The Codray Brothers, un roots band hollandais vient de perdre son guitariste, Roel Loen, décédé à l'âge de 46 ans, pendant son sommeil, alors qu'il était en vacances en Corse.
La bio du groupe dit: The Codray Brothers zijn: John Frick: vocals, acoustic guitar, mandolin;
Leo van der Helm: upright acoustic bass, vocals; Roel Loen: electric
guitar; Koos Nelemans drums, vocals en Tommy M. Moerenhout; tenorsax.
Le groupe, qui jouait des covers de Hank Williams, Johnny Cash ou The
Palladins et du matériel propre, se produisait souvent en Belgique où les CD ' Texas Lover' et 'Summer shines on me' étaient appréciés.
jeudi 31 juillet 2014
Le fabuleux guitariste Dick Wagner est décédé d'une insuffisance respiratoire.
Le nom de Dick Wagner restera à jamais associé à ceux d'Alice Cooper ou de Lou Reed.
Le gars de Oelwein ( Colorado) commence sa carrière musicale au sein de The Bossmen qui alignent quelques mini-hits, de sa plume, dans la région de Detroit.
Next step: The Frost avec Gordy Garris (bass), Bob Rigg (drums) et Don Hartman (guitar).
Trois albums, un Live.
1972, direction New-York, un short-lived project, Ursa Major ( avec Billy Joel et Rick Mangone!) .
They released one seminal, acclaimed self-titled album ( Joel avait cédé sa place à Greg Arama des Amboy Dukes, plus de claviers mais une basse comme dans tous les power rock trios).
1973, Dick est recruté pour jouer avec Lou Reed, lui et Steve Hunter formeront un redoutable duo de guitaristes.
Des traces discographiques indispensables pour tous les amateurs de rock: Berlin - Rock'n Roll Animal et Lou Reed Live.
En 1974 débute l'épisode Alice Cooper, Wagner avait déjà laissé traîner sa guitare sur le morceau 'My Stars' sur 'School's Out'!
Dick sera non seulement le guitariste de Vincent Damon Furnier mais aussi le bandleader et il composera pas mal de titres ( il co-signe 6 titres sur 'Welcome to my Nightmare' dont le chef-d'oeuvre 'Only women bleed').
La collaboration se poursuit jusqu'à l'album 'From the Inside' de 1978.
The guitarist would occasionally play on Cooper records in the eighties and nineties, mais en 1978 sort un album sous son nom Richard Wagner, produced by Bob Ezrin!
Par la suite Dick Wagner devient un vrai mercenaire, travaillant pour Kiss, Peter Gabriel, Hall and Oates, Air Supply, Burton Cummings...
En 1994, il se retire au Michigan où il dirige deux groupes: The Dick Wagner Band et he RAW Emotion Rock Orchestra qui deviendront Dick Wagner and The Souls Journey Band.
Plus tard il forme une société de production à Phoenix.
Ce 30 juillet Dick Wagner s'éteint à Scottsdale à l'âge de 71 ans.
Le gars de Oelwein ( Colorado) commence sa carrière musicale au sein de The Bossmen qui alignent quelques mini-hits, de sa plume, dans la région de Detroit.
Next step: The Frost avec Gordy Garris (bass), Bob Rigg (drums) et Don Hartman (guitar).
Trois albums, un Live.
1972, direction New-York, un short-lived project, Ursa Major ( avec Billy Joel et Rick Mangone!) .
They released one seminal, acclaimed self-titled album ( Joel avait cédé sa place à Greg Arama des Amboy Dukes, plus de claviers mais une basse comme dans tous les power rock trios).
1973, Dick est recruté pour jouer avec Lou Reed, lui et Steve Hunter formeront un redoutable duo de guitaristes.
Des traces discographiques indispensables pour tous les amateurs de rock: Berlin - Rock'n Roll Animal et Lou Reed Live.
En 1974 débute l'épisode Alice Cooper, Wagner avait déjà laissé traîner sa guitare sur le morceau 'My Stars' sur 'School's Out'!
Dick sera non seulement le guitariste de Vincent Damon Furnier mais aussi le bandleader et il composera pas mal de titres ( il co-signe 6 titres sur 'Welcome to my Nightmare' dont le chef-d'oeuvre 'Only women bleed').
La collaboration se poursuit jusqu'à l'album 'From the Inside' de 1978.
The guitarist would occasionally play on Cooper records in the eighties and nineties, mais en 1978 sort un album sous son nom Richard Wagner, produced by Bob Ezrin!
Par la suite Dick Wagner devient un vrai mercenaire, travaillant pour Kiss, Peter Gabriel, Hall and Oates, Air Supply, Burton Cummings...
En 1994, il se retire au Michigan où il dirige deux groupes: The Dick Wagner Band et he RAW Emotion Rock Orchestra qui deviendront Dick Wagner and The Souls Journey Band.
Plus tard il forme une société de production à Phoenix.
Ce 30 juillet Dick Wagner s'éteint à Scottsdale à l'âge de 71 ans.
mercredi 30 juillet 2014
Décès du pianiste de jazz et compositeur Giorgio Gaslini.
Giorgio Gaslini, 84 ans, est décédé all'ospedale di Borgotaro (Parma) des suites d'une chute.
Précoce, le pianiste de jazz enregistre un premier album avec son propre trio à l'âge de 16 ans.
Son nom traverse les frontières il est invité à se produire aux States où il collabore avec des pointures: Anthony Braxton, Steve Lacy, Don Cherry, Eddie Gomez, Max Roach, Gato Barbieri ou Jean-Luc Ponty...
Sa discographie compte plusieurs albums (più di 90), 'Tempo e relazione' date de 1957, le dernier 'Incanti' ( piano solo) de 2011.
Giorgio fait également carrière en tant que compositeur, sa colonna sonora pour 'La Notte' d'Antonioni étant un de ses soundtracks les plus célèbres.
Précoce, le pianiste de jazz enregistre un premier album avec son propre trio à l'âge de 16 ans.
Son nom traverse les frontières il est invité à se produire aux States où il collabore avec des pointures: Anthony Braxton, Steve Lacy, Don Cherry, Eddie Gomez, Max Roach, Gato Barbieri ou Jean-Luc Ponty...
Sa discographie compte plusieurs albums (più di 90), 'Tempo e relazione' date de 1957, le dernier 'Incanti' ( piano solo) de 2011.
Giorgio fait également carrière en tant que compositeur, sa colonna sonora pour 'La Notte' d'Antonioni étant un de ses soundtracks les plus célèbres.
mardi 29 juillet 2014
The Village & Belgian Quo Band ( Stroppenconcert) - Jeugdcentrum Stroppen - Halle, le 28 juillet 2014
2014, réapparition des Stroppenconcerten tous les lundis de juillet à fin août.
Terminé le plan Palm Parkies, désormais les soirées sont organisées par Halle Events en collaboration avec de Stad Halle, CC 't Vondel en le Jeugdcentrum Stroppen.
Une double affiche pour le dernier lundi de juillet, les locaux The Village et le Belgian Quo Band!
The Village
Tu avais croisé la route de ces jeunes gens au FestivHalle 2013, ils t'avaient laissé une bonne impression!
Mathias Vergels , Nick Read et Manu Huylebroeck sont désormais les Villageois mais, ce soir ,Vincent Demunter, qui faisait partie du hameau l'an dernier, a rejoint les trois guitaristes pour les soutenir au cajon.
'Forever' ( is a very long time), a mellow ballad, débute le set, histoire de ne pas effrayer les vaches du champ voisin, la rengaine tourne au singalong boyscout, tu songes à Dan San à leur début.
Bonjour papa, bonjour Firmin, dag Jessica...ils sont venus, ils sont tous là, la mamma ne va pas mourir..
'Mona Lisa'..I would cross the seven seas to kiss you again...des fois que tu penserais à Nat King Cole.
Même canevas mélodique, du folk pop glabre, destiné à séduire les adolescentes.
A lovesong, 'Capulet'.
Tu dis, Charles?
Nous irons à Vérone, un beau jour tous les deux...
OK, on boira un petit Soave!
Nick, mon grand, keske t'as encore perdu, on peut continuer, ket?
Un Vlaamse medley, Ben Weyts était au comptoir: ' Verliefd op Chris Lomme' ( De Kreuners), 'Louise' ( Clouseau) et 'Meisjes' ( Raymond van het Groenewoud).
Tu dis, Mehdi?
Pute et téléphoné.
Servile complaisance, tu y vas fort...
Retour au folk lisse, 'Pretty girl'.
Mignon tout plein, mais le band n'a pas progressé d'un poil en un an et la spontanéité s'est effacée .
'Priscilla' pour honorer la mémoire d'une jeune fille disparue, une longue intro pour amorcer le meilleur titre du set, présentant un petit côté America grâce aux subtiles harmonies vocales.
Guus Meeuwis, ' Het is een nacht'.
Halle chantonne:.. Het is een nacht waarvan ik dacht dat ik 'm nooit beleven zou,
maar vannacht beleef ik 'm
met jou, ohhooh...
Un accordéon, un nouveau titre, une valse virant Irish drinking song( 'Victorious').
Voilà, dank u wel Stroppen!
Tu paries qu'il sort ..U was een fantastisch publiek..
Tu me dois une chope!
Le cinéma habituel pour faire revenir le groupe et un double bis, un chouette blues...my baby's mad at me because I ran away...
Et?
Now she is fucking another man...
It could have been worse, elle aurait pu baiser ta soeur!
Le mini hit pour finir en beauté, ' We were young'.
Puis une longue séance photo avec les fans!
The Belgian Quo Band.
2004, Roeselaere, le Schwung Festival, Erwin et son padre, Frank bavent en voyant Status Quo.
Revenus dans leur bled, Erwin s'achète une gratte et décide: dans 4 ans je joue et je connais toutes les compos de Rossi/Parfitt.
Quelques années plus tard le Belgian Quo Band est baptisé et depuis lors speelt alle festivals plat!
Line-up: Lieven„BASSIE“ Vandenbroucke ( bass) , Erwin„ROSSI“ Vandaele (lead) , Wesley „MATT“ Jaques ( drums) , Frank„PARFITT“ Vandaele ( second guitar) et Daan„ANDY“ Demeyer ( keys).
Il y a peu aux Gentse Feesten, une tentative manquée de battre le record mondial d' air guitar ( 2377 participants, mazette) à Gand il y avait +/- 1300 guitaristes sans instrument, pas mal, mais fort loin du record.
Ce soir, à Halle, pas de nouvel essai, mais on a compté une bonne vingtaine de luchtgitaren, et franchement la jolie petite rouquine, légèrement entamée, collée au podium, tirait les meilleurs riffs.
Méchante ambiance pendant près de 90'.
Démarrage sur les chapeaux de roue avec 'The Drone' , malheureusement il faisait encore clair sur la plaine, puis Parfitt lançant l'intro imparable de 'Caroline'.
Quoi?
Oui, d'accord, Erwin ressemble plus à Sting qu'à Rossi.
Ecoute, ' Paper Plane' suivi de 'Rain'.
L'imagerie est fidèle à l'originale: le ballet de guitares, les jambes écartées, les duels épiques, axes pointés vers le public, un petit solo de basse, un drumming furieux..tout y passe!
Quant au fond sonore on le connaît, du hard boogie rouleau compresseur, décoré de riffs de bûcheron sur rythmique musclée, de temps en temps, les claviers ajoutant une touche plus subtile au propos rugueux.
Impossible de résister au son Status Quo, t'es entraîné comme tout le monde par ces déferlantes qui t'emmènent loin, très loin de la plage.
Le Belgian Quo Band est pareil à ses maîtres, pas étonnant que la liste de concerts de ces gars affiche complet jusqu'en novembre!
Les tubes défilent: 'What you're proposin' - 'Mean girl' ou 'Softer ride', à tes côtés, Rose Vandekerkhof , 245 pounds à vue de nez, je prends un bain tous les samedis, s'en donne à coeur joie sur les planches qui souffrent en silence.
Sur le podium, le BQB sourit!
The Frantic Four medley annonce le blondinet, dans ce pot-pourri, passé à la moulinette, on a reconnu Just Take Me/ Railroad/ Is there a better way.
La machine repart avec la suite ' Creeping up on you'/ 'Hold you back' avant de balancer la plage qui fera chanter petits et grands, 'In the army now' précédé d'une sirène anti-aérienne.
A partir de là plus rien n'arrête les danseurs: ' Roll over lay down' - 'Down Down'- 'Whatever you want' - 'Rocking all over the world', tous de gros calibres!
Super, ils nous balancent 'Junior's Wailing' de 1970 et pour terminer le gig ' The wanderer' de Dion et 'Bye bye Johnny' de Chuck Berry.
Halle euphorique réclame la clique, ce sera 'Two Way Traffic' de l'album 'Quid Pro Quo' de 2011.
Le 31 juillet BQB will boogie Liedekerke ( parkconcerten)!
Terminé le plan Palm Parkies, désormais les soirées sont organisées par Halle Events en collaboration avec de Stad Halle, CC 't Vondel en le Jeugdcentrum Stroppen.
Une double affiche pour le dernier lundi de juillet, les locaux The Village et le Belgian Quo Band!
The Village
Tu avais croisé la route de ces jeunes gens au FestivHalle 2013, ils t'avaient laissé une bonne impression!
Mathias Vergels , Nick Read et Manu Huylebroeck sont désormais les Villageois mais, ce soir ,Vincent Demunter, qui faisait partie du hameau l'an dernier, a rejoint les trois guitaristes pour les soutenir au cajon.
'Forever' ( is a very long time), a mellow ballad, débute le set, histoire de ne pas effrayer les vaches du champ voisin, la rengaine tourne au singalong boyscout, tu songes à Dan San à leur début.
Bonjour papa, bonjour Firmin, dag Jessica...ils sont venus, ils sont tous là, la mamma ne va pas mourir..
'Mona Lisa'..I would cross the seven seas to kiss you again...des fois que tu penserais à Nat King Cole.
Même canevas mélodique, du folk pop glabre, destiné à séduire les adolescentes.
A lovesong, 'Capulet'.
Tu dis, Charles?
Nous irons à Vérone, un beau jour tous les deux...
OK, on boira un petit Soave!
Nick, mon grand, keske t'as encore perdu, on peut continuer, ket?
Un Vlaamse medley, Ben Weyts était au comptoir: ' Verliefd op Chris Lomme' ( De Kreuners), 'Louise' ( Clouseau) et 'Meisjes' ( Raymond van het Groenewoud).
Tu dis, Mehdi?
Pute et téléphoné.
Servile complaisance, tu y vas fort...
Retour au folk lisse, 'Pretty girl'.
Mignon tout plein, mais le band n'a pas progressé d'un poil en un an et la spontanéité s'est effacée .
'Priscilla' pour honorer la mémoire d'une jeune fille disparue, une longue intro pour amorcer le meilleur titre du set, présentant un petit côté America grâce aux subtiles harmonies vocales.
Guus Meeuwis, ' Het is een nacht'.
Halle chantonne:.. Het is een nacht waarvan ik dacht dat ik 'm nooit beleven zou,
maar vannacht beleef ik 'm
met jou, ohhooh...
Un accordéon, un nouveau titre, une valse virant Irish drinking song( 'Victorious').
Voilà, dank u wel Stroppen!
Tu paries qu'il sort ..U was een fantastisch publiek..
Tu me dois une chope!
Le cinéma habituel pour faire revenir le groupe et un double bis, un chouette blues...my baby's mad at me because I ran away...
Et?
Now she is fucking another man...
It could have been worse, elle aurait pu baiser ta soeur!
Le mini hit pour finir en beauté, ' We were young'.
Puis une longue séance photo avec les fans!
The Belgian Quo Band.
2004, Roeselaere, le Schwung Festival, Erwin et son padre, Frank bavent en voyant Status Quo.
Revenus dans leur bled, Erwin s'achète une gratte et décide: dans 4 ans je joue et je connais toutes les compos de Rossi/Parfitt.
Quelques années plus tard le Belgian Quo Band est baptisé et depuis lors speelt alle festivals plat!
Line-up: Lieven„BASSIE“ Vandenbroucke ( bass) , Erwin„ROSSI“ Vandaele (lead) , Wesley „MATT“ Jaques ( drums) , Frank„PARFITT“ Vandaele ( second guitar) et Daan„ANDY“ Demeyer ( keys).
Il y a peu aux Gentse Feesten, une tentative manquée de battre le record mondial d' air guitar ( 2377 participants, mazette) à Gand il y avait +/- 1300 guitaristes sans instrument, pas mal, mais fort loin du record.
Ce soir, à Halle, pas de nouvel essai, mais on a compté une bonne vingtaine de luchtgitaren, et franchement la jolie petite rouquine, légèrement entamée, collée au podium, tirait les meilleurs riffs.
Méchante ambiance pendant près de 90'.
Démarrage sur les chapeaux de roue avec 'The Drone' , malheureusement il faisait encore clair sur la plaine, puis Parfitt lançant l'intro imparable de 'Caroline'.
Quoi?
Oui, d'accord, Erwin ressemble plus à Sting qu'à Rossi.
Ecoute, ' Paper Plane' suivi de 'Rain'.
L'imagerie est fidèle à l'originale: le ballet de guitares, les jambes écartées, les duels épiques, axes pointés vers le public, un petit solo de basse, un drumming furieux..tout y passe!
Quant au fond sonore on le connaît, du hard boogie rouleau compresseur, décoré de riffs de bûcheron sur rythmique musclée, de temps en temps, les claviers ajoutant une touche plus subtile au propos rugueux.
Impossible de résister au son Status Quo, t'es entraîné comme tout le monde par ces déferlantes qui t'emmènent loin, très loin de la plage.
Le Belgian Quo Band est pareil à ses maîtres, pas étonnant que la liste de concerts de ces gars affiche complet jusqu'en novembre!
Les tubes défilent: 'What you're proposin' - 'Mean girl' ou 'Softer ride', à tes côtés, Rose Vandekerkhof , 245 pounds à vue de nez, je prends un bain tous les samedis, s'en donne à coeur joie sur les planches qui souffrent en silence.
Sur le podium, le BQB sourit!
The Frantic Four medley annonce le blondinet, dans ce pot-pourri, passé à la moulinette, on a reconnu Just Take Me/ Railroad/ Is there a better way.
La machine repart avec la suite ' Creeping up on you'/ 'Hold you back' avant de balancer la plage qui fera chanter petits et grands, 'In the army now' précédé d'une sirène anti-aérienne.
A partir de là plus rien n'arrête les danseurs: ' Roll over lay down' - 'Down Down'- 'Whatever you want' - 'Rocking all over the world', tous de gros calibres!
Super, ils nous balancent 'Junior's Wailing' de 1970 et pour terminer le gig ' The wanderer' de Dion et 'Bye bye Johnny' de Chuck Berry.
Halle euphorique réclame la clique, ce sera 'Two Way Traffic' de l'album 'Quid Pro Quo' de 2011.
Le 31 juillet BQB will boogie Liedekerke ( parkconcerten)!
samedi 26 juillet 2014
Mud Flow + Mineral @ Louvain La Plage - Louvain-La-Neuve, le 25juillet.2014
Du 4 juillet au 3 août, Louvain-la-Neuve revêt sa tenue estivale pour offrir aux habitants, et à ses visiteurs, quatre semaines de détente et d’animations....annonce le site d'Ottignies/Louvain-La-Neuve.
7è édition, déjà...au menu: animations diverses (beach soccer, zumba, pétanque, ateliers bricolages...) et trois soirées consacrées à la musique.
La dernière a lieu le 25 juillet avec Mud Flow, le seul concert de l'été, + Mineral.
Premier groupe attendu sur scène à 20:30'.
Mineral
Un groupe franco-irlandais ayant vu le jour en 2012, mené par la voix caractéristique du rouquin Craig Walker ( ex- Archive, c'est lui qu'on entend sur 'Again', ex-Power of Dreams, ex- Pharmacy).
Craig manie basse ou guitare et est flanqué d'un trio hexagonal, la chanteuse Sophie Armelle ( voix, claviers), le moine/compositeur Thierry Fournié ( claviers, basse) et Damien Li ( claviers, programming).
L'alchimie est parfaite, le combo séduira le Brabant wallon pendant une heure, balançant une indie ( electro) pop aérienne, truffée d'éléments trip hop, psychédéliques sans oublier les beats aux fortes effluves French touch.
L'album 'Plastic Ekphrastic' constituant la pierre angulaire du show.
Le catchy et mélancolique 'Love Divine' ouvre le bal, une guitare, trois synthés/keys.
Bien sûr, le fantôme d'Archive plane, Craig était la voix du band londonien de 2001 à 2004.
'Serial Monkey' sera plus saccadé et sent le Talking Heads à plein nez, le dialogue Craig/Armelle nous rappelant judicieusement à quel point Tina et Mister Byrne étaient des précurseurs.
Retour à l'electro pop/ new wave avec le raffiné ' Cynical', pense à New Order ayant écouté Michel Legrand ( cf. les petits pa pa pa.. d'Armelle).
Une perle de délicatesse.
Thierry reçoit la basse pour la cover de My Bloody Valentine, 'When you sleep' tandis qu'Armelle en vocalises amorce le trip hop planant, romantique et bilingue 'Mi-clos'.
'Bleeding the beast' avec ses superbes vocaux mixtes, ses beats martiaux, monte inexorablement en puissance pour aboutir au climax attendu.
Place au morceau Tomorrowland du set, ' Stone' et sa voix samplée!
Ensuite le groupe attaque le titletrack de l'album , 'Plastic Ekphrastic', démarrant par une petite rengaine electro à laquelle succède un sifflement frétillant pratiqué par tout le bataillon, la plage virant soudain Devo/Kraftwerk avant que Mineral ne s'engage sur une piste plus calme avec le downtempo ' Brainwashed'.
Craig, démago: vous n'avez pas gagné la coupe du monde but you had a great team...
Our last track will be ' 1989', un singalong dans la veine Saint-Etienne.
Un bis, la grosse claque du set, ' Atoms', quinze minutes, quatre mouvements, la pièce débute par un chant monotone, le ton est sombre,.. without love what are we.... nous rappelant les meilleurs Pink Floyd.
Changement soudain de cap, de la pop mélodique virant prog, le gars qui cite Todd Rundgren n'est pas idiot.
Après l'outro Craig adresse un message à l'humanité ..Stop bombing Gaza..avant de saluer la foule.
Du bon boulot!
Mud Flow.
Vincent Liben avait enterré Mud Flow en 2010 pour se consacrer à une carrière solo, en français.
Son manager l'a convaincu de remonter le groupe le temps d'un concert unique à Louvain- la-Plage ( on apprendra par la suite que Mud Flow sera au Bota en décembre).
La nouvelle a attiré pas mal d'anciens fans dans la cité universitaire, une question sur toutes les bouches: quels sont les musiciens qui l'accompagneront sur scène.
Charles-Édouard de Croix à la batterie, une vieille connaissance, à la guitare le fantastique Marc Mongolito De Backer qui avait déjà collaboré avec le band, la basse est tenue par Cédric Raymond ( Jeff Bodart et pas mal d'incursions dans le monde jazz) et aux claviers, David Poltrock, un wizard étant monté sur scène au sein de Hooverphonic, Arid ou De Mens, pour n'en citer que trois.
Une ou deux séances de répétitions, histoire de maîtriser le répertoire, puis la scène!
C'est incroyable comme le groupe paraissait soudé pour un premier show!
L'envoûtant 'The sense of me/Chemicals' qui ouvre 'A life on standby' n'a rien perdu de sa grâce ni de son âme.
Sur le même album 'Debbie and Charly' .
Louvain-la- Neuve sent déjà qu'elle va assister à un grand concert.
' My fair lady Audrey' confirme le précédent propos, une longue plage aux envolées aériennes rappelant à la fois Radiohead et certains dEUS.
Liben propose un vieux titre, ce sera 'Panic' de 2001.
De Backer superstar pour une envolée sacrément rock pendant la plage névrosée qui suit.
Retour au calme, apparition d'une acoustique pendant la ballade ' A shooting star', suivie par le titre réclamé depuis 15' par une troupe de gamines en extase, 'Today'.
Une nouvelle perle pop tout en demi -teinte, 'Unfinished Relief', ravit une nouvelle fois les amateurs de Radiohead ancienne formule.
In time, everybody knows that we're gonna lose out... sorry, je recommence, j'étais parti trop haut,
In time, everybody knows that we're gonna lose out... ainsi débute l''épique postpunk aux senteurs Editors/Interpol 'In Time'.
Pour rire on y introduit un cheap synthetic gimmick devant dater de 1972.
Clin d'oeil apprécié par le public!
Le set se termine par ' New Eve', un plat de résistance mixant passages psychédéliques, un chant tantôt céleste, tantôt fiévreux et envolées de guitare héroïques sur fond rythmique hypnotique.
Aussi séduisant que 'Under the milky way' de The Church.
L'annonceur maison ne doit pas insister des masses pour que l'assistance réclame un bis.
Vincent et David, vox/piano, la ballade 'Song 1'.
Pas de doutes, Mud Flow is back!
7è édition, déjà...au menu: animations diverses (beach soccer, zumba, pétanque, ateliers bricolages...) et trois soirées consacrées à la musique.
La dernière a lieu le 25 juillet avec Mud Flow, le seul concert de l'été, + Mineral.
Premier groupe attendu sur scène à 20:30'.
Mineral
Un groupe franco-irlandais ayant vu le jour en 2012, mené par la voix caractéristique du rouquin Craig Walker ( ex- Archive, c'est lui qu'on entend sur 'Again', ex-Power of Dreams, ex- Pharmacy).
Craig manie basse ou guitare et est flanqué d'un trio hexagonal, la chanteuse Sophie Armelle ( voix, claviers), le moine/compositeur Thierry Fournié ( claviers, basse) et Damien Li ( claviers, programming).
L'alchimie est parfaite, le combo séduira le Brabant wallon pendant une heure, balançant une indie ( electro) pop aérienne, truffée d'éléments trip hop, psychédéliques sans oublier les beats aux fortes effluves French touch.
L'album 'Plastic Ekphrastic' constituant la pierre angulaire du show.
Le catchy et mélancolique 'Love Divine' ouvre le bal, une guitare, trois synthés/keys.
Bien sûr, le fantôme d'Archive plane, Craig était la voix du band londonien de 2001 à 2004.
'Serial Monkey' sera plus saccadé et sent le Talking Heads à plein nez, le dialogue Craig/Armelle nous rappelant judicieusement à quel point Tina et Mister Byrne étaient des précurseurs.
Retour à l'electro pop/ new wave avec le raffiné ' Cynical', pense à New Order ayant écouté Michel Legrand ( cf. les petits pa pa pa.. d'Armelle).
Une perle de délicatesse.
Thierry reçoit la basse pour la cover de My Bloody Valentine, 'When you sleep' tandis qu'Armelle en vocalises amorce le trip hop planant, romantique et bilingue 'Mi-clos'.
'Bleeding the beast' avec ses superbes vocaux mixtes, ses beats martiaux, monte inexorablement en puissance pour aboutir au climax attendu.
Place au morceau Tomorrowland du set, ' Stone' et sa voix samplée!
Ensuite le groupe attaque le titletrack de l'album , 'Plastic Ekphrastic', démarrant par une petite rengaine electro à laquelle succède un sifflement frétillant pratiqué par tout le bataillon, la plage virant soudain Devo/Kraftwerk avant que Mineral ne s'engage sur une piste plus calme avec le downtempo ' Brainwashed'.
Craig, démago: vous n'avez pas gagné la coupe du monde but you had a great team...
Our last track will be ' 1989', un singalong dans la veine Saint-Etienne.
Un bis, la grosse claque du set, ' Atoms', quinze minutes, quatre mouvements, la pièce débute par un chant monotone, le ton est sombre,.. without love what are we.... nous rappelant les meilleurs Pink Floyd.
Changement soudain de cap, de la pop mélodique virant prog, le gars qui cite Todd Rundgren n'est pas idiot.
Après l'outro Craig adresse un message à l'humanité ..Stop bombing Gaza..avant de saluer la foule.
Du bon boulot!
Mud Flow.
Vincent Liben avait enterré Mud Flow en 2010 pour se consacrer à une carrière solo, en français.
Son manager l'a convaincu de remonter le groupe le temps d'un concert unique à Louvain- la-Plage ( on apprendra par la suite que Mud Flow sera au Bota en décembre).
La nouvelle a attiré pas mal d'anciens fans dans la cité universitaire, une question sur toutes les bouches: quels sont les musiciens qui l'accompagneront sur scène.
Charles-Édouard de Croix à la batterie, une vieille connaissance, à la guitare le fantastique Marc Mongolito De Backer qui avait déjà collaboré avec le band, la basse est tenue par Cédric Raymond ( Jeff Bodart et pas mal d'incursions dans le monde jazz) et aux claviers, David Poltrock, un wizard étant monté sur scène au sein de Hooverphonic, Arid ou De Mens, pour n'en citer que trois.
Une ou deux séances de répétitions, histoire de maîtriser le répertoire, puis la scène!
C'est incroyable comme le groupe paraissait soudé pour un premier show!
L'envoûtant 'The sense of me/Chemicals' qui ouvre 'A life on standby' n'a rien perdu de sa grâce ni de son âme.
Sur le même album 'Debbie and Charly' .
Louvain-la- Neuve sent déjà qu'elle va assister à un grand concert.
' My fair lady Audrey' confirme le précédent propos, une longue plage aux envolées aériennes rappelant à la fois Radiohead et certains dEUS.
Liben propose un vieux titre, ce sera 'Panic' de 2001.
De Backer superstar pour une envolée sacrément rock pendant la plage névrosée qui suit.
Retour au calme, apparition d'une acoustique pendant la ballade ' A shooting star', suivie par le titre réclamé depuis 15' par une troupe de gamines en extase, 'Today'.
Une nouvelle perle pop tout en demi -teinte, 'Unfinished Relief', ravit une nouvelle fois les amateurs de Radiohead ancienne formule.
In time, everybody knows that we're gonna lose out... sorry, je recommence, j'étais parti trop haut,
In time, everybody knows that we're gonna lose out... ainsi débute l''épique postpunk aux senteurs Editors/Interpol 'In Time'.
Pour rire on y introduit un cheap synthetic gimmick devant dater de 1972.
Clin d'oeil apprécié par le public!
Le set se termine par ' New Eve', un plat de résistance mixant passages psychédéliques, un chant tantôt céleste, tantôt fiévreux et envolées de guitare héroïques sur fond rythmique hypnotique.
Aussi séduisant que 'Under the milky way' de The Church.
L'annonceur maison ne doit pas insister des masses pour que l'assistance réclame un bis.
Vincent et David, vox/piano, la ballade 'Song 1'.
Pas de doutes, Mud Flow is back!
jeudi 24 juillet 2014
WOLF BANES @ Palm Parkies Vilvoorde, le 23 juillet 2014
Les Far West Concerten ne sont plus, désormais les concerts au Maurits Duchéhof à Vilvorde sont entre les mains de Palm Parkies.
Le professionnalisme intransigeant a remplacé l'organisation bon-enfant, même le fritkot d'Ernestine a disparu pour faire place à une friterie sans âme, sponsorisée par Palm and co.
Les affiches annonçant les festivités dans les villages voisins sont bannies, le Far West s'est plié aux lois du marché, triste monde!
Une Miss locale pas des plus dégourdies vient annoncer The Wolf Banes.
Comme en 2013 à Haasrode, un line-up sans Monsieur Paul: Wimmeke Punk qui semble avoir grossi de 22 grammes et ses complices Wim Aerts, Pieter Vreede, Luk de Graaff et Berre Van Hoeylandt.
Le gang de Lier a sorti un second album, 'The Dungeon Tapes' depuis qu' en 2010 ils ont décidé de reprendre du service.
Le premier set sera en grande partie réservé à la lecture de ces bandes du donjon.
Een meezinger, au cachet Wolf Banes typique, pour entamer la croisière, ' Here we come again', suivi par le plus ancien 'Winona'.
Elle a quel âge ta gamine, Wimmeke?
Sur l'album précédent, 'She will never die', du punky garage avec une pointe de glam, Wimmeke et sa dégaine New York Dolls.
La machine est bien huilée, mais le moteur tourne au ralenti, la route est longue, le carburant n'est pas donné, pas la peine de foncer tête baissée, on balancera les classiques après la pause, de toute façon ces péquenots sont venus pour picoler!
L'antique acoustique, décorée de mademoiselle Tigra, fait son apparition,'Husbands and wives', 'Download love', 'Exit Street' trois plages en mode midtempo à écouter sur le dernier né.
Avec les Wolf Banes tout paraît simple, du rock comme avant le développement de la technologie et du cling cling moderne.
'Meandering down memory lane', quelques licks pas cons de Berre et toujours ce travail solide de Wim Aerts en arrière-plan.
Le poppy ' Streets' , une bal(l)ade aux bras de ta bien-aimée le long de sereines artères où tu ne risques pas de croiser une bande de malfrats prêts à te trancher la gorge et à violer ta compagne et ton clebs.
A l'aise et décontractés, les loups!
'Jailor of the heavens', vaguement psyché, dans le sens où les Beatles pouvaient être psyché.
T'as les clés, Pierre?
Merde, les ai paumées, doivent être au boxon, chaussée de Louvain.
Faudra patienter au purgatoire, vais les chercher!
Une pointe d'exotisme avec 'Mexican Moon' puis l'épique ' 666 Tattoo'.
Ecoute, femme, ' This dime is the last one' I spend on you, trouve-toi une autre poire!
'Wrong baby wrong' et les agités 'Fire alarm' et 'Barbara carrera' achèvent le premier set.
Pause Palm, faut aimer!
Set 2
Le premier en roue libre, à la décharge des gars de Lier il faut insister sur l'apathie du public.
La seconde mi-temps sera plus athlétique, d'ailleurs ils l'enclenchent avec 'Rock me tonight'.
Pas d'arrêt, ' Even when you're gone'.
Je sors mes castagnettes, non pas les petits trucs cachés dans mon froc, celles que j'ai achetées à Tolède,...dancing on the sound of Spanish guitars sur 'Strawberry flavour'.
Une ou deux vieilleries punk: ' Alone on Sundays' et ' Over You', l'album avait été produit par George Kooymans.
On passe au garage, pendant qu'on rafistole la mécanique, ma copine et moi on se cache derrière un vieux DAF tout pourri, ' Let's make luv'.
Sur la lancée rock, 'A streetcar named desire'.
Marlon Brando en jeune premier!
Je ressors Tigra, 'Things too much' et 'China', c'est fragile, la porcelaine!
Toujours en mode j'ai des problèmes avec les filles, ' Tell me why do kisses hurt', du teenage punk interprété par des quincas!
Efficacité rime avec métier, ces vieux loups ont encore les crocs bien aiguisés!
Tout le monde l'attendait, la valse pour marins assoiffés, 'As the bottle runs dry', Pieter n'abîme pas mon jouet, ket, vais frôler le theremine offert par Saint-Nicolas.
Wim Chevalier, alleen, pour entamer à la façon de Johnny Thunders le formidable ' Fire in the woods', lorsque les pompiers se pointent Vilvorde a droit à de jolis effets pyrotechniques.
La finale, 'Where's the party'.
Game over?
Mais non, un duo de bis: 'The clown' et avec 5 cordes, 'Miles away from here'.
Les loups sont partout, on les a vus dans le Jura, en Allemagne, à Vielsalm, le 26 juillet ils sont attendus à la côte, faut prévenir le Petit Chaperon Rouge, The Wolf Banes et Chantel McGregor au Bluesfestival The Village Goes Crazy à Bredene!
Le professionnalisme intransigeant a remplacé l'organisation bon-enfant, même le fritkot d'Ernestine a disparu pour faire place à une friterie sans âme, sponsorisée par Palm and co.
Les affiches annonçant les festivités dans les villages voisins sont bannies, le Far West s'est plié aux lois du marché, triste monde!
Une Miss locale pas des plus dégourdies vient annoncer The Wolf Banes.
Comme en 2013 à Haasrode, un line-up sans Monsieur Paul: Wimmeke Punk qui semble avoir grossi de 22 grammes et ses complices Wim Aerts, Pieter Vreede, Luk de Graaff et Berre Van Hoeylandt.
Le gang de Lier a sorti un second album, 'The Dungeon Tapes' depuis qu' en 2010 ils ont décidé de reprendre du service.
Le premier set sera en grande partie réservé à la lecture de ces bandes du donjon.
Een meezinger, au cachet Wolf Banes typique, pour entamer la croisière, ' Here we come again', suivi par le plus ancien 'Winona'.
Elle a quel âge ta gamine, Wimmeke?
Sur l'album précédent, 'She will never die', du punky garage avec une pointe de glam, Wimmeke et sa dégaine New York Dolls.
La machine est bien huilée, mais le moteur tourne au ralenti, la route est longue, le carburant n'est pas donné, pas la peine de foncer tête baissée, on balancera les classiques après la pause, de toute façon ces péquenots sont venus pour picoler!
L'antique acoustique, décorée de mademoiselle Tigra, fait son apparition,'Husbands and wives', 'Download love', 'Exit Street' trois plages en mode midtempo à écouter sur le dernier né.
Avec les Wolf Banes tout paraît simple, du rock comme avant le développement de la technologie et du cling cling moderne.
'Meandering down memory lane', quelques licks pas cons de Berre et toujours ce travail solide de Wim Aerts en arrière-plan.
Le poppy ' Streets' , une bal(l)ade aux bras de ta bien-aimée le long de sereines artères où tu ne risques pas de croiser une bande de malfrats prêts à te trancher la gorge et à violer ta compagne et ton clebs.
A l'aise et décontractés, les loups!
'Jailor of the heavens', vaguement psyché, dans le sens où les Beatles pouvaient être psyché.
T'as les clés, Pierre?
Merde, les ai paumées, doivent être au boxon, chaussée de Louvain.
Faudra patienter au purgatoire, vais les chercher!
Une pointe d'exotisme avec 'Mexican Moon' puis l'épique ' 666 Tattoo'.
Ecoute, femme, ' This dime is the last one' I spend on you, trouve-toi une autre poire!
'Wrong baby wrong' et les agités 'Fire alarm' et 'Barbara carrera' achèvent le premier set.
Pause Palm, faut aimer!
Set 2
Le premier en roue libre, à la décharge des gars de Lier il faut insister sur l'apathie du public.
La seconde mi-temps sera plus athlétique, d'ailleurs ils l'enclenchent avec 'Rock me tonight'.
Pas d'arrêt, ' Even when you're gone'.
Je sors mes castagnettes, non pas les petits trucs cachés dans mon froc, celles que j'ai achetées à Tolède,...dancing on the sound of Spanish guitars sur 'Strawberry flavour'.
Une ou deux vieilleries punk: ' Alone on Sundays' et ' Over You', l'album avait été produit par George Kooymans.
On passe au garage, pendant qu'on rafistole la mécanique, ma copine et moi on se cache derrière un vieux DAF tout pourri, ' Let's make luv'.
Sur la lancée rock, 'A streetcar named desire'.
Marlon Brando en jeune premier!
Je ressors Tigra, 'Things too much' et 'China', c'est fragile, la porcelaine!
Toujours en mode j'ai des problèmes avec les filles, ' Tell me why do kisses hurt', du teenage punk interprété par des quincas!
Efficacité rime avec métier, ces vieux loups ont encore les crocs bien aiguisés!
Tout le monde l'attendait, la valse pour marins assoiffés, 'As the bottle runs dry', Pieter n'abîme pas mon jouet, ket, vais frôler le theremine offert par Saint-Nicolas.
Wim Chevalier, alleen, pour entamer à la façon de Johnny Thunders le formidable ' Fire in the woods', lorsque les pompiers se pointent Vilvorde a droit à de jolis effets pyrotechniques.
La finale, 'Where's the party'.
Game over?
Mais non, un duo de bis: 'The clown' et avec 5 cordes, 'Miles away from here'.
Les loups sont partout, on les a vus dans le Jura, en Allemagne, à Vielsalm, le 26 juillet ils sont attendus à la côte, faut prévenir le Petit Chaperon Rouge, The Wolf Banes et Chantel McGregor au Bluesfestival The Village Goes Crazy à Bredene!
mercredi 23 juillet 2014
Toni Garcia & the Cheap Seats - Café Merlo- Bruxelles, le 22 juillet 2014.
No cheap jokes about the Cheap Seats, lads, these fellows are great....
Rien, tu ne trouves rien sur le net concernant Toni Garcia and the Cheap Seats de passage au Merlo le lendemain de la Fête Nationale.
Google est aussi éloquent que la La Muette de Portici!
Il te reste l'annonce... Dit geweldige collectief deelt een oeverloze passie voor all things blues, jump, swing, jive , rock 'n' roll en alle aanverwanten.
Plus un line-up:
Toni Garcia: Vocals/Dirk Vanderlinden: Hammond/Thierry Van Durme: Gitaar/Jo Moens: Drums/
Gene Wild: Bass/Tim De Jonghe: Trompet/Glen De Jonghe: Trombone/Jeroen Capers : Sax.
Ils étaient bien huit sur l'exigu podium, des jeunes pousses et des moins jeunes, Gene, par exemple, n'est plus aussi Wild qu'il y a 30 ans, mais son jeu de basse reste éblouissant.
Les horns: si Jeroen, pas un comédien ce Capers, était au poste, les frères De Jonghe brillaient par leur absence, à la trompette on a entendu Bart Vandercammen ( The Young Big Band, et vu avec Zonko) et, poussé sur le podium sans jamais avoir joué une note avec les sièges au rabais, Jan Eggermont au sax (Tuesday Night Orchestra, King of the Fugazis...).
Les autres affichent également une carte de visite décorée de noms pas cons, Jo chez The Employees ( ça ne nous rajeunit pas), Blaine L. Reininger, Kris De Bruyne, X-Posed, Rose the Band... - Dirk promène son Hammond dans tout le pays 269 jours par an, quelques noms: The Swing Dealers, Sofie, Catherine Delasalle... - Thierry Van Durme a tenu la guitare pour Vaya Con Dios ou Coco Jr. et The Magical Flying Thundebirds...
Et Toni?
Rien .. vu les rouflaquettes, c'est peut-être le fils du Sergent Garcia, zingen kan die kleine wel et il danse à rendre Travolta jaloux.
Echauffement, 46 pintjes à diviser par 7, Dirk travaille au Spa Reine, et un départ sur les chapeaux de roue avec 'Shuffle On' d'un de nos meilleurs blues combos, Blue Blot.
Suintant à souhait!
Sur la lancée, toujours en mode rock/swing/ blues, ' House party', la ruée fantastique à bride rabattue, les cuivres sont de sortie, cachez vos flacons d'alcool, couchez les enfants, envoyez vos femmes chez belle-maman... there comes the wild bunch!
'Stompin our feet with joy',... rocking, rolling and stomping, ta pintje faisait des bonds sur le comptoir.
' Good rockin daddy', pas que Toni ressemble à Etta James, mais question swing il s'y connaît, tandis que le petit nouveau, Jan, encouragé par de Heer Van Durme nous lâche un bref solo pas salaud.
Chuck, tu permets, on t'emprunte ' No money down', le machin qui a les mêmes accords que 'Riot in Cell Block No. 9'.
Les petits merles, it's time to shake your hips with le classique ' My Babe'.
Gene, au chant, some old skool blues, ' Anything it takes'.
Temps mort, faut soigner ses amygdales, je bois un coup, o k, vas-y, Toni, ' Thing Called Love' de John Hyatt.
On poursuit avec le swampy downtempo ' Sewed up' de Duke Robillard, aussi juteux qu'un pamplemousse bien pulpeux et non-traité.
En mode tango blues, 'Unchain my heart' , a hit for Ray Charles, Trini Lopez and Joe Cocker.
Quasi invisible derrière la troupe, Jo se permet quelques jongleries barnumesques, jaloux, Toni nous la joue Jennifer Lopez.
Trop fort, les gars!
' Nutbush City Limits' à la sauce tumba/salsa, il faut oser, ils ont osé.
Le Merlo a aimé!
Retour au blues qui secoue, "I Don't Need No Doctor", la veille t'avais entendu l'incroyable version de Humble Pie, un seul regret, pas de choristes black court-vêtues!
Gene de son timbre fatigué, des excès en tous genres, attaque le jump blues remuant 'Sometimes I wonder' avant d'avoir droit au seul véritable slow de la soirée, le retro crooning ' Walk Away' de James Hunter.
Merde, j'ai oublié le mute pour mon solo de trompette, tant pis!
Get your kicks on 'Route 66'.
Je m'arrête à San Bernardino, continuez sans moi!
Communication: is there a Jacqueline in the room?
Non, il y a Fatima, c'est pas bon?
James Hunter à la Little Richard.
On termine avant le curfew de 11 PM avec' Ain't goin nowhere', Dirk Hammond se payant une intervention digne d'André Brasseur, relayé par un sax poisseux avant le terminus.
On replie les chaises!
Merci, Bruxelles, on joue à Herzele ( Burchtconcerten) le 29 juillet, see you there!
Rien, tu ne trouves rien sur le net concernant Toni Garcia and the Cheap Seats de passage au Merlo le lendemain de la Fête Nationale.
Google est aussi éloquent que la La Muette de Portici!
Il te reste l'annonce... Dit geweldige collectief deelt een oeverloze passie voor all things blues, jump, swing, jive , rock 'n' roll en alle aanverwanten.
Plus un line-up:
Toni Garcia: Vocals/Dirk Vanderlinden: Hammond/Thierry Van Durme: Gitaar/Jo Moens: Drums/
Gene Wild: Bass/Tim De Jonghe: Trompet/Glen De Jonghe: Trombone/Jeroen Capers : Sax.
Ils étaient bien huit sur l'exigu podium, des jeunes pousses et des moins jeunes, Gene, par exemple, n'est plus aussi Wild qu'il y a 30 ans, mais son jeu de basse reste éblouissant.
Les horns: si Jeroen, pas un comédien ce Capers, était au poste, les frères De Jonghe brillaient par leur absence, à la trompette on a entendu Bart Vandercammen ( The Young Big Band, et vu avec Zonko) et, poussé sur le podium sans jamais avoir joué une note avec les sièges au rabais, Jan Eggermont au sax (Tuesday Night Orchestra, King of the Fugazis...).
Les autres affichent également une carte de visite décorée de noms pas cons, Jo chez The Employees ( ça ne nous rajeunit pas), Blaine L. Reininger, Kris De Bruyne, X-Posed, Rose the Band... - Dirk promène son Hammond dans tout le pays 269 jours par an, quelques noms: The Swing Dealers, Sofie, Catherine Delasalle... - Thierry Van Durme a tenu la guitare pour Vaya Con Dios ou Coco Jr. et The Magical Flying Thundebirds...
Et Toni?
Rien .. vu les rouflaquettes, c'est peut-être le fils du Sergent Garcia, zingen kan die kleine wel et il danse à rendre Travolta jaloux.
Echauffement, 46 pintjes à diviser par 7, Dirk travaille au Spa Reine, et un départ sur les chapeaux de roue avec 'Shuffle On' d'un de nos meilleurs blues combos, Blue Blot.
Suintant à souhait!
Sur la lancée, toujours en mode rock/swing/ blues, ' House party', la ruée fantastique à bride rabattue, les cuivres sont de sortie, cachez vos flacons d'alcool, couchez les enfants, envoyez vos femmes chez belle-maman... there comes the wild bunch!
'Stompin our feet with joy',... rocking, rolling and stomping, ta pintje faisait des bonds sur le comptoir.
' Good rockin daddy', pas que Toni ressemble à Etta James, mais question swing il s'y connaît, tandis que le petit nouveau, Jan, encouragé par de Heer Van Durme nous lâche un bref solo pas salaud.
Chuck, tu permets, on t'emprunte ' No money down', le machin qui a les mêmes accords que 'Riot in Cell Block No. 9'.
Les petits merles, it's time to shake your hips with le classique ' My Babe'.
Gene, au chant, some old skool blues, ' Anything it takes'.
Temps mort, faut soigner ses amygdales, je bois un coup, o k, vas-y, Toni, ' Thing Called Love' de John Hyatt.
On poursuit avec le swampy downtempo ' Sewed up' de Duke Robillard, aussi juteux qu'un pamplemousse bien pulpeux et non-traité.
En mode tango blues, 'Unchain my heart' , a hit for Ray Charles, Trini Lopez and Joe Cocker.
Quasi invisible derrière la troupe, Jo se permet quelques jongleries barnumesques, jaloux, Toni nous la joue Jennifer Lopez.
Trop fort, les gars!
' Nutbush City Limits' à la sauce tumba/salsa, il faut oser, ils ont osé.
Le Merlo a aimé!
Retour au blues qui secoue, "I Don't Need No Doctor", la veille t'avais entendu l'incroyable version de Humble Pie, un seul regret, pas de choristes black court-vêtues!
Gene de son timbre fatigué, des excès en tous genres, attaque le jump blues remuant 'Sometimes I wonder' avant d'avoir droit au seul véritable slow de la soirée, le retro crooning ' Walk Away' de James Hunter.
Merde, j'ai oublié le mute pour mon solo de trompette, tant pis!
Get your kicks on 'Route 66'.
Je m'arrête à San Bernardino, continuez sans moi!
Communication: is there a Jacqueline in the room?
Non, il y a Fatima, c'est pas bon?
James Hunter à la Little Richard.
On termine avant le curfew de 11 PM avec' Ain't goin nowhere', Dirk Hammond se payant une intervention digne d'André Brasseur, relayé par un sax poisseux avant le terminus.
On replie les chaises!
Merci, Bruxelles, on joue à Herzele ( Burchtconcerten) le 29 juillet, see you there!
mardi 22 juillet 2014
Silence médiatique total concernant le décès de Gene King Saxe Walker
Il faut consulter la page facebook du Sean Carney pour apprendre la triste nouvelle:
"My heart is heavy with the news of the passing of Gene King Saxe Walker, a legend in his own time whom I was lucky enough to call a friend and even family, a man who lived an incredibly rich and accomplished 76 years as a professional musician and professor of music at The Ohio State University...."
Gene Walker has toured since 1958 with some of the world's greatest entertainers including The Beatles, King Curtis, Jackie Wilson, Sam Cook, Johnny "Hammond" Smith, Jimmy McGriff, The Drifters, Chris Columbo and The Platters. indique sa bio.
Si à l'origine Gene Walker est considéré comme un jazzman, il aura travaillé avec pas mal de monde en élargissant sa palette.
Traces discographiques:
"Rediscovering Old Favorites", Chris Columbo Quintet
"Love Potion #9" with Johnny "Hammond" Smith
"The Golden Thrush" with Byrdie Green
"Listen Here" with Freddie McCoy
"It's About Time" with Hank Marr
"A Great Big Helping of Jazz and Eggs", with Gene Walker's Generations Band and friends
"More Jazz and Eggs", with Gene Walker's Generations Band.
"Columbus Jazz is Community Music", with Gene Walker's Generations Band,
"Provisions" with Sean Camey and the Nite Owlz
"The Happy Organ" with Dave Baby Cortez
"The Broom Switch" with Lloyd Price.
Il a également fait partie des tournées de Sean Carney étant passées par la Belgique en 2008/2009.
Aucun détail n'a filtré quant aux causes du décès.
"My heart is heavy with the news of the passing of Gene King Saxe Walker, a legend in his own time whom I was lucky enough to call a friend and even family, a man who lived an incredibly rich and accomplished 76 years as a professional musician and professor of music at The Ohio State University...."
Gene Walker has toured since 1958 with some of the world's greatest entertainers including The Beatles, King Curtis, Jackie Wilson, Sam Cook, Johnny "Hammond" Smith, Jimmy McGriff, The Drifters, Chris Columbo and The Platters. indique sa bio.
Si à l'origine Gene Walker est considéré comme un jazzman, il aura travaillé avec pas mal de monde en élargissant sa palette.
Traces discographiques:
"Rediscovering Old Favorites", Chris Columbo Quintet
"Love Potion #9" with Johnny "Hammond" Smith
"The Golden Thrush" with Byrdie Green
"Listen Here" with Freddie McCoy
"It's About Time" with Hank Marr
"A Great Big Helping of Jazz and Eggs", with Gene Walker's Generations Band and friends
"More Jazz and Eggs", with Gene Walker's Generations Band.
"Columbus Jazz is Community Music", with Gene Walker's Generations Band,
"Provisions" with Sean Camey and the Nite Owlz
"The Happy Organ" with Dave Baby Cortez
"The Broom Switch" with Lloyd Price.
Il a également fait partie des tournées de Sean Carney étant passées par la Belgique en 2008/2009.
Aucun détail n'a filtré quant aux causes du décès.
lundi 21 juillet 2014
The Jet Lag Band - Nuno Resende aux fêtes du 21 juillet à Waterloo, le 20 juillet 2014
C'est une tradition, Waterloo célèbre dignement la naissance de la Belgique.
Cette année le programme est copieux, du 19 au 21 juillet, trois jours de festivités dans le parc communal.
L'affiche musicale prévoyait Abba Magic, quoi de plus normal 'Waterloo' souffle 40 bougies, le 19.
Le 21 en tête d'affiche ' Empreinte Balavoine', un tribute band consacré à l'auteur de ' mon fils, ma bataille' et ce dimanche, un double concert, The Jet Lag Band et Nuno Resende.
Début du show prévu à 20h, sur place, un retard conséquent, deux soundchecks à terminer.
Une dizaine de buvettes, personne ne mourra de soif, avec la Jupiler à 1€50, les barmen ou maids ont du boulot!
20:35', un annonceur inspiré proclame: The Jet Lag Band reprend des reprises de groupes connus, applaudissez-les...
Un pistonné, sans doute!
Des Jet Lag il y en a quelques uns sur facebook, sauf celui qui monte sur la scène de la morne plaine.
Les barbouzes sont sur le coup et nous reviennent avec deux ou trois détails: la chanteuse ( excellente) c'est Marcella Di Troia ( Black Mirrors, Mr. Barotin and The Syndicate, Superstition...) - son frangin, Remo ( Superstition), tient la guitare - à la basse, Gregory Verdin ( Ann Arbor), Jérôme Hohlweg, maman va croire que j'ai joué à Werchter, seconde guitare - who the fuck was the drummer?
Dès la première salve, ' Rolling in the deep' d'Adele, t'es comme tout le monde subjugué par la voix deeply soulful de Marcella.
Pas pour rien que la nana donne des cours de chant.
Selah Sue, 'Raggamuffin', Waterloo se trémousse.
Du même niveau que le speaker local, on va inviter un invité spécial à chanter la suivante avec nous, Nuno , t'es où?
Au pas de course, le souriant Portugais se pointe: suis content de chanter avec Marcella, je la kiffe un max.
Il y a un petit cabot qui kiffe les jambes des madames sur la pelouse.
Marcella: t'as le texte?
Euh, non, je cherche sur mon GSM.
Tape 'Ironic' ( Alanis).
Marcella, brillante, Nuno, hésitant!
C'est promis, ferai mieux la prochaine fois.
Un 'Superstitious' gluant précède l'épatant ' These boots are made for walking'.
Tu connais Bruno Mars?
Un dealer, avance Jérôme, un copain de Bob et Bobette.
' Runaway Baby'.
Avis de recherche, ze Police envoie un 'Message in a bottle'.
Un répertoire sans surprise, phénomène récurrent chez pas mal de cover bands.
Ainsi Lenny Kravitz, 'Always on the run', un second Morissette, 'You oughta know', le formidable 'Mercy' défilent à la plus grande joie des Waterlootois.
De gros effets de voix habillent le 'Chandelier' de Sia et pour finir une des préférées des groupes de bal, 'Proud Mary'.
Enthousiasme généralisé et double encore.
Bruno Mars bis, ' 'Locked out of heaven' et Anouk, 'Nobody's Wife'.
Waterloo a passé un bon moment!
Nuno Resende & band.
On ne va pas te rabattre les oreilles avec The Voice France, ni te retracer la bio complète de Nuno Guilherme de Figueiredo Resende, le Portugais de Belgique.
Juste quelques points de repère, les groupes La Teuf et Apy - les comédies musicales, Les Demoiselles de Rochefort, Grease, Mozart, l'Opéra Rock, Pinochio, Salut les Copains e.a.... - des concerts de charité - des DVD's et, tout récemment, le projet Latin Lovers avec Damien Sargue et Julio Iglesias Jr ( le disque se vend mieux que les petits pains au chocolat du boulanger Joe Dassin).
Je sais, tu fais la fine bouche... de la variétoche, music that neutralises your brain, ou pire encore!
Nous, on a vu et entendu un gars sympa, dynamique, doté d'une voix incroyable et flanqué d'une équipe ( Youri De Groote, Noemie Jacqmin, Pauline Albert, Nico d'Avell, Sébastien Janssens, Johan Barra et Vincent Denayer) à la hauteur qui s'amuse , le tout dans une ambiance bon enfant.
On ne regrette pas d'avoir préféré Waterloo au bal national du Marché aux Puces.
Entrée en matière extraits de comédies musicales, ' 'L'envie d'aimer' ( Les Dix Commandements), 'L'Assasymphonie' ( Mozart, l'Opéra rock) et 'Ma Bataille' ( Adam et Eve).
OK, typiquement franchouillard, mais bien foutu!
Virage soul/funk avec le sexy 'Fuck you' de Cee Lo Green, un formidable boulot des choristes!
Travolta et Olivia Newton-John, deux rengaines issues de Grease, sortez la brillantine, ' Summer Nights' et 'You're the one that I want'.
Disco time in Waterloo , the lion won't sleep tonight, 'Footloose' le confirme.
1987, George Michael, 'Faith', pas une ride!
Un maigrelet, tatoué, bracelet clouté, perdu dans la masse: "The Limp Bizkit version is so much lively, bad ass and less homo-erotic".
On lui a payé une grenadine!
Slow time, Bill Withers, la perle ' Just the two of us' .
Rien à dire, Nuno chante comme un dieu, ses guitaristes se payent un petit duel pas débile.
Moins daté ( sans idée péjorative) , Maroon 5, 'This love' après lequel l'équipe se tire pour aller écluser une ou deux mousses.
Nuno seul en piste avec Nico qui délaisse son drum kit pour aller pianoter, le duo nous sert une version théâtrale du 'Creep' de Radiohead.
Un nouveau duo, vocal ce coup-ci, avec Noémie, une voix à faire frémir un cadavre, 'Calling You' du soundtrack de Bagdad Cafe.
Impressionnant!
Euh, Nuno, t'as bu...'Roxane' c'est Sting et pas George Michael.
Tu passes du crooning, qui a réussi à faire pleurer Françoise, esthéticienne à Joli-Bois, au rock cinglant, Youri et son copain guitariste se payant un bain de foule guitare au canon.
Roxane se tapait une poussée de fièvre, en route vers la pharmacie de garde!
Du power pop pour midinettes, 'Take on Me' de a -Ha, suivi d'un rock épique et sautillant 'Time is running out' de Muse.
La grosse artillerie, une version Metro-Goldwyn-Mayer étourdissante.
Un duo avec Noémie,'The show must go on', Nuno Mercury a trouvé la compagne idéale, Noémie est mieux qu'un balai!
Waterloo jubile, waar is het feestje?
Hier is het feestje!
Le compte en banque de Bruno Mars se portera bien si la SABAM est sur place, 'Treasure'!
On approche du terme, Tina Turner et Bryan Adams, 'It's Only Love' et le Godfather of Soul pour terminer en beauté, 'I feel good'.
Vous en voulez encore, vous êtes chauds, nous aussi, la preuve 'I'm so excited' des Pointer Sisters.
En octobre Nino Resende sera à l'Acte 3 à Braine-l'Alleud!
Cette année le programme est copieux, du 19 au 21 juillet, trois jours de festivités dans le parc communal.
L'affiche musicale prévoyait Abba Magic, quoi de plus normal 'Waterloo' souffle 40 bougies, le 19.
Le 21 en tête d'affiche ' Empreinte Balavoine', un tribute band consacré à l'auteur de ' mon fils, ma bataille' et ce dimanche, un double concert, The Jet Lag Band et Nuno Resende.
Début du show prévu à 20h, sur place, un retard conséquent, deux soundchecks à terminer.
Une dizaine de buvettes, personne ne mourra de soif, avec la Jupiler à 1€50, les barmen ou maids ont du boulot!
20:35', un annonceur inspiré proclame: The Jet Lag Band reprend des reprises de groupes connus, applaudissez-les...
Un pistonné, sans doute!
Des Jet Lag il y en a quelques uns sur facebook, sauf celui qui monte sur la scène de la morne plaine.
Les barbouzes sont sur le coup et nous reviennent avec deux ou trois détails: la chanteuse ( excellente) c'est Marcella Di Troia ( Black Mirrors, Mr. Barotin and The Syndicate, Superstition...) - son frangin, Remo ( Superstition), tient la guitare - à la basse, Gregory Verdin ( Ann Arbor), Jérôme Hohlweg, maman va croire que j'ai joué à Werchter, seconde guitare - who the fuck was the drummer?
Dès la première salve, ' Rolling in the deep' d'Adele, t'es comme tout le monde subjugué par la voix deeply soulful de Marcella.
Pas pour rien que la nana donne des cours de chant.
Selah Sue, 'Raggamuffin', Waterloo se trémousse.
Du même niveau que le speaker local, on va inviter un invité spécial à chanter la suivante avec nous, Nuno , t'es où?
Au pas de course, le souriant Portugais se pointe: suis content de chanter avec Marcella, je la kiffe un max.
Il y a un petit cabot qui kiffe les jambes des madames sur la pelouse.
Marcella: t'as le texte?
Euh, non, je cherche sur mon GSM.
Tape 'Ironic' ( Alanis).
Marcella, brillante, Nuno, hésitant!
C'est promis, ferai mieux la prochaine fois.
Un 'Superstitious' gluant précède l'épatant ' These boots are made for walking'.
Tu connais Bruno Mars?
Un dealer, avance Jérôme, un copain de Bob et Bobette.
' Runaway Baby'.
Avis de recherche, ze Police envoie un 'Message in a bottle'.
Un répertoire sans surprise, phénomène récurrent chez pas mal de cover bands.
Ainsi Lenny Kravitz, 'Always on the run', un second Morissette, 'You oughta know', le formidable 'Mercy' défilent à la plus grande joie des Waterlootois.
De gros effets de voix habillent le 'Chandelier' de Sia et pour finir une des préférées des groupes de bal, 'Proud Mary'.
Enthousiasme généralisé et double encore.
Bruno Mars bis, ' 'Locked out of heaven' et Anouk, 'Nobody's Wife'.
Waterloo a passé un bon moment!
Nuno Resende & band.
On ne va pas te rabattre les oreilles avec The Voice France, ni te retracer la bio complète de Nuno Guilherme de Figueiredo Resende, le Portugais de Belgique.
Juste quelques points de repère, les groupes La Teuf et Apy - les comédies musicales, Les Demoiselles de Rochefort, Grease, Mozart, l'Opéra Rock, Pinochio, Salut les Copains e.a.... - des concerts de charité - des DVD's et, tout récemment, le projet Latin Lovers avec Damien Sargue et Julio Iglesias Jr ( le disque se vend mieux que les petits pains au chocolat du boulanger Joe Dassin).
Je sais, tu fais la fine bouche... de la variétoche, music that neutralises your brain, ou pire encore!
Nous, on a vu et entendu un gars sympa, dynamique, doté d'une voix incroyable et flanqué d'une équipe ( Youri De Groote, Noemie Jacqmin, Pauline Albert, Nico d'Avell, Sébastien Janssens, Johan Barra et Vincent Denayer) à la hauteur qui s'amuse , le tout dans une ambiance bon enfant.
On ne regrette pas d'avoir préféré Waterloo au bal national du Marché aux Puces.
Entrée en matière extraits de comédies musicales, ' 'L'envie d'aimer' ( Les Dix Commandements), 'L'Assasymphonie' ( Mozart, l'Opéra rock) et 'Ma Bataille' ( Adam et Eve).
OK, typiquement franchouillard, mais bien foutu!
Virage soul/funk avec le sexy 'Fuck you' de Cee Lo Green, un formidable boulot des choristes!
Travolta et Olivia Newton-John, deux rengaines issues de Grease, sortez la brillantine, ' Summer Nights' et 'You're the one that I want'.
Disco time in Waterloo , the lion won't sleep tonight, 'Footloose' le confirme.
1987, George Michael, 'Faith', pas une ride!
Un maigrelet, tatoué, bracelet clouté, perdu dans la masse: "The Limp Bizkit version is so much lively, bad ass and less homo-erotic".
On lui a payé une grenadine!
Slow time, Bill Withers, la perle ' Just the two of us' .
Rien à dire, Nuno chante comme un dieu, ses guitaristes se payent un petit duel pas débile.
Moins daté ( sans idée péjorative) , Maroon 5, 'This love' après lequel l'équipe se tire pour aller écluser une ou deux mousses.
Nuno seul en piste avec Nico qui délaisse son drum kit pour aller pianoter, le duo nous sert une version théâtrale du 'Creep' de Radiohead.
Un nouveau duo, vocal ce coup-ci, avec Noémie, une voix à faire frémir un cadavre, 'Calling You' du soundtrack de Bagdad Cafe.
Impressionnant!
Euh, Nuno, t'as bu...'Roxane' c'est Sting et pas George Michael.
Tu passes du crooning, qui a réussi à faire pleurer Françoise, esthéticienne à Joli-Bois, au rock cinglant, Youri et son copain guitariste se payant un bain de foule guitare au canon.
Roxane se tapait une poussée de fièvre, en route vers la pharmacie de garde!
Du power pop pour midinettes, 'Take on Me' de a -Ha, suivi d'un rock épique et sautillant 'Time is running out' de Muse.
La grosse artillerie, une version Metro-Goldwyn-Mayer étourdissante.
Un duo avec Noémie,'The show must go on', Nuno Mercury a trouvé la compagne idéale, Noémie est mieux qu'un balai!
Waterloo jubile, waar is het feestje?
Hier is het feestje!
Le compte en banque de Bruno Mars se portera bien si la SABAM est sur place, 'Treasure'!
On approche du terme, Tina Turner et Bryan Adams, 'It's Only Love' et le Godfather of Soul pour terminer en beauté, 'I feel good'.
Vous en voulez encore, vous êtes chauds, nous aussi, la preuve 'I'm so excited' des Pointer Sisters.
En octobre Nino Resende sera à l'Acte 3 à Braine-l'Alleud!
dimanche 20 juillet 2014
Disparition de Lionel Ferbos, une icône du jazz traditionnel à La Nouvelle-Orléans.
Lionel Ferbos est décédé samedi, il venait de célébrer son 103è anniversaire.
Cet incontournable du New-Orleans Jazz a commencé à jouer de la trompette dès sa quinzième année, malgré des problèmes d'asthme.
Dans les années 30, il se produit dans tous les clubs de la Nouvelle- Orléans en jouant dans différents big ou moins big bands.
Ensuite il tourne avec la chanteuse Mamie Smith.
Il doit trouver un job pendant la Grande Dépression mais revient à la musique plus tard, jouant avec le WPA jazz band, Mighty Four ou le Herbert Leary’s Orchestra.
Récemment, il se produisait avec le New Orleans Ragtime Orchestra.
Lionel n'a jamais arrêté de jouer, il a donné un dernier concert le 30 mars 2014.
He died in his sleep at his home.
Cet incontournable du New-Orleans Jazz a commencé à jouer de la trompette dès sa quinzième année, malgré des problèmes d'asthme.
Dans les années 30, il se produit dans tous les clubs de la Nouvelle- Orléans en jouant dans différents big ou moins big bands.
Ensuite il tourne avec la chanteuse Mamie Smith.
Il doit trouver un job pendant la Grande Dépression mais revient à la musique plus tard, jouant avec le WPA jazz band, Mighty Four ou le Herbert Leary’s Orchestra.
Récemment, il se produisait avec le New Orleans Ragtime Orchestra.
Lionel n'a jamais arrêté de jouer, il a donné un dernier concert le 30 mars 2014.
He died in his sleep at his home.
Le drummer Cor Schilder de Vast Countenance parmi les victimes de l'attentat ayant frappé le Boeing de la Malaysia Airlines
Parmi les 298 victimes du Boeing abattu en Ukraine il y avait Cor Schilder, fleuriste,mais aussi chanteur et batteur du groupe de Volendam, Vast Countenance.
Le band, né en 1999, a sorti trois albums d'alternative pop influencé par le sixties sound.
Au lendemain de la catastrophe, la petite ville de 22000 âmes était sous le choc et pleurait la disparition de Cor.
" Verschrikkelijk" est le terme le plus souvent employé par les fans du groupe!
Le band, né en 1999, a sorti trois albums d'alternative pop influencé par le sixties sound.
Au lendemain de la catastrophe, la petite ville de 22000 âmes était sous le choc et pleurait la disparition de Cor.
" Verschrikkelijk" est le terme le plus souvent employé par les fans du groupe!
Décès du guitariste Chris Grier.
Chris Grier faisait partie de l' avant-garde noise-rock group To Live and Shave in L.A fondé par l'ex-Pussy Galore Tom Smith.
Il a tenu la guitare du band de Miami Beach de 2003 à 2007.
Il est décédé en début de semaine, victime d'un arrêt cardiaque après une embolie pulmonaire.
Grier a également joué avec Scarcity of Tanks et l'experimental band Kohoutek.
Il a tenu la guitare du band de Miami Beach de 2003 à 2007.
Il est décédé en début de semaine, victime d'un arrêt cardiaque après une embolie pulmonaire.
Grier a également joué avec Scarcity of Tanks et l'experimental band Kohoutek.
Ulysse à Bruxelles-les- Bains, Bruxelles, le 18 juillet 2014.
Sur la plage abandonnée
Coquillages et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé..
Brigitte, la plage était loin d'être abandonnée, palmiers et bikinis, cris d'enfants et odeurs d'huile solaire, pas de crustacés!
La Plage, parlons-en, prévue à 19:15', elle fait faux bond.
Let It Beach revoit le timing, Ulysse se produira à 7:15 PM.
Le retour à Ithaque est postposé, les 114 prétendants de Pénélope peuvent toujours espérer!
Arnaud Duynstee, Benoit Do Quang et Julien Gathy en piste après une présentation nunuche d'un fantaisiste malgré lui.
Clavier et synthé pour amorcer 'Gaze', une des plages du EP ' U as in Ulysse', arrivée d'une guitare, un des bidouilleurs ramasse une seconde guitare, ça gaze, c'est parti pour un electro pop fluide et nonchalant.
Un drumpad, deux ou trois coups de sticks, un fond spongieux, une guitare hawaïenne,'Success' baigne dans des ambiances feutrées.
Même créneau que SX, Float Fall, Hydrogen Sea ou Lili Grace.
Les instruments passent d'une main à l'autre, le rusé héros attaque 'Cold Wave'.
De vagues vaguelettes panachées d'écume fleurissent sur les eaux du canal, l'astre brille, Ulysse se la coule douce.
'Thunder', mais non, il n'y aura point d'orage, c'était une blague!
Des rythmes jungle édulcorés comme tapis sonore, voici 'Voodoo Romance', un titre à proposer pour la next Buddha Lounge Bar Compilation.
Aïe, j'ai cassé le ressort de mon dérailleur arrière, faut meubler pendant le temps mort...merci d'être venus, bonjour maman, bonjour Régine, la bière est fraîche, demain on joue à Dour, fait chaud...
Un prélude aérien suivi par de gros techno beats ayant le don de faire bouger la jeunesse friande de produits formatés ( cf. Tomorrowland) , la pièce, d'après la setlist, se nomme 'Disclo'.
Le projet tient la route, c'est bien ficelé mais aussi très propre et lisse, mainstream, quoi, le style de fond sonore qui ne fera pas fuir les clients chez Cora.
Le trio enchaîne sur 'Control' et sa pointe soul.
Marcel, 36 ans, petit bide, un mojito en main, à Francine, aussi bronzée qu'un petit Gervais périmé: "bof, ce sont des gamins, ils débutent...".
Ulysse n'a rien entendu et propose un nouveau titre, tous les beach boys et les beach girls battent des mains pendant 'Bengale' décoré de chouettes lignes surf.
Terminus avec le mignon dancetrack 'Wounds'.
Un concert sans prétention!
Coquillages et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé..
Brigitte, la plage était loin d'être abandonnée, palmiers et bikinis, cris d'enfants et odeurs d'huile solaire, pas de crustacés!
La Plage, parlons-en, prévue à 19:15', elle fait faux bond.
Let It Beach revoit le timing, Ulysse se produira à 7:15 PM.
Le retour à Ithaque est postposé, les 114 prétendants de Pénélope peuvent toujours espérer!
Arnaud Duynstee, Benoit Do Quang et Julien Gathy en piste après une présentation nunuche d'un fantaisiste malgré lui.
Clavier et synthé pour amorcer 'Gaze', une des plages du EP ' U as in Ulysse', arrivée d'une guitare, un des bidouilleurs ramasse une seconde guitare, ça gaze, c'est parti pour un electro pop fluide et nonchalant.
Un drumpad, deux ou trois coups de sticks, un fond spongieux, une guitare hawaïenne,'Success' baigne dans des ambiances feutrées.
Même créneau que SX, Float Fall, Hydrogen Sea ou Lili Grace.
Les instruments passent d'une main à l'autre, le rusé héros attaque 'Cold Wave'.
De vagues vaguelettes panachées d'écume fleurissent sur les eaux du canal, l'astre brille, Ulysse se la coule douce.
'Thunder', mais non, il n'y aura point d'orage, c'était une blague!
Des rythmes jungle édulcorés comme tapis sonore, voici 'Voodoo Romance', un titre à proposer pour la next Buddha Lounge Bar Compilation.
Aïe, j'ai cassé le ressort de mon dérailleur arrière, faut meubler pendant le temps mort...merci d'être venus, bonjour maman, bonjour Régine, la bière est fraîche, demain on joue à Dour, fait chaud...
Un prélude aérien suivi par de gros techno beats ayant le don de faire bouger la jeunesse friande de produits formatés ( cf. Tomorrowland) , la pièce, d'après la setlist, se nomme 'Disclo'.
Le projet tient la route, c'est bien ficelé mais aussi très propre et lisse, mainstream, quoi, le style de fond sonore qui ne fera pas fuir les clients chez Cora.
Le trio enchaîne sur 'Control' et sa pointe soul.
Marcel, 36 ans, petit bide, un mojito en main, à Francine, aussi bronzée qu'un petit Gervais périmé: "bof, ce sont des gamins, ils débutent...".
Ulysse n'a rien entendu et propose un nouveau titre, tous les beach boys et les beach girls battent des mains pendant 'Bengale' décoré de chouettes lignes surf.
Terminus avec le mignon dancetrack 'Wounds'.
Un concert sans prétention!
vendredi 18 juillet 2014
Altamontt - Last Train au DNA, Bruxelles, le 17 juillet 2014
Revenez dans 5 minutes, la banque n'est pas ouverte!
Et le bar?
Direction le comptoir, trois paumés au DNA, dont RickyBilly, qui comme d'habitude ne sortira pas un billet vert de sa poche, prétextant qu'il manage un des groupes.
Le zievereir est prêt à t'asséner des tonnes de cancans dépourvus d'intérêt, t'as beau lui refiler des Maes, son babillage ininterrompu va t'échauffer les loches pendant des heures.
La jolie préposée au bar te fait un clin d'oeil semblant dire je compatis.
Le soundcheck d'Altamontt est du genre fastidieux: larsens, voix inaudibles, retours malades, reverb omniprésente... tout le monde a un avis: musiciens, RickyBilly et les autres piliers de comptoir, le mec à la table ignore superbement.
Un dernier passage dans les loges puis Altamontt en piste.
Dans le troquet: tous les potes et la famille plus trois touristes insulaires.
Le line-up a changé: David a pris une diligence, Gabriel Marlier a sauté dans le même carrosse, du coup, Bruno ( voix, guitare) et la blonde Dorothée, ne nous parle pas de l'ORTF, ancêtre avachi, Doro s'acharne sur des caisses et des cymbales, ont embrigadé un nouveau guitariste, le concentré John, ex Ledback ou The Karmatrans et, pour la basse, ils ont fait appel à Elise, l'élément féminin de Perverted By Language ou Subsonic Hornets.
'Shame on you'
Ophélie Winter?
Ricky, ta bière est confisquée!
Un guitar rock mélodique et bien trempé.
' I want you', ne dis rien, Ricky!
Voix harmonieuses, refrain catchy, riffs de guitare appliqués et base rythmique power pop, rien de bien nouveau à l'horizon, le style de truc facile à fredonner qui t'amène à frapper du talon et à te déhancher.
Un roulement de tambour agressif introduit 'If you were mine' , apparition d'un guest, David est sorti de la diligence pour chantonner avec son pote Bruno.
Parenthèse, dans cette carriole il y a un mini-bar, tous les flacons sont vides!
Le titre plus ancien 'If you were mine' aux accents Stereophonics aurait dû cartonner sur nos ondes nationales.
'My last day', et 'Red Skies': même script, trois voix, Altamontt = les Posies bruxellois.
Le midtempo 'Blinded' mixe pub rock et alternative rock de manière séduisante, tandis que 'Operation of self-destruction' qui démarre en disto s'avère être le morceau le plus rock du set.
Une ou deux vannes, un humour Manneken-Pis avant 'Side by Side' , David et Elise se partageant un micro pour cette rengaine radiophonique.
Après un faux départ et un retour dans les starting blocks vient la romance 'I won't forget you' suivie par un 'Cocaïne' aussi rentre-dedans que la marchandise proposée par Triggerfinger.
'Superstar' lorgne du côté glamrock et termine ce home game.
Le referee siffle la mi-temps.
Last Train.
Le Sundgau, tu connais?
Dans les Iles Féroé?
T'es con, Robinson, en Alsace, Altkirch, ils sont de là les petits gars ayant formé Last Train en 2010.
Dans le Haut-Rhin on leur promet un bel avenir et après cette première date bruxelloise, on se dit que les copains des membres de la Fanfare des Hussards d'Altkirch n'ont pas tort.
Du rock'n roll, du vrai, pas de l'édulcoré, celui dont les influences sont à chercher loin, les Who en 1965, les Kinks, les garage bands, et ne nous parle pas de passéisme ou de revivalisme, on a senti des parfums Miles Kane, Black Rebel Motorcycle ou Brian Jonestown Massacre.
Bref, ces gamins qui entament une première tournée européenne risquent bien de te plaire!
Jean-Noël, guitare et chant, Julien, guitare, Antoine, batterie et Tim à la basse entament le trip par une intro rugueuse, histoire de ramener les rois de la fumette inside.
Miracle, ils ont réussi à faire taire RickyBilly qui a suivi tout le set la langue pendue, après le show il t'a murmuré dans sa langue rickybillienne, c'est mieux que Belle Perez!
Ils enchaînent sur le furieux 'You can't deny', le blondinet au chant est aussi énergique que Daltrey, époque veste en daim à franges, Antoine cravache méchant, la basse te chatouille le bas-ventre et les deux guitares se complètent à merveille.
C'est du tout cuit, ils vont casser la baraque!
' Sunday morning son' au background psyché secoue vachement plus que toutes les compos de Jacco Gardner.
La setlist mentionne ' Hammerhead', ils annoncent 'Ride on the right side' en précisant qu'ils jouerant à Londres le lendemain.
Un sain esprit rock'n roll se dégage de tous leurs pores, et comme ils ont la foi et la fougue caractéristiques des jeunes groupes ils ont vite fait d'embraser la caverne.
Démarrage lent pour le concis 'Gates to nowhere' suivi par le garage qui sent la poudre ' Beurette'.
RickyBilly: wat is dat?
Un biscuit, comme les Petits Lu.
Sur le nouvel EP ( 2€), 'Fire'.
Violence contenue, explosion soudaine et brasier ardent.
..I am the god of hell fire and I bring you:
Fire ... disait Arthur!
' Cold Fever' fiévreux et dansant et un refrain bien pute ( Miles Kane blend), un futur hit?
La dernière, le downtempo bluesy ' Fragile' qui sonne comme les Animals, sans l'orgue d'Alan Price, et finit en carnage rock.
Le morceau de bravoure d'un set en tous points parfait.
Si ce Last Train s'arrête dans ta gare, tu galopes et tu vas le voir!
Et le bar?
Direction le comptoir, trois paumés au DNA, dont RickyBilly, qui comme d'habitude ne sortira pas un billet vert de sa poche, prétextant qu'il manage un des groupes.
Le zievereir est prêt à t'asséner des tonnes de cancans dépourvus d'intérêt, t'as beau lui refiler des Maes, son babillage ininterrompu va t'échauffer les loches pendant des heures.
La jolie préposée au bar te fait un clin d'oeil semblant dire je compatis.
Le soundcheck d'Altamontt est du genre fastidieux: larsens, voix inaudibles, retours malades, reverb omniprésente... tout le monde a un avis: musiciens, RickyBilly et les autres piliers de comptoir, le mec à la table ignore superbement.
Un dernier passage dans les loges puis Altamontt en piste.
Dans le troquet: tous les potes et la famille plus trois touristes insulaires.
Le line-up a changé: David a pris une diligence, Gabriel Marlier a sauté dans le même carrosse, du coup, Bruno ( voix, guitare) et la blonde Dorothée, ne nous parle pas de l'ORTF, ancêtre avachi, Doro s'acharne sur des caisses et des cymbales, ont embrigadé un nouveau guitariste, le concentré John, ex Ledback ou The Karmatrans et, pour la basse, ils ont fait appel à Elise, l'élément féminin de Perverted By Language ou Subsonic Hornets.
'Shame on you'
Ophélie Winter?
Ricky, ta bière est confisquée!
Un guitar rock mélodique et bien trempé.
' I want you', ne dis rien, Ricky!
Voix harmonieuses, refrain catchy, riffs de guitare appliqués et base rythmique power pop, rien de bien nouveau à l'horizon, le style de truc facile à fredonner qui t'amène à frapper du talon et à te déhancher.
Un roulement de tambour agressif introduit 'If you were mine' , apparition d'un guest, David est sorti de la diligence pour chantonner avec son pote Bruno.
Parenthèse, dans cette carriole il y a un mini-bar, tous les flacons sont vides!
Le titre plus ancien 'If you were mine' aux accents Stereophonics aurait dû cartonner sur nos ondes nationales.
'My last day', et 'Red Skies': même script, trois voix, Altamontt = les Posies bruxellois.
Le midtempo 'Blinded' mixe pub rock et alternative rock de manière séduisante, tandis que 'Operation of self-destruction' qui démarre en disto s'avère être le morceau le plus rock du set.
Une ou deux vannes, un humour Manneken-Pis avant 'Side by Side' , David et Elise se partageant un micro pour cette rengaine radiophonique.
Après un faux départ et un retour dans les starting blocks vient la romance 'I won't forget you' suivie par un 'Cocaïne' aussi rentre-dedans que la marchandise proposée par Triggerfinger.
'Superstar' lorgne du côté glamrock et termine ce home game.
Le referee siffle la mi-temps.
Last Train.
Le Sundgau, tu connais?
Dans les Iles Féroé?
T'es con, Robinson, en Alsace, Altkirch, ils sont de là les petits gars ayant formé Last Train en 2010.
Dans le Haut-Rhin on leur promet un bel avenir et après cette première date bruxelloise, on se dit que les copains des membres de la Fanfare des Hussards d'Altkirch n'ont pas tort.
Du rock'n roll, du vrai, pas de l'édulcoré, celui dont les influences sont à chercher loin, les Who en 1965, les Kinks, les garage bands, et ne nous parle pas de passéisme ou de revivalisme, on a senti des parfums Miles Kane, Black Rebel Motorcycle ou Brian Jonestown Massacre.
Bref, ces gamins qui entament une première tournée européenne risquent bien de te plaire!
Jean-Noël, guitare et chant, Julien, guitare, Antoine, batterie et Tim à la basse entament le trip par une intro rugueuse, histoire de ramener les rois de la fumette inside.
Miracle, ils ont réussi à faire taire RickyBilly qui a suivi tout le set la langue pendue, après le show il t'a murmuré dans sa langue rickybillienne, c'est mieux que Belle Perez!
Ils enchaînent sur le furieux 'You can't deny', le blondinet au chant est aussi énergique que Daltrey, époque veste en daim à franges, Antoine cravache méchant, la basse te chatouille le bas-ventre et les deux guitares se complètent à merveille.
C'est du tout cuit, ils vont casser la baraque!
' Sunday morning son' au background psyché secoue vachement plus que toutes les compos de Jacco Gardner.
La setlist mentionne ' Hammerhead', ils annoncent 'Ride on the right side' en précisant qu'ils jouerant à Londres le lendemain.
Un sain esprit rock'n roll se dégage de tous leurs pores, et comme ils ont la foi et la fougue caractéristiques des jeunes groupes ils ont vite fait d'embraser la caverne.
Démarrage lent pour le concis 'Gates to nowhere' suivi par le garage qui sent la poudre ' Beurette'.
RickyBilly: wat is dat?
Un biscuit, comme les Petits Lu.
Sur le nouvel EP ( 2€), 'Fire'.
Violence contenue, explosion soudaine et brasier ardent.
..I am the god of hell fire and I bring you:
Fire ... disait Arthur!
' Cold Fever' fiévreux et dansant et un refrain bien pute ( Miles Kane blend), un futur hit?
La dernière, le downtempo bluesy ' Fragile' qui sonne comme les Animals, sans l'orgue d'Alan Price, et finit en carnage rock.
Le morceau de bravoure d'un set en tous points parfait.
Si ce Last Train s'arrête dans ta gare, tu galopes et tu vas le voir!
jeudi 17 juillet 2014
Dopethrone + Gurt au DNA, Bruxelles, le 15 juillet 2014
Une organisation Buzz on your Lips.
Une soirée sludge, doom, stoner psychotique en perspective dans le charmant café-chantant de la rue des Pierres, le DNA.
Ils étaient tous là, les intégristes du sludge, les camés au doom, les zélateurs du stoner, le noir était de rigueur au DNA, d'ailleurs, une de leurs devises sonnent ainsi.. doom is a state of mind, a dark blue, blanket grey, black state of mind...
Et le corps?
Nourri à la bière!
From London, Gurt!
Naissance en 2010, une série de EP's et un album en mai 2014, 'Horrendosaurus'.
Trois chevelus, une casquette, dans le désordre Gareth Kelly ( growls), Simon Edwards ( drums), Dave Blakemore ( bass) et Rich William( guitar).
Le mal-nommé ' Sophisticate' ouvre, Gareth commence fort, un hurlement à s'arracher les testicules, sur fond sonore insanely loud, le travail de bûcheron du gentil Simon ne ressemble en rien à celui d'un fonctionnaire de la communauté française, je cogne et cogne encore jusqu'à la tombée de la nuit.
Commence déjà à faire très chaud dans la rabouillère.
C'est notre 20è show du tour et le dernier, ça va être la fête, 'Soapfeast', ils ont sorti la quincaillerie lourde, et pour un morceau sludge, le char se déplace à une vitesse pas légale.
Effrayant!
Un invité aux drums, Carl, le gringalet de Dopethrone pour ' Horrendosaurus', du Black Sabbath puissance 86.
I promise not to swear too much, si jamais maman s'avise de venir nous saluer, this is 'Shell', une coquille dure à avaler.
T'es le seul à ne pas headbanger, la faculté ne recommande pas.
This is my favourite one qu'il dit avant d'amorcer 'You ain't from around these parts', effectivement, tu viens du village voisin.
Un titre composé par Pacuvius Marcus, 'Exscriptus Spiritus', ces Romains s'y connaissaient en sludge.
Comment votre doom, monsieur?
Spiced, I want 'Spiced Doom', son of a bitch!
A se démolir les papilles gustatives.
Ils terminent avec le sauvage 'Dudes with Beards with Cats', où ont-ils été dénicher ce titre?
Euphorie générale et un bis, 'Rock'n Roll' du Zep, version pas édulcorée.
A boire!
Dopethrone.
A mystical throne made of weed in which three wizards, also crowned with weed, sit.
Pas le même que celui de Louis XIV.
Band né à Montréal en 2008/2009.
Un trio, Vincent Houde ( guitar, vocals) - Vyk ( basse) et Big Carl Borman aux drums, I love your sunglasses, kiddie!
Dernière galette recensée 'III' datant de 2012.
Guitare et basse au garde-à-vous sur fond fuzz, c'est parti, la fleur au fusil, ' Tap Runner', du doom/stoner aux accent bluesy.
La lenteur est de mise, le sentier menant vers les limbes est sinueux.
On a le temps!
Tiens, Vincent, une Maes.
Il la vide cul sec et attaque 'Dry Hitter', titre non-enregistré qui selon ses propos ne traite pas de drogue.
Un monolithe brut et rugueux.
'Hooked' et 'Porcelain God' sont taillés dans le même roc.
Entre les salves massives, monsieur Houde nous gratifie de quelques plaisanteries espiègles, celle-ci s'appelle 'Les toilettes', "ta meilleure amie, forcément puisque t'es toujours beurré", Bruxelles, on fait comme si c'était vendredi, santé, cannette numéro 5 éclusée.
Revenons aux choses sérieuses,un nouveau downtempo lancinant ' Reverb Deep' suivi de 'Devil's Dandruff' aux riffs cinglants.
Pour la seconde fois, des poses de troufions figés en attendant que l'étendard flotte en haut du mât.
Carl, tringles levées..clack, clack, clack, lance 'Dark Foil', une bluette pour gonzesses s'excitant sur Tristan Evans de The Vamps.
Tu savais qu'il avait des problèmes d'haleine?
'Bullets' et le sardonique ' Zombie Powder', à l'imagerie Walt Disney fait un détour par le cimetière, nous approchent du curfew.
I need a shot of whisky.. il recevra deux gobelets, bordel du Johnny Walker dans un récipient plastifié, quel crime!
Il est 22h, l'ultime décharge, une version stoner du 'Ain't no sunshine' de Bill Withers.
La messe est finie, le bar reste ouvert.
Prochain concert prévu par Buzz on your Lips, le 13 août, Chelsea Wolfe au Brass!
Une soirée sludge, doom, stoner psychotique en perspective dans le charmant café-chantant de la rue des Pierres, le DNA.
Ils étaient tous là, les intégristes du sludge, les camés au doom, les zélateurs du stoner, le noir était de rigueur au DNA, d'ailleurs, une de leurs devises sonnent ainsi.. doom is a state of mind, a dark blue, blanket grey, black state of mind...
Et le corps?
Nourri à la bière!
From London, Gurt!
Naissance en 2010, une série de EP's et un album en mai 2014, 'Horrendosaurus'.
Trois chevelus, une casquette, dans le désordre Gareth Kelly ( growls), Simon Edwards ( drums), Dave Blakemore ( bass) et Rich William( guitar).
Le mal-nommé ' Sophisticate' ouvre, Gareth commence fort, un hurlement à s'arracher les testicules, sur fond sonore insanely loud, le travail de bûcheron du gentil Simon ne ressemble en rien à celui d'un fonctionnaire de la communauté française, je cogne et cogne encore jusqu'à la tombée de la nuit.
Commence déjà à faire très chaud dans la rabouillère.
C'est notre 20è show du tour et le dernier, ça va être la fête, 'Soapfeast', ils ont sorti la quincaillerie lourde, et pour un morceau sludge, le char se déplace à une vitesse pas légale.
Effrayant!
Un invité aux drums, Carl, le gringalet de Dopethrone pour ' Horrendosaurus', du Black Sabbath puissance 86.
I promise not to swear too much, si jamais maman s'avise de venir nous saluer, this is 'Shell', une coquille dure à avaler.
T'es le seul à ne pas headbanger, la faculté ne recommande pas.
This is my favourite one qu'il dit avant d'amorcer 'You ain't from around these parts', effectivement, tu viens du village voisin.
Un titre composé par Pacuvius Marcus, 'Exscriptus Spiritus', ces Romains s'y connaissaient en sludge.
Comment votre doom, monsieur?
Spiced, I want 'Spiced Doom', son of a bitch!
A se démolir les papilles gustatives.
Ils terminent avec le sauvage 'Dudes with Beards with Cats', où ont-ils été dénicher ce titre?
Euphorie générale et un bis, 'Rock'n Roll' du Zep, version pas édulcorée.
A boire!
Dopethrone.
A mystical throne made of weed in which three wizards, also crowned with weed, sit.
Pas le même que celui de Louis XIV.
Band né à Montréal en 2008/2009.
Un trio, Vincent Houde ( guitar, vocals) - Vyk ( basse) et Big Carl Borman aux drums, I love your sunglasses, kiddie!
Dernière galette recensée 'III' datant de 2012.
Guitare et basse au garde-à-vous sur fond fuzz, c'est parti, la fleur au fusil, ' Tap Runner', du doom/stoner aux accent bluesy.
La lenteur est de mise, le sentier menant vers les limbes est sinueux.
On a le temps!
Tiens, Vincent, une Maes.
Il la vide cul sec et attaque 'Dry Hitter', titre non-enregistré qui selon ses propos ne traite pas de drogue.
Un monolithe brut et rugueux.
'Hooked' et 'Porcelain God' sont taillés dans le même roc.
Entre les salves massives, monsieur Houde nous gratifie de quelques plaisanteries espiègles, celle-ci s'appelle 'Les toilettes', "ta meilleure amie, forcément puisque t'es toujours beurré", Bruxelles, on fait comme si c'était vendredi, santé, cannette numéro 5 éclusée.
Revenons aux choses sérieuses,un nouveau downtempo lancinant ' Reverb Deep' suivi de 'Devil's Dandruff' aux riffs cinglants.
Pour la seconde fois, des poses de troufions figés en attendant que l'étendard flotte en haut du mât.
Carl, tringles levées..clack, clack, clack, lance 'Dark Foil', une bluette pour gonzesses s'excitant sur Tristan Evans de The Vamps.
Tu savais qu'il avait des problèmes d'haleine?
'Bullets' et le sardonique ' Zombie Powder', à l'imagerie Walt Disney fait un détour par le cimetière, nous approchent du curfew.
I need a shot of whisky.. il recevra deux gobelets, bordel du Johnny Walker dans un récipient plastifié, quel crime!
Il est 22h, l'ultime décharge, une version stoner du 'Ain't no sunshine' de Bill Withers.
La messe est finie, le bar reste ouvert.
Prochain concert prévu par Buzz on your Lips, le 13 août, Chelsea Wolfe au Brass!
Bye, bye Johnny..
Depuis tôt ce matin la nouvelle, pas encore confirmée officiellement, se répand comme une traînée de poudre, Johnny Winter la légende, one of the 100 Greatest Guitarists of All Time' n'est plus.
Tous les magazines musicaux balancent leur homélie ...
R.I.P. Johnny Winter, blues legend dead at 70
Johnny Winter has died at the age of 70. The news was first reported by American Blues Scene and Jenda Derringer, wife of Winter's former bandmate Rick Derringer.
Selon l'American Blues Scene Magazine, le fameux guitariste de blues, Johnny Winter est décédé à l'âge de 70 ans.
Blueslegende Johnny Winter is overleden.
È morto a 70 anni il musicista Johnny Winter, cantante e chitarrista di blues e rock.
Addio a Johnny Winter, leggenda del Blues. R.I.P..
La leyenda del Blues Johnny Winter ha muerto a los 70 años.
Johnny Winter ist gestorben.
Ta dernière rencontre date du 31 mai, Duvelblues, un bon concert!
Le reste c'est du vent!
He could play the guitar just like a ringing a bell
Go go
Go Johnny go
Go Go Johnny go
Go Go Johnny go
Go Go Johnny go
Go Johnny B. Goode
Tous les magazines musicaux balancent leur homélie ...
R.I.P. Johnny Winter, blues legend dead at 70
Johnny Winter has died at the age of 70. The news was first reported by American Blues Scene and Jenda Derringer, wife of Winter's former bandmate Rick Derringer.
Selon l'American Blues Scene Magazine, le fameux guitariste de blues, Johnny Winter est décédé à l'âge de 70 ans.
Blueslegende Johnny Winter is overleden.
È morto a 70 anni il musicista Johnny Winter, cantante e chitarrista di blues e rock.
Addio a Johnny Winter, leggenda del Blues. R.I.P..
La leyenda del Blues Johnny Winter ha muerto a los 70 años.
Johnny Winter ist gestorben.
Ta dernière rencontre date du 31 mai, Duvelblues, un bon concert!
Le reste c'est du vent!
He could play the guitar just like a ringing a bell
Go go
Go Johnny go
Go Go Johnny go
Go Go Johnny go
Go Go Johnny go
Go Johnny B. Goode
Max est orphelin, Hervé Cristiani n'est plus!
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler...
Toute la francophonie a fredonné cet air magique!
C'est fini, Hervé Cristiani, atteint d'un cancer des cordes vocales, s'est éteint dans la nuit de mardi à mercredi.
Peu prolifique l' artiste non-conformiste nous laisse une discographie ne comptant pas 10 albums.
'Paix à nos os' date de 2008.
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler...
Toute la francophonie a fredonné cet air magique!
C'est fini, Hervé Cristiani, atteint d'un cancer des cordes vocales, s'est éteint dans la nuit de mardi à mercredi.
Peu prolifique l' artiste non-conformiste nous laisse une discographie ne comptant pas 10 albums.
'Paix à nos os' date de 2008.
mercredi 16 juillet 2014
Sam Coenegrachts, guitariste et chanteur chez La Femme Belge, victime d'une chute mortelle en Norvège.
Triste nouvelle en provenance de Norvège, Sam Coenegrachts, 31 ans, est mort tragiquement le week-end dernier alors qu'il randonnait sur l'île de Senja en Norvège, le soir il devait y donner un concert.
Tu avais eu l'occasion de le voir sur scène avec le groupe de swing voyou, La Femme Belge, lors d'un concert à Vilvorde, un concert fort apprécié.
Ce sont l'émotion et la surprise qui priment dans les commentaires sur sa page facebook, le groupe étant aussi prisé au Nord qu'au Sud du pays.
En janvier 2014, il avait encore participé aux Djangofollies!
La femme Belge signe l'épitaphe suivante:
We are with our thoughts with Kris and Loucia who are going to have to be very brave and strong.
Their sweet man and young father Sam didn't survive an accident he had this weekend in Norway.
La Femme Belge is grateful for the beautiful journey we had with you Sam. There's a million memories coming to mind which make us smile and cry at the same time, but are lost for words.
May we meet again.
R I P, Sam!
Tu avais eu l'occasion de le voir sur scène avec le groupe de swing voyou, La Femme Belge, lors d'un concert à Vilvorde, un concert fort apprécié.
Ce sont l'émotion et la surprise qui priment dans les commentaires sur sa page facebook, le groupe étant aussi prisé au Nord qu'au Sud du pays.
En janvier 2014, il avait encore participé aux Djangofollies!
La femme Belge signe l'épitaphe suivante:
We are with our thoughts with Kris and Loucia who are going to have to be very brave and strong.
Their sweet man and young father Sam didn't survive an accident he had this weekend in Norway.
La Femme Belge is grateful for the beautiful journey we had with you Sam. There's a million memories coming to mind which make us smile and cry at the same time, but are lost for words.
May we meet again.
R I P, Sam!
Brosella 2014- Jazz Day, Théâtre de Verdure, Bruxelles, le 13 juillet 2014
Brosella 38 years!
Samedi le folk, t'étais à Gierle, dimanche, le jazz, t'es au rendez-vous et bien à l'heure pour saluer les ouvriers dont Guy, désormais orphelin.
Il te confirme que la pluie avait épargné la journée consacrée au folk et si le dimanche démarre sous de bons auspices, Chac, Tlalocantecuhtli, Tirípeme Curicaueri et autres divinités folkloriques se sont donnés le mot pour nous arroser copieusement en ce jour du seigneur où Allemands et Argentins ont décidé de prolonger le suspense!
Sur les sept groupes proposés t'en pointes quatre, tous sur la Theatre Stage.
Bordel, qui a eu l'idée d'aller planquer ce podium à cette hauteur?
15:00 Aarhus Jazz Orchestra!
Henri tricote son laïus, achetez le bracelet, s v p, puis 18 hominidés de l'espèce Homo Sapiens, propres et concentrés, prennent place.
Le fascicule dit: Lars Møller (conductor), Aske Drasbæk et Morten Øberg (alto sax), Michael Bladt et Claus Waidtløw (tenor sax), Michael Olsen (baryton sax), Antonio Gecek, Jan Lyngaard Sørensen, Jakob Buchanan et Rasmus Bøgelund (trumpet), Nikolai Bøgelund, Stefan Ringgive, Casper Jensen et Niels Jakob Nørgaard (trombone), Mads Bærentzen (piano), Morten Ramsbøl (bass) et Rasmus Killberg (drums).
Il en manque un, godv.
Plus tard, le chef nous soufflera que Claus n'était pas de la partie, ils avaient emmené un remplaçant.
Le hic, c'est que Fred à la cuisine avait prévu des harengs pour 17 concitoyens de la petite sirène et pas 18, le resquilleur se contentera d'un paquet de frites chez Eugène!
Guy tenant à te raconter sa vie t'as rien compris de l'allocution du maestro Lars, qui a repris les rênes délaissées par Jens Klüver, après 35 ans de bons et loyaux services à la tête du Klüvers Big Band, devenu Aarhus Jazz Orchestra, donc la première plage interprétée est sans titre.
Du mainstram jazz, orné d'une envolée lyrique de l'excellent guitariste, l'intrus, et d'une escapade frivole d'un sax tenor ( Michael).
' Third of April' débute façon marche sombre dominée par les trombones, le guest remplaçant Claus Waidtløw a droit aux honneurs et nous exécute un solo bien fichu in a mellow tone.
Les Danois poursuivent avec une composition de Claus Waidtløw dédicacée à Jeff Ballard, ' Ballad for Ballard', une promenade bucolique dans le Botanisk Have, Aarhus' største parker.
Next one is a rewrite of Stravinski's ' Rite of Spring, it is called 'Spring Square' ( une compo de Lars).
Temps mort, le printemps tarde à montrer le bout du nez, le chef a égaré ses feuillets, o k, un démarrage aux tonalités Autour de Minuit, un solo de sax du maestro et un virage symphonique martial à la Bernstein.
Ils poursuivent avec le smooth, mélodieux et frivole 'Extended searching'.
Du jazz reposant!
Dédié à Bob Brookmeyer du New Art Orchestra, voici ' Christmas Waltz', moins sombre que le Christmas Carol de Dickens.
Un prélude posé, une guitare fluide, une accélération nerveuse, un rush fougueux et reprise de thème en mode andante.
Une nouvelle composition de Claus, a lullaby, sans violence, ni sexe, ni poussée d'adrénaline... une tisane pour cardiaques!
'Folk song' une sorte de Walt Disney soundtrack termine ce set plaisant de jazz grand public.
Omar Sosa Quarteto AfroCubano
Le concert de l'Aarhus Jazz Orchestra est ponctué par une averse orageuse, Guy t'accueille sous son auvent, le calme revenu on s'enfile quelques mousses au bar, étrangement déserté.
17:45 au tour du pianiste cubain, Omar Sosa, d'investir la grande scène.
En 2014, Omar tourne avec le AfroCubano Quartet.
Le wizard, musician extraordinaire--composer, arranger, pianist, percussionist, improvisator, and communicator s'est entouré d'une fine équipe: Leandro Saint-Hill (alto and soprano sax, flute, percussion, voice), Childo Tomas (voice, electric bass) et Ernesto Simpson (drums) pour baigner Bruxelles et ses pieds boueux dans un flow aux couleurs afro- caribéennes qui rendra le sourire à tout le monde.
Vêtu de blanc de la tête aux pieds, le souriant natif de Camagüey entame, seul, le set par une introduction te rappelant curieusement le fond musical d' 'Inch Allah' d'Adamo, un spoken-word enregistré en chambre d'echo, Childo, costume traditionnel et bandeau, se pointe armé d'un serpent battant les airs, le sax de Leandro se fait entendre, le drummer complète l'équipe, Bruxelles est déjà envoûtée quand Childo ramasse sa basse.
La plage vire afrocuban-jazz percutant, tu penses aussi bien à Eddie Palmieri ou Chucho Valdes qu'à Gato Barbieri.
Le sorcier part en impro soutenu par Ernesto, Leandro a saisi des shakers et maracas...dur,dur de rester assis, ça groove à mort.
A l'évidence le nucleus du show ne sera pas basé sur le dernier effort discographique du souriant pianiste, 'Senses', a solo piano work, par contre il choisira plusieurs thèmes de 'Eggün' une ré-écriture personnelle du 'Kind of Blue' de Miles Davis, lui permettant, ainsi qu'à ses acolytes, de divaguer à satiété.
Jazz fusion, Latin jazz, un brin de Gillespie, de Gonzalo Rubalcaba, de la salsa, du cha cha cha, du son, un rondo animé, un lament noir, des rythmes chaloupés ou nerveux (Ernesto, quel drummer!), une basse groovy, un piano impressionniste à la Debussy , un sax enjôleur, des tempos médium ensorcelants, une voix off ou live incantatoire, des accords lancinants... pas étonnant qu'après 10 minutes une vingtaine de chicas se postent au pied du podium pour tanguer langoureusement.
Point fort, la mélopée, entamée par un majestueux nappé de claviers et chantée d'une voix veloutée à la Barry White.
Bis, un impromptu,piano/drums, extrait de 'Senses'.
Nouvelle douche immonde, Guy tiens moi une place sous la bâche!
Bande son, au choix....''It's raining again' - 'Here comes the rain again' - 'Buckets of rain' ou 'Who'll stop the rain'...
DelVitaGroup XL
Where jazz meets classics!
Le DelVita Group: Peter Delannoye-trombone, Steven Delannoye-sax, Bart Van Caenegem-piano, Janos Bruneel-bass et Toni Vitacolonna-drums accompagné par un classical woodwind ensemble : Tille van Gastel (flute), Dimitri Mestdagh (oboe), Frank Coryn (clarinet) , Bert Helsen (bassoon), Bart Lagacie (bass clarinet), Anthony Devriendt (French horn) et Pieter Nevejans (bass tuba).
Programme prévu, une lecture de l'album 'Yip and Yang' qui dépoussière des oeuvres oubliées de compositeurs impressionnistes belges.
Un Prélude en trois notes du musicien liégeois Joseph Jongen ouvre le récital.
Si l'amorce est ludique, l'ensemble classique transforme la dissertation en essai sérieux.
Lodewijk Mortelmans, 'Wierook' arrangé par Steven Delannoye.
Du chamber jazz soigné , encensoir en argent en option!
Janos s'est chargé des arrangements de ' Vitabis' et 'Turkwaas' , la première pièce en forme de marche funèbre, la seconde tout aussi austère, malgré les coloris frais apportés par les bois, a tout du lament.
Moins épique que Dvorak, moins grandiloquent que Wagner, l'exercice proposé offre un caractère subtil, voire aristocratique, mais manifestement il ne convient qu'aux oreilles averties.
Les pavillons nourris au mainstream ou à la variété ont fermé leurs conduits et ont décidé de faire un somme.
Le silence régnant dans le vert amphithéâtre est à peine troublé par des piaillements admiratifs de perruches mélomanes.
Un second Mortelmans, le 'Psalmus VI, ne in furore tuo arguas me' du chanoine Jules Van Nuffel et l' 'Aria opus 51' de Florentinus Peeters achèvent le concert .
Un reproche: à écouter en salle et pas lors d'un festival grand public!
23:00 Kenny Garrett Quintet.
Les arènes ne sont pas pleines pour recevoir ce maître du sax ayant joué avec Miles Davis, son sax s'entend sur le 'Miles and Quincy Live in Montreux' de 1991.
Que des virtuoses sur le podium: Kenny Garrett (alto sax), Vernell Brown (piano), Corcoran Holt (bass), Rudy Bird (percussions) et Marcus Baylor (drums).
Le dernier album du maître, ' Pushing the world away' date de 2013, les quatre musiciens l'accompagnant à Bruxelles sont repris sur la pochette.
Pas de setlist, aucun titre annoncé, mais un groove incandescent ayant secoué Brosella, plus de la moitié des survivants est venue danser face au podium, pour le concert qu'il ne fallait pas manquer!
Que ce soit à l'alto ou au soprano, Kenny Garrett est époustouflant.
Marcus est du genre infatigable, il frappe comme une bête, son copain Rudy, un oiseau dégarni et barbu, jongle avec son attirail percussif, la contrebasse du cormoran groove à mort, tandis que Vernell combine subtilité, adresse et créativité.
Des monstres!
La première plage, plus de 15', sans Rudy, passe du post bop au free avec une longue envolée de sax, délirante et furieuse à souhait.
Pour te faire plaisir on avance des titres avec les réserves d'usage, ils sont interprétés sans transition: 'Alpha Man', ' A side order of Hijiki', 'Pushing the world away' au ton incantatoire, avec vocaux psalmodiés, puis une ballade ample aux accents latino.
Le set vire soudain Brazilian/Cuban jazz, les danseurs se contorsionnent sur des rythmes salsa ou mambo ( 'Chucho's Mambo') pas amidonnés.
Ayant repéré une madame au jeu de jambes affriolant il se met à encourager les sédentaires...if you're feeling sexy, come on, come on... venez danser face à nous.
' Happy People', ambiance carioca aux pieds de l'Atomium, la plage prend des intonations hip hop, Rudy y va d'un petit pas de danse, Bruxelles le relaye aux handclappings tandis que Kenny répète come on, come on.. à l'infini en invitant la foule à se déhancher.
Na, na, na, na, na, na, na ... un cri unanime, une fausse fin, une reprise pour le final brûlant et une acclamation monstre!
Rideau sur Brosella 2014
Samedi le folk, t'étais à Gierle, dimanche, le jazz, t'es au rendez-vous et bien à l'heure pour saluer les ouvriers dont Guy, désormais orphelin.
Il te confirme que la pluie avait épargné la journée consacrée au folk et si le dimanche démarre sous de bons auspices, Chac, Tlalocantecuhtli, Tirípeme Curicaueri et autres divinités folkloriques se sont donnés le mot pour nous arroser copieusement en ce jour du seigneur où Allemands et Argentins ont décidé de prolonger le suspense!
Sur les sept groupes proposés t'en pointes quatre, tous sur la Theatre Stage.
Bordel, qui a eu l'idée d'aller planquer ce podium à cette hauteur?
15:00 Aarhus Jazz Orchestra!
Henri tricote son laïus, achetez le bracelet, s v p, puis 18 hominidés de l'espèce Homo Sapiens, propres et concentrés, prennent place.
Le fascicule dit: Lars Møller (conductor), Aske Drasbæk et Morten Øberg (alto sax), Michael Bladt et Claus Waidtløw (tenor sax), Michael Olsen (baryton sax), Antonio Gecek, Jan Lyngaard Sørensen, Jakob Buchanan et Rasmus Bøgelund (trumpet), Nikolai Bøgelund, Stefan Ringgive, Casper Jensen et Niels Jakob Nørgaard (trombone), Mads Bærentzen (piano), Morten Ramsbøl (bass) et Rasmus Killberg (drums).
Il en manque un, godv.
Plus tard, le chef nous soufflera que Claus n'était pas de la partie, ils avaient emmené un remplaçant.
Le hic, c'est que Fred à la cuisine avait prévu des harengs pour 17 concitoyens de la petite sirène et pas 18, le resquilleur se contentera d'un paquet de frites chez Eugène!
Guy tenant à te raconter sa vie t'as rien compris de l'allocution du maestro Lars, qui a repris les rênes délaissées par Jens Klüver, après 35 ans de bons et loyaux services à la tête du Klüvers Big Band, devenu Aarhus Jazz Orchestra, donc la première plage interprétée est sans titre.
Du mainstram jazz, orné d'une envolée lyrique de l'excellent guitariste, l'intrus, et d'une escapade frivole d'un sax tenor ( Michael).
' Third of April' débute façon marche sombre dominée par les trombones, le guest remplaçant Claus Waidtløw a droit aux honneurs et nous exécute un solo bien fichu in a mellow tone.
Les Danois poursuivent avec une composition de Claus Waidtløw dédicacée à Jeff Ballard, ' Ballad for Ballard', une promenade bucolique dans le Botanisk Have, Aarhus' største parker.
Next one is a rewrite of Stravinski's ' Rite of Spring, it is called 'Spring Square' ( une compo de Lars).
Temps mort, le printemps tarde à montrer le bout du nez, le chef a égaré ses feuillets, o k, un démarrage aux tonalités Autour de Minuit, un solo de sax du maestro et un virage symphonique martial à la Bernstein.
Ils poursuivent avec le smooth, mélodieux et frivole 'Extended searching'.
Du jazz reposant!
Dédié à Bob Brookmeyer du New Art Orchestra, voici ' Christmas Waltz', moins sombre que le Christmas Carol de Dickens.
Un prélude posé, une guitare fluide, une accélération nerveuse, un rush fougueux et reprise de thème en mode andante.
Une nouvelle composition de Claus, a lullaby, sans violence, ni sexe, ni poussée d'adrénaline... une tisane pour cardiaques!
'Folk song' une sorte de Walt Disney soundtrack termine ce set plaisant de jazz grand public.
Omar Sosa Quarteto AfroCubano
Le concert de l'Aarhus Jazz Orchestra est ponctué par une averse orageuse, Guy t'accueille sous son auvent, le calme revenu on s'enfile quelques mousses au bar, étrangement déserté.
17:45 au tour du pianiste cubain, Omar Sosa, d'investir la grande scène.
En 2014, Omar tourne avec le AfroCubano Quartet.
Le wizard, musician extraordinaire--composer, arranger, pianist, percussionist, improvisator, and communicator s'est entouré d'une fine équipe: Leandro Saint-Hill (alto and soprano sax, flute, percussion, voice), Childo Tomas (voice, electric bass) et Ernesto Simpson (drums) pour baigner Bruxelles et ses pieds boueux dans un flow aux couleurs afro- caribéennes qui rendra le sourire à tout le monde.
Vêtu de blanc de la tête aux pieds, le souriant natif de Camagüey entame, seul, le set par une introduction te rappelant curieusement le fond musical d' 'Inch Allah' d'Adamo, un spoken-word enregistré en chambre d'echo, Childo, costume traditionnel et bandeau, se pointe armé d'un serpent battant les airs, le sax de Leandro se fait entendre, le drummer complète l'équipe, Bruxelles est déjà envoûtée quand Childo ramasse sa basse.
La plage vire afrocuban-jazz percutant, tu penses aussi bien à Eddie Palmieri ou Chucho Valdes qu'à Gato Barbieri.
Le sorcier part en impro soutenu par Ernesto, Leandro a saisi des shakers et maracas...dur,dur de rester assis, ça groove à mort.
A l'évidence le nucleus du show ne sera pas basé sur le dernier effort discographique du souriant pianiste, 'Senses', a solo piano work, par contre il choisira plusieurs thèmes de 'Eggün' une ré-écriture personnelle du 'Kind of Blue' de Miles Davis, lui permettant, ainsi qu'à ses acolytes, de divaguer à satiété.
Jazz fusion, Latin jazz, un brin de Gillespie, de Gonzalo Rubalcaba, de la salsa, du cha cha cha, du son, un rondo animé, un lament noir, des rythmes chaloupés ou nerveux (Ernesto, quel drummer!), une basse groovy, un piano impressionniste à la Debussy , un sax enjôleur, des tempos médium ensorcelants, une voix off ou live incantatoire, des accords lancinants... pas étonnant qu'après 10 minutes une vingtaine de chicas se postent au pied du podium pour tanguer langoureusement.
Point fort, la mélopée, entamée par un majestueux nappé de claviers et chantée d'une voix veloutée à la Barry White.
Bis, un impromptu,piano/drums, extrait de 'Senses'.
Nouvelle douche immonde, Guy tiens moi une place sous la bâche!
Bande son, au choix....''It's raining again' - 'Here comes the rain again' - 'Buckets of rain' ou 'Who'll stop the rain'...
DelVitaGroup XL
Where jazz meets classics!
Le DelVita Group: Peter Delannoye-trombone, Steven Delannoye-sax, Bart Van Caenegem-piano, Janos Bruneel-bass et Toni Vitacolonna-drums accompagné par un classical woodwind ensemble : Tille van Gastel (flute), Dimitri Mestdagh (oboe), Frank Coryn (clarinet) , Bert Helsen (bassoon), Bart Lagacie (bass clarinet), Anthony Devriendt (French horn) et Pieter Nevejans (bass tuba).
Programme prévu, une lecture de l'album 'Yip and Yang' qui dépoussière des oeuvres oubliées de compositeurs impressionnistes belges.
Un Prélude en trois notes du musicien liégeois Joseph Jongen ouvre le récital.
Si l'amorce est ludique, l'ensemble classique transforme la dissertation en essai sérieux.
Lodewijk Mortelmans, 'Wierook' arrangé par Steven Delannoye.
Du chamber jazz soigné , encensoir en argent en option!
Janos s'est chargé des arrangements de ' Vitabis' et 'Turkwaas' , la première pièce en forme de marche funèbre, la seconde tout aussi austère, malgré les coloris frais apportés par les bois, a tout du lament.
Moins épique que Dvorak, moins grandiloquent que Wagner, l'exercice proposé offre un caractère subtil, voire aristocratique, mais manifestement il ne convient qu'aux oreilles averties.
Les pavillons nourris au mainstream ou à la variété ont fermé leurs conduits et ont décidé de faire un somme.
Le silence régnant dans le vert amphithéâtre est à peine troublé par des piaillements admiratifs de perruches mélomanes.
Un second Mortelmans, le 'Psalmus VI, ne in furore tuo arguas me' du chanoine Jules Van Nuffel et l' 'Aria opus 51' de Florentinus Peeters achèvent le concert .
Un reproche: à écouter en salle et pas lors d'un festival grand public!
23:00 Kenny Garrett Quintet.
Les arènes ne sont pas pleines pour recevoir ce maître du sax ayant joué avec Miles Davis, son sax s'entend sur le 'Miles and Quincy Live in Montreux' de 1991.
Que des virtuoses sur le podium: Kenny Garrett (alto sax), Vernell Brown (piano), Corcoran Holt (bass), Rudy Bird (percussions) et Marcus Baylor (drums).
Le dernier album du maître, ' Pushing the world away' date de 2013, les quatre musiciens l'accompagnant à Bruxelles sont repris sur la pochette.
Pas de setlist, aucun titre annoncé, mais un groove incandescent ayant secoué Brosella, plus de la moitié des survivants est venue danser face au podium, pour le concert qu'il ne fallait pas manquer!
Que ce soit à l'alto ou au soprano, Kenny Garrett est époustouflant.
Marcus est du genre infatigable, il frappe comme une bête, son copain Rudy, un oiseau dégarni et barbu, jongle avec son attirail percussif, la contrebasse du cormoran groove à mort, tandis que Vernell combine subtilité, adresse et créativité.
Des monstres!
La première plage, plus de 15', sans Rudy, passe du post bop au free avec une longue envolée de sax, délirante et furieuse à souhait.
Pour te faire plaisir on avance des titres avec les réserves d'usage, ils sont interprétés sans transition: 'Alpha Man', ' A side order of Hijiki', 'Pushing the world away' au ton incantatoire, avec vocaux psalmodiés, puis une ballade ample aux accents latino.
Le set vire soudain Brazilian/Cuban jazz, les danseurs se contorsionnent sur des rythmes salsa ou mambo ( 'Chucho's Mambo') pas amidonnés.
Ayant repéré une madame au jeu de jambes affriolant il se met à encourager les sédentaires...if you're feeling sexy, come on, come on... venez danser face à nous.
' Happy People', ambiance carioca aux pieds de l'Atomium, la plage prend des intonations hip hop, Rudy y va d'un petit pas de danse, Bruxelles le relaye aux handclappings tandis que Kenny répète come on, come on.. à l'infini en invitant la foule à se déhancher.
Na, na, na, na, na, na, na ... un cri unanime, une fausse fin, une reprise pour le final brûlant et une acclamation monstre!
Rideau sur Brosella 2014
lundi 14 juillet 2014
Sjock 2014, dag 2, Gierle, le 12 juillet 2014
Sjock, Your rock 'n roll highlight of the year! dit la pub... elle ne ment pas.
Ces 11, 12 et 13 juillet, un des plus vieux festivals du pays en était à son édition 39.
Poeyelheide, un champ perdu ( pas une bonne idée de venir en passant par Lier, Massenhoven, Zandhoven, Zoerzel) à Gierle, in de Antwerpse Kempen, devient ,début juillet, le rendez-vous annuel des bikers, rockabilly/punkabilly/psychobilly/garage fans du royaume et des royaumes avoisinants, une forte colonie de Heineken drinkers, tout en se rinçant les oreilles, vient boire de la vraie bière à quelques cinq cents mètres de la E34.
Deux scènes, une buiten, dans le crachin, et un chapiteau, le Titty Twister, des buvettes, de la mal bouffe, de jolies filles, des buissons pour aller pisser, un service d'ordre invisible, et pour ce samedi pas moins de 16 groupes prévus à l'affiche.
Va falloir faire un tri, car le timing est serré, aucune pause entre chaque groupe, le marathon débute à 13h20', les téméraires déjà présents la veille ronflent toujours sous leur toile.
Tu te pointes alors que Boogie Beasts termine son set bien gras on the Main Stage, t'avais pointé The Horny Horses sur la petite scène.
The Horny Horses.
Six jeunes gens de Wetteren, with no standards when it comes to women, jouant un rockabilly dépravé, graisseux à souhait et hautement recommandable.
L'énergie dégouline de tous leurs pores.
Rien Gees: washboard and vocals, Piet Vercauteren: guitar, Bart Huysmans: double bas, Maarten Eenens: piano, Brahim Meirlaen: drums et Luc Florin: sax ,débutent leur aubade par 'A whole lotta manhood', le feu était pas encore vert que l'aiguille du compte-tours oscillait entre 6 et 7.
Des agités, ces gamins.
Ray Charles, 'What'd I say', Bart, rien à voir avec l'autre, enfourche sa jument, c'est parti pour un 'Rambling man' secouant.
Rien a étudié le jeu de scène du King, sa gestuelle pelvienne n'a pas échappé à Rita, une Hollandaise bien achalandée, 'Fat Woman Blues' est pour toi, qu'il dit.
Un classique, ' Shake, Rattle and Roll'.
Sont beaux, gominés comme James Dean, sauf le cousin de Kojak au sax, et confessent ' I don't want no woman'.
Dédié à 89% des présents, 'Bad hangover' suivi par 'Ride on Josephine' pour lequel Meneer Gees a sorti le washboard.
Du steambilly fumant, 'Turn me on', avant la dernière 'Boppin the blues' de Carl Perkins virant medley 'Hit the road, Jack' et 'Tequila'.
A l'écurie, les fougueux étalons!
Tu oublies The Generators et leur old skool punkabilly et tu attends 56 Killers et leur hard-edge rockabilly hailing from the South-East of the U K.
Line-up:
Jim "Lightnin" Jeffries - Lead Vox/Lead guitar
Lee "The Hype" Barnett -Lead Vox/Hype and Rhythm
Mark "The Evil" Richards -Drums/Backing vox
Pete "Big arm" Hillary - Double bass
Connor "The boy wonder" Hillary - Rhythm Guitar
First time in Belgium, des reviews élogieuses chez les Rosbifs.
Ils ouvrent avec le houleux 'Raging sea'.
Lee Barnett, son melon et son costard noir, attire les regards, mais ce sont les riffs incendiaires de Jim Jeffries qui assassinent.
Quoi, Lucette?
C'est le tatouage ornant le cou de boeuf du bassiste qui frappe ton imagination, tu veux que je te dise, on préfère le petit renard sur l'épaule de Mimi.
On continue, les enfants...' Dirty tricks campaign' et '56 Killer' , deux tueries.
Je tombe la jaquette et refile mon galurin à John Steed, voici 'Sugar coated love' et 'Deluxe mama' those two are for you, ladies!
De sulfureuses effluves Bo Diddley émanent de la scène, les tueurs poursuivent leur sale besogne avec 'Evil Heart',
Tu dis, Johnny?
'Train kept a rollin'' ouais, on l'a entendu.
Même veine country pour ' Heading on out West' pour accélérer avec 'You're my baby' et finir carrément au galop avec 'The Joke's on you' et un 'Shake your hips' aussi purulent que la version proposée par Lightnin' Guy.
Super groupe, une belle découverte.
Cosmic Psychos, on passe, toujours sur la Titty Twister Stage, The Montesas.
Aus Deutschland, in their homeland, the raw and puristic beat of the MONTESAS is called "Star-Club-style" beat, le style de ces fabuleux Teutons te renvoie vers les glorieuses sixties avec un rôle prédominant pour le petit orgue désuet.
Du Rockabilly?
Si on veut, mâtiné de British beat, de garage et de pop, un peu ce que les Beatles ( sans l'orgue) faisaient en début de carrière.
Encore un set des plus attrayants malgré un point négatif, où étaient les Fräuleins?
Marcel Bontempi, ne dis rien, - Vocals, guitar, Terry Inferno - Drums, Michele Fabuloso - Organ, Piano et Judy, c'est un barbu coiffé d'un rouge chapeau turc, Belafonte - vocals, Bass Guitar, entament le gig avec le standard ' 16 tons' sur lequel ils collent' Hey, hey, hey'.
Deux titres et ils ont mis Sjock dans la poche.
La fête se poursuit, 'Still as the night' et 'Gone gone gone' des Everly Brothers.
Eux: let me hear you say, yeah...nous, YEAH... à répéter!
En prussien, 'Küsse süßer als Wein' plus kitsch que la version de Nana Mouskouri.
Quoi, Myriam?
C'est du Yiddish.
Connais pas ce vin!
'Wow, wow, baby', 'Let's shake' et la romance argentine 'Have a ball' se succèdent avant un terrible 'Shotgun'.
Du surf pur jus, o k?
Ja!
' Old mad witch ' et pour les Peaux - Rouges, 'Wigwam Willie' de 1959.
Il est l'heure de prendre congé, this is a tune coming from the land of the robots.. une cover spirituelle de 'The Model' de Kraftwerk.
Deutschland über alles!
Ton premier groupe sur la main stage: Daddy Long Legs.
Une sale bête?
Un trio du Missouri pratiquant un blues rock/ garage enthousiaste et enthousiasmant.
D'aucuns citent Dr. Feelgood, Screaming Lord Sutch ou Screaming Jay Hawkins...
Deux albums, 'Evil on you' et le récent 'Blood from the stone'.
Une formule originale, pas de basse, un chanteur harmoniciste ayant de real long legs , he doesn't want to tell you his real name, Brian Hurd, un guitariste incisif, Murat Akturk, et un drummer travaillant sans cymbales et sans sticks, il tabasse avec des maracas ou des brosses, Josh Styles.
Première baffe, 'Long John's jump' et son harmonica frénétique, suivi par le bien-nommé 'I feel so electric'.
A tes côtés, Myriam siffle comme un pandore ayant avisé un automobiliste brûlant le feu rouge tout en vidant une cannette de Cora Pils alors que dans son GSM pas encore tout à fait payé, il raconte ses exploits à son copain Grégoire.
'Trouble' ouais, des ennuis, il en aura et pas à la sauce boogie.
Plus cool, presque dans la lignée des Stones jouant 'Wild Horses', 'Blood from a stone'.
Une perle!
Plus haché, 'Castin' my spell' qui précède un second boogie, le swampy 'Evil eye'.
On aime le gars qui compare Murat à Johnny Thunders et on adore le gospel voodoo ' 10000 miles'.
Intro le Bol d'Or, Norton en folie, ' Motorcycle Madness', du blues crasseux pour amoureux de la bécane.
Un petit tour sur les enceintes près des pèlerins, voici ' Chains-a-rattlin'.
Murat à la resonator pour le secoué 'Shackin up'.
Tu dis, Myriam.
Lester Butler que t'as fait jouer au Boogietown en 1998, t'as une mémoire d'éléphant
'Big road blues' et le hitchcockien 'Death train blues' achèvent ce set cinq étoiles.
Pas de Voodoo Swing, mais bien The Lords of Altamont.
La Grande Cath. avait dit: rendez-vous face au podium, elle était là, tu t'étais désaltéré comme un brave fils jusque alors, ça allait changer, d'autant plus que Kris Pantani était dans les parages, flanqué d'une rouquine pas bidon venant en droite ligne de Besançon, on passe à la cadence combat!
2011, c'est loin, les Lords avaient dévasté le DNA.
Juillet 2014, Sjock va y passer!
Changement de line -up depuis fin 2013: Jake ‘The Preacher’ Cavaliere and Harry ‘Full Tilt’ Drumdini are happy to announce that Dani ‘Sin’ Sindaco and Zim have joined the band as respectively new guitarist and bassist.
Aucun changement dans l'approche scénique et dans le fond musical: "The Los Angeles based Lords of Altamont evoke the feeling of psychedelic influenced, 60’s, biker mayhem with rock grinding guitars" écrit un certain Ted McCann, pas un canard!
'The Split', Jake malmène déjà son petit Farfisa rouge, tandis que Full Tilt a entamé son travail de forçat, les nouveaux venus ont de la gueule, le bassiste doit avoir un passé heavy metal, il connaît toutes les poses, tandis que Sin, à la tronche Phil Lynott, semble être une recrue de premier choix.
Un peu de gymnastique, je grimpe sur mon piano, ' Hold Fast' puis 'Please get back in the car' et ses hey hey hey.. rageurs.
Sjock, I was going to get a haircut, I couldn't find a barber..
Fuck You, hurle un voisin imbibé.
Je descends, petit, je t'encule et ta petite amie, aussi.
Les premières escarmouches ont débuté, le champion du monde du crachat se colle aux côtés de Catherine qui ne succombe pas à ses charmes juvéniles.
Les Lords ont entamé 'Velvet' sur les chapeaux de roue.
Non, pas de danseuse nue aujourd'hui, une volontaire?
Non, pas toi, Johan..voici 'Going nowhere'.
Un trio de turbulents a escaladé les Nadar, grimpé sur les enceintes pour une exhibition dansante pas reconnue par l'académie Le Chausson d'Or.
Zotte Marco, audacieux, vient tapoter le Farfisa, Jake se marre.
La descente aux enfers se prolongent, le pilonnage devient intense, on dédie 'Actions' à Poison Ivy.
Vicieux ce titre.
'$4.95', le psychedelic garage '3/5 of a mile in ten seconds', 'Live fast' dans le désordre, ça châtaigne sévère.
Des fous furieux dans l'assistance se sont mis dans l'idée d'aller piquer l'orgue du frontman, à trois ils le descendent dans la fosse pour le molester sans retenue.
Jake s'en bat les glands, il lui faut un peigne, give me a comb, Martha.
Tiens, tu peux le garder, je l'ai reçu avec un six pack de Maes.
On approche du terme, 'Cyclone', la bière vole, des tarés se tabassent sans retenue, apocalypse now.
Le band se tire, on les repousse sur scène pour deux bis démoniaques tandis que les hauts-parleurs émettent d'inquiétants craquements.
Ouf, on a survécu!
Impasse pour Marc and the Wild Ones, une oreille distraite et un passage au stand boustifaille pendant Slim Cessna's Auto Club, déjà vu deux fois, retour dans la tente pour Restless!
Le nombre de zombies circulant sur le site devient alarmant!
Restless är ett engelskt rockabilly band från Ipswich som har funnits sedan tidigt 1980-tal. Restless består av: Mark Harman (sång och gitarr), Paul Harman (ståbas) och Rob Tyler (trummor).
Nul n'est prophète en son pays, le neo-rockabilly band est honteusement sous-estimé, ce qui ne l'a pas empêcher d'obtenir un cult status amplement mérité.
Tintin Mark Harman est du style frontman charismatique, son frangin et Rob, le drummer, I'm an Arsenal fan, assurent comme des bêtes.
Ces mecs ont pondu une kyrielle de rondelles de différents formats et ont toujours la foi.
Mark se souvient avoir joué dans nos contrées, ce devait être en 1981, mais avec un autre combo.
Which one?
On sait qu'avec son frangin il a fait partie des Space Cadets, pour le reste faudra consulter les archives!
Une douzaine de rockabilly tracks dans la lignée des Stray Cats mais avec cette touche British qui te fait penser à des groupes comme les Nightporters plutôt catalogués blues/rhtyhm and blues.
On n'a pas aperçu de setlist, on sait qu'ils nous ont envoyé le nerveux ' Ghost town' et d'autres perles du même acabit, dont quelques titres issus de leur album de 1982 'Why don't you just rock', le classique de Johnny Burnette 'All by myself' et une description de la petite amie de Mark, ' My baby is a hot rod', à première vue elle ne doit pas avoir le look de la reine Fabiola...
A signaler, un comique, encore un, est venu se rouler sur scène et a dansé en solitaire pendant les 3/4 du set.
C'était John Travolta?
Qui?
Ah oui, Restless a aussi interprété '16 tons' et leur version de 'Baby please don't go' arrachait pas mal.
Gros succès, amplement mérité et un bis!
Au pas de course pour admirer The Sonics.
En un mot, le gang de vétérans de Tacoma a laissé une meilleure impression que lors du Roots and Roses.
Rien à dire, les retraités s'amusent, le public encore plus!
Comme à Lessines, Freddie Dennis assure la plus grande partie des vocaux, c'est donc lui qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ( 'Cinderella').
Hey little girl, what's the matter with you...' Shot down' et ses petits riffs de guitare irrésistibles, son roulement de tambour, ses ouah mélodieux et ce son garage pourri... on adore!
La setlist est imprimée dans leur cerveau, voici 'He's waitin', 'Dirty Robber', 'Have love, will travel' . Tu peux reprendre le compte-rendu du premier mai, même scénario, 'Sugaree', 'You've Got Your Head On Backwards', 'Be a woman', 'I got your number' ( 666), encore un Penniman mouvementé, ' Keep a kocking' te permettant de constater que Rob Lind est vraiment un as du sax.
La pulpeuse 'Bad Betty' , puis ' Boss Hoss' et 'Hey Mama look at little sister', elle déconne, la petite.
Les gros calibres, 'Money', 'Louie Louie' et enfin 'Psycho'.
Le menu sera le même demain, l'addition dépendra de ce que tu choisis comme pinard!
Grosse bousculade à tes côtés, Harrod's vient d'ouvrir pour les soldes!
Direction le chapiteau pendant les bis: 'I don't need no doctor' , 'Strychnine' ( jolie association) et natürlich 'The Witch'.
Une jeune fan: that was a HELL of a concert...
Nico Duportal and his Rhythm Dudes
From Paris, France!
Du swing, du jump blues, du rockabilly, du rhythm and blues, de l'authentique qui sent bon l'Amérique mais joué par des froggies.
Line-up annoncé: Nico Duportal : Guitar et Vocals, Thibaut Chopin : Double bass, Pascal Mucci : Drums, Olivier Red Cantrelle : keys et les cuivres, Arnaud Desprez : Tenor sax + Alex Bertein : Baritone Sax.
Trois albums, le dernier 'Real Rockin Papa'.
Un premier swing rondement mené ' Lost in the game', on est heureux d'avaler un autre type d'aliment après le garage, le vintage, ou neo, rockabilly, et le blues rock.
'Going back to ya' aux allures 'Lucille' te permet d'admirer la virtuosité du petit guitariste, bien soutenu par ses dudes.
'Please don't go' de Floyd Dixon, 1953, délicieusement rétro précède 'Polish Woman' a new song.
Tu connais la dernière?
Accouche..
'Skippy is a Sissy'.
Me semblait bien l'avoir vu au Plattesteen!
Specially for you, folks, a beer drinking song, ' Hey Bartender', un petit solo de piano, un, et remets nous une tournée!
We have a guest, people, Miss Lily Moe.
Et cette grande blonde ne carbure pas à la limonade, ' I'm a wine drinker'.
Un duo vocal sentimental avec Nico puis 'My Man', la platinée a fait pas mal d'effets sur ton voisin Roel Halveman, 1 mètre 49 chaussé de ses santiags.
Bye, bye, lady, elle se ressert un verre de Chardonay.
Nico et les siens enchaînent sur 'When I'm gone' suivi d'un r'n'b estampillé New Orleans, 'The Crawl'.
Gaffe aux sauriens en te trempant dans les swamps.
Deux dernières tirades, l'ultime entamée en boogie, terminent ce set juteux et hautement apprécié.
Un triple bis récompense l'excellent boulot des Frenchies: sans certitude, 'Real rocking papa', ' Nite and day' et 'Let's rock'.
Un message: "Ladies and Gents, just got a great news ...
We're on the bill of Peer BRBF , on July.18th".
Fin du marathon en ce qui te concerne, tu manques King Salami et surtout les Paladins.
Direction la capitale, demain Brosella!
Ces 11, 12 et 13 juillet, un des plus vieux festivals du pays en était à son édition 39.
Poeyelheide, un champ perdu ( pas une bonne idée de venir en passant par Lier, Massenhoven, Zandhoven, Zoerzel) à Gierle, in de Antwerpse Kempen, devient ,début juillet, le rendez-vous annuel des bikers, rockabilly/punkabilly/psychobilly/garage fans du royaume et des royaumes avoisinants, une forte colonie de Heineken drinkers, tout en se rinçant les oreilles, vient boire de la vraie bière à quelques cinq cents mètres de la E34.
Deux scènes, une buiten, dans le crachin, et un chapiteau, le Titty Twister, des buvettes, de la mal bouffe, de jolies filles, des buissons pour aller pisser, un service d'ordre invisible, et pour ce samedi pas moins de 16 groupes prévus à l'affiche.
Va falloir faire un tri, car le timing est serré, aucune pause entre chaque groupe, le marathon débute à 13h20', les téméraires déjà présents la veille ronflent toujours sous leur toile.
Tu te pointes alors que Boogie Beasts termine son set bien gras on the Main Stage, t'avais pointé The Horny Horses sur la petite scène.
The Horny Horses.
Six jeunes gens de Wetteren, with no standards when it comes to women, jouant un rockabilly dépravé, graisseux à souhait et hautement recommandable.
L'énergie dégouline de tous leurs pores.
Rien Gees: washboard and vocals, Piet Vercauteren: guitar, Bart Huysmans: double bas, Maarten Eenens: piano, Brahim Meirlaen: drums et Luc Florin: sax ,débutent leur aubade par 'A whole lotta manhood', le feu était pas encore vert que l'aiguille du compte-tours oscillait entre 6 et 7.
Des agités, ces gamins.
Ray Charles, 'What'd I say', Bart, rien à voir avec l'autre, enfourche sa jument, c'est parti pour un 'Rambling man' secouant.
Rien a étudié le jeu de scène du King, sa gestuelle pelvienne n'a pas échappé à Rita, une Hollandaise bien achalandée, 'Fat Woman Blues' est pour toi, qu'il dit.
Un classique, ' Shake, Rattle and Roll'.
Sont beaux, gominés comme James Dean, sauf le cousin de Kojak au sax, et confessent ' I don't want no woman'.
Dédié à 89% des présents, 'Bad hangover' suivi par 'Ride on Josephine' pour lequel Meneer Gees a sorti le washboard.
Du steambilly fumant, 'Turn me on', avant la dernière 'Boppin the blues' de Carl Perkins virant medley 'Hit the road, Jack' et 'Tequila'.
A l'écurie, les fougueux étalons!
Tu oublies The Generators et leur old skool punkabilly et tu attends 56 Killers et leur hard-edge rockabilly hailing from the South-East of the U K.
Line-up:
Jim "Lightnin" Jeffries - Lead Vox/Lead guitar
Lee "The Hype" Barnett -Lead Vox/Hype and Rhythm
Mark "The Evil" Richards -Drums/Backing vox
Pete "Big arm" Hillary - Double bass
Connor "The boy wonder" Hillary - Rhythm Guitar
First time in Belgium, des reviews élogieuses chez les Rosbifs.
Ils ouvrent avec le houleux 'Raging sea'.
Lee Barnett, son melon et son costard noir, attire les regards, mais ce sont les riffs incendiaires de Jim Jeffries qui assassinent.
Quoi, Lucette?
C'est le tatouage ornant le cou de boeuf du bassiste qui frappe ton imagination, tu veux que je te dise, on préfère le petit renard sur l'épaule de Mimi.
On continue, les enfants...' Dirty tricks campaign' et '56 Killer' , deux tueries.
Je tombe la jaquette et refile mon galurin à John Steed, voici 'Sugar coated love' et 'Deluxe mama' those two are for you, ladies!
De sulfureuses effluves Bo Diddley émanent de la scène, les tueurs poursuivent leur sale besogne avec 'Evil Heart',
Tu dis, Johnny?
'Train kept a rollin'' ouais, on l'a entendu.
Même veine country pour ' Heading on out West' pour accélérer avec 'You're my baby' et finir carrément au galop avec 'The Joke's on you' et un 'Shake your hips' aussi purulent que la version proposée par Lightnin' Guy.
Super groupe, une belle découverte.
Cosmic Psychos, on passe, toujours sur la Titty Twister Stage, The Montesas.
Aus Deutschland, in their homeland, the raw and puristic beat of the MONTESAS is called "Star-Club-style" beat, le style de ces fabuleux Teutons te renvoie vers les glorieuses sixties avec un rôle prédominant pour le petit orgue désuet.
Du Rockabilly?
Si on veut, mâtiné de British beat, de garage et de pop, un peu ce que les Beatles ( sans l'orgue) faisaient en début de carrière.
Encore un set des plus attrayants malgré un point négatif, où étaient les Fräuleins?
Marcel Bontempi, ne dis rien, - Vocals, guitar, Terry Inferno - Drums, Michele Fabuloso - Organ, Piano et Judy, c'est un barbu coiffé d'un rouge chapeau turc, Belafonte - vocals, Bass Guitar, entament le gig avec le standard ' 16 tons' sur lequel ils collent' Hey, hey, hey'.
Deux titres et ils ont mis Sjock dans la poche.
La fête se poursuit, 'Still as the night' et 'Gone gone gone' des Everly Brothers.
Eux: let me hear you say, yeah...nous, YEAH... à répéter!
En prussien, 'Küsse süßer als Wein' plus kitsch que la version de Nana Mouskouri.
Quoi, Myriam?
C'est du Yiddish.
Connais pas ce vin!
'Wow, wow, baby', 'Let's shake' et la romance argentine 'Have a ball' se succèdent avant un terrible 'Shotgun'.
Du surf pur jus, o k?
Ja!
' Old mad witch ' et pour les Peaux - Rouges, 'Wigwam Willie' de 1959.
Il est l'heure de prendre congé, this is a tune coming from the land of the robots.. une cover spirituelle de 'The Model' de Kraftwerk.
Deutschland über alles!
Ton premier groupe sur la main stage: Daddy Long Legs.
Une sale bête?
Un trio du Missouri pratiquant un blues rock/ garage enthousiaste et enthousiasmant.
D'aucuns citent Dr. Feelgood, Screaming Lord Sutch ou Screaming Jay Hawkins...
Deux albums, 'Evil on you' et le récent 'Blood from the stone'.
Une formule originale, pas de basse, un chanteur harmoniciste ayant de real long legs , he doesn't want to tell you his real name, Brian Hurd, un guitariste incisif, Murat Akturk, et un drummer travaillant sans cymbales et sans sticks, il tabasse avec des maracas ou des brosses, Josh Styles.
Première baffe, 'Long John's jump' et son harmonica frénétique, suivi par le bien-nommé 'I feel so electric'.
A tes côtés, Myriam siffle comme un pandore ayant avisé un automobiliste brûlant le feu rouge tout en vidant une cannette de Cora Pils alors que dans son GSM pas encore tout à fait payé, il raconte ses exploits à son copain Grégoire.
'Trouble' ouais, des ennuis, il en aura et pas à la sauce boogie.
Plus cool, presque dans la lignée des Stones jouant 'Wild Horses', 'Blood from a stone'.
Une perle!
Plus haché, 'Castin' my spell' qui précède un second boogie, le swampy 'Evil eye'.
On aime le gars qui compare Murat à Johnny Thunders et on adore le gospel voodoo ' 10000 miles'.
Intro le Bol d'Or, Norton en folie, ' Motorcycle Madness', du blues crasseux pour amoureux de la bécane.
Un petit tour sur les enceintes près des pèlerins, voici ' Chains-a-rattlin'.
Murat à la resonator pour le secoué 'Shackin up'.
Tu dis, Myriam.
Lester Butler que t'as fait jouer au Boogietown en 1998, t'as une mémoire d'éléphant
'Big road blues' et le hitchcockien 'Death train blues' achèvent ce set cinq étoiles.
Pas de Voodoo Swing, mais bien The Lords of Altamont.
La Grande Cath. avait dit: rendez-vous face au podium, elle était là, tu t'étais désaltéré comme un brave fils jusque alors, ça allait changer, d'autant plus que Kris Pantani était dans les parages, flanqué d'une rouquine pas bidon venant en droite ligne de Besançon, on passe à la cadence combat!
2011, c'est loin, les Lords avaient dévasté le DNA.
Juillet 2014, Sjock va y passer!
Changement de line -up depuis fin 2013: Jake ‘The Preacher’ Cavaliere and Harry ‘Full Tilt’ Drumdini are happy to announce that Dani ‘Sin’ Sindaco and Zim have joined the band as respectively new guitarist and bassist.
Aucun changement dans l'approche scénique et dans le fond musical: "The Los Angeles based Lords of Altamont evoke the feeling of psychedelic influenced, 60’s, biker mayhem with rock grinding guitars" écrit un certain Ted McCann, pas un canard!
'The Split', Jake malmène déjà son petit Farfisa rouge, tandis que Full Tilt a entamé son travail de forçat, les nouveaux venus ont de la gueule, le bassiste doit avoir un passé heavy metal, il connaît toutes les poses, tandis que Sin, à la tronche Phil Lynott, semble être une recrue de premier choix.
Un peu de gymnastique, je grimpe sur mon piano, ' Hold Fast' puis 'Please get back in the car' et ses hey hey hey.. rageurs.
Sjock, I was going to get a haircut, I couldn't find a barber..
Fuck You, hurle un voisin imbibé.
Je descends, petit, je t'encule et ta petite amie, aussi.
Les premières escarmouches ont débuté, le champion du monde du crachat se colle aux côtés de Catherine qui ne succombe pas à ses charmes juvéniles.
Les Lords ont entamé 'Velvet' sur les chapeaux de roue.
Non, pas de danseuse nue aujourd'hui, une volontaire?
Non, pas toi, Johan..voici 'Going nowhere'.
Un trio de turbulents a escaladé les Nadar, grimpé sur les enceintes pour une exhibition dansante pas reconnue par l'académie Le Chausson d'Or.
Zotte Marco, audacieux, vient tapoter le Farfisa, Jake se marre.
La descente aux enfers se prolongent, le pilonnage devient intense, on dédie 'Actions' à Poison Ivy.
Vicieux ce titre.
'$4.95', le psychedelic garage '3/5 of a mile in ten seconds', 'Live fast' dans le désordre, ça châtaigne sévère.
Des fous furieux dans l'assistance se sont mis dans l'idée d'aller piquer l'orgue du frontman, à trois ils le descendent dans la fosse pour le molester sans retenue.
Jake s'en bat les glands, il lui faut un peigne, give me a comb, Martha.
Tiens, tu peux le garder, je l'ai reçu avec un six pack de Maes.
On approche du terme, 'Cyclone', la bière vole, des tarés se tabassent sans retenue, apocalypse now.
Le band se tire, on les repousse sur scène pour deux bis démoniaques tandis que les hauts-parleurs émettent d'inquiétants craquements.
Ouf, on a survécu!
Impasse pour Marc and the Wild Ones, une oreille distraite et un passage au stand boustifaille pendant Slim Cessna's Auto Club, déjà vu deux fois, retour dans la tente pour Restless!
Le nombre de zombies circulant sur le site devient alarmant!
Restless är ett engelskt rockabilly band från Ipswich som har funnits sedan tidigt 1980-tal. Restless består av: Mark Harman (sång och gitarr), Paul Harman (ståbas) och Rob Tyler (trummor).
Nul n'est prophète en son pays, le neo-rockabilly band est honteusement sous-estimé, ce qui ne l'a pas empêcher d'obtenir un cult status amplement mérité.
Tintin Mark Harman est du style frontman charismatique, son frangin et Rob, le drummer, I'm an Arsenal fan, assurent comme des bêtes.
Ces mecs ont pondu une kyrielle de rondelles de différents formats et ont toujours la foi.
Mark se souvient avoir joué dans nos contrées, ce devait être en 1981, mais avec un autre combo.
Which one?
On sait qu'avec son frangin il a fait partie des Space Cadets, pour le reste faudra consulter les archives!
Une douzaine de rockabilly tracks dans la lignée des Stray Cats mais avec cette touche British qui te fait penser à des groupes comme les Nightporters plutôt catalogués blues/rhtyhm and blues.
On n'a pas aperçu de setlist, on sait qu'ils nous ont envoyé le nerveux ' Ghost town' et d'autres perles du même acabit, dont quelques titres issus de leur album de 1982 'Why don't you just rock', le classique de Johnny Burnette 'All by myself' et une description de la petite amie de Mark, ' My baby is a hot rod', à première vue elle ne doit pas avoir le look de la reine Fabiola...
A signaler, un comique, encore un, est venu se rouler sur scène et a dansé en solitaire pendant les 3/4 du set.
C'était John Travolta?
Qui?
Ah oui, Restless a aussi interprété '16 tons' et leur version de 'Baby please don't go' arrachait pas mal.
Gros succès, amplement mérité et un bis!
Au pas de course pour admirer The Sonics.
En un mot, le gang de vétérans de Tacoma a laissé une meilleure impression que lors du Roots and Roses.
Rien à dire, les retraités s'amusent, le public encore plus!
Comme à Lessines, Freddie Dennis assure la plus grande partie des vocaux, c'est donc lui qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ( 'Cinderella').
Hey little girl, what's the matter with you...' Shot down' et ses petits riffs de guitare irrésistibles, son roulement de tambour, ses ouah mélodieux et ce son garage pourri... on adore!
La setlist est imprimée dans leur cerveau, voici 'He's waitin', 'Dirty Robber', 'Have love, will travel' . Tu peux reprendre le compte-rendu du premier mai, même scénario, 'Sugaree', 'You've Got Your Head On Backwards', 'Be a woman', 'I got your number' ( 666), encore un Penniman mouvementé, ' Keep a kocking' te permettant de constater que Rob Lind est vraiment un as du sax.
La pulpeuse 'Bad Betty' , puis ' Boss Hoss' et 'Hey Mama look at little sister', elle déconne, la petite.
Les gros calibres, 'Money', 'Louie Louie' et enfin 'Psycho'.
Le menu sera le même demain, l'addition dépendra de ce que tu choisis comme pinard!
Grosse bousculade à tes côtés, Harrod's vient d'ouvrir pour les soldes!
Direction le chapiteau pendant les bis: 'I don't need no doctor' , 'Strychnine' ( jolie association) et natürlich 'The Witch'.
Une jeune fan: that was a HELL of a concert...
Nico Duportal and his Rhythm Dudes
From Paris, France!
Du swing, du jump blues, du rockabilly, du rhythm and blues, de l'authentique qui sent bon l'Amérique mais joué par des froggies.
Line-up annoncé: Nico Duportal : Guitar et Vocals, Thibaut Chopin : Double bass, Pascal Mucci : Drums, Olivier Red Cantrelle : keys et les cuivres, Arnaud Desprez : Tenor sax + Alex Bertein : Baritone Sax.
Trois albums, le dernier 'Real Rockin Papa'.
Un premier swing rondement mené ' Lost in the game', on est heureux d'avaler un autre type d'aliment après le garage, le vintage, ou neo, rockabilly, et le blues rock.
'Going back to ya' aux allures 'Lucille' te permet d'admirer la virtuosité du petit guitariste, bien soutenu par ses dudes.
'Please don't go' de Floyd Dixon, 1953, délicieusement rétro précède 'Polish Woman' a new song.
Tu connais la dernière?
Accouche..
'Skippy is a Sissy'.
Me semblait bien l'avoir vu au Plattesteen!
Specially for you, folks, a beer drinking song, ' Hey Bartender', un petit solo de piano, un, et remets nous une tournée!
We have a guest, people, Miss Lily Moe.
Et cette grande blonde ne carbure pas à la limonade, ' I'm a wine drinker'.
Un duo vocal sentimental avec Nico puis 'My Man', la platinée a fait pas mal d'effets sur ton voisin Roel Halveman, 1 mètre 49 chaussé de ses santiags.
Bye, bye, lady, elle se ressert un verre de Chardonay.
Nico et les siens enchaînent sur 'When I'm gone' suivi d'un r'n'b estampillé New Orleans, 'The Crawl'.
Gaffe aux sauriens en te trempant dans les swamps.
Deux dernières tirades, l'ultime entamée en boogie, terminent ce set juteux et hautement apprécié.
Un triple bis récompense l'excellent boulot des Frenchies: sans certitude, 'Real rocking papa', ' Nite and day' et 'Let's rock'.
Un message: "Ladies and Gents, just got a great news ...
We're on the bill of Peer BRBF , on July.18th".
Fin du marathon en ce qui te concerne, tu manques King Salami et surtout les Paladins.
Direction la capitale, demain Brosella!
dimanche 13 juillet 2014
Dario Mars and the Guillotines - Bruxelles les Bains, Bruxelles, le 11 juillet 2014
Tous les ans les organisateurs de Bruxelles les Bains établissent un bilan positif après la défunte édition, or à chaque fois que tu mets les pieds du côté du canal, tu découvres un quai dépeuplé, des échoppes tristement désaffectées, hormis quelques rares désoeuvrés promenant leur ennui sur les pavés, c'est la désolation qui règne.
La météo automnale n'arrange guère les bidons, aucune trace de bikini ou de jambes bronzées, en ce début juillet vaut mieux s'affubler d'un trench que de s'exhiber en costume de bain, n'empêche que le concept semble s'essouffler.
Tandis que nos compatriotes du Nord dansent sur la Grand Place, trois groupes sont programmés sur le podium Let it Beach: Dario Mars and the Guillotines, Billions of Comrades et Cachaï, ajouté en dernière minute, semble-t-il!
Dario Mars and the Guillotines
Un band né en 2013, un line-up impressionnant!
Ladies, first: Bineta Saware au chant et contorsions félines ( Ok Cowboy!, Jane Doe...) - Vincenzo Capizzi aux drums ( Driving Dead Girl), à la basse, David Kostman ( Autorecall Supervizors, Morpheus Secrets) et à la guitare/ chant, Renaud Mayeur ( La Muerte, Hulk, les Anges et un stage chez Triggerfinger en remplacement de Monsieur Paul en repos forcé).
Un album, 'Black Soul'.
Une intro vaguement psyché amorce ' Cold Sun', une guitare surf, une ambiance film noir , la voix inquiétante du premier magistrat se greffant sur le murmure mélodique de Miss Saware.
Du coup la température a grimpé de 15°, un fennec craintif , sorti d'on ne sait où, traverse la foule pour regagner un terrier invisible.
Accélération soudaine, ' Death is dead' , la panthère en action, du rock mixant guitare métallique et inflexions soul.
Tout en souplesse, baby.
Et toujours cette image de Lisa Kekaula te trottant dans la tête.
Ils enchaînent sur un midtempo sonnant Nancy Sinatra/ Lee Hazlewood, ' How the story goes', le truc vient nous caresser les portugaises en douceur.
Derrière toi des kids dansent.
Renaud se la joue Link Wray, la rythmique cogne sec, ' The day I died', dans le style western spaghetti porté par la voix chaude de la black lady.
Surprise, une reprise en cinémascope de 'La Nuit', le chef-d'oeuvre immortel signé Adamo.
Quoi, Olivier... tu trouves que Vincenzo a la gueule de Bertignac, c'est mieux que celle de Chirac, non?
A la Dani Klein, ' The Jailer', le slow dramatique qui fait mal.
Un hit en puissance!
Changement de style, la cowgirl a sorti la cowbell et attaque le dirty assshaker ' Soul Sucker', du r'n'b croustillant.
Dario Mars poursuit en mode agressif, ' Somebody else inside', agrémenté d'un doublé vocal sulfureux.
Une fausse fin avant de pousser les turbines en surrégime.
C'est pas malin d'applaudir quand le titre n'est pas achevé...
Le paradis c'est surfait, come with us for a trip to hell, ' Banned from ever'.
Sur fond 'Radar Love' imprimé par une basse et un drumming souverains, la guitare cingle, tandis que la lionne aguiche la clientèle par un jeu de jambes à faire pâlir Tina Turner.
Une tranche de rock salace qui se poursuit avec ' Death before the dawn'.
Cling, une corde se rompt, faut conclure avant l'aube, Bineta termine à genoux.
So long, kids!
Revenez, bordel, on commence seulement à être chaud!
Vite fait alors,: ' What are you gonna do'.
Dario Mars and the Guillotines à consommer sans modération!
Le 3 août au Lollipop Festival à Tilburg, le 8 août au Yellow Stock Festival à Geel.
La météo automnale n'arrange guère les bidons, aucune trace de bikini ou de jambes bronzées, en ce début juillet vaut mieux s'affubler d'un trench que de s'exhiber en costume de bain, n'empêche que le concept semble s'essouffler.
Tandis que nos compatriotes du Nord dansent sur la Grand Place, trois groupes sont programmés sur le podium Let it Beach: Dario Mars and the Guillotines, Billions of Comrades et Cachaï, ajouté en dernière minute, semble-t-il!
Dario Mars and the Guillotines
Un band né en 2013, un line-up impressionnant!
Ladies, first: Bineta Saware au chant et contorsions félines ( Ok Cowboy!, Jane Doe...) - Vincenzo Capizzi aux drums ( Driving Dead Girl), à la basse, David Kostman ( Autorecall Supervizors, Morpheus Secrets) et à la guitare/ chant, Renaud Mayeur ( La Muerte, Hulk, les Anges et un stage chez Triggerfinger en remplacement de Monsieur Paul en repos forcé).
Un album, 'Black Soul'.
Une intro vaguement psyché amorce ' Cold Sun', une guitare surf, une ambiance film noir , la voix inquiétante du premier magistrat se greffant sur le murmure mélodique de Miss Saware.
Du coup la température a grimpé de 15°, un fennec craintif , sorti d'on ne sait où, traverse la foule pour regagner un terrier invisible.
Accélération soudaine, ' Death is dead' , la panthère en action, du rock mixant guitare métallique et inflexions soul.
Tout en souplesse, baby.
Et toujours cette image de Lisa Kekaula te trottant dans la tête.
Ils enchaînent sur un midtempo sonnant Nancy Sinatra/ Lee Hazlewood, ' How the story goes', le truc vient nous caresser les portugaises en douceur.
Derrière toi des kids dansent.
Renaud se la joue Link Wray, la rythmique cogne sec, ' The day I died', dans le style western spaghetti porté par la voix chaude de la black lady.
Surprise, une reprise en cinémascope de 'La Nuit', le chef-d'oeuvre immortel signé Adamo.
Quoi, Olivier... tu trouves que Vincenzo a la gueule de Bertignac, c'est mieux que celle de Chirac, non?
A la Dani Klein, ' The Jailer', le slow dramatique qui fait mal.
Un hit en puissance!
Changement de style, la cowgirl a sorti la cowbell et attaque le dirty assshaker ' Soul Sucker', du r'n'b croustillant.
Dario Mars poursuit en mode agressif, ' Somebody else inside', agrémenté d'un doublé vocal sulfureux.
Une fausse fin avant de pousser les turbines en surrégime.
C'est pas malin d'applaudir quand le titre n'est pas achevé...
Le paradis c'est surfait, come with us for a trip to hell, ' Banned from ever'.
Sur fond 'Radar Love' imprimé par une basse et un drumming souverains, la guitare cingle, tandis que la lionne aguiche la clientèle par un jeu de jambes à faire pâlir Tina Turner.
Une tranche de rock salace qui se poursuit avec ' Death before the dawn'.
Cling, une corde se rompt, faut conclure avant l'aube, Bineta termine à genoux.
So long, kids!
Revenez, bordel, on commence seulement à être chaud!
Vite fait alors,: ' What are you gonna do'.
Dario Mars and the Guillotines à consommer sans modération!
Le 3 août au Lollipop Festival à Tilburg, le 8 août au Yellow Stock Festival à Geel.
samedi 12 juillet 2014
Une figure majeure du jazz s'éclipse: Charlie Haden!
Charles Edward "Charlie" Haden (August 6, 1937 – July 11, 2014), le contrebassiste ayant joué avec Keith Jarrett ou Ornette Coleman est décédé à LA ce vendredi, des suites d'une longue maladie, formule laconique s'il en est.
Le jazzman de Shenandoah avait 76 ans.
En 1957, il s'établit à LA et joue avec Paul Bley pour ensuite s'acoquiner avec Ornette Coleman.
Le free jazz règne dans le milieu de la Blue Note, le titre de l'album de 1959 de Coleman est explicite 'The shape of jazz to come'.
Durant sa longue carrière, Charlie aura côtoyé les plus grands: Pat Metheny, Don Cherry, Keith Jarrett, Gato Barbieri, Carla Bley, Art Pepper, Joshua Redman...tout le gratin jazz, il a également travaillé avec Ginger Baker , Beck ou Rickie Lee Jones.
Il aura enregistré plus de 20 albums comme leader, quatre avec le projet Liberation Music Orchestra, le même nombre avec Old and New Dreams ( Ed Blackwell - Don Cherry - Charlie Haden - Dewey Redman), et le double avec Quartet West.
Il faut six pages pour énumérer son travail de sideman!
Son dernier album 'Last Dance', un duo avec Keith Jarrett, était sorti en juin dernier.
Le jazzman de Shenandoah avait 76 ans.
En 1957, il s'établit à LA et joue avec Paul Bley pour ensuite s'acoquiner avec Ornette Coleman.
Le free jazz règne dans le milieu de la Blue Note, le titre de l'album de 1959 de Coleman est explicite 'The shape of jazz to come'.
Durant sa longue carrière, Charlie aura côtoyé les plus grands: Pat Metheny, Don Cherry, Keith Jarrett, Gato Barbieri, Carla Bley, Art Pepper, Joshua Redman...tout le gratin jazz, il a également travaillé avec Ginger Baker , Beck ou Rickie Lee Jones.
Il aura enregistré plus de 20 albums comme leader, quatre avec le projet Liberation Music Orchestra, le même nombre avec Old and New Dreams ( Ed Blackwell - Don Cherry - Charlie Haden - Dewey Redman), et le double avec Quartet West.
Il faut six pages pour énumérer son travail de sideman!
Son dernier album 'Last Dance', un duo avec Keith Jarrett, était sorti en juin dernier.
Tommy rejoint Joey, Johnny et Dee Dee.
Désormais la formation originale des Ramones joue au paradis.
Tommy Ramone ( Thomas Erdelyi), le batteur, est décédé ce vendredi des suites d'un cancer ( bile duct cancer.).
Le Hongrois, à l'origine manager du punk rock band de Forrest Hills, prend place derrière les caisses et cymbales car le band n'avait pas déniché de drummer.
Il aura officié comme batteur du groupe ayant inventé le 1,2,3, 4 de 1974 à 1978, Marky Ramone ( Marc Steven Bell) le remplaçant.
Il reprend sa place de manager et produit le huitième album des grands-pères du punk, 'Too tough to die'.
Dying is tough, indeed!
Tommy Ramone ( Thomas Erdelyi), le batteur, est décédé ce vendredi des suites d'un cancer ( bile duct cancer.).
Le Hongrois, à l'origine manager du punk rock band de Forrest Hills, prend place derrière les caisses et cymbales car le band n'avait pas déniché de drummer.
Il aura officié comme batteur du groupe ayant inventé le 1,2,3, 4 de 1974 à 1978, Marky Ramone ( Marc Steven Bell) le remplaçant.
Il reprend sa place de manager et produit le huitième album des grands-pères du punk, 'Too tough to die'.
Dying is tough, indeed!
vendredi 11 juillet 2014
Trubaskaia @ Rock Classic, Bruxelles, le 10 juillet 2014
Alors que la Vlaamse Gemeenschap se prépare à commémorer les Eperons d'Or sous la pluie, ( tu pensais assister à un concert en hors-d'oeuvre sur le Parvis de Saint-Gilles), inlassablement,
Fred Cerise poursuit son entreprise de découvreurs de talents et programme Trubaskaia et Ro-aD au Rock Classic.
Trou bas skaï ja, c'est pas français comme nom!
Trubaskaia, illettré!
Un duo mixte hennuyer, né en 2013, composé de Cindya Izzarelli: vocals, ukulele et de Rodrigue Nardone: electric guitar, backing vocals, beat.
Cindya slammait aux pieds du Doudou, avant de rejointdre Raggedy Zirkus, une troupe de saltimbanques grattant et chantant, tout en prêtant ses cordes vocales à quelques coverbands régionaux.
Rodrigue, après avoir inspiré 'El Cantar de Mio Cid', une chanson de geste épique, s'est mis à chatouiller une six-cordes en s'appliquant aussi bien sur I Monster que Edith Piaf.
Ce fier hidalgo fait également partie de Ro-aD catalogué alternative/postrock.
Après avoir racolé des clients rue du Marché au Charbon, activité périlleuse si tu te considères comme hétéro, Cindya et Rodrigue prennent possession du podium et entament le set par 'All you've been'.
De l'indie folk glabre et affable, dans le genre, le travail de Géraldine Buxant avec Tsuki Moon est bien plus mordant.
Un ukulele apparaît, le duo lance la ballade ' Debrecen', un style convenant mieux aux tonalités vocales de la douce Cindya.
Une cover, 'Starlight' des Supermen Lovers, de la French House façon flamiche picarde.
Faut aimer!
La prochaine zanson, sorry Véronique, se nomme 'Postcards'.
Harmonies vocales à revoir.
Rodrigue voyage en solitaire, ' Lovely aroused'.
Gentil, passe-partout, devrait pouvoir passer en bruit de fond au Delhaize.
Trois notes d'ukulele, quelques vocalises et un fond de guitare élaboré, 'Ice -scream', merci Pirette, sonne freak folk potable.
Puis vient la punition, une version chorale du couvent des Ursulines de Floribecq la Grosse de ' La Javanaise'.
...J'avoue, j'en ai bavé...
On comprend, Serge, on comprend et on compatit.
'Sunkissed melody', une alternative au suppositoire?
Tu t'étais déjà rapproché du comptoir lorsque le duo attaque ' The boy is a muse', leur meilleur titre, affichant des relents blues/jazz dans la veine Vaya Con Dios ou Anna Calvi.
La dernière, une troisième reprise, le hit 'Stolen Dance' de Milky Chance.
Dégraissé, le lait!
Il y a encore du boulot sur la planche!
Tu t'en vas?
Faut pas pousser, Fred, une dose de saccharine suffit!
Merci, d'avoir passé les Doors comme antidote, ciao!
Fred Cerise poursuit son entreprise de découvreurs de talents et programme Trubaskaia et Ro-aD au Rock Classic.
Trou bas skaï ja, c'est pas français comme nom!
Trubaskaia, illettré!
Un duo mixte hennuyer, né en 2013, composé de Cindya Izzarelli: vocals, ukulele et de Rodrigue Nardone: electric guitar, backing vocals, beat.
Cindya slammait aux pieds du Doudou, avant de rejointdre Raggedy Zirkus, une troupe de saltimbanques grattant et chantant, tout en prêtant ses cordes vocales à quelques coverbands régionaux.
Rodrigue, après avoir inspiré 'El Cantar de Mio Cid', une chanson de geste épique, s'est mis à chatouiller une six-cordes en s'appliquant aussi bien sur I Monster que Edith Piaf.
Ce fier hidalgo fait également partie de Ro-aD catalogué alternative/postrock.
Après avoir racolé des clients rue du Marché au Charbon, activité périlleuse si tu te considères comme hétéro, Cindya et Rodrigue prennent possession du podium et entament le set par 'All you've been'.
De l'indie folk glabre et affable, dans le genre, le travail de Géraldine Buxant avec Tsuki Moon est bien plus mordant.
Un ukulele apparaît, le duo lance la ballade ' Debrecen', un style convenant mieux aux tonalités vocales de la douce Cindya.
Une cover, 'Starlight' des Supermen Lovers, de la French House façon flamiche picarde.
Faut aimer!
La prochaine zanson, sorry Véronique, se nomme 'Postcards'.
Harmonies vocales à revoir.
Rodrigue voyage en solitaire, ' Lovely aroused'.
Gentil, passe-partout, devrait pouvoir passer en bruit de fond au Delhaize.
Trois notes d'ukulele, quelques vocalises et un fond de guitare élaboré, 'Ice -scream', merci Pirette, sonne freak folk potable.
Puis vient la punition, une version chorale du couvent des Ursulines de Floribecq la Grosse de ' La Javanaise'.
...J'avoue, j'en ai bavé...
On comprend, Serge, on comprend et on compatit.
'Sunkissed melody', une alternative au suppositoire?
Tu t'étais déjà rapproché du comptoir lorsque le duo attaque ' The boy is a muse', leur meilleur titre, affichant des relents blues/jazz dans la veine Vaya Con Dios ou Anna Calvi.
La dernière, une troisième reprise, le hit 'Stolen Dance' de Milky Chance.
Dégraissé, le lait!
Il y a encore du boulot sur la planche!
Tu t'en vas?
Faut pas pousser, Fred, une dose de saccharine suffit!
Merci, d'avoir passé les Doors comme antidote, ciao!
jeudi 10 juillet 2014
John Spinks, le guitariste des Outfield, décède des suites d'un cancer hépatique.
The Outfield, un power rock trio de Manchester plus célèbre aux States qu'au UK, they charted eight Billboard Hot 100 hits in 1986-92, dont le single "Your Love, un top 6, vient de perdre son guitariste et principal compositeur John Spinks ( 60 ans).
Le bassiste/singer Tony Lewis, John Spinks et le drummer Alan Jackman jouent ensemble depuis la fin des seventies, d'abord sous l'appellation Sirius B, puis The Baseball Boys et enfin 'The Outfield.
Le groupe a enregistré 9 albums studio, le dernier en 2011, 'Replay'.
Hier le band devait annoncer sur sa page facebook:
"It is with great sadness to inform you that John passed away at 09.55 on Wednesday 9th July 2014. He was 60 years old. As many of you know, he had been suffering from liver cancer for many years and bravely fought the disease until the very end..."
Près de 5000 fans ont partagé ce statut!
Le bassiste/singer Tony Lewis, John Spinks et le drummer Alan Jackman jouent ensemble depuis la fin des seventies, d'abord sous l'appellation Sirius B, puis The Baseball Boys et enfin 'The Outfield.
Le groupe a enregistré 9 albums studio, le dernier en 2011, 'Replay'.
Hier le band devait annoncer sur sa page facebook:
"It is with great sadness to inform you that John passed away at 09.55 on Wednesday 9th July 2014. He was 60 years old. As many of you know, he had been suffering from liver cancer for many years and bravely fought the disease until the very end..."
Près de 5000 fans ont partagé ce statut!
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