Conseil pour te rendre rue des Ursulines, évite la gare du Midi, la foire bat son plein!
C'est dans un local prêté par Recyclart que la Coiffure Liliane a trouvé refuge ( le deal prend fin au terme des vacances scolaires), après la fermeture pour travaux du Centre Bruegel.
Tous les jeudis: free gigs, un chapeau circule!
Ce jeudi 18 juillet: A special "birthday" project with different songs, concocté par le bluesman Fernant Zeste, il a invité les charmantes et talentueuses Sarah Leuridan et Antje Cochuyt!
20:15', ambiance baba cool sur le trottoir jouxtant le réduit servant de salle de concert, un petit pétard, bières artisanales bues au goulot, bohemian fringues, no stress, mec!
21h, quinze pas énervés en rue, à l'intérieur, des instruments traînant sur le carrelage, un bar déserté!
21h30' Sarah Leuridan
Backing vocals et/ou musicienne pour Joke Derre, le singer/songwriter S.A Barstow et Fernant ( met T) Zeste ( sans citron).
Elle se lance solo, elle a raison, elle est douée, une voix épatante, un jeu correct, une présence scénique émouvante... si Cloé ( du Trèfle) dit que c'est bien, tu peux la croire!.
Au piano, K T Tunstall, la waltzy ballad 'Through the dark', les badauds décident de venir écouter cette voix engageante, délicate mais posée, un mix Melanie, Janis Ian, et K T, dont elle a emprunté l'air.
J'ai découvert 'The Water' de Johnny Flynn sur Youtube ( il existe plusieurs clips en duo avec la brillante Laura Marling).
Du folk prenant des couleurs Tori Amos, sans les excès de la rouquine ( by the way, la chevelure de Sarah est de la même teinte).
' Gold', de sa plume... quand t'as l'impression de petit à petit perdre quelqu'un!
Un nouveau piano folk/pop d'excellente facture.
Fred Cerise: t'as vu qui déboule?
La poisse intégrale, on n'est pas dans la merde, RickyBilly, le roi des conteurs de sornettes, le raseur numéro un des deux côtés de la Senne, c'est mal barré!
Sarah a ramassé une guitare et envoie le convaincant 'Take it or leave it'.
RickyBilly, on préfère to leave him!
J'ai découvert Melody Gardot lors de Gent Jazz, voici son ' Your heart is black as night', Antje aux secondes voix.
Bluesy cabaret jazz, décoré d'un sifflement nostalgique pour remplacer la trompette dans la version de la diva de Philadelphia.
Le sec 'Little mistakes'.
RickyBilly est à classer dans la catégorie 'fatal mistake', la brave dame assise à un mètre de lui, fatiguée par son soliloque abscons décide d'aller prendre l'air, elle te laisse seul avec le monstre.
Dernier titre, ' Buzzin Fly' de Tim Buckley.
1969 was a very good year, pas rien que pour les mouches!
Récital apprécié à sa juste valeur!
Où tu vas Ricky?
Buiten, ils passent avec une casquette!
Fernant Zeste
Jonathan Scheerlinck grandit à Welle, un trou à dénicher du côté d'Alost, il émigre à Gent et devient Fernant Zeste.
Deux traces discographiques à ce jour, sans compter le quasi bootleg 'Live on RTBF Classic 21' enregistré lors d'un blues café : "Fernant Zeste Live at de Loge" et "Polaroïd".
Ce dernier étant gratifié de critiques élogieuses par toute la presse roots du Nord du pays: Hugo Vogel, un passereau écrivant pour ALT.Country:... Deze plaat kruipt onder m’n huid en maakt dat ik eindeloze rondritten door de Vlaamse Ardennen wil maken...
Ce soir Fernant/Jonathan choisit de s'éloigner de la piste blues pour emprunter des sentiers roots/americana.
Il débute par une cover d'un autre grand singer/songwriter de chez nous, le trop peu connu Kris Dane, 'True Desire'.
Dane et Zeste sont de fervents admirateurs de Dylan, cela ne fait pas l'ombre d'un doute.
' Snowblind' se trouve sur 'Polaroïds', un alt.country/blues mélancolique, que tu peux classer sur l'étagère à côté de Mumford & Sons, si l'envie te prend.
Superbes backings des filles.
Nick Cave ' We no who U R' , tu trembles, te dit RickyBilly.
Ouais ça caille, ici, 36°!
Nouvelle plage baignant dans l'univers du grand Bob, 'The Boat', une valse lente que ne renierait pas un certain Roland Van Campenhout.
Tu montes, je roule?
Avec PJ Harvey, le voyage risque d'être chahuté: ghosts, Bibles on the seat, a white gown..
Du blues hanté, 'Driving'.
'Things Ain't Like They Used to Be' , The Black Keys, le microKorg de Sarah en contrepoint du chant grave du barbu de Welle.
Un titre sensuel et obsédant.
Ce trio est tout simplement irréprochable, un second Black Keys, 'Lies', aux remous surf, confirme le bien-fondé du jugement.
Fernant poursuit avec une plage addictive où il est question de Fannie May, ni celle de Levon Helm, ni le bar chanté par Sonny Boy Williamson, il faudra qu'il nous éclaire pour le titre.
Antje en vedette, un ukulele, a song I learnt from my grandmother, about losing someone.
Un titre nostalgique et sensible.
Encore un
singer-songwriter noir/jaune/rouge, disciple de Dylan, Bruno
Deneckere et son 'Night Train' qui te rappelle Lee Clayton.
Et pour finir, sans surprise, Bob Dylan, 'Someday, Baby'.
Fernant Zeste, un must pour qui apprécie la roots music de qualité!