Depuis 2012 la finale belge de la compétition musicale Imagine se déroule au Botanique.
Une condition de base du concours: les musiciens doivent être âgés de 12 à 20 ans.
2014: les organisateurs, Les Jeunesses Musicales et Jeugd en Muziek, enregistrent 160 candidatures, tous genres confondus.
Après 9 sessions de présélections (6 en Flandre/3 en Wallonie), 10 groupes francophones et 10 groupes flamands sont retenus pour les finales régionales et enfin, ce 28 juin se déroule la finale nationale avec les 5 meilleurs candidats sélectionnés au Nord et au Sud du Royaume.
En lice donc: ACT1 // ALINE ET MAXIME // CORALIEN // FENG DAN FANG // HENRY W. BAKER COMBO // KAREN // MILO MESKENS // PHONIX // RANGEL SILAEV // VALERE BURNON .
Détails, les candidats ont une dizaine de minutes pour convaincre le jury et le public.
En plus des 10 finalistes belges, le public aura droit à la prestation de trois guests ayant participé au tremplin à l'étranger: Anna B-Soul and Pikaboo et Maja and Leo from Croatia + Så Jävla Heligt from Sweden.
Une maîtresse de cérémonie ( Stéphanie Coerten) élégante, maniant à la perfection deux de nos langues nationales et l'anglais, invite Så Jävla Heligt, groupe ayant terminé 3ème lors de la finale suédoise à ouvrir les (d)ébats.
Le moins qu'on puisse affirmer à propos de Johanna Logarn ( vocals)-
Linnea Källström ( keys, backings) -
Emil Holmström (drums) et
Fredrik Johansson ( bass) est qu'ils ne manquent ni de talent, ni d'énergie, voire de prestance scénique.
La petite Johanna étant du genre bête de scène, du haut de ses 19 ans, elle manifeste une maturité étonnante, à l'instar d'un certain Divock Origi sur la pelouse.
Deux titres seulement mais un public époustouflé par leur prestation.
Genre: du hard baroque mélodique.
Particularité: l'absence de guitare.
Lors de l'interview d'après set, les membres de Så Jävla Heligt dévoilent qu'ils comptent enregistrer un EP prochainement et que ' Go to hell' et 'We're all gonna die' étaient la traduction anglaise des deux titres joués.
On recommande!
Premier candidat en liste, Rangel Silaev, 14 ans, pas plus haut que trois pommes, sorti de la présélection anversoise, catégorie musique classique.
Le gamin, d'origine russe, est né à Venray ( P B), joue du piano depuis ses 5 ans et a déjà sorti un CD avec certaines de ses compositions.
Bruxelles entendra ' Première 2', le romantique 'Little Mermaid' d'après un poème anglais et, pour finir, le brumeux ' Mirage' achevé la semaine dernière.
Concentration et doigté, mais aussi un petit côté génie en herbe qui peut agacer.
Un futur André Rieu?
Coralien.
Coralien de Brabandère ( né en 1996), Louvain-la- Neuve, genre: gentille chanson/variété française.
Il n'avait pas brillé à The Voice, il est en finale d'Imagine.
Trois titres en s'accompagnant à l'acoustique ou au piano: le gracile ' La fleur meurtrière', une ballade,' Suis moi', chantée d'une voix de fausset à la Obispo et enfin 'Cécile'.
Relativement incolore!
Henry W. Baker Combo
Créé en 2011 pour participer à Imagine.
La bio dit: Henry = Henri Ardui: Trompet, Piano - le boulanger = Wolfgang de Backer: Contrabas, Basgitaar - W.= Willem Ardui: Zang, Gitaar, Viool et celui qui a rejoint le projet plus tard, Robbe Vandekeere: Drums.
Le groupe sort de la présélection anversoise.
Genre: melodic jazz aux touches lounge, soul ou experimental.
Deux titres, une forte impression.
'My window', une composition complexe, débute mollo au piano électrique, la contrebasse amorce un changement de cap, Henri abandonne les touches pour une trompette langoureuse, Robbe manie une sorte de rainstick. Tu baignes dans une douce euphorie, lorsque Willem entame son chant, aussi caressant que celui d'un Bill Withers.
Incroyable entrée en matière.
Wolf a composé le cool ' Good morning bad thoughts' repris sur la compilation d'Imagine.
Un groupe promis à un bel avenir.
Feng Dan Fang
Bruxelles, née en 1996, une pianiste classique déjà couverte de lauriers: Premier Prix du Concours Rotary de Bruxelles et Premier Prix du Concours Classissimo.
Deux pièces, un extrait de 'Gaspard de la Nuit' de Ravel et ' La Campanella' de Paganini adaptée au piano par Liszt.
Un jeu nettement plus élaboré que celui 'mainstream' du petit prodige russe.
L'énigmatique Feng Dan Fang, tantôt torturée, tantôt allègre, puis dramatique, a tout les atouts en mains ( de virtuose) pour réussir une belle carrière.
Durant l'interview, Feng reste réservée mais on lui souhaite une participation au Reine Elisabeth.
Karen
Vanhulle Karen, West-Vlaanderen, singer/songwriter.
Trois titres, trois langues.
In 't Frans 'D'amour et de plaisir', du piano pop en mode ballade, chanté d'une voix cristalline.
In Dutch ' Moeilijk gaat ook' kleinkunst/pop en in 't Engels ' le sombre et introverti ' Second Skin', digne des meilleurs An Pierlé.
Brillant!
Pause, le bar est ouvert.
Seconde mi-temps.
Retenu aux vestiaires , tu arrives alors que les Croates Maja and Leo de Zagreb achèvent une version épatante et acoustique de 'Fly me to the moon'.
Le timbre chaud et graveleux de Maja Mirić est idéal pour interpréter le jazz/blues. L'accompagnement raffiné de Leonardo Kapetanović, à l' acoustic guitar, habille joliment le chant de sa blonde compagne.
'I put a spell on you' confirme les propos précédents.
Le duo a du métier ( 40 concerts) et a été engagé pour se produire on a boat during a cruise.
Valère Brunon.
Né en 1998, Marche, pianiste classique, à l'instar de Feng Dan Fang, il collectionne les récompenses.
Une thème personnel concis pour débuter ('Intermezzo') avant de s'attaquer à Chopin.
Concentration et passion, maîtrise parfaite, sérieux, il espère continuer dans le monde de la musique, on ne voit pas pour quelle raison il en irait autrement.
Act1
Originaire de Zeist (Nederland) , présélection Brussel, on nous le présente comme groupe funk.
La fiche indique: Simo van de Vosse (leadzang en bas)- Toon Bosch (gitaar en tweede stem)- Yvo Ronhaar (toets)- Tom Smelik (drums).
Mise en route perturbée par de petits problèmes techniques, vite réglés, qui n'auront pas désarçonnés le band.
'Waves of life', introduit par un piano enfin audible, groove agréablement, une guitare soyeuse prend le relais avant que la voix veloutée de Simo ne survole le tout.
De l'indiepop soigné.
Le dramatique ' Ashes' avec ses touches prog/funk sera plus sec pour finir carrément noisy.
Waar komt de naam vandaan, questionne Stéphanie?
On participe à un concours, on n'avait pas de nom, on était les premiers à passer, d'où Act 1.
Phonix.
Un quintette de Hannut pratiquant une pop symphonique.
De Sacco Gabrielle Chant - Piano, Durand Lola Violoncelle - Piano - Chant, Van Stappen Charlotte Chant - Piano, Vopat Pierre Violon - Chant, Meys Robin Guitare - Violon - Chant.
Robin avait déjà participé solo à Imagine ( une seconde place), il revient donc avec un nouveau projet.
L'ambitieux ' Three words and a look ' ouvre, après une ouverture orchestrale, Robin embraye sur un ton narratif.
Tu penses vaguement à 'My year is a day' des Irrésistibles, les voix féminines se greffant sur le timbre grave du jeune Meys.
Pas mal, mais emprunté.
Faut écouter l'impeccable version enregistrée.
Charlotte au chant pour la bossa nova 'Take me away' et un latino pop ensoleillé, 'Clumsy', met fin à la prestation.
Sympa, mais pas encore tout à fait au point!
Milo Meskens.
Oost-Vlaanderen, né en 1995, a singer/songwriter.
La baffe du festival.
Milo a déjà un vécu derrière lui, le Humo's Rock Rally, des groupes ( Black Tolex, In Repair, London Bullet), la scène, il connaît et on le sent.
Une première oeuvre d'un classicisme racé, un chant à la Jeff Buckley, un jeu de guitare sobre et mélodique, un harmonica dylanien, aucun doute à avoir, ce garçon a du talent et de l'assurance.
Il prend la parole, encore mieux, il est de la race des storytellers, ' 'All these best friends' a été écrit pour un de mes amis décédé il y a trois ans.
Simplicité et profondeur, Milo Meskens a réussi à nous émouvoir, son set sera ponctué par un tonnerre d'applaudissements.
Les projets pullulent, un full CD, monter un band et enregistrer un EP.
Pas de la race des velléitaires, Milo Meskens.
Dernier groupe en compétition: Aline et Maxime.
Leardini Maxime au piano et Vandenbroeck Aline au chant, Brabant wallon, pour un mini- récital de vocal jazz pur-sang.
Aline ne peut cacher son passé lyrique, avec Maxime elle a trouvé le compère idéal.
Elle dit apprécier Jamie Cullum, Jane Monheit, Alicia Keys, on n'est guère surpris, même si son phrasé et sa gestuelle Broadway la rapprochent plus d'une Shirley Bassey ou d'une Robin McKelle.
Trois plages appréciées.
Pour terminer la partie musicale de la soirée, un second guest croate: Anna B-Soul and Pikaboo!
Trois nanas: Ana Bošković, vokal, gitaristica - Kamelija 'Kelly' Horvatović, klavijaturistica, vokal et Ivana Šimunić, gitaristica, vokal.
De l'indie les ayant emmenées en finale de l'Imagine croate.
'This life' une compo d'Ana sonne comme du PJ Harvey pas trop excité et le chouette ' Look around' de la petite Kamelija te fait penser aux 4 Non Blondes.
Tu les croises à l'issue du gig, elles ne connaissent ni PJ, ni le groupe rendu célèbre par 'What's up'.
Délibérations, communication des résultats vers 22:30'.
Verdict: Milo Meskens wint Belgische Finale Imagine!
Jeugd en Muziek ajoute:
Ook de andere finalisten vielen in de prijzen;
Concertreis naar Zweden - Aline et Maxime-
Concertreis naar Kroatië - Act1-
Concertreis naar Frankrijk - Karen-
2 dagen opnames in Majestic Studio - Karen-
1 dag opnames in Majestic Studio - Feng Dan Fang-
1 dag opnames in Majestic Studio - Valère Burnon-
Cheque voor de aankoop van Roland materiaal twv. €300 - Rangel Silaev-
Waardebon voor de aankoop van Roland materiaal €200 - Coralien-
Interview en live-set in de FM Brussel studio - Milo Meskens-
SABAM prijs twv €1500 - Phonix-
SABAM prijs twv €1500 - Henry W. Baker Combo.
lundi 30 juin 2014
dimanche 29 juin 2014
GabbaLovers au Libr'Air , Saint- Gilles, le 27 juin 2014
I don't wanna be a pinhead no more. I just met a nurse that I could go for....
Gabba gabba hey
Gabba gabba hey...
Un jour tu reçois un avis sur ta page facebook: It's OFFICIAL Punk is Back!
Tu décides d'aller constater sur place, au Libr'Air à Saint-Gilles, le repaire des alcoolos invétérés ( dixit Camille) que t'avais plus fréquenté depuis la disparition de l'ancien patron.
C'est là que le collectif Females Rock organise un concert avec au programme une de ses plus récentes recrues: GabbaLovers!
Des petits jeunes entourant une gamine?
Bien vu, Albert, ils ont tous moins de 65 ans:
au chant byzantin: Gabba, chemisier blanc immaculé, ne s'appelle pas Conception mais Sylvie Bayens, une ex- furie, mécano à ses heures au sein des Vaporellas.
Le guitar-hero, raybans en option: JHell alias Jean-Luc Berge, vu il y a un petit temps avec Lovegang SS, un ex- The Colors, aux drums, raybans en option: Michel Zylbersztajn ( The Lunar Tiki's, Digital Dance, The Names...), la basse étant tenue par Flupke ( Philippe Declerq), raybans en option, oui, il s'agit du fringant bassiste des Narcotic Daffodils.
T'as fait deux pas dans le zinc, tu tombes sur Roger, en clair, tu vas pas te retrouver sobre au plumard!
Il t'apprend que c'est le second concert des GabbaLovers, il a assisté au premier, le 28 mai à l'Excelsior à la même affiche que les Lurkers et Cyanide Pills.
20:50', il est l'heure de dénicher une cachette pour ta chope, le quatuor entame le bal.
T'avises leur setlist collée au mur, dix titres seulement...
'No Time', pas de doute, il s'agit bien de punk rooted in garage rock , ça cogne, la guitare flagelle, la rythmique imprime le rythme répétitif et sec souhaité, le chant de Gabba ajoutant la touche féminine qui incite l'élément mâle de l'assistance à venir se coller à trente centimètres de son micro.
Tu dis, Norbert?
Tu penses à Generation X, franchement, tu estimes que Miss Bayens a la dégaine de Billy Idol, bois un Spa, ket!
Seconde salve du même acabit, 'Backstab'.
La terrasse se vide, les clients s'agglutinent face au groupe.
Pas touche, Oscar, c'est mon godet!
'Metroline 21', un problème avec cette rame, elle ne s'arrête pas dans les stations,...faster, faster... s'époumone la gentille Sylvie, comme un con, tu vois disparaître ce train fou qui ignore les passagers.
Va falloir expliquer ça à ton boss qui tire la tronche du lundi au vendredi.
Le percutant 'Now or never' précède la romance 'Peter and Jayne', une version punk de Roméo et Juliette que Kenneth Branagh compte adapter pour le grand écran, tu peux toujours lui passer un coup de fil, il cherche des figurants.
Une douce euphorie gagne certains paroissiens, t'as Igor qui hésite entre un numéro de air guitar ou un duo en partageant le micro avec Miss Gabba, t'as Amédée qui bat la mesure en frappant sur la petite table, c'est beau un verre de rosé et une Chimay qui sautillent côte à côte et puis, t'as René qui cherche les lieux d'aisance, Roger rit!
'Obsession' pour Brian De Palma.
Dehors, il pleut, 'Boring rain' psalmodie la nana avant de s'envoler vers une autre planète 'I take off'.
Toutes les plages interprétées sont de notre plume, on prépare un EP quatre titres, il devrait se vendre sous peu.
Celle là n'est pas de nous...folie générale dès les premières mesures de 'Blitzkrieg Bop'.
La Wehrmacht en action, razzia sur la schnouf, sauve qui peut, tous aux abris, les femmes et les enfants d'abord ... Lénine, qui donnait un discours à deux pas de là, rapplique pour hurler "Hey! Ho! Let's go!" avec le peuple, pas de bol ton Nikon te lâche, c'était la photo du siècle!
La dernière cf. la première, 'No Time' !
30' de rebel rock comme en quatorze.
C'est tout s'offusque la clientèle prête à monter sur les barricades.
On revient dans 25 minutes.
Le temps de vider quelques mousses avec Roger et les GabbaLovers se repointent pour nous jouer une copie conforme du set un.
Le ramadan n'ayant pas encore démarré, les fidèles ne se sont pas privés, la consommation de houblon aidant, l'ambiance était encore plus chaude pendant la seconde mi-temps.
Après les prolongations et les tirés de penalties ( sept versions de 'No Time au total) les punk rockers estiment qu'il est temps de ranger le matos.
Rapport du médecin de service: tout va bien, aucun décès à déplorer, quelques bobos légers, François a dégueulé sur ses baskets neuves, sa maman lui passera un savon, Roger, marri, doit abandonner la lutte, il n'a plus un rond, tu juges sage de ne pas poursuivre les libations et de filer à l'anglaise.
PS: Les GabbaLovers jouent au Rock Classic le 17 juillet, une Soirée Cerise!
Gabba gabba hey
Gabba gabba hey...
Un jour tu reçois un avis sur ta page facebook: It's OFFICIAL Punk is Back!
Tu décides d'aller constater sur place, au Libr'Air à Saint-Gilles, le repaire des alcoolos invétérés ( dixit Camille) que t'avais plus fréquenté depuis la disparition de l'ancien patron.
C'est là que le collectif Females Rock organise un concert avec au programme une de ses plus récentes recrues: GabbaLovers!
Des petits jeunes entourant une gamine?
Bien vu, Albert, ils ont tous moins de 65 ans:
au chant byzantin: Gabba, chemisier blanc immaculé, ne s'appelle pas Conception mais Sylvie Bayens, une ex- furie, mécano à ses heures au sein des Vaporellas.
Le guitar-hero, raybans en option: JHell alias Jean-Luc Berge, vu il y a un petit temps avec Lovegang SS, un ex- The Colors, aux drums, raybans en option: Michel Zylbersztajn ( The Lunar Tiki's, Digital Dance, The Names...), la basse étant tenue par Flupke ( Philippe Declerq), raybans en option, oui, il s'agit du fringant bassiste des Narcotic Daffodils.
T'as fait deux pas dans le zinc, tu tombes sur Roger, en clair, tu vas pas te retrouver sobre au plumard!
Il t'apprend que c'est le second concert des GabbaLovers, il a assisté au premier, le 28 mai à l'Excelsior à la même affiche que les Lurkers et Cyanide Pills.
20:50', il est l'heure de dénicher une cachette pour ta chope, le quatuor entame le bal.
T'avises leur setlist collée au mur, dix titres seulement...
'No Time', pas de doute, il s'agit bien de punk rooted in garage rock , ça cogne, la guitare flagelle, la rythmique imprime le rythme répétitif et sec souhaité, le chant de Gabba ajoutant la touche féminine qui incite l'élément mâle de l'assistance à venir se coller à trente centimètres de son micro.
Tu dis, Norbert?
Tu penses à Generation X, franchement, tu estimes que Miss Bayens a la dégaine de Billy Idol, bois un Spa, ket!
Seconde salve du même acabit, 'Backstab'.
La terrasse se vide, les clients s'agglutinent face au groupe.
Pas touche, Oscar, c'est mon godet!
'Metroline 21', un problème avec cette rame, elle ne s'arrête pas dans les stations,...faster, faster... s'époumone la gentille Sylvie, comme un con, tu vois disparaître ce train fou qui ignore les passagers.
Va falloir expliquer ça à ton boss qui tire la tronche du lundi au vendredi.
Le percutant 'Now or never' précède la romance 'Peter and Jayne', une version punk de Roméo et Juliette que Kenneth Branagh compte adapter pour le grand écran, tu peux toujours lui passer un coup de fil, il cherche des figurants.
Une douce euphorie gagne certains paroissiens, t'as Igor qui hésite entre un numéro de air guitar ou un duo en partageant le micro avec Miss Gabba, t'as Amédée qui bat la mesure en frappant sur la petite table, c'est beau un verre de rosé et une Chimay qui sautillent côte à côte et puis, t'as René qui cherche les lieux d'aisance, Roger rit!
'Obsession' pour Brian De Palma.
Dehors, il pleut, 'Boring rain' psalmodie la nana avant de s'envoler vers une autre planète 'I take off'.
Toutes les plages interprétées sont de notre plume, on prépare un EP quatre titres, il devrait se vendre sous peu.
Celle là n'est pas de nous...folie générale dès les premières mesures de 'Blitzkrieg Bop'.
La Wehrmacht en action, razzia sur la schnouf, sauve qui peut, tous aux abris, les femmes et les enfants d'abord ... Lénine, qui donnait un discours à deux pas de là, rapplique pour hurler "Hey! Ho! Let's go!" avec le peuple, pas de bol ton Nikon te lâche, c'était la photo du siècle!
La dernière cf. la première, 'No Time' !
30' de rebel rock comme en quatorze.
C'est tout s'offusque la clientèle prête à monter sur les barricades.
On revient dans 25 minutes.
Le temps de vider quelques mousses avec Roger et les GabbaLovers se repointent pour nous jouer une copie conforme du set un.
Le ramadan n'ayant pas encore démarré, les fidèles ne se sont pas privés, la consommation de houblon aidant, l'ambiance était encore plus chaude pendant la seconde mi-temps.
Après les prolongations et les tirés de penalties ( sept versions de 'No Time au total) les punk rockers estiment qu'il est temps de ranger le matos.
Rapport du médecin de service: tout va bien, aucun décès à déplorer, quelques bobos légers, François a dégueulé sur ses baskets neuves, sa maman lui passera un savon, Roger, marri, doit abandonner la lutte, il n'a plus un rond, tu juges sage de ne pas poursuivre les libations et de filer à l'anglaise.
PS: Les GabbaLovers jouent au Rock Classic le 17 juillet, une Soirée Cerise!
samedi 28 juin 2014
Zingelong avec Nele Bauwens, Jan Hautekiet et Axl Peleman - Feest van de Vlaamse Gemeenschap - Maison Communale d'Uccle, le 27 juin 2014
Anticipativement, la date officielle de la fête de la Communauté Flamande étant fixée au 11 juillet, la Commune d'Uccle et le Candelaershuys ont décidé de célébrer dans la magnifique salle du Conseil et des Mariages de la Maison Communale de Herdenking van de Guldensporenslag ( 1302), personne n'y était , avec un zingalong fringant.
La mission de Nele Bauwens, Jan Hautekiet et Axl Peleman est claire: faire chanter l'assistance, pas de problèmes si tu souffres d'un accès d' Alzheimer, sur chaque siège traîne une brochure incluant toutes les paroles des tubes qui seront interprétés.
Coup d'oeil à la chambrée avant le début du tour de chant, au vu de la physionomie d'une importante partie de l'auditoire, les cartons d'invitation ont probablement tous été déposés à l'hospice local.
Quart d'heure académique de rigueur avant les allocutions de quelques édiles, un discours concis pour Madame l'Echevin, un sermon à rallonge pour le président de l'OCMW, ensuite distribution des médailles du mérite.
Il est 18:45', le trio en piste.
Jan Hautekiet, qu 'on ne présente plus, derrière les keyboards, Axl Peleman, een andere BV ( il y a un siècle il jouait dans le méchant crossover band Ashbury Faith, faut pas le dire à Henriette, assise derrière toi) à la basse et au chant, la resplendissante Nele Bauwens, actrice, cabaretière et zangeres ( El Tattoo Del Tigre, e.a.).
Nele est loin d'être une novice dans le domaine des singalong events, déjà en 2000 elle fait partie du concept 'Jukebox' qui a fait chanter les cinq provinces flamandes.
Go...Herman van Veen 'Opzij, opzij, opzij', un morceau à la Paolo Conte, la participation du public est encore timide.
Après quelques encouragements de la pétulante Nele, la salle entonne vivement le joyeux ' Een Vrolijk Lentelied' de Jan De Wilde.
Un Beatles medley convainc les derniers sceptiques ,'Hey Jude' ( la jolie madame nous rappelant avoir entendu un présentateur de la Westdeutscher Rundfunk annoncer la rengaine en prononçant hey ioude ), 'Let it be' ( Axl aux lead vocals) et 'Yellow Submarine'.
Une voix de stentor retentit au fond de la salle... l' irascible Méphistophélès de La Grande Vadrouille?
Non, l'ineffable pitre, Gerrit Six, repéré par la belle, l'histrion est invité à rejoindre la troupe sur scène.
Gerrit ne se fait pas prier et entame le Louis Neefs medley en partageant le micro avec Nele Bauwens, 'Benjamin', 'Laat ons een bloem', 'Jennifer Jennings' ( Eurovision 1969), la romance 'Annelies Sas van Gent' et le schlager ' Margrietje'.
Un grand numéro du coq de Toogenblik.
Ambiance bon enfant, l'assemblée entière s'époumone gaiement.
Un détour aux Pays- Bas pour murmurer 'Een beetje verliefd' d'André Hazes, une pâtée similaire aux denrées proposées par Mike Brant , Frank Michael ou Frédéric François, à consommer avec modération afin d'éviter la colique.
Tout aussi purulent, le megatube de Willy Sommers ' Zeven anjers, zeven rozen', le titre préféré des fleuristes.
Le volet Schlager Move se poursuit avec ' Zomersproetjes' de Monsieur Marina, Rocco Granata.
Après la farandole, Uccle a droit à Benny Neyman et à son 'Een vrijgezel' et, pour clôturer la séquence choucroute à volonté, le smartlap qui tue, 'Ik ben verliefd op jou' de Paul Severs.
Pourquoi tu pleures, Corrie?
Celle-ci est dédicacée au voorzitter du Candelaershuys, originaire d'Arnhem, 'Een nacht alleeen' de Doe Maar, un cha cha cha new wave.
La France à l'honneur: 'Tous les garçons et les Filles',' Pour un flirt', ' Vous permettez Monsieur', Gérard Lenorman - 'La ballade des gens heureux' 1976, Michel Fugain - 'Une belle histoire' et en version waterzooi, ' Ça plane pour moi'.
Bart n'était pas là, le trio a toutefois balancé son titre préféré 'Vlaanderen boven', pour revenir à Bruxelles avec la ' Rue des Bouchers' de Verminnen.
On n'oublie pas la brave Waltzing Matilda, tout en contemplant les lampions éclairant l'Escaut, on vous propose ' De lichtjes van de Schelde' du cowboy van de Kempen, Bobbejaan Schoepen.
Un beau moment nostalgique.
Qui voilà?
Le plus rigolo de la bande, Urbanus proposant ' Als moeder zong' et enfin le sprint final victorieux avec l'inévitable 'Ik hou van u' de Stijn Meuris/ Noordkaap.
Les flons flons du bal se sont tus, Edith est partie se repoudrer, les petits chanteurs aux visages souriants passent au buffet... bulles, zakouski, cacahuètes, cubes de Gouda, saucisson... en moins de deux alles was opgefret!
La mission de Nele Bauwens, Jan Hautekiet et Axl Peleman est claire: faire chanter l'assistance, pas de problèmes si tu souffres d'un accès d' Alzheimer, sur chaque siège traîne une brochure incluant toutes les paroles des tubes qui seront interprétés.
Coup d'oeil à la chambrée avant le début du tour de chant, au vu de la physionomie d'une importante partie de l'auditoire, les cartons d'invitation ont probablement tous été déposés à l'hospice local.
Quart d'heure académique de rigueur avant les allocutions de quelques édiles, un discours concis pour Madame l'Echevin, un sermon à rallonge pour le président de l'OCMW, ensuite distribution des médailles du mérite.
Il est 18:45', le trio en piste.
Jan Hautekiet, qu 'on ne présente plus, derrière les keyboards, Axl Peleman, een andere BV ( il y a un siècle il jouait dans le méchant crossover band Ashbury Faith, faut pas le dire à Henriette, assise derrière toi) à la basse et au chant, la resplendissante Nele Bauwens, actrice, cabaretière et zangeres ( El Tattoo Del Tigre, e.a.).
Nele est loin d'être une novice dans le domaine des singalong events, déjà en 2000 elle fait partie du concept 'Jukebox' qui a fait chanter les cinq provinces flamandes.
Go...Herman van Veen 'Opzij, opzij, opzij', un morceau à la Paolo Conte, la participation du public est encore timide.
Après quelques encouragements de la pétulante Nele, la salle entonne vivement le joyeux ' Een Vrolijk Lentelied' de Jan De Wilde.
Un Beatles medley convainc les derniers sceptiques ,'Hey Jude' ( la jolie madame nous rappelant avoir entendu un présentateur de la Westdeutscher Rundfunk annoncer la rengaine en prononçant hey ioude ), 'Let it be' ( Axl aux lead vocals) et 'Yellow Submarine'.
Une voix de stentor retentit au fond de la salle... l' irascible Méphistophélès de La Grande Vadrouille?
Non, l'ineffable pitre, Gerrit Six, repéré par la belle, l'histrion est invité à rejoindre la troupe sur scène.
Gerrit ne se fait pas prier et entame le Louis Neefs medley en partageant le micro avec Nele Bauwens, 'Benjamin', 'Laat ons een bloem', 'Jennifer Jennings' ( Eurovision 1969), la romance 'Annelies Sas van Gent' et le schlager ' Margrietje'.
Un grand numéro du coq de Toogenblik.
Ambiance bon enfant, l'assemblée entière s'époumone gaiement.
Un détour aux Pays- Bas pour murmurer 'Een beetje verliefd' d'André Hazes, une pâtée similaire aux denrées proposées par Mike Brant , Frank Michael ou Frédéric François, à consommer avec modération afin d'éviter la colique.
Tout aussi purulent, le megatube de Willy Sommers ' Zeven anjers, zeven rozen', le titre préféré des fleuristes.
Le volet Schlager Move se poursuit avec ' Zomersproetjes' de Monsieur Marina, Rocco Granata.
Après la farandole, Uccle a droit à Benny Neyman et à son 'Een vrijgezel' et, pour clôturer la séquence choucroute à volonté, le smartlap qui tue, 'Ik ben verliefd op jou' de Paul Severs.
Pourquoi tu pleures, Corrie?
Celle-ci est dédicacée au voorzitter du Candelaershuys, originaire d'Arnhem, 'Een nacht alleeen' de Doe Maar, un cha cha cha new wave.
La France à l'honneur: 'Tous les garçons et les Filles',' Pour un flirt', ' Vous permettez Monsieur', Gérard Lenorman - 'La ballade des gens heureux' 1976, Michel Fugain - 'Une belle histoire' et en version waterzooi, ' Ça plane pour moi'.
Bart n'était pas là, le trio a toutefois balancé son titre préféré 'Vlaanderen boven', pour revenir à Bruxelles avec la ' Rue des Bouchers' de Verminnen.
On n'oublie pas la brave Waltzing Matilda, tout en contemplant les lampions éclairant l'Escaut, on vous propose ' De lichtjes van de Schelde' du cowboy van de Kempen, Bobbejaan Schoepen.
Un beau moment nostalgique.
Qui voilà?
Le plus rigolo de la bande, Urbanus proposant ' Als moeder zong' et enfin le sprint final victorieux avec l'inévitable 'Ik hou van u' de Stijn Meuris/ Noordkaap.
Les flons flons du bal se sont tus, Edith est partie se repoudrer, les petits chanteurs aux visages souriants passent au buffet... bulles, zakouski, cacahuètes, cubes de Gouda, saucisson... en moins de deux alles was opgefret!
La soul en deuil: Bobby Womack est mort!
Un an après le décès de Cecil, 40 ans après celui de Harry , Bobby les rejoints, ne laissant que Curtis et Friendly Womack jr. comme représentants des Womack Brothers, devenus Valentinos après leur rencontre avec Sam Cooke.
Bobby Womack, c'est une carrière de 50 ans au service de la soul, du rhythm and blues, du gospel, du blues, du rock, de la country ou du jazz.
Bobby Womack, c'est bien sûr, l'immortel 'It's all over now', et malheureusement, à l'âge de 70 ans, c'est effectivement over!
Quelques points de repères:
-2009, Rock and Roll Hall of Fame!
-Une trentaine de studio albums, le dernier, 'The Bravest Man in the Universe' ( 2012) produit par Damon Albarn, avec lequel il avait collaboré au sein des Gorillaz ( album The Fall).
-Des hits à la pelle: How I miss you baby - That's the way I feel about cha - Woman's gotta have it - Nobody Wants You When You're Down And Out - Lookin' for a Love - Daylight -If You Think You're Lonely Now - Love Has Finally Come at Last - I Wish He Didn't Trust Me So Much...
-Des collaborations prestigieuses: Aretha Franklin, Sam Cooke, Marvin Gaye, Janis Joplin, Wilson Pickett, Sly Stone...
Malheureusement depuis 2012 de sérieux problèmes de santé le minent, le diabète, un cancer du colon, des signes d'Alzheimer.
Il doit d'ailleurs annuler une tournée qui était censée l'amener au Gent Jazz.
2013, il retâte de la scène, il devait donner un concert au Rivierenhof le 29 juillet, la faucheuse en a décidé autrement!
Bobby Womack, c'est une carrière de 50 ans au service de la soul, du rhythm and blues, du gospel, du blues, du rock, de la country ou du jazz.
Bobby Womack, c'est bien sûr, l'immortel 'It's all over now', et malheureusement, à l'âge de 70 ans, c'est effectivement over!
Quelques points de repères:
-2009, Rock and Roll Hall of Fame!
-Une trentaine de studio albums, le dernier, 'The Bravest Man in the Universe' ( 2012) produit par Damon Albarn, avec lequel il avait collaboré au sein des Gorillaz ( album The Fall).
-Des hits à la pelle: How I miss you baby - That's the way I feel about cha - Woman's gotta have it - Nobody Wants You When You're Down And Out - Lookin' for a Love - Daylight -If You Think You're Lonely Now - Love Has Finally Come at Last - I Wish He Didn't Trust Me So Much...
-Des collaborations prestigieuses: Aretha Franklin, Sam Cooke, Marvin Gaye, Janis Joplin, Wilson Pickett, Sly Stone...
Malheureusement depuis 2012 de sérieux problèmes de santé le minent, le diabète, un cancer du colon, des signes d'Alzheimer.
Il doit d'ailleurs annuler une tournée qui était censée l'amener au Gent Jazz.
2013, il retâte de la scène, il devait donner un concert au Rivierenhof le 29 juillet, la faucheuse en a décidé autrement!
jeudi 26 juin 2014
Latest obituaries...Teenie Hodges, Lee McBee, Steve Samuels et Eddie "Gua Gua" Rivera!
Teenie Hodges
Mabon Lewis Hodges, songwriter et guitariste du Tennessee, oncle du rapper Drake, restera à jamais associé au soulman Al Green pour lequel il a écrit e.a. ’Here I Am (Come And Take Me), Take Me To The River, L-O-V-E (Love) et Love And Happiness.
Teenie entame sa carrière dans les Germantown Blue Dots avant d' intégrer la formation de ses frères Leroy et Charles, les Impalas. Ensuite il fait partie du Hi Rhythm Band comprenant le batteur Al Jackson et le pianiste Archie Turner.
Puis vient la collaboration avec le Révérend Al Green et la notoriété.
Plus récemment on l'entend joué sur 'The Greatest' de Cat Power.
En mars il est hospitalisé pour une pneumonie, il décède le 22 juin à l'âge de 68 ans.
El músico puertorriqueño Eddie "Gua Gua" Rivera falleció en Orlando el pasado sábado 21 de junio.... indique El Sentinel.
Si en début de carrière, Eddie, le natif de N Y, joue du sax et du trombone il deviendra célèbre en tant que bassiste.
Après le Caribbean Combo, il rejoint Willie Colon, ensuite un autre grand de l'univers salsa, Charlie Palmieri, qui le gratifie du surnom Gua Gua.
D'autres collaborations suivront: Ray Barretto, Eddie Palmieri, Johnny Pacheco...
Il tâte du rock avec les Rascals ( qui ont signé 'Groovy') avant de revenir au latin jazz avec Gato Barbieri.
A Porto-Rico il monte le groupe Batacumbele qui joue du Songo, Latin Jazz ou de l'Afro-Caribbean music avec une touche avant-garde.
Revenu aux States il se tape une infection sanguine mais s'en sort pour former The Latin Jazz Crew.
L'aventure se termine en juin 2014 à l'âge de 66 ans.
Le bluesman Lee McBee ( 63 ans) s'est éteint subitement chez lui alors qu'il barbotait dans sa piscine.
Le guitariste/chanteur est surtout connu comme membre de The Crawl, le band qui accompagne Mike Morgan, mais durant sa longue carrière il a également accompagné Bonnie Raitt, Johnny Winter ou Doug Sahm.
Il avait également monté son propre combo The Passions, devenus Lee McBee and the Confessors.
I heard that Steve Samuels passed away recently, titre Blues in the North West.
Le one arm guitar player est effectivement décédé il y a quelques jours.
Les blues fans belges le connaissent bien puisque Steve s'est produit à Peer ou aux Gentse Feesten.
Il a également collaboré avec le combo belge Hideaway and was special guest on Hideaway’s second album 'Come Inside'.
Mabon Lewis Hodges, songwriter et guitariste du Tennessee, oncle du rapper Drake, restera à jamais associé au soulman Al Green pour lequel il a écrit e.a. ’Here I Am (Come And Take Me), Take Me To The River, L-O-V-E (Love) et Love And Happiness.
Teenie entame sa carrière dans les Germantown Blue Dots avant d' intégrer la formation de ses frères Leroy et Charles, les Impalas. Ensuite il fait partie du Hi Rhythm Band comprenant le batteur Al Jackson et le pianiste Archie Turner.
Puis vient la collaboration avec le Révérend Al Green et la notoriété.
Plus récemment on l'entend joué sur 'The Greatest' de Cat Power.
En mars il est hospitalisé pour une pneumonie, il décède le 22 juin à l'âge de 68 ans.
El músico puertorriqueño Eddie "Gua Gua" Rivera falleció en Orlando el pasado sábado 21 de junio.... indique El Sentinel.
Si en début de carrière, Eddie, le natif de N Y, joue du sax et du trombone il deviendra célèbre en tant que bassiste.
Après le Caribbean Combo, il rejoint Willie Colon, ensuite un autre grand de l'univers salsa, Charlie Palmieri, qui le gratifie du surnom Gua Gua.
D'autres collaborations suivront: Ray Barretto, Eddie Palmieri, Johnny Pacheco...
Il tâte du rock avec les Rascals ( qui ont signé 'Groovy') avant de revenir au latin jazz avec Gato Barbieri.
A Porto-Rico il monte le groupe Batacumbele qui joue du Songo, Latin Jazz ou de l'Afro-Caribbean music avec une touche avant-garde.
Revenu aux States il se tape une infection sanguine mais s'en sort pour former The Latin Jazz Crew.
L'aventure se termine en juin 2014 à l'âge de 66 ans.
Le bluesman Lee McBee ( 63 ans) s'est éteint subitement chez lui alors qu'il barbotait dans sa piscine.
Le guitariste/chanteur est surtout connu comme membre de The Crawl, le band qui accompagne Mike Morgan, mais durant sa longue carrière il a également accompagné Bonnie Raitt, Johnny Winter ou Doug Sahm.
Il avait également monté son propre combo The Passions, devenus Lee McBee and the Confessors.
I heard that Steve Samuels passed away recently, titre Blues in the North West.
Le one arm guitar player est effectivement décédé il y a quelques jours.
Les blues fans belges le connaissent bien puisque Steve s'est produit à Peer ou aux Gentse Feesten.
Il a également collaboré avec le combo belge Hideaway and was special guest on Hideaway’s second album 'Come Inside'.
mercredi 25 juin 2014
The Nickel Slots au Café Merlo, Bruxelles, le 24 juin 2014
Alors que la moitié de la planète vit à l'heure du Mundial, le Merlo, Surfing Airlines et l'équipe de Brussels Live Music Bars ( Steven Hardy et Walter Laurel) organisent un concert dans le petit bistrot du Quai aux Briques.
Deux ans après les avoir croisés à l'Ace Café à Rumst ( Chris, wanneer gaat dat weer open, menneke?), ce sont les joyeuses retrouvailles avec The Nickel Slots.
En principe les groupes engagent le séminaire vers 21:10', pas la peine de se presser donc, les artères bruxelloises ressemblent à la Via Appia en 156 avant Jésus-Christ vers 3 heures du mat., Crassus n'avait pas encore ordonné la pendaison de milliers d'esclaves, bref un terrain vierge...
20:50', bordel d'estrons malodorants, le gang de Sacramento a déjà entamé le gig, bande de crapuleux lézards.
Jack, Bernadette et Lee, le revenant: zont commencé vers 20:30', Steven Schweppes tonic + ? confirme!
Tandis que les frangins Christopher, vise mon marcel immaculé mettant en valeur mes biceps tatoués à faire frémir Edith Piaf, et Steve guitar Amaral, Tony, nice hat, Brusca et Paul, nice Gretsch bass, Zinn achèvent ' Float Around', une plage de leur dernière plaque, 'Let it Ride', t'essayes d'attirer l'attention de Waldo pour te commander une mousse.
T'as manqué 3 titres, ket: 'Five miles gone', ' One foot in the gutter' ( tant mieux, tu détestes avoir les pieds trempés) et 'Can't kill time'.
A première vue, les Californiens sont toujours aussi débordants d'énergie et leur séjour prolongé dans notre glorieux royaume les rend d'humeur allègre.
Quoi, Steven?
C'est la bière...
Après un petit alt.country rock bien enlevé 'Arnie' décoré de licks gluants, ils entonnent 'The devil's chain gang', un singalong que Mister Brusca catalogue comme étant a scary song.
Pas le temps d'avaler ton demi la clique balance un autre country rocker fougueux, 'Let it ride', le titletrack de leur album n°3, if you buy the three of them it will cost you 25€, give your money to Steven....
La vie n'est pas toujours rose, kids, voici une petite leçon de philosophie '49-51', suivie par un stomper bien crasseux dédié à un pote who got into trouble, ' 120 days and 120 nights'.
Les petits soli de Steve Amaral sont superbes, pas étonnant que le gars s'est vu attribué un 'Sammie Award’. Son frangin et la basse de Paul Zinn assurent une rythmique musclée, Tony se démène tel un fauve lâché dans la nature après 3 semaines de captivité, de plus, il est pas du genre dromadaire, toutes les 5' il réclame un bock qu'il écluse à la vitesse d'un cycliste incapable de pisser pour le contrôle anti-dopage, bref ça déménage méchant sur le petit podium.
La dernière avant le beer break, qu'il dit!
Beer break, elle est bien bonne, six vidanges traînent à ses pieds!
'Lucky Number 7's', plus Pogues que nature met fin à la première mi-temps.
Second set après le ravitaillement.
Les Nickel Sluts, euh, Slots, bien rechargés, ont décidé que le round d'observation était superflu, à fond sur le champignon avec le rock sudiste ' On the wall' , ils enchaînent sans freiner sur un 'Stop sign' qu'ils ignorent superbement. Avant que les poulets n'aient pu mettre le moteur en marche, les Ricains avaient déjà dépassé Alost.
C'est normal cette fumée sortant du capot?
Repos, une ballade ' Painting Fences'.
En noir, jaune et rouge s v p!
Let's play a nasty one, folks, if you don't mind!
Envoie, tonton!
'Slamming doors and screeching tires'... bande de sauvages!
La bière est bonne ici, je règle deux ou trois trucs chez moi après la tournée, je reviens chez vous et je me fais naturaliser belge.
OK, on prévient le brasseur!
Le relativement calme ' Go along' te rappelle au bon souvenir de bands tels que les écossais Del Amitri, John Cougar Mellencamp ou les BoDeans.
'Garberville': 900 âmes, un cinéma, 122 chiens, 201 chats, the Garberville Fire Protection District has three engines and a utility truck ...
Rien d'autre?
Attends, la BBC annonce: Garberville is the marijuana heartland of the US!
Plus lugubre, près de chez nous il existe a 'Dry Town', rien à boire à des lieues à la ronde... la meilleure c' est que les comiques en font une Irish drinking song.
Les canassons sentant l'écurie entament un galop effréné, ' Race horse runnin', un virage twist suivi d'un drum solo avant d'accélérer la cadence pour le finish endiablé.
Reviens, baby..
Les Equals?
Non, le 'Come back' de Tony Brusca est plus speedé.
Braves gens, you were a great audience, this is our last song, it was written by my mum, it's a gentle lullaby: 'If you ain't got nothing good to say' ...don't say nothing at all!
Les berceuses californiennes présentent un accent rock'n roll marqué!
You want an encore, je vide mon verre et on vous emballe ça, it's a song about friendship, 'Fare thee well' voyant Paul manier la mandoline nous emmène du côté de Dublin ou de Cork.
Une dernière pour la route, la seule cover de la soirée, I wish I wrote 'American Girl' de Tom Petty.
Séquence signature, un verre en terrasse, puis en route pour de nouvelles aventures, les Nickel Slots sont chez nous jusqu'au 29 juin, jour où ils joueront à Turnhout!
Deux ans après les avoir croisés à l'Ace Café à Rumst ( Chris, wanneer gaat dat weer open, menneke?), ce sont les joyeuses retrouvailles avec The Nickel Slots.
En principe les groupes engagent le séminaire vers 21:10', pas la peine de se presser donc, les artères bruxelloises ressemblent à la Via Appia en 156 avant Jésus-Christ vers 3 heures du mat., Crassus n'avait pas encore ordonné la pendaison de milliers d'esclaves, bref un terrain vierge...
20:50', bordel d'estrons malodorants, le gang de Sacramento a déjà entamé le gig, bande de crapuleux lézards.
Jack, Bernadette et Lee, le revenant: zont commencé vers 20:30', Steven Schweppes tonic + ? confirme!
Tandis que les frangins Christopher, vise mon marcel immaculé mettant en valeur mes biceps tatoués à faire frémir Edith Piaf, et Steve guitar Amaral, Tony, nice hat, Brusca et Paul, nice Gretsch bass, Zinn achèvent ' Float Around', une plage de leur dernière plaque, 'Let it Ride', t'essayes d'attirer l'attention de Waldo pour te commander une mousse.
T'as manqué 3 titres, ket: 'Five miles gone', ' One foot in the gutter' ( tant mieux, tu détestes avoir les pieds trempés) et 'Can't kill time'.
A première vue, les Californiens sont toujours aussi débordants d'énergie et leur séjour prolongé dans notre glorieux royaume les rend d'humeur allègre.
Quoi, Steven?
C'est la bière...
Après un petit alt.country rock bien enlevé 'Arnie' décoré de licks gluants, ils entonnent 'The devil's chain gang', un singalong que Mister Brusca catalogue comme étant a scary song.
Pas le temps d'avaler ton demi la clique balance un autre country rocker fougueux, 'Let it ride', le titletrack de leur album n°3, if you buy the three of them it will cost you 25€, give your money to Steven....
La vie n'est pas toujours rose, kids, voici une petite leçon de philosophie '49-51', suivie par un stomper bien crasseux dédié à un pote who got into trouble, ' 120 days and 120 nights'.
Les petits soli de Steve Amaral sont superbes, pas étonnant que le gars s'est vu attribué un 'Sammie Award’. Son frangin et la basse de Paul Zinn assurent une rythmique musclée, Tony se démène tel un fauve lâché dans la nature après 3 semaines de captivité, de plus, il est pas du genre dromadaire, toutes les 5' il réclame un bock qu'il écluse à la vitesse d'un cycliste incapable de pisser pour le contrôle anti-dopage, bref ça déménage méchant sur le petit podium.
La dernière avant le beer break, qu'il dit!
Beer break, elle est bien bonne, six vidanges traînent à ses pieds!
'Lucky Number 7's', plus Pogues que nature met fin à la première mi-temps.
Second set après le ravitaillement.
Les Nickel Sluts, euh, Slots, bien rechargés, ont décidé que le round d'observation était superflu, à fond sur le champignon avec le rock sudiste ' On the wall' , ils enchaînent sans freiner sur un 'Stop sign' qu'ils ignorent superbement. Avant que les poulets n'aient pu mettre le moteur en marche, les Ricains avaient déjà dépassé Alost.
C'est normal cette fumée sortant du capot?
Repos, une ballade ' Painting Fences'.
En noir, jaune et rouge s v p!
Let's play a nasty one, folks, if you don't mind!
Envoie, tonton!
'Slamming doors and screeching tires'... bande de sauvages!
La bière est bonne ici, je règle deux ou trois trucs chez moi après la tournée, je reviens chez vous et je me fais naturaliser belge.
OK, on prévient le brasseur!
Le relativement calme ' Go along' te rappelle au bon souvenir de bands tels que les écossais Del Amitri, John Cougar Mellencamp ou les BoDeans.
'Garberville': 900 âmes, un cinéma, 122 chiens, 201 chats, the Garberville Fire Protection District has three engines and a utility truck ...
Rien d'autre?
Attends, la BBC annonce: Garberville is the marijuana heartland of the US!
Plus lugubre, près de chez nous il existe a 'Dry Town', rien à boire à des lieues à la ronde... la meilleure c' est que les comiques en font une Irish drinking song.
Les canassons sentant l'écurie entament un galop effréné, ' Race horse runnin', un virage twist suivi d'un drum solo avant d'accélérer la cadence pour le finish endiablé.
Reviens, baby..
Les Equals?
Non, le 'Come back' de Tony Brusca est plus speedé.
Braves gens, you were a great audience, this is our last song, it was written by my mum, it's a gentle lullaby: 'If you ain't got nothing good to say' ...don't say nothing at all!
Les berceuses californiennes présentent un accent rock'n roll marqué!
You want an encore, je vide mon verre et on vous emballe ça, it's a song about friendship, 'Fare thee well' voyant Paul manier la mandoline nous emmène du côté de Dublin ou de Cork.
Une dernière pour la route, la seule cover de la soirée, I wish I wrote 'American Girl' de Tom Petty.
Séquence signature, un verre en terrasse, puis en route pour de nouvelles aventures, les Nickel Slots sont chez nous jusqu'au 29 juin, jour où ils joueront à Turnhout!
Le rock a perdu son plus fervent défenseur noir jaune rouge, Milou Boelens s'en est allé sans nous prévenir!
Milou, fieu, c'est crapuleux, tu profites d'une absence d'une quinzaine de jours pour t'envoler à jamais!
Tu ne feras jamais rien comme tout le monde, vieil anar.
Il a fallu qu'un coup de fil (enregistré) de Guy Trifin te réveille un dimanche vers 6h30' ( merci Belgacom).
D'une voix tremblante, Monsieur 3000 concerts t'apprend que le rocker bruxellois a rejoint l'éden pour aller saluer quelques unes de ses idoles, le terme n'est guère approprié, Milou n'était pas une groupie.
Le myocarde l'a lâché.
Guy ajoute: funérailles le 17 juin à Uccle, même ça t'auras manqué...
Qu'ajouter?
Rien, si ce n'est que tu nous manques déjà avec ta dégaine d'échappé de l'hospice, ton cabas informe bourré d'emplettes ( des disques achetés d'occase), tes feintes irrésistibles, tes anecdotes datant des années folles ( les fifies et early sixties), ton éternel sourire et ton incommensurable soif de découvertes.
Je peux même plus te payer une Westmalle, bordel!
So long, buddy!
Tu ne feras jamais rien comme tout le monde, vieil anar.
Il a fallu qu'un coup de fil (enregistré) de Guy Trifin te réveille un dimanche vers 6h30' ( merci Belgacom).
D'une voix tremblante, Monsieur 3000 concerts t'apprend que le rocker bruxellois a rejoint l'éden pour aller saluer quelques unes de ses idoles, le terme n'est guère approprié, Milou n'était pas une groupie.
Le myocarde l'a lâché.
Guy ajoute: funérailles le 17 juin à Uccle, même ça t'auras manqué...
Qu'ajouter?
Rien, si ce n'est que tu nous manques déjà avec ta dégaine d'échappé de l'hospice, ton cabas informe bourré d'emplettes ( des disques achetés d'occase), tes feintes irrésistibles, tes anecdotes datant des années folles ( les fifies et early sixties), ton éternel sourire et ton incommensurable soif de découvertes.
Je peux même plus te payer une Westmalle, bordel!
So long, buddy!
mardi 24 juin 2014
Pierre Tombal est surmené..dans le désordre: Jean Walter, Johnny Gray, Marlene, Horace Siver, Gerry Goffin, Johnny Morelli, Jimmy Scott, Don Davis!
Le monde du jazz est le plus touché!
Le pianiste Horace Silver, un des apôtres du hard-bop, une des stars du label Blue Note, est décédé à New Rochelle ( New-York) à l'âge de 85 ans.
Horace a travaillé avec les plus grands noms du jazz, de Miles Davis à Stan Getz en passant par Art Blackey ou Lester Young...
Sa discographie en tant que leader ne compte pas moins de 40 albums quant à son boulot de sideman, il faudrait plusieurs pages pour énumérer ses collaborations.
Epitaphe signée Stanley Clarke: "I enjoyed so much the time that I spent with Horace Silver.... He was the greatest bandleader.... On to higher places Horace!!!!!!!"
Jimmy Scott
The Guardian: "the US jazz singer whose haunting contralto voice won him acclaim over the course of more than seven decades, has died at the age of 88 "
Une voix effectivement unique!
Une vingtaine de studio albums, une carrière cinématographique convaincante, Little Jimmy laissera un vide immense.
Le mot de la fin est laissé à son épouse... He was an Earth angel.
Le saxophoniste de Coventry, Johnnie Gray, a lui aussi rejoint d'autres horizons.
Fait marquant, on entend son tenor sur l'album 'Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band' des Beatles.
Si Don Davis est surtout connu en tant que producer, songwriter et guitariste, il a pourtant débuté une carrière musicale en montant le Don Davis Trio, un jazz group de Detroit avant de devenir session guitarist chez Motown.
Plus tard il devient producteur chez Stax.
Gros hit avec Johnnie Taylor’s “Who’s Making Love” ( il tient la guitare, tout comme un certain Steve Cropper).
Don s'est éteint à l'âge de 75 ans.
C'est un tout grand lyriciste qui disparaît avec le décès de Gerry Goffin, l'ex-mari de Carole King.
Pointons quelques tubes immortels composés par la paire Goffin/King: 'Will you love me tomorrow' - 'Take good care of my baby' - 'The Loco-motion' - 'I'm into something good' - 'Hey Girl' - 'Up on the roof'-'Poor little rich girl' ( piqué par Claude François) etc...
Après la séparation avec Carole King, Gerry Goffin a enregistré 2 ou 3 albums et travaille avec d'autres compositeurs, scorant un hit avec le thème de Mahoganny ainsi qu'avec 'Saving All My Love for You" de Whitney Houston.
Goffin died on June 19, 2014 in Los Angeles, California, at the age of 75.
Victória Bonaiutti De Martino, alias Marlene, une star au pays de Pelé, Romario ou Neymar est décédée le 13 juin.
La chanteuse et actrice de São Paulo autrefois invitée à l'Olympia, grâce à Edith Piaf, avait 89 ans.
Le batteur du groupe italien de Pagan Metal Draugr, Johnny Morelli a été victime d'un accident de voiture mortel aux environs de Pesacara.
Il était âgé de 30 ans.
Draugr avait jeté l'éponge en décembre 2013, il nous laissait deux full length albums et quelques demos.
Johnny Morelli travaillait à un nouveau projet pour lequel il comptait tenir les drums et se charger des vocaux.
Chez nous, on déplore le décès du charmezanger Jean Walter, à l'état civil Jean Wauman.
En 1956, son hit ' Tulpen uit Amsterdam' aura enivré toute la Flandre.
Le chansonnier a tourné avec l'orchestre de Helmut Zacharias, foulé les scènes avec Juliette Gréco en tête d'affiche et collectionné quelques prix, "Le Coq de la Chanson Française" patronné par Radio Luxembourg ou la 'Gouden Gondel' un festival s'étant déroulé à Venise.
L'histoire prend fin début juin, le schlagerzanger avait 92 ans.
Le pianiste Horace Silver, un des apôtres du hard-bop, une des stars du label Blue Note, est décédé à New Rochelle ( New-York) à l'âge de 85 ans.
Horace a travaillé avec les plus grands noms du jazz, de Miles Davis à Stan Getz en passant par Art Blackey ou Lester Young...
Sa discographie en tant que leader ne compte pas moins de 40 albums quant à son boulot de sideman, il faudrait plusieurs pages pour énumérer ses collaborations.
Epitaphe signée Stanley Clarke: "I enjoyed so much the time that I spent with Horace Silver.... He was the greatest bandleader.... On to higher places Horace!!!!!!!"
Jimmy Scott
The Guardian: "the US jazz singer whose haunting contralto voice won him acclaim over the course of more than seven decades, has died at the age of 88 "
Une voix effectivement unique!
Une vingtaine de studio albums, une carrière cinématographique convaincante, Little Jimmy laissera un vide immense.
Le mot de la fin est laissé à son épouse... He was an Earth angel.
Le saxophoniste de Coventry, Johnnie Gray, a lui aussi rejoint d'autres horizons.
Fait marquant, on entend son tenor sur l'album 'Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band' des Beatles.
Si Don Davis est surtout connu en tant que producer, songwriter et guitariste, il a pourtant débuté une carrière musicale en montant le Don Davis Trio, un jazz group de Detroit avant de devenir session guitarist chez Motown.
Plus tard il devient producteur chez Stax.
Gros hit avec Johnnie Taylor’s “Who’s Making Love” ( il tient la guitare, tout comme un certain Steve Cropper).
Don s'est éteint à l'âge de 75 ans.
C'est un tout grand lyriciste qui disparaît avec le décès de Gerry Goffin, l'ex-mari de Carole King.
Pointons quelques tubes immortels composés par la paire Goffin/King: 'Will you love me tomorrow' - 'Take good care of my baby' - 'The Loco-motion' - 'I'm into something good' - 'Hey Girl' - 'Up on the roof'-'Poor little rich girl' ( piqué par Claude François) etc...
Après la séparation avec Carole King, Gerry Goffin a enregistré 2 ou 3 albums et travaille avec d'autres compositeurs, scorant un hit avec le thème de Mahoganny ainsi qu'avec 'Saving All My Love for You" de Whitney Houston.
Goffin died on June 19, 2014 in Los Angeles, California, at the age of 75.
Victória Bonaiutti De Martino, alias Marlene, une star au pays de Pelé, Romario ou Neymar est décédée le 13 juin.
La chanteuse et actrice de São Paulo autrefois invitée à l'Olympia, grâce à Edith Piaf, avait 89 ans.
Le batteur du groupe italien de Pagan Metal Draugr, Johnny Morelli a été victime d'un accident de voiture mortel aux environs de Pesacara.
Il était âgé de 30 ans.
Draugr avait jeté l'éponge en décembre 2013, il nous laissait deux full length albums et quelques demos.
Johnny Morelli travaillait à un nouveau projet pour lequel il comptait tenir les drums et se charger des vocaux.
Chez nous, on déplore le décès du charmezanger Jean Walter, à l'état civil Jean Wauman.
En 1956, son hit ' Tulpen uit Amsterdam' aura enivré toute la Flandre.
Le chansonnier a tourné avec l'orchestre de Helmut Zacharias, foulé les scènes avec Juliette Gréco en tête d'affiche et collectionné quelques prix, "Le Coq de la Chanson Française" patronné par Radio Luxembourg ou la 'Gouden Gondel' un festival s'étant déroulé à Venise.
L'histoire prend fin début juin, le schlagerzanger avait 92 ans.
jeudi 5 juin 2014
The Acid au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 4 juin 2014
Stupéfaction lorsque après plusieurs titres, Ry X ( Ry Cuming) énonce: this is our third gig ever.
The Acid paraît tellement au point que l'allusion est difficile à concevoir.
Après vérification , deux shows à Londres et un troisième au Botanique, c'est sidérant.
L'Australien Ry X, déjà auteur de quelques rondelles hautement appréciées par l' intelligentzia rock ( son EP 'Berlin' est porté aux nues de Sidney à Kyoto en passant par Issy-les- Moulineaux, le deejay/producteur anglais Adam Freeland et le Californien Steve Nalepa, lui aussi composer, music technologist, producer et deejay, forment The Acid il y a moins d'un an.
Rapidement ils sortent The Acid EP qui frappe d'emblée les imaginations par son côté esthétique.
Ils ont bossé comme des fous et un premier full cd, 'Liminal' doit se vendre en juillet.
Pas mal de monde au Witloof lorsque, à 20:30', quatre gars font leur apparition, le trio ( keys, electronic devices, pads, et une guitare pour Cuming ) est donc accompagné d'un drummer ( une seule caisse, une seule cymbale, un drum pad, un glockenspiel).
Tout le set se déroulera dans une pénombre propice aux climats éthérés proposés par cet ambient supergroup , des visuals cryptiques éclaireront quelque peu les ombres évoluant sur scène.
Une intro cosmique ébauche ' Tumbling lights', quelques ronflements et grésillements de machine malade, un glockenspiel puéril, des bruitages animaliers. Le ton monte, le fond industriel s'évapore et fait place à un drum pad élastique, la voix fragile, précieuse et frelatée par des effets reverb de Ry X s'élève, nous voilà plongés dans un éther ouaté et infectieux, une sorte de house music minimaliste hallucinante.
' Animal' produit les mêmes effets, ils sont trois à vocaliser avant de céder le relais au timbre anémié, un vague murmure, de l'Australien.
Un travail méticuleux sur fond musical réduit à l'essentiel, pourtant le cocktail séduit.
'Creeper' sera encore plus étrange, une voix d'outre-tombe divague sur un background glauque.
Comme toujours certains s'essayent au jeu des rapprochements, on a entendu SOHN, Radiohead, James Black, Sigur Ros, Aphex Twin, Imogen Heap... aucun des noms cités ne satisfait pleinement.
Brussels, you're such a lovely crowd, this is ' Fame' entamé par des blurp, blurp, blurp vaseux.
Un mot à propos du travail graphique proposé on the white screen, il fait partie intégrante de la performance, nous n'irons pas jusqu'à cataloguer le trio d'artistes élitistes, mais il est évident que le slogan 'art for art's sake' leur colle à la peau.
La toile se colore pour 'Red' et ses beats énigmatiques tandis que 'Feed' offre des sonorités trip hop oppressantes et qu' à l'arrière-plan, nous assistons en slow motion à l'éclosion d'une rose.
Après le remuant 'Ghost' qui s'avère être le dance-track du futur album, Cuming nous explique les raisons de l'apparente inertie des musiciens sur scène, les compositions et les représentations graphiques se suffisent à elles-mêmes, ' Basic Instinct en est un parfait exemple, le film est l'oeuvre de Dugan O'Neal, les danseuses se mouvant sur des vues montagneuses font partie de la Dance Troupe Wife.
'Basic Instinct' est à la fois le titre le plus abordable du récital et le plus élégant.
Du travail d'esthète!
Le majestueux 'Fader' et le tourmenté 'Ra' mettent un terme à ce concert stylé.
The Acid paraît tellement au point que l'allusion est difficile à concevoir.
Après vérification , deux shows à Londres et un troisième au Botanique, c'est sidérant.
L'Australien Ry X, déjà auteur de quelques rondelles hautement appréciées par l' intelligentzia rock ( son EP 'Berlin' est porté aux nues de Sidney à Kyoto en passant par Issy-les- Moulineaux, le deejay/producteur anglais Adam Freeland et le Californien Steve Nalepa, lui aussi composer, music technologist, producer et deejay, forment The Acid il y a moins d'un an.
Rapidement ils sortent The Acid EP qui frappe d'emblée les imaginations par son côté esthétique.
Ils ont bossé comme des fous et un premier full cd, 'Liminal' doit se vendre en juillet.
Pas mal de monde au Witloof lorsque, à 20:30', quatre gars font leur apparition, le trio ( keys, electronic devices, pads, et une guitare pour Cuming ) est donc accompagné d'un drummer ( une seule caisse, une seule cymbale, un drum pad, un glockenspiel).
Tout le set se déroulera dans une pénombre propice aux climats éthérés proposés par cet ambient supergroup , des visuals cryptiques éclaireront quelque peu les ombres évoluant sur scène.
Une intro cosmique ébauche ' Tumbling lights', quelques ronflements et grésillements de machine malade, un glockenspiel puéril, des bruitages animaliers. Le ton monte, le fond industriel s'évapore et fait place à un drum pad élastique, la voix fragile, précieuse et frelatée par des effets reverb de Ry X s'élève, nous voilà plongés dans un éther ouaté et infectieux, une sorte de house music minimaliste hallucinante.
' Animal' produit les mêmes effets, ils sont trois à vocaliser avant de céder le relais au timbre anémié, un vague murmure, de l'Australien.
Un travail méticuleux sur fond musical réduit à l'essentiel, pourtant le cocktail séduit.
'Creeper' sera encore plus étrange, une voix d'outre-tombe divague sur un background glauque.
Comme toujours certains s'essayent au jeu des rapprochements, on a entendu SOHN, Radiohead, James Black, Sigur Ros, Aphex Twin, Imogen Heap... aucun des noms cités ne satisfait pleinement.
Brussels, you're such a lovely crowd, this is ' Fame' entamé par des blurp, blurp, blurp vaseux.
Un mot à propos du travail graphique proposé on the white screen, il fait partie intégrante de la performance, nous n'irons pas jusqu'à cataloguer le trio d'artistes élitistes, mais il est évident que le slogan 'art for art's sake' leur colle à la peau.
La toile se colore pour 'Red' et ses beats énigmatiques tandis que 'Feed' offre des sonorités trip hop oppressantes et qu' à l'arrière-plan, nous assistons en slow motion à l'éclosion d'une rose.
Après le remuant 'Ghost' qui s'avère être le dance-track du futur album, Cuming nous explique les raisons de l'apparente inertie des musiciens sur scène, les compositions et les représentations graphiques se suffisent à elles-mêmes, ' Basic Instinct en est un parfait exemple, le film est l'oeuvre de Dugan O'Neal, les danseuses se mouvant sur des vues montagneuses font partie de la Dance Troupe Wife.
'Basic Instinct' est à la fois le titre le plus abordable du récital et le plus élégant.
Du travail d'esthète!
Le majestueux 'Fader' et le tourmenté 'Ra' mettent un terme à ce concert stylé.
mercredi 4 juin 2014
Début juin, la faucheuse ne chôme pas: Doc Neeson, James Alan Shelton,Victor Agnello, Weldon Myrick, Noura et Vale Valentine ...
Doc Neeson ( 67 ans) était le lead singer et bassiste du hard rock band australien The Angels ( né en 1974).
Depuis 1982 il se consacrait uniquement au rôle de chanteur .
Le groupe a sorti plus de 20 albums et a classé quelques singles dans le top ten des charts australiens.
Un cancer du cerveau l'a emporté.
James Alan Shelton, un bluegrass guitarist, a joué avec les Clinch Mountain Boys et enregistré une dizaine d'albums solo.
En fin de carrière il jouera du dobro avec le Flint Hill band.
Son style est comparé à celui de Doc Watson.
Victor Agnello était le drummer ( en deux épisodes de 1983 à 1989 et de 2005 à 2006) de Lääz Rockit, un thrash metal band de San Francisco.
Il a été emporté par une leucémie à l'âge de 50 ans.
Weldon Myrick était un as de la pedal-steel guitar, il aura accompagné quelques stars locales ( Nashville) de la scène country: Connie Smith, Moe Bandy ou Gary Stewart.
En tant que membre de Area Code 615 ( deux superbes albums: Area Code 615 en 1969 et Trip in the Country en 1970), il aura tâté du country rock.
Il vient de décéder à 76 ans.
Noura, Fatima Zohra Badji, était la première chanteuse algérienne élevée au statut de star.
Elle obtient d'ailleurs un disque d'or en 1970
Noura laisse derrière elle une discographie riche de plus de 500 titres, chantés en arabe, en kabyle et en français ( notamment 'Cette Vie' de Michel Berger).
Une journaliste algérienne indique: Fatima Zohra Badji incarnait tout le patrimoine musical algérien, elle est l'une des rares personnes à avoir interprété pratiquement tous les genres musicaux : kabyle, oranais, aurésien, andalou et saharien.
L'artiste ( 72 ans) est décédée dans un hôpital parisien, son corps sera rapatrié au pays, son désir étant d'être enterrée parmi les siens au cimetière de Sidi Yahia, sur les hauteurs d’Alger.
Vale Valentine.
Sur la page facebook des Valentines, le groupe punk de Bologne que tu avais eu la chance de voir backer TV Smith à Louvain ( Het Depot) avant les Undertones , les fans apprennent la triste nouvelle...
Today is the saddest day of our history: our beloved and beautiful Vale has lost her long battle with cancer.
After her extraordinary performance at Covo Club Saturday March 1st (ironically the very same day when we formed in 2000) her conditions have worsened until the epilogue of yesterday night.
We will remember her incredible strength until the last minute, we will remember her beauty on stage, we will remember every fabolous moment lived together, first of all the emotion to get to New York and be aware to be the first band from Bologna to play in the Big Apple.
Obviously the story of The Valentines ends here.
The biggest hug to her mother, her father and Alle her longtime boyfriend.
We thanks to everybody who ever came to one of our shows, everybody who booked a gig, everybody who bought a record, everybody who simply gave us a smile.
Very special thanks to: Dario Emari, Rick Blaze (r.i.p), Daniel Rey, Fab Valentine, Robby Valentine, TV Smith and Marco Balestrino.
It's been great. It's been worth it.
Bye!
Mars, Matt and JJ
Les fans réagissent:
"non ci credo" - "Sono senza parole"...
Depuis 1982 il se consacrait uniquement au rôle de chanteur .
Le groupe a sorti plus de 20 albums et a classé quelques singles dans le top ten des charts australiens.
Un cancer du cerveau l'a emporté.
James Alan Shelton, un bluegrass guitarist, a joué avec les Clinch Mountain Boys et enregistré une dizaine d'albums solo.
En fin de carrière il jouera du dobro avec le Flint Hill band.
Son style est comparé à celui de Doc Watson.
Victor Agnello était le drummer ( en deux épisodes de 1983 à 1989 et de 2005 à 2006) de Lääz Rockit, un thrash metal band de San Francisco.
Il a été emporté par une leucémie à l'âge de 50 ans.
Weldon Myrick était un as de la pedal-steel guitar, il aura accompagné quelques stars locales ( Nashville) de la scène country: Connie Smith, Moe Bandy ou Gary Stewart.
En tant que membre de Area Code 615 ( deux superbes albums: Area Code 615 en 1969 et Trip in the Country en 1970), il aura tâté du country rock.
Il vient de décéder à 76 ans.
Noura, Fatima Zohra Badji, était la première chanteuse algérienne élevée au statut de star.
Elle obtient d'ailleurs un disque d'or en 1970
Noura laisse derrière elle une discographie riche de plus de 500 titres, chantés en arabe, en kabyle et en français ( notamment 'Cette Vie' de Michel Berger).
Une journaliste algérienne indique: Fatima Zohra Badji incarnait tout le patrimoine musical algérien, elle est l'une des rares personnes à avoir interprété pratiquement tous les genres musicaux : kabyle, oranais, aurésien, andalou et saharien.
L'artiste ( 72 ans) est décédée dans un hôpital parisien, son corps sera rapatrié au pays, son désir étant d'être enterrée parmi les siens au cimetière de Sidi Yahia, sur les hauteurs d’Alger.
Vale Valentine.
Sur la page facebook des Valentines, le groupe punk de Bologne que tu avais eu la chance de voir backer TV Smith à Louvain ( Het Depot) avant les Undertones , les fans apprennent la triste nouvelle...
Today is the saddest day of our history: our beloved and beautiful Vale has lost her long battle with cancer.
After her extraordinary performance at Covo Club Saturday March 1st (ironically the very same day when we formed in 2000) her conditions have worsened until the epilogue of yesterday night.
We will remember her incredible strength until the last minute, we will remember her beauty on stage, we will remember every fabolous moment lived together, first of all the emotion to get to New York and be aware to be the first band from Bologna to play in the Big Apple.
Obviously the story of The Valentines ends here.
The biggest hug to her mother, her father and Alle her longtime boyfriend.
We thanks to everybody who ever came to one of our shows, everybody who booked a gig, everybody who bought a record, everybody who simply gave us a smile.
Very special thanks to: Dario Emari, Rick Blaze (r.i.p), Daniel Rey, Fab Valentine, Robby Valentine, TV Smith and Marco Balestrino.
It's been great. It's been worth it.
Bye!
Mars, Matt and JJ
Les fans réagissent:
"non ci credo" - "Sono senza parole"...
mardi 3 juin 2014
Stage On Rails Tribute Festival édition 2014 ( Day three) - Plaine de l'ancienne gare de Ghislenghien - le 1 juin 2014
Dimanche 1 juin: troisième jour du Stage On Rails Tribute Festival.
Le départ est prévu à l'heure du pastis , tu peux t'imaginer que pas mal de clients potentiels gisent encore dans les bras de Morphée et cuvent une cuite monumentale après deux jours de libations.
13h, les plus braves sont au rendez-vous pour la journée Woodstock, qui débute avec Experience plays Jimi Hendrix.
Pipo Guarino ( guitare, chant, fringues aux merveilles de Krishna, bandeau assorti), Marc Creten (à la basse) et Davide Zecca (à la batterie) ont donc choisi le posthumous live album de Jimi comme dénomination.
Quoi... ces noms ne te sont pas inconnus, m'étonne pas, ces beaux jeunes gens forment l'épine dorsale de Fred and The Retro Elliptic band.
Elle est où Fred?
Dans la cuisine, elle vient d'enfouir le poulet dans le four.
A noter, un ancien profil du projet alignait à la basse un certain Cédric Cornez devenu Fred, non pas Retro Elliptic mais Fred and the Healers , aux drums, il y avait David Colu, n'ajoute pas che, svp!
'Killing floor' ( Howlin Wolf) pour démarrer.
C'est dégueulasse de bousculer des pauvres gens qui sortent tout juste de leur plumard, ça castagne déjà méchant.
'Foxy lady', une rusée et vicieuse.
Jimi se débarrasse de sa jaquette écarlate pour entamer 'Are you experienced?'
En 1968 les bouchons étaient vite résorbés, 'Crosstown traffic' sera bref et musclé.
Je laisse la cage au garage, marre des embouteillages, je prends le train, 'Hear my train a comin' .
Mais qui voilà, 'Hey Joe', keske tu fous avec ce flingue en main et tu tires la gueule..
Vais descendre ma bonne femme puis je me tire au Mexique!
'Rock me baby' sera épileptique avec une wah wah survoltée, à l'arrière la rythmique assure un train d'enfer.
Hendrix, c'est aussi du blues, 'Red House' en est la preuve.
Maria, 66 ans, se souvient... The closing song in the festival in Woodstock New York in August 1969.
Jules Alzheimer y était aussi, se souvient plus que Jimi s'est produit là-bas, par contre les seins nus, il se rappelle!
Une version kilométrique de 'Stone free' puis ' Voodoo Child'.
T'étais sur le point d'aller te bourrer de cacahuètes en vidant un mauvais Martini quand on repousse la troupe sur le podium.
Vite, 'Wild Thing' à la sauce Hendrix, et puisque c'est l'heure du barbecue je fous le feu à ma gratte, amenez les merguez!
Substitute plays The Who
En 2010 quatre vétérans de la scène rock nationale décident d'unir leurs efforts pour jouer le répertoire d'un des fleurons du sixties British rock: The Who.
Rudy Lenners, un gars qui a tenu les sticks chez Scorpions, Such a Noise, Steelover, Lea Gilmore... , son pote Alain Pire, guitariste chez Such a Noise, Abbey Road ( il cumule, le père Alain) , Michel Drucker Experience, Jo Lemaire, Les Révérends du Prince Albert..., le barbu Jack Thysen à la basse ( Froidebise, Bootleg Blues Quartet, Lea Gilmore...) et le costaud chevelu Philippe Coibion aux vocals ( Mescal, Coffee Shop ( un tribute consacré aux Red Hot)..) forment donc Substitute, ils ont foulé quasi toutes les scènes estivales nationales avec leur hommage aux ex- High Numbers.
L'intro caractéristique de 'Won't get fooled again' retentit, c'est parti pour plus d'une heure de sixties rock bouillonnant, les Mods seront à la fête à Ghislenghien.
Bruce, crâne dégarni, édenté, blouson de cuir élimé, boots troués, a repéré l'Union Jack cachant la grosse caisse de Rudy et se sent tout chose, normal, il n'a bu que deux pils jusqu'ici!
Bon, faudra s'y faire, Entwhistle est barbu, Daltrey est roux, Pete ressemble à McCartney et Keith Moon à un cosmonaute, mais tout le public sent bien que ça va chauffer malgré que ce soit l'heure de la sieste.
Alain Pire, comme Pete Townsend, est au four et au moulin, ces exercices sont excellents pour éviter l'arthrose de l'épaule.
'Can't explain', rien à expliquer, on a tout compris, c'est du rock crapuleux.
Sur 'Tommy', 'I'm free' et 'Pinball wizard' enchaînés, le medley continue avec 'Substitute'.
Elle dit, t'es grand, elle a pas vu que je porte des talons compensés.
Pire nous annonce un titre moins connu, c'est un blagueur, ' I can see for miles', tu le chantais sous la douche après le match, on te dit pas le résultat, c'est anecdotique!
Sur 'Who's next, 'Bargain'.
Non, 'Behind blue eyes' n'est pas un morceau de Limp Park ou de Linking Biscuit or whoever, c'est un titre des Who, bordel!
Note de la rédaction: et un très chouette morceau, sauf dans la version Linking Limp ou Park Biscuit.
'We're not gonna take it' avec le fameux see me, feel me, heal me clôture 'Tommy', le chef-d'oeuvre sorti du cerveau de Pete.
Sur 'Live at Leeds', les British reprenaient ' Shakin all over', un petit break manipulation des masses ( moins nombreuses que vendredi, au demeurant) et voici le constat social 'Young man blues' qui ne vaut plus pour Daltrey ou Townsend, de nos jours, leur compte en banque ne doit pas être dans le rouge.
'Summertime blues' achève le set.
Bis
Devine quoi?
'My generation'?
Bingo!
Intro funky à la basse puis volle gas et séquence extermination, faut songer à appeler l'équivalent de Veeweyde,une société qui s'occupe de la maltraitance des Fender, Gretsch, Gibson, Guild ou Godin...., car Pire a fracassé son instrument avant de jeter la carcasse dans le public, 25 vautours ont tournoyé pendant des heures au dessus des restes fumants.
Spectacle horrible.
Midnight Groove plays Joe Cocker
Joe de Sheffield a un cousin du côté de Verviers, Dany Lejeune ne souffre plus d'acné juvénile, ne court plus le 100 mètres en treize secondes, n'a pas de biceps à rendre Rambo jaloux et pourtant pas mal de poulettes lui tournent autour.
Waarom?
Ce monsieur élégant dispose d'un timbre vocal similaire au roi de la blue-eyed soul made in Yorkshire.
Il a toujours rêvé d'être Joe Cocker, son phantasme est devenu réalité depuis 2006, année où il monte Midnight Groove pour interpréter tous les tubes de John Robert Cocker.
Midnight Groove c'est: deux choristes pas hideuses, Sylvie Collard et Sabrina Santoro ( les mêmes assurent les choeurs chez Bodyguards dédié à Whitney Houston) - une guitare incroyablement pertinente, Alain Wintquin ( Atlantide, Seahorses, Eyes, et un passage chez Pierre Rapsat) - à la rhythm guitar, Christian Nélis et son petit bonnet, pas un âne - la basse est tenue par Jean-Michel Thonon - Christophe Dumoulin tabasse tout ce qui l'entoure- le jeune et talentueux David Conzen se charge des claviers.
Pendant 90' tout ce beau monde a charmé la plaine: petits, grands, vieillards, adolescents, éphèbes et leurs opposés, durs à cuire et émotifs, tous ont été séduits et subjugués par le talent dont a fait preuve cette équipe.
Un 'Cry me a river', épices Broadway, comme entrée, puis ' Feeling alright' pendant lequel Sylvie et Sabrina agitent shakers ou tapotent des cowbells.
Devant toi, Irène, âge indéterminé, souffle à celui auquel elle a dit oui il y a 45 ans, il chante bien ce jeune homme!
Tout feu tout flamme, le conjoint lui paye un cava.
Popularisé par Aretha Franklin, 'Chain of fools'.
En entendant Dany tu penses à la fois à Joe Cocker mais aussi au regretté Luke Walter jr. de Blue Blot.
Il tombe la veste, il est 16h15', mais ' Night Comes' suivi par 'Don't let me be misunderstood'.
Bien, Joe, mais on préfère la version d'Eric Burdon, les accents reggae sont trop smooth.
Faut pas espérer un full monty, même si les jolies madames ont posé un couvre-chef sur leur mise en plis pendant 'You can keep your head on'.
Let's go to LA, 'Hitchcock Railway'.
Pour la France, 'N'oubliez jamais' aura refilé des frissons à toute l'assemblée.
Superbe interprétation.
L'orgue amorce un 'Never tear us apart' bourré de feeling.
A écouter sur 'Night Calls', le soul blues 'Now that the magic has gone' .
Pas de cinéma superflu, pas d'artifices m'as-tu-vu, de la sobriété et de l'efficacité!
'Nouveaux émois avec 'When the night comes', suivi par 'Summer in the city'.
Joe avait pensé refuser chanter 'Up where we belong', il a changé d'avis et a squatté les charts américains avec cette romance illustrant 'An officer and a gentleman'.
Coup de chapeau à Sylvie qui reprend le rôle de Jennifer Warnes.
'Have a little faith' de John Hiatt et un salé 'Unchain my heart' nous rapprochent du terme.
Le gars de Sheffield embarque pour les States avec 'Many rivers to cross', là-bas, il prend la plume et s'attaque à 'The Letter', le gros hit des Box Tops.
L'apothéose, 'With a little help from my friends'.
Un bis destiné au public, à trois, Joe, le piano et la basse, la ballade 'You are so beautiful'.
Excellent concert!
Savor plays Santana.
'Savor' plage 4 sur le premier album de Santana et nom choisi par une troupe de Parisiens plus attirés par le latino-rock que par la valse musette.
Neuf musiciens aux tenues bigarrées sur scène: le carton annonce, Xavier Pecqueur ( batterie) - Christophe Tymen ( congas) - Martial ' Gotainer' Journo (timbales) - Patrick Ferlain ( chant, shakers) - Pascale Morel, quelle voix! ( chant, shakers) - Jean Luc Ramos ( guitare rythmique, shakers) - Alexandre Kepessy ( basse) - Bernard Ferlain ( Hammond et keyboards) et le petit génie, Eric Bonillo à la lead guitar.
Pendant près de deux heures le chapiteau va vibrer aux sonorités chaudes des rythmes afro-cubains imprimés par cette bande colorée de rigolos férus de salsa.
Un délire percussif pour ouvrir le bal, puis la voix noire de Miss Morel se fait entendre, tu n'as pas vraiment reconnu ' Everybody's everything' mentionné sur la playlist, mais la plage proposée met d'emblée le feu.
Une longue ouverture amorce ' Toussaint l'Ouverture' avec ce son d'Hammond si caractéristique dominant la profusion de rythmes tribaux.
Changement de cap avec l'ondulant 'Evil Ways' tandis que ' Incident at Neshabur' nous ramène au pays des tempi métissés, le nappé d'orgue ( Bernard Ferlain doit être un frère perdu de ton pote Cool Danny) est suivi d'une envolée lumineuse d'Eric Bonillo, nouveau break calme et retour de flamme avant l'extinction des feux.
Patrick au chant pour 'Black Magic Woman' de Fleetwood Mac, un élégant doublé de guitares est suivi par une intervention brûlante de Pascale,.
Remarque, sur la ligne Santana toutes les gares sont désaffectées, l'express ne s'arrête que rarement, à bord du tortillard la 'Gypsy Queen' nous jette de vilains sorts.
Une séance de désenvoûtement s'impose, une bière svp!
'Oye como va' , ça va mieux, merci!
Une pointe de Tito Puente, c'est parti pour 'Para Los Rumberos' puis quelques saveurs Las Vegas avec le cool 'Make somebody happy'.
Ils enchaînent sur l'instrumental poétique 'Song of the wind' avant de nous proposer de retourner sur la piste de danse, vamos a bailar... ' Guajira'.
Sur 'Zebop', le concis 'Primera Invasion' qui contenait un carton, une 'Open Invitation', la basse se fait lourde, Santana vire AOR avant de reprendre les Zombies, 'She's not there', une plage caressante.
Et que dire de 'Samba pa ti', comment ne pas fondre devant ce monument de tendresse.
On ressort les sifflets, les casseroles, les cuillers, les grelots, c'est carnaval, 'Let the children play'.
Ensuite vient le morceau casse-gueule pour tous les apprentis guitaristes, 'Europa'.
Vous avez un kleenex, monsieur, j'ai une petite mouche dans l'oeil.
Ecoute ce que dit Daniel Guichard, Angèle...pleurer ça sert à rien...
Le début de l'aventure Santana, c'était en 1969, 'Jingo lo ba' qui termine le bouillant gig de Savor.
De la ferveur, de la passion, des soli époustouflants, de la grâce, bref, une fin de festival animée.
Tu quittes le site pendant la présentation de la brigade, tu n'auras pas l'occasion d'assister à la surprise promise, mais comme t'avais aperçu Lou Deprijck se glisser backstage, t'avais une petite idée...
Stage on Rails, on se voit en 2015!
Le départ est prévu à l'heure du pastis , tu peux t'imaginer que pas mal de clients potentiels gisent encore dans les bras de Morphée et cuvent une cuite monumentale après deux jours de libations.
13h, les plus braves sont au rendez-vous pour la journée Woodstock, qui débute avec Experience plays Jimi Hendrix.
Pipo Guarino ( guitare, chant, fringues aux merveilles de Krishna, bandeau assorti), Marc Creten (à la basse) et Davide Zecca (à la batterie) ont donc choisi le posthumous live album de Jimi comme dénomination.
Quoi... ces noms ne te sont pas inconnus, m'étonne pas, ces beaux jeunes gens forment l'épine dorsale de Fred and The Retro Elliptic band.
Elle est où Fred?
Dans la cuisine, elle vient d'enfouir le poulet dans le four.
A noter, un ancien profil du projet alignait à la basse un certain Cédric Cornez devenu Fred, non pas Retro Elliptic mais Fred and the Healers , aux drums, il y avait David Colu, n'ajoute pas che, svp!
'Killing floor' ( Howlin Wolf) pour démarrer.
C'est dégueulasse de bousculer des pauvres gens qui sortent tout juste de leur plumard, ça castagne déjà méchant.
'Foxy lady', une rusée et vicieuse.
Jimi se débarrasse de sa jaquette écarlate pour entamer 'Are you experienced?'
En 1968 les bouchons étaient vite résorbés, 'Crosstown traffic' sera bref et musclé.
Je laisse la cage au garage, marre des embouteillages, je prends le train, 'Hear my train a comin' .
Mais qui voilà, 'Hey Joe', keske tu fous avec ce flingue en main et tu tires la gueule..
Vais descendre ma bonne femme puis je me tire au Mexique!
'Rock me baby' sera épileptique avec une wah wah survoltée, à l'arrière la rythmique assure un train d'enfer.
Hendrix, c'est aussi du blues, 'Red House' en est la preuve.
Maria, 66 ans, se souvient... The closing song in the festival in Woodstock New York in August 1969.
Jules Alzheimer y était aussi, se souvient plus que Jimi s'est produit là-bas, par contre les seins nus, il se rappelle!
Une version kilométrique de 'Stone free' puis ' Voodoo Child'.
T'étais sur le point d'aller te bourrer de cacahuètes en vidant un mauvais Martini quand on repousse la troupe sur le podium.
Vite, 'Wild Thing' à la sauce Hendrix, et puisque c'est l'heure du barbecue je fous le feu à ma gratte, amenez les merguez!
Substitute plays The Who
En 2010 quatre vétérans de la scène rock nationale décident d'unir leurs efforts pour jouer le répertoire d'un des fleurons du sixties British rock: The Who.
Rudy Lenners, un gars qui a tenu les sticks chez Scorpions, Such a Noise, Steelover, Lea Gilmore... , son pote Alain Pire, guitariste chez Such a Noise, Abbey Road ( il cumule, le père Alain) , Michel Drucker Experience, Jo Lemaire, Les Révérends du Prince Albert..., le barbu Jack Thysen à la basse ( Froidebise, Bootleg Blues Quartet, Lea Gilmore...) et le costaud chevelu Philippe Coibion aux vocals ( Mescal, Coffee Shop ( un tribute consacré aux Red Hot)..) forment donc Substitute, ils ont foulé quasi toutes les scènes estivales nationales avec leur hommage aux ex- High Numbers.
L'intro caractéristique de 'Won't get fooled again' retentit, c'est parti pour plus d'une heure de sixties rock bouillonnant, les Mods seront à la fête à Ghislenghien.
Bruce, crâne dégarni, édenté, blouson de cuir élimé, boots troués, a repéré l'Union Jack cachant la grosse caisse de Rudy et se sent tout chose, normal, il n'a bu que deux pils jusqu'ici!
Bon, faudra s'y faire, Entwhistle est barbu, Daltrey est roux, Pete ressemble à McCartney et Keith Moon à un cosmonaute, mais tout le public sent bien que ça va chauffer malgré que ce soit l'heure de la sieste.
Alain Pire, comme Pete Townsend, est au four et au moulin, ces exercices sont excellents pour éviter l'arthrose de l'épaule.
'Can't explain', rien à expliquer, on a tout compris, c'est du rock crapuleux.
Sur 'Tommy', 'I'm free' et 'Pinball wizard' enchaînés, le medley continue avec 'Substitute'.
Elle dit, t'es grand, elle a pas vu que je porte des talons compensés.
Pire nous annonce un titre moins connu, c'est un blagueur, ' I can see for miles', tu le chantais sous la douche après le match, on te dit pas le résultat, c'est anecdotique!
Sur 'Who's next, 'Bargain'.
Non, 'Behind blue eyes' n'est pas un morceau de Limp Park ou de Linking Biscuit or whoever, c'est un titre des Who, bordel!
Note de la rédaction: et un très chouette morceau, sauf dans la version Linking Limp ou Park Biscuit.
'We're not gonna take it' avec le fameux see me, feel me, heal me clôture 'Tommy', le chef-d'oeuvre sorti du cerveau de Pete.
Sur 'Live at Leeds', les British reprenaient ' Shakin all over', un petit break manipulation des masses ( moins nombreuses que vendredi, au demeurant) et voici le constat social 'Young man blues' qui ne vaut plus pour Daltrey ou Townsend, de nos jours, leur compte en banque ne doit pas être dans le rouge.
'Summertime blues' achève le set.
Bis
Devine quoi?
'My generation'?
Bingo!
Intro funky à la basse puis volle gas et séquence extermination, faut songer à appeler l'équivalent de Veeweyde,une société qui s'occupe de la maltraitance des Fender, Gretsch, Gibson, Guild ou Godin...., car Pire a fracassé son instrument avant de jeter la carcasse dans le public, 25 vautours ont tournoyé pendant des heures au dessus des restes fumants.
Spectacle horrible.
Midnight Groove plays Joe Cocker
Joe de Sheffield a un cousin du côté de Verviers, Dany Lejeune ne souffre plus d'acné juvénile, ne court plus le 100 mètres en treize secondes, n'a pas de biceps à rendre Rambo jaloux et pourtant pas mal de poulettes lui tournent autour.
Waarom?
Ce monsieur élégant dispose d'un timbre vocal similaire au roi de la blue-eyed soul made in Yorkshire.
Il a toujours rêvé d'être Joe Cocker, son phantasme est devenu réalité depuis 2006, année où il monte Midnight Groove pour interpréter tous les tubes de John Robert Cocker.
Midnight Groove c'est: deux choristes pas hideuses, Sylvie Collard et Sabrina Santoro ( les mêmes assurent les choeurs chez Bodyguards dédié à Whitney Houston) - une guitare incroyablement pertinente, Alain Wintquin ( Atlantide, Seahorses, Eyes, et un passage chez Pierre Rapsat) - à la rhythm guitar, Christian Nélis et son petit bonnet, pas un âne - la basse est tenue par Jean-Michel Thonon - Christophe Dumoulin tabasse tout ce qui l'entoure- le jeune et talentueux David Conzen se charge des claviers.
Pendant 90' tout ce beau monde a charmé la plaine: petits, grands, vieillards, adolescents, éphèbes et leurs opposés, durs à cuire et émotifs, tous ont été séduits et subjugués par le talent dont a fait preuve cette équipe.
Un 'Cry me a river', épices Broadway, comme entrée, puis ' Feeling alright' pendant lequel Sylvie et Sabrina agitent shakers ou tapotent des cowbells.
Devant toi, Irène, âge indéterminé, souffle à celui auquel elle a dit oui il y a 45 ans, il chante bien ce jeune homme!
Tout feu tout flamme, le conjoint lui paye un cava.
Popularisé par Aretha Franklin, 'Chain of fools'.
En entendant Dany tu penses à la fois à Joe Cocker mais aussi au regretté Luke Walter jr. de Blue Blot.
Il tombe la veste, il est 16h15', mais ' Night Comes' suivi par 'Don't let me be misunderstood'.
Bien, Joe, mais on préfère la version d'Eric Burdon, les accents reggae sont trop smooth.
Faut pas espérer un full monty, même si les jolies madames ont posé un couvre-chef sur leur mise en plis pendant 'You can keep your head on'.
Let's go to LA, 'Hitchcock Railway'.
Pour la France, 'N'oubliez jamais' aura refilé des frissons à toute l'assemblée.
Superbe interprétation.
L'orgue amorce un 'Never tear us apart' bourré de feeling.
A écouter sur 'Night Calls', le soul blues 'Now that the magic has gone' .
Pas de cinéma superflu, pas d'artifices m'as-tu-vu, de la sobriété et de l'efficacité!
'Nouveaux émois avec 'When the night comes', suivi par 'Summer in the city'.
Joe avait pensé refuser chanter 'Up where we belong', il a changé d'avis et a squatté les charts américains avec cette romance illustrant 'An officer and a gentleman'.
Coup de chapeau à Sylvie qui reprend le rôle de Jennifer Warnes.
'Have a little faith' de John Hiatt et un salé 'Unchain my heart' nous rapprochent du terme.
Le gars de Sheffield embarque pour les States avec 'Many rivers to cross', là-bas, il prend la plume et s'attaque à 'The Letter', le gros hit des Box Tops.
L'apothéose, 'With a little help from my friends'.
Un bis destiné au public, à trois, Joe, le piano et la basse, la ballade 'You are so beautiful'.
Excellent concert!
Savor plays Santana.
'Savor' plage 4 sur le premier album de Santana et nom choisi par une troupe de Parisiens plus attirés par le latino-rock que par la valse musette.
Neuf musiciens aux tenues bigarrées sur scène: le carton annonce, Xavier Pecqueur ( batterie) - Christophe Tymen ( congas) - Martial ' Gotainer' Journo (timbales) - Patrick Ferlain ( chant, shakers) - Pascale Morel, quelle voix! ( chant, shakers) - Jean Luc Ramos ( guitare rythmique, shakers) - Alexandre Kepessy ( basse) - Bernard Ferlain ( Hammond et keyboards) et le petit génie, Eric Bonillo à la lead guitar.
Pendant près de deux heures le chapiteau va vibrer aux sonorités chaudes des rythmes afro-cubains imprimés par cette bande colorée de rigolos férus de salsa.
Un délire percussif pour ouvrir le bal, puis la voix noire de Miss Morel se fait entendre, tu n'as pas vraiment reconnu ' Everybody's everything' mentionné sur la playlist, mais la plage proposée met d'emblée le feu.
Une longue ouverture amorce ' Toussaint l'Ouverture' avec ce son d'Hammond si caractéristique dominant la profusion de rythmes tribaux.
Changement de cap avec l'ondulant 'Evil Ways' tandis que ' Incident at Neshabur' nous ramène au pays des tempi métissés, le nappé d'orgue ( Bernard Ferlain doit être un frère perdu de ton pote Cool Danny) est suivi d'une envolée lumineuse d'Eric Bonillo, nouveau break calme et retour de flamme avant l'extinction des feux.
Patrick au chant pour 'Black Magic Woman' de Fleetwood Mac, un élégant doublé de guitares est suivi par une intervention brûlante de Pascale,.
Remarque, sur la ligne Santana toutes les gares sont désaffectées, l'express ne s'arrête que rarement, à bord du tortillard la 'Gypsy Queen' nous jette de vilains sorts.
Une séance de désenvoûtement s'impose, une bière svp!
'Oye como va' , ça va mieux, merci!
Une pointe de Tito Puente, c'est parti pour 'Para Los Rumberos' puis quelques saveurs Las Vegas avec le cool 'Make somebody happy'.
Ils enchaînent sur l'instrumental poétique 'Song of the wind' avant de nous proposer de retourner sur la piste de danse, vamos a bailar... ' Guajira'.
Sur 'Zebop', le concis 'Primera Invasion' qui contenait un carton, une 'Open Invitation', la basse se fait lourde, Santana vire AOR avant de reprendre les Zombies, 'She's not there', une plage caressante.
Et que dire de 'Samba pa ti', comment ne pas fondre devant ce monument de tendresse.
On ressort les sifflets, les casseroles, les cuillers, les grelots, c'est carnaval, 'Let the children play'.
Ensuite vient le morceau casse-gueule pour tous les apprentis guitaristes, 'Europa'.
Vous avez un kleenex, monsieur, j'ai une petite mouche dans l'oeil.
Ecoute ce que dit Daniel Guichard, Angèle...pleurer ça sert à rien...
Le début de l'aventure Santana, c'était en 1969, 'Jingo lo ba' qui termine le bouillant gig de Savor.
De la ferveur, de la passion, des soli époustouflants, de la grâce, bref, une fin de festival animée.
Tu quittes le site pendant la présentation de la brigade, tu n'auras pas l'occasion d'assister à la surprise promise, mais comme t'avais aperçu Lou Deprijck se glisser backstage, t'avais une petite idée...
Stage on Rails, on se voit en 2015!
Ils nous ont quittés fin mai: Christine Charbonneau - Coleman Lewis - Antonín Viktora!
La chansonnière québécoise Christine Charbonneau est décédée le 30 mai, victime du cancer.
C'est dans les années 60/70 que l' auteur-compositeur-interprète connaît ses plus gros succès ( 'Censuré', 'La Beatnick', 'L'enfer', 'Les femmes'..), la Belgique se souvient de son passage au Festival de Spa où elle représente le Canada.
Mais finalement c'est comme auteur pour d'autres que Christine sera reconnue: Patsy Gallant, Michel Louvain ( la dame en bleu), Sheila, Ginette Reno,...
Elle nous laisse cinq albums et une compilation.
Le guitariste Coleman Lewis, décédé durant le week-end, est surtout connu pour avoir travaillé avec Cat Power, avant cette collaboration il a fait partie de Smoke, un psychedelic/garage rock band d'Atlanta mené par le fantasque Benjamin.
Ce groupe a sorti deux albums et a disparu après le décès du gay rock'n roll performer.
Récemment Coleman Lewis a fait partie de Ignitor Fool.
L'héroïne est mentionnée comme cause du décès.
Le guitariste de jazz tchèque, Antonín Viktora, venait d'atteindre l'âge de 71 ans avant de s'éteindre des suites d'une maladie.
Un concert était prévu à Prague en juin 2014, l'affiche disait: Antonín Viktora, member of legendary bands "Jazz Sanatorium" (Luděk Hulan) and "SHQ" (Karel Velebný), is now having his own band ( Tony Viktora Group) and is playing jazz standards, latin music and blues. "His music has a soul!" He loves his listeners and breaks down the borders between the stage and the auditorium. His music is his way to chat with people. Tony Viktora is unpredictable and unrepeatable personality, which is pleasure to meet....
C'est dans les années 60/70 que l' auteur-compositeur-interprète connaît ses plus gros succès ( 'Censuré', 'La Beatnick', 'L'enfer', 'Les femmes'..), la Belgique se souvient de son passage au Festival de Spa où elle représente le Canada.
Mais finalement c'est comme auteur pour d'autres que Christine sera reconnue: Patsy Gallant, Michel Louvain ( la dame en bleu), Sheila, Ginette Reno,...
Elle nous laisse cinq albums et une compilation.
Le guitariste Coleman Lewis, décédé durant le week-end, est surtout connu pour avoir travaillé avec Cat Power, avant cette collaboration il a fait partie de Smoke, un psychedelic/garage rock band d'Atlanta mené par le fantasque Benjamin.
Ce groupe a sorti deux albums et a disparu après le décès du gay rock'n roll performer.
Récemment Coleman Lewis a fait partie de Ignitor Fool.
L'héroïne est mentionnée comme cause du décès.
Le guitariste de jazz tchèque, Antonín Viktora, venait d'atteindre l'âge de 71 ans avant de s'éteindre des suites d'une maladie.
Un concert était prévu à Prague en juin 2014, l'affiche disait: Antonín Viktora, member of legendary bands "Jazz Sanatorium" (Luděk Hulan) and "SHQ" (Karel Velebný), is now having his own band ( Tony Viktora Group) and is playing jazz standards, latin music and blues. "His music has a soul!" He loves his listeners and breaks down the borders between the stage and the auditorium. His music is his way to chat with people. Tony Viktora is unpredictable and unrepeatable personality, which is pleasure to meet....
lundi 2 juin 2014
Duvel Blues 2014 - Hof Van Coolhem- Puurs- le 31 mai 2014
T'es orphelin... Luk, monsieur Bob, photographe, grapjas et dragueur impénitent, bronze aux Canaries ou à Madeire, sais plus très bien où, enfin ce triste sire fait faux bond, c'est pas que tu tombes en terre inconnue dans le magnifique Hof Van Coolhem à Puurs car toute la faune blues affiche 'présent', mais sans Luk t'es obligé de limiter ta portion de Duvel!
Le soleil est au rendez-vous pour la 13th edition of the Duvel Blues et comme toujours une affiche om u tegen te zeggen: huit noms, deux scènes, la tente et de Schuur à capacité réduite, une équipe enthousiaste, des serveuses souriantes et 698 touristes oranges qui viennent autant pour la musique que pour boire de la vraie bière.
Quoi, c'est pas bon la Heineken?
C'est délicieux pour un gosier d'avaleur de maatjes!
15h et des poussières: Salty Dogs!
Salty Dogs is slang for Horny Sailor, explique la bio du groupe originaire du Klein- Brabant, des locaux qui pêchent dans le Rupel ou l'Escaut .
Ilse Simon - Lead Vocal, une robe vintage, rouge à pois blancs, un décolleté attrayant, des hauts talons et une voix, mama mia, Luk t'as raté quelque chose..., Carl Rottiers - guitar - backing vocals , Kurt Tyssen - guitar ( pas un stoefer, mais un mec doué), Oswald Van Huffel - electric bass et Bruno Van Laer - drums.
Genre?
Du swing blues bien moite.
Le clebs ouvre avec 'Number Nine', les mecs qui profitaient des rayons de l'astre, allongés sur le gazon, se sont rués sous la tente dès qu'ils ont entendu le roucoulement de Ilse.
Hans: godv., ze kan zingen et par dessus le marché son jeu de jambes n'est pas bidon.
Toujours aussi remuant, 'That Man' et 'Seven Day Fool' , imagine un croisement Dani Klein ( Vaya Con Dios)/ Dinah Washington pour te faire une idée.
Une version salée de 'Bei Mir Bist Du Schon' séduit les fans des Andrews Sisters, puis vient le juteux western swing 'Don't jump back'.
Pour varier les plaisirs, Salty Dogs nous sert un tango blues sensuel ' I don't know' avant de tremper la plume dans l'encrier pour une 'Love Letter' classique.
Oswald, rien à voir avec le clan Kennedy, nous gratifie d'un solo de basse pas con pendant le nerveux ' The Wobble' , la belle se déchausse pour se déhancher, en la voyant, Popeye, qui passait par là par hasard, envoie un SMS à Olive, je rentre pas ce soir, laisse moi une boîte de spinach svp.
Présentation des cabots avant d'attaquer 'Funeral' et son solo de guitare à la Peter Green, puis 'Big bad handsome man' et le classique 'Rollin and Tumblin'.
That's all, folks!
Applaudissements nourris et un bis amplement mérité: 'Second time around'!
Corey Harris and The Rasta Blues Experience
Corey Harris, un gars du Colorado ( 45 balais), a déjà une solide carrière derrière lui, une douzaine d'albums brassant différents genres, du Delta blues, du blues rural, du reggae, du folk..
Le mec a travaillé avec Wilco, Billy Bragg ou Ali Farka Touré.
A Puurs il est accompagné par le Rasta Blues Experience, c à d : Chris ' Peanut' Whitley aux keys et Gordon ' Saxman' Jones, deux blacks qui savent de quoi il retourne et deux jeunes blanc-becs, les frères Levent et Kenan Ozdemir ( drums and bass).
Le chaloupé ' Frankie Doris' ouvre les débats, suivi par un 'Eh la bas' ( album 'Greens from the garden') sentant bon la Nouvelle-Orléans.
Zydeco/cajun time à Puurs, le rasta à la lapsteel.
En français dans le texte: désolé, je ne parle pas le flamand, dank u wel, alstublieft, voici le classique ' Catfish blues' son sax bien poisseux et un solo de guitare pas débile.
Place au nonchalant et suintant 'Crying blues' avant d'attaquer 'Money on my mind' un tchouk tchouk shuffle entraînant.
En mode twelve bar classique, 'Buble Bee', le sax ajoutant une note originale à la complainte.
I Hate To See That Evening Sun Go Down , chante-t-il pour amorcer un 'Blues' des plus classiques.
Il ressort la lapsteel et entame 'Don't let the devil ride'. un autre blues, aux touches country.
Après le swing 'Baseheads' la Rasta Blues Experience se dirige vers la buvette pour laisser Corey achever le gig en solitaire.
Quatre acoustic blues tunes dans la veine d'un Taj Mahal ou de Mississippi John Hurt dont 'Poney Blues' et ' Tired Man Blues', le dernier présentant des relents gospel évidents.
Un bis: 'Watching You' aux coloris reggae!
Direction la grange pour le premier set de Christopher Paul Stelling!
Pendant le set le New-Yorkais révèle: suis très content d'être ici, un festival fantastique, but I'm not a blues artist.
Il a raison, ce singer-songwriter évolue dans la tradition folk.
Deux albums: 'Songs of Praise and Scorn' et 'False Cities'.
Un jeu de guitare perlé, un timbre écorché, une présence scénique exaltée...le jeune homme a fait forte impression!
La première plage débute par une longue intro en finger-picked arpeggios te rappelant le 'Mac Arthur Park' de Jimmy Webb ( la guitare remplaçant le piano), la voix s'élève, âpre, véhémente, le gars s'excite, nous fait un numéro de guitar hero en jouant de son instrument derrière la nuque, s'il a voulu impressionner l'assistance, il a réussi. ( 'Every Last Extremist') .
Il poursuit avec 'Motherless child' qu'il attribue à Richie Havens.
T'en profites pour examiner son acoustique qui a dû souffrir de maltraitance, des traces d'usure et des trous béants...pas un câlin le Christopher Paul.
Place au dramatique 'Free to go' et son jeu flamenco, le titre est chanté en mode épileptique, les abrutis qui auront applaudi avant le terminus auront droit à un regard furieux.
La suivante baigne dans une atmosphère mélancolique à l'imagerie marine... we drop the sails and climb the mast... avant d'accélérer sérieusement et de partir au galop vers la fin du gig.
On lui fait un signe, encore deux, la première 'Solar flares' en picking élégant et enfin 'Brick by brick' qui ouvre son dernier album.
Certains citent Dylan, d'autres Guthrie, les 'modernes' avancent William Elliott Whitmore, une chose est sûre Christopher Paul Stelling est de la race des seigneurs!
Retour dans la grande tente: Tom Rigney and Flambeau.
Le fiddler Tom Rigney est un vétéran de la scène roots de San Francisco, il s'est spécialisé dans la Louisiana music, le zydeco et le cajun.
La star incontestée de son band, Flambeau, est l'incroyable pianiste Caroline Dahl, un maître du boogie woogie qu'il faudrait présenter à Renaud Patigny.
La madame a l'air d'être sortie d'un movie des années 50 avec sa coiffure Doris Day et son accoutrement plus qu'old-fashioned, mais misère, elle joue comme un chef, tout en souriant d'une manière plus convaincante que La Joconde.
A la guitare: Danny Caron, aux drums: Brent Rampone et à la basse: Steve Parks.
Un mot sur l'accoutrement de Tom avant de décrire le set, il est chaussé de bottillons écarlates et il entre en piste affublé d'une cape qui, à l'origine, pouvait être une tenture ou la chemise de nuit de sa belle-mère... t'es belle, Tom!
Le virevoltant 'Hounded' ouvre, il s'agit bien de cajun music, idéale pour faire la nouba.
'Drivin' that thing' et ses accents blues remue tout autant, le violon de Tom Rigney sonnant comme celui du bon vieux Papa John Creach.
'Party Gras' décrit parfaitement l'ambiance d'un show de ces rigolos, let's party et pas en finesse, c'est pas carême!
'Rigo's blues' démarre sur fond de violon plaintif, bien vite la guitare lyrique de Danny prend le relais.
Pas un con, Danny.
L'instrumental 'Guinness and Gumbo' marie l'Irish jig et le le New-Orleans sound . N'abuse ni de l'un, ni de l'autre, il y a file aux lavatories!
Tom et Flambeau = de la feelgood music à consommer sans te poser trop de questions.
Caroline dans ses oeuvres, 'Caroline's boogie', puis une vieillerie le 'Window Pane Blues' de Tommie Bradley , Steve Parks se charge du chant.
Le dernier album a pour titre 'Swamp Fever', voici le titletrack, pour rire j'y inclus quelques mesures de 'Bei mir bist du schon'.
Le carnaval se poursuit: 'Iko Iko' , puis une version tzigane de 'House of the rising sun' en mode tsouin tsouin tsouin, donnez-nous celle des Animals plutôt qu'une version orchestre de bal, please!
Le soleil s'est levé, tout le monde embarque, direction le bayou, ' Jambalaya' pour finir en farandole ' Orange Blossom Special'.
Puurs a apprécié et veut un bis, voici 'Shake Rattle and Roll' dégoulinant de lipides.
Amusant!
Johnny Winter and Band.
C'est avec une appréhension certaine que tu abordes le gig de John Dawson Winter III ( 70 piges), à Lessines, en 2012, il ne tenait pas une forme éblouissante et faisait peine à voir.
Inquiétude mal placée, le show donné lors du Duvel Blues sera 20 fois supérieur à celui de Lessines.
Un passage à Lourdes, la visite d'une fée, une dose de vitamines, de l'epo, des pastilles roses.... les vilaines langues s'en donnent à coeur joie.
L'équipe habituelle, Scott Spray (bass),Tommy Curiale (drums) et Paul Nelson ( guitar), cette machine bien rodée entame le set, Johnny patiente derrière le rideau pour venir achever l'instrumental intro avec les musclés.
L'éternel chapeau noir vissé sur le crâne, des bras malingres tatoués, une tignasse blanche lui pendant jusque dans les reins, il restera sur son tabouret pendant tout le set mais ce coup-ci son jeu de guitare fera mouche et son chant sera perceptible.
Sans rire, le moribond nous demande ...How's everybody doing... avant d'attaquer ' Johnny B Goode', Johnny looks et sounds good.
Il fricote toujours avec la jeunesse, ' Good morning little schoolgirl', avant de proposer Muddy Waters, 'Got my mojo working'.
A première vue une setlist qu'il joue depuis deux décennies...
Faux, 'I don't want no woman' sur son dernier CD, titre qu' il attribue à Bobby Blue Bland, n'avait pas été joué en terre picarde.
Ray Charles, 'Blackjack' , le slow blues crapuleux ravit les plus sceptiques.
Entre chaque titre, l'albinos doit s'éponger et se vider les narines dans une serviette éponge posée sur une tablette, à voir ce triste spectacle tu te demandes pendant combien de temps encore le tas de gens vivant à ses crochets vont l'obliger à monter sur scène, mais bon, peut-être que Johnny aime ça!
'Killing floor' et ses riffs hendrixiens précède le méchant rock 'Bony Moronie' , puis vient le titre des Stones, 'Jumping Jack Flash', pendant lequel Caroline Dahl, qui se tenait à tes côtés, commence à se trémousser telle une groupie de Mick Jagger anno 1968.
Johnny, placide, assure à l'aise avant de passer au funk avec 'Don't take advantage of me'.
Après le rituel de la serviette, il nous assène ' It's all over now', puis avec sa Firebird, à la slide, l'impeccable 'Dust my broom'.
Le bis 'Highway Revisited' clôture un concert qui t'a réconcilié avec Johnny Winter.
Merde, il est 21h40', Elliott Murphy jouait à 21:15 dans la grange, c'est râpé!
Karen Lovely.
La révélation du festival!
Cette award winning blues singer/songwriter a fait forte impression à Puurs.
Soul-shaking earth-quaking blues vocals, résume un magazine musical d'Oregon, la madame n'interprète pas des chansons, elle vit les chansons.
Les gars qui l'accompagnent sont au diapason, le public assistera à un set intense, bourré de passion et de générosité.
Bien des incertitudes demeurent quant au band, qui était ce fabuleux organiste, Dave Fleschner? - le petit et brillant guitariste, Peter Damman ?, et la section rythmique, Carlton Jackson - drums et
Tyler Smith - bass?, question ouverte, car pour le même prix les gars sur scène étaient des indigènes.
Un coup de fil à la BSR, le groupe... des Hollandais.
Mischa den Haring - guitar,
Roelof Klijn - bass,
Roel Spanjers - piano/organ,
Henk Punter - drums.
On peut pas se fier aux fiches des artistes!
Démarrage en fanfare avec un titre qui pompe un max ' Company graveyard' ( sans doute du bluesrock combo, BB Chung King and The Buddaheads ), l'orgue visqueux donne le ton.
Let's play some blues, propose la lady au chapeau, ' Blues Ain´t Far Behind', ouvrant l'album 'Still the rain', dans le plus pur style Chicago Blues, celui qui t'oblige à te déhancher en mesure.
Idem pour ' That's a pretty good love' ressemblant vaguement à 'Hit the road, Jack' .
'Don't let my baby ride' te chatouille sous la ceinture, la digression de l'organiste présente une nouvelle fois un caractère licencieux.
We'll play the titletrack of the last CD... ' Still the rain', donc!
Elle poursuit avec le soulful ' Ask Your Heart' qui annonce une double séquence de Memphis soul, puisqu'elle continue avec la soul blues ballad ' Too little, too late', le style de romance que tu écoutes les yeux fermés en dansant avec ton verre de Bourbon.
Une perle!
Karen s'amuse, vient faire les yeux doux à un photographe, pique un fou-rire et entame le powerful 'I've had enough' qui précède la dernière plage du set, l'épique ( plus de 10') et monstrueux 'Never felt no blues'.
Bien sûr, Puurs rappelle celle qui a été la sensation du festival.
Karen Lovely and Band nous balancent un méchant 'Mother-In-Law Blues' avant de nous quitter.
23:30', too bad, tu ne verras pas Larry Garner and Norman Beaker Band, t'étais attendu pour la messe de minuit.
Puurs, tot volgend jaar!
Le soleil est au rendez-vous pour la 13th edition of the Duvel Blues et comme toujours une affiche om u tegen te zeggen: huit noms, deux scènes, la tente et de Schuur à capacité réduite, une équipe enthousiaste, des serveuses souriantes et 698 touristes oranges qui viennent autant pour la musique que pour boire de la vraie bière.
Quoi, c'est pas bon la Heineken?
C'est délicieux pour un gosier d'avaleur de maatjes!
15h et des poussières: Salty Dogs!
Salty Dogs is slang for Horny Sailor, explique la bio du groupe originaire du Klein- Brabant, des locaux qui pêchent dans le Rupel ou l'Escaut .
Ilse Simon - Lead Vocal, une robe vintage, rouge à pois blancs, un décolleté attrayant, des hauts talons et une voix, mama mia, Luk t'as raté quelque chose..., Carl Rottiers - guitar - backing vocals , Kurt Tyssen - guitar ( pas un stoefer, mais un mec doué), Oswald Van Huffel - electric bass et Bruno Van Laer - drums.
Genre?
Du swing blues bien moite.
Le clebs ouvre avec 'Number Nine', les mecs qui profitaient des rayons de l'astre, allongés sur le gazon, se sont rués sous la tente dès qu'ils ont entendu le roucoulement de Ilse.
Hans: godv., ze kan zingen et par dessus le marché son jeu de jambes n'est pas bidon.
Toujours aussi remuant, 'That Man' et 'Seven Day Fool' , imagine un croisement Dani Klein ( Vaya Con Dios)/ Dinah Washington pour te faire une idée.
Une version salée de 'Bei Mir Bist Du Schon' séduit les fans des Andrews Sisters, puis vient le juteux western swing 'Don't jump back'.
Pour varier les plaisirs, Salty Dogs nous sert un tango blues sensuel ' I don't know' avant de tremper la plume dans l'encrier pour une 'Love Letter' classique.
Oswald, rien à voir avec le clan Kennedy, nous gratifie d'un solo de basse pas con pendant le nerveux ' The Wobble' , la belle se déchausse pour se déhancher, en la voyant, Popeye, qui passait par là par hasard, envoie un SMS à Olive, je rentre pas ce soir, laisse moi une boîte de spinach svp.
Présentation des cabots avant d'attaquer 'Funeral' et son solo de guitare à la Peter Green, puis 'Big bad handsome man' et le classique 'Rollin and Tumblin'.
That's all, folks!
Applaudissements nourris et un bis amplement mérité: 'Second time around'!
Corey Harris and The Rasta Blues Experience
Corey Harris, un gars du Colorado ( 45 balais), a déjà une solide carrière derrière lui, une douzaine d'albums brassant différents genres, du Delta blues, du blues rural, du reggae, du folk..
Le mec a travaillé avec Wilco, Billy Bragg ou Ali Farka Touré.
A Puurs il est accompagné par le Rasta Blues Experience, c à d : Chris ' Peanut' Whitley aux keys et Gordon ' Saxman' Jones, deux blacks qui savent de quoi il retourne et deux jeunes blanc-becs, les frères Levent et Kenan Ozdemir ( drums and bass).
Le chaloupé ' Frankie Doris' ouvre les débats, suivi par un 'Eh la bas' ( album 'Greens from the garden') sentant bon la Nouvelle-Orléans.
Zydeco/cajun time à Puurs, le rasta à la lapsteel.
En français dans le texte: désolé, je ne parle pas le flamand, dank u wel, alstublieft, voici le classique ' Catfish blues' son sax bien poisseux et un solo de guitare pas débile.
Place au nonchalant et suintant 'Crying blues' avant d'attaquer 'Money on my mind' un tchouk tchouk shuffle entraînant.
En mode twelve bar classique, 'Buble Bee', le sax ajoutant une note originale à la complainte.
I Hate To See That Evening Sun Go Down , chante-t-il pour amorcer un 'Blues' des plus classiques.
Il ressort la lapsteel et entame 'Don't let the devil ride'. un autre blues, aux touches country.
Après le swing 'Baseheads' la Rasta Blues Experience se dirige vers la buvette pour laisser Corey achever le gig en solitaire.
Quatre acoustic blues tunes dans la veine d'un Taj Mahal ou de Mississippi John Hurt dont 'Poney Blues' et ' Tired Man Blues', le dernier présentant des relents gospel évidents.
Un bis: 'Watching You' aux coloris reggae!
Direction la grange pour le premier set de Christopher Paul Stelling!
Pendant le set le New-Yorkais révèle: suis très content d'être ici, un festival fantastique, but I'm not a blues artist.
Il a raison, ce singer-songwriter évolue dans la tradition folk.
Deux albums: 'Songs of Praise and Scorn' et 'False Cities'.
Un jeu de guitare perlé, un timbre écorché, une présence scénique exaltée...le jeune homme a fait forte impression!
La première plage débute par une longue intro en finger-picked arpeggios te rappelant le 'Mac Arthur Park' de Jimmy Webb ( la guitare remplaçant le piano), la voix s'élève, âpre, véhémente, le gars s'excite, nous fait un numéro de guitar hero en jouant de son instrument derrière la nuque, s'il a voulu impressionner l'assistance, il a réussi. ( 'Every Last Extremist') .
Il poursuit avec 'Motherless child' qu'il attribue à Richie Havens.
T'en profites pour examiner son acoustique qui a dû souffrir de maltraitance, des traces d'usure et des trous béants...pas un câlin le Christopher Paul.
Place au dramatique 'Free to go' et son jeu flamenco, le titre est chanté en mode épileptique, les abrutis qui auront applaudi avant le terminus auront droit à un regard furieux.
La suivante baigne dans une atmosphère mélancolique à l'imagerie marine... we drop the sails and climb the mast... avant d'accélérer sérieusement et de partir au galop vers la fin du gig.
On lui fait un signe, encore deux, la première 'Solar flares' en picking élégant et enfin 'Brick by brick' qui ouvre son dernier album.
Certains citent Dylan, d'autres Guthrie, les 'modernes' avancent William Elliott Whitmore, une chose est sûre Christopher Paul Stelling est de la race des seigneurs!
Retour dans la grande tente: Tom Rigney and Flambeau.
Le fiddler Tom Rigney est un vétéran de la scène roots de San Francisco, il s'est spécialisé dans la Louisiana music, le zydeco et le cajun.
La star incontestée de son band, Flambeau, est l'incroyable pianiste Caroline Dahl, un maître du boogie woogie qu'il faudrait présenter à Renaud Patigny.
La madame a l'air d'être sortie d'un movie des années 50 avec sa coiffure Doris Day et son accoutrement plus qu'old-fashioned, mais misère, elle joue comme un chef, tout en souriant d'une manière plus convaincante que La Joconde.
A la guitare: Danny Caron, aux drums: Brent Rampone et à la basse: Steve Parks.
Un mot sur l'accoutrement de Tom avant de décrire le set, il est chaussé de bottillons écarlates et il entre en piste affublé d'une cape qui, à l'origine, pouvait être une tenture ou la chemise de nuit de sa belle-mère... t'es belle, Tom!
Le virevoltant 'Hounded' ouvre, il s'agit bien de cajun music, idéale pour faire la nouba.
'Drivin' that thing' et ses accents blues remue tout autant, le violon de Tom Rigney sonnant comme celui du bon vieux Papa John Creach.
'Party Gras' décrit parfaitement l'ambiance d'un show de ces rigolos, let's party et pas en finesse, c'est pas carême!
'Rigo's blues' démarre sur fond de violon plaintif, bien vite la guitare lyrique de Danny prend le relais.
Pas un con, Danny.
L'instrumental 'Guinness and Gumbo' marie l'Irish jig et le le New-Orleans sound . N'abuse ni de l'un, ni de l'autre, il y a file aux lavatories!
Tom et Flambeau = de la feelgood music à consommer sans te poser trop de questions.
Caroline dans ses oeuvres, 'Caroline's boogie', puis une vieillerie le 'Window Pane Blues' de Tommie Bradley , Steve Parks se charge du chant.
Le dernier album a pour titre 'Swamp Fever', voici le titletrack, pour rire j'y inclus quelques mesures de 'Bei mir bist du schon'.
Le carnaval se poursuit: 'Iko Iko' , puis une version tzigane de 'House of the rising sun' en mode tsouin tsouin tsouin, donnez-nous celle des Animals plutôt qu'une version orchestre de bal, please!
Le soleil s'est levé, tout le monde embarque, direction le bayou, ' Jambalaya' pour finir en farandole ' Orange Blossom Special'.
Puurs a apprécié et veut un bis, voici 'Shake Rattle and Roll' dégoulinant de lipides.
Amusant!
Johnny Winter and Band.
C'est avec une appréhension certaine que tu abordes le gig de John Dawson Winter III ( 70 piges), à Lessines, en 2012, il ne tenait pas une forme éblouissante et faisait peine à voir.
Inquiétude mal placée, le show donné lors du Duvel Blues sera 20 fois supérieur à celui de Lessines.
Un passage à Lourdes, la visite d'une fée, une dose de vitamines, de l'epo, des pastilles roses.... les vilaines langues s'en donnent à coeur joie.
L'équipe habituelle, Scott Spray (bass),Tommy Curiale (drums) et Paul Nelson ( guitar), cette machine bien rodée entame le set, Johnny patiente derrière le rideau pour venir achever l'instrumental intro avec les musclés.
L'éternel chapeau noir vissé sur le crâne, des bras malingres tatoués, une tignasse blanche lui pendant jusque dans les reins, il restera sur son tabouret pendant tout le set mais ce coup-ci son jeu de guitare fera mouche et son chant sera perceptible.
Sans rire, le moribond nous demande ...How's everybody doing... avant d'attaquer ' Johnny B Goode', Johnny looks et sounds good.
Il fricote toujours avec la jeunesse, ' Good morning little schoolgirl', avant de proposer Muddy Waters, 'Got my mojo working'.
A première vue une setlist qu'il joue depuis deux décennies...
Faux, 'I don't want no woman' sur son dernier CD, titre qu' il attribue à Bobby Blue Bland, n'avait pas été joué en terre picarde.
Ray Charles, 'Blackjack' , le slow blues crapuleux ravit les plus sceptiques.
Entre chaque titre, l'albinos doit s'éponger et se vider les narines dans une serviette éponge posée sur une tablette, à voir ce triste spectacle tu te demandes pendant combien de temps encore le tas de gens vivant à ses crochets vont l'obliger à monter sur scène, mais bon, peut-être que Johnny aime ça!
'Killing floor' et ses riffs hendrixiens précède le méchant rock 'Bony Moronie' , puis vient le titre des Stones, 'Jumping Jack Flash', pendant lequel Caroline Dahl, qui se tenait à tes côtés, commence à se trémousser telle une groupie de Mick Jagger anno 1968.
Johnny, placide, assure à l'aise avant de passer au funk avec 'Don't take advantage of me'.
Après le rituel de la serviette, il nous assène ' It's all over now', puis avec sa Firebird, à la slide, l'impeccable 'Dust my broom'.
Le bis 'Highway Revisited' clôture un concert qui t'a réconcilié avec Johnny Winter.
Merde, il est 21h40', Elliott Murphy jouait à 21:15 dans la grange, c'est râpé!
Karen Lovely.
La révélation du festival!
Cette award winning blues singer/songwriter a fait forte impression à Puurs.
Soul-shaking earth-quaking blues vocals, résume un magazine musical d'Oregon, la madame n'interprète pas des chansons, elle vit les chansons.
Les gars qui l'accompagnent sont au diapason, le public assistera à un set intense, bourré de passion et de générosité.
Bien des incertitudes demeurent quant au band, qui était ce fabuleux organiste, Dave Fleschner? - le petit et brillant guitariste, Peter Damman ?, et la section rythmique, Carlton Jackson - drums et
Tyler Smith - bass?, question ouverte, car pour le même prix les gars sur scène étaient des indigènes.
Un coup de fil à la BSR, le groupe... des Hollandais.
Mischa den Haring - guitar,
Roelof Klijn - bass,
Roel Spanjers - piano/organ,
Henk Punter - drums.
On peut pas se fier aux fiches des artistes!
Démarrage en fanfare avec un titre qui pompe un max ' Company graveyard' ( sans doute du bluesrock combo, BB Chung King and The Buddaheads ), l'orgue visqueux donne le ton.
Let's play some blues, propose la lady au chapeau, ' Blues Ain´t Far Behind', ouvrant l'album 'Still the rain', dans le plus pur style Chicago Blues, celui qui t'oblige à te déhancher en mesure.
Idem pour ' That's a pretty good love' ressemblant vaguement à 'Hit the road, Jack' .
'Don't let my baby ride' te chatouille sous la ceinture, la digression de l'organiste présente une nouvelle fois un caractère licencieux.
We'll play the titletrack of the last CD... ' Still the rain', donc!
Elle poursuit avec le soulful ' Ask Your Heart' qui annonce une double séquence de Memphis soul, puisqu'elle continue avec la soul blues ballad ' Too little, too late', le style de romance que tu écoutes les yeux fermés en dansant avec ton verre de Bourbon.
Une perle!
Karen s'amuse, vient faire les yeux doux à un photographe, pique un fou-rire et entame le powerful 'I've had enough' qui précède la dernière plage du set, l'épique ( plus de 10') et monstrueux 'Never felt no blues'.
Bien sûr, Puurs rappelle celle qui a été la sensation du festival.
Karen Lovely and Band nous balancent un méchant 'Mother-In-Law Blues' avant de nous quitter.
23:30', too bad, tu ne verras pas Larry Garner and Norman Beaker Band, t'étais attendu pour la messe de minuit.
Puurs, tot volgend jaar!
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