Ambiance très zen dans le bistrot lotois. Une quinzaine de clients méditent le nez dans un verre de pils.Faut dire qu'au point de vue promo, les patrons c'est des champions: le concert n'est pas repris sur leur site, ni leurs flyers..
Sur le podium, Monkey Puzzle s'échauffe pour un soundcheck laborieux: il manque un micro, pas un chimpanzé pour s'occuper de la table, le batteur n'entend rien des efforts de ses potes, ça craint, Alain!
A 22h25' (pour un concert prévu à 21h), le trio attaque le gig, sans micro pour le bassiste, qui viendra faire ooh ooh ooh... dans le Shure SM58 du chanteur/guitariste.
C'est quoi ce conifère de l'espèce Araucaria , à moins que ce soit un hommage à Audrey Hepburn, ou encore un casse-tête simiesque: cherche pas du côté d'un album de UFO, ni d'un band d'Helvètes funky: Monkey Puzzle c'est des compatriotes du placide Herman, premier président de l'U E: des Vlaams-Brabanders, nés en 2006.
Aux vocals/guitar, un cousin de Hans des Strawdogs:Koen Van Campenhout- à la basse(et backings):Wim Geenens, un ex Boxing Day et aux drums, le performant:Frederik Gheyssens.
Une ou deux demos, une expérience scénique les voyant jouer au bota ou dans des live music cafés bruxellois et anversois (Le Cocq, Den Hopsack...) et une belle énergie.
'Useless Words' marrant de les voir citer les Arctic Monkeys ou les Kooks comme influences, leur alt rock musclé a,plutôt, des relents Scabs, Admiral Freebee, Camden,ou Police sans les touches reggae.
Pas de doutes, Koen n'est pas un couillon, il sait écrire une bonne chanson.Efficace comme du Stereophonics ce 'Lying Disease'.
'Not in this World' ça rocke dur comme du Guy Swinnen.
Tijd om wat gas terug te nemen, ouais, gaffe à la facture énergétique:' Almighty Glow', philosophique...I lost myself in a glass of beer...qui va inventer un GPS Jupiler, bordel!
Un downtempo ' I won't shed a tear' , gardez vos Kleenex!
Frederik amorce un truc plus soutenu, faut dégripper les articulations:'Picking myself up again' , les nanas, que des problèmes... I don't want to see your face again...ça balance sec.
Un titre sexiste annonce Koen:'Ass on the floor', quelques ooh ooh putassiers de Wim, sosie flamand de Burt Reynolds. Catchy et dansant ce truc à te faire bouger le cul!
'My ships are burnt' mer calme, maar het is bedrieglijk...c'est malin de raconter la fin du film, mec!
'Oh Little Child' t'essaye vraiment de faire la comparaison et, Buffalo Tom te vient à l'esprit.
'Dana' pas Diane de Therapy?, mais dans les mêmes eaux. Percutant.
Un duo vocal pour 'My Word', titre plus pop.
Verdomme , qué chahut au bar: des mecs bourrés comme des Polonais ayant touché leur paye au noir, s'embrassent à pleine bouche, tout en gueulant des insanités polak.La pils dégouline sur les pompes. That's rock'n roll!
La dernière, le bluesy 'What is the point?' , à quoi ça sert de t'aimer, baby... ça bastonne ferme!
Bien joué les singes!
Bis
'The warmth of your breath' j'espère qu'elle s'est brossé les dents. Les Polonais au zinc,vaut mieux éviter!
Un beau slow, sentant bon les Stones, époque 'Wild Flowers'.
Allez encore une pour la route, on refait 'Picking myself up again'.
Chouette petit concert sans prétention.
La Pologne désire un pousse-café.OK, bien tassé alors, on reprend 'Ass on the Floor', où vous terminerez allongés pour le compte.
Dernière salve bondissante.
Bedankt Monkey Puzzle, pas de la monnaie de singe.
On abandonne Lot à son destin!