Reprise des hostilités au Toogenblik.Du monde, malgré des conditions climatiques détestables!
Rien n'a changé à Haren, Luc Gheldof vient, comme à son habitude, annoncer les artistes dans un sabir propre, y introduisant ses célèbres divagations politico-philosophiques, ce qui, immanquablement, génère un fou rire général.
Au programme en ce vendredi de Pluviose un singer/songwriter texan: Jon Dee Graham!
Tu pensais que le mec allait jouer en solitaire mais, en pénétrant dans le club, tu peux voir une batterie et une basse sur le minuscule podium.
Jon Dee a emmené deux copains de Jean-Luc Dehaene pour l'accompagner en tournée européenne.
Ces coqs de combat sont interchangeables, ce soir George aux drums et Erik Voeks à la basse, un brave gars qui a joué avec les Gaslights d'Abigail Henderson.
Jon Dee Malkovich Graham n'est pas un novice, une demi-douzaine d'albums à son nom, le dernier 'It's not as bad as it looks' (2009), un passé rock: 'The Skunks' ou 'The True Believers' (avec les frères Escovedo) et, des collaborations diverses: John Doe, John Hiatt, James McMurtry, Lone Justice, Michelle Shocked, Calvin Russell...
Dans son backing band tu pointes d'autres (ok, c'est prévisible) pointures: Jim Keltner ou Mark Andes (Spirit, Heart..)...Bref, J D est une sommité à Austin, tous les mercredis tu peux,d'ailleurs, le voir jouer dans le Continental Club local!
It will be a rocking night in Haren!
'Faithless' sur 'Escape from Monster Island' entame le set. Une voix âpre de fumeur de Marlboro, un mighty rocking americana à la John Hiatt, ça sera pas de la dentelle de Chantilly ce soir!
On enchaîne sur un second titre encore plus rock , aux odeurs Elliottt Murphy ou John Mellencamp, 'Beautifully Broken' .Hé, Eric , un petit bass solo? The guy is not bad, is he? Ouais J D, il est pas con ton pote!
Le Austin Musician of the Year 2006 aime raconter sa vie, la suivante narre les histoires de coeur de son aîné (17 ans). Une certaine Ivy (Poison?) lui a brisé le coeur.Ecoute, fiston, t'en fais pas, ce genre de choses va encore t'arriver, lui souffle le géniteur.
Dad, you suck...
I love you too, son!
Tu vois le genre?
Une rock ballad pour le ket ' I said'.
'Best' ...the one that loves you best... un nouveau midtempo ayant l'Amour comme thème, amour moins filial que la précédente. Et un petit solo crapuleux pour te coller à la madame, un!
'La la (la la la)' un méchant rock. Je désaccorde ma Fender et je vous assène des licks assassins...a spider goes inside of his head...mec, on en connaît d'autres avec une araignée dans le plafond.
Vicieux ce petit la la!
Le voilà reparti pour un monologue (non pas vaginal!), pour expliquer le titre suivant 'My lucky day'. C'est ironic, Alanis, ce jour de chance c'est celui où j'ai failli rejoindre le Bon Dieu ou Lucifer, conséquences d'un near-fatal car crash. Il a fallu réparer carrosseries automobile et anatomique, un brave flic a sauvé ma guitare d'une mort certaine dans mon bolide en flammes. Donc Haren, je ne tolère plus l'insulte Fucking cop!
C'est Michel Daerden, ce peï!
Ecoute le message laissé par mon pote, Stephen Bruton, clamsé en mai 2009 ..you should enjoy life right now... ! Juste mec: Els, een pintje, a u b! Le final de ce 'My lucky day' sera une nouvelle fois saignant avec quelques chords Clashiens ...should I stay or should I go...
Une dernière avant la tobacco pause 'Big Sweet Life', un swampy alt. country rock sur le thème good and evil.
Un verre, Bert?
Une trappiste, fieu , je trouve que ce peï nous balance wat te veel gelul, et toi ?
Il en fait des tonnes mais son roots/rock tient la route, non?
Set 2
'Let's get it while it's there' les deux lascars ici présents n'ont jamais joué ce truc. Deux possibilités: un naufrage Titanic ou les lauriers de César!
Du old-fashioned Texas rock gluant!
'October' aux pointes jazzy, chères à Tom Waits. Le George de nous envoyer un petit solo chicano, J D vient saboter ce bel effort par un numéro de cirque bouffon! Pas évident d'accompagner cet olibrius!
Les enceintes acoustiques commencent à grésiller en douce. Willie se gratte le crâne, il a plus de tifs. Godv. j'espère que tout va pas me sauter dans les pattes.
'I will be happy again' petite rengaine feu de camp, dédiée à Stephen Bruton.
Une anecdote amstelodamoise (il y jouait avec James McMurtry) et un doigt d'honneur pour le plus célèbre rock critique batave, peu impressed par son jeu: 'Laredo' . Solo exhibitionniste, arrêt: salades texanes et, retour au front baïonnette au canon. Gros rock meurtrier.
Mon plus jeune se nomme Willie, il tripote pas une table de mix comme votre moustache, non, à l'âge de 5 ans il a composé ce rock, qui fait passer les MC5 pour des sissies et les Ramones pour un boys band pour gonzesses pré-pubères. ' Rock'n Roll in the Street', du garage aux lyrics comic strips.
A request, a wedding song: 'Butterfly Wing' ... I'm as happy as a dog in the yard... les joies du mariage!
La dernière, une cover de Dan Stuart (avec lequel Mr Graham a joué), ex Green on Red: 'The Greatest' (Dreaming of Muhammad Ali) . Un second degré irrésistible voyant la chorale de Haren rêver du grand Mohamed Ali en canon baroque!
That's all, folks!
Luc fait mine de monter sur scène pour son show final, chahut général, le comique d'Austin rapplique.
Bis
'Jack of Diamonds' a k a 'Rye Whiskey' un traditionnel, joué en two chords rock.
Jon Dee cite le comédien/country singer Marty Robbins comme auteur de ce chef d'oeuvre.
Musicalement c'est du bon, mais le gars n'est sûrement pas membre de la No-Nonsense League!
Second bis: '$ 100 bill' petite ballade, presque romantique!
Transformé en Bob(sleigh),tu quittes Haren et sa patinoire, et tu ramènes Gerrit, le coq, et sa bande à Bruxelles.