Tu...si) par Leo Sayer et 'Tu peux tout emporter' (Amore per te) par Hélène Ségara.
Le rappeur Earl Hayes tue son épouse Stephanie Moseley et se suicide!
Le Dailymail ce matin: Hayes is believed to have shoot his wife and then turned the gun on himself at a high-end L.A. apartment complex, according to police sources.
Selon la presse Earl Hayes, fils d'Isaac Hayer, suspectait Stephanie d'avoir des relations extra-conjugales, le drame s'est déroulé le lundi 8 dans la matinée.
La Canadienne Stephanie Moseley était actrice et danseuse, elle avait tourné avec Britney Spears et Chris Brown.
Earl Hayes tentait de se faire un nom dans la scène rap.
Selon la presse Earl Hayes, fils d'Isaac Hayer, suspectait Stephanie d'avoir des relations extra-conjugales, le drame s'est déroulé le lundi 8 dans la matinée.
La Canadienne Stephanie Moseley était actrice et danseuse, elle avait tourné avec Britney Spears et Chris Brown.
Earl Hayes tentait de se faire un nom dans la scène rap.
lundi 8 décembre 2014
Bill Wyman's Rhythm Kings feat. Mary Wilson @ Het Depot - Leuven, le 7 décembre 2014
William George Perks se tape 78 balais, la pension, même à 67 ans, il connaît pas, en passant près de Makro il a aperçu une bande de branleurs brandissant des petits drapeaux rouges et verts s'agiter autour d'un brasero, il a souri.
Bill Wyman, c'est comme ça qu'il s'appelle quand il chante ( très rarement) 'Je suis un rock star', sourit souvent depuis qu'un beau jour de janvier 1993 il a dit à Mick et Keith, continuez sans moi!
Depuis 1997 il tourne et s'amuse beaucoup avec les Rhythm Kings.
Cinq albums studio et des tournées dans des salles 'humaines', ainsi il y a des années tu l'as croisé à 'AB, ce soir, au Depot, il termine a six weeks tour across Europe.
Avec JP on s'est collé frontstage et on a attendu le coup d'envoi prévu à 20:30'.
Bill rapplique, alone, après un British good evening , il introduit les cracks constituant son band, dans le désordre, Frank Mead (sax, harmonica, vocals), l'incroyable Albert Lee (guitar, vocals), un guitariste honteusement sous-estimé, son copain ( à Bill), le petit Terry Taylor (guitar, vocals), le comique de la troupe Geraint Watkins (keys, vocals, imitations en tous genres), Nick Payn ( saxophones, flute), aux drums, le Depot annonçait Graham Broad, Bill a corrigé et introduit Henry Spinetti, un gars au pédigrée impressionnant ( Clapton, Katie Melua, John Kongos, celui de "He's Gonna Step On You Again", etc...), et, enfin, celle qui fête son anniversaire ce soir, la rutilante Beverley Skeete!
Un jump boogie juteux pour entamer les hostilités, ' Chicken Shack Boogie' ( Amos Wilburn).
Wyman toujours aussi placide tandis que les autres se démènent.
Terry: any blues fans in the audience?
Ja.
Chicago blues fans?
Ja.
Harmonica blues fans?
Accouche!
This is 'Too late' ( Little Walter), Frank à l'harmonica,moi, je chante ( ndlr: bien).
Virage soul avec 'Sweet soul music' d'Arthur Conley, joli ballet du duo de cuivres.
You know, we've got six singers in this band, Frank va pousser la chansonnette.
Yeah, it's a tune for the girls, une triste histoire datant de 1956, un mec, pas aimé, qui sort l'artillerie pour régler son compte à la madame, 'Just your fool', un second Little Walter.
Albert Lee a choisi 'I'll be your baby tonight' de Dylan, un rendu impeccable.
Ces mecs passent allègrement du swing, au folk, du boogie au r'n'b, ils pourraient te jouer la danse des canards que ce serait encore parfait!
She's been a friend for many years, she sang with the Supremes, please welcome Mary Wilson.
Vachement sexy pour ces soixante-dix printemps, Mary!
Moins virago que Tina Turner et une voix inimitable, un régal que les trois titres d'un des piliers de la Motown: 'Baby Love'- 'Stop in the name of love' and her favorite track, ' My world is empty without you'.
Pas mal de gamins dans la salle n'étaient pas nés!
Exit la mamie terrible, premier numéro de Geraint.
Un impromptu, 'Stop in the name of love' en mode crooning à la Tom Jones, puis une imitation de Tom Waits avant d'amorcer 'I'm a fool to care' de Fats Domino.
Beverley s'attaque à 'Good rockin' daddy' d'Etta James, les projecteurs étant braqués sur Frank Mead qui y va d'un petit solo pas salaud.
Après Etta, un autre James.
Jesse?
Non, 007, connard!
Elmore James, un as de la slide, 'Talk to me baby', Terry s'y colle.
Albert termine le premier set with a good old rock'n'roll tune, ' Rock the joint' de Bill Haley.
Bill saisit le micro pour proposer a twenty minutes break!
Set deux.
Bordel, vingt minutes, il avait dit, multiplie par deux!
Départ en mode soul Brother n°1, ' It's a Man's Man's Man's World, formidable Miss Skeete.
Attachez vos ceintures, préparez-vous à devoir ingurgiter une salade pas niçoise, zont refilé le micro à Monsieur Watkins, un cousin éloigné de Pirette, plus cabot que ce charel, tu meurs.
No more nonsense assure-t-il, tu parles, Charles, il en remet une couche bien grasse en présentant '300 pounds of joy' d'Howlin Wolf qu'il transforme d'abord en valse arabe avant de nous en donner une version swing.
Au fond un show des Bill Wyman's Rhythm Kings, c'est un peu comme Later with Jools Holland, chacun y va de son numéro.
Le jukebox de ces routiniers, vieux de la vieille en vadrouille, propose 'Sugar Babe', Frank aux vocals.
Tu dis, Frankie?
Ah, c'est Bill qui a appris tous les dance tricks à Mick Jagger, il s'entraîne depuis 50 ans au gymnase, et tu dois faire pareil pendant 'Sugar Babe'.
Montre!
Pas mal, la marge de progression est énorme, mec!
Albert Lee, les Coasters,'That is Rock and Roll'.
Comme le dira Eddie, "eerlijke show met Albert Lee als belangrijkste smaakmaker."
Jackie Wilson, ' Baby work out', Beverley aime le rhythm'n blues, nous aussi!
Elle vient aguicher la horn section qui, du coup, redouble d'ardeur.
Terry: a Gene Vincent track featuring Albert Lee 's famous guitar licks, ' Race with the devil'.
Albert mitraille joyeusement.
Qui a gagné?
Bill, les autres se sont plantés dans le décor, lui tout en finesse et sobriété est arrivé à bon port.
Leuven, you're on tape, le show est filmé, veuillez applaudir Mary Wilson, she's back.
Une nouvelle triplette servie en suprême de volaille, ' Back in my arms again' , puis une nouveauté, I dedicate it to my favorite things: MEN, ' Don't know why' aux saveurs Roberta Flack et pour le gentil Phil Collins, ' You can't hurry love'.
Un dernier méfait signé Geraint qui a décidé de nous narrer sa vie en noir et blanc avant d'ébaucher ' It's raining' d'Irma Thomas.
En dehors de ses pitreries, ce mec nous sort un jeu de piano classieux et son crooning est irréprochable.
'It's raining' sonnait Fats Domino, voici 'I'm ready' d' Antoine Dominique Domino, le virtuose de New Orleans.
Terry et Albert nous gratifient d'un duel de guitare naviguant dans les hautes sphères.
Incidemment au répertoire des Rolling Stones, ' I just wanna make love to you' de Muddy Waters.
Une grande version, suintante et sexy.
People, we've got time for one more song, ce sera le seul titre chanté par Bill Wyman, a song written by a guy I don't really like, mais il a pondu quelques classiques, ' You never can tell' de Chuck Berry.
D'un regard désapprobateur le bassiste lorgne vers Frank et Beverley esquissant un pas de danse burlesque.
Tous au vestiaire!
Bis.
Une version intimiste en trio, Beverley, Albert ( aux claviers) et Terry, de la perle des Everly Brothers, 'Cryin in the rain'.
Un gâteau, on n'a pas compté le nombre de bougies, pour la talentueuse chanteuse, retour de la smala, y compris Mary Wilson, présentation de toute l'équipe technique et une dernière cartouche, 'Dancing in the street', Martha Reeves and the Vandellas!
The party is over!
Bill Wyman, c'est comme ça qu'il s'appelle quand il chante ( très rarement) 'Je suis un rock star', sourit souvent depuis qu'un beau jour de janvier 1993 il a dit à Mick et Keith, continuez sans moi!
Depuis 1997 il tourne et s'amuse beaucoup avec les Rhythm Kings.
Cinq albums studio et des tournées dans des salles 'humaines', ainsi il y a des années tu l'as croisé à 'AB, ce soir, au Depot, il termine a six weeks tour across Europe.
Avec JP on s'est collé frontstage et on a attendu le coup d'envoi prévu à 20:30'.
Bill rapplique, alone, après un British good evening , il introduit les cracks constituant son band, dans le désordre, Frank Mead (sax, harmonica, vocals), l'incroyable Albert Lee (guitar, vocals), un guitariste honteusement sous-estimé, son copain ( à Bill), le petit Terry Taylor (guitar, vocals), le comique de la troupe Geraint Watkins (keys, vocals, imitations en tous genres), Nick Payn ( saxophones, flute), aux drums, le Depot annonçait Graham Broad, Bill a corrigé et introduit Henry Spinetti, un gars au pédigrée impressionnant ( Clapton, Katie Melua, John Kongos, celui de "He's Gonna Step On You Again", etc...), et, enfin, celle qui fête son anniversaire ce soir, la rutilante Beverley Skeete!
Un jump boogie juteux pour entamer les hostilités, ' Chicken Shack Boogie' ( Amos Wilburn).
Wyman toujours aussi placide tandis que les autres se démènent.
Terry: any blues fans in the audience?
Ja.
Chicago blues fans?
Ja.
Harmonica blues fans?
Accouche!
This is 'Too late' ( Little Walter), Frank à l'harmonica,moi, je chante ( ndlr: bien).
Virage soul avec 'Sweet soul music' d'Arthur Conley, joli ballet du duo de cuivres.
You know, we've got six singers in this band, Frank va pousser la chansonnette.
Yeah, it's a tune for the girls, une triste histoire datant de 1956, un mec, pas aimé, qui sort l'artillerie pour régler son compte à la madame, 'Just your fool', un second Little Walter.
Albert Lee a choisi 'I'll be your baby tonight' de Dylan, un rendu impeccable.
Ces mecs passent allègrement du swing, au folk, du boogie au r'n'b, ils pourraient te jouer la danse des canards que ce serait encore parfait!
She's been a friend for many years, she sang with the Supremes, please welcome Mary Wilson.
Vachement sexy pour ces soixante-dix printemps, Mary!
Moins virago que Tina Turner et une voix inimitable, un régal que les trois titres d'un des piliers de la Motown: 'Baby Love'- 'Stop in the name of love' and her favorite track, ' My world is empty without you'.
Pas mal de gamins dans la salle n'étaient pas nés!
Exit la mamie terrible, premier numéro de Geraint.
Un impromptu, 'Stop in the name of love' en mode crooning à la Tom Jones, puis une imitation de Tom Waits avant d'amorcer 'I'm a fool to care' de Fats Domino.
Beverley s'attaque à 'Good rockin' daddy' d'Etta James, les projecteurs étant braqués sur Frank Mead qui y va d'un petit solo pas salaud.
Après Etta, un autre James.
Jesse?
Non, 007, connard!
Elmore James, un as de la slide, 'Talk to me baby', Terry s'y colle.
Albert termine le premier set with a good old rock'n'roll tune, ' Rock the joint' de Bill Haley.
Bill saisit le micro pour proposer a twenty minutes break!
Set deux.
Bordel, vingt minutes, il avait dit, multiplie par deux!
Départ en mode soul Brother n°1, ' It's a Man's Man's Man's World, formidable Miss Skeete.
Attachez vos ceintures, préparez-vous à devoir ingurgiter une salade pas niçoise, zont refilé le micro à Monsieur Watkins, un cousin éloigné de Pirette, plus cabot que ce charel, tu meurs.
No more nonsense assure-t-il, tu parles, Charles, il en remet une couche bien grasse en présentant '300 pounds of joy' d'Howlin Wolf qu'il transforme d'abord en valse arabe avant de nous en donner une version swing.
Au fond un show des Bill Wyman's Rhythm Kings, c'est un peu comme Later with Jools Holland, chacun y va de son numéro.
Le jukebox de ces routiniers, vieux de la vieille en vadrouille, propose 'Sugar Babe', Frank aux vocals.
Tu dis, Frankie?
Ah, c'est Bill qui a appris tous les dance tricks à Mick Jagger, il s'entraîne depuis 50 ans au gymnase, et tu dois faire pareil pendant 'Sugar Babe'.
Montre!
Pas mal, la marge de progression est énorme, mec!
Albert Lee, les Coasters,'That is Rock and Roll'.
Comme le dira Eddie, "eerlijke show met Albert Lee als belangrijkste smaakmaker."
Jackie Wilson, ' Baby work out', Beverley aime le rhythm'n blues, nous aussi!
Elle vient aguicher la horn section qui, du coup, redouble d'ardeur.
Terry: a Gene Vincent track featuring Albert Lee 's famous guitar licks, ' Race with the devil'.
Albert mitraille joyeusement.
Qui a gagné?
Bill, les autres se sont plantés dans le décor, lui tout en finesse et sobriété est arrivé à bon port.
Leuven, you're on tape, le show est filmé, veuillez applaudir Mary Wilson, she's back.
Une nouvelle triplette servie en suprême de volaille, ' Back in my arms again' , puis une nouveauté, I dedicate it to my favorite things: MEN, ' Don't know why' aux saveurs Roberta Flack et pour le gentil Phil Collins, ' You can't hurry love'.
Un dernier méfait signé Geraint qui a décidé de nous narrer sa vie en noir et blanc avant d'ébaucher ' It's raining' d'Irma Thomas.
En dehors de ses pitreries, ce mec nous sort un jeu de piano classieux et son crooning est irréprochable.
'It's raining' sonnait Fats Domino, voici 'I'm ready' d' Antoine Dominique Domino, le virtuose de New Orleans.
Terry et Albert nous gratifient d'un duel de guitare naviguant dans les hautes sphères.
Incidemment au répertoire des Rolling Stones, ' I just wanna make love to you' de Muddy Waters.
Une grande version, suintante et sexy.
People, we've got time for one more song, ce sera le seul titre chanté par Bill Wyman, a song written by a guy I don't really like, mais il a pondu quelques classiques, ' You never can tell' de Chuck Berry.
D'un regard désapprobateur le bassiste lorgne vers Frank et Beverley esquissant un pas de danse burlesque.
Tous au vestiaire!
Bis.
Une version intimiste en trio, Beverley, Albert ( aux claviers) et Terry, de la perle des Everly Brothers, 'Cryin in the rain'.
Un gâteau, on n'a pas compté le nombre de bougies, pour la talentueuse chanteuse, retour de la smala, y compris Mary Wilson, présentation de toute l'équipe technique et une dernière cartouche, 'Dancing in the street', Martha Reeves and the Vandellas!
The party is over!
dimanche 7 décembre 2014
Praga Khan - CC 'T Vondel - Halle, le 6 décembre 2014
Destination Halle!
Een lezing, witte sint en zwarte piet: traditie of racisme?
Een gebedsgenezing: Praga Khan in' t Vondel.
JP, fais gaffe, ne viens pas avant 21h, tu trouveras portes closes.
Suis déjà à Ruisbroek..
J'arrive on ira vider un godet au Blue Note.
21:35', faut chercher le support.
Un dj a pris place sur un petit podium installé dans la fosse, Deris, alias Dries Jacobs.
Rien à dire, la bouse techno habituelle, servie par un gamin se prenant au sérieux.
Merde, nous on veut Paris Hilton ou DJ Diva et pas un clochard de seconde zone!
Une heure de soupe fade que l'Armée du Salut refuse de servir.
Encore 10' de patience avant l'arrivée des éclaireurs du projet Praga Khan, une bassiste ( sans doute Ruth Verhelst) et une claviériste ( Tylaine Van den Broeck), sur l'écran, à l'arrière, quelques images symboliques, deux danseuses ( Evelyne Delameillieure, coupe garçonne et Renée Ruseler uit Schiedam) entrent en piste, elles sont superbes, moulées dans une tenue mariant le blanc et le noir et cachant le visage, effet gothique garanti.
La guitare, le flamboyant Erhan Kurkun et les drums, Olivier Adams, l'équipier des débuts, rejoignent les nanas, Maurice Engelen, peinturluré comme tous ses acolytes, est le dernier à débouler.
Que la fête commence...
L'an dernier Praga Khan avait fêté son quart-de-siècle d'existence, cet été il a headliné quelques festivals et en ce 6 décembre, le roi non -couronné de la Belgian techno/new beat/acid house vient faire danser l'austère Joost van den Vondel et une cohorte de fidèles qui suit le band à la trace.
'We follow the sun' ouvre, une plage du récent 'Soulsplitter'
Le soleil est pourtant mort, même Nicoletta le chante.
Une techno, certes prévisible, mais redoutablement efficace. Sont déjà vingt à s'agiter derrière toi.
JP nage dans les problèmes, le show étant autant visuel que dansant, sa rétine ne sait que fixer sur l'objectif.
Il mitraille à tout vent.
Evelyne et Renée nous abandonnent, Maurice prend place derrière le synthé frontstage, Tylaine passe à l'arrière, voici 'Love' de 2000, une énumération et quelques accouplements surréalistes. Lieven, à tes côté connait toutes les associations nébuleuses et s'époumone en même temps que l'ange déchu.
Pour Klaus und Sigrid, ' Tausend Sterne, puis ' Freakazoids' de la new beat pour mutants germaniques , les go go girls, masquées, sont de la partie.
Wunderbar!
Apparition de l'attrayante rouquine Inja Van Gastel, mama mia, on comprend que les curés rejettent le célibat, ' Luv U still' est sur les rails.
En bas, un zombie imbibé comme une éponge grecque a dans l'idée de se débarrasser du haut avant d'entamer une séance d'aérobics, il glisse sur une peau de banane pas halal et se prend une pelle, pas belle, hilarité générale et remue-ménage furieux.
Pour se consoler il rejoint le bar pour avaler cinq pintjes, cul sec.
Tiens voilà une vestale, 'The Moon', ses mashed up vocals lunaires, sa wah wah plaintive et ses beats industriels, apporte un brin de sérénité dans la fosse.
' Right or wrong' persévère dans la veine midtempo , Maurice en mode synthpop.
Retour aux beats épais après un cri belliqueux, l'escouade a attaqué l'impétueux 'Picture this'.
Wouah, font Gaston et Leo, effectivement Renée et Evelyne arborent une tenue pour le moins sensuelle tout en se trémoussant comme des nonnettes profitant de l'absence de la mère supérieure pour s'essayer au pole dancing, l'ange Maurice pleure...sometimes I am 'Lonely'.
De plus en plus frénétique et épicé, le vieux 'Isolation' a le don de transformer tes voisins en robots spasmodiques.
Inja au chant, 'Phantasia', les ploucs à la fête (gothique).
Le set normal s'achève par le tube ' Breakfast in Vegas'.
Une messe de soixante minutes.
Bis et apothéose!
'I sit on acid' et ça pique et enfin a last song for tonight before you all get stoned and drunk, 'Power of the flower'.
La totale: des ballons géants voltigeant par dessus nos têtes, irruption d'un Saint-Nicolas à la poitrine généreuse et aux mèches rousses rebelles, lancer de t-shirts, t'as réussi à en intercepter un, bain de cava, la folie totale!
Tu laisses les locaux se dépenser pendant l'after-party, et décides de prendre les petites routes pour éviter de croiser la maréchaussée.
Bye, bye, Halle!
Een lezing, witte sint en zwarte piet: traditie of racisme?
Een gebedsgenezing: Praga Khan in' t Vondel.
JP, fais gaffe, ne viens pas avant 21h, tu trouveras portes closes.
Suis déjà à Ruisbroek..
J'arrive on ira vider un godet au Blue Note.
21:35', faut chercher le support.
Un dj a pris place sur un petit podium installé dans la fosse, Deris, alias Dries Jacobs.
Rien à dire, la bouse techno habituelle, servie par un gamin se prenant au sérieux.
Merde, nous on veut Paris Hilton ou DJ Diva et pas un clochard de seconde zone!
Une heure de soupe fade que l'Armée du Salut refuse de servir.
Encore 10' de patience avant l'arrivée des éclaireurs du projet Praga Khan, une bassiste ( sans doute Ruth Verhelst) et une claviériste ( Tylaine Van den Broeck), sur l'écran, à l'arrière, quelques images symboliques, deux danseuses ( Evelyne Delameillieure, coupe garçonne et Renée Ruseler uit Schiedam) entrent en piste, elles sont superbes, moulées dans une tenue mariant le blanc et le noir et cachant le visage, effet gothique garanti.
La guitare, le flamboyant Erhan Kurkun et les drums, Olivier Adams, l'équipier des débuts, rejoignent les nanas, Maurice Engelen, peinturluré comme tous ses acolytes, est le dernier à débouler.
Que la fête commence...
L'an dernier Praga Khan avait fêté son quart-de-siècle d'existence, cet été il a headliné quelques festivals et en ce 6 décembre, le roi non -couronné de la Belgian techno/new beat/acid house vient faire danser l'austère Joost van den Vondel et une cohorte de fidèles qui suit le band à la trace.
'We follow the sun' ouvre, une plage du récent 'Soulsplitter'
Le soleil est pourtant mort, même Nicoletta le chante.
Une techno, certes prévisible, mais redoutablement efficace. Sont déjà vingt à s'agiter derrière toi.
JP nage dans les problèmes, le show étant autant visuel que dansant, sa rétine ne sait que fixer sur l'objectif.
Il mitraille à tout vent.
Evelyne et Renée nous abandonnent, Maurice prend place derrière le synthé frontstage, Tylaine passe à l'arrière, voici 'Love' de 2000, une énumération et quelques accouplements surréalistes. Lieven, à tes côté connait toutes les associations nébuleuses et s'époumone en même temps que l'ange déchu.
Pour Klaus und Sigrid, ' Tausend Sterne, puis ' Freakazoids' de la new beat pour mutants germaniques , les go go girls, masquées, sont de la partie.
Wunderbar!
Apparition de l'attrayante rouquine Inja Van Gastel, mama mia, on comprend que les curés rejettent le célibat, ' Luv U still' est sur les rails.
En bas, un zombie imbibé comme une éponge grecque a dans l'idée de se débarrasser du haut avant d'entamer une séance d'aérobics, il glisse sur une peau de banane pas halal et se prend une pelle, pas belle, hilarité générale et remue-ménage furieux.
Pour se consoler il rejoint le bar pour avaler cinq pintjes, cul sec.
Tiens voilà une vestale, 'The Moon', ses mashed up vocals lunaires, sa wah wah plaintive et ses beats industriels, apporte un brin de sérénité dans la fosse.
' Right or wrong' persévère dans la veine midtempo , Maurice en mode synthpop.
Retour aux beats épais après un cri belliqueux, l'escouade a attaqué l'impétueux 'Picture this'.
Wouah, font Gaston et Leo, effectivement Renée et Evelyne arborent une tenue pour le moins sensuelle tout en se trémoussant comme des nonnettes profitant de l'absence de la mère supérieure pour s'essayer au pole dancing, l'ange Maurice pleure...sometimes I am 'Lonely'.
De plus en plus frénétique et épicé, le vieux 'Isolation' a le don de transformer tes voisins en robots spasmodiques.
Inja au chant, 'Phantasia', les ploucs à la fête (gothique).
Le set normal s'achève par le tube ' Breakfast in Vegas'.
Une messe de soixante minutes.
Bis et apothéose!
'I sit on acid' et ça pique et enfin a last song for tonight before you all get stoned and drunk, 'Power of the flower'.
La totale: des ballons géants voltigeant par dessus nos têtes, irruption d'un Saint-Nicolas à la poitrine généreuse et aux mèches rousses rebelles, lancer de t-shirts, t'as réussi à en intercepter un, bain de cava, la folie totale!
Tu laisses les locaux se dépenser pendant l'after-party, et décides de prendre les petites routes pour éviter de croiser la maréchaussée.
Bye, bye, Halle!
samedi 6 décembre 2014
Kate Tempest - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 5 décembre 2014
Qui sème le vent récolte la tempête..
The Book of Jonah: " But Jehovah sent out a great wind into the sea, and there was a mighty tempest in the sea, so that the ship was like to be broken..."
Et alors?
Hé, hé, Zorro est arrivé!
Ben, non, la déferlante Kate Tempest a balayé le Club, personne n'est sorti indemne.
Tout a commencé à 21h, pas de support, on était tranquille, peinard.
Accoudés au flipper?
Non, laisse béton, Renaud, face à la scène à contempler le matos, deux micros, deux sets de batterie ( des drumpads, et quelques éléments d'avant l'ère technologique) et une batterie de synthés.
Le club est bourré ras bord lorsque trois musiciens rappliquent, une nana aux synthés, elle remplace le producer Dan Carey, aucun lien de parenté avec Ace Ventura, ni avec ton dentiste, et deux drummers, maybe Liam Hutton et Kwake Bass.
Ce trio nous agresse avec des beats épileptiques féroces avant l'entrée en scène de la choriste, Anth Clarke, vise mon T-shirt 2 Pac, et de Kate Esther Calvert ( 28 printemps), known as Kate Tempest, poétesse, spoken-word artist, rapper, qui défraye toutes les chroniques musicales.
La jeune dame arbore un no look à rendre malade Jean Paul Gaultier et toute la confrérie des créateurs de fringues pour huppés: jeans difformes, tennis de chez Shoe Discount, un T-shirt à 3 €, des boucles décorant son visage poupon de gentille adolescente.
La musique se tait, la Londonienne démarre par un premier texte en cockney râpé, 'Marshall Law'.
Un slam poétique renvoyant Grand Corps Malade à ses études, d'emblée tu penses à l'immense John Cooper Clarke, les 'modernes' citant Mike Skinner ( The Steets).
Lorsqu'elle est rejointe par l'équipe et la vocaliste, ce hip hop devient implacable, il te secoue, t'oblige à remuer le crâne, à bouger les fesses, tes bras voltigent, elle nous tient, la bougresse, comme dans la chanson ' Magic Woman Touch' du terrible The Greatest Show on Earth.
Fond musical et parler se marient à merveille, 'The Truth' fait mouche et tu te mets à scander avec tes voisins..It's true if you believe it
The world is the world
But it's all how you see it. ..
La street poetry de Ms Tempest s'imprègne dans tes cellules et ne va plus les lâcher.
This is the last date of my first European tour, it's the first time we headline gigs, elle est visiblement heureuse de la réaction du public continental, elle avait déjà enthousiasmé Amsterdam et les Transmusicales à Rennes, Bruxelles réagit de la même manière.
Next one is called 'Lonely Daze'.
Un flow limpide se baladant sur de souples ragga drum loops.
L'histoire des poulets, tu connais?
'Chickens' ... no frills, no fuss... Kate met en scène des personnages, des paumés, des inadaptés, vous, moi... elle nous tient en haleine jusque terme de son histoire.
Le single 'The Beigeness' déclenche des cris de jubilation, il est suivi par 'Stink' narrant une relation moins sereine que celle connue par Baudouin et Fabiola..
Ecoute, gars:
‘If you love me like you say
You would not push me away
If you love me like you think
You would not make such a stink..
Titre emballé, Kate refile une canette à un gars frontstage avant d'en décapsuler une pour usage personnel.
Les titres de l'album se succèdent, elle amorce 'The Heist', profitant d'un bridge, elle se cache derrière les synthés permettant à la formidable Anth Clarke de nous faire un numéro torride.
Demain Liam fête son annif, après un rappy Happy Bithday, l'équipe attaque le catchy et rythmé 'Circles', la plage convenant le mieux pour les apprentis deejays.
..When all you've got is a hammer, everything looks like nails... martelé par la poétesse/forgeron, enfonce le clou profond, ' Hammer' fait mal, très mal.
En plein milieu de son flow, elle vient remplacer Kwake Bass derrière les fûts pour joindre le geste à la parole.
La machine de guerre est en route, le tribal et sauvage 'Happy end' secoue un max.
Kate et ses complices décident de nous quitter en douceur avec le dreamy 'Hot Night Cold Spaceship' clôturant un set intense de 70'.
Bis
Sorry, le stock est épuisé, vous voulez une jam or a poem?
Les musiciens s'installent à même le sol, Ms Tempest nous assène un extrait de son poème 'Brand New Ancients' qui lui a valu le Ted Hughes Award en 2013.
L'Ancienne Belgique lui a fait une ovation, mille fois méritée!
The Book of Jonah: " But Jehovah sent out a great wind into the sea, and there was a mighty tempest in the sea, so that the ship was like to be broken..."
Et alors?
Hé, hé, Zorro est arrivé!
Ben, non, la déferlante Kate Tempest a balayé le Club, personne n'est sorti indemne.
Tout a commencé à 21h, pas de support, on était tranquille, peinard.
Accoudés au flipper?
Non, laisse béton, Renaud, face à la scène à contempler le matos, deux micros, deux sets de batterie ( des drumpads, et quelques éléments d'avant l'ère technologique) et une batterie de synthés.
Le club est bourré ras bord lorsque trois musiciens rappliquent, une nana aux synthés, elle remplace le producer Dan Carey, aucun lien de parenté avec Ace Ventura, ni avec ton dentiste, et deux drummers, maybe Liam Hutton et Kwake Bass.
Ce trio nous agresse avec des beats épileptiques féroces avant l'entrée en scène de la choriste, Anth Clarke, vise mon T-shirt 2 Pac, et de Kate Esther Calvert ( 28 printemps), known as Kate Tempest, poétesse, spoken-word artist, rapper, qui défraye toutes les chroniques musicales.
La jeune dame arbore un no look à rendre malade Jean Paul Gaultier et toute la confrérie des créateurs de fringues pour huppés: jeans difformes, tennis de chez Shoe Discount, un T-shirt à 3 €, des boucles décorant son visage poupon de gentille adolescente.
La musique se tait, la Londonienne démarre par un premier texte en cockney râpé, 'Marshall Law'.
Un slam poétique renvoyant Grand Corps Malade à ses études, d'emblée tu penses à l'immense John Cooper Clarke, les 'modernes' citant Mike Skinner ( The Steets).
Lorsqu'elle est rejointe par l'équipe et la vocaliste, ce hip hop devient implacable, il te secoue, t'oblige à remuer le crâne, à bouger les fesses, tes bras voltigent, elle nous tient, la bougresse, comme dans la chanson ' Magic Woman Touch' du terrible The Greatest Show on Earth.
Fond musical et parler se marient à merveille, 'The Truth' fait mouche et tu te mets à scander avec tes voisins..It's true if you believe it
The world is the world
But it's all how you see it. ..
La street poetry de Ms Tempest s'imprègne dans tes cellules et ne va plus les lâcher.
This is the last date of my first European tour, it's the first time we headline gigs, elle est visiblement heureuse de la réaction du public continental, elle avait déjà enthousiasmé Amsterdam et les Transmusicales à Rennes, Bruxelles réagit de la même manière.
Next one is called 'Lonely Daze'.
Un flow limpide se baladant sur de souples ragga drum loops.
L'histoire des poulets, tu connais?
'Chickens' ... no frills, no fuss... Kate met en scène des personnages, des paumés, des inadaptés, vous, moi... elle nous tient en haleine jusque terme de son histoire.
Le single 'The Beigeness' déclenche des cris de jubilation, il est suivi par 'Stink' narrant une relation moins sereine que celle connue par Baudouin et Fabiola..
Ecoute, gars:
‘If you love me like you say
You would not push me away
If you love me like you think
You would not make such a stink..
Titre emballé, Kate refile une canette à un gars frontstage avant d'en décapsuler une pour usage personnel.
Les titres de l'album se succèdent, elle amorce 'The Heist', profitant d'un bridge, elle se cache derrière les synthés permettant à la formidable Anth Clarke de nous faire un numéro torride.
Demain Liam fête son annif, après un rappy Happy Bithday, l'équipe attaque le catchy et rythmé 'Circles', la plage convenant le mieux pour les apprentis deejays.
..When all you've got is a hammer, everything looks like nails... martelé par la poétesse/forgeron, enfonce le clou profond, ' Hammer' fait mal, très mal.
En plein milieu de son flow, elle vient remplacer Kwake Bass derrière les fûts pour joindre le geste à la parole.
La machine de guerre est en route, le tribal et sauvage 'Happy end' secoue un max.
Kate et ses complices décident de nous quitter en douceur avec le dreamy 'Hot Night Cold Spaceship' clôturant un set intense de 70'.
Bis
Sorry, le stock est épuisé, vous voulez une jam or a poem?
Les musiciens s'installent à même le sol, Ms Tempest nous assène un extrait de son poème 'Brand New Ancients' qui lui a valu le Ted Hughes Award en 2013.
L'Ancienne Belgique lui a fait une ovation, mille fois méritée!
vendredi 5 décembre 2014
Un triple avis de décès: Ian McLagan, Bob Montgomery et Nick Talbot!
Ian McLagan (12 May 1945 – 3 December 2014).
Le Guardian nous rappelle "McLagan’s playing was integral to the success of such hits as the Small Faces’ All Or Nothing (1966) and the Faces’ Stay With Me (1971)."
Si l'organiste, influencé par Booker T, restera à jamais associé aux Small Faces, plus tard les Faces, le natif de Hounslow commence tôt sur les scènes anglaises en jouant avec les Muleskinners, puis les Boz People ( au sein desquels on mentionne également Boz Burrell).
Puis il remplace Jimmy Winston chez les Small Faces du regretté Steve Marriott.
Il fera également partie des Faces, après que Steve ait plié bagage.
Après le split de 1975, Ian rejoint son pote Ron Wood comme sessionman chez les Stones.
Il s'établit aux States, monte son propre projet, le Bump Band, fait partie du supergroupe The New Barbarians et en tant que sessionman accompagne les plus grands....Chuck Berry, Jackson Browne, Joe Cocker, Bob Dylan, Melissa Etheridge, Bonnie Raitt, Izzy Stradlin, Frank Black, John Mayer, Bruce Springsteen, Carly Simon, les Black Crowes etc..
Puis, il rejoint Billy Bragg jusqu'en 2000 .
En 2014 il fait partie de The Empty Hearts et on entend son orgue sur la perle de Lucinda Williams 'Down Where the Spirit Meets the Bone', numéro 1 dans les Roots charts pendant des semaines!
Le singer/songwriter Bob Montgomery (May 12, 1937 - December 4, 2014) est décédé dans le Missouri, victime de la maladie de Parkinson.
Il débute sa carrière en formant un rockabilly duo avec Budy Holly, il écrira pas mal de titres pour Buddy Holly and the Crickets.
Plus tard il se lance dans la composition et la production, scorant notamment avec Patsy Cline, les Judds ou Kenny Rogers.
Nick Talbot, le meneur du projet Gravenhurst, est mort à l'âge de 37 ans.
"I am utterly devastated to confirm that Nick Talbot, also known under the performing name Gravenhurst, has passed away aged 37. The finest, most extraordinary and inspirational songwriter, singer and performer, and a remarkable producer and journalist, Nick’s work has deeply affected so many people all over the world. Outstandingly intelligent, compassionate, fascinating and witty, Nick was the dearest friend and his absence brings indescribable sorrow"
tel est le message édité par Michelle Hilborne, son Manager !
Gravenhurst nous laisse une disco édifiante:
Internal Travels
Flashlight Seasons
Black Holes in the Sand ( un 6 titres)
Fires in Distant Buildings
The Western Lands
The Ghost in Daylight
Plus plusieurs singles ou EP's.
Nick Talbot était un habitué de nos scènes, l'AB ou le Bota l'ayant accueilli à plusieurs reprises.
Le groupe devait démarrer une tournée ce 7 décembre!
Le Guardian nous rappelle "McLagan’s playing was integral to the success of such hits as the Small Faces’ All Or Nothing (1966) and the Faces’ Stay With Me (1971)."
Si l'organiste, influencé par Booker T, restera à jamais associé aux Small Faces, plus tard les Faces, le natif de Hounslow commence tôt sur les scènes anglaises en jouant avec les Muleskinners, puis les Boz People ( au sein desquels on mentionne également Boz Burrell).
Puis il remplace Jimmy Winston chez les Small Faces du regretté Steve Marriott.
Il fera également partie des Faces, après que Steve ait plié bagage.
Après le split de 1975, Ian rejoint son pote Ron Wood comme sessionman chez les Stones.
Il s'établit aux States, monte son propre projet, le Bump Band, fait partie du supergroupe The New Barbarians et en tant que sessionman accompagne les plus grands....Chuck Berry, Jackson Browne, Joe Cocker, Bob Dylan, Melissa Etheridge, Bonnie Raitt, Izzy Stradlin, Frank Black, John Mayer, Bruce Springsteen, Carly Simon, les Black Crowes etc..
Puis, il rejoint Billy Bragg jusqu'en 2000 .
En 2014 il fait partie de The Empty Hearts et on entend son orgue sur la perle de Lucinda Williams 'Down Where the Spirit Meets the Bone', numéro 1 dans les Roots charts pendant des semaines!
Le singer/songwriter Bob Montgomery (May 12, 1937 - December 4, 2014) est décédé dans le Missouri, victime de la maladie de Parkinson.
Il débute sa carrière en formant un rockabilly duo avec Budy Holly, il écrira pas mal de titres pour Buddy Holly and the Crickets.
Plus tard il se lance dans la composition et la production, scorant notamment avec Patsy Cline, les Judds ou Kenny Rogers.
Nick Talbot, le meneur du projet Gravenhurst, est mort à l'âge de 37 ans.
"I am utterly devastated to confirm that Nick Talbot, also known under the performing name Gravenhurst, has passed away aged 37. The finest, most extraordinary and inspirational songwriter, singer and performer, and a remarkable producer and journalist, Nick’s work has deeply affected so many people all over the world. Outstandingly intelligent, compassionate, fascinating and witty, Nick was the dearest friend and his absence brings indescribable sorrow"
tel est le message édité par Michelle Hilborne, son Manager !
Gravenhurst nous laisse une disco édifiante:
Internal Travels
Flashlight Seasons
Black Holes in the Sand ( un 6 titres)
Fires in Distant Buildings
The Western Lands
The Ghost in Daylight
Plus plusieurs singles ou EP's.
Nick Talbot était un habitué de nos scènes, l'AB ou le Bota l'ayant accueilli à plusieurs reprises.
Le groupe devait démarrer une tournée ce 7 décembre!
mercredi 3 décembre 2014
A-WA @ Beurskafee | Beursschouwburg, Bruxelles, le 2 décembre 2014
Bonne nouvelle, plus besoin de se taper 186 volées de marches afin d'assister à un concert sur les toits du Beurs et surtout de risquer de se casser la pipe en les redescendant, si ta consommation de Maes te met dans un état similaire à celui de Gégé invité à lire du Verlaine, le Beurskafee est à nouveau opérationnel et le concert de A-WA se déroulera au rez-de-chaussée!
A-WA
Awa?
Eve sans Adam?
Non Milou sans Tintin, wouah, wouah...
A-WA ce sont les sœurs Tair, Liron et Tagel Haim qui font le buzz de Jérusalem à Tel Aviv avec leur urban folk yéménite sur fond d'electro beats à rendre malade le Balkan Beat Box dont un des membres doit d'ailleurs produire l'album prévu pour bientôt.
Tair, Liron and Tagel mesurent 441 cm si elles montent l'une sur l'autre, elles sont moins blondes que les autres soeurs Haim, Este, Danielle et Alana, s'ébattant dans un univers Fleetwood Mac, mais elles dégagent une énergie communicative et souriante ayant transformé le Beurskafee en énorme piste de danse.
21:05, elles attendent sagement à côté de la porte les menant vers les coulisses, le band les précède sur scène, probablement Hod Moshonov ( Keytar), Amir Bresler (batterie, loops), Yogev Glusman (basse, violon) et Amir Zeevi (Guitare).
Une intro surf, arabic touch, les petites en tenue scintillante se pointent et entament un premier chant traditionnel sur background trans-électronique, ' Ya-Raitish', ça ratisse joyeusement et ce cocktail rafraîchissant a immédiatement vu les curieux se rapprocher de la troupe.
'Ala Wabda' un second morceau tout aussi remuant et juicy avec de fat modern beats et loops sur lesquels les charmantes frangines collent un chant en harmonie.
Justine et Carole sont les premières à se trémousser après s'être débarrassées de leur zibeline.
Hod et son keytar, tu penseras toujours à Herbie Hancock, nous incitent à sauter, I wanna see you jump..l'exemple vient des musiciens, tous, à l'exception du drummer, rebondissent en mesure pendant 'Lagaytani'.
Some other israelo/yemenite traditionals with our own twist, ' Lao Ma' and ' Galbi Hawey', la basse galopante et les handclaps joyeux ont fini par convaincre les réticents, déjà une cinquantaine de danseurs.
En mode Ofra Haza, paix à son âme, une chanson d'amour triste, portée par un violon douloureux , 'Ya Shifin'....love, can make you sick, you know!
'Ya Shifin' sera lent et poignant, la suivante 'Ismer', un midtempo, envoûtera l'audience.
Ready for some Yemenite reggae?
'Yom Elachad'.
Exotisme et délire collectif.
Tout simplement irrésistible, Tair, Liron et Tagel sourient, Bruxelles chavire.
Les natives de Shaharut près du désert de la Arava entament ensuite un ancestral exercice de lipboxing, blurp, blurp, blurp.. il se fond a capella sur une mélopée millénaire.
Retour aux beats touffus avec 'Shamak', du klezmer chahuté ayant le don de réactiver les danseurs.
Présentation de la troupe, puis 'Habib Galbi' emmené par un drumming tribal suivi par un chaabi furieux.
A-WA enchaîne sur un rock du désert, ' Zangabila', pour finir par l'addictif et enivrant ' Ya Rait Man'.
Pas de rappel.
Un concert divertissant, vibrant et tonique.
Retiens le nom, A-WA, elles vont cartonner!
A-WA
Awa?
Eve sans Adam?
Non Milou sans Tintin, wouah, wouah...
A-WA ce sont les sœurs Tair, Liron et Tagel Haim qui font le buzz de Jérusalem à Tel Aviv avec leur urban folk yéménite sur fond d'electro beats à rendre malade le Balkan Beat Box dont un des membres doit d'ailleurs produire l'album prévu pour bientôt.
Tair, Liron and Tagel mesurent 441 cm si elles montent l'une sur l'autre, elles sont moins blondes que les autres soeurs Haim, Este, Danielle et Alana, s'ébattant dans un univers Fleetwood Mac, mais elles dégagent une énergie communicative et souriante ayant transformé le Beurskafee en énorme piste de danse.
21:05, elles attendent sagement à côté de la porte les menant vers les coulisses, le band les précède sur scène, probablement Hod Moshonov ( Keytar), Amir Bresler (batterie, loops), Yogev Glusman (basse, violon) et Amir Zeevi (Guitare).
Une intro surf, arabic touch, les petites en tenue scintillante se pointent et entament un premier chant traditionnel sur background trans-électronique, ' Ya-Raitish', ça ratisse joyeusement et ce cocktail rafraîchissant a immédiatement vu les curieux se rapprocher de la troupe.
'Ala Wabda' un second morceau tout aussi remuant et juicy avec de fat modern beats et loops sur lesquels les charmantes frangines collent un chant en harmonie.
Justine et Carole sont les premières à se trémousser après s'être débarrassées de leur zibeline.
Hod et son keytar, tu penseras toujours à Herbie Hancock, nous incitent à sauter, I wanna see you jump..l'exemple vient des musiciens, tous, à l'exception du drummer, rebondissent en mesure pendant 'Lagaytani'.
Some other israelo/yemenite traditionals with our own twist, ' Lao Ma' and ' Galbi Hawey', la basse galopante et les handclaps joyeux ont fini par convaincre les réticents, déjà une cinquantaine de danseurs.
En mode Ofra Haza, paix à son âme, une chanson d'amour triste, portée par un violon douloureux , 'Ya Shifin'....love, can make you sick, you know!
'Ya Shifin' sera lent et poignant, la suivante 'Ismer', un midtempo, envoûtera l'audience.
Ready for some Yemenite reggae?
'Yom Elachad'.
Exotisme et délire collectif.
Tout simplement irrésistible, Tair, Liron et Tagel sourient, Bruxelles chavire.
Les natives de Shaharut près du désert de la Arava entament ensuite un ancestral exercice de lipboxing, blurp, blurp, blurp.. il se fond a capella sur une mélopée millénaire.
Retour aux beats touffus avec 'Shamak', du klezmer chahuté ayant le don de réactiver les danseurs.
Présentation de la troupe, puis 'Habib Galbi' emmené par un drumming tribal suivi par un chaabi furieux.
A-WA enchaîne sur un rock du désert, ' Zangabila', pour finir par l'addictif et enivrant ' Ya Rait Man'.
Pas de rappel.
Un concert divertissant, vibrant et tonique.
Retiens le nom, A-WA, elles vont cartonner!
Inscription à :
Articles (Atom)