Le Parc Royal, Boterhammen in het Park!
Du 27 au 31 août 2012, se déroule l'édition 23 de ce gratis festival faisant la part belle aux artistes défendant la chanson flamande de qualité.
Un public de 3 à 96 ans qui ne manque pas de découper dans un quotidien, pas liégeois malgré son nom,le bon lui permettant de s'offrir une double tranche de pain garnie de charcuterie ou de fromage et une boisson gazéifiée pas halal.
Au menu musical: Soetkin Collier et Polk!
Midi pile: Soetkin Collier & band!
Soetkin Collier ( chant, bodhran) n'est pas une novice dans l'univers folk made in Belgenland: Laïs, Ambrozijn, Urban Trad sont les noms principaux auxquels on associe la Waaslandienne.
Elle a enregistré deux albums : ' Nocturne' ( 2007) et le récent 'Reiseiland'.
Sur scène, elle est escortée d'une fameuse équipe: Didier François ( nyckelharpa, violon) - Tom Theuns ( guitare et voix) et la charmante Sophie Cavez ( accordéon diatonique), trois des meilleurs musiciens folk parcourant nos scènes nationales.
La sobre valse 'Ranchirez' ouvre les débats, Soetkin mène l'auditeur vers l'austère suédoise 'Reiseiland' (Färö, l' île des moutons ou des voyageurs, selon d'autres sources) aux paysages arides, rocailleux, désertiques chers à Ingmar Bergman , endroit où règne le silence, déchiré par les rafales de vents, les pluies et le bruit des vagues.
Pendant le mélancolique ' Vier Seizoenen', la voix claire de la blonde flamande se balade sur des accords hispanisant avant d'entendre le timbre grave de Tom répondre à la complainte amoureuse de la belle, un couplet en harmonie, sur fond de vièle à clavier lancinant, termine la mélodie
Troisième plage, un traditionnel suédois adapté en flamand, 'Meilied', avant de mettre le cap sur la Bretagne pour virevolter aux sonorités d' un hanter dro charmant, 'Joli Coeur de Rose'.
La suivante sera jazzy et demande la participation du public en fingersnaps, le poétique ' Bij tijd en wijl' que Tom orne d'un amusant solo de trompette buccale.
Dans la seule église de Fårö pend un tableau naïf narrant l'histoire d'une quinzaine d'aventuriers ayant embarqué sur un trois-mâts pour chasser le phoque, l'embarcation se retrouve coincée dans les glaces, les chasseurs devant leur salut thanks to the hand of God.
'IJsweiden' relate cette légende/épopée.
Ce folk te rappelant au bon souvenir du fantastique Rum.
A Celtic tune pour se dégourdir les jambes, ' Johnny Blackbone'... jig-a-jig!
Une chanson populaire coquine dans le style cher à Evelyne Girardon, 'Belle si j'étais', invite à nouveau l'assistance à la danse et pour terminer sur une note funèbre, 'Terwijl de Dood op me Wacht' s'avèrant être une marche allègre et joyeuse dans la lignée du 'Moribond' du bon Jacques.
Un set vivifiant, du folk intemporel!
Un bis: la belle berceuse/mazurka, ' Wiegelied van Windekind' .
Polk
Le 5 février dernier, Yves Barbieux fêtait à la fois les dix ans d'existence d'Urban Trad et l'enterrement du groupe, lors d'un dernier concert/événement à l'Ancienne Belgique.
Au programme, ce jour-là il devait présenter son nouveau projet : POLK!
Polk, la combinaison de pop et folk!
Ils sont quatre, accordéon diatonique: Jonathan De Neck - violon: Baptiste Argouarc’h - guitare: Jeroen Geerinck - Yves Barbieux: flûtes, cornemuses. Ils ont choisi d'amuser le bon peuple avec des rengaines pop/rock retravaillées en instrumentaux, servis à la sauce Celtic folk
Question: quelle est l'utilité d'un tel pot-pourri, ne risque -t-on pas de devoir ingurgiter une panade indigeste style Yvette Horner, son accordéon musette et flon flon , massacrant, dans le meilleur des cas 'Etoile des Neiges' ou 'Besame Mucho' et au pire 'Summertime' ou 'Jailhouse Rock'?
La réponse sera mitigée, c'est pas tout à fait de la muzak, mais cela y ressemble furieusement et, ici, nous ne mettons pas en doute les qualités musicales des musiciens mais bien l'idée saugrenue de vouloir bâtardiser certains morceaux qui ne méritaient pas un tel traitement.
Après deux gigues bien enlevées sur lesquelles tu ne parviens pas à coller un nom, Yves Barbieux nous explique en quoi consiste le plan: je ne citerai aucun titre, à vous de reconnaître!
Ce quizz n'est pas évident, à chaque coup tu penses reconnaître, mais tu parviens rarement à te remémorer l'identité de l'interprète original ou le nom de la chanson devenue polkable.
Des hits New Wave, grunge, dance, hip hop, folk, house, americana, hard rock, electro, Deutsches pop transformés en reels, jigs, mazurkas, polkas ou pub dance tunes passablement kitsch, à la longue, ça te donne le même type de nausée que celle que tu subiras en ayant ingurgité une mayonnaise qui a tourné.
Le truc doit casser la baraque au cours d'une fest-noz où le cidre aura coulé en abondance et où les Branellec, Le Goff, Guivar'ch, Kerenbun, Le Béniguet..., entre deux lampées, iront se dérouiller les jambes pendant l'an-dro, la gavotte ou le plinn.
Tu ne peux citer aucun titre, aucun groupe?
Sans aucune certitude, sont passés à la moulinette: Nena, ' 99 Luftballons' - un voisin t'a soufflé ( connais pas son adresse) 'You can call me, Al', Paul Simon - ' Enola Gay' de Orchestral Manoeuvres in the Dark - ' Nothing Else Matters', Metallica- peut-être 'The Final Countdown' d'Europe - Stromae, 'Alors on danse'- un Eurythmics - Daft Punk- Suzanne Vega- peut-être Banararama et Black Eyed Peas...
A tout bien réfléchir tu préfères l'approche bluegrass/cajun des Moonshine Playboys, ils ont le mérite de chanter, tu te sens moins frustré!
jeudi 30 août 2012
mercredi 29 août 2012
Feeërieën 2012: Cold Specks- Spookhuisje, Parc Royal, Bruxelles, le 28 août 2012
Seconde soirée des Feeërieën dans le Warandepark, face au Palais Royal.
Toujours une exquise douceur et ce jardin arboré aux allures de conte à la Charles Perrault, que faut-il de plus pour attirer la grande foule?
Une buvette... elle était présente, affluence massive il y eut!
20:30' Spookhuisje!
Avec un tel patronyme, l'Ancienne Belgique se devait de programmer Raphaël Absolonne lors du Festival.
Spookhuisje est précédé d'une réputation flatteuse, quelques audacieux évoquent Hendrix, tu te demandes s'ils ont bien écouté Jimi!
D'autres se lancent dans des descriptions exaltées, au hasard: aventurez-vous au plus profond des bois pour côtoyer les fantômes..
ou ...Spookhuisje conceals a man from Brussels who is known for his masterful guitar style!
Exagéré?
Un tantinet.
Le barbu, T-shirt blanc, petit bonnet foncé vissé sur le crâne, se laisse écouter attentivement pendant 20 bonnes minutes, mais après ce laps de temps, ses drones lancinants ( psyche /blues/ hindu raga) finissent par lasser, pour te laisser complètement indifférent.
Il a aligné quatre plages en quarante minutes, chacune proposait le même schéma structurel et le même jeu répétitif.
Dans ce créneau, artistes créant des climats avec une guitare et un jeu de pédales, Teuk Henri ou Mongolito sont 50 fois plus créatifs, malheureusement il y a peu de chance qu'un jour l'AB les invite comme artistes résidents.
Ne demande pas de mentionner des titres, il a asséné quatre soundscapes instrumentaux.
Pour le premier, il a façonné un bruit de fond fait de vrombissements, après avoir grattouillé son instrument, il met les sonorités en boucles et c'est parti pour dix minutes de blues/surf planant.
Même schéma, sans le moteur de Formule Un, pour le second qui te fait penser à Leo Kottke, mais c'est insulté ce guitariste à la technique exceptionnelle que de le comparer au brave Raphaël.
Pour la petite histoire, on a reconnu quelques plans 'Johnny Guitar' avant les envolées indiennes, ce qui nous renvoie à la fin des sixties: George Harrison, les Byrds, Brian Jones et quelques autres découvrant le raga.
Troisième pièce décorative et nouveau nom effleurant tes cellules: Tyrannosaurus Rex ( Marc Bolan -Steve Peregrin Took).
Avec Fred Cerise et Clelia,on opte pour la buvette pendant que Spookhuisje confectionne une dernière oeuvre bluesy, décorée de 2 ou 3 notes de flûte.
Cold Specks
Al Spx = une chanteuse canadienne ( Etobicoke, près de Toronto), black, émigrée à Londres, considérée comme une des révélations 2012, un album ' I Predict a Graceful Expulsion' , une vague de louanges après un passage remarqué chez Jools Holland.
C'est dire que les attentes du public étaient hautes, trop hautes, sans doute.
Ici, également, passé l'élément de surprise, une voix soul étonnement râpeuse pour une femme encore enfant ( 24 ans), des compositions gospel/ blues/ folk/ soul sombres et profondes ( certains cataloguent son album de doom soul) qu'elle interprète supportée par un band impeccable, mais auquel elle laisse peu l'occasion de s'exprimer, le soufflé retombe après 30'.
Trop de titres similaires, tu attends toujours une étincelle qui ne jaillira pas... avec quelques années d'expérience scénique, we predict a graceful explosion!
Sur scène, Al, sa guitare et, probablement: Tom Havelock, violoncelle - Peter Roberts on electric guitar - Thomas Greene playing piano - Chris Cundy, baritone sax, tenor sax, bass clarinet et d'après ses propres dires... We're currently without a drummer at the moment, so we've been rotating people..., nous vîmes un batteur.
Elle ouvre, a capella, avec le gospel 'Go to sleep little baby', a powerful rendition!
Première plage de l'album, ' The Mark', que tu rapproches d'Alela Diane, mais la tessiture est plus rauque.
Le superbe 'Winter Solstice', quant à lui, te rappelle le folk gothique d'une Emily Jane White, l'accompagnement musical tout en sobriété fait de cette plage un des sommets de l'album.
Miss Spx annonce 'Heavy Hands', qui sera suivi de 'Hector', si tu pensais aux facéties d' Urbanus van Anus, tu t'étais gouré, ça rigole pas des masses dans l'univers de la jeune dame, transformée en inquiétante pythie black.
Un second gospel a capella fera frissonner Bruxelles avant d'entendre le sextet attaquer 'When the City Lights Dim', titre mariant solennité, pathos et sentiments religieux, le tout souligné par un sax sombre.
Cold Specks se dit influencée par Mahalia Jackson, Sister Rosetta Tharpe, Tom Waits , Sam Cooke ou Smog, son folk/blues sent l'authentique, le Deep South ( et pourtant elle vient du Grand Nord), l'humain qui souffre, le combat contre la discrimination raciale.
' Blank Maps' des arrangements tout en sobriété décorent un titre plus pop.
A quote from the Old Testamennt, 'All Flesh is Grass', un nouveau titre qui augure d' un second album aussi magistral que le first CD, sur lequel on retrouve le folk ' Elephant Head et, également, la valse introduite par un piano léger, 'Send your youth.
La reprise de Swans, le groupe de Michael Gira, ' Reeling the Liars In' avec, enfin, une solide intervention du sax, sera suivie du single 'Holland' et de 'Steady', un titre qui, s'il démarre tout en douceur minimaliste, verra une belle échappée solitaire de Chris Cundy donnant le coup d'envoi pour un final névrotique à la Arcade Fire.
La dernière sera l'ultime morceau de l'album, la ballade noire, ' Lay me down' que la jeune femme a composée à l'âge de 15 ans.
Le 30 septembre Cold Specks se produira au Botanique!
Toujours une exquise douceur et ce jardin arboré aux allures de conte à la Charles Perrault, que faut-il de plus pour attirer la grande foule?
Une buvette... elle était présente, affluence massive il y eut!
20:30' Spookhuisje!
Avec un tel patronyme, l'Ancienne Belgique se devait de programmer Raphaël Absolonne lors du Festival.
Spookhuisje est précédé d'une réputation flatteuse, quelques audacieux évoquent Hendrix, tu te demandes s'ils ont bien écouté Jimi!
D'autres se lancent dans des descriptions exaltées, au hasard: aventurez-vous au plus profond des bois pour côtoyer les fantômes..
ou ...Spookhuisje conceals a man from Brussels who is known for his masterful guitar style!
Exagéré?
Un tantinet.
Le barbu, T-shirt blanc, petit bonnet foncé vissé sur le crâne, se laisse écouter attentivement pendant 20 bonnes minutes, mais après ce laps de temps, ses drones lancinants ( psyche /blues/ hindu raga) finissent par lasser, pour te laisser complètement indifférent.
Il a aligné quatre plages en quarante minutes, chacune proposait le même schéma structurel et le même jeu répétitif.
Dans ce créneau, artistes créant des climats avec une guitare et un jeu de pédales, Teuk Henri ou Mongolito sont 50 fois plus créatifs, malheureusement il y a peu de chance qu'un jour l'AB les invite comme artistes résidents.
Ne demande pas de mentionner des titres, il a asséné quatre soundscapes instrumentaux.
Pour le premier, il a façonné un bruit de fond fait de vrombissements, après avoir grattouillé son instrument, il met les sonorités en boucles et c'est parti pour dix minutes de blues/surf planant.
Même schéma, sans le moteur de Formule Un, pour le second qui te fait penser à Leo Kottke, mais c'est insulté ce guitariste à la technique exceptionnelle que de le comparer au brave Raphaël.
Pour la petite histoire, on a reconnu quelques plans 'Johnny Guitar' avant les envolées indiennes, ce qui nous renvoie à la fin des sixties: George Harrison, les Byrds, Brian Jones et quelques autres découvrant le raga.
Troisième pièce décorative et nouveau nom effleurant tes cellules: Tyrannosaurus Rex ( Marc Bolan -Steve Peregrin Took).
Avec Fred Cerise et Clelia,on opte pour la buvette pendant que Spookhuisje confectionne une dernière oeuvre bluesy, décorée de 2 ou 3 notes de flûte.
Cold Specks
Al Spx = une chanteuse canadienne ( Etobicoke, près de Toronto), black, émigrée à Londres, considérée comme une des révélations 2012, un album ' I Predict a Graceful Expulsion' , une vague de louanges après un passage remarqué chez Jools Holland.
C'est dire que les attentes du public étaient hautes, trop hautes, sans doute.
Ici, également, passé l'élément de surprise, une voix soul étonnement râpeuse pour une femme encore enfant ( 24 ans), des compositions gospel/ blues/ folk/ soul sombres et profondes ( certains cataloguent son album de doom soul) qu'elle interprète supportée par un band impeccable, mais auquel elle laisse peu l'occasion de s'exprimer, le soufflé retombe après 30'.
Trop de titres similaires, tu attends toujours une étincelle qui ne jaillira pas... avec quelques années d'expérience scénique, we predict a graceful explosion!
Sur scène, Al, sa guitare et, probablement: Tom Havelock, violoncelle - Peter Roberts on electric guitar - Thomas Greene playing piano - Chris Cundy, baritone sax, tenor sax, bass clarinet et d'après ses propres dires... We're currently without a drummer at the moment, so we've been rotating people..., nous vîmes un batteur.
Elle ouvre, a capella, avec le gospel 'Go to sleep little baby', a powerful rendition!
Première plage de l'album, ' The Mark', que tu rapproches d'Alela Diane, mais la tessiture est plus rauque.
Le superbe 'Winter Solstice', quant à lui, te rappelle le folk gothique d'une Emily Jane White, l'accompagnement musical tout en sobriété fait de cette plage un des sommets de l'album.
Miss Spx annonce 'Heavy Hands', qui sera suivi de 'Hector', si tu pensais aux facéties d' Urbanus van Anus, tu t'étais gouré, ça rigole pas des masses dans l'univers de la jeune dame, transformée en inquiétante pythie black.
Un second gospel a capella fera frissonner Bruxelles avant d'entendre le sextet attaquer 'When the City Lights Dim', titre mariant solennité, pathos et sentiments religieux, le tout souligné par un sax sombre.
Cold Specks se dit influencée par Mahalia Jackson, Sister Rosetta Tharpe, Tom Waits , Sam Cooke ou Smog, son folk/blues sent l'authentique, le Deep South ( et pourtant elle vient du Grand Nord), l'humain qui souffre, le combat contre la discrimination raciale.
' Blank Maps' des arrangements tout en sobriété décorent un titre plus pop.
A quote from the Old Testamennt, 'All Flesh is Grass', un nouveau titre qui augure d' un second album aussi magistral que le first CD, sur lequel on retrouve le folk ' Elephant Head et, également, la valse introduite par un piano léger, 'Send your youth.
La reprise de Swans, le groupe de Michael Gira, ' Reeling the Liars In' avec, enfin, une solide intervention du sax, sera suivie du single 'Holland' et de 'Steady', un titre qui, s'il démarre tout en douceur minimaliste, verra une belle échappée solitaire de Chris Cundy donnant le coup d'envoi pour un final névrotique à la Arcade Fire.
La dernière sera l'ultime morceau de l'album, la ballade noire, ' Lay me down' que la jeune femme a composée à l'âge de 15 ans.
Le 30 septembre Cold Specks se produira au Botanique!
mardi 28 août 2012
Feeërieën 2012: Dez Mona Feat. Box: Sága - Black to Comm, Parc Royal, Bruxelles, le 27 août 2012
L'annuel festival ' Feeërieën', organisé par l'Ancienne Belgique, retrouve le décor enchanteur du Parc Royal, transformé pendant 5 soirées en forêt magique, illuminée par des lampions, des fanaux sans oublier une lune blafarde et de mirifiques constellations d'étoiles.
Le programme de cette première nuit a attiré la grande foule, l'esthétique baroque adoptée par Dez Mona pour la lecture de l'opéra Sága s'accordant à merveille avec le cadre romanesque du lieu.
L'avant-programme est assuré par Black to Comm!
Si ton esprit associait ce patronyme à une compilation ( sortie en 1994) des méchants MC5, il s'est résolument fourvoyé, Black to Comm est un projet imaginé par le Hamburger, Marc Richter, un amateur de bricolage sonore ayant pondu une série d'oeuvres cataloguées ambient, mutating digital music, voire neurotic glitch music...
Toutes tes craintes se sont révélées exactes, Marc, magnitude 4, espèce de professeur Tournesol, coiffé d'un galurin moins hergéen, nous a servi une panade prétentieuse, passablement indigeste, et manquant totalement de fantaisie, confirmant ce qu'on savait déjà, la retranscription scénique d'un travail de laboratoire est une besogne vaine et creuse suscitant chez l'auditeur un profond ennui.
Quelques vaniteux crieront au génie, d'autres, plus prosaïques, décriront la performance en ces mots: de la masturbation intellectuelle recouverte d'un épais vernis de pédanterie.
Pour tout te dire, l'oeuvre écrite complète d'Alain Robbe-Grillet est plus mutine que les quarante minutes, une seule plage, prestées par Herr Richter.
Tous les stéréotypes ont défilé: drones vaguement psyché, tapisserie symphonique, remous aquatiques, bloups, bloups...20000 lieues sous les mers, bonjour Cousteau, portes qui grincent, va-et-vient d'une balle de ping pong, tocsin strident, beats industriels...
Tiens, voilà, Luc Toogenblik, comment se nomme cette pièce magistrale et éminemment mélodique, menneke?
' Scheiße- Disk Ein'.
Quel érudit!
Tu préférais Mike Oldfield, ik ook!
Interminable attente avant l'apparition d'un Jean-Claude Van Damme local venant introduire Dez Mona feat. BOX: Sága!
Gregory Frateur, ça fait un bon moment que tu suis son parcours dans lequel il est impossible de relever la moindre faute de goût.
Avec Dez Mona, une série d'albums inclassables et impeccables, des concerts donnés dans des lieux atypiques( une église dans la banlieue anversoise, le band s'y est produit sous le nom 'Le Doulos', la salle de réception du Parlement flamand...), des performances théâtrales ( l'étonnant 'Prometheus' vu aux Brigittines), à chaque fois tu as eu l'impression d'assister à un spectacle pas banal.
Le chant passionné du menuisier anversois , tout comme l'accompagnement musical de ses complices, ont toujours eu le don de te fasciner, tu ne pouvais donc rater une des dernières représentations 2012 du projet Sága.
Sága, déesse de la mémoire et de la poésie, fille d'Odin, femme de Vígríd, deviendra un opéra, imaginé par le duo Frateur/ Nicolas Rombouts . Pour ce Gesammtkunstwerk, ils feront appel à l'écrivain Jeroen Olyslaegers, à la styliste Véronique Branquinho, au peintre Nick Andrews et au light designer Jan Pauwels, sur scène, Dez Mona sera accompagné par l'ensemble BOX ( Baroque Orchestration X).
21h50', Nicolas Rombauts (contrebasse) - Roel Van Camp (accordéon) - Tijs Delbeke ( guitare, trombone, violon, orgue, clavecin, percussions), flanqués de quelques éléments faisant partie de BOX ( sans doute, Pieter Theuns au théorbe - Pieter Vandeveire à la viole de gambe - Jutta Troch à la harpe baroque et tubular bells) précèdent le ténor en ouvrant avec une longue intro lyrique ( 'Vandaag'), amorcée par une harpe céleste et des cordes mélodramatiques.
Apparition de Gregory Frateur, amaigri, chevelure indomptée à la Ludwig van, chemise blanche à jabot, cravate dénouée, noire...
Premières bribes chantées, le parc vibre.
Oui, il y a du Antony, du Nina Simone, du Nick Cave ou du Scott Walker dans ce timbre, mais surtout il y a le phrasé exceptionnel de Gregory Frateur, un phénomène unique.
Le public assis ou couché a écouté religieusement ' A part of our hearts', ' Bright Life part I', et ' She is a Haven' (un tango baroque engendrant un incroyable moment d'émotion), une première pause déclenche une salve nourrie d'applaudissements.
Le clavecin entame ' A Part of our Dreams' , une chanson parlant de nos villes, villages, hameaux, confie Gregory.
Le ton récitatif ensorcelle, l'orchestration /oratorio à la Haendel émerveille.
' Heavy Hearted Land' , un aria sacré pendant lequel le timbre de l'Anversois prend des intonations vertigineuses, dignes de Barbara Hendricks.
Un choeur allégorique accompagne le chant du maître pendant ' Automated Sun' auquel succède le mélancolique ' Now it is still'... what I wanted was a smile... sobrement chanté.
La ballade ' A Part of our Lives' se rapproche des titres des 'Irrepressibles' , elle sera suivie de 'Bright Life- Part II', un interlude instrumental courtois devant permettre au chanteur de reprendre du souffle.
' Soldiers' précède un des sommets du concert, ' A Part of us all' , au refrain lancinant, chanté en choeur grégorien par tous les musiciens.
Présentation de l'équipe et ultimes lieder ' Today' et le tendre 'Saga' bouclant le voyage.
Un triomphe!
En principe, pas de rappel, un opéra forme un tout, mais, après avoir levé un voile sur de futurs projets, Dez Mona et BOX reprennent ' A part of our lives' pour contenter la foule!
De la magie pure!
Le programme de cette première nuit a attiré la grande foule, l'esthétique baroque adoptée par Dez Mona pour la lecture de l'opéra Sága s'accordant à merveille avec le cadre romanesque du lieu.
L'avant-programme est assuré par Black to Comm!
Si ton esprit associait ce patronyme à une compilation ( sortie en 1994) des méchants MC5, il s'est résolument fourvoyé, Black to Comm est un projet imaginé par le Hamburger, Marc Richter, un amateur de bricolage sonore ayant pondu une série d'oeuvres cataloguées ambient, mutating digital music, voire neurotic glitch music...
Toutes tes craintes se sont révélées exactes, Marc, magnitude 4, espèce de professeur Tournesol, coiffé d'un galurin moins hergéen, nous a servi une panade prétentieuse, passablement indigeste, et manquant totalement de fantaisie, confirmant ce qu'on savait déjà, la retranscription scénique d'un travail de laboratoire est une besogne vaine et creuse suscitant chez l'auditeur un profond ennui.
Quelques vaniteux crieront au génie, d'autres, plus prosaïques, décriront la performance en ces mots: de la masturbation intellectuelle recouverte d'un épais vernis de pédanterie.
Pour tout te dire, l'oeuvre écrite complète d'Alain Robbe-Grillet est plus mutine que les quarante minutes, une seule plage, prestées par Herr Richter.
Tous les stéréotypes ont défilé: drones vaguement psyché, tapisserie symphonique, remous aquatiques, bloups, bloups...20000 lieues sous les mers, bonjour Cousteau, portes qui grincent, va-et-vient d'une balle de ping pong, tocsin strident, beats industriels...
Tiens, voilà, Luc Toogenblik, comment se nomme cette pièce magistrale et éminemment mélodique, menneke?
' Scheiße- Disk Ein'.
Quel érudit!
Tu préférais Mike Oldfield, ik ook!
Interminable attente avant l'apparition d'un Jean-Claude Van Damme local venant introduire Dez Mona feat. BOX: Sága!
Gregory Frateur, ça fait un bon moment que tu suis son parcours dans lequel il est impossible de relever la moindre faute de goût.
Avec Dez Mona, une série d'albums inclassables et impeccables, des concerts donnés dans des lieux atypiques( une église dans la banlieue anversoise, le band s'y est produit sous le nom 'Le Doulos', la salle de réception du Parlement flamand...), des performances théâtrales ( l'étonnant 'Prometheus' vu aux Brigittines), à chaque fois tu as eu l'impression d'assister à un spectacle pas banal.
Le chant passionné du menuisier anversois , tout comme l'accompagnement musical de ses complices, ont toujours eu le don de te fasciner, tu ne pouvais donc rater une des dernières représentations 2012 du projet Sága.
Sága, déesse de la mémoire et de la poésie, fille d'Odin, femme de Vígríd, deviendra un opéra, imaginé par le duo Frateur/ Nicolas Rombouts . Pour ce Gesammtkunstwerk, ils feront appel à l'écrivain Jeroen Olyslaegers, à la styliste Véronique Branquinho, au peintre Nick Andrews et au light designer Jan Pauwels, sur scène, Dez Mona sera accompagné par l'ensemble BOX ( Baroque Orchestration X).
21h50', Nicolas Rombauts (contrebasse) - Roel Van Camp (accordéon) - Tijs Delbeke ( guitare, trombone, violon, orgue, clavecin, percussions), flanqués de quelques éléments faisant partie de BOX ( sans doute, Pieter Theuns au théorbe - Pieter Vandeveire à la viole de gambe - Jutta Troch à la harpe baroque et tubular bells) précèdent le ténor en ouvrant avec une longue intro lyrique ( 'Vandaag'), amorcée par une harpe céleste et des cordes mélodramatiques.
Apparition de Gregory Frateur, amaigri, chevelure indomptée à la Ludwig van, chemise blanche à jabot, cravate dénouée, noire...
Premières bribes chantées, le parc vibre.
Oui, il y a du Antony, du Nina Simone, du Nick Cave ou du Scott Walker dans ce timbre, mais surtout il y a le phrasé exceptionnel de Gregory Frateur, un phénomène unique.
Le public assis ou couché a écouté religieusement ' A part of our hearts', ' Bright Life part I', et ' She is a Haven' (un tango baroque engendrant un incroyable moment d'émotion), une première pause déclenche une salve nourrie d'applaudissements.
Le clavecin entame ' A Part of our Dreams' , une chanson parlant de nos villes, villages, hameaux, confie Gregory.
Le ton récitatif ensorcelle, l'orchestration /oratorio à la Haendel émerveille.
' Heavy Hearted Land' , un aria sacré pendant lequel le timbre de l'Anversois prend des intonations vertigineuses, dignes de Barbara Hendricks.
Un choeur allégorique accompagne le chant du maître pendant ' Automated Sun' auquel succède le mélancolique ' Now it is still'... what I wanted was a smile... sobrement chanté.
La ballade ' A Part of our Lives' se rapproche des titres des 'Irrepressibles' , elle sera suivie de 'Bright Life- Part II', un interlude instrumental courtois devant permettre au chanteur de reprendre du souffle.
' Soldiers' précède un des sommets du concert, ' A Part of us all' , au refrain lancinant, chanté en choeur grégorien par tous les musiciens.
Présentation de l'équipe et ultimes lieder ' Today' et le tendre 'Saga' bouclant le voyage.
Un triomphe!
En principe, pas de rappel, un opéra forme un tout, mais, après avoir levé un voile sur de futurs projets, Dez Mona et BOX reprennent ' A part of our lives' pour contenter la foule!
De la magie pure!
dimanche 26 août 2012
Whylanders, Août en Eclats ( Petite Scène)- Soignies, le 25 août 2012
Août en Eclats, à 20 mètres du grand podium se dresse la petite scène où les festivités ont débuté à 13h30'.
A l'heure du goûter, le programme prévoit Whylanders, un duo bruxellois que t'as jamais réussi à entendre dans la capitale, malgré de nombreux passages chez Fred Cerise.
Soignies te permet de combler cette lacune.
Duo guitare/batterie, sans doute?
Mais, oui, Romain, comme les White Stripes, Black Keys, Black Box Revelation, Les Zèbres, Petula Clarck, Madensuyu, Shirley & Dino, Hollande & Merkel... et 4896 autres, sorry, 4895, Laurel et Hardy ont splitté!
Identité du couple?
Maxime Simon: guitar and vocals et Quentin Jossen: drums and backing vocals.
Quentin Jossen, un ex- The Joggers?
Lui-même, Caligula!
Domaine d'activité?
De l'indie /garage/ pop rock pas indigeste.
Trace discographique?
Un EP, quatre titres, mais la paire a mis en chantier pas mal de nouvelles plages que nous entendrons à Soignies.
Premier morceau, untitled yet, de l'indie accrocheur, une bonne voix, un mec qui frappe sec et juste et des riffs de guitare hargneux aux consonances hard.
C'est pas du caca!
'You'll never see me again' confirme cette première impression, la jeunesse locale se presse au pied du podium et apprécie à sa juste valeur.
Encore une nouvelle chanson, bonnes gens de Soignies, avez-vous un titre à suggérer?
' Soignies' - ' J'aime, la vie' - ' The song with no title' - ' Walking the nymph' - ' I'm in love with Elio'...
On y réfléchira!
Morceau vif , turbulent et arrondi aux angles, ça cogne méchant et la guitare cingle.
New song number 3 aux nuances hybrides, de l' electro déchiré par des lignes de gratte métalliques.
La littérature proposée a le mérite de n'être pas uniforme, les gamins varient le menu, tant mieux!
' I was away' que tu retrouves sur leur EP, une maîtresse pièce au tempo lourd, beats lancinants et choeurs héroïques.
De la belle ouvrage mariant simplicité et efficacité!
Une nouvelle décharge n'ayant aucun point commun avec un pétard mouillé: ' Dream song', final théâtral en option.
Quelques vannes intello de gauche/ présentateur chez RTL de Maxime avant d'introduire 'Julia' , un élégant et sensuel downtempo, propice au corps à corps langoureux, que tu ne confondras pas avec la 'Julia' des Beatles , ni celle de Pavlov's Dog ( grand morceau, by the way).
T'as eu des frissons, Quentin?
Je l'avoue, Maxime!
Braves Sonégiens, ce n'est pas parce que notre batteur frissonne comme une vierge et porte un T-shirt rose que sa frappe sera au diapason, ses coups de tambours sont très virils!
' Daft Generation', titre burné, ...Je suis un homme Je suis un homme Quoi de plus naturel en somme...
New song number 4, avec un signe à la table, fieu, n'oublie pas les effets spéciaux, comme on a dit!
Sautillant et catchy.
' Hurry up your ass' précédé d'un clip publicitaire, EP à vendre, prix selon vos moyens, on accepte les Cartes Visa!
Un dernier rock binaire décoré de quelques sonorités fuzz pour mettre fin au gig.
A la TV, j'ai vu un gars sauter au dessus des monitors et des barrières nadar, si vous me faites de la place, je fais pareil.
Il a la santé, Maxime, vu les résultats de nos athlètes à Londres, il pourrait postuler pour les prochains JO.
40' plaisantes, un band qui sans être révolutionnaire ( et ne tient pas à l'être) assure un max, un petit bémol des interventions au ras des pâquerettes pour s'adresser au public.
Le 7 septembre, ils seront au Bota pour les éliminatoires du Concours Circuit 2012.
Rebondissement: l'organisation remballe le duo sur scène, messieurs, le contrat prévoyait 60', vous avez presté 3/4 du temps imparti, allez amuser la foule!
OK, Néron!
' Superfly System' du punk'n roll offspringien, suivi d'une chanson d'amour, 'I hate you' et, enfin, new song number 5, un machin noisy avant de remballer le matos!
A l'heure du goûter, le programme prévoit Whylanders, un duo bruxellois que t'as jamais réussi à entendre dans la capitale, malgré de nombreux passages chez Fred Cerise.
Soignies te permet de combler cette lacune.
Duo guitare/batterie, sans doute?
Mais, oui, Romain, comme les White Stripes, Black Keys, Black Box Revelation, Les Zèbres, Petula Clarck, Madensuyu, Shirley & Dino, Hollande & Merkel... et 4896 autres, sorry, 4895, Laurel et Hardy ont splitté!
Identité du couple?
Maxime Simon: guitar and vocals et Quentin Jossen: drums and backing vocals.
Quentin Jossen, un ex- The Joggers?
Lui-même, Caligula!
Domaine d'activité?
De l'indie /garage/ pop rock pas indigeste.
Trace discographique?
Un EP, quatre titres, mais la paire a mis en chantier pas mal de nouvelles plages que nous entendrons à Soignies.
Premier morceau, untitled yet, de l'indie accrocheur, une bonne voix, un mec qui frappe sec et juste et des riffs de guitare hargneux aux consonances hard.
C'est pas du caca!
'You'll never see me again' confirme cette première impression, la jeunesse locale se presse au pied du podium et apprécie à sa juste valeur.
Encore une nouvelle chanson, bonnes gens de Soignies, avez-vous un titre à suggérer?
' Soignies' - ' J'aime, la vie' - ' The song with no title' - ' Walking the nymph' - ' I'm in love with Elio'...
On y réfléchira!
Morceau vif , turbulent et arrondi aux angles, ça cogne méchant et la guitare cingle.
New song number 3 aux nuances hybrides, de l' electro déchiré par des lignes de gratte métalliques.
La littérature proposée a le mérite de n'être pas uniforme, les gamins varient le menu, tant mieux!
' I was away' que tu retrouves sur leur EP, une maîtresse pièce au tempo lourd, beats lancinants et choeurs héroïques.
De la belle ouvrage mariant simplicité et efficacité!
Une nouvelle décharge n'ayant aucun point commun avec un pétard mouillé: ' Dream song', final théâtral en option.
Quelques vannes intello de gauche/ présentateur chez RTL de Maxime avant d'introduire 'Julia' , un élégant et sensuel downtempo, propice au corps à corps langoureux, que tu ne confondras pas avec la 'Julia' des Beatles , ni celle de Pavlov's Dog ( grand morceau, by the way).
T'as eu des frissons, Quentin?
Je l'avoue, Maxime!
Braves Sonégiens, ce n'est pas parce que notre batteur frissonne comme une vierge et porte un T-shirt rose que sa frappe sera au diapason, ses coups de tambours sont très virils!
' Daft Generation', titre burné, ...Je suis un homme Je suis un homme Quoi de plus naturel en somme...
New song number 4, avec un signe à la table, fieu, n'oublie pas les effets spéciaux, comme on a dit!
Sautillant et catchy.
' Hurry up your ass' précédé d'un clip publicitaire, EP à vendre, prix selon vos moyens, on accepte les Cartes Visa!
Un dernier rock binaire décoré de quelques sonorités fuzz pour mettre fin au gig.
A la TV, j'ai vu un gars sauter au dessus des monitors et des barrières nadar, si vous me faites de la place, je fais pareil.
Il a la santé, Maxime, vu les résultats de nos athlètes à Londres, il pourrait postuler pour les prochains JO.
40' plaisantes, un band qui sans être révolutionnaire ( et ne tient pas à l'être) assure un max, un petit bémol des interventions au ras des pâquerettes pour s'adresser au public.
Le 7 septembre, ils seront au Bota pour les éliminatoires du Concours Circuit 2012.
Rebondissement: l'organisation remballe le duo sur scène, messieurs, le contrat prévoyait 60', vous avez presté 3/4 du temps imparti, allez amuser la foule!
OK, Néron!
' Superfly System' du punk'n roll offspringien, suivi d'une chanson d'amour, 'I hate you' et, enfin, new song number 5, un machin noisy avant de remballer le matos!
Beverly Jo Scott - Août en Eclats 2012, Soignies, le 25 août 2012
Le mot de Jean-Michel Maes, santé Jean-Michel, Echevin de la Culture et, accessoirement, Président du Centre Culturel de Soignies: "ce samedi 25 août nous reviendra, pour la huitième année consécutive, le festival pluridisciplinaire ' Août en Eclats'...."
Après une rapide inspection du programme, cap sur le chef-lieu d'arrondissement, cité millénaire, qui, d'après certains historiens, vît naître Sàmo , devenu roi de Bohême vers 623.
15h 45', pas foule sur la Place Verte, sur laquelle le groupe local, Plastic Birds, s'est produit à 14h30'.
Une terrasse, une Jupiler, et 45' de patience, à 16h30' Beverly Jo Scott est prévue sur ce même podium.
Salut, Didier, on s'en jette une, tu ne peux refuser.
Pile 16h30', arrivée du band de celle qui vint au monde en Alabama par une belle journée ensoleillée au siècle précédent.
Des cracks: le fidèle Thierry Rombaut à la basse ( Perry Rose, Bai Kamara Jr., Joe Higham..) - Slim Batteux aux keyboards ( un gars qui a tapoté pour Percy Sledge, Johnny, Alain Souchon, Paul Personne...) - encore un requin aux drums, Yves Baibay ( Daniel Romeo, Urban Trad, Perry Rose, Maurane, Fugain...) - le pas maladroit, Fabricio Manzini, à la gratte ( Cannon Ball, un Supertramp tribute, Bernard Degavre, Sttellla, Plastic Bertrand...), sans oublier la merveilleuse Gaëlle Mievis aux backing vocals ( Sirius Plan).
La courte intro sans B J nous projette aussitôt du côté du Deep South , celui que chantent Lynyrd Skynyrd , les Allman Bros, Charlie Daniels, Marshall Tucker et autres fleurons d'un rock sudiste où la slide règne en maîtresse absolue, The Voice rapplique et la mean, mean woman attaque ' One shot shy'.
Tout va bien, elle tient une forme post-olympique,... things might get nasty... c'est sûr, ça va décoiffer sévère, déjà qu'Eole s'est levé du mauvais pied et nous secoue avec de sérieuses bourrasques.
Hello, Soignies, il y a du soleil, on va faire du bruit, you know, rock'n roll is good for your soul...feu: ' Light that torch' , un son bien gras et Mamie Scott en pleine séance d'aerobics à faire pâlir Jane Fonda.
Simone, une blonde qui n'a plus vingt ans depuis longtemps, trépigne, bat la cadence tout en écrasant ton 42 fillette, c'est pas grave, madame, ma tendre moitié refuse désormais de cirer mes pompes!
' My soul is on fire', wah wah klach rayban en démonstration, quant au timbre de la Yankee, aucun doute, er zit nog geeen sleet sur ses cordes vocales, elle demeure une des grandes voix blues de notre planète.
Un plongeon dans un lointain passé, l'album 'Mudcakes' et l'intemporel 'Magalie', le slowblues frémissements garantis.
Travail raffiné de Slim, riffs efficients du chauve et backings superbes de Gaëlle, great song!
B J agrippe une acoustique, encore plus fort que la précédente, la ballade passionnée ' Overwhelming desire'.
Retour au Southern rock, à la slide, 'Tolling'...tu montes avec moi sur le trampoline, Gaëlle.
Le Marsupilami et sa petite soeur bondissant en rythme, Miss Scott va perdre, au minimum, 5 pounds après ce gig énergique.
Soignies, listen to me , ' I need a man' ( to love).
On va voir ce qu'on peut faire, il n'y plus grand chose au rayon, précisions s v p!
A real man..
Un petit, un gros, un gentil, un bien baraqué, un membré, un Chippendale, un nain?
All I wanna do is to hold him...
Un chien, c'est bon?
Thierry engage la suivante, menneke: ' Whisky Blues'.
Baibay, inspiré par le pur malt, caresse caisses et toms , la guitare se fait lyrique, la voix chaude de Beverly Jo glisse sur ce blues éthylique en passant du vocable roman, à l'imagerie Emile Zola, à la phonologie traînante de l'American English.
Un blues plus dirty que ce 'Whisky Blues' , ça n'existe pas.
Virage rock nerveux avec 'Rip the Sack' et coup d'oeil à l'horloge de la Collégiale Saint- Vincent, il reste à peine cinq minutes.
On quitte pas la scène, on vous balance le bis sans détour, c'est quoi encore, Fabrice?
' Tell Mama', madame!
Place au funk et au beau, mais bref, numéro de go go girls de BJ et Gaëlle, transformées en Ikettes.
Soignies, un problème de coeur, just tell mama Scott, c'est pas cher mais c'est pas remboursé par la mutuelle!
Great gig, as usual!
Après une rapide inspection du programme, cap sur le chef-lieu d'arrondissement, cité millénaire, qui, d'après certains historiens, vît naître Sàmo , devenu roi de Bohême vers 623.
15h 45', pas foule sur la Place Verte, sur laquelle le groupe local, Plastic Birds, s'est produit à 14h30'.
Une terrasse, une Jupiler, et 45' de patience, à 16h30' Beverly Jo Scott est prévue sur ce même podium.
Salut, Didier, on s'en jette une, tu ne peux refuser.
Pile 16h30', arrivée du band de celle qui vint au monde en Alabama par une belle journée ensoleillée au siècle précédent.
Des cracks: le fidèle Thierry Rombaut à la basse ( Perry Rose, Bai Kamara Jr., Joe Higham..) - Slim Batteux aux keyboards ( un gars qui a tapoté pour Percy Sledge, Johnny, Alain Souchon, Paul Personne...) - encore un requin aux drums, Yves Baibay ( Daniel Romeo, Urban Trad, Perry Rose, Maurane, Fugain...) - le pas maladroit, Fabricio Manzini, à la gratte ( Cannon Ball, un Supertramp tribute, Bernard Degavre, Sttellla, Plastic Bertrand...), sans oublier la merveilleuse Gaëlle Mievis aux backing vocals ( Sirius Plan).
La courte intro sans B J nous projette aussitôt du côté du Deep South , celui que chantent Lynyrd Skynyrd , les Allman Bros, Charlie Daniels, Marshall Tucker et autres fleurons d'un rock sudiste où la slide règne en maîtresse absolue, The Voice rapplique et la mean, mean woman attaque ' One shot shy'.
Tout va bien, elle tient une forme post-olympique,... things might get nasty... c'est sûr, ça va décoiffer sévère, déjà qu'Eole s'est levé du mauvais pied et nous secoue avec de sérieuses bourrasques.
Hello, Soignies, il y a du soleil, on va faire du bruit, you know, rock'n roll is good for your soul...feu: ' Light that torch' , un son bien gras et Mamie Scott en pleine séance d'aerobics à faire pâlir Jane Fonda.
Simone, une blonde qui n'a plus vingt ans depuis longtemps, trépigne, bat la cadence tout en écrasant ton 42 fillette, c'est pas grave, madame, ma tendre moitié refuse désormais de cirer mes pompes!
' My soul is on fire', wah wah klach rayban en démonstration, quant au timbre de la Yankee, aucun doute, er zit nog geeen sleet sur ses cordes vocales, elle demeure une des grandes voix blues de notre planète.
Un plongeon dans un lointain passé, l'album 'Mudcakes' et l'intemporel 'Magalie', le slowblues frémissements garantis.
Travail raffiné de Slim, riffs efficients du chauve et backings superbes de Gaëlle, great song!
B J agrippe une acoustique, encore plus fort que la précédente, la ballade passionnée ' Overwhelming desire'.
Retour au Southern rock, à la slide, 'Tolling'...tu montes avec moi sur le trampoline, Gaëlle.
Le Marsupilami et sa petite soeur bondissant en rythme, Miss Scott va perdre, au minimum, 5 pounds après ce gig énergique.
Soignies, listen to me , ' I need a man' ( to love).
On va voir ce qu'on peut faire, il n'y plus grand chose au rayon, précisions s v p!
A real man..
Un petit, un gros, un gentil, un bien baraqué, un membré, un Chippendale, un nain?
All I wanna do is to hold him...
Un chien, c'est bon?
Thierry engage la suivante, menneke: ' Whisky Blues'.
Baibay, inspiré par le pur malt, caresse caisses et toms , la guitare se fait lyrique, la voix chaude de Beverly Jo glisse sur ce blues éthylique en passant du vocable roman, à l'imagerie Emile Zola, à la phonologie traînante de l'American English.
Un blues plus dirty que ce 'Whisky Blues' , ça n'existe pas.
Virage rock nerveux avec 'Rip the Sack' et coup d'oeil à l'horloge de la Collégiale Saint- Vincent, il reste à peine cinq minutes.
On quitte pas la scène, on vous balance le bis sans détour, c'est quoi encore, Fabrice?
' Tell Mama', madame!
Place au funk et au beau, mais bref, numéro de go go girls de BJ et Gaëlle, transformées en Ikettes.
Soignies, un problème de coeur, just tell mama Scott, c'est pas cher mais c'est pas remboursé par la mutuelle!
Great gig, as usual!
samedi 25 août 2012
Black Market Karma - The Narcotic Daffodils chez Madame Moustache, Bruxelles, le 24 août 2012
A Supersonic Psychedelia night with The Narcotic Daffodils and Black Market Karma at Madame Moustache, Brussels, annonce le flyer imprimé par l'independent record label, Flower Power Records.
Les Jonquilles sous influences précisant sur leur site, attention braves gens, first gig at 19:45', les rideaux seront fermés à 22:00 pile.
T'es dubitatif, il s'agit de Madame Moustache, à 19h35' tu croises le plus beau spécimen de la race des casses-couilles, RickyBilly, qui confirme l'heure précoce du kick off.
Pendant que la bande à Simon peaufine sa balance, tu te commandes une petite mousse, d'autres amateurs de psychédélisme désuet s'engouffrent dans l'antique dancing: George, Kris et les nombreux fans des N D.
Sont prêts à en découdre, un seul hic, la caissière du commerce, trop occupée à essayer de friser sa chevelure récalcitrante avec des bigoudi multicolores, n'a pas vu l'heure passer et s'est pointée à 20h chez la Moustachue.
En clair, le public est prié de ressortir pour déposer son écot dans l'écuelle, sauf RickyBilly qui préfère placer ses deniers chez Dexia.
La setlist des Narcotic Daffodils prévoit 6 plages, dont 4 titres annoncés pour leur second CD.
Irène : Vocals-Hammond-MicroKorg/ Simon : Sitar-Hammond-Wurlizer 200A-MicroKorg/ Flupke, t'as vu mes guibolles basanées : Bass&Backing/ Hakim : Guitars et Merlin : Drums& percussions entament le récital avec ' Light Dry Gordon'.
Avec une olive?
Oui, Popeye!
Dry, d'accord, mais light, on en doute, à la première rasade, le cocktail dégage des parfums relevés, le chant de Miss Csordas est saccadé et fébrile, le Korg et la guitare pètent des flammes et le soubassement rythmique ne craint aucune secousse sismique, c'est du solide.
Un bridge psyché et d'engageantes vocalises planantes, le monde sait que le band ne travaille pas dans la structure banale: couplet, refrain, couplet...
Julie Driscoll ( avec Brian Auger & the Trinity) ou le prog d' Atomic Rooster, avec le talentueux Vincent Crane, sont des noms traversant ton esprit.
' The Barber' avec une première intervention au sitar, Irène tripotant un micro Korg.
Solide intro n'ayant que peu de points communs avec un certain barbier sévillan.
La gracile blonde,... Irene, Irene, niemand heeft ooit zo mooi neen tegen mij gezegd... chantait un Mens du nord, aussi musclée que Twiggy et déchaussée à la Sandie Shaw, attire tous les regards mâles, son chant passionné, hurlé ou fluide s'attaque vicieusement à tes cellules, déjà salement endommagées à l'écoute des monologues abscons du brave RickyBilly.
Soudain, le Figaro se calme, la plage prenant des coloris sombres aux effluves acides à la Hawkwind.
Captain Flupke, dont le vaisseau s'est posé sur la plaine de Zaventem quelques heures plus tôt, ne semble pas trop souffrir du jetlag et assure comme un dalaï- lama visant au Bodhisattva, niveau 36 ( voeu principal: ne pas commettre l’acte sexuel adultère).
Oublie Tears for Fears ou les Isley Brothers, le titre ' Shout' est de leur plume et se retrouvera également sur la seconde plaque.
Acid prog rock groove au background jazzy te rappelant au bon souvenir de Gentle Giant, National Health ou nos Cos, avec la voix particulière de Pascale Son.
Attachez vos ceintures, direction le Bengale... vous m'en voyez Ravi... ( m'envoyez Ravi !): ' Back from Calcutta...with Mister Jacky'.
Where Shankar meets Traffic ou les Yardbirds ( 'Heart full of Soul').
Après le périple au sitar, Saint Simon vient relayer la petite aux claviers, celle-ci commence à jeter des sorts sur tout ce qui bouge, résultat le bon George se prend pour une libellule nourrie à la Newcastle Brown Ale et flotte dans les airs.
Le duc philosophe se souvient de Jon Lord ou de Keith Emerson ( époque The Nice) playing Bach pour entamer une sonate pas plate.
Qui voilà?
La grande Cath, pour elle, 'que bois-tu' signifie bonjour.
Seconde pièce maîtresse de leur première oeuvre, pas destinée aux individus souffrant de vertige: 'Go fuck yourself with your cat on the roof'.
Un rondo infernal avec Hakim en électron libre.
La dernière ' Million Dollar Baby', un shoutalong funk rock, chanté par la frêle Irène, bien secondée par Flupke, le décoré de la Légion d'Honneur.
40' intenses, le boum que t'as entendu, c'est George retombé lourdement sur le plancher après son trip cosmique.
Black Market Karma
Bargain hunters are in for a real treat with a visit to The Deptford Market.
T'as sorti les guides touristiques?
On te parle du marché noir , puis, pour éliminer le mauvais karma, il suffit de rester zen, trois pintjes, ça peut aider.
Sinon Black Market Karma are a psychedelic rock'n'roll band from South East London, sont très jeunes et ont déjà sorti deux full CD's ( que tu peux télécharger gratos) chez Flower Power Records.
Stan Belton ( vocals, guitar) , Mike Sutton ( bass) , Sam Thompson Garido ( guitar, percussion, backings) , Mat Salerno ( percussion) , Louisa Pili ( percussion, guitar, vocals) & Tom Parker ( drums) se réclament du Brian Jonestown Massacre, des Stones (époque Brian Jones), Jesus & Mary Chain, Spacemen 3 ou des Beatles et pratiquent un psychedelic rock obsédant, truffé d'éléments stoner ou shoegaze.
En cinquante minutes, ils ont mis tout le monde d'accord, c'était pas bidon!
Première salve, ' Dee Dee' , un son brut, dense, des riffs lourds et lancinants, tu y ajoutes le chant à la fois flegmatique et hypnotique de Stan le rouquin. D'emblée, les têtes se dandinent en mesure et le brave George est reparti pour un trip sidéral, sans avoir absorbé 3 livres de fungi qui poussent pas en champignonnière, du côté de Paris.
Aux influences citées par les Londoniens, tu rajoutes une bonne dose de Kula Shaker et d'Oasis.
' Wilter' voit Louisa ramasser une gratte, trois guitares jouant les mêmes riffs, ça te fabrique un wall of sound plus solide que feu le mur de Berlin.
Ton esprit semble flotter dans une enveloppe gazeuse fluide n'ayant rien à voir avec la gueule d'Arletty: galaxies , superamas, nébuleuses spirales, étoiles géantes défilent sur l'écran de ton cortex sans que tu doives clore les paupières.
' All that I've made', titletrack d'un EP de 2011, virevolte dans les mêmes sphères, tout naturellement le titre se fond dans ' All that I've lost' ...feel strange in my head... psalmodie-t-il, on se demande pourquoi!
Une séance tuning avant d'ébaucher un drumming martial préludant ' Edrone'. Une longue entrée en matière instrumentale avant d'entendre Stan entamer un chant en chambre d'écho sur couches de guitares brumeuses et répétitives.
Ensorcelant flou artistique!
Shit I just broke a string of my bass, constate Mike.
Tu veux ma Fender, gamin, propose Flupke, le bon samaritain.
Non, ça va, je continue avec trois cordes.
Duo vocal mixte et effets noisy pour le spectral ' Hold me down', suivi d'une sixième et dernière plage addictive, 'Wash out', aux éléments shoegaze, à la My Bloody Valentine, omniprésents.
Les dernières notes ne sont pas encore jouées, mais, déjà, la mignonne Louisa débranche sa guitare et emballe la marchandise, il ne faudra pas s'attendre à un bis .
Nouveau boum!
George?
Oui, juste à nos pieds, heureusement nos godets étaient vides!
Les Jonquilles sous influences précisant sur leur site, attention braves gens, first gig at 19:45', les rideaux seront fermés à 22:00 pile.
T'es dubitatif, il s'agit de Madame Moustache, à 19h35' tu croises le plus beau spécimen de la race des casses-couilles, RickyBilly, qui confirme l'heure précoce du kick off.
Pendant que la bande à Simon peaufine sa balance, tu te commandes une petite mousse, d'autres amateurs de psychédélisme désuet s'engouffrent dans l'antique dancing: George, Kris et les nombreux fans des N D.
Sont prêts à en découdre, un seul hic, la caissière du commerce, trop occupée à essayer de friser sa chevelure récalcitrante avec des bigoudi multicolores, n'a pas vu l'heure passer et s'est pointée à 20h chez la Moustachue.
En clair, le public est prié de ressortir pour déposer son écot dans l'écuelle, sauf RickyBilly qui préfère placer ses deniers chez Dexia.
La setlist des Narcotic Daffodils prévoit 6 plages, dont 4 titres annoncés pour leur second CD.
Irène : Vocals-Hammond-MicroKorg/ Simon : Sitar-Hammond-Wurlizer 200A-MicroKorg/ Flupke, t'as vu mes guibolles basanées : Bass&Backing/ Hakim : Guitars et Merlin : Drums& percussions entament le récital avec ' Light Dry Gordon'.
Avec une olive?
Oui, Popeye!
Dry, d'accord, mais light, on en doute, à la première rasade, le cocktail dégage des parfums relevés, le chant de Miss Csordas est saccadé et fébrile, le Korg et la guitare pètent des flammes et le soubassement rythmique ne craint aucune secousse sismique, c'est du solide.
Un bridge psyché et d'engageantes vocalises planantes, le monde sait que le band ne travaille pas dans la structure banale: couplet, refrain, couplet...
Julie Driscoll ( avec Brian Auger & the Trinity) ou le prog d' Atomic Rooster, avec le talentueux Vincent Crane, sont des noms traversant ton esprit.
' The Barber' avec une première intervention au sitar, Irène tripotant un micro Korg.
Solide intro n'ayant que peu de points communs avec un certain barbier sévillan.
La gracile blonde,... Irene, Irene, niemand heeft ooit zo mooi neen tegen mij gezegd... chantait un Mens du nord, aussi musclée que Twiggy et déchaussée à la Sandie Shaw, attire tous les regards mâles, son chant passionné, hurlé ou fluide s'attaque vicieusement à tes cellules, déjà salement endommagées à l'écoute des monologues abscons du brave RickyBilly.
Soudain, le Figaro se calme, la plage prenant des coloris sombres aux effluves acides à la Hawkwind.
Captain Flupke, dont le vaisseau s'est posé sur la plaine de Zaventem quelques heures plus tôt, ne semble pas trop souffrir du jetlag et assure comme un dalaï- lama visant au Bodhisattva, niveau 36 ( voeu principal: ne pas commettre l’acte sexuel adultère).
Oublie Tears for Fears ou les Isley Brothers, le titre ' Shout' est de leur plume et se retrouvera également sur la seconde plaque.
Acid prog rock groove au background jazzy te rappelant au bon souvenir de Gentle Giant, National Health ou nos Cos, avec la voix particulière de Pascale Son.
Attachez vos ceintures, direction le Bengale... vous m'en voyez Ravi... ( m'envoyez Ravi !): ' Back from Calcutta...with Mister Jacky'.
Where Shankar meets Traffic ou les Yardbirds ( 'Heart full of Soul').
Après le périple au sitar, Saint Simon vient relayer la petite aux claviers, celle-ci commence à jeter des sorts sur tout ce qui bouge, résultat le bon George se prend pour une libellule nourrie à la Newcastle Brown Ale et flotte dans les airs.
Le duc philosophe se souvient de Jon Lord ou de Keith Emerson ( époque The Nice) playing Bach pour entamer une sonate pas plate.
Qui voilà?
La grande Cath, pour elle, 'que bois-tu' signifie bonjour.
Seconde pièce maîtresse de leur première oeuvre, pas destinée aux individus souffrant de vertige: 'Go fuck yourself with your cat on the roof'.
Un rondo infernal avec Hakim en électron libre.
La dernière ' Million Dollar Baby', un shoutalong funk rock, chanté par la frêle Irène, bien secondée par Flupke, le décoré de la Légion d'Honneur.
40' intenses, le boum que t'as entendu, c'est George retombé lourdement sur le plancher après son trip cosmique.
Black Market Karma
Bargain hunters are in for a real treat with a visit to The Deptford Market.
T'as sorti les guides touristiques?
On te parle du marché noir , puis, pour éliminer le mauvais karma, il suffit de rester zen, trois pintjes, ça peut aider.
Sinon Black Market Karma are a psychedelic rock'n'roll band from South East London, sont très jeunes et ont déjà sorti deux full CD's ( que tu peux télécharger gratos) chez Flower Power Records.
Stan Belton ( vocals, guitar) , Mike Sutton ( bass) , Sam Thompson Garido ( guitar, percussion, backings) , Mat Salerno ( percussion) , Louisa Pili ( percussion, guitar, vocals) & Tom Parker ( drums) se réclament du Brian Jonestown Massacre, des Stones (époque Brian Jones), Jesus & Mary Chain, Spacemen 3 ou des Beatles et pratiquent un psychedelic rock obsédant, truffé d'éléments stoner ou shoegaze.
En cinquante minutes, ils ont mis tout le monde d'accord, c'était pas bidon!
Première salve, ' Dee Dee' , un son brut, dense, des riffs lourds et lancinants, tu y ajoutes le chant à la fois flegmatique et hypnotique de Stan le rouquin. D'emblée, les têtes se dandinent en mesure et le brave George est reparti pour un trip sidéral, sans avoir absorbé 3 livres de fungi qui poussent pas en champignonnière, du côté de Paris.
Aux influences citées par les Londoniens, tu rajoutes une bonne dose de Kula Shaker et d'Oasis.
' Wilter' voit Louisa ramasser une gratte, trois guitares jouant les mêmes riffs, ça te fabrique un wall of sound plus solide que feu le mur de Berlin.
Ton esprit semble flotter dans une enveloppe gazeuse fluide n'ayant rien à voir avec la gueule d'Arletty: galaxies , superamas, nébuleuses spirales, étoiles géantes défilent sur l'écran de ton cortex sans que tu doives clore les paupières.
' All that I've made', titletrack d'un EP de 2011, virevolte dans les mêmes sphères, tout naturellement le titre se fond dans ' All that I've lost' ...feel strange in my head... psalmodie-t-il, on se demande pourquoi!
Une séance tuning avant d'ébaucher un drumming martial préludant ' Edrone'. Une longue entrée en matière instrumentale avant d'entendre Stan entamer un chant en chambre d'écho sur couches de guitares brumeuses et répétitives.
Ensorcelant flou artistique!
Shit I just broke a string of my bass, constate Mike.
Tu veux ma Fender, gamin, propose Flupke, le bon samaritain.
Non, ça va, je continue avec trois cordes.
Duo vocal mixte et effets noisy pour le spectral ' Hold me down', suivi d'une sixième et dernière plage addictive, 'Wash out', aux éléments shoegaze, à la My Bloody Valentine, omniprésents.
Les dernières notes ne sont pas encore jouées, mais, déjà, la mignonne Louisa débranche sa guitare et emballe la marchandise, il ne faudra pas s'attendre à un bis .
Nouveau boum!
George?
Oui, juste à nos pieds, heureusement nos godets étaient vides!
vendredi 24 août 2012
Applause au Bar du Matin, Forest, le 23 août 2012
Avez- vous remarqué, v7nce et toi, vous êtes les seuls garçons perdus dans cette ruche peuplée de gonzesses pas hideuses, observe Marylin.
Elle exagère à peine, le charismatique et ombrageux Nicolas Ly, une figure aux contours Lorenzaccio, Julien Sorel, sur le visage duquel spleen, mélancolie, mal de vivre peuvent se lire en gros caractères, attire tous les regards féminins et fait chavirer bon nombre de coeurs enclins aux élans romantiques excessifs.
Grosse foule, donc, au Bar du Matin qui accueille Applause.
Applause, un groupe franco-belge, qui t'avait laissé une excellente impression lors d'une Boutik rock, en hiver 2010.
Eté 2012, en quittant l'établissement forestois, on osera le terme triomphe, tant la prestation du quintet fut enthousiasmante.
Nicolas Ly (lead vocal) // Manuel Roland (guitars) // David Picard (keyboards) // Manu Loriaux (bass) // Jeremie Mosseray (drums and programming) ont sorti l'album ' Where it all began' en 2011 et prépare la sortie d'un second, quel vocable prétentieux, opus.
Applause dévoilera quelques nouveaux titres grisants lors de leur passage au Bar du Matin.
' Beatings' amorce le gala, une intro sirène sur laquelle se greffent quelques riffs incisifs et des beats electro, avant d'entendre le timbre passionné de Nicolas transpercer la couche gazeuse viciée, que tes branchies happent dans cet espace confiné. De l'indie arty, contemplatif, à la lisière d'un univers cher à un Jeff Buckley ou à un Thom Yorke.
Sur leur premier CD, 'Road to Nowhere', oublie Talking Head, et pense à Scott Walker, David Bowie ou aux meilleurs morceaux atmosphériques de Muse.
Applause embraye sur ' So you see', dont les envolées de guitare sur fond rythmique binaire s'approchent du travail de Johnny Marr, au temps où le brillant musicien collaborait avec Morrissey.
Brillant!
Handclaps racoleurs pour amorcer la popsong dansante ' All about you', décorée d'effets de voix spacey à la Richard Ashcroft.
Changement d'horizon avec ' Traceab' de l'indie disco/funk arc en ciel, les touches de David colorant le mix de sonorités eighties synthétiques.
La basse imprimera un groove frénétique pendant les 245 secondes que dureront 'Untold', le chant théâtral du frontman ( il me fait penser à Terence Trent d'Arby, suggère v7nce) semblant flotter comme en apesanteur sur ces sonorités subtiles.
Another new track, Brussels: ' Sweetest rain' , non ce n'est pas un morceau de Gene Loves Jezebel, mais bien un electro rock mordant et hypnotique pour lequel Manu a délaissé sa basse pour manier un synthé.
A tes côtés de superbes filles gesticulent en cadence, une petite, à l'énergie débordante, t'envoie un coup de coude en pleines châsses, ça craint, tu peux être sûr que, rentré au bercail, tu pourras essayer d'éclaircir l'origine de ce cocard et qu'il y a peu de chance que l'explication fournie soit gobée.
Un downtempo narratif, ' Basement', suivi de l'épileptique 'Home again', pendant lequel le sombre et maniéré Nicolas viendra prendre le pouls de la salle pour se mêler aux danseuses.
Place au fiévreux 'Baby Fire', titre incandescent inspirant la boxeuse délurée qui s'époumone ' à poil', non, 'Ap plause' réplique une copine, black cowgirl de son état.
La température avoisine les 35°, pas moyen d'approcher le comptoir et les petites qui s'envoient brandy sur brandy..
Le hit single de l'album précédent, ' Black Sand', aux vagues relents white soul exalté. De superbes lignes de guitare acérée déchirent la mélodie dominée par un synthé symphonique pendant que le singer vocalise audacieusement.
' Witches' passe de l'electro minimaliste au rock alternatif énervé pour exploser en final noisy.
Applause termine le set avec l'entêtant ' Children' enregistré sur un EP en 2010.
Nicolas Ly s'éclipse laissant les artificiers achever l'aria en délire sonore tonitruant.
Un set magistral!
Acclamations et un triple rappel exceptionnel!
'I'm so sorry', proche du math rock avec sa débauche de percussions, précède le chef-d'oeuvre, ' The Lighthouse', mixant psychédélisme, accentué par les claviers aux teintes sixties, et experimental indie à la Radiohead.
Tu pensais à l'apothéose, c'était pas encore l'heure, une version magistrale de l'hymne psychédélique, 'White Rabbit', que le Jefferson Airplane enregistra en 1967, mettra tout le monde d'accord.
Un des concerts du trimestre!
Elle exagère à peine, le charismatique et ombrageux Nicolas Ly, une figure aux contours Lorenzaccio, Julien Sorel, sur le visage duquel spleen, mélancolie, mal de vivre peuvent se lire en gros caractères, attire tous les regards féminins et fait chavirer bon nombre de coeurs enclins aux élans romantiques excessifs.
Grosse foule, donc, au Bar du Matin qui accueille Applause.
Applause, un groupe franco-belge, qui t'avait laissé une excellente impression lors d'une Boutik rock, en hiver 2010.
Eté 2012, en quittant l'établissement forestois, on osera le terme triomphe, tant la prestation du quintet fut enthousiasmante.
Nicolas Ly (lead vocal) // Manuel Roland (guitars) // David Picard (keyboards) // Manu Loriaux (bass) // Jeremie Mosseray (drums and programming) ont sorti l'album ' Where it all began' en 2011 et prépare la sortie d'un second, quel vocable prétentieux, opus.
Applause dévoilera quelques nouveaux titres grisants lors de leur passage au Bar du Matin.
' Beatings' amorce le gala, une intro sirène sur laquelle se greffent quelques riffs incisifs et des beats electro, avant d'entendre le timbre passionné de Nicolas transpercer la couche gazeuse viciée, que tes branchies happent dans cet espace confiné. De l'indie arty, contemplatif, à la lisière d'un univers cher à un Jeff Buckley ou à un Thom Yorke.
Sur leur premier CD, 'Road to Nowhere', oublie Talking Head, et pense à Scott Walker, David Bowie ou aux meilleurs morceaux atmosphériques de Muse.
Applause embraye sur ' So you see', dont les envolées de guitare sur fond rythmique binaire s'approchent du travail de Johnny Marr, au temps où le brillant musicien collaborait avec Morrissey.
Brillant!
Handclaps racoleurs pour amorcer la popsong dansante ' All about you', décorée d'effets de voix spacey à la Richard Ashcroft.
Changement d'horizon avec ' Traceab' de l'indie disco/funk arc en ciel, les touches de David colorant le mix de sonorités eighties synthétiques.
La basse imprimera un groove frénétique pendant les 245 secondes que dureront 'Untold', le chant théâtral du frontman ( il me fait penser à Terence Trent d'Arby, suggère v7nce) semblant flotter comme en apesanteur sur ces sonorités subtiles.
Another new track, Brussels: ' Sweetest rain' , non ce n'est pas un morceau de Gene Loves Jezebel, mais bien un electro rock mordant et hypnotique pour lequel Manu a délaissé sa basse pour manier un synthé.
A tes côtés de superbes filles gesticulent en cadence, une petite, à l'énergie débordante, t'envoie un coup de coude en pleines châsses, ça craint, tu peux être sûr que, rentré au bercail, tu pourras essayer d'éclaircir l'origine de ce cocard et qu'il y a peu de chance que l'explication fournie soit gobée.
Un downtempo narratif, ' Basement', suivi de l'épileptique 'Home again', pendant lequel le sombre et maniéré Nicolas viendra prendre le pouls de la salle pour se mêler aux danseuses.
Place au fiévreux 'Baby Fire', titre incandescent inspirant la boxeuse délurée qui s'époumone ' à poil', non, 'Ap plause' réplique une copine, black cowgirl de son état.
La température avoisine les 35°, pas moyen d'approcher le comptoir et les petites qui s'envoient brandy sur brandy..
Le hit single de l'album précédent, ' Black Sand', aux vagues relents white soul exalté. De superbes lignes de guitare acérée déchirent la mélodie dominée par un synthé symphonique pendant que le singer vocalise audacieusement.
' Witches' passe de l'electro minimaliste au rock alternatif énervé pour exploser en final noisy.
Applause termine le set avec l'entêtant ' Children' enregistré sur un EP en 2010.
Nicolas Ly s'éclipse laissant les artificiers achever l'aria en délire sonore tonitruant.
Un set magistral!
Acclamations et un triple rappel exceptionnel!
'I'm so sorry', proche du math rock avec sa débauche de percussions, précède le chef-d'oeuvre, ' The Lighthouse', mixant psychédélisme, accentué par les claviers aux teintes sixties, et experimental indie à la Radiohead.
Tu pensais à l'apothéose, c'était pas encore l'heure, une version magistrale de l'hymne psychédélique, 'White Rabbit', que le Jefferson Airplane enregistra en 1967, mettra tout le monde d'accord.
Un des concerts du trimestre!
mardi 21 août 2012
Swing Wespelaar 2012, day 3, le 19 août 2012
A 15h devant chez toi, is dat goed?
Juste après la sieste, OK, Luk!
Le thermomètre indique 39°, pas à l'ombre, il n'y a pas d'ombre.
La N21 a des allures US Route 50 from Sacramento to Ocean City, et si on n'a pas croisé Stephen King le long de cette lonely Flemish road où les ghost villages se nomment Steenokkerzeel, Melsbroek ou Wambeek... on a sué comme des porcs malgré la clim, le macadam collait aux pneus, des bovidés déshydratés nous regardaient passer d'un oeil avachi.
Le GPS marmonne: tourner à droite puis tout droit jusqu'à l'église, 15h 40', direction le dorpskern.
Première impression, nettement moins de monde que vendredi, il a fallu à peine 22 secondes pour obtenir une eau, zéro % d'alcool, et une Primus et à 16h10' un courageux introduit The Juke Joints.
Pour la petite histoire, le marathon débutait à 14h30' avec le brillant Tiny Legs Tim, mais à cette heure Luk faisait la vaisselle!
The Juke Joints, encore eux, tu me dis!
Ben, oui, vu l'imposante colonie batave qui chaque année rend visite au Swing Festival, les organisateurs estiment judicieux de programmer un groupe de chez eux.
L'an dernier, tu vis Peter Kempe - lead vocals , drums, mandoline /Michel Staat - lead guitar /Sonnyboy vd Broek - harmonica, cajun accordion, backing vocals /Derk Korpershoek - bass, backing vocals accompagner Eddie Clearwater à Zingem et assurer son avant- programme.
Du boulot correct, mais cet après-midi, en cause probablement l'étouffante chaleur, le set de ces vétérans nous a paru ( niet waar, Luk) téléphoné, brouillon, peu emballant.
Du travail de pro, peut-être, mais le fonctionnaire qui pointe à 8h30' et puis à 17h, lui aussi justifie son salaire en effectuant une exaltante besogne sans dépenser trop d'énergie.
A part ça, Wespelaar était ravi, ce second-hand blues a plu.
Un premier Chicago blues, puis 'Stax sound' sur leur dernier Cd.
Le son est assez confus, lyrics peu compréhensibles, le fait que le drummer se charge des vocaux ne facilite pas les choses.
Un signe de Sonny Boy vers la lead guitar, viens ici, fieu, je t'attaque au flipper, un premier duel au final élastique.
Je ramasse mon French accordeon et on attaque un zydeco pas trop salé.
En trio, comme Taste, l'hommage à Rory Gallagher et Lou Martin, le fabuleux 'Out on the Western Plain'.
L'album 'Going to Chicago' a été produit par Ronnie Baker Brooks, on vous en balance deux extraits dont le rock 'This is it', après ce fait d'arme un shuffle bouillant.
Le singer cueille une mandoline dans le pommier, tu me payes un vin blanc s'il commence à chanter... Mama's in the kitchen baking up a pie...
Un Chardonnay pour Luk et une pintje, a u b!
'Going to my hometown', c'est pas une mauvaise idée, les gars, nous,on reste au bar!
' Going to Chicago' - 'Mojo Hand' et une dernière tranche de cake cajun.
Hup, hup, Oranje, hup!
Erja Lyytinen
Petite robe rouge moulante, juste au ras des fesses, bas résilles, chevelure noire scintillante et un sourire vissé aux lèvres pulpeuses.
Une apparition séduisante et quand on te dira que la petite Finlandaise joue de la guitare comme un chef, mariant passion, énergie, drive et intensité et chante comme une blues mamma noire faisant 3 fois son poids, tu auras compris que le public conquis lui a accordé une standing ovation ( o k, on était déjà presque tous standing après 30 secondes pour reluquer ses guibolles) de 5 bonnes minutes.
On ajoutera que ce prodige féminin est flanquée d'un band impeccable, Davide Floreno: guitar- Roger Inniss: bass ( un formidable bassiste que tu as vu avec Oli Brown) et Miri Miettinen: drums.
Band qu'elle n'utilise pas comme faire-valoir, elle laisse suffisamment d'espace aux musiciens afin qu'ils puissent s'ébattre à leur guise.
Une intro planante ' The road leading home', à la Chris Rea, amorce un premier blues rock électrique, à la wah wah vorace 'Voracious Love'.
Bordel, ça fait du bien!
Elle enchaîne sur 'Don't let a good woman down' ( I suppose), ses petits doigts virevoltent, les notes giclent , des voisins citent Ana Popovic.
Tampa Red wrote it , mais le monde a retenu la version d'Elmore James, 'It hurts me too', en dehors de l'élément visuel non négligeable, ce blues est à ranger à côté de tes meilleurs grands crus: Clos-de-Vougeot, Vosne-Romanée, Aloxe-Corton....
Elle poursuit avec le mélodique ' Everything's fine', un hit à Helsinki avant de la jouer séductrice: Wespelaar, is my hair still OK, what about my make-up?
Perfect, lady, just perfect!
Un slow ' Can't fall in love with you', merde, tu l'aimais déjà, t'étais sur le point d'acheter une bague de fiançailles sur Ebay, et puis la gifle!
Davide Floreno, the other guitarist, n'est pas du genre pingouin, il fait si bien pleurer son instrument, que du coup, Rita, Greetje, Marianne et une demi-douzaine d'autres mamies se mettent à chialer en chorus.
Lors d'un trip aux States, je voulais absolument admirer le carrefour où Robert Johnson avait vendu son âme au diable pour maîtriser le blues, je vais boire un truc dans un juke-joint, une big fat mama me dit, you skinny white girl c'est juste derrière toi, at the intersection of route 61 and route 49..
Voici ma version, décalée et viciée, de 'Crossroads' au démarrage poussiéreux avant de virer rock lourd et agité.
Luk, tire-toi, petit, je descends fendre la foule et saluer mes compatriotes, oui, Lars, tu peux gratter mon jouet, dis-moi où est l'église( tout en jouant 'When the saints go marchin in' ) je ne vois plus rien avec tous ces géants autour de moi, le truc vire 'Skinny girl' avant le retour sur scène.
Pour mettre de l'huile sur le feu, elle achève avec 'Oil and Water'.
Bis
' Soul of a man' un dernier highlight d'un show n'ayant connu aucun temps mort!
Marquise Knox
Encore un brave gars que t'as croisé il y pas si longtemps, au Nekkersdal, mars 2011.
Comme à Laken, une formule trio ce soir, Roger Inniss remplace Eugene Johnson au pied levé à la basse, Michael Battle – drums ( on imagine) et le costaud aux vocals, harmonica et guitares.
Comme à Laken, un blues semblant couler de source, dans la lignée des grands: Muddy Waters, B B et Albert King, Lightnin Hopkins.
Comme à Laken, tu ressens un certain ennui après 45' de perfection et de virtuosité.
Pas d'étincelles, un show réduit au minimum ( un bain de foule)!
Son mentor, Michael Burks, est décédé il y a peu, ce qui explique le choix de 'Motherless Child' comme premier morceau.
Cool, chaloupé, relax!
Sans pause: 'Dust my broom' , puis son ' America's Blues' au ton engagé...America’s so beautiful, they tell me this: here’s the land of the free . But it’s getting’ so bad a man can’t hardly feed his family...
Pas de notes superflues, pas d'esbroufe, juste le nécessaire.
'Killing Floor', propice à une promenade downstairs, sur le floor foulé par la masse, une fois revenu sur scène un Duffy Duck walk, sans palmes.
Les Chicago blues tunes imprégnés de sonorités traditionnelles se succèdent, au passage on reconnaît 'I'm a man' de Muddy Waters, puis un medley boogie de John Lee Hooker, incluant des séquences du célèbre 'Boom Boom' .
Assis sous un arbre, une limonade à portée de main, ce soulful blues chanté d'un timbre ample se laisse écouter sans déplaisir, néanmoins, tu as perdu le fil, en ne sachant plus si le trio entame le neuvième ou dixième titre, but, anyway, who cares!
Un slow blues confessé précède un dernier titre au tempo relativement élevé.
Contrat rempli.
Ite Missa Est!
Un bis
Le schéma traditionnel: primo: slow, secundo: fast, le rappel sera donc slow!
That was it, goodnight Wespelaar!
Sleep well, boy!
Big Joe Louis & The Kokomo Kings
Fin juillet, Walter Wolfman Washington déclare forfait, à la hâte les organisateurs doivent dénicher un headliner pour le dimanche, le choix se porte sur le vétéran du British blues, Big Joe Louis, il ne sera pas accompagné de ses Blue Kings, mais par 3/4 du band suédois, The Kokomo Kings: Samuel Andersson a.k.a. Harmonica Sam munspel, ( donc pas de Ronni Busack-Boysen gitarr), Magnus Lanshammar bas och Daniel Winerö trummor.
Tu titilles en entendant le nom de Big Joe Louis, ton cerveau sort le négatif du Brown Bomber, ayant assommé pour le compte 57 de ses adversaires en 72 combats, on te rassure, c'est pas le même.
Big Joe Louis naît en Jamaïque pour rejoindre le UK dans les early seventies, Cream, les Stones, John Mayall, Duster Bennett, Savoy Brown, Fleetwood Mac...il ne connaissait pas, à Kingston, le ska et les Jackson 5 ne le branchaient guère, il se nourrissait de Skip James, Howlin Wolf ou Big Joe Turner. Tout naturellement il jouera du Chicago blues, et son premier album sera produit par le pape du blues made in the UK, Mike Vernon.
Pendant plus de 90', le quartet aura ravi la plaine avec un set intense et énergique de Delta blues au charme désuet et à l'esprit vintage.
Le gars est doté du timbre idéal pour chanter le Mississippi, c'est pas pour rien qu'il fut par deux fois acclamé Best Male Vocalist lors des British Blues Awards.
'Catch my pony', tous en selle pour une chevauchée du côté du Delta.
Le poney à l'étable, de l'avoine à profusion, voici ' She was all the world to me' , fine picking et les nordiques assurent comme des Vikings, notons que c'est le premier band à utiliser une contrebasse et de la brillantine à profusion.
Arthur 'Big Boy' Crudup, ' Mean ol' Frisco', encore une vieillerie qui n'a pas pris une ride.
Sa bonne femme a le gosier en pente,' Drink on, little girl' ( Sonny Boy Williamson) puis le standard ' Catfish', après lequel il remercie Wespelaar avec un cinquième 'Dank u , wel'.
Il agrippe une mandoline, présente la troupe scandinave pour amorcer un sixième jump blues, une histoire de mule pour ensuite sauter dans le 'Go Go Train', un tortillard cheminant sur some dirty lowdown groovetracks.
Escapade solo, un slowblues collant, ' Seems like a million years'.
Ce mec est brillant, mais tu commences à comprendre la relative désaffection du public, Big Joe Louis n'est pas une tête d'affiche.
Il enchaîne sur le standard pondu par un autre Big Joe, ( Williams), en 1935, 'Baby, please don't go'.
Luk, nerveux, reluque sa Cartier, cadeau reçu de Jackie Onassis, ex-Kennedy , il est près de 23h, que penses-tu?
Tu penses plus depuis longtemps, Big Joe continue la lecture de l'héritage yankee noir , il pleurniche en criant son amour à une belle qui s'est tirée.
Le clocher s'agite, un neveu de Big Ben sonne 23 coups, let's go afin d'éviter les embouteillages.
Sur le chemin menant au carrosse de Cendrillon t'as encore entendu Joe enfiler deux complaintes 50's Chicago style.
Swing Wespelaar 2012 s'achève, un bon cru et, comme toujours, une ambiance décontractée et une organisation impeccable.
Juste après la sieste, OK, Luk!
Le thermomètre indique 39°, pas à l'ombre, il n'y a pas d'ombre.
La N21 a des allures US Route 50 from Sacramento to Ocean City, et si on n'a pas croisé Stephen King le long de cette lonely Flemish road où les ghost villages se nomment Steenokkerzeel, Melsbroek ou Wambeek... on a sué comme des porcs malgré la clim, le macadam collait aux pneus, des bovidés déshydratés nous regardaient passer d'un oeil avachi.
Le GPS marmonne: tourner à droite puis tout droit jusqu'à l'église, 15h 40', direction le dorpskern.
Première impression, nettement moins de monde que vendredi, il a fallu à peine 22 secondes pour obtenir une eau, zéro % d'alcool, et une Primus et à 16h10' un courageux introduit The Juke Joints.
Pour la petite histoire, le marathon débutait à 14h30' avec le brillant Tiny Legs Tim, mais à cette heure Luk faisait la vaisselle!
The Juke Joints, encore eux, tu me dis!
Ben, oui, vu l'imposante colonie batave qui chaque année rend visite au Swing Festival, les organisateurs estiment judicieux de programmer un groupe de chez eux.
L'an dernier, tu vis Peter Kempe - lead vocals , drums, mandoline /Michel Staat - lead guitar /Sonnyboy vd Broek - harmonica, cajun accordion, backing vocals /Derk Korpershoek - bass, backing vocals accompagner Eddie Clearwater à Zingem et assurer son avant- programme.
Du boulot correct, mais cet après-midi, en cause probablement l'étouffante chaleur, le set de ces vétérans nous a paru ( niet waar, Luk) téléphoné, brouillon, peu emballant.
Du travail de pro, peut-être, mais le fonctionnaire qui pointe à 8h30' et puis à 17h, lui aussi justifie son salaire en effectuant une exaltante besogne sans dépenser trop d'énergie.
A part ça, Wespelaar était ravi, ce second-hand blues a plu.
Un premier Chicago blues, puis 'Stax sound' sur leur dernier Cd.
Le son est assez confus, lyrics peu compréhensibles, le fait que le drummer se charge des vocaux ne facilite pas les choses.
Un signe de Sonny Boy vers la lead guitar, viens ici, fieu, je t'attaque au flipper, un premier duel au final élastique.
Je ramasse mon French accordeon et on attaque un zydeco pas trop salé.
En trio, comme Taste, l'hommage à Rory Gallagher et Lou Martin, le fabuleux 'Out on the Western Plain'.
L'album 'Going to Chicago' a été produit par Ronnie Baker Brooks, on vous en balance deux extraits dont le rock 'This is it', après ce fait d'arme un shuffle bouillant.
Le singer cueille une mandoline dans le pommier, tu me payes un vin blanc s'il commence à chanter... Mama's in the kitchen baking up a pie...
Un Chardonnay pour Luk et une pintje, a u b!
'Going to my hometown', c'est pas une mauvaise idée, les gars, nous,on reste au bar!
' Going to Chicago' - 'Mojo Hand' et une dernière tranche de cake cajun.
Hup, hup, Oranje, hup!
Erja Lyytinen
Petite robe rouge moulante, juste au ras des fesses, bas résilles, chevelure noire scintillante et un sourire vissé aux lèvres pulpeuses.
Une apparition séduisante et quand on te dira que la petite Finlandaise joue de la guitare comme un chef, mariant passion, énergie, drive et intensité et chante comme une blues mamma noire faisant 3 fois son poids, tu auras compris que le public conquis lui a accordé une standing ovation ( o k, on était déjà presque tous standing après 30 secondes pour reluquer ses guibolles) de 5 bonnes minutes.
On ajoutera que ce prodige féminin est flanquée d'un band impeccable, Davide Floreno: guitar- Roger Inniss: bass ( un formidable bassiste que tu as vu avec Oli Brown) et Miri Miettinen: drums.
Band qu'elle n'utilise pas comme faire-valoir, elle laisse suffisamment d'espace aux musiciens afin qu'ils puissent s'ébattre à leur guise.
Une intro planante ' The road leading home', à la Chris Rea, amorce un premier blues rock électrique, à la wah wah vorace 'Voracious Love'.
Bordel, ça fait du bien!
Elle enchaîne sur 'Don't let a good woman down' ( I suppose), ses petits doigts virevoltent, les notes giclent , des voisins citent Ana Popovic.
Tampa Red wrote it , mais le monde a retenu la version d'Elmore James, 'It hurts me too', en dehors de l'élément visuel non négligeable, ce blues est à ranger à côté de tes meilleurs grands crus: Clos-de-Vougeot, Vosne-Romanée, Aloxe-Corton....
Elle poursuit avec le mélodique ' Everything's fine', un hit à Helsinki avant de la jouer séductrice: Wespelaar, is my hair still OK, what about my make-up?
Perfect, lady, just perfect!
Un slow ' Can't fall in love with you', merde, tu l'aimais déjà, t'étais sur le point d'acheter une bague de fiançailles sur Ebay, et puis la gifle!
Davide Floreno, the other guitarist, n'est pas du genre pingouin, il fait si bien pleurer son instrument, que du coup, Rita, Greetje, Marianne et une demi-douzaine d'autres mamies se mettent à chialer en chorus.
Lors d'un trip aux States, je voulais absolument admirer le carrefour où Robert Johnson avait vendu son âme au diable pour maîtriser le blues, je vais boire un truc dans un juke-joint, une big fat mama me dit, you skinny white girl c'est juste derrière toi, at the intersection of route 61 and route 49..
Voici ma version, décalée et viciée, de 'Crossroads' au démarrage poussiéreux avant de virer rock lourd et agité.
Luk, tire-toi, petit, je descends fendre la foule et saluer mes compatriotes, oui, Lars, tu peux gratter mon jouet, dis-moi où est l'église( tout en jouant 'When the saints go marchin in' ) je ne vois plus rien avec tous ces géants autour de moi, le truc vire 'Skinny girl' avant le retour sur scène.
Pour mettre de l'huile sur le feu, elle achève avec 'Oil and Water'.
Bis
' Soul of a man' un dernier highlight d'un show n'ayant connu aucun temps mort!
Marquise Knox
Encore un brave gars que t'as croisé il y pas si longtemps, au Nekkersdal, mars 2011.
Comme à Laken, une formule trio ce soir, Roger Inniss remplace Eugene Johnson au pied levé à la basse, Michael Battle – drums ( on imagine) et le costaud aux vocals, harmonica et guitares.
Comme à Laken, un blues semblant couler de source, dans la lignée des grands: Muddy Waters, B B et Albert King, Lightnin Hopkins.
Comme à Laken, tu ressens un certain ennui après 45' de perfection et de virtuosité.
Pas d'étincelles, un show réduit au minimum ( un bain de foule)!
Son mentor, Michael Burks, est décédé il y a peu, ce qui explique le choix de 'Motherless Child' comme premier morceau.
Cool, chaloupé, relax!
Sans pause: 'Dust my broom' , puis son ' America's Blues' au ton engagé...America’s so beautiful, they tell me this: here’s the land of the free . But it’s getting’ so bad a man can’t hardly feed his family...
Pas de notes superflues, pas d'esbroufe, juste le nécessaire.
'Killing Floor', propice à une promenade downstairs, sur le floor foulé par la masse, une fois revenu sur scène un Duffy Duck walk, sans palmes.
Les Chicago blues tunes imprégnés de sonorités traditionnelles se succèdent, au passage on reconnaît 'I'm a man' de Muddy Waters, puis un medley boogie de John Lee Hooker, incluant des séquences du célèbre 'Boom Boom' .
Assis sous un arbre, une limonade à portée de main, ce soulful blues chanté d'un timbre ample se laisse écouter sans déplaisir, néanmoins, tu as perdu le fil, en ne sachant plus si le trio entame le neuvième ou dixième titre, but, anyway, who cares!
Un slow blues confessé précède un dernier titre au tempo relativement élevé.
Contrat rempli.
Ite Missa Est!
Un bis
Le schéma traditionnel: primo: slow, secundo: fast, le rappel sera donc slow!
That was it, goodnight Wespelaar!
Sleep well, boy!
Big Joe Louis & The Kokomo Kings
Fin juillet, Walter Wolfman Washington déclare forfait, à la hâte les organisateurs doivent dénicher un headliner pour le dimanche, le choix se porte sur le vétéran du British blues, Big Joe Louis, il ne sera pas accompagné de ses Blue Kings, mais par 3/4 du band suédois, The Kokomo Kings: Samuel Andersson a.k.a. Harmonica Sam munspel, ( donc pas de Ronni Busack-Boysen gitarr), Magnus Lanshammar bas och Daniel Winerö trummor.
Tu titilles en entendant le nom de Big Joe Louis, ton cerveau sort le négatif du Brown Bomber, ayant assommé pour le compte 57 de ses adversaires en 72 combats, on te rassure, c'est pas le même.
Big Joe Louis naît en Jamaïque pour rejoindre le UK dans les early seventies, Cream, les Stones, John Mayall, Duster Bennett, Savoy Brown, Fleetwood Mac...il ne connaissait pas, à Kingston, le ska et les Jackson 5 ne le branchaient guère, il se nourrissait de Skip James, Howlin Wolf ou Big Joe Turner. Tout naturellement il jouera du Chicago blues, et son premier album sera produit par le pape du blues made in the UK, Mike Vernon.
Pendant plus de 90', le quartet aura ravi la plaine avec un set intense et énergique de Delta blues au charme désuet et à l'esprit vintage.
Le gars est doté du timbre idéal pour chanter le Mississippi, c'est pas pour rien qu'il fut par deux fois acclamé Best Male Vocalist lors des British Blues Awards.
'Catch my pony', tous en selle pour une chevauchée du côté du Delta.
Le poney à l'étable, de l'avoine à profusion, voici ' She was all the world to me' , fine picking et les nordiques assurent comme des Vikings, notons que c'est le premier band à utiliser une contrebasse et de la brillantine à profusion.
Arthur 'Big Boy' Crudup, ' Mean ol' Frisco', encore une vieillerie qui n'a pas pris une ride.
Sa bonne femme a le gosier en pente,' Drink on, little girl' ( Sonny Boy Williamson) puis le standard ' Catfish', après lequel il remercie Wespelaar avec un cinquième 'Dank u , wel'.
Il agrippe une mandoline, présente la troupe scandinave pour amorcer un sixième jump blues, une histoire de mule pour ensuite sauter dans le 'Go Go Train', un tortillard cheminant sur some dirty lowdown groovetracks.
Escapade solo, un slowblues collant, ' Seems like a million years'.
Ce mec est brillant, mais tu commences à comprendre la relative désaffection du public, Big Joe Louis n'est pas une tête d'affiche.
Il enchaîne sur le standard pondu par un autre Big Joe, ( Williams), en 1935, 'Baby, please don't go'.
Luk, nerveux, reluque sa Cartier, cadeau reçu de Jackie Onassis, ex-Kennedy , il est près de 23h, que penses-tu?
Tu penses plus depuis longtemps, Big Joe continue la lecture de l'héritage yankee noir , il pleurniche en criant son amour à une belle qui s'est tirée.
Le clocher s'agite, un neveu de Big Ben sonne 23 coups, let's go afin d'éviter les embouteillages.
Sur le chemin menant au carrosse de Cendrillon t'as encore entendu Joe enfiler deux complaintes 50's Chicago style.
Swing Wespelaar 2012 s'achève, un bon cru et, comme toujours, une ambiance décontractée et une organisation impeccable.
Blues & Rock Ternat 2012, J C Puls, Ternat, le 18 août 2012
Bulletin météo: une masse d'air en provenance d'Afrique est à
l'origine des fortes températures qui touchent le pays, samedi, il fera
ensoleillé et les températures seront tropicales, de 31 à 36 degrés...
Elle
dit et si on se rendait à la côte... t'as pas entendu les nouvelles,
bébé, les plages belges prises d'assaut par les vacanciers, toi, qui as
horreur de la foule..
Tu as raison, je reste au jardin!
Ouf, direction Ternat, pour l'édition 5 du rock & blues festival, organisé par le Jeugdcentrum Puls.
Tu rates le premier groupe, The Monkwoods, qui était programmé à l'aube ( 13h30'), pour atterrir à 14:35' sur place.
Ternat, bien protégé par d'immenses parasols, termine son blues BBQ, des courageux s'affairent sur scène!
Strawdogs
Que
peux-tu encore écrire à propos de ce combo que tu as déjà entendu 27
fois sur scène, telle est également la question que te pose Hans, le
frontman du groupe bruxello- brabançon.
15:15', Hans Van
Campenhout - Vocals, Piano, Harmonica/ Gert Taveirne -
Guitars,Harmonica/ Bram Van der Stocken - Bass/ Bert Van der Elst -
Drums, Percussion viennent d'en finir avec le soundcheck pour ouvrir
avec le désormais classique ' The retarded son of Jesus', une pensée
pour M Martin... he made a hooker dress like a nun...
C'est parti pour 75' d'americana d'inspiration John Steinbeck, William Faulkner, Raymond Chandler.
Le nerveux ' Walking Talking Johnny Cash Blues' précède la ballade ' Pure Moonlight' introduite par un piano jazzy.
' Carolina' pas la copine de Neil Diamond, une autre, pas sympa...you took my heart and left me here on my own....
Un troisième midtempo ,'Just a case of a broken heart' , ...j'ai le coeur blessé, torturé par tout le mal que tu m'as fait...
Assez
pleuré, one, two, three, four..du rock, ' Jesus in the mall', puis une
nouvelle, style Barbara Cartland sans le rose: ' A kiss so cold it froze
on her lips'.
Il aboie fort et blues, ' Johnny Barker'.
Hans: ' Je sais, c'est pas très original de dire qu'on aime les Beatles, mais voici 'Girl''
Un
pop rock mouvementé ' Dance, smile, run, and hide (again)', suivi d'une
nouveauté country/pop, ' High and Low', Gert sortant un harmonica de
son bikini.
Deux guitares' Ordinary Madness', noisy track, et sur la lancée ' Run and go'.
Hans, fait soif, on va s'en jeter une, continue tout seul, ket: le philosophique ' Plastic Crown'.
' Sharleen' pour Spiteri et un de nos chevaux finissant toujours placé au quinté, la valse ' The laws of the Interstate'.
Un
mec de l'organisation s'approche et lève 3 doigts, ' Like a rolling
stone' de Bob D , ' Changes' et le bâton de dynamite ' Shotgun Blues'.
Merci, Ternat!
Lords of Blackkbush
A bunch of weirdos, chargés d'amuser la galerie par un set bluegrass/rockabilly/ hillbilly pendant les entractes.
Ces street musicians sont d'origines diverses, deux Anversois, un grand gaillard ( K-man), style Gaston Lagaffe coiffé rasta, à la contrebasse, Tarass Boulba, aka Rude bastard, aux percussions et deux guitaristes/chanteurs: a)Viking Dave Robertson,
un Ecossais, s'étant perdu du côté de l'Escaut, que les fiches du FBI
signalent comme faisant partie de Wall of Sweat et Kiss my Jazz dans nos
riantes contrées et The Valves ou The Mighty Mudsharks, du côté de la
Clyde river - b) Fin the lonesome Fin, un finaud Finnois aux moustaches Dali.
Pendant
20 minutes, en s'étant installés dans un coin ombragé, ils ont ravi le
public local en psalmodiant à leur sauce du Bobby Darin ( 'Things') -
Woody Guthrie - Buck Owens ( 'Act Naturally', ils nous rappellent que
Ringo Starr a popularisé ce country tune) - Tom T Hall avec l'adéquat
'Red hot memories ( ice cold beer) ' - Jesse Fuller repris par Bob
Dylan, le ragtime 'You're no good' - Kenny Rogers ( 'On a warm summers
'evening') et un skiffle pour terminer ( 'Puttin on the style' Lonnie
Donnegan).
Distrayant!
Dusty Dollar
A
Herselt , t'as des ex-vedettes du foot: Erwin Vandenbergh, Stijn
Huysegems, Jos Valgaeren qui, chaque mois, recevaient un imposant paquet
d'Euros pour taper dans un ballon et puis t'as des nostalgiques d'un
Ouest poussiéreux ayant le blues au fond de l' âme, et un vieux billet
vert au fond de leur Levi's, a Dusty Dollar!
Nico De Cock ( vocals) , le costaud, et Andy Aerts ( guitar), le petit tatoué, tu les vis ici ,il y a deux ans à peine, ils avaient enthousiasmé la plaine avec The Blues Conspiracy, un band pratiquant un blues musclé et saignant.
They're back avec d'autres copains, aux drums, le grisonnant Guido De Bock - basse: le schtroumpf numéro deux, le doué, David Amendolara et un lead guitarist, pas fou, originaire de Geel, le crack, Didier Claesen.... call us Dusty Dollar!
Pas
besoin d'échauffement, d'emblée dans le vif du sujet avec le prolétaire
'Working class blues', à la sortie tu verras pas un chauffeur au volant
d'une Audi Quattro, non, they are ' Waiting for the bus', qui te
rappelle certains titres des Bintangs en 1969, ils enchaînent sur 'The
Letter', une missive pondue par Alex Chilton, dans une version qui
risque d'exiger un complément d'affranchissement, prévois deux timbres
de 15€!
On va calmer le jeu, ' When a right woman does you wrong', Nico a l'intention de nous faire chialer.
Matt
Schofield, ' Anything but time' sur arrière-plan rockabilly, suivi du
classique 'Messin with the kid', les guitares rivalisent d'adresse, la
rythmique assure sans failles et le timbre du shouter impressionne.
Normal
que Dusty Dollar soit invité à ouvrir samedi prochain lors du
Gevarenwinkel Festival, ce quintet est à ranger sur l'étagère BBBA
(Better Belgian Blues Aggregation).
Un virage soul, ' It's a man, man's world' du Godfather, et puis un truc qui pompe ' Dead City' ( John Mayall).
'Give me a thrill', les guitaristes, pas des mulets, s'y mettent à deux, Nico tremble.
La
suivante ( 'Further up on the road') sonne Stevie Ray, avec Andy et
Didier dans l'arène pour une méchante joute Spartacus versus Minimalus
Tatuaggio.
Lou Martin est décédé la veille, Dusty Dollar choisit
le fantastique 'A Million Miles Away' de Rory Gallagher en hommage à
l'organiste.
Boogie time, Z Z Top, 'La Grange', puis Kenny Wayne
Sheperd, 'Shotgun Blues' , tirs à répétition, une médaille d'or après la
pièce d'argent de Lionel Cox..
Une dernière avant de s'attaquer au bar, le logique: ' Just got paid'.
Au menu: Jack Daniels, des femmes et plus un seul dollar en poche à la fin de la virée!
Mighty gig!
William Souffreau &The Rockabilly Rhythm Revue
Que William Souffreau,
le petit gars né à Erembodegem en 1946, aime le rockabilly, c'est pas
un scoop: les Blue Jets, les Mings, plus tard BLINKit en témoignent.
Evidemment, pour Monsieur Tout le Monde, William Souffreau sera éternellement associé à Irish Coffee, une gloire nationale des seventies.
En
1974, Irish Coffee quitte la scène, William Souffreau continue sur la
route rock'n roll,: d'autres groupes, des albums solo et, en 2010, il
fonde The Rockabilly Rhythm Revue, avec à la upright bass, Erik Le Clercq ( Smooth and the Bully Boys, Casablanca Carambol Company) et aux drums, Kris van der Cammen ( Smooth and the Bully Boys, Golden Green, The Jones etc...).
Ce trio a sérieusement secoué Ternat, qui s'était assoupi sous les rayons brûlants de l'astre solaire.
Un petit Eddie Cochran pour bien montrer qu'il s'agit de rockabilly, 'Twenty Flight Rock'.
Pour
ceux qui n'avaient pas suivi, Johnny Burnette, 'Rockabilly Boogie', la
Gretsch lance des flammes, les deux gominés se marrent.
Sur la lancée, Carl Perkins ' Honey don't' et Fats Domino 'Ain't that a shame'.
Papy Souffreau ne souffre d'aucuns maux, il fait pas dans la porcelaine de Limoges ou d'Erpe-Mere, ça cogne dur, très dur.
Un coup de sifflet du chef de gare, arrivée imminente du 'Mystery Train', il compte les wagons: 16!
' Black slacks' , The Sparkletones.
Pas connu, tu avances... bof, répond bompa Willy, 1000000 d'exemplaires vendus.
Cochran numéro deux: ' C'mon everybody'.
Betty, Sandra, Roos et Magda se sont séparées de leurs escarpins, pas vernis, pour entamer une petite jive comme en 1957.
Let's
get wet, ajoute le vétéran: ' Matchbox' , le pas grand Le Clercq,
c'était pas très clair, s'écroule, victime d'un coup de chaleur et
continue à slapper son instrument couché.
On lui refile un cachet rose, il grimpe sur la bête pour hisser un drapeau noir, jaune, rouge au sommet.
Un copain de Lucien Van Impe, sans doute!
' Shaking all over', il y a de quoi, après tous ces efforts.
Je
fais partie du troisième âge, je dois plus payer sur De Lijn, mais je
dois éviter les efforts démesurés par grosse chaleur, voici 'Nervous
Breakdown', si je retrouve les lyrics.
'Honey Hush', chut, baby!
Les Beatles aussi jouaient du rock: 'Money'.
Un trou, vite une thune dans le jukebox: 'Red Hot' et 'Bo Diddley'.
De
nouvelles acrobaties de la contrebasse, Bo Diddley vire ' Whole Lotta
love' puis 'American Woman', résultat Erik se prend pour Serge Reding ,
un épaulé-jeté audacieux et Ternat KO.
Un bis, messieurs?
Deux, une suite Creedence: ' Born on the Bayou' et 'Suzie Q' qui traînait dans les marais.
Un set juteux!
The Belbouchos
Le
tout dernier concert pour le roots band anversois, qui a décidé après
quelques années de bons et loyaux services de mettre la clé sous le
paillasson.
Too bad!
En 2009, tu avais croisé Thijs Louis ( guitar) /Gerd Van Mulders ( bass) /Frank Van Keer ( vocals, harp, guitar) et Toon Van Dionant ( drums)
au Swing Wespelaar, un set bien ficelé de swamp blues fertile et
visqueux, ce soir, le plat servi fut tout aussi copieux et adipeux, un
bel enterrement sans fleurs, couronnes, ni larmes de crocodile.
'
Fame and Fortune' ouvre, ils n'ont connu ni l'un, ni l'autre, mais ce
downtempo sent bon le lazy blues suffocant qui se marie à merveille avec
la canicule que connaît, momentanément, nos régions.
' Count on'
aux effets surf précède ' Yellow Blues', te semblait que Frank avait
annoncé ' Miller blues', mais une consommation massive de Jupiler a
probablement détérioré tes facultés auditives, bien que tes pavillons
aient hautement apprécié les envolées de Thijs.
Coup d'oeil sur la playlist de Gerd, ' Hung up', un nouveau blues aux accents buveur de moonshine.
Traag
sol, lis-tu, tu traduis un downtempo au ras du plancher... baby, don't
leave me this way... grince le Jack Nicholson lookalike, tu confonds pas
avec les Communards, bitte, ils fréquentent pas les mêmes bars.
Une acoustique pour Frank, 'Blow', vaguement country , suivi de ' Know about love'.
Avec
' Gone', on demeure dans des climats louches et moites, un peu style
'The Hot Spot', filmé par Dennis Hopper, starring Don Johnson et la
sympathique Jennifer Connely , si tu peux visualiser.
'Surprise' frôle le lyrisme et ' Waiting too long' se rapproche le plus d'un vrai blues, un twelve-bar.
On
passe au rock, ' Belbohead' , suivi de 'Dixon', ce qui signifie
probablement que les belles bouches osent Willie Dixon, ils n'ont pas
tort, it sounds great.
Ternat, voici la dernière, on a très, très
soif: ' I don't care' , écoute, babe...doesn't matter what you say... je
m'en fous, I don't mind, I don't care...
C'est clair!
Double bis.
Un surf psychédélique, futur soundtrack pour un Tarantino et un dernier midtempo au voodoo groove fiévreux.
23: 00, une ultime pintje et tu quittes Ternat, pas de Rumble Jacks pour toi!
lundi 20 août 2012
L'icône Flower Power, Scott McKenzie quitte San Francisco pour rejoindre l'Eden, le 18 août 2012
Philip Wallach Blondheim, aka Scott McKenzie, atteint du syndrome de Guillain Barré depuis 2010, a rejoint là-haut, Janis Joplin, Jim Morrison, Jerry Garcia et autres hippie stars peuplant Haight-Ashbury au temps du Summer of Love.
Souvent catalogué comme le chanteur d'un one-hit wonder, le monstrueux "San Francisco (Be Sure to Wear Some Flowers in Your Hair)" composé par son ami John Philips des Mama's & the Papa's, le natif ( 1939) de Jacksonville ( Floride) mérite mieux que ce qualificatif réducteur.
Il débute sa carrière musicale à la fin des fifties lorsqu'il rejoint Tim Rose ( 1940- 2002), à tout jamais associé à la communauté de Greenwich Village et crédité de deux gros hits avec sa version de 'Hey Joe' et celle de 'Morning Dew', dans le groupe The Singing Strings.
Peu après, Scott monte le folk band The Smoothies avec John Phillips, deux ( mini) hit singles chez Decca.
En 1961, toujours avec son pote John, commence l'aventure The Journeymen.
Leur manager voyait en eux un nouveau Kingston Trio, le groupe n'a jamais vraiment décollé.
Les relations entre Scott et John Phillips se détériorent, The Journeymen, après être devenus The New Journeymen, deviennent The Mama's & The Papa's, que John Phillips forme avec celle qui allait devenir Madame Phillips, la séduisante Holly Michelle Gilliam, Denny Doherty et plus tard Mama Cass.
Bingo, succès à la pelle!
1967, The First Monterey International Pop Music Festival, Phillips compose ' San Francisco' , la version de Scott McKenzie, sur laquelle John tient la guitare, devient un instant hit et l'hippie anthem par excellence.
Les vieux jours de Scott McKenzie sont assurés!
Le hit mineur, "Like An Old Time Movie", toujours de la plume de John, suivra.
Sur la lancée un album, 'The Voice of Scott McKenzie' et en 1970 un second LP ' Stained Glass Morning' .
Le mouvement hippie est sur le déclin, Scott tâte du cinéma, sans succès.
Il disparaît de la circulation.
1986, John Phillips relance les ( new) Mama's et Papa's avec Scott McKenzie dans le rôle de Denny Doherty.
En 1988, fait d'arme intéressant, Scott est crédité comme co-auteur de 'Kokomo', un number one single des Beach Boys.
2001, John Phillips décède, les Mama's et Papa's sont définitivement enterrés, Philip Wallach Blondheim se retire du music business!
Souvent catalogué comme le chanteur d'un one-hit wonder, le monstrueux "San Francisco (Be Sure to Wear Some Flowers in Your Hair)" composé par son ami John Philips des Mama's & the Papa's, le natif ( 1939) de Jacksonville ( Floride) mérite mieux que ce qualificatif réducteur.
Il débute sa carrière musicale à la fin des fifties lorsqu'il rejoint Tim Rose ( 1940- 2002), à tout jamais associé à la communauté de Greenwich Village et crédité de deux gros hits avec sa version de 'Hey Joe' et celle de 'Morning Dew', dans le groupe The Singing Strings.
Peu après, Scott monte le folk band The Smoothies avec John Phillips, deux ( mini) hit singles chez Decca.
En 1961, toujours avec son pote John, commence l'aventure The Journeymen.
Leur manager voyait en eux un nouveau Kingston Trio, le groupe n'a jamais vraiment décollé.
Les relations entre Scott et John Phillips se détériorent, The Journeymen, après être devenus The New Journeymen, deviennent The Mama's & The Papa's, que John Phillips forme avec celle qui allait devenir Madame Phillips, la séduisante Holly Michelle Gilliam, Denny Doherty et plus tard Mama Cass.
Bingo, succès à la pelle!
1967, The First Monterey International Pop Music Festival, Phillips compose ' San Francisco' , la version de Scott McKenzie, sur laquelle John tient la guitare, devient un instant hit et l'hippie anthem par excellence.
Les vieux jours de Scott McKenzie sont assurés!
Le hit mineur, "Like An Old Time Movie", toujours de la plume de John, suivra.
Sur la lancée un album, 'The Voice of Scott McKenzie' et en 1970 un second LP ' Stained Glass Morning' .
Le mouvement hippie est sur le déclin, Scott tâte du cinéma, sans succès.
Il disparaît de la circulation.
1986, John Phillips relance les ( new) Mama's et Papa's avec Scott McKenzie dans le rôle de Denny Doherty.
En 1988, fait d'arme intéressant, Scott est crédité comme co-auteur de 'Kokomo', un number one single des Beach Boys.
2001, John Phillips décède, les Mama's et Papa's sont définitivement enterrés, Philip Wallach Blondheim se retire du music business!
samedi 18 août 2012
Swing Wespelaar 2012, day one, le 17 août 2012
Edition jubilaire pour le gratis bluesfestival de Wespelaar qui annonce, fièrement, 'Swing Wespelaar, celebrating 25 years blues for the people.
Une affiche om U tegen te zeggen et un public venu en masse pour la première soirée.
Une marée humaine plus impressionnante que le flux et le reflux des eaux sur la plage de Bredene-bad!
Après avoir salué tout ce que le royaume compte comme blues fans et refusé 27 Primus, tu abandonnes Philip, drink je nog een pintje, et Ivan, le terrible, pour te diriger frontstage, il est 19h10', l'annonceur vient d'introduire Barefoot and the Shoes, à qui revient l'honneur d'ouvrir les réjouissances 2012.
En juin, Barefoot and the Shoes, flanqué du vieux Roland, t'avaient impressionné lors d'un Stoemp au Café Merlo, ils ont confirmé tout le bien qu'on pensait d'eux, du côté de Wespelaar.
Les esprits chagrins avanceront que leur mixture ne peut être cataloguée genuine blues, who cares, appelle le truc 'roots music' et tout le monde sera content!
Barefoot Lynnfield (Vocals, Acoustic Guitar)/Sander Cliquet (Electric Guitar, Backings, Mandolin)/Jens Paeyeneers (Rhodes, Organ, Piano)/Dirk Vandenbulcke (Drums) entament le set avec le gospel ' John the Revelator'.
Ceux qui ne connaissaient pas le jeune va-nu-pieds sont de suite intrigués par le timbre étonnement mûr du gamin.
Après cet apéritif noir on a droit à 'Copycat', un blues aux intonations Pearl Jam.
La suivante risque de devenir notre nouvel hymne national ' A cloud over the land'.
Menneke, on n'a pas aperçu un seul nuage aujourd'hui, le mercure est monté jusqu'à 28°, et ce funk blues risque bien de nous faire suer davantage.
Une intro soft du brillant Jens, ' The ballad of lady If', Sander entre en piste et la gentille ballade se transforme en r'n'b brûlant.
' No time to waste', aux vocaux toujours aussi noirs sera suivi du traditional, 'The Wayfaring Stranger' pendant lequel Jens nous fait admirer un travail racé.
Un superbe slow à la James Morrison, ' If I am getting old', avant de voir Barefoot attaquer solo le ' Same Ol'River' du singer/songwriter Jeff Black.
Le midtempo narratif ' Wither &Wane' se retrouvera sur le second CD, il te fait songer à cet autre crack de chez nous, l'éternel rootsy outsider, P. Van Sant!
Un tempo plus agité avec ' Be your fate', aux sonorités Doobie Brothers 1972, avant de proposer a slower one,' Some Positivibility' .
La notion 'slow' n'étant pas universelle, le titre pompe allègrement sur background de piano jazzy.
J'ai connu un gars à Keerbergen upon Mississippi, voici le singalong ' Prospèr', au dobro et à la slide.
65' de show, le village aura droit à un bis!
Une version bouillante du 'Love me two times' des Doors, le jeu de Jens Paeyeneers n'ayant rien à envier à celui de Ray Manzarek.
Good band!
Second groupe, la crème du British blues: The Nimmo Brothers
Les frangins de Glasgow se produisent moins ensemble depuis que Stevie a été forcé de calmer le jeu suite à des ennuis de santé, depuis 2009.
Alan a fondé King King pour palier à la défection temporaire de son reuf, le groupe tourne inlassablement, tu as eu le bonheur d'assister à deux de leurs gigs en 2012.
Ce soir, the boys are back in town , la Belgique est au courant, la place est noire de monde.
Pour accompagner le dangereux duo de guitaristes/bûcherons, une rythmique coulée dans un béton qui ne présentera jamais la moindre fissure: Lindsay Coulson ( bass) et Wayne Proctor ( drums) qui accompagnaient Alan, watch my kilt, lors du récent Duvel Blues.
Plus de quinze ans de tournées ensemble, leur turbine blues/soul/rock tourne nickel.
Ils ouvrent avec 'Never gonna walk', du blues aux relents Stevie Wonder, la voix de l'autre Stevie, l'Ecossais, est tout aussi noire et n'a jamais sonné mieux.
Un premier doublé de guitares des gringalets ( 80 pounds x 3, par personne) pour émoustiller la galerie, ça va chauffer.
Alan au chant pour ' Flat Broke' qui mouline funky.
Come closer, demande-t-il , avant d'amorcer un premier slow blues gluant, ' Longway from everything'.
On cite Alan Golden, un gars du Surrey: 'Alan took his guitar down so low that you could have heard a pin drop as the audience gave the playing its full attention.', il avait raison on a entendu un grillon crisser à Juan-les- Pins à 1200 bornes d'ici.
Finies les jérémiades, on pousse sur le champignon, même si le titre annonce 'Slow Down'.
Sur notre dernier CD ( 'Brother to Brother'), ' Still here Strumming', a soulful rocker.
Une slide pour Stevie, ' Reason to Believe' ( pas le hit de Tim Hardin), du blues flamboyant avec un drumming aussi solide que l'Empire State Building, ensuite un soul blues récent ' Waiting for my heart to fall', with some nice guitar interplay.
Le Bad Company soundalike, 'Living Again', lui aussi s'écoute sur le nouveau né et nous dédions ' If I could see through your eyes' à notre plus vieux fan, he came all the way from Glasgow to see us here.
Après l'accalmie, it's time to shake your ass, le rock à la Chuck Berry/ Rod Steward avec ses Faces, 'The shape I'm in', un kilt entamant une danse Apache, ça impressionne raide.
Immense ovation et bis saignant, ' Black Cat Bone' avec le fameux numéro Captain Nimmo, je fais tes accords, tu fais les miens.
Sensationnel, as usual!
The Fabulous Thunderbirds
Une tête d'affiche exceptionnelle pour ce premier soir, les Fabulous Thunderbirds de Kim Wilson existent depuis 1974, ont sorti quelques albums mémorables et ont vu défiler quelques musiciens de renom, Jimmie Vaughan, le frère de Stevie Ray, en tête, mais aussi Mike Buck, Duke Robillard, Gene Taylor, Kid Ramos ou Nick Curran...
Le line-up de ce soir n'est pas mal non plus, en dehors de Kim, de sa voix incomparable et de son jeu d'harmonica agressif, il y avait deux guitaristes, le fulgurant Johnny Moeller et le discret, mais super efficace, Mike Keller - Jay Moeller aux drums- Randy Bermudes à la basse et une plume spéciale pour le claviériste, non repris dans le line-up officiel du band, mais que Swing présente comme J C Girardier, d'autres sources plus fiables mentionnent Kevin Anker, déjà présent lors du Simi Valley Blues Festival, fin mai.
Pour compliquer le boulot des chroniqueurs amateurs: no setlist!
' My Babe' ( Willie Dixon) qui pompe rond pour démarrer en force et déjà un soul blues collant.
Kim sort son harmonica pour le classique 'Early in the morning', à tes côtés les comparaisons vont bon train, Charlie Musselwhite, Gary Primich, James Harman... mais,manifestement, il n'y a qu'un Kim Wilson !
Le turbo à plein régime, 'Wrap it up' à la sauce r'n'b infectieuse, suivi de la locomotive ' Wait on time' .
Une quinca souple a escaladé un arbrisseau situé à 25 mètres du podium pour swinguer au sommet de l'arbuste qui bat la mesure, there's no age for rock'n roll!
Pendant ce temps, les Fab. Thunder. envoient un instrumental de dix minutes pendant lequel Kim, le chauve, soliloque, soutenu par le brave Jay, pendant 363 secondes, top chrono.
Une chevauchée fantastique semée d'embûches, l'escadre rapplique pour une cavalcade finale, Wespelaar se dit que Geronimo, John Wayne, John Ford et John Carradine, en comparaison, c'est qu'une bande de minables.
Tu crois que le mec va se reposer après cette démonstration, erreur, il a encore du jus et repart à l'assaut avec un roadhouse blues suant et un méchant swing permettant la mise en évidence de l'Hammond.
' Stranded in St Louis' un nouveau slowblues visqueux et désespéré...I don't know why she left me... à d'autres, hein, gars!
Dans la même veine, un Texas Blues nerveux et un shuffle épicé avant le méchant 'She's Tuff' ( Jerry McCain), décrivant une nana comme on les aime ..long black wavy hair, ruby-red lips, un tour de poitrine intéressant et un jeu de hanches pas con.
Un rock sautillant 'Roll, roll, roll', présentation de la nouvelle équipe et un dernier jet bouillant, joué à du 150 miles an hour.
Il est minuit trente, Wespelaar réclame un rappel, bien sûr ce sera 'Tuff enuff'.
Une toute grande soirée dans la Campine brabançonne!
Une affiche om U tegen te zeggen et un public venu en masse pour la première soirée.
Une marée humaine plus impressionnante que le flux et le reflux des eaux sur la plage de Bredene-bad!
Après avoir salué tout ce que le royaume compte comme blues fans et refusé 27 Primus, tu abandonnes Philip, drink je nog een pintje, et Ivan, le terrible, pour te diriger frontstage, il est 19h10', l'annonceur vient d'introduire Barefoot and the Shoes, à qui revient l'honneur d'ouvrir les réjouissances 2012.
En juin, Barefoot and the Shoes, flanqué du vieux Roland, t'avaient impressionné lors d'un Stoemp au Café Merlo, ils ont confirmé tout le bien qu'on pensait d'eux, du côté de Wespelaar.
Les esprits chagrins avanceront que leur mixture ne peut être cataloguée genuine blues, who cares, appelle le truc 'roots music' et tout le monde sera content!
Barefoot Lynnfield (Vocals, Acoustic Guitar)/Sander Cliquet (Electric Guitar, Backings, Mandolin)/Jens Paeyeneers (Rhodes, Organ, Piano)/Dirk Vandenbulcke (Drums) entament le set avec le gospel ' John the Revelator'.
Ceux qui ne connaissaient pas le jeune va-nu-pieds sont de suite intrigués par le timbre étonnement mûr du gamin.
Après cet apéritif noir on a droit à 'Copycat', un blues aux intonations Pearl Jam.
La suivante risque de devenir notre nouvel hymne national ' A cloud over the land'.
Menneke, on n'a pas aperçu un seul nuage aujourd'hui, le mercure est monté jusqu'à 28°, et ce funk blues risque bien de nous faire suer davantage.
Une intro soft du brillant Jens, ' The ballad of lady If', Sander entre en piste et la gentille ballade se transforme en r'n'b brûlant.
' No time to waste', aux vocaux toujours aussi noirs sera suivi du traditional, 'The Wayfaring Stranger' pendant lequel Jens nous fait admirer un travail racé.
Un superbe slow à la James Morrison, ' If I am getting old', avant de voir Barefoot attaquer solo le ' Same Ol'River' du singer/songwriter Jeff Black.
Le midtempo narratif ' Wither &Wane' se retrouvera sur le second CD, il te fait songer à cet autre crack de chez nous, l'éternel rootsy outsider, P. Van Sant!
Un tempo plus agité avec ' Be your fate', aux sonorités Doobie Brothers 1972, avant de proposer a slower one,' Some Positivibility' .
La notion 'slow' n'étant pas universelle, le titre pompe allègrement sur background de piano jazzy.
J'ai connu un gars à Keerbergen upon Mississippi, voici le singalong ' Prospèr', au dobro et à la slide.
65' de show, le village aura droit à un bis!
Une version bouillante du 'Love me two times' des Doors, le jeu de Jens Paeyeneers n'ayant rien à envier à celui de Ray Manzarek.
Good band!
Second groupe, la crème du British blues: The Nimmo Brothers
Les frangins de Glasgow se produisent moins ensemble depuis que Stevie a été forcé de calmer le jeu suite à des ennuis de santé, depuis 2009.
Alan a fondé King King pour palier à la défection temporaire de son reuf, le groupe tourne inlassablement, tu as eu le bonheur d'assister à deux de leurs gigs en 2012.
Ce soir, the boys are back in town , la Belgique est au courant, la place est noire de monde.
Pour accompagner le dangereux duo de guitaristes/bûcherons, une rythmique coulée dans un béton qui ne présentera jamais la moindre fissure: Lindsay Coulson ( bass) et Wayne Proctor ( drums) qui accompagnaient Alan, watch my kilt, lors du récent Duvel Blues.
Plus de quinze ans de tournées ensemble, leur turbine blues/soul/rock tourne nickel.
Ils ouvrent avec 'Never gonna walk', du blues aux relents Stevie Wonder, la voix de l'autre Stevie, l'Ecossais, est tout aussi noire et n'a jamais sonné mieux.
Un premier doublé de guitares des gringalets ( 80 pounds x 3, par personne) pour émoustiller la galerie, ça va chauffer.
Alan au chant pour ' Flat Broke' qui mouline funky.
Come closer, demande-t-il , avant d'amorcer un premier slow blues gluant, ' Longway from everything'.
On cite Alan Golden, un gars du Surrey: 'Alan took his guitar down so low that you could have heard a pin drop as the audience gave the playing its full attention.', il avait raison on a entendu un grillon crisser à Juan-les- Pins à 1200 bornes d'ici.
Finies les jérémiades, on pousse sur le champignon, même si le titre annonce 'Slow Down'.
Sur notre dernier CD ( 'Brother to Brother'), ' Still here Strumming', a soulful rocker.
Une slide pour Stevie, ' Reason to Believe' ( pas le hit de Tim Hardin), du blues flamboyant avec un drumming aussi solide que l'Empire State Building, ensuite un soul blues récent ' Waiting for my heart to fall', with some nice guitar interplay.
Le Bad Company soundalike, 'Living Again', lui aussi s'écoute sur le nouveau né et nous dédions ' If I could see through your eyes' à notre plus vieux fan, he came all the way from Glasgow to see us here.
Après l'accalmie, it's time to shake your ass, le rock à la Chuck Berry/ Rod Steward avec ses Faces, 'The shape I'm in', un kilt entamant une danse Apache, ça impressionne raide.
Immense ovation et bis saignant, ' Black Cat Bone' avec le fameux numéro Captain Nimmo, je fais tes accords, tu fais les miens.
Sensationnel, as usual!
The Fabulous Thunderbirds
Une tête d'affiche exceptionnelle pour ce premier soir, les Fabulous Thunderbirds de Kim Wilson existent depuis 1974, ont sorti quelques albums mémorables et ont vu défiler quelques musiciens de renom, Jimmie Vaughan, le frère de Stevie Ray, en tête, mais aussi Mike Buck, Duke Robillard, Gene Taylor, Kid Ramos ou Nick Curran...
Le line-up de ce soir n'est pas mal non plus, en dehors de Kim, de sa voix incomparable et de son jeu d'harmonica agressif, il y avait deux guitaristes, le fulgurant Johnny Moeller et le discret, mais super efficace, Mike Keller - Jay Moeller aux drums- Randy Bermudes à la basse et une plume spéciale pour le claviériste, non repris dans le line-up officiel du band, mais que Swing présente comme J C Girardier, d'autres sources plus fiables mentionnent Kevin Anker, déjà présent lors du Simi Valley Blues Festival, fin mai.
Pour compliquer le boulot des chroniqueurs amateurs: no setlist!
' My Babe' ( Willie Dixon) qui pompe rond pour démarrer en force et déjà un soul blues collant.
Kim sort son harmonica pour le classique 'Early in the morning', à tes côtés les comparaisons vont bon train, Charlie Musselwhite, Gary Primich, James Harman... mais,manifestement, il n'y a qu'un Kim Wilson !
Le turbo à plein régime, 'Wrap it up' à la sauce r'n'b infectieuse, suivi de la locomotive ' Wait on time' .
Une quinca souple a escaladé un arbrisseau situé à 25 mètres du podium pour swinguer au sommet de l'arbuste qui bat la mesure, there's no age for rock'n roll!
Pendant ce temps, les Fab. Thunder. envoient un instrumental de dix minutes pendant lequel Kim, le chauve, soliloque, soutenu par le brave Jay, pendant 363 secondes, top chrono.
Une chevauchée fantastique semée d'embûches, l'escadre rapplique pour une cavalcade finale, Wespelaar se dit que Geronimo, John Wayne, John Ford et John Carradine, en comparaison, c'est qu'une bande de minables.
Tu crois que le mec va se reposer après cette démonstration, erreur, il a encore du jus et repart à l'assaut avec un roadhouse blues suant et un méchant swing permettant la mise en évidence de l'Hammond.
' Stranded in St Louis' un nouveau slowblues visqueux et désespéré...I don't know why she left me... à d'autres, hein, gars!
Dans la même veine, un Texas Blues nerveux et un shuffle épicé avant le méchant 'She's Tuff' ( Jerry McCain), décrivant une nana comme on les aime ..long black wavy hair, ruby-red lips, un tour de poitrine intéressant et un jeu de hanches pas con.
Un rock sautillant 'Roll, roll, roll', présentation de la nouvelle équipe et un dernier jet bouillant, joué à du 150 miles an hour.
Il est minuit trente, Wespelaar réclame un rappel, bien sûr ce sera 'Tuff enuff'.
Une toute grande soirée dans la Campine brabançonne!
Le claviériste/pianiste Lou Martin s'est éteint à Bournemouth, le 17 août 2012
Louis ' Lou' Martin est né à Belfast le 12 août 1949.
Dans sa prime jeunesse il suit des leçons de piano, mais très vite il abandonne le classique pour écouter les bluesmen el les pianistes boogie, il admire Memphis Slim, Fats Domino et le fantasque Jerry Lee Lewis.
1968: il répond à une annonce dans le Melody Maker indiquant que le groupe Killing Floor cherchait un organiste et est engagé illico presto. Son jeu enthousiaste faisait partie intégrante du son Killing Floor, composé de Lou Martin, Mick Clarke, Bazz Smith, Bill Thorndycraft, (Mac) McDonald.
On est en plein British Blues Boom, le groupe assure des premières parties pour Jethro Tull ou Ten Years After.
Killing Floor sortira deux LP's : 'Killing Floor' et 'Out of Uranus', mais Mick Clarke décidera après moult changements de personnel de mettre fin au groupe en 1972.
Il le ressortira de la tombe en 2002, Lou sera de la partie, un troisième album verra le jour 'Zero Tolerance' ( 2004).
Lorsque Killing Floor cesse ses activités, en 1972, Mick et Lou rejoignent le Cliff Bennett Band , Cliff a déjà une fameuse carrière derrière lui et peut se targuer d'avoir les Beatles comme fans ( les Rebel Rousers , formés en 1959, Toe Fat ( avec des futurs Uriah Heep) e.a...)
1973, a new phone call, d'Irlande cette fois-ci, le grand Rory Gallagher invite Lou Martin à rejoindre son groupe, il y jouera des claviers et sera second guitariste.
Il restera avec Rory pendant sept ans, participant à la confection de plusieurs albums, dont 'Blueprint' , 'Tattoo' ou 'Against the Grain' et la bombe 'The Irish Tour'.
Après l'aventure Gallagher, Lou retrouve ses potes Mick Clarke, Mac Mc Donald et l'ex batteur de Rory Gallagher, Rod de'Ath pour former Ramrod, on était à l'apogée du punk, le bluesrock n'intéressait plus les compagnies de disque, pas de contrat..
Un an d'existence et déjà la fin!
Lou et Rod sont engagés pour accompagner Chuck Berry en tournée.
Puis, Lou joue solo dans les pubs, tout en prêtant main forte à Mick Clarke pour ses albums, ensuite il rejoint Blues'n Trouble du chanteur/harmoniciste Tim Elliott, le groupe tourne sans arrêt.
Un nouvel épisode avec son copain Mick Clarke , la re-union de Killing Floor, et, après la disparition de Rory Gallagher, des Tributes ( notamment 'Band of Friends'), un passage chez Nine Below Zero, mais aussi des ennuis de santé, plusieurs infarctus et un cancer.
Il perd son combat contre la maladie ce 17 août!
Dans sa prime jeunesse il suit des leçons de piano, mais très vite il abandonne le classique pour écouter les bluesmen el les pianistes boogie, il admire Memphis Slim, Fats Domino et le fantasque Jerry Lee Lewis.
1968: il répond à une annonce dans le Melody Maker indiquant que le groupe Killing Floor cherchait un organiste et est engagé illico presto. Son jeu enthousiaste faisait partie intégrante du son Killing Floor, composé de Lou Martin, Mick Clarke, Bazz Smith, Bill Thorndycraft, (Mac) McDonald.
On est en plein British Blues Boom, le groupe assure des premières parties pour Jethro Tull ou Ten Years After.
Killing Floor sortira deux LP's : 'Killing Floor' et 'Out of Uranus', mais Mick Clarke décidera après moult changements de personnel de mettre fin au groupe en 1972.
Il le ressortira de la tombe en 2002, Lou sera de la partie, un troisième album verra le jour 'Zero Tolerance' ( 2004).
Lorsque Killing Floor cesse ses activités, en 1972, Mick et Lou rejoignent le Cliff Bennett Band , Cliff a déjà une fameuse carrière derrière lui et peut se targuer d'avoir les Beatles comme fans ( les Rebel Rousers , formés en 1959, Toe Fat ( avec des futurs Uriah Heep) e.a...)
1973, a new phone call, d'Irlande cette fois-ci, le grand Rory Gallagher invite Lou Martin à rejoindre son groupe, il y jouera des claviers et sera second guitariste.
Il restera avec Rory pendant sept ans, participant à la confection de plusieurs albums, dont 'Blueprint' , 'Tattoo' ou 'Against the Grain' et la bombe 'The Irish Tour'.
Après l'aventure Gallagher, Lou retrouve ses potes Mick Clarke, Mac Mc Donald et l'ex batteur de Rory Gallagher, Rod de'Ath pour former Ramrod, on était à l'apogée du punk, le bluesrock n'intéressait plus les compagnies de disque, pas de contrat..
Un an d'existence et déjà la fin!
Lou et Rod sont engagés pour accompagner Chuck Berry en tournée.
Puis, Lou joue solo dans les pubs, tout en prêtant main forte à Mick Clarke pour ses albums, ensuite il rejoint Blues'n Trouble du chanteur/harmoniciste Tim Elliott, le groupe tourne sans arrêt.
Un nouvel épisode avec son copain Mick Clarke , la re-union de Killing Floor, et, après la disparition de Rory Gallagher, des Tributes ( notamment 'Band of Friends'), un passage chez Nine Below Zero, mais aussi des ennuis de santé, plusieurs infarctus et un cancer.
Il perd son combat contre la maladie ce 17 août!
vendredi 17 août 2012
The Drip Dry Man And His One Man Beat Revolver au Bar du Matin, Forest, le 16 août 2012
What's in a name...
Faut le laisser égoutter, ce gars, ou bien, c'est le genre, dans les vestiaires, après la douche, au lieu de ramasser une serviette de bain pour s'éponger, il va te raconter sa virée nocturne de la veille en laissant son sexe bien en vue, dripping out sur ses orteils...
Who knows?
Après une tournée dans nos plates contrées au printemps 2012, le Bar du Matin l'accueille en ce moite jeudi du mois d'août.
T´étais tranquille, t´étais pénard, accoudé au comptoir...une bière à portée de main, tu contemplais le bric à brac au fond du bistrot: trois cigarbox guitars, un footdrum, un casque, un siège, un bottleneck, lorsque, non je t'arrête, c'était pas un mec ayant commandé un jambon beurre, c'était une nana bien roulée, elle n'avait plus 20 ans, elle vient t'alpaguer pour te narrer sa vie en technicolor. Quelques extraits: Miss Colombie en 1982... ma fille s'est fait engrosser par Joey Starr, elle fait les choeurs pour Diam's... t'es Capricorne, donc, tu respectes la famille...
Elle avait fumé, quoi?
Question ouverte!
Pendant cet interlude les dessous du Bois de Boulogne, le gars d'Aberystwyth ( Pays de Galles), se faisant appeler The Drip Dry Man And His One Man Beat Revolver, peaufine son maquillage en coulisses, pour, à 21h30', se présenter, tel un Edward Scissorhands sans sécateur, au public du bar.
Le Tim Burton lookalike a sorti un EP, ' This is Primitive', et un LP vinyle, ' A Real Dark Night Of The Soul’, rondelles farcies de sonorités trash blues servies raw.
Des illuminés tiennent à le comparer à Tom Waits, Howlin Wolf ou Jon Spencer, zont dû fumer une marchandise encore plus épicée que les pétards aspirés par la volubile Sud-Américaine.
' Gin Alley', une voix à la Don Van Vliet , un muddy blues rugueux, primitif, aux accords répétitifs.
Ton crâne se secoue, tes pieds battent le sol, réactions normales.
Un instrumental tout aussi pouilleux et artisanal annonce ' My other woman', morceau sonnant encore plus Captain Beefheart que l'entrée en matière.
Miss Colombie en transe vaudouesque, pousse des cris de poulet égorgé, Sweeney Todd l'a repérée et lui dédie la suivante, 'Posh and Dirty' .
C'est quoi la potion que tu avales, lui demande une casquette/bermuda/pieds plats?
It's ' Black Milk', fuse la réponse.
Si sur l'album, grâce à un habillage sonore plus étoffé ( claviers, harmonica, accordéon, violon), la panade se laisse écouter et captive, même, en justifiant les parallèles avec le grand Tom Waits ( 'Black Milk' recevant un traitement cabaret waltz superbe) , seul, sur son siège, en grattant ses boîtes à cigare et en accentuant la rugosité de son timbre, le bouillon devient vite indigeste.
Titres à la structure similaire, vacuité musicale et voix finissant par lasser, tu vas décrocher, tu le sens.
Si le lo-fi blues d' un Seasick Steve, d'un Ben Prestage ou d' un Bob Log III passionne, on est loin du compte avec The Dry Drip Man.
Que dis-tu, René?
La peinture abstraite fait très souvent braire les ânes, se pâmer les poules et bâiller les singes.
Ok, mon nom est Ham the Chimp!
'Major Manchester' , oui Julien, on sait que tu préfères Rémy Bricka!
Il promet something slow : 'Ain't nobody home', effectivement moins énervé.
Second jouet, four strings, ' Come on B' , du boogie trafiqué.
'Your mama', annoncé comme étant 'My Mum is sad', pas étonnant si elle a vu son gamin transformé en zombie qui effrayerait Hieronymus Bosch ou James Ensor.
Troisième instrument, à la slide ' Gazoline', puis ' Guns, drugs and monsters'.
T'es gentil, mec, mais après 45' de ce traitement, tes fantaisies bricolées fatiguent méchant. Ce que tes conduits auditifs ont envie d' entendre just now, c'est le chant vespéral d'un bruant ou d'un troglodyte des marais, il est donc l'heure de regagner ta verte campagne!
Faut le laisser égoutter, ce gars, ou bien, c'est le genre, dans les vestiaires, après la douche, au lieu de ramasser une serviette de bain pour s'éponger, il va te raconter sa virée nocturne de la veille en laissant son sexe bien en vue, dripping out sur ses orteils...
Who knows?
Après une tournée dans nos plates contrées au printemps 2012, le Bar du Matin l'accueille en ce moite jeudi du mois d'août.
T´étais tranquille, t´étais pénard, accoudé au comptoir...une bière à portée de main, tu contemplais le bric à brac au fond du bistrot: trois cigarbox guitars, un footdrum, un casque, un siège, un bottleneck, lorsque, non je t'arrête, c'était pas un mec ayant commandé un jambon beurre, c'était une nana bien roulée, elle n'avait plus 20 ans, elle vient t'alpaguer pour te narrer sa vie en technicolor. Quelques extraits: Miss Colombie en 1982... ma fille s'est fait engrosser par Joey Starr, elle fait les choeurs pour Diam's... t'es Capricorne, donc, tu respectes la famille...
Elle avait fumé, quoi?
Question ouverte!
Pendant cet interlude les dessous du Bois de Boulogne, le gars d'Aberystwyth ( Pays de Galles), se faisant appeler The Drip Dry Man And His One Man Beat Revolver, peaufine son maquillage en coulisses, pour, à 21h30', se présenter, tel un Edward Scissorhands sans sécateur, au public du bar.
Le Tim Burton lookalike a sorti un EP, ' This is Primitive', et un LP vinyle, ' A Real Dark Night Of The Soul’, rondelles farcies de sonorités trash blues servies raw.
Des illuminés tiennent à le comparer à Tom Waits, Howlin Wolf ou Jon Spencer, zont dû fumer une marchandise encore plus épicée que les pétards aspirés par la volubile Sud-Américaine.
' Gin Alley', une voix à la Don Van Vliet , un muddy blues rugueux, primitif, aux accords répétitifs.
Ton crâne se secoue, tes pieds battent le sol, réactions normales.
Un instrumental tout aussi pouilleux et artisanal annonce ' My other woman', morceau sonnant encore plus Captain Beefheart que l'entrée en matière.
Miss Colombie en transe vaudouesque, pousse des cris de poulet égorgé, Sweeney Todd l'a repérée et lui dédie la suivante, 'Posh and Dirty' .
C'est quoi la potion que tu avales, lui demande une casquette/bermuda/pieds plats?
It's ' Black Milk', fuse la réponse.
Si sur l'album, grâce à un habillage sonore plus étoffé ( claviers, harmonica, accordéon, violon), la panade se laisse écouter et captive, même, en justifiant les parallèles avec le grand Tom Waits ( 'Black Milk' recevant un traitement cabaret waltz superbe) , seul, sur son siège, en grattant ses boîtes à cigare et en accentuant la rugosité de son timbre, le bouillon devient vite indigeste.
Titres à la structure similaire, vacuité musicale et voix finissant par lasser, tu vas décrocher, tu le sens.
Si le lo-fi blues d' un Seasick Steve, d'un Ben Prestage ou d' un Bob Log III passionne, on est loin du compte avec The Dry Drip Man.
Que dis-tu, René?
La peinture abstraite fait très souvent braire les ânes, se pâmer les poules et bâiller les singes.
Ok, mon nom est Ham the Chimp!
'Major Manchester' , oui Julien, on sait que tu préfères Rémy Bricka!
Il promet something slow : 'Ain't nobody home', effectivement moins énervé.
Second jouet, four strings, ' Come on B' , du boogie trafiqué.
'Your mama', annoncé comme étant 'My Mum is sad', pas étonnant si elle a vu son gamin transformé en zombie qui effrayerait Hieronymus Bosch ou James Ensor.
Troisième instrument, à la slide ' Gazoline', puis ' Guns, drugs and monsters'.
T'es gentil, mec, mais après 45' de ce traitement, tes fantaisies bricolées fatiguent méchant. Ce que tes conduits auditifs ont envie d' entendre just now, c'est le chant vespéral d'un bruant ou d'un troglodyte des marais, il est donc l'heure de regagner ta verte campagne!
jeudi 16 août 2012
Le bassiste Bob Birch ( Elton John, Billy Joel e.a.) retrouvé mort, une balle dans la tête, le 15 août 2012
Selon toute vraisemblance, Robert Wayne Birch ( 56 ans) se serait suicidé près de son domicile, c'est la thèse défendue par la police bien que le bassiste n'ait laissé aucun mot expliquant son acte.
Bob Birch, né à Detroit, doit être un des plus célèbres sidemen dans le milieu rock.
Inspiré par son paternel, Chet, lui-même musicien ( contrebassiste), le jeune Robert commence par jouer du saxophone (il cite Paul Desmond et Cannonball Adderley comme influences), ensuite il maîtrise la basse et le basson.
S'étant établi à L A, il fait partie de petits groupes obscurs et tourne avec Jose Feliciano.
1985, Bill Birch rejoint le progressive rock group Fortune, formé par les frères Fortune.
En 1986 il décide de former équipe avec le claviériste Guy Babylon, ils montent le groupe Ashton, qui sort un album, ' Modern Pilgrims', acclamé par la critique, mais aux ventes anecdotiques.
Guy Babylon rejoint le band d'Elton John mais n'oublie pas son fidèle pote, en 1991 on les retrouve dans le groupe Warpipes , avec d'autres requins sévissant chez Sir Elton: le fabuleux guitariste Davey Johnstone , Nigel Olsson aux drums et Billy Trudell aux vocals.
Ils sortent l'album 'Holes in Heaven'.
1992 ,Pino Palladino ne peut accepter l'offre d'Elton John pour l'accompagner en tournée.
Hé, Davey, tu connaîtrais pas un bassiste?
Bob Birch, was the answer!
Le début d'une fructueuse collaboration.
Désormais, Bob s'est fait un nom comme session musician, on se l'arrache.
Le site Pedulla.com ( fretted and frettless basses) mentionne une petite centaine de stars ayant fait appel aux services de Bob Birch: Eric Clapton, Sting, Tina Turner, Stevie Wonder, Brian Adams, les Spice Girls, George Michael, Phil Collins, Randy Newman, Lulu, Joe Satriani, Clarence Clemens, Courtney Love.....qui dit mieux?
Sur le website d'Elton John on pouvait lire ce matin:
"Bob had been a member of the Elton John band since 1992, the longest-serving bassist in Elton's touring band."
Rocket Man ajoute: "In all our years on the road he never played or sang a bad note"
Let's listen to 'Funeral for a Friend'!
Bob Birch, né à Detroit, doit être un des plus célèbres sidemen dans le milieu rock.
Inspiré par son paternel, Chet, lui-même musicien ( contrebassiste), le jeune Robert commence par jouer du saxophone (il cite Paul Desmond et Cannonball Adderley comme influences), ensuite il maîtrise la basse et le basson.
S'étant établi à L A, il fait partie de petits groupes obscurs et tourne avec Jose Feliciano.
1985, Bill Birch rejoint le progressive rock group Fortune, formé par les frères Fortune.
En 1986 il décide de former équipe avec le claviériste Guy Babylon, ils montent le groupe Ashton, qui sort un album, ' Modern Pilgrims', acclamé par la critique, mais aux ventes anecdotiques.
Guy Babylon rejoint le band d'Elton John mais n'oublie pas son fidèle pote, en 1991 on les retrouve dans le groupe Warpipes , avec d'autres requins sévissant chez Sir Elton: le fabuleux guitariste Davey Johnstone , Nigel Olsson aux drums et Billy Trudell aux vocals.
Ils sortent l'album 'Holes in Heaven'.
1992 ,Pino Palladino ne peut accepter l'offre d'Elton John pour l'accompagner en tournée.
Hé, Davey, tu connaîtrais pas un bassiste?
Bob Birch, was the answer!
Le début d'une fructueuse collaboration.
Désormais, Bob s'est fait un nom comme session musician, on se l'arrache.
Le site Pedulla.com ( fretted and frettless basses) mentionne une petite centaine de stars ayant fait appel aux services de Bob Birch: Eric Clapton, Sting, Tina Turner, Stevie Wonder, Brian Adams, les Spice Girls, George Michael, Phil Collins, Randy Newman, Lulu, Joe Satriani, Clarence Clemens, Courtney Love.....qui dit mieux?
Sur le website d'Elton John on pouvait lire ce matin:
"Bob had been a member of the Elton John band since 1992, the longest-serving bassist in Elton's touring band."
Rocket Man ajoute: "In all our years on the road he never played or sang a bad note"
Let's listen to 'Funeral for a Friend'!
Décès du saxophoniste de Dallas, Bill Tillman, a former Blood, Sweat and Tears member, le 15 août 2012
Le Dallas Morning News annonce la triste nouvelle, ce matin Bill Tillman est décédé à Houston à l'âge de 65 ans.
En attente d'un donneur pour une greffe du rein, il séjournait chez sa mère à Houston.
Mercredi, il était victime d'une mauvaise chute dans la salle de bain qui devait s'avérer fatale.
C'est en 1974 que Bill, saxophoniste/flûtiste rejoint Blood, Sweat & Tears, un band qui a vu défiler une bonne centaine de musiciens dans ses rangs.
Après l'ère Al Kooper , le fondateur, remercié après le premier album de 1968, commence la période David Clayton-Thomas et le smash hit 'Spinning Wheel', les changements de line-up se succèdent, ainsi, en 1974, lorsque Bill Tillman rejoint B S & T et enregistre 'Mirror Image', le vocaliste se nomme Jerry Fisher, souvent relayé par le saxophoniste Jerry Lacroix ( un ex-Edgar Winter), le seul membre original de la formation étant le batteur Bobby Colomby, qui tirera sa révérence en 1977.
Le flashy sax de Bill Tillman se fera entendre sur six albums d'un des premiers jazz-rock bands, au même titre que Chicago Transit Authority.
Avant Blood, Sweat & Tears, Bill Tillman fit partie de Rose Colored Glass, un quartet ayant connu l'honneur des charts en 1971 avec le single 'Can't Find the Time'.
En tant que sessionman, le saxophoniste a accompagné Chuck Berry, Roy Orbinson, Gladys Knight , en 1978, il rejoint le Dallas Symphony Orchestra pour ensuite fonder son propre band, le Bill Tillman Band, fort de 14 de musiciens.
Leur répertoire swing plaît à la foule, le groupe se produit dans les hôtels et les clubs chics.
La légende raconte que lorsqu'il fut invité à animer la réception de mariage du frère de Bill Clinton, le président avait l'intention de monter sur scène pour un duel au sax, les quotidiens locaux annonçant toutefois, après coup, that Clinton did not join in.
Comment s'appelait encore cet autre énorme succès de Blood, Sweat & Tears?
'And when I die'!
En attente d'un donneur pour une greffe du rein, il séjournait chez sa mère à Houston.
Mercredi, il était victime d'une mauvaise chute dans la salle de bain qui devait s'avérer fatale.
C'est en 1974 que Bill, saxophoniste/flûtiste rejoint Blood, Sweat & Tears, un band qui a vu défiler une bonne centaine de musiciens dans ses rangs.
Après l'ère Al Kooper , le fondateur, remercié après le premier album de 1968, commence la période David Clayton-Thomas et le smash hit 'Spinning Wheel', les changements de line-up se succèdent, ainsi, en 1974, lorsque Bill Tillman rejoint B S & T et enregistre 'Mirror Image', le vocaliste se nomme Jerry Fisher, souvent relayé par le saxophoniste Jerry Lacroix ( un ex-Edgar Winter), le seul membre original de la formation étant le batteur Bobby Colomby, qui tirera sa révérence en 1977.
Le flashy sax de Bill Tillman se fera entendre sur six albums d'un des premiers jazz-rock bands, au même titre que Chicago Transit Authority.
Avant Blood, Sweat & Tears, Bill Tillman fit partie de Rose Colored Glass, un quartet ayant connu l'honneur des charts en 1971 avec le single 'Can't Find the Time'.
En tant que sessionman, le saxophoniste a accompagné Chuck Berry, Roy Orbinson, Gladys Knight , en 1978, il rejoint le Dallas Symphony Orchestra pour ensuite fonder son propre band, le Bill Tillman Band, fort de 14 de musiciens.
Leur répertoire swing plaît à la foule, le groupe se produit dans les hôtels et les clubs chics.
La légende raconte que lorsqu'il fut invité à animer la réception de mariage du frère de Bill Clinton, le président avait l'intention de monter sur scène pour un duel au sax, les quotidiens locaux annonçant toutefois, après coup, that Clinton did not join in.
Comment s'appelait encore cet autre énorme succès de Blood, Sweat & Tears?
'And when I die'!
mardi 14 août 2012
Brockxelles 58 édition 2012, Mont Des Arts, Bruxelles, le 12 août 2012
Rien à faire en ce tropical dimanche, pourquoi pas une virée au Mont des Arts où, dans le cadre du Brussels Summer Festival, comme l'an dernier, a lieu l'annuel Festival BrockXL’58.
Le bucolique Théâtre de Verdure a été abandonné après l'édition 2010, terminée en chaos monumental, on regrettera le site près de l'Atomium, par contre, on applaudira à l'organisation plus sérieuse exigée par le BSF, un horaire respecté étant le premier point positif.
Arrivé aux pieds de la statue équestre d'Albert 1er, tu peux admirer l'habituel étalage d'antiques Harley-Davidson ou d'Oldtimers à faire baver tout collectionneur de vieilles caisses.
Des flopées de nanas fringuées Wanda Jackson, anno 1957, se font tirer le portrait par des mec tatoués jusqu'aux orteils, en prenant la pose accoudées à une Pontiac, une Oldsmobile ou une Ford Thunderbird rutilante.
En te rendant à cet événement cher au clan Patriiiick Ouchène, tu savais pertinemment que tu allais croiser de dangereux clients ayant célébré leur première communion bien avant la guerre du Vietnam, on ne te cite pas de noms, il faudrait un chapitre!
Les deejays habituels ont ressorti leur collection de 45 tours rockabilly et à 15h, un peinturluré vient introduire Madé J
Madé J est originaire de Bali, le gars a pas mal roulé sa bosse, après divers crochets ( Australie, Hawaï, le Deep South chez l'oncle Sam, New-York, la France, Londres...) il s'établit à Bruxelles ( Belgium) en 2010.
Un LP ' Das Rumble ' et des tonnes de gigs, accompagné de Graeme Ross - Electric or Contra Bass
et Christopper Aryafara - Stand up Drums, lors des voyages et de deux sobres Anversois dans notre fier royaume: Koen Verbeek, alias Johnny Trash ,aux drums et Lenn, t'as vu mon marcel immaculé mettant en valeur mes muscles pas siliconés, Dauphin à la basse ou contrebasse, deux braves gars s'ébattant avec Runnin'Wild.
Tu croyais entendre du rockabilly pur souche, t'étais dans l'erreur, le trio entame par un blues rock vitaminé, joué loud, fondu enchaîné sur un morceau mouillant dans les mêmes marécages, une wah wah crachant sec en prime...I wanna be your ' Bad Boy'.. gueule-t-il en reluquant une pas moche dans la fosse.
La contrebasse au galop, je monte la bête en pleine course, tu dis Madé.... now, I'm too drunk to drive my car... pas grave, on retourne au comptoir, cadence combat!
Nouvelle accélération furieuse 'I get by', l'ouragan Katrina c'est rien à côté de ce truc sauvage, il dit aimer Reverend Horton Heat, on comprend.
Bluestime: ' Helluva time', à lire: hell of a time, puis du countrybilly honorant the man in black avant une version viciée de 'St James Infirmary'.
Surprise: 'Ace of Spades' , Motörhead goes rockabilly.
Retour au bluesrock suintant.
Listen to disco Johnny Trash on drums... boum boum boum,...il fait et entame un country à l'anversoise.
Sur l'album, 'You're mine' .
Koen,tu veux en chanter une?
Ja, 'Thirteen' de Johnny Cash.
Un autre country track, version Laurel &Hardy ' I'm a fool' et à la slide, un boogie avant de filer au bar ' Memphis Train'.
Good job, Madé!
16h30' Lawen Stark &The Slide Boppers.
Encore Lawen Stark, qui a parlé de copinage?
A part ça c'est bien le combo national le plus proche de l'esprit des fifties: le son, la dégaine et le timbre de Lawen, tout sent bon le roulis et le tangage comme à la belle époque de chez Sun Records.
Au chant et à la rythmique, Lawen Stark ( Hobo Jungle) - lead guitar, le carolo qui dégaine plus vite que Dillinger, super Mario Mattucci ( The Bebops - Charlie Roy &the Black Mountain Boys) - drums, Jean Mc Colling - certaines bios annoncent Yung Han Oei à la Double Bass, on penche pour Guy de Caluwé ( Hobo Jungle).
Le groupe a sorti 'On the Run' cette année, en CD ou vinyle, édition limitée.
Un premier hillbilly mentionnant Johnny Guitar ( non, pas Johnny Watson, un avec de la brillantine sur les douilles) sera suivi du Sonny Burgess 'Tomorrow night', some whistling and crooning du meilleur effet.
Premières touches country avec 'All night long', Bob Luman, précédant l'hilbilly ' I hear you talkin' , titre que tu trouves sur leur plaque, tout comme le rockabilly rural ' I can't loose' de Sonny Fisher.
Du boulot d'encyclopédiste consciencieux, c'est bien foutu mais ça manque légèrement de jus ou d'épices.
Pour nous contredire les Boppers balancent un 'I got the devil' démoniaque, suivi de ' Rock crazy baby' de Art Adams tout aussi turbulent.
Jean vient pousser la chansonnette et refile ses baguettes à Lawen , le pimenté ' Pepper hot baby'.
Un petit Elvis?
Envoie, 'Baby, let's play house' !
Retour au CD' On the run' sur fond 'These boots...' et changement de style avec Magic Sam, du Chicago Blues teinté de rock, '21 Days in Jail' .
T'as pas une petite soif, demande la délicieuse Tanja, résultat, tu perds le fil, même si t'as bien entendu un Hank Williams 'Long gone lonesome blues' et 'Please, don't leave me' de Johnny Burnette.
Au bar, les derniers rockabilly devenaient flous, pendant le bis tu commandais une tournée.
Diagnostic: du travail soigné qui n'a pas déclenché l'enthousiasme.
Crystal & Runnin' Wild
On reste dans la famille avec la mignonne fifille à papa, Crystal Ouchène, accompagnée par papa chéri, Patrick Ouchène, qui porte bien ses 50 balais, avec sa banane couleur corbeau et sa guitare virile, et le duo ayant soutenu Madé J, Koen et Lenn, des tueurs n'ayant pas peur de se taper des heures sup., du moment qu'ils ont droit à un bac de Maes ( 24 bouteilles), chacun.
Il y a deux ans, la petite était déjà montée sur le podium du Brockxelles 58 pour chantonner un ou deux titres, elle revient en haut de l'affiche en ayant pris une belle assurance.
Les Runnin' Wild attaquent un instrumental rockabilly en guise d'échauffement, la gamine sort de coulisses, ouah, fait ton voisin, un look blanc/ bleu Navy girl anno 52, une petite robe lui rasant les fesses et un charmant couvre-chef, elle est plus sexy qu'une Andrews Sister.
...baby, baby hold me tight...d'une girlish, giggling voice sucrée à faire mousser les nympholeptes en quête d'une nouvelle Lolita.
' Deadly day' que tu peux entendre sur le EP ' Free the demons', elle minaude, tournoie, fait admirer ses fraîches gambettes pendant que Daddy envoie un petit solo métallique.
Très attrayant!
Un duo avec Koen, à la Nancy Sinatra/ Lee Hazlewood, la belle et la bête, ' Free the demons', irrésistible surf!
Wanda Jackson, 'Mean mean man' puis l'incroyable ' Rock Boppin' Baby', de 1958 ( Collins Kids), un titre qui lui colle à la peau.
I learned a new song, susurre l'enfant, ' What a day to die' , enregistrée par le premier band de Suzi Quatro, The Pleasure Seekers.
La suivante m'a été écrite par une copine, coucou Jane, un midtempo country ( 'That's always done' ?).
Pour les bikers, Edith Piaf, 'L'homme à la moto', une version pas cristalline, sentant le cambouis.
Le bariolé, chargé de la présentation, vient nous faire un dangereux numéro de cracheur de feu, on espère qu'il a une bonne assurance.
Buddy Holly, ' It doesn't matter any more' , et un doo-wop, un, avant de s'attaquer à Etta James ' All I can do is cry', version teenage soul.
'I don't know' du surf suggestif à la Imelda May et, puisqu'il sera sur la Place des Palais en fin de soirée, ' Search and Destroy' d'Iggy.
Retour du fire-eater et la dernière, 'Jackson'.
Chouette gig.
Tu rejoins les comiques, Milou et Guy, au bar, la petite revient pour un quadruple rappel dont l'imparable ' Stupid Cupid'.
Milou incollable: Connie Francis, 1958.
C'est Guy qui paie, il avait avancé Sheila!
19:30' Drugstore Cowboys
Un trio originaire de Leicester pratiquant un rootsabilly efficient à la palette étendue: tex mex, country, garage, psychobilly, blues, roots rock...
Le leader, Nick Whitfield ,vocals/guitar, fait partie de la tribu de Mike Sanchez et a fréquemment accompagné le pianiste en tournée- double bass: Tom Bull et un pas tout jeune drummer, on ne croit pas l'affiche mentionnant Damon Claridge, zont dû trouver un remplaçant dans un pub pour le gig bruxellois, un mec doué.
Deux albums, chez Roundup Records: ' Chop Poker' et 'Crash & Burn'.
Un surf instrumental à la Link Wray pour ouvrir et puis some high octane rockabilly, c'est sûr on n'a pas à faire à des bricoleurs.
Le bluesy ' Nobody but you baby' avec Tom, le taureau, slappant comme une bête.
Next one is a Tony Joe White tune : 'Saturday night in Oak Groove, Louisiana', ça schlingue les swamps.
On quitte les marécages pour les plaines et un countrybilly vaillant, ensuite nouveau changement de cap pour un blues pubrock sentant bon le Dr Feelgood ou les Inmates.
A song about a guitar man, explique Nick avant de lancer 'Guitar man' , explication superflue, mon brave!
Super efficace comme la suivante, puis les cowboys des Midlands décident de nous emmener du côté du Mexique pour un slow ravageur, ' The blue moon baby' .
'Tore down' de Porter Wagoner, sera suivi du célèbre 'Ring of Fire' de Johnny Cash.
Sur la place, quelques joyeux ne semblent pas digérer le cocktail soleil ardent/ pintjes à profusion, torse dénudé, bedaine à l'air, ils entament quelques figures acrobatiques qui risquent de les envoyer au tapis et de donner du fil à retordre aux plasticiens.
Ambiance!
Sur scène, ça fonce ' I got a pink Thunderbird', puis les Stones,' Paint it black', après les travaux de peinture, ' Paradise City' pour saluer les anges.
Excellent set et triple rappel!
Pointons ' So many miles' et pour finir en beauté, 'Not Fade Away', le Buddy Holly the Crickets classic que les Stones ont propulsé en haut des charts avec les fameux Bo Diddley riffs.
D'autres obligations t'amènent à quitter le Mont des Arts: pas de John Lewis Trio, ni de Voola & the Jayhawks pour toi!
Le bucolique Théâtre de Verdure a été abandonné après l'édition 2010, terminée en chaos monumental, on regrettera le site près de l'Atomium, par contre, on applaudira à l'organisation plus sérieuse exigée par le BSF, un horaire respecté étant le premier point positif.
Arrivé aux pieds de la statue équestre d'Albert 1er, tu peux admirer l'habituel étalage d'antiques Harley-Davidson ou d'Oldtimers à faire baver tout collectionneur de vieilles caisses.
Des flopées de nanas fringuées Wanda Jackson, anno 1957, se font tirer le portrait par des mec tatoués jusqu'aux orteils, en prenant la pose accoudées à une Pontiac, une Oldsmobile ou une Ford Thunderbird rutilante.
En te rendant à cet événement cher au clan Patriiiick Ouchène, tu savais pertinemment que tu allais croiser de dangereux clients ayant célébré leur première communion bien avant la guerre du Vietnam, on ne te cite pas de noms, il faudrait un chapitre!
Les deejays habituels ont ressorti leur collection de 45 tours rockabilly et à 15h, un peinturluré vient introduire Madé J
Madé J est originaire de Bali, le gars a pas mal roulé sa bosse, après divers crochets ( Australie, Hawaï, le Deep South chez l'oncle Sam, New-York, la France, Londres...) il s'établit à Bruxelles ( Belgium) en 2010.
Un LP ' Das Rumble ' et des tonnes de gigs, accompagné de Graeme Ross - Electric or Contra Bass
et Christopper Aryafara - Stand up Drums, lors des voyages et de deux sobres Anversois dans notre fier royaume: Koen Verbeek, alias Johnny Trash ,aux drums et Lenn, t'as vu mon marcel immaculé mettant en valeur mes muscles pas siliconés, Dauphin à la basse ou contrebasse, deux braves gars s'ébattant avec Runnin'Wild.
Tu croyais entendre du rockabilly pur souche, t'étais dans l'erreur, le trio entame par un blues rock vitaminé, joué loud, fondu enchaîné sur un morceau mouillant dans les mêmes marécages, une wah wah crachant sec en prime...I wanna be your ' Bad Boy'.. gueule-t-il en reluquant une pas moche dans la fosse.
La contrebasse au galop, je monte la bête en pleine course, tu dis Madé.... now, I'm too drunk to drive my car... pas grave, on retourne au comptoir, cadence combat!
Nouvelle accélération furieuse 'I get by', l'ouragan Katrina c'est rien à côté de ce truc sauvage, il dit aimer Reverend Horton Heat, on comprend.
Bluestime: ' Helluva time', à lire: hell of a time, puis du countrybilly honorant the man in black avant une version viciée de 'St James Infirmary'.
Surprise: 'Ace of Spades' , Motörhead goes rockabilly.
Retour au bluesrock suintant.
Listen to disco Johnny Trash on drums... boum boum boum,...il fait et entame un country à l'anversoise.
Sur l'album, 'You're mine' .
Koen,tu veux en chanter une?
Ja, 'Thirteen' de Johnny Cash.
Un autre country track, version Laurel &Hardy ' I'm a fool' et à la slide, un boogie avant de filer au bar ' Memphis Train'.
Good job, Madé!
16h30' Lawen Stark &The Slide Boppers.
Encore Lawen Stark, qui a parlé de copinage?
A part ça c'est bien le combo national le plus proche de l'esprit des fifties: le son, la dégaine et le timbre de Lawen, tout sent bon le roulis et le tangage comme à la belle époque de chez Sun Records.
Au chant et à la rythmique, Lawen Stark ( Hobo Jungle) - lead guitar, le carolo qui dégaine plus vite que Dillinger, super Mario Mattucci ( The Bebops - Charlie Roy &the Black Mountain Boys) - drums, Jean Mc Colling - certaines bios annoncent Yung Han Oei à la Double Bass, on penche pour Guy de Caluwé ( Hobo Jungle).
Le groupe a sorti 'On the Run' cette année, en CD ou vinyle, édition limitée.
Un premier hillbilly mentionnant Johnny Guitar ( non, pas Johnny Watson, un avec de la brillantine sur les douilles) sera suivi du Sonny Burgess 'Tomorrow night', some whistling and crooning du meilleur effet.
Premières touches country avec 'All night long', Bob Luman, précédant l'hilbilly ' I hear you talkin' , titre que tu trouves sur leur plaque, tout comme le rockabilly rural ' I can't loose' de Sonny Fisher.
Du boulot d'encyclopédiste consciencieux, c'est bien foutu mais ça manque légèrement de jus ou d'épices.
Pour nous contredire les Boppers balancent un 'I got the devil' démoniaque, suivi de ' Rock crazy baby' de Art Adams tout aussi turbulent.
Jean vient pousser la chansonnette et refile ses baguettes à Lawen , le pimenté ' Pepper hot baby'.
Un petit Elvis?
Envoie, 'Baby, let's play house' !
Retour au CD' On the run' sur fond 'These boots...' et changement de style avec Magic Sam, du Chicago Blues teinté de rock, '21 Days in Jail' .
T'as pas une petite soif, demande la délicieuse Tanja, résultat, tu perds le fil, même si t'as bien entendu un Hank Williams 'Long gone lonesome blues' et 'Please, don't leave me' de Johnny Burnette.
Au bar, les derniers rockabilly devenaient flous, pendant le bis tu commandais une tournée.
Diagnostic: du travail soigné qui n'a pas déclenché l'enthousiasme.
Crystal & Runnin' Wild
On reste dans la famille avec la mignonne fifille à papa, Crystal Ouchène, accompagnée par papa chéri, Patrick Ouchène, qui porte bien ses 50 balais, avec sa banane couleur corbeau et sa guitare virile, et le duo ayant soutenu Madé J, Koen et Lenn, des tueurs n'ayant pas peur de se taper des heures sup., du moment qu'ils ont droit à un bac de Maes ( 24 bouteilles), chacun.
Il y a deux ans, la petite était déjà montée sur le podium du Brockxelles 58 pour chantonner un ou deux titres, elle revient en haut de l'affiche en ayant pris une belle assurance.
Les Runnin' Wild attaquent un instrumental rockabilly en guise d'échauffement, la gamine sort de coulisses, ouah, fait ton voisin, un look blanc/ bleu Navy girl anno 52, une petite robe lui rasant les fesses et un charmant couvre-chef, elle est plus sexy qu'une Andrews Sister.
...baby, baby hold me tight...d'une girlish, giggling voice sucrée à faire mousser les nympholeptes en quête d'une nouvelle Lolita.
' Deadly day' que tu peux entendre sur le EP ' Free the demons', elle minaude, tournoie, fait admirer ses fraîches gambettes pendant que Daddy envoie un petit solo métallique.
Très attrayant!
Un duo avec Koen, à la Nancy Sinatra/ Lee Hazlewood, la belle et la bête, ' Free the demons', irrésistible surf!
Wanda Jackson, 'Mean mean man' puis l'incroyable ' Rock Boppin' Baby', de 1958 ( Collins Kids), un titre qui lui colle à la peau.
I learned a new song, susurre l'enfant, ' What a day to die' , enregistrée par le premier band de Suzi Quatro, The Pleasure Seekers.
La suivante m'a été écrite par une copine, coucou Jane, un midtempo country ( 'That's always done' ?).
Pour les bikers, Edith Piaf, 'L'homme à la moto', une version pas cristalline, sentant le cambouis.
Le bariolé, chargé de la présentation, vient nous faire un dangereux numéro de cracheur de feu, on espère qu'il a une bonne assurance.
Buddy Holly, ' It doesn't matter any more' , et un doo-wop, un, avant de s'attaquer à Etta James ' All I can do is cry', version teenage soul.
'I don't know' du surf suggestif à la Imelda May et, puisqu'il sera sur la Place des Palais en fin de soirée, ' Search and Destroy' d'Iggy.
Retour du fire-eater et la dernière, 'Jackson'.
Chouette gig.
Tu rejoins les comiques, Milou et Guy, au bar, la petite revient pour un quadruple rappel dont l'imparable ' Stupid Cupid'.
Milou incollable: Connie Francis, 1958.
C'est Guy qui paie, il avait avancé Sheila!
19:30' Drugstore Cowboys
Un trio originaire de Leicester pratiquant un rootsabilly efficient à la palette étendue: tex mex, country, garage, psychobilly, blues, roots rock...
Le leader, Nick Whitfield ,vocals/guitar, fait partie de la tribu de Mike Sanchez et a fréquemment accompagné le pianiste en tournée- double bass: Tom Bull et un pas tout jeune drummer, on ne croit pas l'affiche mentionnant Damon Claridge, zont dû trouver un remplaçant dans un pub pour le gig bruxellois, un mec doué.
Deux albums, chez Roundup Records: ' Chop Poker' et 'Crash & Burn'.
Un surf instrumental à la Link Wray pour ouvrir et puis some high octane rockabilly, c'est sûr on n'a pas à faire à des bricoleurs.
Le bluesy ' Nobody but you baby' avec Tom, le taureau, slappant comme une bête.
Next one is a Tony Joe White tune : 'Saturday night in Oak Groove, Louisiana', ça schlingue les swamps.
On quitte les marécages pour les plaines et un countrybilly vaillant, ensuite nouveau changement de cap pour un blues pubrock sentant bon le Dr Feelgood ou les Inmates.
A song about a guitar man, explique Nick avant de lancer 'Guitar man' , explication superflue, mon brave!
Super efficace comme la suivante, puis les cowboys des Midlands décident de nous emmener du côté du Mexique pour un slow ravageur, ' The blue moon baby' .
'Tore down' de Porter Wagoner, sera suivi du célèbre 'Ring of Fire' de Johnny Cash.
Sur la place, quelques joyeux ne semblent pas digérer le cocktail soleil ardent/ pintjes à profusion, torse dénudé, bedaine à l'air, ils entament quelques figures acrobatiques qui risquent de les envoyer au tapis et de donner du fil à retordre aux plasticiens.
Ambiance!
Sur scène, ça fonce ' I got a pink Thunderbird', puis les Stones,' Paint it black', après les travaux de peinture, ' Paradise City' pour saluer les anges.
Excellent set et triple rappel!
Pointons ' So many miles' et pour finir en beauté, 'Not Fade Away', le Buddy Holly the Crickets classic que les Stones ont propulsé en haut des charts avec les fameux Bo Diddley riffs.
D'autres obligations t'amènent à quitter le Mont des Arts: pas de John Lewis Trio, ni de Voola & the Jayhawks pour toi!
Inscription à :
Articles (Atom)