Goethe à la fin du concert: mehr Licht ! mehr Licht !
noisey.vice.com: Seattle has consistently birthed some of the most influential and important music of the past two decades....
Pas de noms cités mais on suppose que ce gars pensait à Pearl Jam, Soundgarden, Nirvana et autres grunge bands ainsi qu'aux plus récents Band of Horses, Kinski ou Fleet Foxes, ou même aux pratiquants d'un underground hip hop tels Macklemore ou Jake One, mais les quatre donzelles formant La Luz, si elles sont originaires de la ville la plus importante de l'état de Washington, n'ont rien à voir avec les groupes précités, elles pratiquent un garage/surf pop rafraichissant, au goût de menthe à l'eau, te renvoyant à la fois vers leurs collègues féminines les Dum Dum Girls ou les petites nouvelles, Deers, mais aussi vers tous les groupes des happy sixties, The Honeys, The Secrets, il y a même eu l'alter ego de la bande à Brian Wilson, The Beach Girls, sans oublier toute la clique biberonnée par Phil Spector.
Line-up: la grande mini-jupée, au look pocahontas, Shana Cleveland - guitar, vocals / la petite, que les autres taquinent, Marian Li Pino - drums, backings / la sotte, Alice Sandahl - keyboard, backings et celle qui maîtrise le mieux son instrument, Lena Simon - bass qui doit jouer avec une dizaine de groupes à Seattle ( KAIROS, Pollens, Katie Kate, Thunderpussy etc...).
Disco: un EP 'Damp Face' et un premier album sorti ce mois-ci, ' It's alive'.
Les soeurs lumières ouvrent avec un instrumental, 'Phantom Feelings', un drumming appliqué, une chorégraphie étudiée, un bon soundtrack pour western spaghetti.
Elles enchaînent sur le groovy ' With Davey' suivi par 'All the time', du gentil harmony-laden surf rock au goût de cerises acidulées.
Chouettes petites lignes de guitare de la désinvolte Shana.
Un orgue désuet folâtre sur fond de reverb et de lignes de guitare travaillées au vibrato durant 'Pink slime'.
Rengaine achevée, les nanas se la jouent les ménagères potinent en ignorant joyeusement l'assistance.
Lena: wouah, Marian, t'étais terrible sous les lights roses et bleus, j'en ai oublié de jouer mes accords.
Des lycéennes à la cour de récré se foutant de la tenue ringarde du prof de math.
'Clear night sky' séduit avec sa guitare métallique et ses harmonies sucrées, l'orgue se fait religieux sur 'Big big blood', le sang coule, les gamines rigolent.
Pendant 'Call me in the day', un slow doo wop, deux d'entre elles se mettent à jouer à cache-cache pour aller effrayer Marian, le souffre-douleur.
Le truc séduit et amuse mais on te conseille de le consommer avant la date de péremption.
A new one, 'I'll be true' ( comme 'With Davey'), un morceau déstructuré .
Stop scaring me, Alice, murmure la pauvre Marian, je vais taper à contresens, les autres ont amorcé 'Sun Stroke' un instrumental qui s'il était joué par Fifty Foot Combo déménagerait 20 fois plus.
Place à la plage, un brin plus longue, donnant son titre à l'album, 'It's alive'.
Le jeu reste nonchalant et détaché mais le charme opère.
Slow time avec la ballade romantique 'What good am I' , ensuite la grande bringue nous promet a couple of dancing tracks, je suggère que vous montiez sur scène pour danser.
Un gars, bourré, se porte volontaire, il change d'avis en voyant qu'il est seul.
'I wanna be alone', c'est malin de nous demander de se joindre à elles!
You can slow headbang during ' You can never know'.
Ce midtempo fabuleux précède la dernière plage, un rumble nerveux, 'Sure as spring'.
Un petit salut militaire, quelques hi hi hi, elles s'en vont!
Bis.
Il en manque une, Miss Pocahontas!
Elle rapplique... sommes désolées, on a oublié nos déguisements Halloween, bla bla bla, hi, hi, hi... euh, si on jouait les derniers morceaux?
Un nouvel instrumental sable fin, bikini, Nivea, cocotiers, wafer style ice cream cones with strawberry ice cream.... 'TV dream', suivi par ' Brainwash' et enfin avant de quitter le manège et ses chevaux de bois, le superbe slow 'Easy Baby' aussi indolent que le magnifique 'Sleepwalk' de Santo and Johnny.
Lights off!
On quitte le Witloof!
vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
Blackberry Smoke + Barefoot and the Shoes + Massive @ Het Depot- Leuven, le 29 octobre 2014
En dernière minute, un troisième nom s'ajoute à l'affiche de la soirée ( Massive tourne en support de Blackberry Smoke) , les concerts débuteront à 20:10', heure inhabituelle pour le Depot!
Massive
Les Aussies ne peuvent pas savoir que la marque propose la gamme la plus complète de solutions d'éclairage ( sic).
En 2012, Brad Marr ( le frontman, guitar player) , Ben Laguda ( lead gt.), Aidan McGarrigle ( bass, backings) et Jarrod Medwin ( drums, backings) décident de faire un bout de route ensemble, on les baptise Massive au risque de se taper une attaque.
Deux ans plus tard ils sortent leur debut album, ' Full Throttle', et en automne, ces petits gars chevelus et sapés comme en 1972 viennent humer l'air de notre vieille Europe.
Pendant 25' ils vont nous asséner leur hard rock pas criant d'originalité mais hautement tonique.
Ils en veulent, les ressortissants de Melbourne.
'Hollywood' ouvre, Rose Tattoo travaillait déjà dans le même créneau en 1978, mais ça arrache, idem pour 'Lacey' du old skool hard rock
Drum'n bass en éclaireurs, ils amorcent ' Dancefloor' qui pompe pas mou, des petits riffs à la 'Jump' de Van Halen et du mouvement sur scène.
Please, achetez nos CD's et T-shirts pour qu'on puisse revoir les kangourous, une power ballad aux senteurs Aerosmith pour suivre, 'Ghost'.
Brad a décidé de faire pénitence, le chemin de croix à genoux avant de se tourner vers La Mecque.
Ses prière terminées, il incite les copains à retourner au turbin, ' One by one'.
Leur set se termine par 'Now or Never' et ses effets de voix à la Ian Gillan, un final musclé et une séquence je casse tout.
Rock 'n' roll!
Barefoot and the Shoes
Un petit temps que t'avais plus croisé le va-nu-pieds de Tremelo, Brent Buckler, depuis lors ils ont sorti un second LP, The Lalaland Laggard, un troisième est en préparation, récolté quelques médailles, le Maanrock Rally, le Nerorally, le Student Rock Rally et foulé quelques belles scènes, récemment ils ont tourné avec Eva De Roovere.
Sans godasses, Brent ‘Barefoot’ Buckler Vocals, Acoustic Guitars, Mandolin, Bluesharp, chaussés, Sander Cliquet, Electric Guitar, Backings, Synths, Vincent Lembregts, Bass Guitar et Marijn Geerts Drums.
La playlist indique 'Hope' comme ouverture, dénomination probablement incomplète, en tout cas ce rootsy ..when it's all quiet on the hope front ...et ses nombreux changements de directions nous prouve un nouvelle fois que Brent est de la race des grands songwriters.
Le laidback et swampy 'Secret', encore une nouveauté, nous permet d'admirer le travail tout en sobriété de Sander.
Merci le Depot d'avoir recouvert le plancher d'un tapis molletonné, ça m'évitera d'abîmer la plante de mon 46 fillette.
Un démarrage en douceur pour 'The shadow of James Reagan' ( à vérifier) avant une sérieuse accélération.
On peut classer Barefoot aux côtés de Douglas Firs, un autre jeune groupe offrant du Belgian americana dont le pays n'a pas à rougir.
Le gamin saisit une resonator et attaque le plus ancien et bluesy 'Copycat' suivi par l'histoire du bûcheron qui eut préféré être chef-coq, ' Woodman' en mode alt. country.
Une dernière, la fable 'King's of old' jouée à la mandoline et décorée de lignes d'harmonica.
Un set racé!
Blackberry Smoke
Dernier méfait, « Leave a Scar – Live North America », sorti en mai 2014.
Les cinq gars d'Atlanta, avec leurs 250 concerts par an, sont ce qui se fait de mieux comme Southern rock en 2014, ils ont des fans brandissant haut le Stars and Stripes du Groenland jusque chez les Pygmées, les rednecks belges étaient au rendez-vous.
Sur le coup de 10 heures, Charlie Starr - Lead Vocals, Guitar/ Richard Turner - Bass, Vocals/ Brit Turner - Lead Drums/ Paul Jackson - Guitar, Vocals et Brandon Still - Keyboards, entament leur gig par 'Like I am'.
Pas un round d'observation, immédiatement dans le vif du sujet.
Tu vénères les frangins Allman, les Black Crowes, le Lynyrd, tu seras servi ce soir.
Ils enchaînent sur 'Testify', un témoignage sudiste intense.
'I'd be Lyin' et son vibrato frémissant est suivi par le Stonien ( époque Brown Sugar) 'Six ways to Sunday'.
Charlie attire tous les regards, Richard se colle à son ampli près du frangin, caché par sa batterie, Brit et Brandon, discrets, abattent un boulot incroyable, le son est top, Louvain boit du petit lait, ça change de la Stella.
Un singalong 'Good one comin 'on' que le Charel décore d'une Georgia slide pas débile.
L'Hammond à la fête pendant le formidable 'Crimson Moon'.
Great vocal harmony et guitar riffs graisseux, le rock sudiste a encore un bel avenir.
'Scare the devil' was on our first album, il est aussi lourd que certains titres de Cream, une pensée émue pour Jack Bruce.
Un mix de groove et d'accents psyché égayent la longue plage ' Sleepin' dogs' suivie par le catchy 'Pretty little lie'.
By the way Barefoot and the Shoes is the prettiest bandname we ever came across, good band!
Looven, this one is called 'Restless', pas de tout repos, une wah wah vicieuse, un rock bien épais.
Le prog/blues 'The Whippoorwill' est plus proche du Floyd que de ZZ Top, avec un superbe travail de l'organiste, once again.
B S ressort la grosse artillerie pendant 'Up in smoke' avant de calmer le jeu avec l'acoustique 'I ain't got the blues anymore', du country blues fringant.
Pas touche à la nana, 'Everybody knows she's mine', puis une belle ballade 'One horse town' et pour terminer le set 'Ain’t Much Left of Me'.
85' de haut niveau avant les rappels débutant par le lyrique 'Dreams' en hommage à l' Allman Brothers Band.
Le road movie poussiéreux prenant fin avec ' Freedom Song'.
Tu dis, John?
It was absolutely brilliant!
Massive
Les Aussies ne peuvent pas savoir que la marque propose la gamme la plus complète de solutions d'éclairage ( sic).
En 2012, Brad Marr ( le frontman, guitar player) , Ben Laguda ( lead gt.), Aidan McGarrigle ( bass, backings) et Jarrod Medwin ( drums, backings) décident de faire un bout de route ensemble, on les baptise Massive au risque de se taper une attaque.
Deux ans plus tard ils sortent leur debut album, ' Full Throttle', et en automne, ces petits gars chevelus et sapés comme en 1972 viennent humer l'air de notre vieille Europe.
Pendant 25' ils vont nous asséner leur hard rock pas criant d'originalité mais hautement tonique.
Ils en veulent, les ressortissants de Melbourne.
'Hollywood' ouvre, Rose Tattoo travaillait déjà dans le même créneau en 1978, mais ça arrache, idem pour 'Lacey' du old skool hard rock
Drum'n bass en éclaireurs, ils amorcent ' Dancefloor' qui pompe pas mou, des petits riffs à la 'Jump' de Van Halen et du mouvement sur scène.
Please, achetez nos CD's et T-shirts pour qu'on puisse revoir les kangourous, une power ballad aux senteurs Aerosmith pour suivre, 'Ghost'.
Brad a décidé de faire pénitence, le chemin de croix à genoux avant de se tourner vers La Mecque.
Ses prière terminées, il incite les copains à retourner au turbin, ' One by one'.
Leur set se termine par 'Now or Never' et ses effets de voix à la Ian Gillan, un final musclé et une séquence je casse tout.
Rock 'n' roll!
Barefoot and the Shoes
Un petit temps que t'avais plus croisé le va-nu-pieds de Tremelo, Brent Buckler, depuis lors ils ont sorti un second LP, The Lalaland Laggard, un troisième est en préparation, récolté quelques médailles, le Maanrock Rally, le Nerorally, le Student Rock Rally et foulé quelques belles scènes, récemment ils ont tourné avec Eva De Roovere.
Sans godasses, Brent ‘Barefoot’ Buckler Vocals, Acoustic Guitars, Mandolin, Bluesharp, chaussés, Sander Cliquet, Electric Guitar, Backings, Synths, Vincent Lembregts, Bass Guitar et Marijn Geerts Drums.
La playlist indique 'Hope' comme ouverture, dénomination probablement incomplète, en tout cas ce rootsy ..when it's all quiet on the hope front ...et ses nombreux changements de directions nous prouve un nouvelle fois que Brent est de la race des grands songwriters.
Le laidback et swampy 'Secret', encore une nouveauté, nous permet d'admirer le travail tout en sobriété de Sander.
Merci le Depot d'avoir recouvert le plancher d'un tapis molletonné, ça m'évitera d'abîmer la plante de mon 46 fillette.
Un démarrage en douceur pour 'The shadow of James Reagan' ( à vérifier) avant une sérieuse accélération.
On peut classer Barefoot aux côtés de Douglas Firs, un autre jeune groupe offrant du Belgian americana dont le pays n'a pas à rougir.
Le gamin saisit une resonator et attaque le plus ancien et bluesy 'Copycat' suivi par l'histoire du bûcheron qui eut préféré être chef-coq, ' Woodman' en mode alt. country.
Une dernière, la fable 'King's of old' jouée à la mandoline et décorée de lignes d'harmonica.
Un set racé!
Blackberry Smoke
Dernier méfait, « Leave a Scar – Live North America », sorti en mai 2014.
Les cinq gars d'Atlanta, avec leurs 250 concerts par an, sont ce qui se fait de mieux comme Southern rock en 2014, ils ont des fans brandissant haut le Stars and Stripes du Groenland jusque chez les Pygmées, les rednecks belges étaient au rendez-vous.
Sur le coup de 10 heures, Charlie Starr - Lead Vocals, Guitar/ Richard Turner - Bass, Vocals/ Brit Turner - Lead Drums/ Paul Jackson - Guitar, Vocals et Brandon Still - Keyboards, entament leur gig par 'Like I am'.
Pas un round d'observation, immédiatement dans le vif du sujet.
Tu vénères les frangins Allman, les Black Crowes, le Lynyrd, tu seras servi ce soir.
Ils enchaînent sur 'Testify', un témoignage sudiste intense.
'I'd be Lyin' et son vibrato frémissant est suivi par le Stonien ( époque Brown Sugar) 'Six ways to Sunday'.
Charlie attire tous les regards, Richard se colle à son ampli près du frangin, caché par sa batterie, Brit et Brandon, discrets, abattent un boulot incroyable, le son est top, Louvain boit du petit lait, ça change de la Stella.
Un singalong 'Good one comin 'on' que le Charel décore d'une Georgia slide pas débile.
L'Hammond à la fête pendant le formidable 'Crimson Moon'.
Great vocal harmony et guitar riffs graisseux, le rock sudiste a encore un bel avenir.
'Scare the devil' was on our first album, il est aussi lourd que certains titres de Cream, une pensée émue pour Jack Bruce.
Un mix de groove et d'accents psyché égayent la longue plage ' Sleepin' dogs' suivie par le catchy 'Pretty little lie'.
By the way Barefoot and the Shoes is the prettiest bandname we ever came across, good band!
Looven, this one is called 'Restless', pas de tout repos, une wah wah vicieuse, un rock bien épais.
Le prog/blues 'The Whippoorwill' est plus proche du Floyd que de ZZ Top, avec un superbe travail de l'organiste, once again.
B S ressort la grosse artillerie pendant 'Up in smoke' avant de calmer le jeu avec l'acoustique 'I ain't got the blues anymore', du country blues fringant.
Pas touche à la nana, 'Everybody knows she's mine', puis une belle ballade 'One horse town' et pour terminer le set 'Ain’t Much Left of Me'.
85' de haut niveau avant les rappels débutant par le lyrique 'Dreams' en hommage à l' Allman Brothers Band.
Le road movie poussiéreux prenant fin avec ' Freedom Song'.
Tu dis, John?
It was absolutely brilliant!
mercredi 29 octobre 2014
20 YEARS OF MAGASIN 4:: The Lords Of Altamont + King Kool + Frau Blücher & The Drünken Horses - Bruxelles, le 28 octobre 2014
Défense de cracher indique le calicot séparant l'accueil et l'espace bar du Magasin 4, c'est le seul interdit formel, tout le reste est admis!
Aussi lorsqu'une petite Française s'enquiert auprès de Yves Hoegaerden, travaillant à la Kriek ce soir, on peut fumer ici... en guise de réponse elle a droit à un beau sourire.
Fallait arriver à l'heure pour assister aux prouesses des locaux, Frau Blücher and The Drünken Horses!
Veronica Märtinez, que tu ne confonds pas avec Ursula, magicienne stripteaseuse, et ses bourrins imbibés, étaient en forme hier soir.
Ils n'avaient pas été retenus pour l' édition 2014 du Jumping International de La Baule, remportée avec brio par Quickly de Kreisker monté par Abdelkebir Ouaddar , mais il n'y aucun doute à avoir, ils vont briller à l'épreuve du punking international de Xhoute-si-Plout s'ils ne sont pas trahis par leur GPS.
Les portes des stalles, s'ouvrent, une jument tatouée et trois pur-sang fougueux cavalent sans se poser de questions , 'Quick and dirty'.
Une folle chevauchée, suivie par une chanson d'amour, 'Hey Bitch' .
Non, c'est pas la même que chante Mick Jagger.
La Frau a beau gueuler, on n'entend que dalle, vu que le câble du micro s'est fait la malle.
On rafistole et on accueille un guest au sax, le vétéran Bruno Nobi, que ses neveux surnomment Nono saxo.
Du coup 'Bastard' prend des coloris X-Ray Spex.
Un premier 'A poil' fuse, Jean le drummer se débarrasse du haut, il amorce le titletrack du plus récent CD ' Lethal Pill Cocktail'. Puis, annoncé en cingalais tendance pāli vient le concis ' Nothing lasts', titre adéquat, il fait 101 secondes.
Je descends voir les bipèdes de plus près , eh, toi, Benoît, chante avec moi '1,2,3,4' !
Zont tous abusé de l'apium risus, si tu ne sais pas de quoi il s'agit tu lis les oeuvres complètes d'Ambroise Paré!
Donc, un rire sardonique colore 'Laugh song', après lequel on note le retour du Bruno pour engager 'Nobody's friend'.
Une invitation 'Kiss my ass' sonnant Stooges, suivie par une confession 'I'm drunk', le chapelain étant au rez-de-chaussée, je quitte le podium et j'en profite pour tremper ma tétine dans sa Jupiler.
Une tranche de fétichisme 'Red Doll' suivie du logique et explicite ' ' F@$k You' et, avant de céder la place aux sujets de sa majesté Elizabeth Alexandra Mary, la dernière, ' P-I-T-A', c à d Pain in the Ass, sentant bon James Chance and the Contortion.
La cavalerie se retire avec le sentiment du devoir accompli!
King Kool
Un duo, le chauve/casquette/ bouc Dan Donovan aux vocals et à la guitare, un gars qui est sur les routes depuis un bon moment ( Back to Jordan/ Tribe of Dan/ Swamp Cranks + une aventure solo avant de fonder King Kool ) et Pas Struthers aux drums et backings.
Quatre albums, 'Scuzz Bombe', le dernier est sorti cet été.
Une mini-tournée belge en octobre prenant fin au Magasin!
Genre: du grungy rock passe-partout.
La recette se montre efficace et retient ton attention pendant trois ou quatre morceaux avant de montrer ses limites et de lasser.
Un peu de Black Keys, deux pincées de Pixies, un poil de garage et pas une once d'originalité.
Mauvais, donc?
Même pas, binaire et stérile!
'Skin Teeth' fait impression.
D D parvient à casser une corde après une plage, changement de babiole.
Le garage ' Talk About' secoue, difficile d'imaginer qu'ils ne sont que deux sur scène.
'Off this wall' ...yeah, yeah, yeah... petits accents punk!
Bruxelles, j'ai entendu dire que vous saviez chanter...
Doit pas savoir que la chorale du Brussels, ex-RWDM, n'existe plus, ils ne seront pas nombreux à faire les choeurs sur un truc pompé sur 'Seven Nations Army'.
On passe aux choses sérieuses, ravitaillement: une Kriek, une bière, rien pour RickyBilly, faut pas l'encourager.
La Grande Cath., rapplique, en clair, tu ne rentreras pas clair!
King Kool poursuit son carrousel artisanal, tu suis vaguement leur exercice et reconnais ' Gas Gasoline' titre ouvrant le CD ' Vampin'.
Le set s'achève par 'Shook up' dans lequel K K insère 'I wanna be your dog' et quelques riffs piqués aux Who.
C'est fini, elle dit... cool!
The Lords Of Altamont
Déjà 21:30', et, en principe, curfew à 22::00, ça craint!
A peine trois mois après leur dernier passage chez nous, les Californiens se retapent une tournée européenne, essentiellement française, mais avec une date chez nous, au Magasin.
Les fans acharnés ont investi les premiers rangs tandis que la clique se pointe, Jake ‘The Preacher’ Cavaliere et ses éternelles lunettes rondes, le guitariste flamboyant Dani ‘Sin’ Sindaco, le grand Rob Zim à la basse et un nouveau drummer, Tom Hernandez, un ex- Peachfuzz.
Un gros son bien pourri, Jake empoigne le micro, rien ne sort... caca, toute la mise en scène initiale tombe à l'eau, on coupe tout, le preacher plaisante, bordel, I want my fucking money back, tandis que des mécanos s'affairent.
Pouce levé, c'est reparti, un premier garage punk sentant bon les MC5, et le mètre nonante ( quatre-vingt dix, François) couché sur son petit Farfisa rouge.
Le son n'est pas top, l'orgue est camouflé par la guitare en fuzz et la rythmique lourde, pas grave ce n'est pas du Genesis!
I apologize for the shit, motherfuckers, puis les Lords envoient 'Hold Fast', l' harmonium est secoué comme un prunier, hold fast, on pousse à fond sur le champignon.
' Buried', ' Come back, baby' , ' Going nowhere, fast' concision, efficacité, virilité, rage , le style de pépites qui te secouent le crâne et incitent des pieds à battre la mesure.
'Get back in the car' et ses eh eh eh féroces font monter la température d'un cran.
Un happy birthday émane de la foule.
Vous saviez que c'était l'anniversaire de Rob?
La grande bringue escalade le Farfisa, braille comme un ours en rut, le petit nouveau bastonne à foison, Dani se la joue Slash et prend les poses, tandis que Rob assure comme un chef tout en reluquant quelques gonzesses pas naze.
L'esprit rock'n roll plane sur l'entrepôt, les seigneurs poursuivent leur trip, on entendra dans le désordre e.a. 'Black Queen', 'Action', 'Live Fast' on verra un stagediver malhabile, puis Jake penche son jouet vers le premier rang, trois ou quatre doigts pianotent l'instrument, le set vire bluesy/psyche avec des relents Doors.
Au tour de '$4.95' et de '3/5 of a mile in ten seconds'.
Un aparté avec un spectateur déjà présent au DNA en 2011, those were the good times, avant de repartir à l'assaut ( 'Cyclone') car l'heure du tomber de rideau est déjà dépassée.
Exit les Lords, après 45' de show, c'est court!
Ils reviendront pour un triple rappel mouvementé et ruisselant de rock'n' roll bien crado.
If you don't have the money to buy our latest CD ( 'Lords take Altamont') , steal it, qu'il dit avant d'attaquer 'Keep on dancin' ', message bien enregistré par trois poulettes montant sur scène pour se bouger les fesses en mesure.
Lorsque la plus délurée se risque à un plongeon au dessus de nos têtes quelques mâles aux yeux voilés saisissent l'occasion pour lui palper les nibars.
Dernière salve, le monstrueux 'FFTS' .
Sortie de scène, public en ébullition et second retour des Lords pour une double volée sauvage, du bar on croit avoir entendu ' Save me' ( from myself), pendant l'ultime brûlot, Jake vient se frotter à l'audience.
20' après la fin du gig, les bikers rejoignent les survivants au bar pour avaler quelques limonades.
Vers minuit, le portier décide qu'il est temps d'évacuer le poulailler, t'as décliné l'offre de la bande de joyeux intempérants, tu ne les a pas suivis au Central!
Aussi lorsqu'une petite Française s'enquiert auprès de Yves Hoegaerden, travaillant à la Kriek ce soir, on peut fumer ici... en guise de réponse elle a droit à un beau sourire.
Fallait arriver à l'heure pour assister aux prouesses des locaux, Frau Blücher and The Drünken Horses!
Veronica Märtinez, que tu ne confonds pas avec Ursula, magicienne stripteaseuse, et ses bourrins imbibés, étaient en forme hier soir.
Ils n'avaient pas été retenus pour l' édition 2014 du Jumping International de La Baule, remportée avec brio par Quickly de Kreisker monté par Abdelkebir Ouaddar , mais il n'y aucun doute à avoir, ils vont briller à l'épreuve du punking international de Xhoute-si-Plout s'ils ne sont pas trahis par leur GPS.
Les portes des stalles, s'ouvrent, une jument tatouée et trois pur-sang fougueux cavalent sans se poser de questions , 'Quick and dirty'.
Une folle chevauchée, suivie par une chanson d'amour, 'Hey Bitch' .
Non, c'est pas la même que chante Mick Jagger.
La Frau a beau gueuler, on n'entend que dalle, vu que le câble du micro s'est fait la malle.
On rafistole et on accueille un guest au sax, le vétéran Bruno Nobi, que ses neveux surnomment Nono saxo.
Du coup 'Bastard' prend des coloris X-Ray Spex.
Un premier 'A poil' fuse, Jean le drummer se débarrasse du haut, il amorce le titletrack du plus récent CD ' Lethal Pill Cocktail'. Puis, annoncé en cingalais tendance pāli vient le concis ' Nothing lasts', titre adéquat, il fait 101 secondes.
Je descends voir les bipèdes de plus près , eh, toi, Benoît, chante avec moi '1,2,3,4' !
Zont tous abusé de l'apium risus, si tu ne sais pas de quoi il s'agit tu lis les oeuvres complètes d'Ambroise Paré!
Donc, un rire sardonique colore 'Laugh song', après lequel on note le retour du Bruno pour engager 'Nobody's friend'.
Une invitation 'Kiss my ass' sonnant Stooges, suivie par une confession 'I'm drunk', le chapelain étant au rez-de-chaussée, je quitte le podium et j'en profite pour tremper ma tétine dans sa Jupiler.
Une tranche de fétichisme 'Red Doll' suivie du logique et explicite ' ' F@$k You' et, avant de céder la place aux sujets de sa majesté Elizabeth Alexandra Mary, la dernière, ' P-I-T-A', c à d Pain in the Ass, sentant bon James Chance and the Contortion.
La cavalerie se retire avec le sentiment du devoir accompli!
King Kool
Un duo, le chauve/casquette/ bouc Dan Donovan aux vocals et à la guitare, un gars qui est sur les routes depuis un bon moment ( Back to Jordan/ Tribe of Dan/ Swamp Cranks + une aventure solo avant de fonder King Kool ) et Pas Struthers aux drums et backings.
Quatre albums, 'Scuzz Bombe', le dernier est sorti cet été.
Une mini-tournée belge en octobre prenant fin au Magasin!
Genre: du grungy rock passe-partout.
La recette se montre efficace et retient ton attention pendant trois ou quatre morceaux avant de montrer ses limites et de lasser.
Un peu de Black Keys, deux pincées de Pixies, un poil de garage et pas une once d'originalité.
Mauvais, donc?
Même pas, binaire et stérile!
'Skin Teeth' fait impression.
D D parvient à casser une corde après une plage, changement de babiole.
Le garage ' Talk About' secoue, difficile d'imaginer qu'ils ne sont que deux sur scène.
'Off this wall' ...yeah, yeah, yeah... petits accents punk!
Bruxelles, j'ai entendu dire que vous saviez chanter...
Doit pas savoir que la chorale du Brussels, ex-RWDM, n'existe plus, ils ne seront pas nombreux à faire les choeurs sur un truc pompé sur 'Seven Nations Army'.
On passe aux choses sérieuses, ravitaillement: une Kriek, une bière, rien pour RickyBilly, faut pas l'encourager.
La Grande Cath., rapplique, en clair, tu ne rentreras pas clair!
King Kool poursuit son carrousel artisanal, tu suis vaguement leur exercice et reconnais ' Gas Gasoline' titre ouvrant le CD ' Vampin'.
Le set s'achève par 'Shook up' dans lequel K K insère 'I wanna be your dog' et quelques riffs piqués aux Who.
C'est fini, elle dit... cool!
The Lords Of Altamont
Déjà 21:30', et, en principe, curfew à 22::00, ça craint!
A peine trois mois après leur dernier passage chez nous, les Californiens se retapent une tournée européenne, essentiellement française, mais avec une date chez nous, au Magasin.
Les fans acharnés ont investi les premiers rangs tandis que la clique se pointe, Jake ‘The Preacher’ Cavaliere et ses éternelles lunettes rondes, le guitariste flamboyant Dani ‘Sin’ Sindaco, le grand Rob Zim à la basse et un nouveau drummer, Tom Hernandez, un ex- Peachfuzz.
Un gros son bien pourri, Jake empoigne le micro, rien ne sort... caca, toute la mise en scène initiale tombe à l'eau, on coupe tout, le preacher plaisante, bordel, I want my fucking money back, tandis que des mécanos s'affairent.
Pouce levé, c'est reparti, un premier garage punk sentant bon les MC5, et le mètre nonante ( quatre-vingt dix, François) couché sur son petit Farfisa rouge.
Le son n'est pas top, l'orgue est camouflé par la guitare en fuzz et la rythmique lourde, pas grave ce n'est pas du Genesis!
I apologize for the shit, motherfuckers, puis les Lords envoient 'Hold Fast', l' harmonium est secoué comme un prunier, hold fast, on pousse à fond sur le champignon.
' Buried', ' Come back, baby' , ' Going nowhere, fast' concision, efficacité, virilité, rage , le style de pépites qui te secouent le crâne et incitent des pieds à battre la mesure.
'Get back in the car' et ses eh eh eh féroces font monter la température d'un cran.
Un happy birthday émane de la foule.
Vous saviez que c'était l'anniversaire de Rob?
La grande bringue escalade le Farfisa, braille comme un ours en rut, le petit nouveau bastonne à foison, Dani se la joue Slash et prend les poses, tandis que Rob assure comme un chef tout en reluquant quelques gonzesses pas naze.
L'esprit rock'n roll plane sur l'entrepôt, les seigneurs poursuivent leur trip, on entendra dans le désordre e.a. 'Black Queen', 'Action', 'Live Fast' on verra un stagediver malhabile, puis Jake penche son jouet vers le premier rang, trois ou quatre doigts pianotent l'instrument, le set vire bluesy/psyche avec des relents Doors.
Au tour de '$4.95' et de '3/5 of a mile in ten seconds'.
Un aparté avec un spectateur déjà présent au DNA en 2011, those were the good times, avant de repartir à l'assaut ( 'Cyclone') car l'heure du tomber de rideau est déjà dépassée.
Exit les Lords, après 45' de show, c'est court!
Ils reviendront pour un triple rappel mouvementé et ruisselant de rock'n' roll bien crado.
If you don't have the money to buy our latest CD ( 'Lords take Altamont') , steal it, qu'il dit avant d'attaquer 'Keep on dancin' ', message bien enregistré par trois poulettes montant sur scène pour se bouger les fesses en mesure.
Lorsque la plus délurée se risque à un plongeon au dessus de nos têtes quelques mâles aux yeux voilés saisissent l'occasion pour lui palper les nibars.
Dernière salve, le monstrueux 'FFTS' .
Sortie de scène, public en ébullition et second retour des Lords pour une double volée sauvage, du bar on croit avoir entendu ' Save me' ( from myself), pendant l'ultime brûlot, Jake vient se frotter à l'audience.
20' après la fin du gig, les bikers rejoignent les survivants au bar pour avaler quelques limonades.
Vers minuit, le portier décide qu'il est temps d'évacuer le poulailler, t'as décliné l'offre de la bande de joyeux intempérants, tu ne les a pas suivis au Central!
mardi 28 octobre 2014
Bonne nuit Antoine Berge!
Combien de mouflets se sont endormis aux sons du pipeau d'Antoine Berge?
Antoine Berge, c'est le musicien derrière la musique du générique de 'Bonne Nuit les Petits', il est décédé ce 26 octobre à l'âge de 87 ans.
La mélodie du marchand de sable était basée sur un thème de Giovanni Battista Pergolesi, un compositeur baroque du 18è siècle.
Pour la petite histoire, le générique a rapporté 28 francs lors de la création de l'émission enfantine ( 568 épisodes de 5 minutes).
Le joueur de pipeau était architecte de formation et a revêtu l'écharpe de maire de sa ville, Fourneville!
Antoine Berge, c'est le musicien derrière la musique du générique de 'Bonne Nuit les Petits', il est décédé ce 26 octobre à l'âge de 87 ans.
La mélodie du marchand de sable était basée sur un thème de Giovanni Battista Pergolesi, un compositeur baroque du 18è siècle.
Pour la petite histoire, le générique a rapporté 28 francs lors de la création de l'émission enfantine ( 568 épisodes de 5 minutes).
Le joueur de pipeau était architecte de formation et a revêtu l'écharpe de maire de sa ville, Fourneville!
dimanche 26 octobre 2014
Matthieu Thonon / Ivan Tirtiaux - La Vénerie / Espace Delvaux - Watermael-Boitsfort - le 25 octobre 2014
Un double concert/présentation d'album à l'Espace Delvaux ( Rue Gratès, 3) , Matthieu Thonon soumet "De Beaux Lendemains" et Ivan Tirtiaux "L'Envol".
Un dénominateur commun, de la chanson française haut de gamme, mariant esprit, sagacité, inspiration, lucidité et élans poétiques.
Matthieu Thonon
Donc, Matthieu, tu es chanteur/compositeur et pianiste..
Et musicologue, madame!
Monsieur, si tu veux bien, musicologue comme Piero Kenroll et Jean Jième, ou comme Sylvie Bouissou qui affirme que Jean-Philippe Rameau est le compositeur de 'Frère Jacques', mazette, ça paye bien?
Trêve de plaisanteries, Sylvie a retrouvé la trace de Matthieu Thonon ( fils de Manu Bonmariage) au sein de KroepoeK , de Sismo, de Room Service ( avec Mathias Bressan) et de A Nous Deux puis il inclut une pause dans ses activités musicales.
2014, le gars de Watermael-Boitsfort est revenu à ses premières amours et sort l'album "De Beaux Lendemains" qu'il vient défendre ce soir devant toute la famille, les voisins, les copains et les amoureux de beaux textes .
Il n'est pas seul sur la scène transformée en bric-à- brac bordélique, un guitariste doué, Benoît Minon, Sébastien Taminiau ( Cave Canem, comme Benoît) à la contrebasse, basse ou violon, Antoine Thonon à la batterie et beatbox et deux choristes, l'une sage, l'autre délurée, Hélène Couvert et Nicole Cangueiro ( chanteuse au sein de Com~Tradição, groupe de fado, dont fait partie, le monde est petit, Sébastien Taminiau).
Le concert démarre par un instrumental/mise en bouche ( imprégné d'un essaim bruyant de voix off ) piano/guitare et une contrebasse au final. ( 'Berceuse' en dodo mineur).
Un petit côté Yann Tiersen attachant.
L'équipe au complet entame ' Pas de chance', une rengaine joviale devant annihiler la scoumoune frappant le héros.
Mention très bien pour la guitare du mignon Benoît.
Quoi Fabienne?
T'as aimé ...à la gare du Midi j'ai le coeur qui déraille...
'Wetteren hot potatoes', souvenez-vous: "Champ d'OGM saccagé à Wetteren: les auteurs condamnés à 25 000 euros de dédommagements..."
Du bintje balkan rock brillant, kazoos à gogo!
En souvenir d'une nuit passée sous la tente montée à côté d'une porcherie, 'Rose Bonbon', elles sont bien en Miss Piggy, les choristes!
Exit les demoiselles, un violon et Antoine au beatboxing, voici 'Accidents', un titre tourbillon aux accents progrock.
Tu aimes les rimes en ul(le) pas nulles, 'Dans ma bulle' est pour toi.
Tiens, la voix te rappelle Thomas Dutronc, le côté nonchalant aussi.
On embraye sur un trois temps iconoclaste, 'Oh, les beaux jours'.
Paroles de papa, introduction symphonique à la Michel Polnareff, un duo/dialogue surréaliste Hélène/Matthieu, 'Marie.
Amorce en onomatopées à la Nougaro, 'Péripatéticiennes' vire rock filles de nuit.
Eclectisme roi, Matthieu Thonon nous propose un punk, toile de fond crash boursier, avec 'Public privé' ( le PDG) pour terminer le set avec la tendre valse 'Elle est ronde', exaltant la maternité.
Un mélodica fluet décorant la délicate ariette.
Présentation des musiciens, applaudissements nourris et un rappel!
Unplugged, le gypsy swing fébrile, 'C'est ça le monde'!
Ivan Tirtiaux.
Question: que devient-on lorsque papa est écrivain, acteur, chanteur, maître verrier?
Euh, joueur de foot, Chippendale?
OK, on fait le singe sur scène!
Tu ne crois pas si bien dire, un des premiers projets du terrible Ivan était Ivan et les singes savants, un album six titres en 2007, au fond jazz et présentant un attrayant côté Pascal Charpentier.
2014, autoproduit, 'L'Envol', défendu sur scène en bonne compagnie, Raphaël Dumas ( mandoline,banjo, guitare) - Daniel Vincke ( basse, guitare, seconde voix) et Matthieu Vandenabeele ( drums, percus, harmonium, orgue, backings).
'Tourneville' dominé par les accents sensuels d'une mandoline aux sonorités arabes ouvre le bal.
Ivan, en observateur flegmatique de la société, assiste au ballet des passants en sirotant son petit noir à une terrasse.
Du Bernard Lavilliers placide.
Il enchaîne sur le blues languide ' Je me brûle les ailes' chanté d'une voix nonchalante.
Un ton désabusé à la Thomas Fersen.
Procrastination quand tu nous tiens, 'Pourquoi remettre à demain' et son rythme entraînant invite à a danse.
Attention, carré blanc... le repos du guerrier d'accord, mais pas celui du gourdin...
On a tous nos bêtes intérieures, sur fond americana, ' Dans la poitrine' .
Tu dis, Charles?
... Je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain...
C'est un peu ça, Charles, mais la Chimère vit dans mes entrailles!
Elégie à Pablo Neruda, Aragon: 'La guitare'.
A propos de guitare, la mienne se nomme Cesaria, elle a disparu après un concert, pendant des mois j'ai remué ciel et terre, rien, elle était perdue, j'étais perdu, j'ai rencontré Odetta, je l'ai adoptée, Cesaria, jalouse, est revenue...
PS: Cesaria s'était évaporée le jour où une grande dame du Cabo Verde a quitté ce bas-monde!
Un nouveau blues aux parfums Tinariwen/ Gerard Manset 'Graines d'arbres'.
Doux et beau!
'Charlatan': le printemps est une duperie.
Ecrit par un ami parisien, Polo ( Pierre Lamy), une lumineuse rêverie impressionniste, 'La marche du soleil', que tu verrais bien au répertoire de Juliette Gréco ou de Jeanne Moreau.
On poursuit avec un saudade marine indolente, ' Les Océans'.
Raphaël a coincé un tournevis derrière les cordes du banjo, l'utilise comme levier pour produire d'étonnantes résonances élastiques.
Un second Polo, 'Ta Tristesse'.
Polo doit aimer Henri Salvador, Georges Moustaki, Serge Reggiani et, accessoirement, Françoise Sagan!
Elégance et subtilité!
'Présage', dont le clip a été réalisé par Stéphane Manzone, envoûte, enivre, t'emporte vers des horizons moins gris, la plage précède ' Arrose les fleurs' d'Allain Leprest qui a mis fin à ses jours en 2011.
Un texte d'une rare justesse qui achève ce grand concert.
Un bis, bien évidemment , le léger et chaloupé cha cha cha 'Le bonheur n'arrive pas qu'aux autres' datant de l'époque simiesque.
Public debout et second rappel, une version participative de 'Pourquoi remettre à demain'.
Monsieur Weyergans François a quelque chose à ajouter: "la procrastination est une défense immunitaire face à une société extrêmement rude, un moyen de se défendre des assauts du monde contemporain."
Tu veux une chope, François?
Un dénominateur commun, de la chanson française haut de gamme, mariant esprit, sagacité, inspiration, lucidité et élans poétiques.
Matthieu Thonon
Donc, Matthieu, tu es chanteur/compositeur et pianiste..
Et musicologue, madame!
Monsieur, si tu veux bien, musicologue comme Piero Kenroll et Jean Jième, ou comme Sylvie Bouissou qui affirme que Jean-Philippe Rameau est le compositeur de 'Frère Jacques', mazette, ça paye bien?
Trêve de plaisanteries, Sylvie a retrouvé la trace de Matthieu Thonon ( fils de Manu Bonmariage) au sein de KroepoeK , de Sismo, de Room Service ( avec Mathias Bressan) et de A Nous Deux puis il inclut une pause dans ses activités musicales.
2014, le gars de Watermael-Boitsfort est revenu à ses premières amours et sort l'album "De Beaux Lendemains" qu'il vient défendre ce soir devant toute la famille, les voisins, les copains et les amoureux de beaux textes .
Il n'est pas seul sur la scène transformée en bric-à- brac bordélique, un guitariste doué, Benoît Minon, Sébastien Taminiau ( Cave Canem, comme Benoît) à la contrebasse, basse ou violon, Antoine Thonon à la batterie et beatbox et deux choristes, l'une sage, l'autre délurée, Hélène Couvert et Nicole Cangueiro ( chanteuse au sein de Com~Tradição, groupe de fado, dont fait partie, le monde est petit, Sébastien Taminiau).
Le concert démarre par un instrumental/mise en bouche ( imprégné d'un essaim bruyant de voix off ) piano/guitare et une contrebasse au final. ( 'Berceuse' en dodo mineur).
Un petit côté Yann Tiersen attachant.
L'équipe au complet entame ' Pas de chance', une rengaine joviale devant annihiler la scoumoune frappant le héros.
Mention très bien pour la guitare du mignon Benoît.
Quoi Fabienne?
T'as aimé ...à la gare du Midi j'ai le coeur qui déraille...
'Wetteren hot potatoes', souvenez-vous: "Champ d'OGM saccagé à Wetteren: les auteurs condamnés à 25 000 euros de dédommagements..."
Du bintje balkan rock brillant, kazoos à gogo!
En souvenir d'une nuit passée sous la tente montée à côté d'une porcherie, 'Rose Bonbon', elles sont bien en Miss Piggy, les choristes!
Exit les demoiselles, un violon et Antoine au beatboxing, voici 'Accidents', un titre tourbillon aux accents progrock.
Tu aimes les rimes en ul(le) pas nulles, 'Dans ma bulle' est pour toi.
Tiens, la voix te rappelle Thomas Dutronc, le côté nonchalant aussi.
On embraye sur un trois temps iconoclaste, 'Oh, les beaux jours'.
Paroles de papa, introduction symphonique à la Michel Polnareff, un duo/dialogue surréaliste Hélène/Matthieu, 'Marie.
Amorce en onomatopées à la Nougaro, 'Péripatéticiennes' vire rock filles de nuit.
Eclectisme roi, Matthieu Thonon nous propose un punk, toile de fond crash boursier, avec 'Public privé' ( le PDG) pour terminer le set avec la tendre valse 'Elle est ronde', exaltant la maternité.
Un mélodica fluet décorant la délicate ariette.
Présentation des musiciens, applaudissements nourris et un rappel!
Unplugged, le gypsy swing fébrile, 'C'est ça le monde'!
Ivan Tirtiaux.
Question: que devient-on lorsque papa est écrivain, acteur, chanteur, maître verrier?
Euh, joueur de foot, Chippendale?
OK, on fait le singe sur scène!
Tu ne crois pas si bien dire, un des premiers projets du terrible Ivan était Ivan et les singes savants, un album six titres en 2007, au fond jazz et présentant un attrayant côté Pascal Charpentier.
2014, autoproduit, 'L'Envol', défendu sur scène en bonne compagnie, Raphaël Dumas ( mandoline,banjo, guitare) - Daniel Vincke ( basse, guitare, seconde voix) et Matthieu Vandenabeele ( drums, percus, harmonium, orgue, backings).
'Tourneville' dominé par les accents sensuels d'une mandoline aux sonorités arabes ouvre le bal.
Ivan, en observateur flegmatique de la société, assiste au ballet des passants en sirotant son petit noir à une terrasse.
Du Bernard Lavilliers placide.
Il enchaîne sur le blues languide ' Je me brûle les ailes' chanté d'une voix nonchalante.
Un ton désabusé à la Thomas Fersen.
Procrastination quand tu nous tiens, 'Pourquoi remettre à demain' et son rythme entraînant invite à a danse.
Attention, carré blanc... le repos du guerrier d'accord, mais pas celui du gourdin...
On a tous nos bêtes intérieures, sur fond americana, ' Dans la poitrine' .
Tu dis, Charles?
... Je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain...
C'est un peu ça, Charles, mais la Chimère vit dans mes entrailles!
Elégie à Pablo Neruda, Aragon: 'La guitare'.
A propos de guitare, la mienne se nomme Cesaria, elle a disparu après un concert, pendant des mois j'ai remué ciel et terre, rien, elle était perdue, j'étais perdu, j'ai rencontré Odetta, je l'ai adoptée, Cesaria, jalouse, est revenue...
PS: Cesaria s'était évaporée le jour où une grande dame du Cabo Verde a quitté ce bas-monde!
Un nouveau blues aux parfums Tinariwen/ Gerard Manset 'Graines d'arbres'.
Doux et beau!
'Charlatan': le printemps est une duperie.
Ecrit par un ami parisien, Polo ( Pierre Lamy), une lumineuse rêverie impressionniste, 'La marche du soleil', que tu verrais bien au répertoire de Juliette Gréco ou de Jeanne Moreau.
On poursuit avec un saudade marine indolente, ' Les Océans'.
Raphaël a coincé un tournevis derrière les cordes du banjo, l'utilise comme levier pour produire d'étonnantes résonances élastiques.
Un second Polo, 'Ta Tristesse'.
Polo doit aimer Henri Salvador, Georges Moustaki, Serge Reggiani et, accessoirement, Françoise Sagan!
Elégance et subtilité!
'Présage', dont le clip a été réalisé par Stéphane Manzone, envoûte, enivre, t'emporte vers des horizons moins gris, la plage précède ' Arrose les fleurs' d'Allain Leprest qui a mis fin à ses jours en 2011.
Un texte d'une rare justesse qui achève ce grand concert.
Un bis, bien évidemment , le léger et chaloupé cha cha cha 'Le bonheur n'arrive pas qu'aux autres' datant de l'époque simiesque.
Public debout et second rappel, une version participative de 'Pourquoi remettre à demain'.
Monsieur Weyergans François a quelque chose à ajouter: "la procrastination est une défense immunitaire face à une société extrêmement rude, un moyen de se défendre des assauts du monde contemporain."
Tu veux une chope, François?
samedi 25 octobre 2014
Jack Bruce, dead - HOAX?
On Saturday, 25-October, 2014, the following post was created on Jack
Bruce's FaceBook page: "It is with great sadness that we, Jack’s family,
announce the passing of our beloved Jack: husband, father, granddad,
and all round legend. The world of music will be a poorer place without
him, but he lives on in his music and forever in our hearts."
La même triste nouvelle se lit sur la page officielle d'un des plus illustres bassistes du rock.
Sur facebook, déjà des milliers de comments, la stupéfaction, l'incrédulité, le chagrin... il est très difficile de déterminer si ces bad news sont à classer dans la catégorie HOAX.
Le mauvais plaisantins lançant ces fausses nouvelles méritent plumes et goudron!
Whoever posts these hoaxes is a very sick puppy. Hope it's not true.... écrit une fan de Toronto!
On reste en attente d'une annonce sérieuse, même si Wikipedia fait état du décès.
La même triste nouvelle se lit sur la page officielle d'un des plus illustres bassistes du rock.
Sur facebook, déjà des milliers de comments, la stupéfaction, l'incrédulité, le chagrin... il est très difficile de déterminer si ces bad news sont à classer dans la catégorie HOAX.
Le mauvais plaisantins lançant ces fausses nouvelles méritent plumes et goudron!
Whoever posts these hoaxes is a very sick puppy. Hope it's not true.... écrit une fan de Toronto!
On reste en attente d'une annonce sérieuse, même si Wikipedia fait état du décès.
Go Go Berlin @ Het Depot ( Foyer) - Leuven, le 24 octobre 2014
Tout seul, il était JP, tout seul, à 20h devant la porte vitrée du Depot.
Un Spa, au bar?
Une hôtesse: braves gens le concert de Go Go Berlin ne commencera pas avant 21h30'.
JP a pas dit Godv., il l'a pensé!
Oui, mais le groupe donne un très bref acoustic show au Lowdown Uphigh.
Wat is dat et ça niche où?
Ravenstraat, à 5' d'ici, c'est un skatershop, ce soir il y a une exposition organisée par Waldorf Claw et vers 20:30' /21:00, een korte akoestische set de Go Go Berlin.
Il a fallu chercher pour dénicher ce magasin de fringues branché, sur place, plein de jeunes gens, pas de groupe, personne n'est au courant, sauf un gars à l'accent néerlandais marqué, on les attend!
Les Danois arrivent peu avant 9PM, deux acoustiques, un tambourin, un shaker et rien pour le bassiste!
Ils s'installent dans un coin, envoient ' Make you mine' et se présentent: Hello everybody, we're Go Go Berlin from Denmark, we don't know where we are but it's nice to see you, all, dans 30' on joue un electric show au Depot, it's free... by the way on a des T-shirts à vendre, une feinte spirituelle dans un magasin de fringues.
Un second titre sonnant Britpop acoustique, le catchy ' Darkness'.
See you in Het Depot!
Finalement, c'est à 21:45 que Go Go Berlin investira le podium du café, pas trop de monde, mais une assistance enthousiaste!
Le manager nous signale que le groupe de Silkeborg tourne depuis des mois, il se souvient d'un passage au BSF au mois d'août, leur seul concert en Belgique et nous confie qu'ils sont passés en Chine.
Si au Danemark, Christian Vium – lead vocals, guitar / Mikkel Dyrehave – guitar / Anders Søndergaard – organ / Emil Rothmann – bass / et Christoffer Østergaard – drums ont atteint le statut de stars, l'album ' New Gold' ayant grimpé haut dans les charts, chez nous ils sont encore relativement inconnus.
Petit détail à propos du passage chez Lowdown High, les nippes, ils connaissent, Heidi Klum les avait invités à se produire lors d'un show du Germany’s next Topmodel.
Ils se sont changés et arborent une tenue glam que ne renierait pas les New York Dolls.
Go Go Berlin déleste une première rafale de rock brut nommée 'Gimme Your' .
Pas à dire, ils ont de la gueule,un classic rock sentant bon les Small Faces, le timbre de Christian se rapprochant d'ailleurs de celui du regretté Steve Marriott, des guitares incisives et mordantes, une rythmique carrée et ce petit son d'orgue qui lie le tout, ça change de tous les petits jeunes pleurnichant leur indie folk sentimental.
Nous voilà revenu au bon vieux rock'n roll à la Mott the Hoople, Faces, Pretty Things et pour les plus récents, les Strokes.
Un seul titre et t'es déjà conquis, JP aussi qui restera, chose rare, signalons le, jusqu'à la fin du gig.
'Make U mine' en formule électrique arrache, le midtempo ' Electric lives' et son fond psyché te renvoie vers les vieux Led Zeppelin.
Au fond le groupe est comparable à nos Horses on Fire, mais il a peut-être encore plus de potentiel.
Next one is a song we haven't played for a while, 'You You You' est pour les deux petites blondes collées frontstage.
Mikket a dû voir une de ces monstrueuses araignées fourmillant dans nos régions tropicales, il escalade l'orgue avant de se risquer à un saut osé.
This one is called 'Raise Your Head', une plage tout aussi dynamique que les précédentes.
C'est à Humble Pie que tu penses en entendant 'On the run' et son rugueux doublé de guitares, Mikkel en profite pour placer un riff ressemblant à celui de 'Sunshine of your life' de Cream.
En regardant autour de toi, tu dévisages un maximum de visages heureux, Go Go Berlin a gagné la partie.
Le single 'Castles made of sand' emprunte sa première ligne à Lou Reed, Caroline says, ces jeunes gens ont des lettres!
'Darkness' est tout bonnement imparable, un hymne dans la lignée des Kooks, Arctic Monkeys, The Rascals.
Go Go Berlin termine en force avec la longue tirade 'Shoot the Nite' aux fortes odeurs The Doors.
Un solo de batterie pas pourri et le frontman qui se hisse sur une étagère, destinée à servir de support à ta Stella, avant de valdinguer dans le public.
Un grand show, Leuven en a eu pour son argent!
Un Spa, au bar?
Une hôtesse: braves gens le concert de Go Go Berlin ne commencera pas avant 21h30'.
JP a pas dit Godv., il l'a pensé!
Oui, mais le groupe donne un très bref acoustic show au Lowdown Uphigh.
Wat is dat et ça niche où?
Ravenstraat, à 5' d'ici, c'est un skatershop, ce soir il y a une exposition organisée par Waldorf Claw et vers 20:30' /21:00, een korte akoestische set de Go Go Berlin.
Il a fallu chercher pour dénicher ce magasin de fringues branché, sur place, plein de jeunes gens, pas de groupe, personne n'est au courant, sauf un gars à l'accent néerlandais marqué, on les attend!
Les Danois arrivent peu avant 9PM, deux acoustiques, un tambourin, un shaker et rien pour le bassiste!
Ils s'installent dans un coin, envoient ' Make you mine' et se présentent: Hello everybody, we're Go Go Berlin from Denmark, we don't know where we are but it's nice to see you, all, dans 30' on joue un electric show au Depot, it's free... by the way on a des T-shirts à vendre, une feinte spirituelle dans un magasin de fringues.
Un second titre sonnant Britpop acoustique, le catchy ' Darkness'.
See you in Het Depot!
Finalement, c'est à 21:45 que Go Go Berlin investira le podium du café, pas trop de monde, mais une assistance enthousiaste!
Le manager nous signale que le groupe de Silkeborg tourne depuis des mois, il se souvient d'un passage au BSF au mois d'août, leur seul concert en Belgique et nous confie qu'ils sont passés en Chine.
Si au Danemark, Christian Vium – lead vocals, guitar / Mikkel Dyrehave – guitar / Anders Søndergaard – organ / Emil Rothmann – bass / et Christoffer Østergaard – drums ont atteint le statut de stars, l'album ' New Gold' ayant grimpé haut dans les charts, chez nous ils sont encore relativement inconnus.
Petit détail à propos du passage chez Lowdown High, les nippes, ils connaissent, Heidi Klum les avait invités à se produire lors d'un show du Germany’s next Topmodel.
Ils se sont changés et arborent une tenue glam que ne renierait pas les New York Dolls.
Go Go Berlin déleste une première rafale de rock brut nommée 'Gimme Your' .
Pas à dire, ils ont de la gueule,un classic rock sentant bon les Small Faces, le timbre de Christian se rapprochant d'ailleurs de celui du regretté Steve Marriott, des guitares incisives et mordantes, une rythmique carrée et ce petit son d'orgue qui lie le tout, ça change de tous les petits jeunes pleurnichant leur indie folk sentimental.
Nous voilà revenu au bon vieux rock'n roll à la Mott the Hoople, Faces, Pretty Things et pour les plus récents, les Strokes.
Un seul titre et t'es déjà conquis, JP aussi qui restera, chose rare, signalons le, jusqu'à la fin du gig.
'Make U mine' en formule électrique arrache, le midtempo ' Electric lives' et son fond psyché te renvoie vers les vieux Led Zeppelin.
Au fond le groupe est comparable à nos Horses on Fire, mais il a peut-être encore plus de potentiel.
Next one is a song we haven't played for a while, 'You You You' est pour les deux petites blondes collées frontstage.
Mikket a dû voir une de ces monstrueuses araignées fourmillant dans nos régions tropicales, il escalade l'orgue avant de se risquer à un saut osé.
This one is called 'Raise Your Head', une plage tout aussi dynamique que les précédentes.
C'est à Humble Pie que tu penses en entendant 'On the run' et son rugueux doublé de guitares, Mikkel en profite pour placer un riff ressemblant à celui de 'Sunshine of your life' de Cream.
En regardant autour de toi, tu dévisages un maximum de visages heureux, Go Go Berlin a gagné la partie.
Le single 'Castles made of sand' emprunte sa première ligne à Lou Reed, Caroline says, ces jeunes gens ont des lettres!
'Darkness' est tout bonnement imparable, un hymne dans la lignée des Kooks, Arctic Monkeys, The Rascals.
Go Go Berlin termine en force avec la longue tirade 'Shoot the Nite' aux fortes odeurs The Doors.
Un solo de batterie pas pourri et le frontman qui se hisse sur une étagère, destinée à servir de support à ta Stella, avant de valdinguer dans le public.
Un grand show, Leuven en a eu pour son argent!
Singer Tyson Stevens ( Scary Kids Scaring Kids) dead at 29!
Tyson Stevens a été retrouvé sans vie par sa petite amie ce 21 octobre, l'héroïne semble être la cause du décès.
Tyson était le vocaliste du post-hardcore band Scary Kids Scaring Kids, un groupe ayant existé de 2002 à 2009/2010.
Sa disco compte deux albums, The City Sleeps in Flames (2005) et Scary Kids Scaring Kids (2007), et un EP.
Après l'épisode SKSK, Tyson Stevens s'était lancé dans l'aventure Coma Prevail, un Melodic Hardcore band de Tucson!
Tyson était le vocaliste du post-hardcore band Scary Kids Scaring Kids, un groupe ayant existé de 2002 à 2009/2010.
Sa disco compte deux albums, The City Sleeps in Flames (2005) et Scary Kids Scaring Kids (2007), et un EP.
Après l'épisode SKSK, Tyson Stevens s'était lancé dans l'aventure Coma Prevail, un Melodic Hardcore band de Tucson!
vendredi 24 octobre 2014
Former glam rock star Alvin Stardust has died aged 72 !
Bernard William Jewry, alias Shane Fenton, alias Alvin Stardust est décédé ce 23 octobre
Début de carrière original, Jewry était roadie pour Shane Fenton and the Fentones, groupe invité à se produire pour une émission de la BBC, pas de bol le vrai Shane Fenton décède, c'est Bernard William Jewry qui le remplace au chant .
Le groupe connaît ensuite quelques mini-hits dans le genre Shadows pour disparaître assez vite dans l'anonymat.
Dans les seventies Jewry vire glam dans le style Gary Glitter et devient Alvin Stardust!
"My Coo Ca Choo" connaît un succès immédiat, tout comme ' Jealous Mind'.
Alvin Stardust placera sept titres dans le UK top ten pour voir son étoile pâlir après la vague glam.
Un nouvel album était sur le point de sortir lorsqu'il s'est éteint après une courte maladie.
Début de carrière original, Jewry était roadie pour Shane Fenton and the Fentones, groupe invité à se produire pour une émission de la BBC, pas de bol le vrai Shane Fenton décède, c'est Bernard William Jewry qui le remplace au chant .
Le groupe connaît ensuite quelques mini-hits dans le genre Shadows pour disparaître assez vite dans l'anonymat.
Dans les seventies Jewry vire glam dans le style Gary Glitter et devient Alvin Stardust!
"My Coo Ca Choo" connaît un succès immédiat, tout comme ' Jealous Mind'.
Alvin Stardust placera sept titres dans le UK top ten pour voir son étoile pâlir après la vague glam.
Un nouvel album était sur le point de sortir lorsqu'il s'est éteint après une courte maladie.
jeudi 23 octobre 2014
Lee Fields & The Expressions, Loumèn @ Rotonde du Botanique -Bruxelles, le 21 octobre 2014
Tandis que la tempête Gonzalo fait rage , alerte orange sur le territoire, le Bota affiche par deux fois complet: The Neighbourhood à l'Orangerie ( un public de lycéennes) et Lee Fields à la Rotonde pour les adeptes de soul pur jus!
Support: Loumèn!
La jolie chanteuse belge, Congolese roots, se produit en formule duo ce soir, sa soulful voice, chaude et voluptueuse pareille à celle des sirènes qui tentèrent d'enchanter les Argonautes afin de les attirer vers les récifs et une basse, maniée de main de maître par Rene Calvin Moneze.
Pas de piano, ni de batterie!
Un EP, 'Upside Down', sorti en septembre.
Un début sensuel avec le tango/mambo/cabaret 'Whatever Lola wants'... Lola gets
And little man, little Lola wants you... popularisé par l'immense Sarah Vaughan.
Le duo poursuit avec une adaptation étonnante et élégante de 'My Baby Just Cares For Me', devenu 'Mon bébé' avant de proposer un hommage à Amy Winehouse, '23rd of July', la date fatidique correspondant au décès d' Amy Jade Winehouse.
Le contact avec le public est réel, en moins de deux la charmante nana a séduit l'assistance non seulement par la qualité de son chant mais également par sa présence scénique chaleureuse.
Madonna, ' Material girl' en version minimaliste, puis une compo personnelle, 'Runnin'.
La vie est une course folle, by the way pouvez-vous compenser l'absence de drummer en tapant dans les mains?
Clap, clap, clap...
Un traité de philosophie pour suivre, 'Live in peace', et, enfin, le titletrack du EP 'Upside down' aux effluves Macy Gray.
D'ailleurs tout le set mixe nu soul/soul et jazz!
Surprise, après s'être débarrassée du foulard retenant sa coiffure, Loumèn se dépouille de sa perruque pour arborer une seyante coupe big-chop.
Elle termine le concert en nous rappelant que nous sommes en plein octobre rose, un mois dédié à la sensibilisation au cancer.
So, ladies take care of yourself!
Parenthèse, Loumèn a elle-même subi une mastectomie et suivi un traitement en chimiothérapie, par après elle a participé à la campagne Saint- Sein.
Une chanteuse douée, une femme attachante!
Lee Fields and The Expressions
Si tu ne savais pas que le dernier album du band s'appelait 'Emma Jean', Lee Fields était là pour te le rappeler, avec François et Valérie on a essayé de dénombrer le nombre de fois où le vétéran nous a cité le titre, on s'est arrêté à quinze avant d'abandonner, sa seconde phrase fétiche après avoir énoncé un titre étant...and it goes like this!
Le succès tardif de Lee Fields, comme celui de Sharon Jones ou de Charles Bradley, est dû à l'équipe de Daptone Records, il faudrait leur ériger une statue pour avoir remis en avant-plan des artistes pratiquant une soul authentique, héritière des grands, dont ils sont d'ailleurs contemporains, James Brown, Joe Tex, Wilson Pickett, Sam and Dave, Marvin Gaye, Curtis Mayfield, Al Green pour n'en citer que quelques uns...
Quel bonheur de pouvoir jouir d'un show où prime la sueur, les tripes, le sexe, la sincérité plutôt que de subir une mascarade aseptisée, tout ça pour te dire que pas une âme à La Rotonde n'a regretté sa soirée.
The Expressions, des jeunes gens, blancs, connaissant tous les trucs des vieux requins noirs des sixties, en fait ils sont le house band de Truth and Soul Records.
Comme à l'époque, the Expressions sont les premiers à entrer en piste, on avance les noms suivants, à prendre avec des pincettes, Vincent John - guitar, Nick Movshon - bass, Evan Pazner - drums, Toby Pazner - keys, David Guy - trumpet , Michael Buckley - tenor sax car au mois d'août en Allemagne on notait Jason Colby - trumpet et Kevin Raczka - drums.
En intro le gluant 'All I need', Nick agrippe le micro et annonce Mister Lee Fields à grand renfort de cuivres, un petit pas de course, qui sort de coulisses?
Little JB , une tenue impeccable, un futal sombre et tuxedo jacket bariolée bleu/noir, il achève le morceau avec les Expressions avant de lancer OK, we might as well get the party started....
Que la fête commence!
'My World', la plage titulaire de l'album de 2009.
James Brown, le nom est lancé!
A tes côtés des filles venues to dance their hearts out to the soul-crushing voice of Lee Fields ont commencé leur ballet.
'I still got it' affirme le vétéran, pas une âme pour en douter .
Oublie tous les fake stars, Lee Fields is the real thing!
On the new CD 'Emma Jean' , du nom de sa maman, ' Standing by your side', dégoulinant de soul.
Un sale petit solo de Vincent, des cuivres poisseux et la voix capable d'amener la nana la plus frigide à jouir sans le vouloir.
Du grand art!
Slow time, ' Still gets me down', style 'When a man loves a woman', si tu te remaries un jour tu le veux pour entamer le bal!
T'as vu, te glisse François.
Quoi?
Notre nouveau premier ministre s'est recyclé et joue de la trompette!
Après 'Talk to the somebody', il revient chatouiller la corde sensible, son ' You just can't win' et ses oooh oooh sirupeux est tout bonnement génial.
La complainte ' Don't leave me this way' n'a rien à voir avec Thelma Houston ou les Communards, mais si la madame l'entend elle va revenir pour le prendre par la main .
Lee se donne à fond, sue comme un boeuf charolais et réussit à faire pleurer la nana enceinte assise à côté de Steven, qui n'est pas le papa.
Hands in the air, Brussels, this a song for all the lovely ladies,'Ladies' à la Marvin Gaye.
Lady, I don't know your name dit-il à une jolie frisée du premier rang, but I'm sure que tu dois satisfaire ton homme.
Un petit jeu répété trois fois.
Il enchaîne sur le groovy 'Two Timer' suivi par 'Don't walk' et son solo de trompette magistral.
Double pirouette pendant 'Money is king', le mec tient une forme éblouissante, un jeu de jambes à faire pâlir Jacko.
Le set arrive à son terme, ' Faithful man' achevé par le groupe tandis que Lee Fields se retire sous les vivats d'un public euphorique.
Fausse sortie, il rapplique, félicite ses Expressions, vient serrer nos pinces et achève la rengaine.
La Rotonde tremble, 500 pieds battent le plancher, retour du band, un instrumental au goût Northern soul, 'Riot' , même scénario qu'il y a 70 minutes, la basse annonce Lee Fields qui revient fringué d'un coloré gilet sans manche pour attaquer la sucrerie 'Honey Dove' au final hystérique.
Pendant tout le trajet du retour tu as chantonné "Baby love / my honey dove / we can make it like it was..."
Support: Loumèn!
La jolie chanteuse belge, Congolese roots, se produit en formule duo ce soir, sa soulful voice, chaude et voluptueuse pareille à celle des sirènes qui tentèrent d'enchanter les Argonautes afin de les attirer vers les récifs et une basse, maniée de main de maître par Rene Calvin Moneze.
Pas de piano, ni de batterie!
Un EP, 'Upside Down', sorti en septembre.
Un début sensuel avec le tango/mambo/cabaret 'Whatever Lola wants'... Lola gets
And little man, little Lola wants you... popularisé par l'immense Sarah Vaughan.
Le duo poursuit avec une adaptation étonnante et élégante de 'My Baby Just Cares For Me', devenu 'Mon bébé' avant de proposer un hommage à Amy Winehouse, '23rd of July', la date fatidique correspondant au décès d' Amy Jade Winehouse.
Le contact avec le public est réel, en moins de deux la charmante nana a séduit l'assistance non seulement par la qualité de son chant mais également par sa présence scénique chaleureuse.
Madonna, ' Material girl' en version minimaliste, puis une compo personnelle, 'Runnin'.
La vie est une course folle, by the way pouvez-vous compenser l'absence de drummer en tapant dans les mains?
Clap, clap, clap...
Un traité de philosophie pour suivre, 'Live in peace', et, enfin, le titletrack du EP 'Upside down' aux effluves Macy Gray.
D'ailleurs tout le set mixe nu soul/soul et jazz!
Surprise, après s'être débarrassée du foulard retenant sa coiffure, Loumèn se dépouille de sa perruque pour arborer une seyante coupe big-chop.
Elle termine le concert en nous rappelant que nous sommes en plein octobre rose, un mois dédié à la sensibilisation au cancer.
So, ladies take care of yourself!
Parenthèse, Loumèn a elle-même subi une mastectomie et suivi un traitement en chimiothérapie, par après elle a participé à la campagne Saint- Sein.
Une chanteuse douée, une femme attachante!
Lee Fields and The Expressions
Si tu ne savais pas que le dernier album du band s'appelait 'Emma Jean', Lee Fields était là pour te le rappeler, avec François et Valérie on a essayé de dénombrer le nombre de fois où le vétéran nous a cité le titre, on s'est arrêté à quinze avant d'abandonner, sa seconde phrase fétiche après avoir énoncé un titre étant...and it goes like this!
Le succès tardif de Lee Fields, comme celui de Sharon Jones ou de Charles Bradley, est dû à l'équipe de Daptone Records, il faudrait leur ériger une statue pour avoir remis en avant-plan des artistes pratiquant une soul authentique, héritière des grands, dont ils sont d'ailleurs contemporains, James Brown, Joe Tex, Wilson Pickett, Sam and Dave, Marvin Gaye, Curtis Mayfield, Al Green pour n'en citer que quelques uns...
Quel bonheur de pouvoir jouir d'un show où prime la sueur, les tripes, le sexe, la sincérité plutôt que de subir une mascarade aseptisée, tout ça pour te dire que pas une âme à La Rotonde n'a regretté sa soirée.
The Expressions, des jeunes gens, blancs, connaissant tous les trucs des vieux requins noirs des sixties, en fait ils sont le house band de Truth and Soul Records.
Comme à l'époque, the Expressions sont les premiers à entrer en piste, on avance les noms suivants, à prendre avec des pincettes, Vincent John - guitar, Nick Movshon - bass, Evan Pazner - drums, Toby Pazner - keys, David Guy - trumpet , Michael Buckley - tenor sax car au mois d'août en Allemagne on notait Jason Colby - trumpet et Kevin Raczka - drums.
En intro le gluant 'All I need', Nick agrippe le micro et annonce Mister Lee Fields à grand renfort de cuivres, un petit pas de course, qui sort de coulisses?
Little JB , une tenue impeccable, un futal sombre et tuxedo jacket bariolée bleu/noir, il achève le morceau avec les Expressions avant de lancer OK, we might as well get the party started....
Que la fête commence!
'My World', la plage titulaire de l'album de 2009.
James Brown, le nom est lancé!
A tes côtés des filles venues to dance their hearts out to the soul-crushing voice of Lee Fields ont commencé leur ballet.
'I still got it' affirme le vétéran, pas une âme pour en douter .
Oublie tous les fake stars, Lee Fields is the real thing!
On the new CD 'Emma Jean' , du nom de sa maman, ' Standing by your side', dégoulinant de soul.
Un sale petit solo de Vincent, des cuivres poisseux et la voix capable d'amener la nana la plus frigide à jouir sans le vouloir.
Du grand art!
Slow time, ' Still gets me down', style 'When a man loves a woman', si tu te remaries un jour tu le veux pour entamer le bal!
T'as vu, te glisse François.
Quoi?
Notre nouveau premier ministre s'est recyclé et joue de la trompette!
Après 'Talk to the somebody', il revient chatouiller la corde sensible, son ' You just can't win' et ses oooh oooh sirupeux est tout bonnement génial.
La complainte ' Don't leave me this way' n'a rien à voir avec Thelma Houston ou les Communards, mais si la madame l'entend elle va revenir pour le prendre par la main .
Lee se donne à fond, sue comme un boeuf charolais et réussit à faire pleurer la nana enceinte assise à côté de Steven, qui n'est pas le papa.
Hands in the air, Brussels, this a song for all the lovely ladies,'Ladies' à la Marvin Gaye.
Lady, I don't know your name dit-il à une jolie frisée du premier rang, but I'm sure que tu dois satisfaire ton homme.
Un petit jeu répété trois fois.
Il enchaîne sur le groovy 'Two Timer' suivi par 'Don't walk' et son solo de trompette magistral.
Double pirouette pendant 'Money is king', le mec tient une forme éblouissante, un jeu de jambes à faire pâlir Jacko.
Le set arrive à son terme, ' Faithful man' achevé par le groupe tandis que Lee Fields se retire sous les vivats d'un public euphorique.
Fausse sortie, il rapplique, félicite ses Expressions, vient serrer nos pinces et achève la rengaine.
La Rotonde tremble, 500 pieds battent le plancher, retour du band, un instrumental au goût Northern soul, 'Riot' , même scénario qu'il y a 70 minutes, la basse annonce Lee Fields qui revient fringué d'un coloré gilet sans manche pour attaquer la sucrerie 'Honey Dove' au final hystérique.
Pendant tout le trajet du retour tu as chantonné "Baby love / my honey dove / we can make it like it was..."
Nicolas Skorsky, 62 ans, retrouvé égorgé chez lui à Paris (XVIe)
La mort de l'auteur/compositeur parisien Nicolas Skorsky est encore inexpliquée.
Les seuls éléments divulgués par les autorités judiciaires: une plaie à la gorge a été relevée sur le corps et un couteau retrouvé sur les lieux!
Skorsky débute chez Carrère comme auteur-interprète après que Catherine Sauvage lui ait pris une chanson, ' Gare du Nord', écrite à l'âge de 16 ans.
Il signera quelques 45tours, dont 'Comme je t'aime' repris par Rod McKuen ou Ornella Vanoni, mais c'est en tant que parolier qu'il fera carrière.
Des tubes immenses:"Chanson populaire"pour Claude François, "Une bague et un collier" pour Ringo, "Pour ne rien te cacher" pour Marie Laforêt, "Finalement on s'habitue"pour Daniel Guichard.
Ensuite il se dirige avec succès vers la production, Rémy Bricka ou Santa Esmeralda lui rapportent un bon paquet de nouveaux francs.
Autre fait marquant, 'Sevilla Nights' le thème du film 'Thanks God it's Friday' featuring Donna Summer, disque de platine aux States.
Skorsky fait fortune pendant les années disco.
L'enquête se poursuit!
Les seuls éléments divulgués par les autorités judiciaires: une plaie à la gorge a été relevée sur le corps et un couteau retrouvé sur les lieux!
Skorsky débute chez Carrère comme auteur-interprète après que Catherine Sauvage lui ait pris une chanson, ' Gare du Nord', écrite à l'âge de 16 ans.
Il signera quelques 45tours, dont 'Comme je t'aime' repris par Rod McKuen ou Ornella Vanoni, mais c'est en tant que parolier qu'il fera carrière.
Des tubes immenses:"Chanson populaire"pour Claude François, "Une bague et un collier" pour Ringo, "Pour ne rien te cacher" pour Marie Laforêt, "Finalement on s'habitue"pour Daniel Guichard.
Ensuite il se dirige avec succès vers la production, Rémy Bricka ou Santa Esmeralda lui rapportent un bon paquet de nouveaux francs.
Autre fait marquant, 'Sevilla Nights' le thème du film 'Thanks God it's Friday' featuring Donna Summer, disque de platine aux States.
Skorsky fait fortune pendant les années disco.
L'enquête se poursuit!
mercredi 22 octobre 2014
The Barr Brothers au Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 20 octobre 2014
Un coup de barre, un Mars et ça repart!
Les frangins Barr et leurs associés n'ont nul besoin de chocolat - nougat - caramel pour être en forme, le concert donné au Wiloof Bar restera dans les annales, de l'americana/indie folk haut de gamme.
Le point original du combo de Montréal constitue à n'en pas douter l'usage de la harpe maniée par la séduisante Sarah Page.
Elle a rejoint les Barr Brothers ( Brad, le frontman, lead vocals et guitares et Andrew ( drums, percussion, roue de vélo, banjo, backings) depuis qu'ils se sont établis à Montréal , un quatrième élément, absent ce soir, fait officiellement parie du line-up: Andres Vial!
Il est remplacé par deux membres du band de Patrick Watson dont ils ont assuré le support lors de leur dernier passage à Bruxelles: Mishka Stein on bass and backings et Joe Grass on pedal steel, guitar, shakers, backings.
Les Barr Brothers viennent de sortir un second album, 'Sleeping Operator', Bruxelles entendra plusieurs titres de cette galette appréciée par les critiques ( devilish American folk for dancing around the campfire, dixit Consequence of Sound).
Une harpe cristalline amorce l'ouaté ' How the Heroine Dies' ( du Neil Young première époque) , émaillé d'harmonies vocales célestes.
Particularité, une guitare jouée à l'archet, et une sorte de tackle-box guitar aux sonorités orientales étonnantes, Brad tirant sur un fil qui vient caresser les cordes de l'instrument.
Remarquable entrée en matière.
'Static Orphans' est ébauché par une longue intro se terminant en handclap beats avant de virer atmospheric americana, ' Love ain't enough'.
Sarah délaisse la harpe, Andrew agrippe un banjo, le combo vire country folk ' Even the darkness has arms'.
Brad décide de délaisser la setlist, le Witloof l'inspire, we'll try to play a tune we've never played in concert before, le subtil 'Valhallas' .
'Wolves' est dominé par la pedal steel tandis que ' Half Crazy' est plus qu'à moitié sauvage et truffé d"éléments psychédéliques délirants avec en bruit de fond la grungy bass de Mishka.
Un mix de boogie/blues à la Canned Heat et de blues rock dans la lignée des Black Keys.
Solide morceau!
Ils enchaînent sur une invitation aux odeurs Beatles/ Crazy Horse ( le groupe de Neil Young),'Come in the water'.
Une perle de délicatesse.
Sarah en évidence pour engager 'Beggar in the morning', une plage de l'album de 2011, tout comme le feutré 'Ooh Belle' précédé d'une amorce aux couleurs orientales.
Après ces instants de douceur, le chef décide de sérieusement secouer le cocotier avec le Touareg blues, l'envoûtant ' Deacon's Son'.
Le set s'achève avec la country ballad 'Let there be horses'.
75' qu'on n'a pas vu défiler, applaudissements nourris et un bis qui à lui seul justifiait le droit d'entrée, le Delta blues classic, 'Lord, I just can't keep from cryin' de Blind Willie Johnson, transformé en boogie vicelard et furieux.
The Barr Brothers, à ne pas manquer s' ils repassent dans nos contrées!
Les frangins Barr et leurs associés n'ont nul besoin de chocolat - nougat - caramel pour être en forme, le concert donné au Wiloof Bar restera dans les annales, de l'americana/indie folk haut de gamme.
Le point original du combo de Montréal constitue à n'en pas douter l'usage de la harpe maniée par la séduisante Sarah Page.
Elle a rejoint les Barr Brothers ( Brad, le frontman, lead vocals et guitares et Andrew ( drums, percussion, roue de vélo, banjo, backings) depuis qu'ils se sont établis à Montréal , un quatrième élément, absent ce soir, fait officiellement parie du line-up: Andres Vial!
Il est remplacé par deux membres du band de Patrick Watson dont ils ont assuré le support lors de leur dernier passage à Bruxelles: Mishka Stein on bass and backings et Joe Grass on pedal steel, guitar, shakers, backings.
Les Barr Brothers viennent de sortir un second album, 'Sleeping Operator', Bruxelles entendra plusieurs titres de cette galette appréciée par les critiques ( devilish American folk for dancing around the campfire, dixit Consequence of Sound).
Une harpe cristalline amorce l'ouaté ' How the Heroine Dies' ( du Neil Young première époque) , émaillé d'harmonies vocales célestes.
Particularité, une guitare jouée à l'archet, et une sorte de tackle-box guitar aux sonorités orientales étonnantes, Brad tirant sur un fil qui vient caresser les cordes de l'instrument.
Remarquable entrée en matière.
'Static Orphans' est ébauché par une longue intro se terminant en handclap beats avant de virer atmospheric americana, ' Love ain't enough'.
Sarah délaisse la harpe, Andrew agrippe un banjo, le combo vire country folk ' Even the darkness has arms'.
Brad décide de délaisser la setlist, le Witloof l'inspire, we'll try to play a tune we've never played in concert before, le subtil 'Valhallas' .
'Wolves' est dominé par la pedal steel tandis que ' Half Crazy' est plus qu'à moitié sauvage et truffé d"éléments psychédéliques délirants avec en bruit de fond la grungy bass de Mishka.
Un mix de boogie/blues à la Canned Heat et de blues rock dans la lignée des Black Keys.
Solide morceau!
Ils enchaînent sur une invitation aux odeurs Beatles/ Crazy Horse ( le groupe de Neil Young),'Come in the water'.
Une perle de délicatesse.
Sarah en évidence pour engager 'Beggar in the morning', une plage de l'album de 2011, tout comme le feutré 'Ooh Belle' précédé d'une amorce aux couleurs orientales.
Après ces instants de douceur, le chef décide de sérieusement secouer le cocotier avec le Touareg blues, l'envoûtant ' Deacon's Son'.
Le set s'achève avec la country ballad 'Let there be horses'.
75' qu'on n'a pas vu défiler, applaudissements nourris et un bis qui à lui seul justifiait le droit d'entrée, le Delta blues classic, 'Lord, I just can't keep from cryin' de Blind Willie Johnson, transformé en boogie vicelard et furieux.
The Barr Brothers, à ne pas manquer s' ils repassent dans nos contrées!
Saxophonist Raphael Ravenscroft died of a suspected heart attack at the age of 60
Raphael Ravenscroft serait un session musician anonyme s'il n'avait pas joué le fameux moody riff sur 'Baker Street' de Gerry Rafferty.
Pour la petite histoire: Raphael Ravenscroft was paid just £27.50 for the original recording, but went on to make thousands of pounds in royalties
Ce sax player doué s'entend également sur des titres de Pink Floyd ( sur l'album The Final Cut) , Daft Punk, Abba, America, Marvin Gaye, Robert Plant, Bonnie Tyler, Chris Rea, Kim Carnes, Duffy, etc...
En 1979 il a sorti un album sous son nom, 'Her Father Didn’t Like Me Anyway'.
On lui doit également des soundtracks et des musiques de fond pour pubs!
Pour la petite histoire: Raphael Ravenscroft was paid just £27.50 for the original recording, but went on to make thousands of pounds in royalties
Ce sax player doué s'entend également sur des titres de Pink Floyd ( sur l'album The Final Cut) , Daft Punk, Abba, America, Marvin Gaye, Robert Plant, Bonnie Tyler, Chris Rea, Kim Carnes, Duffy, etc...
En 1979 il a sorti un album sous son nom, 'Her Father Didn’t Like Me Anyway'.
On lui doit également des soundtracks et des musiques de fond pour pubs!
mardi 21 octobre 2014
Anastacia - Fyre, Ancienne Belgique - Bruxelles, le 19 octobre 2014
A Live Nation event.
Anastacia: le comeback fracassant!
Après avoir lutté contre la maladie durant de longues années, Anastacia Lyn Newkirk revient en force en 2014, un album judicieusement nommé 'Resurrection' et une tournée débutant à Bruxelles, à l'Ancienne Belgique.
18h15' déjà une file monstre du boulevard Anspach en tournant dans la rue des Pierres, les fans de tous âges veulent se retrouver frontstage.
Quelques détails administratifs t'obligent à manquer le début du show ( à 19:25') de Fyre.
Fyre, c'est avant tout la chevelure de feu Alejandra Burgos, carismatica cantante/chitarrista argentina di talento, Fyre est sa créature.
Pour compléter le line-up, la bio annonce: Lars Ratz bass, Tolo Grimalt guitar, Sergi Tomàs Vidal drums und Jaume Amengual keyboard.
Un hic, on a entendu un piano, on n'a pas vu de pianiste!
Sur scène, ils étaient quatre!.
Genre?
Du power/pop metal dans la lignée de Doro.
Le pôle d'attraction étant bien sûr la vocaliste qui non seulement dispose d'un timbre puissant, convenant parfaitement au genre, mais également d'un jeu de jambes n'ayant échappé qu'aux deux mal-voyants perdus dans la salle.
Alejandra a tout du sex-symbol, an eye catcher qui ne fait rien pour rester à l'ombre.
Tu te pointes lorsque Fyre achève son premier rock, justifiant déjà le titre de leur album 'Missy Powerful'.
Une deuxième salve tout aussi musclée, et don't cry for me Argentina a mis l'AB en poche.
Ensuite Fyre nous propose une ballade, pour varier le menu, 'No happiness' avant de nous jeter le single ' Stay until the moonshine' en pâture, du hard rock mélodique, truffé de petits soli lyriques.
Sing with me, Brussels !
On lui refile sa Flying V , c'est reparti pour une rafale autoritaire, we are here to rock the night, ajoute la bandleaderin.
Un piano préenregistré sort de derrière les rideaux, elle prédit une cover, ce sera 'Stairway to Heaven' du Zep, le style de truc auquel il vaut mieux ne pas toucher.
Le set énergique prend fin avec 'Get the hell out ' (of my head).
Fyre a laissé une excellente impression à l'AB.
Anastacia
En grand sur l'écran ' Resurrection'.
Arrivée du band ( Steve Barney aux drums, le flamboyant Peredur ap Gwynedd à la guitare, probablement David Clayton aux keys et Orefo Orakwue ( son facebook OREFOmusic!) on bass) et des choristes ( les douées Lorraine Cato Price and Hazel Fernandez).
Une intro énergique, les backing singers vocalisent, Anastacia surgit et se joint à elle, Bruxelles jubile, elle a embrayé sur 'Left outside alone', le hit de 2004.
Tout va bien, madame est en voix, elle sourit, elle bouge bien, le show est lancé et bien lancé!
Une première plage du dernier né ' Starring at the sun', démarrage calme et explosion vocale, la jeunesse doit faire gaffe, Anastacia est revenue dans le ring et n'a rien perdu de son punch.
This show is all about music, I'm so glad to be on stage again, this is Orefo qui introduit ' Sick and Tired' par un chant orientalisant ( le single contient un sample de 'Let the music play' de Shamur).
Grosse ambiance!
Piano/voix pour le serein ' Pieces of a dream' puis quelques mots narrant son combat contre le cancer annonçant la ballade 'Stay'.
Dans la salle, une centaine de smartphones filment la prestation.
Anastacia s'en fout, elle serre une vingtaine de mains, dédicacent des pochettes d'album, prend la pause pour les photographes amateurs, affiche un sourire éclatant, elle est heureuse d'être sur scène et partage sa joie avec le public.
After this sad song, un truc qui bouge, 'Welcome To My Truth' et son solo de guitare incisif.
Intermède.
Les choristes rappliquent avec a question box , les fans après avoir griffonné leur nom sur un feuillet pose une question à l'artiste, une main innocente tire trois ou quatre bouts de papier au sort, parmi les élus, une Brésilienne au nom imprononçable ( When do you come to Rio?), deux ou rois Van quelque chose, une Pauline qui s'avère être un barbu... franche rigolade sur scène.
Retour à la musique.
Le Welsh guy à l'acoustique pour 'Heavy On My Heart', puis ' Apology' et son piano dominant.
Fin des dix minutes acoustiques, un nouvel interlude question box et reprise du show en mode gros rock: 1° AC/DC ' Back in black', 2° 'Other side of crazy' dans le plus pur style Aerosmith, 3° 'Sweet Child of Mine' des Guns 'n Roses.
The lady has balls!
Un selfie with the audience avant la ballade 'Lifeline'.
Jean- François:" tiens, il est pour toi ce beau chapeau !"
Elle se coiffe du galurin jaune, se marre et lance, I love the sound of this guy whistling at me.
'Defeated' et son élégante chorégraphie séduit, le singalong 'Broken wings' implique la chorale paroissiale puis vient le premier single de 'Resurrection', 'Stupid Little Things'!
Folie totale durant 'Paid my dues' et séquence participative avec la dernière ' Evolution', pas de bol tandis qu'à gauche ils se contentent de murmurer Evolution, on se tape tout un couplet...No one stays the same Everyone will change..., c'est dur, te confie, Sophie!
Bye, bye!
Changement de top et un rappel R& B/ funky/ disco/dance, le trio ' Freak of Nature' non repris sur la setlist officielle du tour, 'One day in your life' et 'I'm outta love'!
Et, JP?
J'ai adoré!
Anastacia: le comeback fracassant!
Après avoir lutté contre la maladie durant de longues années, Anastacia Lyn Newkirk revient en force en 2014, un album judicieusement nommé 'Resurrection' et une tournée débutant à Bruxelles, à l'Ancienne Belgique.
18h15' déjà une file monstre du boulevard Anspach en tournant dans la rue des Pierres, les fans de tous âges veulent se retrouver frontstage.
Quelques détails administratifs t'obligent à manquer le début du show ( à 19:25') de Fyre.
Fyre, c'est avant tout la chevelure de feu Alejandra Burgos, carismatica cantante/chitarrista argentina di talento, Fyre est sa créature.
Pour compléter le line-up, la bio annonce: Lars Ratz bass, Tolo Grimalt guitar, Sergi Tomàs Vidal drums und Jaume Amengual keyboard.
Un hic, on a entendu un piano, on n'a pas vu de pianiste!
Sur scène, ils étaient quatre!.
Genre?
Du power/pop metal dans la lignée de Doro.
Le pôle d'attraction étant bien sûr la vocaliste qui non seulement dispose d'un timbre puissant, convenant parfaitement au genre, mais également d'un jeu de jambes n'ayant échappé qu'aux deux mal-voyants perdus dans la salle.
Alejandra a tout du sex-symbol, an eye catcher qui ne fait rien pour rester à l'ombre.
Tu te pointes lorsque Fyre achève son premier rock, justifiant déjà le titre de leur album 'Missy Powerful'.
Une deuxième salve tout aussi musclée, et don't cry for me Argentina a mis l'AB en poche.
Ensuite Fyre nous propose une ballade, pour varier le menu, 'No happiness' avant de nous jeter le single ' Stay until the moonshine' en pâture, du hard rock mélodique, truffé de petits soli lyriques.
Sing with me, Brussels !
On lui refile sa Flying V , c'est reparti pour une rafale autoritaire, we are here to rock the night, ajoute la bandleaderin.
Un piano préenregistré sort de derrière les rideaux, elle prédit une cover, ce sera 'Stairway to Heaven' du Zep, le style de truc auquel il vaut mieux ne pas toucher.
Le set énergique prend fin avec 'Get the hell out ' (of my head).
Fyre a laissé une excellente impression à l'AB.
Anastacia
En grand sur l'écran ' Resurrection'.
Arrivée du band ( Steve Barney aux drums, le flamboyant Peredur ap Gwynedd à la guitare, probablement David Clayton aux keys et Orefo Orakwue ( son facebook OREFOmusic!) on bass) et des choristes ( les douées Lorraine Cato Price and Hazel Fernandez).
Une intro énergique, les backing singers vocalisent, Anastacia surgit et se joint à elle, Bruxelles jubile, elle a embrayé sur 'Left outside alone', le hit de 2004.
Tout va bien, madame est en voix, elle sourit, elle bouge bien, le show est lancé et bien lancé!
Une première plage du dernier né ' Starring at the sun', démarrage calme et explosion vocale, la jeunesse doit faire gaffe, Anastacia est revenue dans le ring et n'a rien perdu de son punch.
This show is all about music, I'm so glad to be on stage again, this is Orefo qui introduit ' Sick and Tired' par un chant orientalisant ( le single contient un sample de 'Let the music play' de Shamur).
Grosse ambiance!
Piano/voix pour le serein ' Pieces of a dream' puis quelques mots narrant son combat contre le cancer annonçant la ballade 'Stay'.
Dans la salle, une centaine de smartphones filment la prestation.
Anastacia s'en fout, elle serre une vingtaine de mains, dédicacent des pochettes d'album, prend la pause pour les photographes amateurs, affiche un sourire éclatant, elle est heureuse d'être sur scène et partage sa joie avec le public.
After this sad song, un truc qui bouge, 'Welcome To My Truth' et son solo de guitare incisif.
Intermède.
Les choristes rappliquent avec a question box , les fans après avoir griffonné leur nom sur un feuillet pose une question à l'artiste, une main innocente tire trois ou quatre bouts de papier au sort, parmi les élus, une Brésilienne au nom imprononçable ( When do you come to Rio?), deux ou rois Van quelque chose, une Pauline qui s'avère être un barbu... franche rigolade sur scène.
Retour à la musique.
Le Welsh guy à l'acoustique pour 'Heavy On My Heart', puis ' Apology' et son piano dominant.
Fin des dix minutes acoustiques, un nouvel interlude question box et reprise du show en mode gros rock: 1° AC/DC ' Back in black', 2° 'Other side of crazy' dans le plus pur style Aerosmith, 3° 'Sweet Child of Mine' des Guns 'n Roses.
The lady has balls!
Un selfie with the audience avant la ballade 'Lifeline'.
Jean- François:" tiens, il est pour toi ce beau chapeau !"
Elle se coiffe du galurin jaune, se marre et lance, I love the sound of this guy whistling at me.
'Defeated' et son élégante chorégraphie séduit, le singalong 'Broken wings' implique la chorale paroissiale puis vient le premier single de 'Resurrection', 'Stupid Little Things'!
Folie totale durant 'Paid my dues' et séquence participative avec la dernière ' Evolution', pas de bol tandis qu'à gauche ils se contentent de murmurer Evolution, on se tape tout un couplet...No one stays the same Everyone will change..., c'est dur, te confie, Sophie!
Bye, bye!
Changement de top et un rappel R& B/ funky/ disco/dance, le trio ' Freak of Nature' non repris sur la setlist officielle du tour, 'One day in your life' et 'I'm outta love'!
Et, JP?
J'ai adoré!
Décès en série: John Holt - Paul Craft - Joanne Borgella - Gael Lopes!
John Holt ( 69 ans).
La reggae star est décédée à Londres le 18 octobre.
He first rose to fame as a member of The Paragons, c'était dans les 60's.
Plusieurs hits "Ali Baba", "Tonight", "I See Your Face", "The Tide Is High" ( un gros succès pour Blondie, bien plus tard).
Il commence une carrière solo en 1970.
Bingo avec "Stick By Me".
Son dernier album solo ' Peacemaker' date de 1993.
Le singer-songwriter Paul Craft (August 12, 1938 – October 18, 2014) a composé des titres pour une kyrielle de grands noms: Ray Stevens, Mark Chestnutt, Alison Krauss, the Eagles, Linda Rondstadt....
Il a lui-même squatté les country charts avec quelques chansons, "It's Me Again Margaret", "Teardrops in My Tequila" ou "Lean on Jesus (Before He Leans on You)"
Le Huff Post ajoute... He was inducted earlier this month into the Nashville Songwriters Hall of Fame after being nominated numerous times over the years!
Joanne Borgella est décédée samedi 18 octobre à l'âge de 32 ans d'une forme très rare de cancer.
Le mannequin avait attiré l'attention lors de l'émission American Idol en 2008.
Joanne se savait malade depuis octobre 2013 et avait tenu ses fans au courant sur facebook.
Gael Lopes
C'est également via facebook que les fans apprennent le décès de Gael Lopes, un candidat de Rising Star.
"C'est avec un immense regret que nous vous informons du décès de Gaël Lopes survenu brutalement ce samedi 18 octobre 2014. Notre peine est indicible.
Nous l'aimions tous. Il nous aimait tous.
Il restera infiniment présent dans nos cœurs."
Sa maman, Catherine, son papa, Emanuel, sa sœur, Priscilla, son frère, Yoann.
La reggae star est décédée à Londres le 18 octobre.
He first rose to fame as a member of The Paragons, c'était dans les 60's.
Plusieurs hits "Ali Baba", "Tonight", "I See Your Face", "The Tide Is High" ( un gros succès pour Blondie, bien plus tard).
Il commence une carrière solo en 1970.
Bingo avec "Stick By Me".
Son dernier album solo ' Peacemaker' date de 1993.
Le singer-songwriter Paul Craft (August 12, 1938 – October 18, 2014) a composé des titres pour une kyrielle de grands noms: Ray Stevens, Mark Chestnutt, Alison Krauss, the Eagles, Linda Rondstadt....
Il a lui-même squatté les country charts avec quelques chansons, "It's Me Again Margaret", "Teardrops in My Tequila" ou "Lean on Jesus (Before He Leans on You)"
Le Huff Post ajoute... He was inducted earlier this month into the Nashville Songwriters Hall of Fame after being nominated numerous times over the years!
Joanne Borgella est décédée samedi 18 octobre à l'âge de 32 ans d'une forme très rare de cancer.
Le mannequin avait attiré l'attention lors de l'émission American Idol en 2008.
Joanne se savait malade depuis octobre 2013 et avait tenu ses fans au courant sur facebook.
Gael Lopes
C'est également via facebook que les fans apprennent le décès de Gael Lopes, un candidat de Rising Star.
"C'est avec un immense regret que nous vous informons du décès de Gaël Lopes survenu brutalement ce samedi 18 octobre 2014. Notre peine est indicible.
Nous l'aimions tous. Il nous aimait tous.
Il restera infiniment présent dans nos cœurs."
Sa maman, Catherine, son papa, Emanuel, sa sœur, Priscilla, son frère, Yoann.
Festival MaMa Event, jour 1, Paris, le 15 octobre 2014
Charles Eloy.
Festival MaMa Event 2014
L’artiste qui débute la série de trois jours de concerts de MaMa Event n’hérite pas des conditions les plus favorables . C’est le cas de MINA TINDLE qui se retrouve devant un public de Parisiens qui n’ont pas encore la fièvre de la fin de semaine et les professionnels fatigués d’une journée de voyage, de recherche de leur hôtel et de rendez-vous professionnels. Vous avez un public acquis au premier rang, puis les professionnels qui sont généralement des entrepreneurs culturels à la découverte de talents et ayant une vue plus globale afin d’organiser des tournées.
Beaucoup de groupes ne présentent pas leurs titres ou d’une manière non compréhensible au public. La conséquence est une perte d’identité du groupe. J’ai remarqué que les groupes britanniques ont une approche plus pragmatique, en évitant les anecdotes banales ou pseudo-intellectuelles et annonçant brièvement leur titre.
Les conditions du concert de Mina Tindle étaient telles qu’il m’était parfois impossible de distinguer si elle chantait en français ou en anglais. Respectant l’artiste dont je n’ ai pu apprécier les talents à sa juste valeur , vous retrouverez uniquement les photos et un extrait du communiqué de presse sur le site de MaMa Event.
Derrière l’identité fuyante de Mini Tindle se cache le projet solo de Pauline, jeune musicienne parisienne. D’apparence folk et mélancolique, les chansons de Mina Tindle abritent en réalité des compositions mélodiques et pop dont l’éclat trouble et légèrement inquiétant n’est pas sans évoquer la rencontre d’une Linda Perhacs reprenant The Knife.
CHASSOL, accompagné de son batteur, sont les deuxièmes musiciens à monter sur scène. Une agréable surprise. Des extraits de films sont projetés sur un écran derrière les musiciens reprenant des scènes de la vie quotidienne en Inde. Chassol ne chante pas, mais il est accompagné par des loops ou samples de voix des personnes chantant dans le film. Les bruits de trafic, de train et autres activités humaines mélangés avec des rythmes binaires et plus complexes sont un prétexte à Chassol pour réinventer la musique puisée dans son univers de sons et d’images et de nous la communiquer. J’admire ce qu’il fait dans sa créativité et virtuosité. Mais les couleurs funky jazz avec l’utilisation de loops avec des voix répétitives génèrent parfois une fatigue à l’écoute. La musique est harmonisée sur les voix ou en contre-temps de ces dernières et les progressions d’accords créent des climax contenant des sensibilités d’une musique rayonnante représentant la dimension humaine des images du film.
Chassol et son batteur ont réussi à retenir la curiosité d’un public issu largement une culture pop rock et démontre que réconcilier la musique pop à la musique contemporaine relève pas d’une mission impossible.
Je quitte la salle « La Cigale » et passe devant Le Moulin Rouge pour rejoindre la discothèque « Le Bus Palladium ».
Les couleurs vives rouges de l’éclairage diffusent la même chaleur que le quartier Pigalle et le concert du groupe néerlandais TAYMIR risque d’être chaud.
Un ouragan de décibels inonde le dance floor de leur pop rock inspiré des années ‘60 avec des références plus récentes des Artic Monkeys et des Strokes. Bas Prins, le chanteur prend souvent des poses à la « Liam Gallagher » (Oasis).
Le groupe a la faculté d’amuser avec son énergie débordante, mais n’apporte pas d’innovation musicale. C’est une musique pour festivals internationaux à consommer de suite et à jouissance immédiate.
Taymir est un jeune groupe dont l’âge varie entre 17 et 24 ans et qui plaît à un large public, des jeunes et des nostalgiques des années ’60, mais qui n’a pas encore trouvé son propre style. Nous les pardonnons, c’est un phénomène inhérent à beaucoup de groupes de leur génération. Le côté naïf des textes renforce cette énergie juvénile.
Ensuite BOSCO DELREY, un Américain vivant à Paris, monte sur scène. Il est seul sur scène avec sa guitare et deux micros, un à chaque bout de scène.
Il nous amène dans ses valises des mélodies immédiates, une guitare vintage. Il chante et danse sur des rythmes mélangeant du rockabilly, du dance-hall jamaïcain, des rythmiques tribales, des sons psychédéliques. Je ressens bien la patte d’un musicien producteur doué comme Beck. Les chansons mélodieuses sont habillées d’arrangements sophistiqués. Je quitte le Bus Palladium avant la fin du concert. Son one man show ne correspond pas au talent qu’il développe avec une formule de deux musiciens supplémentaires. Les playbacks ne remplacent la sensation de partage des musiciens et de la générosité de sa musique.
Une dernière pour la soirée au Backstage by the Mills at O’Sullivans. Un concert des FILLS MONKEY, un duo burlesque qui ne communique qu’en rythme. C’est un spectacle musical ludique durant lequel les deux musiciens exploitent toutes les formes de rythmes (percussions, onomatopées, tubes en plastique, xylophone, guimbarde, sifflets, kazoos) et sont successivement acteurs, clowns, jongleurs et mimeurs. Ils descendent de la scène et jouent une partie de tennis, les tambourins remplacent les raquettes de tennis. Ensuite ils remontent sur la scène. Je remarque que les deux musiciens sont des virtuoses de la batterie. Les batteurs souvent relégués à l’arrière de la scène remplacent les guitar heroes pour devenir des drum heroes. Un musicien joue du hang, un instrument de la famille des idiophones (castagnettes,xylophone, guimbarde), une sorte de soucoupe avec le dessus de l’instrument une note fondamentale entourée d’autres notes. L’éclairage d’un bleu de nuit tombante crée des instants féériques.
Le Backstage by the Mills at O’Sullivans est un endroit qui convient pour ce genre de spectacle avec la proximité du public qui participe à l’esprit festif des musiciens.
Festival MaMa Event 2014
L’artiste qui débute la série de trois jours de concerts de MaMa Event n’hérite pas des conditions les plus favorables . C’est le cas de MINA TINDLE qui se retrouve devant un public de Parisiens qui n’ont pas encore la fièvre de la fin de semaine et les professionnels fatigués d’une journée de voyage, de recherche de leur hôtel et de rendez-vous professionnels. Vous avez un public acquis au premier rang, puis les professionnels qui sont généralement des entrepreneurs culturels à la découverte de talents et ayant une vue plus globale afin d’organiser des tournées.
Beaucoup de groupes ne présentent pas leurs titres ou d’une manière non compréhensible au public. La conséquence est une perte d’identité du groupe. J’ai remarqué que les groupes britanniques ont une approche plus pragmatique, en évitant les anecdotes banales ou pseudo-intellectuelles et annonçant brièvement leur titre.
Les conditions du concert de Mina Tindle étaient telles qu’il m’était parfois impossible de distinguer si elle chantait en français ou en anglais. Respectant l’artiste dont je n’ ai pu apprécier les talents à sa juste valeur , vous retrouverez uniquement les photos et un extrait du communiqué de presse sur le site de MaMa Event.
Derrière l’identité fuyante de Mini Tindle se cache le projet solo de Pauline, jeune musicienne parisienne. D’apparence folk et mélancolique, les chansons de Mina Tindle abritent en réalité des compositions mélodiques et pop dont l’éclat trouble et légèrement inquiétant n’est pas sans évoquer la rencontre d’une Linda Perhacs reprenant The Knife.
CHASSOL, accompagné de son batteur, sont les deuxièmes musiciens à monter sur scène. Une agréable surprise. Des extraits de films sont projetés sur un écran derrière les musiciens reprenant des scènes de la vie quotidienne en Inde. Chassol ne chante pas, mais il est accompagné par des loops ou samples de voix des personnes chantant dans le film. Les bruits de trafic, de train et autres activités humaines mélangés avec des rythmes binaires et plus complexes sont un prétexte à Chassol pour réinventer la musique puisée dans son univers de sons et d’images et de nous la communiquer. J’admire ce qu’il fait dans sa créativité et virtuosité. Mais les couleurs funky jazz avec l’utilisation de loops avec des voix répétitives génèrent parfois une fatigue à l’écoute. La musique est harmonisée sur les voix ou en contre-temps de ces dernières et les progressions d’accords créent des climax contenant des sensibilités d’une musique rayonnante représentant la dimension humaine des images du film.
Chassol et son batteur ont réussi à retenir la curiosité d’un public issu largement une culture pop rock et démontre que réconcilier la musique pop à la musique contemporaine relève pas d’une mission impossible.
Je quitte la salle « La Cigale » et passe devant Le Moulin Rouge pour rejoindre la discothèque « Le Bus Palladium ».
Les couleurs vives rouges de l’éclairage diffusent la même chaleur que le quartier Pigalle et le concert du groupe néerlandais TAYMIR risque d’être chaud.
Un ouragan de décibels inonde le dance floor de leur pop rock inspiré des années ‘60 avec des références plus récentes des Artic Monkeys et des Strokes. Bas Prins, le chanteur prend souvent des poses à la « Liam Gallagher » (Oasis).
Le groupe a la faculté d’amuser avec son énergie débordante, mais n’apporte pas d’innovation musicale. C’est une musique pour festivals internationaux à consommer de suite et à jouissance immédiate.
Taymir est un jeune groupe dont l’âge varie entre 17 et 24 ans et qui plaît à un large public, des jeunes et des nostalgiques des années ’60, mais qui n’a pas encore trouvé son propre style. Nous les pardonnons, c’est un phénomène inhérent à beaucoup de groupes de leur génération. Le côté naïf des textes renforce cette énergie juvénile.
Ensuite BOSCO DELREY, un Américain vivant à Paris, monte sur scène. Il est seul sur scène avec sa guitare et deux micros, un à chaque bout de scène.
Il nous amène dans ses valises des mélodies immédiates, une guitare vintage. Il chante et danse sur des rythmes mélangeant du rockabilly, du dance-hall jamaïcain, des rythmiques tribales, des sons psychédéliques. Je ressens bien la patte d’un musicien producteur doué comme Beck. Les chansons mélodieuses sont habillées d’arrangements sophistiqués. Je quitte le Bus Palladium avant la fin du concert. Son one man show ne correspond pas au talent qu’il développe avec une formule de deux musiciens supplémentaires. Les playbacks ne remplacent la sensation de partage des musiciens et de la générosité de sa musique.
Une dernière pour la soirée au Backstage by the Mills at O’Sullivans. Un concert des FILLS MONKEY, un duo burlesque qui ne communique qu’en rythme. C’est un spectacle musical ludique durant lequel les deux musiciens exploitent toutes les formes de rythmes (percussions, onomatopées, tubes en plastique, xylophone, guimbarde, sifflets, kazoos) et sont successivement acteurs, clowns, jongleurs et mimeurs. Ils descendent de la scène et jouent une partie de tennis, les tambourins remplacent les raquettes de tennis. Ensuite ils remontent sur la scène. Je remarque que les deux musiciens sont des virtuoses de la batterie. Les batteurs souvent relégués à l’arrière de la scène remplacent les guitar heroes pour devenir des drum heroes. Un musicien joue du hang, un instrument de la famille des idiophones (castagnettes,xylophone, guimbarde), une sorte de soucoupe avec le dessus de l’instrument une note fondamentale entourée d’autres notes. L’éclairage d’un bleu de nuit tombante crée des instants féériques.
Le Backstage by the Mills at O’Sullivans est un endroit qui convient pour ce genre de spectacle avec la proximité du public qui participe à l’esprit festif des musiciens.
dimanche 19 octobre 2014
Anna Aaron au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 18 octobre 2014
20:05' Un Witloof Bar quasi désert pour accueillir la citoyenne de Bâle, Anna Aaron!
Un, tu confonds pas avec AaRON, le duo franco-américain, deux: ni avec Lee Aaron, la metal queen de Belleville, Ontario.
On t'aide, wiki sagt:
Anna Aaron (* 29. Januar 1985 in Basel, bürgerlich Cécile Meyer) ist eine Schweizer Singer-Songwriterin und Pianistin. Ihre Musik beschrieb Virus als „Folk, dessen Bandbreite von melodisch über düster bis dramatisch reicht“.
On te prévient tout de suite, tu prends Folk avec des pincettes!
Deux albums, 2011' Dogs in Spirit', 2014 'Neuro'.
Sur scène, trois claviers/synthés, un laptop, des guitares, une basse, un drum kit.
Deux filles, deux garçons.
Anna aux vocaux, piano, sampler et Emilie Zoé Peleraux, vous avez vu ma nouvelle Gretsch, acoustique, synthé, backings ( la nana, douée, a également sorti un EP à son nom).
Fred Burki aux drums et Christophe Farine ( ne dis rien, meunier!), basse, guitare, synthés, claviers, laptop!
Les musiciens/accompagnateurs sur scène, ils lancent une intro bruitiste soutenue par un jeu de batterie mécanique, Anna se pointe, sans les peintures tUnE-yArDs, et attaque 'Doubleclub' , un trip hop minimaliste allant crescendo pour s'incruster sournoisement dans ton cerebrum brumeux.
Une entrée en matière saisissante.
Emilie agrippe une acoustique pour entamer l'agité ' Stellarling' évoquant PJ Harvey ( OK, on sait ce n'est pas original de toujours mentionner Polly Jean mais la native du Somerset constitue définitivement un maître étalon).
'Labyrinth' sera tout aussi écorché avant un break serein et inattendu , un méchant coup sur une cymbale signale le retour au front.
'Sutekina' se distingue par ses effets vocaux déconcertants, il est suivi par l'electro torrentueux 'Girl'.
Pas à dire, Anna est du genre imprévisible!
Hello, Bruxelles, on a failli perdre une roue sur l' Autobahn mais nous sommes vivants et heureux d'être ici.
Accompagnée par Fred, Fraulein Aaron propose un duo plus calme.
C'est incroyable la manière dont Anna est en mesure de moduler sa voix qui change constamment de tonalité, passant de la douceur caressante à la frénésie hystérique.
Retour de l'équipe au complet pour le poppy 'Linda', titre écrit à Bruxelles, à 4h du matin, après avoir visionné ' Enter the Void' de Gaspar Noé.
Retour à l'électro et aux beats entêtants avec 'Heathen'.
Un mix aussi novateur que ce que proposait Lykke Li il y a quelques années.
La longue plage 'Simstin' constitue un autre highlight d'un set qui n'en manquera pas.
C'est à Bat for Lashes que tu penses en entendant le farouche et obsédant ' Totemheart' fait de mouvements précipités, interrompus par une prière récitée.
Sur le premier album, 'Elijah's Chant', un lament démoniaque déchiré par de méchants riffs de Gretsch.
Un moment de quiétude, Anna solo, au piano, puis toujours au piano, la ballade ' Flowers', uniquement soutenue par la guitare d'Emilie.
Anna se la joue Regina Spektor.
'Case' reste en mode romantico- mélancolique, le set prenant fin avec 'Neurohunger' empruntant quelques sonorités à Einstürzende Neubauten!
Anna Aaron and band: hautement recommandable.
Bruxelles ne s'y est pas trompée et demande un bis.
Après palabres, ce sera, 'Off' une délicatesse au ton rêveur et enfin la valse 'A Sun Shines On Aimée'
Sehr Gut, résume Sarah.
Un, tu confonds pas avec AaRON, le duo franco-américain, deux: ni avec Lee Aaron, la metal queen de Belleville, Ontario.
On t'aide, wiki sagt:
Anna Aaron (* 29. Januar 1985 in Basel, bürgerlich Cécile Meyer) ist eine Schweizer Singer-Songwriterin und Pianistin. Ihre Musik beschrieb Virus als „Folk, dessen Bandbreite von melodisch über düster bis dramatisch reicht“.
On te prévient tout de suite, tu prends Folk avec des pincettes!
Deux albums, 2011' Dogs in Spirit', 2014 'Neuro'.
Sur scène, trois claviers/synthés, un laptop, des guitares, une basse, un drum kit.
Deux filles, deux garçons.
Anna aux vocaux, piano, sampler et Emilie Zoé Peleraux, vous avez vu ma nouvelle Gretsch, acoustique, synthé, backings ( la nana, douée, a également sorti un EP à son nom).
Fred Burki aux drums et Christophe Farine ( ne dis rien, meunier!), basse, guitare, synthés, claviers, laptop!
Les musiciens/accompagnateurs sur scène, ils lancent une intro bruitiste soutenue par un jeu de batterie mécanique, Anna se pointe, sans les peintures tUnE-yArDs, et attaque 'Doubleclub' , un trip hop minimaliste allant crescendo pour s'incruster sournoisement dans ton cerebrum brumeux.
Une entrée en matière saisissante.
Emilie agrippe une acoustique pour entamer l'agité ' Stellarling' évoquant PJ Harvey ( OK, on sait ce n'est pas original de toujours mentionner Polly Jean mais la native du Somerset constitue définitivement un maître étalon).
'Labyrinth' sera tout aussi écorché avant un break serein et inattendu , un méchant coup sur une cymbale signale le retour au front.
'Sutekina' se distingue par ses effets vocaux déconcertants, il est suivi par l'electro torrentueux 'Girl'.
Pas à dire, Anna est du genre imprévisible!
Hello, Bruxelles, on a failli perdre une roue sur l' Autobahn mais nous sommes vivants et heureux d'être ici.
Accompagnée par Fred, Fraulein Aaron propose un duo plus calme.
C'est incroyable la manière dont Anna est en mesure de moduler sa voix qui change constamment de tonalité, passant de la douceur caressante à la frénésie hystérique.
Retour de l'équipe au complet pour le poppy 'Linda', titre écrit à Bruxelles, à 4h du matin, après avoir visionné ' Enter the Void' de Gaspar Noé.
Retour à l'électro et aux beats entêtants avec 'Heathen'.
Un mix aussi novateur que ce que proposait Lykke Li il y a quelques années.
La longue plage 'Simstin' constitue un autre highlight d'un set qui n'en manquera pas.
C'est à Bat for Lashes que tu penses en entendant le farouche et obsédant ' Totemheart' fait de mouvements précipités, interrompus par une prière récitée.
Sur le premier album, 'Elijah's Chant', un lament démoniaque déchiré par de méchants riffs de Gretsch.
Un moment de quiétude, Anna solo, au piano, puis toujours au piano, la ballade ' Flowers', uniquement soutenue par la guitare d'Emilie.
Anna se la joue Regina Spektor.
'Case' reste en mode romantico- mélancolique, le set prenant fin avec 'Neurohunger' empruntant quelques sonorités à Einstürzende Neubauten!
Anna Aaron and band: hautement recommandable.
Bruxelles ne s'y est pas trompée et demande un bis.
Après palabres, ce sera, 'Off' une délicatesse au ton rêveur et enfin la valse 'A Sun Shines On Aimée'
Sehr Gut, résume Sarah.
samedi 18 octobre 2014
Tim Hauser was the visionary behind the Manhattan Transfer....
Tim Hauser, cofondateur de Manhattan Transfer, est décédé le 16 octobre, a cardiac arrest in his sleep at a hospital in Sayre, Pennsylvania, il avait 72 ans!
Tim Hauser avait débuté fort jeune à chanter comme membre du doo-wop group The Criterions, ensuite, avec certains membres du combo, il monte Troubadours Three ( un folk trio).
Après le service militaire il fonde Manhattan Transfer ( nommé d'après le roman de Dos Passos) avec Gene Pistilli, Marty Nelson, Erin Dickins et Pat Rosalia.
Cette première version de l'a capella band sort l'album 'Jukin' en 1971.
Un nouveau line-up en 1973: Tim Hauser, Alan Paul, Janis Siegel et Laurel Massé, ils sont signés chez Atlantic, 'The Manhattan Transfer' sort en 1975, le single "Operator" fait fureur.
Plus tard, c'est leur version de 'Chanson d'amour' qui leur assure la notoriété en Europe.
Laurel Massé victime d'un accident de la route est remplacé par Cheryl Bentine et ce line-up tient le coup jusqu'au décès de Tim Hauser.
Le groupe aura enregistré une trentaine d'albums et connu un autre succès foudroyant avec 'The boy from New-York City'
Tim Hauser avait débuté fort jeune à chanter comme membre du doo-wop group The Criterions, ensuite, avec certains membres du combo, il monte Troubadours Three ( un folk trio).
Après le service militaire il fonde Manhattan Transfer ( nommé d'après le roman de Dos Passos) avec Gene Pistilli, Marty Nelson, Erin Dickins et Pat Rosalia.
Cette première version de l'a capella band sort l'album 'Jukin' en 1971.
Un nouveau line-up en 1973: Tim Hauser, Alan Paul, Janis Siegel et Laurel Massé, ils sont signés chez Atlantic, 'The Manhattan Transfer' sort en 1975, le single "Operator" fait fureur.
Plus tard, c'est leur version de 'Chanson d'amour' qui leur assure la notoriété en Europe.
Laurel Massé victime d'un accident de la route est remplacé par Cheryl Bentine et ce line-up tient le coup jusqu'au décès de Tim Hauser.
Le groupe aura enregistré une trentaine d'albums et connu un autre succès foudroyant avec 'The boy from New-York City'
vendredi 17 octobre 2014
Lizzy Strata au Bar du Matin, Forest, le 16 octobre 2014
O femmes ! si nous voulons forcer les hommes à faire la paix, il faut nous abstenir...
MYRRHINE. - De quoi ? dis.
LYSISTRATA. - Le ferez-vous ?
MYRRHINE. - De quoi ? dis.
LYSISTRATA. - Le ferez-vous ?
MYRRHINE. - Nous le ferons, dussions-nous mourir !
LYSISTRATA. - Il faut donc nous abstenir des hommes... Pourquoi détournez-vous les yeux ? Où allez-vous ? Holà ! Pourquoi vous mordre les lèvres et secouer la tête ? Vous changez de visage ! vous versez des larmes ! Le ferez-vous, ou ne le ferez-vous pas ? Que décidez-vous ?...
Aristophane
Et la première grève du sexe eut lieu!
C'est en pensant à l'héroïne grecque que les cinq Lillois ont choisi leur identité.
Ce soir, c'est au Bar du Matin que Lizzy Strata vient séduire Bruxelles avec son irrésistible swing/cabaret aux couleurs zazou prononcées.
Deux chanteuses: Capucine Meens, la merveilleuse petite soprano et Leslie Ohayon, la grande prof de chant, membre du duo indie folk Ohayo.
Trois musiciens: Nicolas Dhondt - saxophone, Camille Hersant - guitare ( Zytoum, Afro Wild Zombies...) et Guillaume Moinet - contrebasse.
Le quart-d'heure académique réglementaire avant l'apparition des garçons pour une ouverture jazzy instrumentale.
C'est indubitable, on n'a pas à faire à des crabes, ça groove comme en 1946!
Capucine en noir, Leslie en vert Guignet, toutes deux d'une élégance raffinée, se joignent au trio pour attaquer "It's De-Lovely" de Cole Porter.
Des harmonies vocales imparables, un charme fou faisant passer Robbie Williams pour un bouffon!
"Je me donne à qui me plaît" de Brigitte Bardot en mode Catherine Deneuve/ Françoise Dorléac, précède un autre classique ' Just one of those things'.
Julie Andrews virevolte, le léger ' My favorite things' rendrait le sourire au plus bougon des Schtroumpfs!
C'est en pensant à Rose Murphy que les Nordistes interprètent ' Pennies from heaven'.
Notre slogan, 'Pas ce soir, chéri', comme Lysistrata l'a murmuré à l'oreille de son époux, 'Alone together' illustre le propos.
La voix de mademoiselle Meens est peut-être moins suave que celle de Julie London, le registre est différent, mais elle ravit tout autant.
Une plume pour l'intervention magistrale de la guitare.
' J'coûte cher', Magali Noël.
Elles sont hilarantes, les demoiselles de Lille!
Un duo contrebasse/soprano pour le minimaliste ' Bye, bye Blackbird' .
Tu t'appelles comment?
Lolita, mais mon coeur est à papa!
' My Heart Belongs To Daddy'.
Après the Blonde Bombshell, le Bar dansera sur le twelve-bar minor key blues with a few chord substitutions, 'Why Don't You Do Right', popularisé par la géniale Peggy Lee.
Un trou Normand instrumental, tandis que les musiciens turbinent, les nanas se dandinent.
Elles reprennent du service avec 'It's All Right With Me', un tube pour Ella.
Charleston time in the place!
Elles enchaînent sur le délicieux 'Plus je t'embrasse' , merveilleuse Blossom Dearie!
Le retro trip se poursuit avec Kurt Weill, 'Speak low', le tendre 'I Remember Mama', 'I'm a stranger here myself', un nouveau Kurt Weill, tiré de la comédie One Touch Of Venus.
Morale de l'histoire: don't fall in love with a statue!
Une petite annonce: 'Je cherche un millionnaire', featuring Nicolas as the gigolo.
La suivante fut un gros hit pour Shirley Bassey ' Big Spender', grosse ambiance dans le cabaret qui devient dingue pendant le calypso 'Rum and coca cola'.
Capucine te tire par la manche, quelle heure, Monsieur?
22h35', lady!
Plus que quelques morceaux, alors!
En commençant par ' Bei Mir Bist Du Shein/ Pour moi tu es belle', une des meilleures versions jamais ouïes, suivie par l'instrumental ' Line for Lyons', et en pensant à Diam's qui l' a profané ( Laisse moi kiffer) ' Sway' de Dean Martin.
Un concert rafraîchissant, visiblement très apprécié!
Bis
Il y avait des absents en début de set, on refait "It's De-Lovely" et ' Just one of those things'!
Place à DeeJay ReeDoo, la nuit continue!
LYSISTRATA. - Il faut donc nous abstenir des hommes... Pourquoi détournez-vous les yeux ? Où allez-vous ? Holà ! Pourquoi vous mordre les lèvres et secouer la tête ? Vous changez de visage ! vous versez des larmes ! Le ferez-vous, ou ne le ferez-vous pas ? Que décidez-vous ?...
Aristophane
Et la première grève du sexe eut lieu!
C'est en pensant à l'héroïne grecque que les cinq Lillois ont choisi leur identité.
Ce soir, c'est au Bar du Matin que Lizzy Strata vient séduire Bruxelles avec son irrésistible swing/cabaret aux couleurs zazou prononcées.
Deux chanteuses: Capucine Meens, la merveilleuse petite soprano et Leslie Ohayon, la grande prof de chant, membre du duo indie folk Ohayo.
Trois musiciens: Nicolas Dhondt - saxophone, Camille Hersant - guitare ( Zytoum, Afro Wild Zombies...) et Guillaume Moinet - contrebasse.
Le quart-d'heure académique réglementaire avant l'apparition des garçons pour une ouverture jazzy instrumentale.
C'est indubitable, on n'a pas à faire à des crabes, ça groove comme en 1946!
Capucine en noir, Leslie en vert Guignet, toutes deux d'une élégance raffinée, se joignent au trio pour attaquer "It's De-Lovely" de Cole Porter.
Des harmonies vocales imparables, un charme fou faisant passer Robbie Williams pour un bouffon!
"Je me donne à qui me plaît" de Brigitte Bardot en mode Catherine Deneuve/ Françoise Dorléac, précède un autre classique ' Just one of those things'.
Julie Andrews virevolte, le léger ' My favorite things' rendrait le sourire au plus bougon des Schtroumpfs!
C'est en pensant à Rose Murphy que les Nordistes interprètent ' Pennies from heaven'.
Notre slogan, 'Pas ce soir, chéri', comme Lysistrata l'a murmuré à l'oreille de son époux, 'Alone together' illustre le propos.
La voix de mademoiselle Meens est peut-être moins suave que celle de Julie London, le registre est différent, mais elle ravit tout autant.
Une plume pour l'intervention magistrale de la guitare.
' J'coûte cher', Magali Noël.
Elles sont hilarantes, les demoiselles de Lille!
Un duo contrebasse/soprano pour le minimaliste ' Bye, bye Blackbird' .
Tu t'appelles comment?
Lolita, mais mon coeur est à papa!
' My Heart Belongs To Daddy'.
Après the Blonde Bombshell, le Bar dansera sur le twelve-bar minor key blues with a few chord substitutions, 'Why Don't You Do Right', popularisé par la géniale Peggy Lee.
Un trou Normand instrumental, tandis que les musiciens turbinent, les nanas se dandinent.
Elles reprennent du service avec 'It's All Right With Me', un tube pour Ella.
Charleston time in the place!
Elles enchaînent sur le délicieux 'Plus je t'embrasse' , merveilleuse Blossom Dearie!
Le retro trip se poursuit avec Kurt Weill, 'Speak low', le tendre 'I Remember Mama', 'I'm a stranger here myself', un nouveau Kurt Weill, tiré de la comédie One Touch Of Venus.
Morale de l'histoire: don't fall in love with a statue!
Une petite annonce: 'Je cherche un millionnaire', featuring Nicolas as the gigolo.
La suivante fut un gros hit pour Shirley Bassey ' Big Spender', grosse ambiance dans le cabaret qui devient dingue pendant le calypso 'Rum and coca cola'.
Capucine te tire par la manche, quelle heure, Monsieur?
22h35', lady!
Plus que quelques morceaux, alors!
En commençant par ' Bei Mir Bist Du Shein/ Pour moi tu es belle', une des meilleures versions jamais ouïes, suivie par l'instrumental ' Line for Lyons', et en pensant à Diam's qui l' a profané ( Laisse moi kiffer) ' Sway' de Dean Martin.
Un concert rafraîchissant, visiblement très apprécié!
Bis
Il y avait des absents en début de set, on refait "It's De-Lovely" et ' Just one of those things'!
Place à DeeJay ReeDoo, la nuit continue!
mercredi 15 octobre 2014
Nicole Atkins - Sonnfjord à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 14 octobre 2014
Tandis qu'à Courtrai un con(seiller) communal, tombé du nid, propose de modifier le nom de la place Nelson Mandela sous prétexte que le Prix Nobel de la Paix een terrorist was ( sic) ( faut -il en rire?) , le Botanique accueille à La Rotonde Nicole Atkins et Sonnfjord.
Sonnfjord
Des Norvégiens?
Non, un projet tout neuf, le concert à la Rotonde sera leur troisième prestation sccénique, monté par quelques têtes connues.
L'entreprise s'articule autour de Maria-Laetitia Mattern, qui fut Tizia avant de devenir, en 2012, Jimmie Joy.
Plusieurs concerts, pas mal de fans, des titres sur soundcloud, mais un beau jour Maria-Laetitia décide de changer d'identité, Sonnfjord, un nom qui correspond mieux à l'univers du groupe, avoue-t-elle.
Maintenant nous sommes 5 sur scène!
La séduisante jeune fille et sa guitare occupe le centre de la scène, elle est flanquée de deux anciens Lucy Lucy/The Vagabonds, son frangin Aurelio ( devenu Paon) aux claviers et François De Moffarts à la basse et aux backings, de Fabio Zamagni ( Lucy Lucy, Noa Moon, mais aussi pas mal de formations jazz, le Jeremy Dumont trio e.a.) aux drums et de l'excellent guitariste Jérome Van den Bril ( Nicolas V.O).
Le feutré 'Frozen Lake' ouvre le bal, de l'indie folk vaporeux, une guitare ciselée, une rythmique subtile, des claviers lumineux et François en seconde voix en contrepoint du joli timbre de Maria-Laetitia que certains comparent à celui d'une jeune Joan Baez.
Pas question de trac, les musiciens ont des planches même si l'aventure est nouvelle.
Une valse pour suivre, 'Soldiers' boots' , toujours en mode soft.
'Seagull' sera le premier single.
Majestueux comme le vol de l'oiseau marin...
Mouette à l'essor mélancolique,
Elle suit la vague, ma pensée,
À tous les vents du ciel balancée,
Et biaisant quand la marée oblique
Mouette à l'essor mélancolique...
Merci, Paul!
Du coup ton esprit avance d'autres artistes nationaux dont l'univers baigne dans les mêmes eaux, The Annarbor ou Noa Moon.
Seule à la guitare, le folky 'Rubbish bin' puis au complet le moelleux ' Unconscious'.
Une version correcte de 'Jolene' de Dolly Parton, décorée de lignes de guitare incisives et enfin deux compos personnelles pour terminer le gig, 'Alpinist' et la remuante farandole folk ' Joke'.
D'encourageants débuts!
Nicole Atkins
Nicole Atkins, c'est une forte tête, après un premier album chez Columbia, elle claque la porte et quitte la major, depuis la nana du New Jersey, qui a débuté en chantant dans les coffee houses et bars locaux tout en picolant comme un marin polonais, a sorti deux autres plaques, la dernière 'Slow Phaser'.
Entrée en matière originale, pas mal d'auditeurs sont encore à faire la file au bar, Miss Atkins entre par la porte destinée au public, se plante au milieu de la Rotonde pour attaquer ' Neptune City'
unplugged.
Mamma Mia, quelle voix.... puissante, dramatique, mature, profonde.
Tu l'entends à l'autre bout du fil sur une sexline et tu éjacules sans te masturber!
Elle escalade le podium, abandonne son instrument et est rejointe par un guitariste ( Davey Horne) et un batteur (Mike Geist).
Ils envoient 'Maybe tonight' , un petit côté Phil Spector (les Ronettes), mais aussi les Cardigans et en prime du Dusty Springfield.
De la pop noire irrésistible.
Eh, les petits gars, this is a rock'n roll show, not a lecture, levez-vous et rapprochez-vous.
Bruxelles obéit au doigt et à l'oeil.
'Vultures' démarre en gospel pour virer vaudou rock, l'esprit de Janis Joplin plane.
La salle est plongée dans l'obscurité, I can't see anything, it seems like it is Halloween, constate l'imprévisible nana avant d'attaquer la torch song 'War torn'.
Elle vide un ballon de rouge avant de proposer 'The worst hangover' qu'elle termine couchée sur le plancher en pleurnichant ..I'm dying, I'm dying ...avant de se lever elle constate, I'm dead!
On s'emmerde pas avec Miss Atkins!
Next one is a country singalong, I need your help, Brussels, if they could do it in Sweden, you can do it too, ' As country was' .
You know I turned 36 last week, this is a Lee Hazlewood song about aging, le superbe 'My Autumn's Done' Come'.
Davey et Mike abattent un boulot remarquable.
'Gasoline bride' un petit tour dans le désert murdering people, un titre super excité aux délicieux accents psychédéliques.
'Who killed the moonlight' is our new single.
Une ambiance sombre, vicieuse, hantée, pareille à un soundtrack d'Ennio Morricone.
Elle embraye sur le downtempo aux sonorités surf ' The way it is'.
Une nouvelle ballade flamboyante éveillant en toi des images de David Lynch.
La suivante sera noire et sensuelle, alors que le titre sonne 'Red Ropes'.
La dame nous signale que plusieurs titres de 'Slow Phaser' sont cosignés Jim Sclavunos, le batteur des Bad Seeds.
Davey, refile moi un pick, elle ramasse la guitare sèche et promet un tout nouveau titre, une ballade 'Cold as my baby' également coécrite avec Jim.
Listen, pas de cinéma, on ne quitte pas la scène pour revenir balancer des rappels, on vous envoie tout d'un coup, j'avais le coeur brisé lorsque j'ai pondu 'It's only chemistry' au ton cabaret.
Voilà, considérez que 'The Tower' est le bis.
Terrible morceau attaquant tes entrailles.
Exit les garçons, tandis que la crooneuse descend dans la fosse pour interpréter le poignant 'Crying' de Roy Orbison.
Un concert cinq étoiles!
Sonnfjord
Des Norvégiens?
Non, un projet tout neuf, le concert à la Rotonde sera leur troisième prestation sccénique, monté par quelques têtes connues.
L'entreprise s'articule autour de Maria-Laetitia Mattern, qui fut Tizia avant de devenir, en 2012, Jimmie Joy.
Plusieurs concerts, pas mal de fans, des titres sur soundcloud, mais un beau jour Maria-Laetitia décide de changer d'identité, Sonnfjord, un nom qui correspond mieux à l'univers du groupe, avoue-t-elle.
Maintenant nous sommes 5 sur scène!
La séduisante jeune fille et sa guitare occupe le centre de la scène, elle est flanquée de deux anciens Lucy Lucy/The Vagabonds, son frangin Aurelio ( devenu Paon) aux claviers et François De Moffarts à la basse et aux backings, de Fabio Zamagni ( Lucy Lucy, Noa Moon, mais aussi pas mal de formations jazz, le Jeremy Dumont trio e.a.) aux drums et de l'excellent guitariste Jérome Van den Bril ( Nicolas V.O).
Le feutré 'Frozen Lake' ouvre le bal, de l'indie folk vaporeux, une guitare ciselée, une rythmique subtile, des claviers lumineux et François en seconde voix en contrepoint du joli timbre de Maria-Laetitia que certains comparent à celui d'une jeune Joan Baez.
Pas question de trac, les musiciens ont des planches même si l'aventure est nouvelle.
Une valse pour suivre, 'Soldiers' boots' , toujours en mode soft.
'Seagull' sera le premier single.
Majestueux comme le vol de l'oiseau marin...
Mouette à l'essor mélancolique,
Elle suit la vague, ma pensée,
À tous les vents du ciel balancée,
Et biaisant quand la marée oblique
Mouette à l'essor mélancolique...
Merci, Paul!
Du coup ton esprit avance d'autres artistes nationaux dont l'univers baigne dans les mêmes eaux, The Annarbor ou Noa Moon.
Seule à la guitare, le folky 'Rubbish bin' puis au complet le moelleux ' Unconscious'.
Une version correcte de 'Jolene' de Dolly Parton, décorée de lignes de guitare incisives et enfin deux compos personnelles pour terminer le gig, 'Alpinist' et la remuante farandole folk ' Joke'.
D'encourageants débuts!
Nicole Atkins
Nicole Atkins, c'est une forte tête, après un premier album chez Columbia, elle claque la porte et quitte la major, depuis la nana du New Jersey, qui a débuté en chantant dans les coffee houses et bars locaux tout en picolant comme un marin polonais, a sorti deux autres plaques, la dernière 'Slow Phaser'.
Entrée en matière originale, pas mal d'auditeurs sont encore à faire la file au bar, Miss Atkins entre par la porte destinée au public, se plante au milieu de la Rotonde pour attaquer ' Neptune City'
unplugged.
Mamma Mia, quelle voix.... puissante, dramatique, mature, profonde.
Tu l'entends à l'autre bout du fil sur une sexline et tu éjacules sans te masturber!
Elle escalade le podium, abandonne son instrument et est rejointe par un guitariste ( Davey Horne) et un batteur (Mike Geist).
Ils envoient 'Maybe tonight' , un petit côté Phil Spector (les Ronettes), mais aussi les Cardigans et en prime du Dusty Springfield.
De la pop noire irrésistible.
Eh, les petits gars, this is a rock'n roll show, not a lecture, levez-vous et rapprochez-vous.
Bruxelles obéit au doigt et à l'oeil.
'Vultures' démarre en gospel pour virer vaudou rock, l'esprit de Janis Joplin plane.
La salle est plongée dans l'obscurité, I can't see anything, it seems like it is Halloween, constate l'imprévisible nana avant d'attaquer la torch song 'War torn'.
Elle vide un ballon de rouge avant de proposer 'The worst hangover' qu'elle termine couchée sur le plancher en pleurnichant ..I'm dying, I'm dying ...avant de se lever elle constate, I'm dead!
On s'emmerde pas avec Miss Atkins!
Next one is a country singalong, I need your help, Brussels, if they could do it in Sweden, you can do it too, ' As country was' .
You know I turned 36 last week, this is a Lee Hazlewood song about aging, le superbe 'My Autumn's Done' Come'.
Davey et Mike abattent un boulot remarquable.
'Gasoline bride' un petit tour dans le désert murdering people, un titre super excité aux délicieux accents psychédéliques.
'Who killed the moonlight' is our new single.
Une ambiance sombre, vicieuse, hantée, pareille à un soundtrack d'Ennio Morricone.
Elle embraye sur le downtempo aux sonorités surf ' The way it is'.
Une nouvelle ballade flamboyante éveillant en toi des images de David Lynch.
La suivante sera noire et sensuelle, alors que le titre sonne 'Red Ropes'.
La dame nous signale que plusieurs titres de 'Slow Phaser' sont cosignés Jim Sclavunos, le batteur des Bad Seeds.
Davey, refile moi un pick, elle ramasse la guitare sèche et promet un tout nouveau titre, une ballade 'Cold as my baby' également coécrite avec Jim.
Listen, pas de cinéma, on ne quitte pas la scène pour revenir balancer des rappels, on vous envoie tout d'un coup, j'avais le coeur brisé lorsque j'ai pondu 'It's only chemistry' au ton cabaret.
Voilà, considérez que 'The Tower' est le bis.
Terrible morceau attaquant tes entrailles.
Exit les garçons, tandis que la crooneuse descend dans la fosse pour interpréter le poignant 'Crying' de Roy Orbison.
Un concert cinq étoiles!
Isaiah "Ikey" Owens, keyboardist in Jack White's backing band, has died.
Isaiah Randolph Owens ( 38 ans) , connu sous le pseudo Ikey Owens a été retrouvé sans vie ce mardi dans une chambre d'hôtel à Puebla ( Mexique).
Le claviériste était en tournée avec Jack White dont il avait rejoint le band en 2012.
La fin de la tournée de Jack au Mexique has been cancelled.
La cause du décès est pour l'instant indéterminée, les autorités locales affirmant avoir trouvé de la drogue et de l'alcool dans la chambre du malheureux Ikey.
Il avait débuté sa carrière au sein des Long Beach Dub Allstars, ensuite il tourne avec De Facto, un groupe de dub/reggae monté par Cedric Bixler-Zavala et Omar Rodríguez-López de At The Drive-In.
Logiquement il rejoint The Mars Volta, que tu as eu l'occasion de voir sur scène à Bruxelles.
En 2010, Ikey ne peut assurer une tournée avec The Mars Volta due to his commitments avec son propre projet Free Moral Agents.
Il a également joué avec un bon nombre de groupes comme sessionman avant de rejoindre Jack White qui lui rend hommage sur sa page facebook:
It is with great sadness that we tell the world of the passing of the incredible musician Isaiah "Ikey" Owens. He will be missed and loved forever by his family, friends, bandmates and fans.
Ikey Owens was an astounding keyboard player in Jack White's backing band. He also played with Mars Volta, Free Moral Agents, and many other projects.
Out of respect for Ikey, the remaining shows of the Jack White Tour in Mexico have been cancelled.
We will all miss you Ikey. You were and are an incredible artist.
Le claviériste était en tournée avec Jack White dont il avait rejoint le band en 2012.
La fin de la tournée de Jack au Mexique has been cancelled.
La cause du décès est pour l'instant indéterminée, les autorités locales affirmant avoir trouvé de la drogue et de l'alcool dans la chambre du malheureux Ikey.
Il avait débuté sa carrière au sein des Long Beach Dub Allstars, ensuite il tourne avec De Facto, un groupe de dub/reggae monté par Cedric Bixler-Zavala et Omar Rodríguez-López de At The Drive-In.
Logiquement il rejoint The Mars Volta, que tu as eu l'occasion de voir sur scène à Bruxelles.
En 2010, Ikey ne peut assurer une tournée avec The Mars Volta due to his commitments avec son propre projet Free Moral Agents.
Il a également joué avec un bon nombre de groupes comme sessionman avant de rejoindre Jack White qui lui rend hommage sur sa page facebook:
It is with great sadness that we tell the world of the passing of the incredible musician Isaiah "Ikey" Owens. He will be missed and loved forever by his family, friends, bandmates and fans.
Ikey Owens was an astounding keyboard player in Jack White's backing band. He also played with Mars Volta, Free Moral Agents, and many other projects.
Out of respect for Ikey, the remaining shows of the Jack White Tour in Mexico have been cancelled.
We will all miss you Ikey. You were and are an incredible artist.
Mark Bell de LFO est décédé la semaine dernière suite à des complications post-opératoires.
Mark Bell ( 43 ans) un des pionniers de la scène électronique n'est plus, la nouvelle est tombée en début de semaine.
Comme musicien Mark a fait partie de LFO, les rois de la bass-heavy techno et de l' acid house dans les late 1980s jusqu'au mid-1990s, il a enregistré sous différentes identités: Speed Jack, Fawn, Counterpoint... en tant que producer il est surtout connu pour ses collaborations avec Björk ou Depeche Mode.
On lui doit également bon nombre de remixes ( Dave Clarke, Erasure, Björk, Deltron 3030...).
Comme musicien Mark a fait partie de LFO, les rois de la bass-heavy techno et de l' acid house dans les late 1980s jusqu'au mid-1990s, il a enregistré sous différentes identités: Speed Jack, Fawn, Counterpoint... en tant que producer il est surtout connu pour ses collaborations avec Björk ou Depeche Mode.
On lui doit également bon nombre de remixes ( Dave Clarke, Erasure, Björk, Deltron 3030...).
mardi 14 octobre 2014
The Common Linnets feat. Ilse Delange - Ancienne Belgique- Bruxelles, le 13 octobre 2014
1975, Teach In gagne l'Eurovision avec Ding-a-don, feest in Holland!
2014, 59è édition du song contest, seconde place pour les Pays- Bas, 'Calm After The Storm’ interprété par The Common Linnets, à l'époque un duo constitué par Ilse Delange et Waylon ( Willem Bijkerk).
Ilse Delange foule les scènes depuis 1998 et a sorti sept full albums, sans compter les live.
C'est une valeur sûre de la scène country-pop batave.
D'où sort Waylon?
Il débute dans l'émission Telekids, mais c'est la country qui l'intéresse, direction Nashville où il aurait dû enregistrer un premier album, le projet capote, retour aux pays des tulipes.
Quelques coverbands, une participation à Holland's Got Talent, ça marche pas mal, trois albums voient le jour!
Mais ce sera le projet The Common Linnets qui cassera la baraque.
Quelques semaines après la sensationnelle seconde place à Copenhague, Waylon quitte le navire!
Les Common Linnets que l'on verra ce soir à l'AB Box sont officiellement un quintet: Jake Etheridge, Matthew Crosby, Rob Crosby, JB Meijers et Ilse DeLange.
Sur scène, ils sont accompagnés par Bart Vergoosen, le drummer du Ilse Delange's band, l'incroyable Martijn Van Agt à la guitare, banjo ou pedal steel, encore un musicien fréquentant la blonde Ilse depuis des lustres et un bassiste qu'elle a introduit comme étant Adam.
Avant de relater ce concert admirable, une remarque si tu es fan du soundtrack de 'The Broken Circle Breakdown', tu risques de craquer pour les passereaux hollandais.
De l'americana/alt.country/country tout court/bluegrass de haut niveau, valant tout ce qui sort de Nashville!
Sur le devant de la scène, quatre trois-pièces stricts et une paire de belles jambes, quatre guitares sèches, des claviers, au fond la basse, une électrique et à droite ( pour nous) le batteur, c'est parti, 'Proud', un titre non repris sur le CD.
Traditional country truffé de splendides close harmonies, tu avances les plus grands, Alison Krauss, les Dixie Chicks, les Byrds, les Eagles ou pour les plus récents, The Wailin' Jennys.
Une autre nouveauté, un second album est en préparation, 'We don't make the wind blow' suit les mêmes traces avec de grandioses envolées de Martijn à la lead.
Une mandoline et une pedal steel décorent 'Lovers and Liars', puis Ilse passe à l'avant-plan pour une de ses chansons, 'Next to me', chantée d'une voix éraillée à la Bonnie Tyler.
De toute ma vie, c'est la première que je sillonne l'Europe dans un tour bus, c'est comme un voyage scolaire, la suivante a été composée à Nashville avec Rob Crosby , encore un titre plus ancien, la ballade 'When we don't talk'.
Sur l'album, 'Hungry Hands' aux saveurs Fleetwood Mac époque Nicks/Buckingham suivi par le dernier single 'Give me a reason'.
Aucun doute à avoir, Ilse est bien le pôle d'attraction du projet, elle a composé 'Days of endless time' à la mémoire de son papa décédé.
Un joli banjo se mêle aux guitares.
J B et Ilse ont cosigné 'Broken but home', puis la blonde jeune dame replonge dans son passé et dépoussière son 'Flying Bird'.
Plus vif, le hanclapping track 'I'd be yours' repris par les fans venus d'Outre-Moerdijk.
Jake Etheridge en vedette, il interprète son 'Dust of Oklahoma' , aussi poussiéreux que les 'Country Roads' de John Denver.
A ton tour, Matthew, 'Runaway man' et sa pedal steel plaintive.
'Sun song' is about hope et sur 'Still Loving After You' on retrouve parmi les crédits le nom de Daniël Lohues, une figure aux Pays-Bas, il a notamment travaillé avec Cuby and the Blizzards, et vécu tout un temps comme un ermite dans le North-Dakota.
Une resonator pour JB Meijers.
The Common Linnets enchaînent sur le bluegrass 'Time has no mercy' qui aurait pu être composé il y a 100 ans, Ilse s'autorise un pas de danse aguichant.
Virage country rock avec 'As if only' et puis the song that changed my life ( dixit Juffrouw Delange), le hit irrésistible 'Calm after the storm'.
85' de show et un triple encore!
Solo, une seconde ballade en l'honneur de son regretté géniteur, 'Love goes on' , une guitare lyrique et la pedal steel viennent rejoindre Ilse en fin de morceau, il s'éteint sur des choeurs somptueux.
Un tout nouveau titre, 'Better than that' et 'Arms of salvation' mettent un terme à cette belle soirée.
2014, 59è édition du song contest, seconde place pour les Pays- Bas, 'Calm After The Storm’ interprété par The Common Linnets, à l'époque un duo constitué par Ilse Delange et Waylon ( Willem Bijkerk).
Ilse Delange foule les scènes depuis 1998 et a sorti sept full albums, sans compter les live.
C'est une valeur sûre de la scène country-pop batave.
D'où sort Waylon?
Il débute dans l'émission Telekids, mais c'est la country qui l'intéresse, direction Nashville où il aurait dû enregistrer un premier album, le projet capote, retour aux pays des tulipes.
Quelques coverbands, une participation à Holland's Got Talent, ça marche pas mal, trois albums voient le jour!
Mais ce sera le projet The Common Linnets qui cassera la baraque.
Quelques semaines après la sensationnelle seconde place à Copenhague, Waylon quitte le navire!
Les Common Linnets que l'on verra ce soir à l'AB Box sont officiellement un quintet: Jake Etheridge, Matthew Crosby, Rob Crosby, JB Meijers et Ilse DeLange.
Sur scène, ils sont accompagnés par Bart Vergoosen, le drummer du Ilse Delange's band, l'incroyable Martijn Van Agt à la guitare, banjo ou pedal steel, encore un musicien fréquentant la blonde Ilse depuis des lustres et un bassiste qu'elle a introduit comme étant Adam.
Avant de relater ce concert admirable, une remarque si tu es fan du soundtrack de 'The Broken Circle Breakdown', tu risques de craquer pour les passereaux hollandais.
De l'americana/alt.country/country tout court/bluegrass de haut niveau, valant tout ce qui sort de Nashville!
Sur le devant de la scène, quatre trois-pièces stricts et une paire de belles jambes, quatre guitares sèches, des claviers, au fond la basse, une électrique et à droite ( pour nous) le batteur, c'est parti, 'Proud', un titre non repris sur le CD.
Traditional country truffé de splendides close harmonies, tu avances les plus grands, Alison Krauss, les Dixie Chicks, les Byrds, les Eagles ou pour les plus récents, The Wailin' Jennys.
Une autre nouveauté, un second album est en préparation, 'We don't make the wind blow' suit les mêmes traces avec de grandioses envolées de Martijn à la lead.
Une mandoline et une pedal steel décorent 'Lovers and Liars', puis Ilse passe à l'avant-plan pour une de ses chansons, 'Next to me', chantée d'une voix éraillée à la Bonnie Tyler.
De toute ma vie, c'est la première que je sillonne l'Europe dans un tour bus, c'est comme un voyage scolaire, la suivante a été composée à Nashville avec Rob Crosby , encore un titre plus ancien, la ballade 'When we don't talk'.
Sur l'album, 'Hungry Hands' aux saveurs Fleetwood Mac époque Nicks/Buckingham suivi par le dernier single 'Give me a reason'.
Aucun doute à avoir, Ilse est bien le pôle d'attraction du projet, elle a composé 'Days of endless time' à la mémoire de son papa décédé.
Un joli banjo se mêle aux guitares.
J B et Ilse ont cosigné 'Broken but home', puis la blonde jeune dame replonge dans son passé et dépoussière son 'Flying Bird'.
Plus vif, le hanclapping track 'I'd be yours' repris par les fans venus d'Outre-Moerdijk.
Jake Etheridge en vedette, il interprète son 'Dust of Oklahoma' , aussi poussiéreux que les 'Country Roads' de John Denver.
A ton tour, Matthew, 'Runaway man' et sa pedal steel plaintive.
'Sun song' is about hope et sur 'Still Loving After You' on retrouve parmi les crédits le nom de Daniël Lohues, une figure aux Pays-Bas, il a notamment travaillé avec Cuby and the Blizzards, et vécu tout un temps comme un ermite dans le North-Dakota.
Une resonator pour JB Meijers.
The Common Linnets enchaînent sur le bluegrass 'Time has no mercy' qui aurait pu être composé il y a 100 ans, Ilse s'autorise un pas de danse aguichant.
Virage country rock avec 'As if only' et puis the song that changed my life ( dixit Juffrouw Delange), le hit irrésistible 'Calm after the storm'.
85' de show et un triple encore!
Solo, une seconde ballade en l'honneur de son regretté géniteur, 'Love goes on' , une guitare lyrique et la pedal steel viennent rejoindre Ilse en fin de morceau, il s'éteint sur des choeurs somptueux.
Un tout nouveau titre, 'Better than that' et 'Arms of salvation' mettent un terme à cette belle soirée.
lundi 13 octobre 2014
James Vincent McMorrow - Rhob Cunningham au Cirque Royal, Bruxelles, le 12 octobre 2014
Une organisation: Botanique + Live Nation.
Une soirée irlandaise au Cirque Royal: James Vincent McMorrow - Rhob Cunningham!
19:45' le support Rhob Cunningham entame son récital alors que bon nombre de clients cherchent à gare leur véhicule.
Hello, je m'appelle Rhob Cunningham, énonce un grand barbu.
Le singer-songwriter désormais établi à Berlin vient de sortir l'album 'The Window and Day' produit par Valgeir Sigurdsson.
Il ouvre avec 'Natures Way', un timbre clair, un gentil folk interprété par un mec cool qui multipliera les merci/dank u.
Il entame 'Someone will' d'une voix de fausset avant de reprendre un accent normal pour balancer un early sixties folk à la Donovan.
Pas mal, mais les folkeux de ce type fourmillent, heureusement Rhob fait preuve d'humour et d'auto-dérision.
'You contender' is on my latest CD, il introduit la vieillerie ' Go away from my window' en imitant le chant de John Jacob Niles, un classique déjà repris par Joan Baez ou Linda Ronstadt.
Folk singer rime avec ballade, voici 'The early stage' suivi par la réflexion ' Niqāb blue'.
It's my first time in Brussels!
Non, ne nous parle pas de chocolat ou de gaufres,gars!
Il ne le fera pas et propose deux dernières ariettes, la première enjouée, la seconde comme l'indique le titre, 'Quiet song', posée.
Sympa!
30' d'attente avant de voir arriver James Vincent McMorrow , c'est long!
Deux full CD's et déjà un statut de star, le barbu de Dublin a brûlé les étapes.
'Post Tropical' sorti en début d'année has been met with positive reviews!
Un décor féérique, des cônes lumineux, passant de l'émeraude au rubis, et en background, sur un écran, une planète changeant, elle également, de teintes au gré des morceaux.
James Vincent est flanqué de trois musiciens, une séduisante rouquine, Jill Deering (Bass, Mandolin, Guitar, Keyboards, Vocals), Jay Wilson (Keyboard, Synth, Clarinet, Vocals) et probablement Paul Kenny aux drums.
Lui-même joue de la guitare ( acoustique ou électrique), des claviers et tambourine.
Le quartet ouvre avec le majestueux 'The Lakes', une voix impressionnante, aérienne ne correspondant guère au physique austère de l'Irlandais, des choeurs vaporeux, des arrangements superbes, on est bien loin de l' acoustic indie folk proposé par une kyrielle de troubadours s'amenant avec leur petite guitare pour psalmodier leurs bluettes insignifiantes.
D'une voix fêlée, il entame ' Hear the noise that moves so soft and low' seul à l'acoustique avant d'être rejoint par les complices et de donner une nouvelle direction à la plage qui prend de l'ampleur.
La beauté polaire de 'Glacier' sidère, son falsetto atteint des sommets.
Oublie le folk, il y a du James Black, du Portishead autant que du Chris De Burgh dans le mix proposé par James Vincent McMorrow .
Les perles vont s'enchaîner, les dramatiques ' Red dust' et 'Down the burning ropes', puis le tout nouveau ' You know' truffé d'exquisite beats.
You noticed they've all left, I'm gonna sing a song by myself, la cover de Steve Winwood, 'Higher Love'.
Une version étonnante.
Il avoue, hier, me suis trompé, ai inverti deux lignes, il sourit, semble détendu, et invite ses musiciens à entamer le grandiose 'Follow Me Down To The Red Oak Tree' suivi par le bluesy/ americana ' Breaking Hearts' .
' This old dark machine' te fait aussi bien penser à America qu'à Grateful Dead, du country/psychedelic/electronic rock sublime.
Changement de direction avec le titletrack 'Post tropical' , ses gimmicks electro et ses castagnettes synthétiques étonnantes.
Après une valse somptueuse, Jill ramasse une mandoline pour entamer l'inquiétant ' From the woods' qui explose lors d'un dernier mouvement électrique.
'All points' , 'We don't eat' qu'il termine aux percussion, et enfin le magique ' Cavalier' achèvent ce set brillant et éclectique.
Rappels.
Solo, unplugged à 30 centimètres du premier rang, vais essayer de ne pas postillonner, ' And If My Heart Should Somehow Stop'.
Présentation des musiciens qui finissent le concert avec lui en proposant deux titres, probablement ' When I leave' et une plage psychédélique et exaltée, toute en vocalises .
Note: la setlist est sujette à caution!
Une soirée irlandaise au Cirque Royal: James Vincent McMorrow - Rhob Cunningham!
19:45' le support Rhob Cunningham entame son récital alors que bon nombre de clients cherchent à gare leur véhicule.
Hello, je m'appelle Rhob Cunningham, énonce un grand barbu.
Le singer-songwriter désormais établi à Berlin vient de sortir l'album 'The Window and Day' produit par Valgeir Sigurdsson.
Il ouvre avec 'Natures Way', un timbre clair, un gentil folk interprété par un mec cool qui multipliera les merci/dank u.
Il entame 'Someone will' d'une voix de fausset avant de reprendre un accent normal pour balancer un early sixties folk à la Donovan.
Pas mal, mais les folkeux de ce type fourmillent, heureusement Rhob fait preuve d'humour et d'auto-dérision.
'You contender' is on my latest CD, il introduit la vieillerie ' Go away from my window' en imitant le chant de John Jacob Niles, un classique déjà repris par Joan Baez ou Linda Ronstadt.
Folk singer rime avec ballade, voici 'The early stage' suivi par la réflexion ' Niqāb blue'.
It's my first time in Brussels!
Non, ne nous parle pas de chocolat ou de gaufres,gars!
Il ne le fera pas et propose deux dernières ariettes, la première enjouée, la seconde comme l'indique le titre, 'Quiet song', posée.
Sympa!
30' d'attente avant de voir arriver James Vincent McMorrow , c'est long!
Deux full CD's et déjà un statut de star, le barbu de Dublin a brûlé les étapes.
'Post Tropical' sorti en début d'année has been met with positive reviews!
Un décor féérique, des cônes lumineux, passant de l'émeraude au rubis, et en background, sur un écran, une planète changeant, elle également, de teintes au gré des morceaux.
James Vincent est flanqué de trois musiciens, une séduisante rouquine, Jill Deering (Bass, Mandolin, Guitar, Keyboards, Vocals), Jay Wilson (Keyboard, Synth, Clarinet, Vocals) et probablement Paul Kenny aux drums.
Lui-même joue de la guitare ( acoustique ou électrique), des claviers et tambourine.
Le quartet ouvre avec le majestueux 'The Lakes', une voix impressionnante, aérienne ne correspondant guère au physique austère de l'Irlandais, des choeurs vaporeux, des arrangements superbes, on est bien loin de l' acoustic indie folk proposé par une kyrielle de troubadours s'amenant avec leur petite guitare pour psalmodier leurs bluettes insignifiantes.
D'une voix fêlée, il entame ' Hear the noise that moves so soft and low' seul à l'acoustique avant d'être rejoint par les complices et de donner une nouvelle direction à la plage qui prend de l'ampleur.
La beauté polaire de 'Glacier' sidère, son falsetto atteint des sommets.
Oublie le folk, il y a du James Black, du Portishead autant que du Chris De Burgh dans le mix proposé par James Vincent McMorrow .
Les perles vont s'enchaîner, les dramatiques ' Red dust' et 'Down the burning ropes', puis le tout nouveau ' You know' truffé d'exquisite beats.
You noticed they've all left, I'm gonna sing a song by myself, la cover de Steve Winwood, 'Higher Love'.
Une version étonnante.
Il avoue, hier, me suis trompé, ai inverti deux lignes, il sourit, semble détendu, et invite ses musiciens à entamer le grandiose 'Follow Me Down To The Red Oak Tree' suivi par le bluesy/ americana ' Breaking Hearts' .
' This old dark machine' te fait aussi bien penser à America qu'à Grateful Dead, du country/psychedelic/electronic rock sublime.
Changement de direction avec le titletrack 'Post tropical' , ses gimmicks electro et ses castagnettes synthétiques étonnantes.
Après une valse somptueuse, Jill ramasse une mandoline pour entamer l'inquiétant ' From the woods' qui explose lors d'un dernier mouvement électrique.
'All points' , 'We don't eat' qu'il termine aux percussion, et enfin le magique ' Cavalier' achèvent ce set brillant et éclectique.
Rappels.
Solo, unplugged à 30 centimètres du premier rang, vais essayer de ne pas postillonner, ' And If My Heart Should Somehow Stop'.
Présentation des musiciens qui finissent le concert avec lui en proposant deux titres, probablement ' When I leave' et une plage psychédélique et exaltée, toute en vocalises .
Note: la setlist est sujette à caution!
Décès de Gitta Walther également connue sous les pseudo Gitta MacKay, Jackie Robinson ou Simone!
La chanteuse allemande ( Annaberg) Gitta Walther est décédée la semaine dernière.
Ses fans ont créé une page facebook ( The Gitta MacKay Official Tribute Page), le Webhost a mis en ligne l'avis suivant:
R.I.P. GITTA WALTHER-MACKAY (Annaberg June 14, 1940 - Annaberg October 10, 2014)
I'm very sad to announce that our beloved Gitta passed away yesterday. The granddaughter Nina of her brother Ehrenfried Walther let us know.
She was ill for a while and fighting her battle that she lost now.
Gitta was The Voice of Munich, she started her career as Gitta Walther.
In the sixties she joined Die Cornely Singers, later Love Generation.
She had a solo career under the names Simone and "Jackie Robinson" (Hit record: "Moving Like A Superstar" no. 5 in US 1976).
She was the frontwoman of The Hornettes and her voice can be heard on countless records as a backing vocalist for a.o. Donna Summer, Silver Convention, Penny McLean, Amanda Lear, LaBionda, Giorgio Moroder, etc.
In 2011 she released her autobiography 'Sängerin von The Hornettes: ein Leben wie ein bunter Regenbogen'.
I wish her husband Joerg, the Walther family a lot of strength in the period that lay ahead.
She will be missed. R.I.P. dear Gitta and thank you for brightening up our lives with your talent and personality.
Effectivement Gitta a connu quelques hits dans les sixties, a changé d'identité une dizaine de fois et restera célèbre pour avoir été une des voix sur le megatube disco de Silver Convention 'Fly, robin, fly'.
Ses fans ont créé une page facebook ( The Gitta MacKay Official Tribute Page), le Webhost a mis en ligne l'avis suivant:
R.I.P. GITTA WALTHER-MACKAY (Annaberg June 14, 1940 - Annaberg October 10, 2014)
I'm very sad to announce that our beloved Gitta passed away yesterday. The granddaughter Nina of her brother Ehrenfried Walther let us know.
She was ill for a while and fighting her battle that she lost now.
Gitta was The Voice of Munich, she started her career as Gitta Walther.
In the sixties she joined Die Cornely Singers, later Love Generation.
She had a solo career under the names Simone and "Jackie Robinson" (Hit record: "Moving Like A Superstar" no. 5 in US 1976).
She was the frontwoman of The Hornettes and her voice can be heard on countless records as a backing vocalist for a.o. Donna Summer, Silver Convention, Penny McLean, Amanda Lear, LaBionda, Giorgio Moroder, etc.
In 2011 she released her autobiography 'Sängerin von The Hornettes: ein Leben wie ein bunter Regenbogen'.
I wish her husband Joerg, the Walther family a lot of strength in the period that lay ahead.
She will be missed. R.I.P. dear Gitta and thank you for brightening up our lives with your talent and personality.
Effectivement Gitta a connu quelques hits dans les sixties, a changé d'identité une dizaine de fois et restera célèbre pour avoir été une des voix sur le megatube disco de Silver Convention 'Fly, robin, fly'.
dimanche 12 octobre 2014
Road to Rock 7 - Cité Culture - Laeken - le 11 octobre 2014
Septième édition du Festival Road to Rock, toujours à la Cité Culture à Laeken.
Après l'édition Made in Brussels, l'équipe propose une affiche cosmopolite, avec comme top of the bill du power metal allemand et du melodic metal multinational caserné en Ecosse.
Avec JP on se dit ça va être plein à craquer, ben, non, un maigre public a convergé vers la belle salle de Laeken.
Pas de bol pour la sympathique brigade du Road to Rock qui s'était coupée en quatre pour que l'événement ait de l'allure et se déroule parfaitement.
A qui la faute?
Pas à mon père, pas à ma mère...mais certains groupes, n'ayant pas emmené grand monde, peuvent se poser des questions!
Pas Dead By Papercut, le groupe de Zemst qui a acheminé plus de 25 fans vers l'Avenue de l'Arbre Ballon.
16:30', Thomas Schuermans (Vocals/Guitars) - Wouter Decoster (lead Guitars/B-Vocals) - Nick De Cocker (Drums) et Marinus Eekman (Bass Guitars) en piste.
Un mélange de fossiles et de jeunes loups aux dents longues, le noyau du band faisait partie de Dustface qui a mordu la poussière.
Au stand merchandising, des T-shirts seyants et un CD ' The Devil is a Joke'( qui sort officiellement en novembre).
Genre?
Old skool hard rock bien carré et qui ne se prend pas la tête.
Drum'n bass lancent 'Shut the fuck up', un truc qui secoue de manière virile.
Pas de fioritures stériles, 'Many People' a baigné dans le même moule que la plage précédente.
Une ballade, 'Lady of the House' précède 'Unending hate' aux senteurs Metallica, dans ses moments les plus calmes.
Pour varier les plaisirs, les gars de Zemst/Zaventem balancent un instrumental lyrique, 'The Beginning' puis enchaînent sur le catchy 'No Control'.
Malgré un signe de l'organisation indiquant que c'est l'heure de regagner les vestiaires, DBP décide de tirer une dernière cartouche, le musclé 'Dead men's quote'.
Le groupe ne va pas innover le hard rock mais son set tient la route!
17:20', horaire respecté: Forevermore!
Sans prévenir le groupe de Namur/Jambes entame son exercice, une intro symphonique, avant l'arrivée d'un frontman moustachu, de cuir noir vêtu, chevelure de jais, raybans assortis, Forevermore au complet ( Phil Thiange - Sébastien Dupont - Nicolas Boinon - Julien Defosse et Ced "Nacho" Barragan) embraye sur 'Shining in the darkness', titre repris sur leur EP ' Darklight of the sun'.
Un gars te signale que plusieurs membres ont un passé, qu'on les a vus au sein de Master of Rebellion, Devil Throat ou Darklight of the sun'.
Ils prétendent être influencés par Judas Priest, on veut bien les croire, mais Nacho se la joue Freddie Mercury, époque 'Sheer Heart Attack'.
'Awake' un hymne guerrier, pour éveiller ceux qui s'étaient assoupis après le pousse-café.
Puis vient l'incandescent 'Hellfire' suivi par le nerveux 'Spirit of Fight' .
Un rien exhibitionniste le Nacho, son timbre lui permet d'atteindre des sommets Cordillère des Andes, un hic, il doit se pencher vers les feuillets de lyrics, de là-haut il faut de bonnes jumelles.
Oui, Sébastien, tu peux leur montrer comment faire de la dentelle à la basse quand on a un physique de camionneur!
L'héroïque 'The epic march' à la Scorpions et le blasphématoire ' Damned be the Gods' précèdent la cover de Iron Maiden, 'The Trooper'.
Un show honnête,mais faut aimer les clichés!
18:20': Hot for Doom.
Un trio aus Brüsel qui comme les précédents emmanche son set sans crier gare.
T'as lu 'Doom', t'as compris, comme ce sont des zinneke, t'as aussi compris l'astuce, godverdomme!
Martin (batterie), Raoul (basse) et Beaver (guitare / vocals) en avaient marre d'être comparés à une baleine, ils ont changé d'identité et gravé deux singles.
'Go through the Rye' , un brin de Black Sabbath, une pincée de Sludge, du stoner en poudre, et le bouton power poussé au maximum autorisé par nos législateurs.
Rien de bien neuf à l'horizon!
Les titres relativement similaires vont se succéder pendant une quarantaine de minutes, sur la playlist on a lu: 'Whisper', 'Colors', 'Beaver needs to shelter' un titre dédié à la Patrouille des Castors et à Pollux, ' Deaf' pas destiné aux aveugles et aux muets ni à ceux qui s'excitent sur le flipper, 'Brother', 'Never to be tamed', Mister F' et 'My contribution'.
De l'efficacité et du punch....
Originalité: zéro, sauf un détail, la guitare a piqué une banderole aux poulets, elle dit: ' do not cross, police line', il s'en sert comme guitar strap!
19:20': Emperors of Decay.
5 janvier 2013: vainqueurs du Zennetoer!
D'autres palmes ont suivi:
Après l'édition Made in Brussels, l'équipe propose une affiche cosmopolite, avec comme top of the bill du power metal allemand et du melodic metal multinational caserné en Ecosse.
Avec JP on se dit ça va être plein à craquer, ben, non, un maigre public a convergé vers la belle salle de Laeken.
Pas de bol pour la sympathique brigade du Road to Rock qui s'était coupée en quatre pour que l'événement ait de l'allure et se déroule parfaitement.
A qui la faute?
Pas à mon père, pas à ma mère...mais certains groupes, n'ayant pas emmené grand monde, peuvent se poser des questions!
Pas Dead By Papercut, le groupe de Zemst qui a acheminé plus de 25 fans vers l'Avenue de l'Arbre Ballon.
16:30', Thomas Schuermans (Vocals/Guitars) - Wouter Decoster (lead Guitars/B-Vocals) - Nick De Cocker (Drums) et Marinus Eekman (Bass Guitars) en piste.
Un mélange de fossiles et de jeunes loups aux dents longues, le noyau du band faisait partie de Dustface qui a mordu la poussière.
Au stand merchandising, des T-shirts seyants et un CD ' The Devil is a Joke'( qui sort officiellement en novembre).
Genre?
Old skool hard rock bien carré et qui ne se prend pas la tête.
Drum'n bass lancent 'Shut the fuck up', un truc qui secoue de manière virile.
Pas de fioritures stériles, 'Many People' a baigné dans le même moule que la plage précédente.
Une ballade, 'Lady of the House' précède 'Unending hate' aux senteurs Metallica, dans ses moments les plus calmes.
Pour varier les plaisirs, les gars de Zemst/Zaventem balancent un instrumental lyrique, 'The Beginning' puis enchaînent sur le catchy 'No Control'.
Malgré un signe de l'organisation indiquant que c'est l'heure de regagner les vestiaires, DBP décide de tirer une dernière cartouche, le musclé 'Dead men's quote'.
Le groupe ne va pas innover le hard rock mais son set tient la route!
17:20', horaire respecté: Forevermore!
Sans prévenir le groupe de Namur/Jambes entame son exercice, une intro symphonique, avant l'arrivée d'un frontman moustachu, de cuir noir vêtu, chevelure de jais, raybans assortis, Forevermore au complet ( Phil Thiange - Sébastien Dupont - Nicolas Boinon - Julien Defosse et Ced "Nacho" Barragan) embraye sur 'Shining in the darkness', titre repris sur leur EP ' Darklight of the sun'.
Un gars te signale que plusieurs membres ont un passé, qu'on les a vus au sein de Master of Rebellion, Devil Throat ou Darklight of the sun'.
Ils prétendent être influencés par Judas Priest, on veut bien les croire, mais Nacho se la joue Freddie Mercury, époque 'Sheer Heart Attack'.
'Awake' un hymne guerrier, pour éveiller ceux qui s'étaient assoupis après le pousse-café.
Puis vient l'incandescent 'Hellfire' suivi par le nerveux 'Spirit of Fight' .
Un rien exhibitionniste le Nacho, son timbre lui permet d'atteindre des sommets Cordillère des Andes, un hic, il doit se pencher vers les feuillets de lyrics, de là-haut il faut de bonnes jumelles.
Oui, Sébastien, tu peux leur montrer comment faire de la dentelle à la basse quand on a un physique de camionneur!
L'héroïque 'The epic march' à la Scorpions et le blasphématoire ' Damned be the Gods' précèdent la cover de Iron Maiden, 'The Trooper'.
Un show honnête,mais faut aimer les clichés!
18:20': Hot for Doom.
Un trio aus Brüsel qui comme les précédents emmanche son set sans crier gare.
T'as lu 'Doom', t'as compris, comme ce sont des zinneke, t'as aussi compris l'astuce, godverdomme!
Martin (batterie), Raoul (basse) et Beaver (guitare / vocals) en avaient marre d'être comparés à une baleine, ils ont changé d'identité et gravé deux singles.
'Go through the Rye' , un brin de Black Sabbath, une pincée de Sludge, du stoner en poudre, et le bouton power poussé au maximum autorisé par nos législateurs.
Rien de bien neuf à l'horizon!
Les titres relativement similaires vont se succéder pendant une quarantaine de minutes, sur la playlist on a lu: 'Whisper', 'Colors', 'Beaver needs to shelter' un titre dédié à la Patrouille des Castors et à Pollux, ' Deaf' pas destiné aux aveugles et aux muets ni à ceux qui s'excitent sur le flipper, 'Brother', 'Never to be tamed', Mister F' et 'My contribution'.
De l'efficacité et du punch....
Originalité: zéro, sauf un détail, la guitare a piqué une banderole aux poulets, elle dit: ' do not cross, police line', il s'en sert comme guitar strap!
19:20': Emperors of Decay.
5 janvier 2013: vainqueurs du Zennetoer!
D'autres palmes ont suivi:
- 2014 Rock Edegem - first place!!!
- 2013 Schil on Stage - first place!!!
- 2013 Red Bull Bedroom Jam - first place!!!
Les Louvanistes n'ont plus rien à prouver, partout ils laissent, comme à Dour, les spectateurs pantois.
A Laeken, les empereurs furent le premier groupe à sortir le public de sa léthargie.
Zont de la gueule, Patrick Mues - lead vocals/guitars, Kenneth confiture Matterne – guitars, Alain Mues – bass et Erik Thomas - drums, un sourire carnassier aux lèvres, ils saluent les gentils kiekefretters, hello, motherfuckers, we gaan beginnen: une intro incisive, suivie du flashy 'Shit for brains'.
Comme à Halle, la ressemblance avec AC/DC est frappante.
Une voix off débite un discours électoral, les kaisers enclenchent, ' Piece of teenage ass' auquel ils collent une version lourde de ' Harder, better, faster, stronger' de Daft Punk.
Quelques salades en français Tobback ik drink Stella, puis vient ' Down on all fours'.
Une rythmique pas bidon, des guitares saignantes, une présence scénique vaillante, de l'humour, enfin, un groupe qui nous fait vibrer.
'Buzz Ride', allez voir le clip sur YouTube, zegt Alain: des filles,des nichons, des fusées, des explosions... pas recommandé aux intellectuels de gauche.
' Mad Demon', a very hard and long song, nous promet-on.
Une outro et bye, bye!
Il leur reste 5', pour rire ils parlent de reprendre Dream Theatre mais c'est 'I wanna be somebody' de WASP qui y passe.
Emperors of Decay ou l'esprit rock'n roll, ils ont réussi à faire passer les précédents pour des puceaux boutonneux!
Premiers signes de retard sur l'horaire: Eden's Curse.
Une des têtes d'affiche et une déception!
Le groupe de melodic metal a du métier à revendre, normal, il est né en 2006, a sorti quatre full cd's, foulé un nombre impressionnant de scènes internationales, pourtant son set longuet fut à ce point soporifique, qu'avec JP on n'a pas arrêté de scruter la tocante pour voir quand allait prendre fin cette enfilade de mélodies rock simpliste, tubesque, bourré de memorable choruses et d'effets faciles.
Rien à dire quant à la qualité technique des musiciens, ni aux capacités vocales du Serbe Nikola Mijić, si ce n'est que son timbre proche de celui de John Waite ( The Babys) lasse au bout de 30'.
Le pédigrée des membres (Nikola Mijic (Vocals), Thorsten Koehne (Guitar), Paul Logue (Bass), Steve Williams (Keys), John Clelland (Drums)) est impressionnant.
Nikola avant de rejoindre Eden's Curse a fait partie d'Alogia - Thorsten, l'Allemand était chez Code Of Perfection , Demon Drive et Attack -Paul, l'Ecossais, un des membres fondateurs au même titre que Thorsten a joué avec Cry Havoc - Steve, une recrue plus récente, qu'on entendra peu, s'est promené chez Power Quest ou Dragon Heart et John, arrivé en 2013, a tenu les baguettes pour Code of Silence.
Le titletrack du dernier bébé ' Symphony of Sin' ouvre les hostilité et fait illusion, du métal mélodique typique: un chant haut perché, des guitares héroïques,des choeurs majestueux, les deux rangs de fans postés frontstage sont aux anges.
Le secouant 'Break the silence' tient la route, 'Triniy' la plage donnant son titre au précédent album démarre sur un gimmick piqué aux Who ('Baba O' Riley'), tu commences déjà à sentir le côté téléphoné du produit.
Du hard destiné au supermarché, faut pas effrayer les ménagères.
Un siège retient ton attention, tu écouteras la suite distraitement,le boursouflé 'Fly away', l'Iscariote rock 'Just like Judas', 'Jerusalem sleeps' et ses sonorités indiennes retiennent ton attention, puis on retombe dans le rock ampoulé avec 'Time to breathe', time to have a Jupiler, je reviens dans 5 minutes, ' Wings to fly' pour Icare, 'Great Unknown', une ballade 'No holy man' et 'Unbreakable' qui ne casse rien.
Il y avait une vingtaine d'acharnés face au groupe, ce sont les seuls à avoir désiré un rappel.
Trois platitudes supplémentaires: 'Judgement day' - 'Evil and divine' et 'Angels and demons'.
Amen!
30' de retard: Gun Barrel!
Des Allemands ayant bien choisi leur appellatif!
Gun Barrel naît à Cologne à la fin des nineties, a sorti quelques neuf plaques, certaines désormais introuvables, le dernier effort ayant pour nom 'Damage Dancer'.
Chez Merkel, on affirme: GUN BARREL bestachen mit einer hochklassigen Bühnenshow und kompromisslosem Dirty Metal Rock'N'Roll....
Et effectivement, on peut affirmer que le canon de pistolet a répondu à toutes les attentes.
La poignée de spectateurs étant restée jusqu'au terme du festival le confirmera: ces mecs c'est la Classe!
Leur facebook annonce le line-up suivant: Patrick Sühl — Vocals (since Brace For Impact)/ Rolf Tanzius — Guitar (since Back To Suicide)/ Tom "Tomcat" Kintgen — Bass (since Bombard Your Soul) et Toni Pinciroli — Drums (since Battle-Tested).
Aber, Toni ne foulera pas la scène bruxelloise, il est remplacé par Kevin Kott (PANTALEON, AT VANCE, MASTERPLAN).
Un soundcheck douloureux, le micro de Patrick lui envoie des décharges pas catholiques dans les gencives dès qu'il gratte sa six-cordes, il en a vu d'autres, ce preux Germain!
'Damage Dancers', du hard/heavy pugnace faisant passer Eden's Curse pour une bande de lopettes molles.
Rolf, le Viking à la gratte, est impressionnant, la basse/ guirlandes de Noël de Tomcat imprime un rythme soutenu et le remplaçant frappe comme un abatteur des halles.
Quant à Patrick, c'est la bête de scène dans toute sa splendeur.
Brussels, if you get louder, we get louder, too...
Promesse tenue, 'Front Killers', 'Dancing on torpedoes' aux saines effluves Motorhead secouent salement, et avant de poursuivre, le shouter invite ceux qui se promènent sans Nikon, Canon ou Pticon à lever haut les mains pendant 'Roll of the dice'.
Nouvelle invective, come closer, au dessus de nos crânes, les 'Vultures are waiting' qu'on crève pour nous bouffer tout cru.
For the bikers,'Brother to brother', petit exercice solitaire du mercenaire à la batterie, puis vient le monstrueux 'Building a monster'.
...I 'm building a monster to clean up this mess
The streets must be ruled hard as nails...
Un message politique qui va pas plaire à François Hollande.
Une guitare pour Herr Sühl, 'Back alley ruler', suivi par le redoutable 'Big Taboo'.
Aucun temps mort, 'I'm alive', personne n'en doutait.
Dis donc, c'est la seconde fois que je ramasse une de tes cymbales, maladroit!
On continue à fond sur le champignon, 'Bashin Thru', 'Outlaw Invasion' et 'Lonely Rider'.
En plus d'assurer comme des bêtes féroces, ces Aryens ont le sens de l'humour ( don't you think that when I speak in German it sounds as if I were gay...) on n'a pas vu le temps passer, ils nous proposent une dernière tuerie: 'On the road again'.
Une performance éblouissante ponctuée par un double rappel: le speedé 'Back to suicide' et 'Battle-Tested'.
Merci le Road to Rock!
- 2013 Schil on Stage - first place!!!
- 2013 Red Bull Bedroom Jam - first place!!!
Les Louvanistes n'ont plus rien à prouver, partout ils laissent, comme à Dour, les spectateurs pantois.
A Laeken, les empereurs furent le premier groupe à sortir le public de sa léthargie.
Zont de la gueule, Patrick Mues - lead vocals/guitars, Kenneth confiture Matterne – guitars, Alain Mues – bass et Erik Thomas - drums, un sourire carnassier aux lèvres, ils saluent les gentils kiekefretters, hello, motherfuckers, we gaan beginnen: une intro incisive, suivie du flashy 'Shit for brains'.
Comme à Halle, la ressemblance avec AC/DC est frappante.
Une voix off débite un discours électoral, les kaisers enclenchent, ' Piece of teenage ass' auquel ils collent une version lourde de ' Harder, better, faster, stronger' de Daft Punk.
Quelques salades en français Tobback ik drink Stella, puis vient ' Down on all fours'.
Une rythmique pas bidon, des guitares saignantes, une présence scénique vaillante, de l'humour, enfin, un groupe qui nous fait vibrer.
'Buzz Ride', allez voir le clip sur YouTube, zegt Alain: des filles,des nichons, des fusées, des explosions... pas recommandé aux intellectuels de gauche.
' Mad Demon', a very hard and long song, nous promet-on.
Une outro et bye, bye!
Il leur reste 5', pour rire ils parlent de reprendre Dream Theatre mais c'est 'I wanna be somebody' de WASP qui y passe.
Emperors of Decay ou l'esprit rock'n roll, ils ont réussi à faire passer les précédents pour des puceaux boutonneux!
Premiers signes de retard sur l'horaire: Eden's Curse.
Une des têtes d'affiche et une déception!
Le groupe de melodic metal a du métier à revendre, normal, il est né en 2006, a sorti quatre full cd's, foulé un nombre impressionnant de scènes internationales, pourtant son set longuet fut à ce point soporifique, qu'avec JP on n'a pas arrêté de scruter la tocante pour voir quand allait prendre fin cette enfilade de mélodies rock simpliste, tubesque, bourré de memorable choruses et d'effets faciles.
Rien à dire quant à la qualité technique des musiciens, ni aux capacités vocales du Serbe Nikola Mijić, si ce n'est que son timbre proche de celui de John Waite ( The Babys) lasse au bout de 30'.
Le pédigrée des membres (Nikola Mijic (Vocals), Thorsten Koehne (Guitar), Paul Logue (Bass), Steve Williams (Keys), John Clelland (Drums)) est impressionnant.
Nikola avant de rejoindre Eden's Curse a fait partie d'Alogia - Thorsten, l'Allemand était chez Code Of Perfection , Demon Drive et Attack -Paul, l'Ecossais, un des membres fondateurs au même titre que Thorsten a joué avec Cry Havoc - Steve, une recrue plus récente, qu'on entendra peu, s'est promené chez Power Quest ou Dragon Heart et John, arrivé en 2013, a tenu les baguettes pour Code of Silence.
Le titletrack du dernier bébé ' Symphony of Sin' ouvre les hostilité et fait illusion, du métal mélodique typique: un chant haut perché, des guitares héroïques,des choeurs majestueux, les deux rangs de fans postés frontstage sont aux anges.
Le secouant 'Break the silence' tient la route, 'Triniy' la plage donnant son titre au précédent album démarre sur un gimmick piqué aux Who ('Baba O' Riley'), tu commences déjà à sentir le côté téléphoné du produit.
Du hard destiné au supermarché, faut pas effrayer les ménagères.
Un siège retient ton attention, tu écouteras la suite distraitement,le boursouflé 'Fly away', l'Iscariote rock 'Just like Judas', 'Jerusalem sleeps' et ses sonorités indiennes retiennent ton attention, puis on retombe dans le rock ampoulé avec 'Time to breathe', time to have a Jupiler, je reviens dans 5 minutes, ' Wings to fly' pour Icare, 'Great Unknown', une ballade 'No holy man' et 'Unbreakable' qui ne casse rien.
Il y avait une vingtaine d'acharnés face au groupe, ce sont les seuls à avoir désiré un rappel.
Trois platitudes supplémentaires: 'Judgement day' - 'Evil and divine' et 'Angels and demons'.
Amen!
30' de retard: Gun Barrel!
Des Allemands ayant bien choisi leur appellatif!
Gun Barrel naît à Cologne à la fin des nineties, a sorti quelques neuf plaques, certaines désormais introuvables, le dernier effort ayant pour nom 'Damage Dancer'.
Chez Merkel, on affirme: GUN BARREL bestachen mit einer hochklassigen Bühnenshow und kompromisslosem Dirty Metal Rock'N'Roll....
Et effectivement, on peut affirmer que le canon de pistolet a répondu à toutes les attentes.
La poignée de spectateurs étant restée jusqu'au terme du festival le confirmera: ces mecs c'est la Classe!
Leur facebook annonce le line-up suivant: Patrick Sühl — Vocals (since Brace For Impact)/ Rolf Tanzius — Guitar (since Back To Suicide)/ Tom "Tomcat" Kintgen — Bass (since Bombard Your Soul) et Toni Pinciroli — Drums (since Battle-Tested).
Aber, Toni ne foulera pas la scène bruxelloise, il est remplacé par Kevin Kott (PANTALEON, AT VANCE, MASTERPLAN).
Un soundcheck douloureux, le micro de Patrick lui envoie des décharges pas catholiques dans les gencives dès qu'il gratte sa six-cordes, il en a vu d'autres, ce preux Germain!
'Damage Dancers', du hard/heavy pugnace faisant passer Eden's Curse pour une bande de lopettes molles.
Rolf, le Viking à la gratte, est impressionnant, la basse/ guirlandes de Noël de Tomcat imprime un rythme soutenu et le remplaçant frappe comme un abatteur des halles.
Quant à Patrick, c'est la bête de scène dans toute sa splendeur.
Brussels, if you get louder, we get louder, too...
Promesse tenue, 'Front Killers', 'Dancing on torpedoes' aux saines effluves Motorhead secouent salement, et avant de poursuivre, le shouter invite ceux qui se promènent sans Nikon, Canon ou Pticon à lever haut les mains pendant 'Roll of the dice'.
Nouvelle invective, come closer, au dessus de nos crânes, les 'Vultures are waiting' qu'on crève pour nous bouffer tout cru.
For the bikers,'Brother to brother', petit exercice solitaire du mercenaire à la batterie, puis vient le monstrueux 'Building a monster'.
...I 'm building a monster to clean up this mess
The streets must be ruled hard as nails...
Un message politique qui va pas plaire à François Hollande.
Une guitare pour Herr Sühl, 'Back alley ruler', suivi par le redoutable 'Big Taboo'.
Aucun temps mort, 'I'm alive', personne n'en doutait.
Dis donc, c'est la seconde fois que je ramasse une de tes cymbales, maladroit!
On continue à fond sur le champignon, 'Bashin Thru', 'Outlaw Invasion' et 'Lonely Rider'.
En plus d'assurer comme des bêtes féroces, ces Aryens ont le sens de l'humour ( don't you think that when I speak in German it sounds as if I were gay...) on n'a pas vu le temps passer, ils nous proposent une dernière tuerie: 'On the road again'.
Une performance éblouissante ponctuée par un double rappel: le speedé 'Back to suicide' et 'Battle-Tested'.
Merci le Road to Rock!
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