Août en Eclats, à 20 mètres du grand podium se dresse la petite scène où les festivités ont débuté à 13h30'.
A l'heure du goûter, le programme prévoit Whylanders, un duo bruxellois que t'as jamais réussi à entendre dans la capitale, malgré de nombreux passages chez Fred Cerise.
Soignies te permet de combler cette lacune.
Duo guitare/batterie, sans doute?
Mais, oui, Romain, comme les White Stripes, Black Keys, Black Box Revelation, Les Zèbres, Petula Clarck, Madensuyu, Shirley & Dino, Hollande & Merkel... et 4896 autres, sorry, 4895, Laurel et Hardy ont splitté!
Identité du couple?
Maxime Simon: guitar and vocals et Quentin Jossen: drums and backing vocals.
Quentin Jossen, un ex- The Joggers?
Lui-même, Caligula!
Domaine d'activité?
De l'indie /garage/ pop rock pas indigeste.
Trace discographique?
Un EP, quatre titres, mais la paire a mis en chantier pas mal de nouvelles plages que nous entendrons à Soignies.
Premier morceau, untitled yet, de l'indie accrocheur, une bonne voix, un mec qui frappe sec et juste et des riffs de guitare hargneux aux consonances hard.
C'est pas du caca!
'You'll never see me again' confirme cette première impression, la jeunesse locale se presse au pied du podium et apprécie à sa juste valeur.
Encore une nouvelle chanson, bonnes gens de Soignies, avez-vous un titre à suggérer?
' Soignies' - ' J'aime, la vie' - ' The song with no title' - ' Walking the nymph' - ' I'm in love with Elio'...
On y réfléchira!
Morceau vif , turbulent et arrondi aux angles, ça cogne méchant et la guitare cingle.
New song number 3 aux nuances hybrides, de l' electro déchiré par des lignes de gratte métalliques.
La littérature proposée a le mérite de n'être pas uniforme, les gamins varient le menu, tant mieux!
' I was away' que tu retrouves sur leur EP, une maîtresse pièce au tempo lourd, beats lancinants et choeurs héroïques.
De la belle ouvrage mariant simplicité et efficacité!
Une nouvelle décharge n'ayant aucun point commun avec un pétard mouillé: ' Dream song', final théâtral en option.
Quelques vannes intello de gauche/ présentateur chez RTL de Maxime avant d'introduire 'Julia' , un élégant et sensuel downtempo, propice au corps à corps langoureux, que tu ne confondras pas avec la 'Julia' des Beatles , ni celle de Pavlov's Dog ( grand morceau, by the way).
T'as eu des frissons, Quentin?
Je l'avoue, Maxime!
Braves Sonégiens, ce n'est pas parce que notre batteur frissonne comme une vierge et porte un T-shirt rose que sa frappe sera au diapason, ses coups de tambours sont très virils!
' Daft Generation', titre burné, ...Je suis un homme Je suis un homme Quoi de plus naturel en somme...
New song number 4, avec un signe à la table, fieu, n'oublie pas les effets spéciaux, comme on a dit!
Sautillant et catchy.
' Hurry up your ass' précédé d'un clip publicitaire, EP à vendre, prix selon vos moyens, on accepte les Cartes Visa!
Un dernier rock binaire décoré de quelques sonorités fuzz pour mettre fin au gig.
A la TV, j'ai vu un gars sauter au dessus des monitors et des barrières nadar, si vous me faites de la place, je fais pareil.
Il a la santé, Maxime, vu les résultats de nos athlètes à Londres, il pourrait postuler pour les prochains JO.
40' plaisantes, un band qui sans être révolutionnaire ( et ne tient pas à l'être) assure un max, un petit bémol des interventions au ras des pâquerettes pour s'adresser au public.
Le 7 septembre, ils seront au Bota pour les éliminatoires du Concours Circuit 2012.
Rebondissement: l'organisation remballe le duo sur scène, messieurs, le contrat prévoyait 60', vous avez presté 3/4 du temps imparti, allez amuser la foule!
OK, Néron!
' Superfly System' du punk'n roll offspringien, suivi d'une chanson d'amour, 'I hate you' et, enfin, new song number 5, un machin noisy avant de remballer le matos!