Depuis un petit temps les fameux Stroppenconcerten de Halle se déroulant chaque lundi, pendant l'été, sont remplacés par les Palm Parkies.
Une vzw fait tourner une douzaine d'artistes en Flandre et aux Pays-Bas, dans chaque ville 2000 à 3000 personnes viennent faire la fête en prêtant une oreille distraite à la musique.
Halle avait débuté avec Sioen, ce 15 juillet, vient le tour de Level Six.
Par pur désoeuvrement, tu décides de prendre le pouls du coeur du Pajottenland!
La Palm coule à grands flots, les shorts, bermudas, jeunes et vieux ont décidé de s'amuser, l'atmosphère est relax!
20:20', une présentatrice, après un message publicitaire, annonce Level Six.
Quatre jeunes gens propres sur eux se plantent au milieu du podium, une bande les invite un à un à prendre place derrière leurs instruments, c'est parti, une intro ronflante, niveau sonore poussé à la limite légale, Wim De Puysseleyr (bass) -Manuel Schaeken (keys)- Kevin Palmer (drum)- Hans Humblet (gt) attendent les chanteurs.
La panade vire plastic funk, un Tintin, cheveux noirs et sunglasses, arrive en piquant un petit sprint, Jo Hens, acteur ( Familie) et présentateur (VTM) bien connu in Vlaanderen.
Halle, are you ready to groove ?
Halle is ready to drink!
Le truc balance comme un VTM hit boursouflé quand, tout à coup, Jo nous questionne en rappant..waar is de meisje, waar is de meisje...( sic).
HET meisje, c'est la séduisante Esther Sels ( seconde place lors d'un Idool, il y a quelques années) , de longues jambes, un joli minois, une voix!
Le medley vire Lady Gaga, Hans y va d'un petit solo bien gras, les chanteurs gigotent sans arrêt, the party can begin!
Beyonce, ' Crazy in Love', une version variété inoffensive, heureusement Esther dispose de quelques atouts non négligeables, une plastique pas débile, et un chant honnête.
L'emballage musical ne vole pas très haut, Level Six se proclame party band!
Pour l'instant le village est en mode échauffement à la buvette, après 10 Palms, ça devrait aller!
Zont embrayé sur Gnals 'Crazy' et reviennent à Beyonce.
Jo a paumé ses pare-soleil et entame un Michael Jackson medley , à la moulinette: 'I want you back' légèrement constipé, on y insère 'Blame it on the boogie', sur la lancée 'Can you feel it', mais ce coup, tu le sens pas trop.
Vite, une Palm.
'Working day and night', disco follies en roue libre, 'Wanna be starting something' - 'Don't stop till you get enough' la nausée guette , ' Mama se mama sa mama coosa' termine le pot-(très) pourri!
Esther se douche, Jo attaque Daft Punk, 'Get lucky', quand la belle rapplique, le duo s'en prend à Prince, 'Kiss'.
Le petit prince, talons hauts, doit à peine arriver à hauteur du menton de la belle.
Trois gosses et deux mamies ont pris possession de la piste, le band poursuit son périple, Bruno Mars, 'Locked out of heaven', il aurait mieux fait d'y rester.
La flicaille rapplique, 'Message in a bottle', Sting pleure!
Tintin: are you ready for some rock'n roll?
On s'attend au pire, finalement le ' Mercy' de Duffy, plus r'n'b que rock, tient la route grâce aux claviers gluants.
Séquence à vous les dames ( bien) , à vous messieurs ( un fiasco).
C'est l'heure du eighties mix, une douzaine de tubes servis en purée, pendant le quizz on a reconnu les Eurythmics, les B 52's, 'Enola Gay', 'Sledgehammer', pauvre ange Gabriel, 'Walk like an Egyptian', 'Ghostbusters' , 'New Sensation', ' Girls wanna have fun'.
Aussi indigeste que Gold et son 'Capitaine abandonné'.
On revient dans 20 minutes, Halle!
Zonder mij, les petits gars, j'ai eu ma dose!