Rue Royale, tu croises Miss Catherine, qui ne veut plus être comparée à un lama, mon brave Serge!
On va assister au même concert:Thao. Tiens voilà Florin qui vient de mettre un terme à sa période d'hibernation.
Direction le bar où celle qui n'aime pas les camélidés a rendez-vous avec un pote, nous raterons l'avant-programme, nous comptons avaler quelque pitance, la nuit sera longue( elle ne veut pas qu'on cite la bouteille de Jack Daniels qu'elle planifie d' ingurgiter en dansant le Kung Fu, comme en 77). Tu nous raconteras...
Shugo Tokumaru
un Japoniais, commence son set devant une vingtaine d'égarés.
A Tokyo, Shugo est une star. Trois albums d'indie pop au goût de saké.
Il nous balancera neuf titres, chantés dans un vocable soleil levant 'Lost in Translation', qui mit Bill Murray dans un bel embarras.
Au début tu te laisses bercer par ces mélodies fragiles et ces arpèges ciselés, au background jazzy guitare brésilienne.
C'est joli, décoratif, volatile, à la limite enfantin. Un virtuose discret, mais ses rengaines sont lisses comme les eaux du lac Kawaguchi reflétant le sommet enneigé du Fujiyama. D'ailleurs, des samples aquarium accompagnent ces atmosphères musique de chambre.
Au jeu des comparaisons tu te hasardes à sortir des 'gentils' de la variété hexagonale:Yves Duteil, Jean-Michel Caradec. La Rotonde se peuple, le sage nippon poursuit son paisible voyage.
Oh, un ukulele et un kazoo: une cover 'Video Killed the Radio Star' ,the Buggles, hymne de la synthpop des eighties. Et le brave garçon clôture son set par un instrumental allègre.
Catherine:'Verdict ? ' Nippon , ni chaussées, ma chère!
Quoi?
Anecdotique!
Thao with the Get Down Stay Down
Thao Nguyen(vocals, guitar) jolie americano-vietnamienne, originaire de Virginie, commence sa carrière musicale comme solo indie-folk artist, puis elle fait la connaissance de Willis Thompson, drummer, et de Adam Thompson (pas les mêmes parents...), bass : Thao with the Get Down Stay Down ont rendez-vous avec les fonts baptismaux peu après!
Quatre cd's à leur actif, le dernier, 'Know Better Learn Faster' chez Kill Rock Stars en 2009.
'Moped' ..don't you dare ride your moped to my mother's house...un truc rythmé, plein de percus , la madame tapotant sa guitare avec un drumstick.Excellente entrée en matière. Bruxelles se masse au pied du podium, certains éléments masculins pour reluquer les jambes attrayantes de l'enfant.
Second petit rock saccadé:'Goodbye Good Luck' . Catchy guitar, chouette voix, belle énergie et une assise rythmique efficace. Sommes tous conquis après 2 titres de cet indie folk/rock pugnace.
'Body' hyper dansant ce truc, avec une guitare t'envoyant des cartes postales d'Hawaï dans le cerveau. Vachement réjouissant par ces t° sibériennes.
Catherine, je t'épouse dans dix ans! La brave enfant a tout compris, elle sait qu'une boisson houblonnée accompagne parfaitement ce rock joyeux. Tiens, mec, au fait, son timbre vocal me fait penser à celui d'Olivia, la chanteuse de The Dø. Pas con!
'Big Kid' printanier, décoré de handclappings racoleurs.
Tu tombes la veste pour te trémousser avec la masse, dans laquelle tu reconnais la sexy Vera Gogh.
'Beat' un calypso rock irrésistible...ooh ooh ooh ooh ... Un festival percussif, à trois pour une batterie!
'Violet' sad romance ...oh no,Violet, don't you go....Thao vit ses chansons, elle virevolte, pleure, crie, danse sur scène. Super nana, dixit Jonasz.
'When we swam' me souviens plus avoir pris un bain avec elle!
'Bag of Hammers' beatboxing, percus délirantes, pour virer rock chaloupé chatoyant.
'Geography' un midtempo étude de la planète.
'Fixed it': Bruxelles we need your help pour l'introduction vocale aah aaah aaaah, no problem, madame, on te fait ça! Communion parfaite artistes/public.
'Easy'. Qui est ce sexagénaire taré , déclarant sa flamme depuis 20', pintje en main, à la douce Eurasienne? Fait chier, encore une journée portes ouvertes à l'asile Titeca? Casse-toi saoulard, lui souffle un voisin.
Intermède clos, allons-y, mollo:'Easy', du punch, de la fraîcheur, cocktail idéal!
'Swimming Pools' flûte, ai pas pris mon bikini!
'Know better, learn faster' titre du dernier né. Nerveux, her restless and sexy legs arpentent le podium. La Rotonde s'agite sur ces accords joviaux et percutants.
' The Give' avec battements de mains saccadés de 150 bruxellois, termine ce set jouissif!
Le concert bonne humeur de ce début 2010, on en veut plus!
Bis
'What About' et 'Fear and Convenience', deux derniers explosifs déflagrants, apothéose de ce joli feu d'artifices!
dimanche 31 janvier 2010
samedi 30 janvier 2010
Jon Dee Graham & the Fighting Cocks au Toogenblik à Haren, le 29 janvier 2010
Reprise des hostilités au Toogenblik.Du monde, malgré des conditions climatiques détestables!
Rien n'a changé à Haren, Luc Gheldof vient, comme à son habitude, annoncer les artistes dans un sabir propre, y introduisant ses célèbres divagations politico-philosophiques, ce qui, immanquablement, génère un fou rire général.
Au programme en ce vendredi de Pluviose un singer/songwriter texan: Jon Dee Graham!
Tu pensais que le mec allait jouer en solitaire mais, en pénétrant dans le club, tu peux voir une batterie et une basse sur le minuscule podium.
Jon Dee a emmené deux copains de Jean-Luc Dehaene pour l'accompagner en tournée européenne.
Ces coqs de combat sont interchangeables, ce soir George aux drums et Erik Voeks à la basse, un brave gars qui a joué avec les Gaslights d'Abigail Henderson.
Jon Dee Malkovich Graham n'est pas un novice, une demi-douzaine d'albums à son nom, le dernier 'It's not as bad as it looks' (2009), un passé rock: 'The Skunks' ou 'The True Believers' (avec les frères Escovedo) et, des collaborations diverses: John Doe, John Hiatt, James McMurtry, Lone Justice, Michelle Shocked, Calvin Russell...
Dans son backing band tu pointes d'autres (ok, c'est prévisible) pointures: Jim Keltner ou Mark Andes (Spirit, Heart..)...Bref, J D est une sommité à Austin, tous les mercredis tu peux,d'ailleurs, le voir jouer dans le Continental Club local!
It will be a rocking night in Haren!
'Faithless' sur 'Escape from Monster Island' entame le set. Une voix âpre de fumeur de Marlboro, un mighty rocking americana à la John Hiatt, ça sera pas de la dentelle de Chantilly ce soir!
On enchaîne sur un second titre encore plus rock , aux odeurs Elliottt Murphy ou John Mellencamp, 'Beautifully Broken' .Hé, Eric , un petit bass solo? The guy is not bad, is he? Ouais J D, il est pas con ton pote!
Le Austin Musician of the Year 2006 aime raconter sa vie, la suivante narre les histoires de coeur de son aîné (17 ans). Une certaine Ivy (Poison?) lui a brisé le coeur.Ecoute, fiston, t'en fais pas, ce genre de choses va encore t'arriver, lui souffle le géniteur.
Dad, you suck...
I love you too, son!
Tu vois le genre?
Une rock ballad pour le ket ' I said'.
'Best' ...the one that loves you best... un nouveau midtempo ayant l'Amour comme thème, amour moins filial que la précédente. Et un petit solo crapuleux pour te coller à la madame, un!
'La la (la la la)' un méchant rock. Je désaccorde ma Fender et je vous assène des licks assassins...a spider goes inside of his head...mec, on en connaît d'autres avec une araignée dans le plafond.
Vicieux ce petit la la!
Le voilà reparti pour un monologue (non pas vaginal!), pour expliquer le titre suivant 'My lucky day'. C'est ironic, Alanis, ce jour de chance c'est celui où j'ai failli rejoindre le Bon Dieu ou Lucifer, conséquences d'un near-fatal car crash. Il a fallu réparer carrosseries automobile et anatomique, un brave flic a sauvé ma guitare d'une mort certaine dans mon bolide en flammes. Donc Haren, je ne tolère plus l'insulte Fucking cop!
C'est Michel Daerden, ce peï!
Ecoute le message laissé par mon pote, Stephen Bruton, clamsé en mai 2009 ..you should enjoy life right now... ! Juste mec: Els, een pintje, a u b! Le final de ce 'My lucky day' sera une nouvelle fois saignant avec quelques chords Clashiens ...should I stay or should I go...
Une dernière avant la tobacco pause 'Big Sweet Life', un swampy alt. country rock sur le thème good and evil.
Un verre, Bert?
Une trappiste, fieu , je trouve que ce peï nous balance wat te veel gelul, et toi ?
Il en fait des tonnes mais son roots/rock tient la route, non?
Set 2
'Let's get it while it's there' les deux lascars ici présents n'ont jamais joué ce truc. Deux possibilités: un naufrage Titanic ou les lauriers de César!
Du old-fashioned Texas rock gluant!
'October' aux pointes jazzy, chères à Tom Waits. Le George de nous envoyer un petit solo chicano, J D vient saboter ce bel effort par un numéro de cirque bouffon! Pas évident d'accompagner cet olibrius!
Les enceintes acoustiques commencent à grésiller en douce. Willie se gratte le crâne, il a plus de tifs. Godv. j'espère que tout va pas me sauter dans les pattes.
'I will be happy again' petite rengaine feu de camp, dédiée à Stephen Bruton.
Une anecdote amstelodamoise (il y jouait avec James McMurtry) et un doigt d'honneur pour le plus célèbre rock critique batave, peu impressed par son jeu: 'Laredo' . Solo exhibitionniste, arrêt: salades texanes et, retour au front baïonnette au canon. Gros rock meurtrier.
Mon plus jeune se nomme Willie, il tripote pas une table de mix comme votre moustache, non, à l'âge de 5 ans il a composé ce rock, qui fait passer les MC5 pour des sissies et les Ramones pour un boys band pour gonzesses pré-pubères. ' Rock'n Roll in the Street', du garage aux lyrics comic strips.
A request, a wedding song: 'Butterfly Wing' ... I'm as happy as a dog in the yard... les joies du mariage!
La dernière, une cover de Dan Stuart (avec lequel Mr Graham a joué), ex Green on Red: 'The Greatest' (Dreaming of Muhammad Ali) . Un second degré irrésistible voyant la chorale de Haren rêver du grand Mohamed Ali en canon baroque!
That's all, folks!
Luc fait mine de monter sur scène pour son show final, chahut général, le comique d'Austin rapplique.
Bis
'Jack of Diamonds' a k a 'Rye Whiskey' un traditionnel, joué en two chords rock.
Jon Dee cite le comédien/country singer Marty Robbins comme auteur de ce chef d'oeuvre.
Musicalement c'est du bon, mais le gars n'est sûrement pas membre de la No-Nonsense League!
Second bis: '$ 100 bill' petite ballade, presque romantique!
Transformé en Bob(sleigh),tu quittes Haren et sa patinoire, et tu ramènes Gerrit, le coq, et sa bande à Bruxelles.
Rien n'a changé à Haren, Luc Gheldof vient, comme à son habitude, annoncer les artistes dans un sabir propre, y introduisant ses célèbres divagations politico-philosophiques, ce qui, immanquablement, génère un fou rire général.
Au programme en ce vendredi de Pluviose un singer/songwriter texan: Jon Dee Graham!
Tu pensais que le mec allait jouer en solitaire mais, en pénétrant dans le club, tu peux voir une batterie et une basse sur le minuscule podium.
Jon Dee a emmené deux copains de Jean-Luc Dehaene pour l'accompagner en tournée européenne.
Ces coqs de combat sont interchangeables, ce soir George aux drums et Erik Voeks à la basse, un brave gars qui a joué avec les Gaslights d'Abigail Henderson.
Jon Dee Malkovich Graham n'est pas un novice, une demi-douzaine d'albums à son nom, le dernier 'It's not as bad as it looks' (2009), un passé rock: 'The Skunks' ou 'The True Believers' (avec les frères Escovedo) et, des collaborations diverses: John Doe, John Hiatt, James McMurtry, Lone Justice, Michelle Shocked, Calvin Russell...
Dans son backing band tu pointes d'autres (ok, c'est prévisible) pointures: Jim Keltner ou Mark Andes (Spirit, Heart..)...Bref, J D est une sommité à Austin, tous les mercredis tu peux,d'ailleurs, le voir jouer dans le Continental Club local!
It will be a rocking night in Haren!
'Faithless' sur 'Escape from Monster Island' entame le set. Une voix âpre de fumeur de Marlboro, un mighty rocking americana à la John Hiatt, ça sera pas de la dentelle de Chantilly ce soir!
On enchaîne sur un second titre encore plus rock , aux odeurs Elliottt Murphy ou John Mellencamp, 'Beautifully Broken' .Hé, Eric , un petit bass solo? The guy is not bad, is he? Ouais J D, il est pas con ton pote!
Le Austin Musician of the Year 2006 aime raconter sa vie, la suivante narre les histoires de coeur de son aîné (17 ans). Une certaine Ivy (Poison?) lui a brisé le coeur.Ecoute, fiston, t'en fais pas, ce genre de choses va encore t'arriver, lui souffle le géniteur.
Dad, you suck...
I love you too, son!
Tu vois le genre?
Une rock ballad pour le ket ' I said'.
'Best' ...the one that loves you best... un nouveau midtempo ayant l'Amour comme thème, amour moins filial que la précédente. Et un petit solo crapuleux pour te coller à la madame, un!
'La la (la la la)' un méchant rock. Je désaccorde ma Fender et je vous assène des licks assassins...a spider goes inside of his head...mec, on en connaît d'autres avec une araignée dans le plafond.
Vicieux ce petit la la!
Le voilà reparti pour un monologue (non pas vaginal!), pour expliquer le titre suivant 'My lucky day'. C'est ironic, Alanis, ce jour de chance c'est celui où j'ai failli rejoindre le Bon Dieu ou Lucifer, conséquences d'un near-fatal car crash. Il a fallu réparer carrosseries automobile et anatomique, un brave flic a sauvé ma guitare d'une mort certaine dans mon bolide en flammes. Donc Haren, je ne tolère plus l'insulte Fucking cop!
C'est Michel Daerden, ce peï!
Ecoute le message laissé par mon pote, Stephen Bruton, clamsé en mai 2009 ..you should enjoy life right now... ! Juste mec: Els, een pintje, a u b! Le final de ce 'My lucky day' sera une nouvelle fois saignant avec quelques chords Clashiens ...should I stay or should I go...
Une dernière avant la tobacco pause 'Big Sweet Life', un swampy alt. country rock sur le thème good and evil.
Un verre, Bert?
Une trappiste, fieu , je trouve que ce peï nous balance wat te veel gelul, et toi ?
Il en fait des tonnes mais son roots/rock tient la route, non?
Set 2
'Let's get it while it's there' les deux lascars ici présents n'ont jamais joué ce truc. Deux possibilités: un naufrage Titanic ou les lauriers de César!
Du old-fashioned Texas rock gluant!
'October' aux pointes jazzy, chères à Tom Waits. Le George de nous envoyer un petit solo chicano, J D vient saboter ce bel effort par un numéro de cirque bouffon! Pas évident d'accompagner cet olibrius!
Les enceintes acoustiques commencent à grésiller en douce. Willie se gratte le crâne, il a plus de tifs. Godv. j'espère que tout va pas me sauter dans les pattes.
'I will be happy again' petite rengaine feu de camp, dédiée à Stephen Bruton.
Une anecdote amstelodamoise (il y jouait avec James McMurtry) et un doigt d'honneur pour le plus célèbre rock critique batave, peu impressed par son jeu: 'Laredo' . Solo exhibitionniste, arrêt: salades texanes et, retour au front baïonnette au canon. Gros rock meurtrier.
Mon plus jeune se nomme Willie, il tripote pas une table de mix comme votre moustache, non, à l'âge de 5 ans il a composé ce rock, qui fait passer les MC5 pour des sissies et les Ramones pour un boys band pour gonzesses pré-pubères. ' Rock'n Roll in the Street', du garage aux lyrics comic strips.
A request, a wedding song: 'Butterfly Wing' ... I'm as happy as a dog in the yard... les joies du mariage!
La dernière, une cover de Dan Stuart (avec lequel Mr Graham a joué), ex Green on Red: 'The Greatest' (Dreaming of Muhammad Ali) . Un second degré irrésistible voyant la chorale de Haren rêver du grand Mohamed Ali en canon baroque!
That's all, folks!
Luc fait mine de monter sur scène pour son show final, chahut général, le comique d'Austin rapplique.
Bis
'Jack of Diamonds' a k a 'Rye Whiskey' un traditionnel, joué en two chords rock.
Jon Dee cite le comédien/country singer Marty Robbins comme auteur de ce chef d'oeuvre.
Musicalement c'est du bon, mais le gars n'est sûrement pas membre de la No-Nonsense League!
Second bis: '$ 100 bill' petite ballade, presque romantique!
Transformé en Bob(sleigh),tu quittes Haren et sa patinoire, et tu ramènes Gerrit, le coq, et sa bande à Bruxelles.
vendredi 29 janvier 2010
Isbells au Candelaershuys à Uccle, le 28 janvier 2010
Isbells, nouvelle sensation alt.folk/americana/lo.fi folk uit Vlaanderen, encensée partout (Humo, Goddeau,Cutting Edge, couverture du Rif Raf...), sold out à l'AB le 30 janvier, idem au Leuvense Depot en mars. Bart was er als de kippen bij pour les signer dans le cosy Candelaershuys, overcrowded pour l'occasion!
20:45 Isbells se fraye un passage à travers un agglomérat de jeunesse autochtone ou pas et, gravit la petite scène, sur laquelle t'avais repéré 3 acoustiques, une mandoline, un lapsteel, un ukulele, un Korg, une basse, un micro synthé, un beau tam tam sénégalais, mais seulement 4 chaises!
Gaëtan Vandewoude est le chef Isbell: lead vocals, petite acoustique de type mexicain (huapanguerra?)- la basse et le Korg, c'est pour la jolie Naïma Joris, affublée d'un beau filet vocal - ukulele, acoustique, synthé et quelques backings pour Bart Borremans et, l'homme à tout faire, à la lapsteel, mandoline ou acoustique, c'est l'excellent Gianni Marzo.
Isbells, c'est des ptis djeuns?
Maar nee,espèce de Carolo de mes deux: Gaëtan a officié chez Spoon ou Ellroy- Bart chez Ellroy, Millenium, Dame Blanche..- Gianni gambade chez Marble Sounds, et il a son projet Giannini- Naïma, ben c'est pas la soeur de Bert ou de Chris Joris..
'B B Chevelle' le dernier titre de leur CD, sorti chez Zeal Records fin 2009, ouvre le feu.
D'une beauté intimiste idyllique...my life will be kind of beautiful ...le sieur Vandewoude débute en solo, la slide fait pleurer la lapsteel, Naïma et Gianni rejoignent le frontman pour de jolies close harmonies.
Tu viens de pénétrer dans un jardin embaumé par de délicats parfums, subtilité et suave mélancolie te submergent.
On peut comprendre les comparaisons avancées par les critiques: Bon Iver, Ida, les Limbourgeois de Krakow, Fleet Foxes, Iron & Wine ...
'Without a doubt' pas de tralala, des arrangements sobres, raffinés,une mandoline tout en douceur et toujours ces harmonies bucoliques, un écrin de tendresse!
'Reunite' sera légèrement plus rythmé... I'd better feel I'd better see I'd better run.... une triplette de cordes digne du softrock d'America.
'Maybe', I'm walking through the streets of my town... une fille, robe noire, visage couvert pour se protéger du soleil...love at first sight? Fragilité, langueur, soulignées par une lap slide languissante.Rêves de bonheur simple, soulignés par des ooh ooh ooh.. cajoleurs.
Next one is new, pas sur le CD, donc:'Letting go', tout aussi mélancolique.
'I'm coming home'. There's a thin line between melancholy and hope... je reviens chez moi , là où we lost our souls... Simplement beau!
'As long as it takes' le single aux allures Neil Young.
'Time's ticking' à qui le dis-tu? Une chanson de rupture poignante.... I don't need you anymore, ça sert à rien de t'accrocher, il ne reste plus rien... chantée d'une voix de velours et soutenue par des harmonies immaculées.
'Dreamer', mais non c'est pas Supertramp, gars! T'es plus proche de l'univers d'Elliott Smith et de Nick Drake que du rock pompier.
'My apologies' sera notre dernier titre, sorry!
Anyway, Ukkel, thank you for being so quiet...
You're welcome, Isbells!
Une nouvelle tapisserie de guitares ciselées et de vocaux aériens.
Cinquante minutes de finesse et de raffinement, 2010 sera l'année de la consécration pour Isbells!
20:45 Isbells se fraye un passage à travers un agglomérat de jeunesse autochtone ou pas et, gravit la petite scène, sur laquelle t'avais repéré 3 acoustiques, une mandoline, un lapsteel, un ukulele, un Korg, une basse, un micro synthé, un beau tam tam sénégalais, mais seulement 4 chaises!
Gaëtan Vandewoude est le chef Isbell: lead vocals, petite acoustique de type mexicain (huapanguerra?)- la basse et le Korg, c'est pour la jolie Naïma Joris, affublée d'un beau filet vocal - ukulele, acoustique, synthé et quelques backings pour Bart Borremans et, l'homme à tout faire, à la lapsteel, mandoline ou acoustique, c'est l'excellent Gianni Marzo.
Isbells, c'est des ptis djeuns?
Maar nee,espèce de Carolo de mes deux: Gaëtan a officié chez Spoon ou Ellroy- Bart chez Ellroy, Millenium, Dame Blanche..- Gianni gambade chez Marble Sounds, et il a son projet Giannini- Naïma, ben c'est pas la soeur de Bert ou de Chris Joris..
'B B Chevelle' le dernier titre de leur CD, sorti chez Zeal Records fin 2009, ouvre le feu.
D'une beauté intimiste idyllique...my life will be kind of beautiful ...le sieur Vandewoude débute en solo, la slide fait pleurer la lapsteel, Naïma et Gianni rejoignent le frontman pour de jolies close harmonies.
Tu viens de pénétrer dans un jardin embaumé par de délicats parfums, subtilité et suave mélancolie te submergent.
On peut comprendre les comparaisons avancées par les critiques: Bon Iver, Ida, les Limbourgeois de Krakow, Fleet Foxes, Iron & Wine ...
'Without a doubt' pas de tralala, des arrangements sobres, raffinés,une mandoline tout en douceur et toujours ces harmonies bucoliques, un écrin de tendresse!
'Reunite' sera légèrement plus rythmé... I'd better feel I'd better see I'd better run.... une triplette de cordes digne du softrock d'America.
'Maybe', I'm walking through the streets of my town... une fille, robe noire, visage couvert pour se protéger du soleil...love at first sight? Fragilité, langueur, soulignées par une lap slide languissante.Rêves de bonheur simple, soulignés par des ooh ooh ooh.. cajoleurs.
Next one is new, pas sur le CD, donc:'Letting go', tout aussi mélancolique.
'I'm coming home'. There's a thin line between melancholy and hope... je reviens chez moi , là où we lost our souls... Simplement beau!
'As long as it takes' le single aux allures Neil Young.
'Time's ticking' à qui le dis-tu? Une chanson de rupture poignante.... I don't need you anymore, ça sert à rien de t'accrocher, il ne reste plus rien... chantée d'une voix de velours et soutenue par des harmonies immaculées.
'Dreamer', mais non c'est pas Supertramp, gars! T'es plus proche de l'univers d'Elliott Smith et de Nick Drake que du rock pompier.
'My apologies' sera notre dernier titre, sorry!
Anyway, Ukkel, thank you for being so quiet...
You're welcome, Isbells!
Une nouvelle tapisserie de guitares ciselées et de vocaux aériens.
Cinquante minutes de finesse et de raffinement, 2010 sera l'année de la consécration pour Isbells!
mercredi 27 janvier 2010
One Trick Po - 1060 au Sazz'n Jazz à Saint-Josse, le 26 janvier 2010
Une collaboration belgo-turque en ce frileux mardi, l'élégant club ne jurant que par la note bleue, le Sazz'n Jazz, tenu par Ali la moustache et les Soirées Cerises, le bébé de Fred Cerise, s'associent pour un double bill au charme féminin indéniable: One Trick Po( vu au Kroon en mars 2009) et 1060 (vu au Candelaershuys en 2008).
Il faudra attendre 21h pour voir le public affluer, moment que choisit la mignonne Veerle Pollet, pour monter sur scène pour un concert solo de One Trick Po, geen Toon en geen Chris vanavond, c'est la crise qui donne le ton.
A la table de mix, François, un fils caché de Madame Mickey, Non... Non...Non..., et membre fondateur du trip hop project Nô, s'impatiente, il est à pied d'oeuvre depuis des plombes.
Veerle se présente in 't Frans et en néerlandais et prend place derrière le piano maison: une ballade jazzy pop à la Billy Joel 'Hope', suivie de 'Perception' navigant dans les eaux Harry Nilsson..try to convince me... essaye de me convaincre, mec, tu sais ..I'm sorry if I destroyed your last hope...Hep, mademoiselle, une pintje s v p, c'est dur à digérer!
Elle se débrouille bien en solo, juffrouw Pollet: jazz/pop/rock all in one , ainsi définit-elle son univers musical, she's damned right.
Une guitare électrique 'Maybe Baby',rien à voir avec Peggy Sue, un cool jazzy tune de sa plume.
'Best for me', en trio notre titre le plus rock, sourit-elle. OK, du rock, mais à la Sarah Bettens.
Retour aux 88 touches noires ou blanches, voor een tango: 'Last Effort', romance classique, triste et sensible..I'm sorry if I offended you but I didn't mean to stare... Ze kan spelen, manquerait plus que ça, afgestudeerd als klassieke pianiste, et son songwriting est de la vieille école (un compliment, Armand!).
Le rythmé 'On my way', sera suivi du slow tempo ' Fine and you' . Du Tori Amos, sans les excès de l'exubérante rousse.
On revient à la guitare pour un folky jazz proche des titres de James Taylor: ' Time to Move', le club l'accompagne pour son fingersnapping... try to stop me , je mets les bouts car it's time to move... Veerle, où vas-tu, blijf hier, maske!
Un blues déchirant: 'Worst case', et un ragtime pour suivre: 'Dog Face', faut accepter la tronche qu'on a même si des fois on a envie de... smash the mirror..., pour rire j'y introduis les notes grandiloquentes de 'Music' de John Miles. Excellent!
Un slow: 'Switch': je m'ennuie, tu m'écoutes pas, je zappe sur toutes les chaînes, c'est trop te demander de me prêter une oreille... On dirait un discours de ma tendre moitié!
'E-string' encore un blues magnifique.Et, pour finir: 'For the time being' , un petit rock bien torché!
55' de fraîcheur et de travail de cantante autore compositore brillant!
Un bis
' Place to be' du piano rock sautillant et jovial!
Acclamations méritées!
1060
Saint-Josse-ten-Noode: code postal 1030
Sint-Gillis= 1060 (ten sixty, si t'es originaire de l'empire colonial). C'est dans la commune du grand Charles le Picqué et de la Royale Union Saint-Gilloise, 11 fois championne de Belgique, mais, en 2010, en queue de classement en division 3, que le band, créé par Joy Simar et Renoar Hadri, voit le jour.
En 2008 , déjà,il t'avait impressionné, depuis il a sorti un CD, élogieusement recensé ('Fortunella'), et a eu l'honneur d'un passage sur Arte.
Vu l'exiguité de la scène, ce soir en trio semi-acoustique: Renoar Hadri à la basse, percussions et sequencer, Francis Perez à l'acoustique et Joy Simar, acoustique et voix.
En principe le line-up complet comprend d'autres pointures:Wahtanga Rehema- Jozef Dumoulin- Pierre Anckaert- Patrick Dorcean- Frank Deruytter et Miss Kiu aux backing vocals, excusez du peu!
Le royal 'Kings' met le feu aux poudres. Ouch, quelle voix, madame! De la soul, qui fait presque passer Selah Sue pour une chiro meisje poussant la chansonnette. La basse de Renoar chatouille ton bas-ventre et señor Perez t'assène des lignes, dignes de Narcisco Yepes.
Dehors le thermomètre indique -5° C, au Sazz'n Jazz on a branché la ventilation.
'Exciting' c'est pas moi qui le dit, c'est le titre de la suivante, groovy et sensuelle. Joy, où t'as pêché cette sexy black voice?
' Money' direction Harlem, El Morocco Night Club: tonight:1060 , tomorrow night: Bootsy Collins, the day after tomorrow:Parliament!
Shake your ass, baby!
'Next to you' une ballade touche soul rock au background bluesy, un truc qu'aurait pu écrire Bonnie Raitt, ou chanter Rita Coolidge , voir Eric Burdon en jupon.Du solide!
'Wrinkles' cette basse funky va nous tuer, et le guitariste de Vaya Con Dios s'envole.... let the wrinkles come , make me wiser... pas peur de vieillir!
We've got a guest: Max (Rosenberg?) .Un duo vocal de white soul superbe.Le menaçant Max se tape un timbre voisinant Terence Trent D'Arby et le benedicite swingue comme du Jamiroquai, venant d'écouter le catalogue complet de Stevie Wonder.
Une prière hipshaker.
'Sunny Afternoon' de l'humour? Le soleil, le grand absent en cette journée de froide grisaille. En cet afternoon ensoleillé, rien de tel qu'un bon funk à la Sly & the Family Stone.
'Shilove' pour une petite fille adoptée, en provenance de la République Dominicaine. Titre aux senteurs insulaires, du calypso Walt Disney , tu peux voir quelques monkeys & elephants fly!
Je te signale qu'on fume rien au Sazz'n Jazz.
Beau comme du Erikah Badu ou du India.Arie.
'Wings' sera notre dernière. Chaud, chaud, un ass mover donnant des ailes à Cisco Perez .L'aigle royal, as de la voltige, tu le vois au sommet de la Basilique de Koekelberg? Et Miss Joy Franklin de chanter ...the time has come to take you higher.... heureusement t'as pas le vertige!
Clameurs et bis!
Un slow avant d'aller faire dodo: ' Love this world', un message bonbon sucré à la Sam Cooke...I'm in love with this world...
We're in love with ten-sixty!
Il faudra attendre 21h pour voir le public affluer, moment que choisit la mignonne Veerle Pollet, pour monter sur scène pour un concert solo de One Trick Po, geen Toon en geen Chris vanavond, c'est la crise qui donne le ton.
A la table de mix, François, un fils caché de Madame Mickey, Non... Non...Non..., et membre fondateur du trip hop project Nô, s'impatiente, il est à pied d'oeuvre depuis des plombes.
Veerle se présente in 't Frans et en néerlandais et prend place derrière le piano maison: une ballade jazzy pop à la Billy Joel 'Hope', suivie de 'Perception' navigant dans les eaux Harry Nilsson..try to convince me... essaye de me convaincre, mec, tu sais ..I'm sorry if I destroyed your last hope...Hep, mademoiselle, une pintje s v p, c'est dur à digérer!
Elle se débrouille bien en solo, juffrouw Pollet: jazz/pop/rock all in one , ainsi définit-elle son univers musical, she's damned right.
Une guitare électrique 'Maybe Baby',rien à voir avec Peggy Sue, un cool jazzy tune de sa plume.
'Best for me', en trio notre titre le plus rock, sourit-elle. OK, du rock, mais à la Sarah Bettens.
Retour aux 88 touches noires ou blanches, voor een tango: 'Last Effort', romance classique, triste et sensible..I'm sorry if I offended you but I didn't mean to stare... Ze kan spelen, manquerait plus que ça, afgestudeerd als klassieke pianiste, et son songwriting est de la vieille école (un compliment, Armand!).
Le rythmé 'On my way', sera suivi du slow tempo ' Fine and you' . Du Tori Amos, sans les excès de l'exubérante rousse.
On revient à la guitare pour un folky jazz proche des titres de James Taylor: ' Time to Move', le club l'accompagne pour son fingersnapping... try to stop me , je mets les bouts car it's time to move... Veerle, où vas-tu, blijf hier, maske!
Un blues déchirant: 'Worst case', et un ragtime pour suivre: 'Dog Face', faut accepter la tronche qu'on a même si des fois on a envie de... smash the mirror..., pour rire j'y introduis les notes grandiloquentes de 'Music' de John Miles. Excellent!
Un slow: 'Switch': je m'ennuie, tu m'écoutes pas, je zappe sur toutes les chaînes, c'est trop te demander de me prêter une oreille... On dirait un discours de ma tendre moitié!
'E-string' encore un blues magnifique.Et, pour finir: 'For the time being' , un petit rock bien torché!
55' de fraîcheur et de travail de cantante autore compositore brillant!
Un bis
' Place to be' du piano rock sautillant et jovial!
Acclamations méritées!
1060
Saint-Josse-ten-Noode: code postal 1030
Sint-Gillis= 1060 (ten sixty, si t'es originaire de l'empire colonial). C'est dans la commune du grand Charles le Picqué et de la Royale Union Saint-Gilloise, 11 fois championne de Belgique, mais, en 2010, en queue de classement en division 3, que le band, créé par Joy Simar et Renoar Hadri, voit le jour.
En 2008 , déjà,il t'avait impressionné, depuis il a sorti un CD, élogieusement recensé ('Fortunella'), et a eu l'honneur d'un passage sur Arte.
Vu l'exiguité de la scène, ce soir en trio semi-acoustique: Renoar Hadri à la basse, percussions et sequencer, Francis Perez à l'acoustique et Joy Simar, acoustique et voix.
En principe le line-up complet comprend d'autres pointures:Wahtanga Rehema- Jozef Dumoulin- Pierre Anckaert- Patrick Dorcean- Frank Deruytter et Miss Kiu aux backing vocals, excusez du peu!
Le royal 'Kings' met le feu aux poudres. Ouch, quelle voix, madame! De la soul, qui fait presque passer Selah Sue pour une chiro meisje poussant la chansonnette. La basse de Renoar chatouille ton bas-ventre et señor Perez t'assène des lignes, dignes de Narcisco Yepes.
Dehors le thermomètre indique -5° C, au Sazz'n Jazz on a branché la ventilation.
'Exciting' c'est pas moi qui le dit, c'est le titre de la suivante, groovy et sensuelle. Joy, où t'as pêché cette sexy black voice?
' Money' direction Harlem, El Morocco Night Club: tonight:1060 , tomorrow night: Bootsy Collins, the day after tomorrow:Parliament!
Shake your ass, baby!
'Next to you' une ballade touche soul rock au background bluesy, un truc qu'aurait pu écrire Bonnie Raitt, ou chanter Rita Coolidge , voir Eric Burdon en jupon.Du solide!
'Wrinkles' cette basse funky va nous tuer, et le guitariste de Vaya Con Dios s'envole.... let the wrinkles come , make me wiser... pas peur de vieillir!
We've got a guest: Max (Rosenberg?) .Un duo vocal de white soul superbe.Le menaçant Max se tape un timbre voisinant Terence Trent D'Arby et le benedicite swingue comme du Jamiroquai, venant d'écouter le catalogue complet de Stevie Wonder.
Une prière hipshaker.
'Sunny Afternoon' de l'humour? Le soleil, le grand absent en cette journée de froide grisaille. En cet afternoon ensoleillé, rien de tel qu'un bon funk à la Sly & the Family Stone.
'Shilove' pour une petite fille adoptée, en provenance de la République Dominicaine. Titre aux senteurs insulaires, du calypso Walt Disney , tu peux voir quelques monkeys & elephants fly!
Je te signale qu'on fume rien au Sazz'n Jazz.
Beau comme du Erikah Badu ou du India.Arie.
'Wings' sera notre dernière. Chaud, chaud, un ass mover donnant des ailes à Cisco Perez .L'aigle royal, as de la voltige, tu le vois au sommet de la Basilique de Koekelberg? Et Miss Joy Franklin de chanter ...the time has come to take you higher.... heureusement t'as pas le vertige!
Clameurs et bis!
Un slow avant d'aller faire dodo: ' Love this world', un message bonbon sucré à la Sam Cooke...I'm in love with this world...
We're in love with ten-sixty!
lundi 25 janvier 2010
The Black Angels - Wolfmother au Cirque Royal à Bruxelles, le 24 janvier 2010
Live Nation t'octroie une guest,chouette! Sur place, tu déchantes, putain de bordel, à l'étage, il y a pas pire dans cette salle.
Arrête de pleurer, mec, finalement t'es bien assis, de braves gens, arrivés tardivement, doivent se contenter d'une place sous les plafonds!
20h pile, lights out ...good evening we are The Black Angels!
Un hurlement de bienvenue et les anges noirs dégainent.Débarqués d'Austin, le psychedelic rock quintet (Christian Bland, Kyle Hunt, Nate Ryan, Alex Maas et la fougueuse Stephanie Bailey aux drums) va baigner le cirque dans des eaux 70's stagnantes, mais loin d'être puantes.Chez ces Texans, l'équilibre entre l'esprit rétro et la fougue explosive est parfait.
Alex, le barbu charismatique, assure des lead vocals hypnotiques à souhait, tout en maniant maracas et tambourins.De temps en temps, il vient ajouter une troisième guitare au son, déjà gros comme une cathédrale, ou il décore de quelques notes de claviers le travail titanesque de ses potes, qui échangent Rickenbacker, basse ou orgue. Miss Bailey pimentant ce cocktail d'une touche féminine sauvage.
Dix titres, 40': l'héritage des Doors,du Velvet Underground ('The Black Angel's Death Song'),du Gun Club, des 13th Floor Elevators... a bien été transmis à ces anges adoptifs, mais pas question d'une pâle copie ou d'une caricature (c'est pas les Warlocks ou The Darkness), the Black Angels redonnent vie à un genre qui, au fond, n'a jamais disparu.(cf Woven Hand, Brian Jonestown Massacre ...).
Le set commence par 'You on the run'(on suppose) sur l'album 'Directions to see a ghost' , d'emblée le timbre Jim Morrison d'Alex t'interpelle.
Le son de guitares énorme, est soutenu par le drumming ferme de la douce Stephanie. Après un second titre au violent duel de guitares, on nous envoie le méchant rock 'Black Grease', un final meurtrier...and you kill, kill, kill anything you want...
Une intro batterie/claviers, un riff plaintif, Mr Maas recevant l'aide de son pote, Christian Bland, pour des vocaux décalés:'Manipulation' . Les Black Crowes et, étrangement, certains titres des Beatles te viennent à l'esprit.
Un nouveau titre chanté à trois voix, un rock d'inspiration Beatles, années psychédéliques ...you never call my name on the telephone.... Efficace!
' The First Vietnamese War' leur 7 inch, claviers aux réminiscences Ray Manzarek pour ce protest rock apocalyptique.
La fête aux percussions: double drumming et heavy guitars pour le tribal,ethnique et expérimental 'Science Killer' (à vérifier).
'You in color' ce band fréquente les fantômes des indiens décimés à Wounded Knee. Eh, stupides Yankees vous n'avez rien appris de vos erreurs passées, après le Vietnam, l'Irak?
Un bluesrock saignant avec le chorus...rolling faster... repris par trois voix , sera suivi d'un dernier titre, probablement, le nouveau 'Yellow Elevator' proche de Kula Shaker, avec une slide magistrale.
Première partie impeccable!
Wolfmother
Dans les 60's/70's il y avait le Steppenwolf de John Kay (qui survit toujours), en 2000, du côté de Sydney, naît Wolfmother d'Andrew Stockdale. Ces deux lupi bouffent au même ratelier: le hard saignant.
Stockdale(vocals, guitare) est un carnassier de l'engeance dictatoriale, je largue tous mes compagnons initiaux et je me fabrique une nouvelle meute:Dave Atkins, bûcheron corpulent au drumming infatigable -Aidan Nemeth:fabuleux guitariste et le nerveux Ian Peres à la basse et aux claviers.
A quatre, on va mettre l'Europe à genoux en leur jouant notre dernier CD ' Cosmic Egg' et d'autres titres heavy/stoner/neo psyche!
On a bien écouté Led Zeppelin/Uriah Heep et le Deep Purple de Jon Lord, on va vous servir ça à notre sauce.
'Dimension' Plant vient de rajeunir de 35 ans.
'Cosmic Egg' un oeuf de dinosaure, ça déménage sur scène.Pas le temps d'applaudir, la basse du Peres attaque 'California Queen', le turbo est mis, la machine à plein régime. Le Ian se couche, sautille, joue sur les genoux: les rock clichés ont la vie dure, mais on aime.
Bruxelles bat des mains pour accompagner les frappes de l'ogre, la mélopée hypnotique 'New Moon Rising'. Pleine lune, il n'y a pas que les matous en chasse, et les autres se préparent au Black Sabbath.
'Woman' on te l'a dit, Jon Lord est dans le coup.
Claviers encore plus grandiloquents pour 'White Unicorn', sur le premier CD éponyme. Une pièce maîtresse inspirée de 'Lovely Rita' des Beatles.
'10000 Feet' saccadé, tonitruant!
Aucun répit pour tes pavillons, 'Colossal' titre adéquat. Un ersatz du Zep ? Peut-être, mais c'est fort.
'Pilgrim', furieux qu'il est Stockdale, je balance le micro et son pied sur le drumkit. Impassible, Atkins, qui en a vu d'autres, continue à bastonner comme si de rien n'était.
Une imprécation rock: 'Mind's Eye' , les trois guitares vont se coller contre un ampli, la folie gagne les premiers rangs, des candidat(e)s stagedivers attendent leur moment de gloire.
Boum, boum, boum sur la cowbell ...You wanted love, you wanted love... 'White Feather' avec Chuck Berry walk.
'Phoenix' on change de guitares avant de renaître, un doublé à la Wishbone Ash, plein de fuzzy effects.
C'est convaincant, et pourtant, insidieusement un sentiment de lassitude s'installe:l' uniformité tue!
Je me la joue Jimi pour 'Back Round'. Un peu de cinéma, les kids aiment ça, un coup de pied à une cannette de bière qui traînait dans le coin, je m'arrose de Chaudfontaine et je demande à mon photographe d'immortaliser tout ça.
On achève le set avec le catchy 'In the Castle', premier titre ressemblant vaguement à une ballade, qui s'énervera aux portes du royaume du soleil.
Bis
En spoken word:...this is a song about innocence lost...: 'Vagabond', quelques conseils pour jeunes filles en fleur. Suivi par une petite danse à la Thin Lizzy 'Joker and the thief'.
Point d'orgue d'un concert super pro?
Une nana a réussi a déjoué le service d'ordre et se retrouve collée à la star, elle se fait jeter rapidos mais remet ça, retour à l'expéditeur c à d la foule déchaînée, le ping pong continuera pendant 5' et inspire les artistes: Ian escalade son orgue et Stockdale se la joue Ted Nugent.
Un royal cirque rock'n roll de 90'!
Arrête de pleurer, mec, finalement t'es bien assis, de braves gens, arrivés tardivement, doivent se contenter d'une place sous les plafonds!
20h pile, lights out ...good evening we are The Black Angels!
Un hurlement de bienvenue et les anges noirs dégainent.Débarqués d'Austin, le psychedelic rock quintet (Christian Bland, Kyle Hunt, Nate Ryan, Alex Maas et la fougueuse Stephanie Bailey aux drums) va baigner le cirque dans des eaux 70's stagnantes, mais loin d'être puantes.Chez ces Texans, l'équilibre entre l'esprit rétro et la fougue explosive est parfait.
Alex, le barbu charismatique, assure des lead vocals hypnotiques à souhait, tout en maniant maracas et tambourins.De temps en temps, il vient ajouter une troisième guitare au son, déjà gros comme une cathédrale, ou il décore de quelques notes de claviers le travail titanesque de ses potes, qui échangent Rickenbacker, basse ou orgue. Miss Bailey pimentant ce cocktail d'une touche féminine sauvage.
Dix titres, 40': l'héritage des Doors,du Velvet Underground ('The Black Angel's Death Song'),du Gun Club, des 13th Floor Elevators... a bien été transmis à ces anges adoptifs, mais pas question d'une pâle copie ou d'une caricature (c'est pas les Warlocks ou The Darkness), the Black Angels redonnent vie à un genre qui, au fond, n'a jamais disparu.(cf Woven Hand, Brian Jonestown Massacre ...).
Le set commence par 'You on the run'(on suppose) sur l'album 'Directions to see a ghost' , d'emblée le timbre Jim Morrison d'Alex t'interpelle.
Le son de guitares énorme, est soutenu par le drumming ferme de la douce Stephanie. Après un second titre au violent duel de guitares, on nous envoie le méchant rock 'Black Grease', un final meurtrier...and you kill, kill, kill anything you want...
Une intro batterie/claviers, un riff plaintif, Mr Maas recevant l'aide de son pote, Christian Bland, pour des vocaux décalés:'Manipulation' . Les Black Crowes et, étrangement, certains titres des Beatles te viennent à l'esprit.
Un nouveau titre chanté à trois voix, un rock d'inspiration Beatles, années psychédéliques ...you never call my name on the telephone.... Efficace!
' The First Vietnamese War' leur 7 inch, claviers aux réminiscences Ray Manzarek pour ce protest rock apocalyptique.
La fête aux percussions: double drumming et heavy guitars pour le tribal,ethnique et expérimental 'Science Killer' (à vérifier).
'You in color' ce band fréquente les fantômes des indiens décimés à Wounded Knee. Eh, stupides Yankees vous n'avez rien appris de vos erreurs passées, après le Vietnam, l'Irak?
Un bluesrock saignant avec le chorus...rolling faster... repris par trois voix , sera suivi d'un dernier titre, probablement, le nouveau 'Yellow Elevator' proche de Kula Shaker, avec une slide magistrale.
Première partie impeccable!
Wolfmother
Dans les 60's/70's il y avait le Steppenwolf de John Kay (qui survit toujours), en 2000, du côté de Sydney, naît Wolfmother d'Andrew Stockdale. Ces deux lupi bouffent au même ratelier: le hard saignant.
Stockdale(vocals, guitare) est un carnassier de l'engeance dictatoriale, je largue tous mes compagnons initiaux et je me fabrique une nouvelle meute:Dave Atkins, bûcheron corpulent au drumming infatigable -Aidan Nemeth:fabuleux guitariste et le nerveux Ian Peres à la basse et aux claviers.
A quatre, on va mettre l'Europe à genoux en leur jouant notre dernier CD ' Cosmic Egg' et d'autres titres heavy/stoner/neo psyche!
On a bien écouté Led Zeppelin/Uriah Heep et le Deep Purple de Jon Lord, on va vous servir ça à notre sauce.
'Dimension' Plant vient de rajeunir de 35 ans.
'Cosmic Egg' un oeuf de dinosaure, ça déménage sur scène.Pas le temps d'applaudir, la basse du Peres attaque 'California Queen', le turbo est mis, la machine à plein régime. Le Ian se couche, sautille, joue sur les genoux: les rock clichés ont la vie dure, mais on aime.
Bruxelles bat des mains pour accompagner les frappes de l'ogre, la mélopée hypnotique 'New Moon Rising'. Pleine lune, il n'y a pas que les matous en chasse, et les autres se préparent au Black Sabbath.
'Woman' on te l'a dit, Jon Lord est dans le coup.
Claviers encore plus grandiloquents pour 'White Unicorn', sur le premier CD éponyme. Une pièce maîtresse inspirée de 'Lovely Rita' des Beatles.
'10000 Feet' saccadé, tonitruant!
Aucun répit pour tes pavillons, 'Colossal' titre adéquat. Un ersatz du Zep ? Peut-être, mais c'est fort.
'Pilgrim', furieux qu'il est Stockdale, je balance le micro et son pied sur le drumkit. Impassible, Atkins, qui en a vu d'autres, continue à bastonner comme si de rien n'était.
Une imprécation rock: 'Mind's Eye' , les trois guitares vont se coller contre un ampli, la folie gagne les premiers rangs, des candidat(e)s stagedivers attendent leur moment de gloire.
Boum, boum, boum sur la cowbell ...You wanted love, you wanted love... 'White Feather' avec Chuck Berry walk.
'Phoenix' on change de guitares avant de renaître, un doublé à la Wishbone Ash, plein de fuzzy effects.
C'est convaincant, et pourtant, insidieusement un sentiment de lassitude s'installe:l' uniformité tue!
Je me la joue Jimi pour 'Back Round'. Un peu de cinéma, les kids aiment ça, un coup de pied à une cannette de bière qui traînait dans le coin, je m'arrose de Chaudfontaine et je demande à mon photographe d'immortaliser tout ça.
On achève le set avec le catchy 'In the Castle', premier titre ressemblant vaguement à une ballade, qui s'énervera aux portes du royaume du soleil.
Bis
En spoken word:...this is a song about innocence lost...: 'Vagabond', quelques conseils pour jeunes filles en fleur. Suivi par une petite danse à la Thin Lizzy 'Joker and the thief'.
Point d'orgue d'un concert super pro?
Une nana a réussi a déjoué le service d'ordre et se retrouve collée à la star, elle se fait jeter rapidos mais remet ça, retour à l'expéditeur c à d la foule déchaînée, le ping pong continuera pendant 5' et inspire les artistes: Ian escalade son orgue et Stockdale se la joue Ted Nugent.
Un royal cirque rock'n roll de 90'!
dimanche 24 janvier 2010
The Valerie Solanas au GC Nekkersdal à Laeken, le 23 janvier 2010
Nieuwsjaarsreceptie au Nekkersdal, que tu reconnais plus depuis la fin des activités roots, organisées par Philippe Verstraeten.
Bar et podium ont changé de place, un public de seniors édentés et endimanchés, le rusthuis local en goguette?
Naphtaline et déguisements désuets, même les collaborateurs/trices ont le look Clark Gable de pacotille ou Joan Crawford années folles.Pour faire passer la pilule on te refile un mousseux dès que t'as mis un pied dans le hall d'entrée. Allez, le Nekkersdal sait recevoir:Cava à volonté, chips ou cacahuètes pas encore périmés malgré une dentition absente, zakouskis appétissants etc...Pique-assiettes à la fête!
Plots, une tête connue, Victor le jovial barman des soirées blues, met ne chique plastron et une immaculée chemise sentant l'Omo.
20h15' The Valerie Solanas
annoncés par une jeune dame timorée, pas d'applaudissements, Laeken n'a rien entendu.
Le quatuor en piste dans l'indifférence générale.
Chouette patronyme, Valerie Solanas, suffragette passée à la postérité pour avoir voulu descendre, en 1968, le pape du pop-art, le gai Andy Warhol.
Michaël Brijs (vocals, flûte) -Tom Tiest ( guitar - backing vc) -Filip Vandebril , il en porte pas (basse, contrebasse) et aux drums, une féministe barbue, s'étant baptisée Dmonkeyjazz.
Ces Dolle Mina's nous viennent d'Antwerpen et sévissent dans le monde des crooners, influencés par le blues, le swing et le surf.
Ils font partie de l'écurie Bestov! et viennent de sortir un premier CD :'Elevator Girl'.
On commence fort....folks here's the story 'bout Minnie the Moocher...Ouais, 'Minnie the Moocher' de Cab Calloway, avec le fameux ..hidey-di, hidey-hi, hidey-hi...accéléré!
Un rumble tonique, une flûte voyageuse.Cool version du classique, sauf que le peï à la table ne se rend pas compte que les vocaux sont à peine audibles.Vais jeter un coup d'oeil. D'accord, 6 bouteilles de Cava vides, jonchées à ses pieds, un regard égaré, une bobonne sur les genoux... De stem wat luider, a u b! Welke stem, ah bon le groupe a commencé à jouer!
'Loveland' une compo de VS. Contrebasse à archet, jazzy crooning à la Chet Baker. Sacré bon boulot!
Nous sommes deux à applaudir, elle est bien cette nana!
What a shame, le band joue en bruit de fond.
'Neonlight' encore de leur plume.Convaincant break instrumental, ces militantes know how to play!
'Smart Ass' Qui est cette madame au beau cul? Bluesy ce titre.... I never stop talking... effectivement dans la salle, boisson aidant, ça caquette ferme!
Un jazz funky, une flûte Herbie Mann pour 'City no Pity' ... we live in a city where the girls are pretty... pas toutes, Michaël, pas toutes!
Etonnante cover d'Horace Silver 'Señor Blues'.Une perle sweaty.Hoogtepunt van den avond!
Fin du premier set 'Mr Phlegmatic' , faut l'être, flegmatique, dans cet environnement bruyant.
Basse poisseuse et sexy guitar licks!
Break
Discours de circonstances,merci madame la Ministre, présentation de la responsable Kultuur.
Bla, bla, bla...
Een schuimwijn, bitte...
Set 2
Un classic swing juteux :'It don't mean a thing ' 1931, Duke Ellington!
Pour revenir au répertoire propre, monsieur: ' Social Issue' ,bien nerveux.
'Nevermore' intro de contrebasse pernicieuse pour une romance désabusée...I will only play for broken hearts...Dean Martin touch.
'The sheep shagger' paraît que c'est une insulte galloise..go fuck a sheep... zoophiles!
Le truc est pompé sur 'Mac the Knife' ou 'Bad, bad Leroy Brown': cachez les pucelles, le méchant is back in town... Langage trop sexiste pour le troisième âge!
'Quit it' un folk rock avec flûte Ian 'Jethro Tull' Anderson!
Rythmique en folie pour le titre du CD, 'Elevator Girl'.Du rockabilly agité, aux riffs Link Wray.
Et on met fin à l'accompagnement sonore avec 'Breakfast in Brussels'.
Je ne compte pas rester jusqu'au chocolat chaud et croissants, Melle Valérie, Madame m'attend!
Joli travail de charmeur sur les accords de contrebasse de 'Fever'.
Pas de bis, 90% du public présent ne s'est pas rendu compte que le concert était fini!
Broadway et Sinatra rencontrant Link Wray et Duane Eddy avec une pointe de Louis Jordan = les Valerie Solanas!
On recommande, Yolande!
Bar et podium ont changé de place, un public de seniors édentés et endimanchés, le rusthuis local en goguette?
Naphtaline et déguisements désuets, même les collaborateurs/trices ont le look Clark Gable de pacotille ou Joan Crawford années folles.Pour faire passer la pilule on te refile un mousseux dès que t'as mis un pied dans le hall d'entrée. Allez, le Nekkersdal sait recevoir:Cava à volonté, chips ou cacahuètes pas encore périmés malgré une dentition absente, zakouskis appétissants etc...Pique-assiettes à la fête!
Plots, une tête connue, Victor le jovial barman des soirées blues, met ne chique plastron et une immaculée chemise sentant l'Omo.
20h15' The Valerie Solanas
annoncés par une jeune dame timorée, pas d'applaudissements, Laeken n'a rien entendu.
Le quatuor en piste dans l'indifférence générale.
Chouette patronyme, Valerie Solanas, suffragette passée à la postérité pour avoir voulu descendre, en 1968, le pape du pop-art, le gai Andy Warhol.
Michaël Brijs (vocals, flûte) -Tom Tiest ( guitar - backing vc) -Filip Vandebril , il en porte pas (basse, contrebasse) et aux drums, une féministe barbue, s'étant baptisée Dmonkeyjazz.
Ces Dolle Mina's nous viennent d'Antwerpen et sévissent dans le monde des crooners, influencés par le blues, le swing et le surf.
Ils font partie de l'écurie Bestov! et viennent de sortir un premier CD :'Elevator Girl'.
On commence fort....folks here's the story 'bout Minnie the Moocher...Ouais, 'Minnie the Moocher' de Cab Calloway, avec le fameux ..hidey-di, hidey-hi, hidey-hi...accéléré!
Un rumble tonique, une flûte voyageuse.Cool version du classique, sauf que le peï à la table ne se rend pas compte que les vocaux sont à peine audibles.Vais jeter un coup d'oeil. D'accord, 6 bouteilles de Cava vides, jonchées à ses pieds, un regard égaré, une bobonne sur les genoux... De stem wat luider, a u b! Welke stem, ah bon le groupe a commencé à jouer!
'Loveland' une compo de VS. Contrebasse à archet, jazzy crooning à la Chet Baker. Sacré bon boulot!
Nous sommes deux à applaudir, elle est bien cette nana!
What a shame, le band joue en bruit de fond.
'Neonlight' encore de leur plume.Convaincant break instrumental, ces militantes know how to play!
'Smart Ass' Qui est cette madame au beau cul? Bluesy ce titre.... I never stop talking... effectivement dans la salle, boisson aidant, ça caquette ferme!
Un jazz funky, une flûte Herbie Mann pour 'City no Pity' ... we live in a city where the girls are pretty... pas toutes, Michaël, pas toutes!
Etonnante cover d'Horace Silver 'Señor Blues'.Une perle sweaty.Hoogtepunt van den avond!
Fin du premier set 'Mr Phlegmatic' , faut l'être, flegmatique, dans cet environnement bruyant.
Basse poisseuse et sexy guitar licks!
Break
Discours de circonstances,merci madame la Ministre, présentation de la responsable Kultuur.
Bla, bla, bla...
Een schuimwijn, bitte...
Set 2
Un classic swing juteux :'It don't mean a thing ' 1931, Duke Ellington!
Pour revenir au répertoire propre, monsieur: ' Social Issue' ,bien nerveux.
'Nevermore' intro de contrebasse pernicieuse pour une romance désabusée...I will only play for broken hearts...Dean Martin touch.
'The sheep shagger' paraît que c'est une insulte galloise..go fuck a sheep... zoophiles!
Le truc est pompé sur 'Mac the Knife' ou 'Bad, bad Leroy Brown': cachez les pucelles, le méchant is back in town... Langage trop sexiste pour le troisième âge!
'Quit it' un folk rock avec flûte Ian 'Jethro Tull' Anderson!
Rythmique en folie pour le titre du CD, 'Elevator Girl'.Du rockabilly agité, aux riffs Link Wray.
Et on met fin à l'accompagnement sonore avec 'Breakfast in Brussels'.
Je ne compte pas rester jusqu'au chocolat chaud et croissants, Melle Valérie, Madame m'attend!
Joli travail de charmeur sur les accords de contrebasse de 'Fever'.
Pas de bis, 90% du public présent ne s'est pas rendu compte que le concert était fini!
Broadway et Sinatra rencontrant Link Wray et Duane Eddy avec une pointe de Louis Jordan = les Valerie Solanas!
On recommande, Yolande!
samedi 23 janvier 2010
Ches Smith solo (as Congs for Brums) et Yolk aux Ateliers Claus à Saint-Gilles le 22 janvier 2010
Au programme, les Ateliers Claus avaient prévu Good for Cows, un duo formé par le bassiste Devin Hoff et le batteur Ches Smith, tous deux membres de l'experimental indie band Xiu Xiu.
Pas de bol, Devin se casse un poignet, changement de bill, mon cher Clinton: Ches Smith jouera en solo sous le nom de Congs for Brums, titre d'un CD( solo percussion set) sortant en 2006.
Ches est un des percussionnistes les plus prisés par l'avant-garde rock ou jazz, on ne compte plus ses collaborations scéniques ou discographiques:Tom Waits, Marc Ribot, Trevor Dunn ou Mr Bungle, Fred Frith ,Xiu Xiu... récemment tu le vois accompagner Carla Bozulich et notre national Lyenn. La crème, quoi!
21h30', à l'étage!
Fais le vide dans ta boîte crânienne, oublie: mélodies, gammes, polyphonies, contrepoints conventionnels, fixe le dispositif de sécurité adéquat et laisse-toi emporter par un tourbillon méso-dimensionnel.
Un drum-kit complet, un mini synthé, un sequencer, une panoplie d'effect pedals ...en route pour Das Experiment!
Une suite en trois phases: 'Doom' 'Bell' 'Metal Vacation' (dernier titre que tu retrouves sur le cd solo). Une intro electro bruitiste, quelques frappes sur un tom , on les fait tourner en loops, un ballet caresses de balais ...pendant 5 minutes on prépare tes oreilles à la fureur qui va suivre: le Ches entame un combat furieux avec son ensemble de cymbales, fûts, charleston, caisses claires ou pas, sans oublier les couvercles de casseroles qu'il a piqués dans la cuisine des ateliers.
Un soundtrack futuriste dans lequel l'espace laissé au silence, ou aux notes solitaires est aussi important que la profusion de formules polyrythmiques. Un jongleur parvenant à rendre cohérent la juxtaposition de sons aussi divers que l'horrible crissement de la craie sur tableau noir, les clochettes de vaches rentrant à l'étable après une journée de pâtures alpestres, les coups de masse destructeurs portés à l'attirail percussif.
Bref, 20' emballantes.
'Conclusion' une amorce minimaliste au synthé, de gros beats et un shuffle sordide viennent étouffer la simpliste mélodie, le forgeron prend place derrière son kit et attaque une marche tribale hypnotique. Une pièce d'1/4 heure.
'Turn your Ipod into a car... and your car into Spanish...'
Pardon? T'as bien compris, gars!
Ce titre devrait figurer sur un album, sortie prévue en 2010.
L'agricole, le vaudou, Ravel ou Bizet se mélangent pour exploser en final cataclysmique: Armageddon!
Une dernière pièce :'Me & Omar' aux sonorités steel-drums de Trinidad.
55' intenses et on a droit à un rabiot, toujours 'Untitled'.
Heavy beats et bruitages Metal Music Machine.
Si Fritz Lang devait tourner Metropolis en version 2010, il confie la bande sonore à Ches Smith, c'est sûr!
Au rez-de-chaussée:Yolk!
Du jaune d'oeuf dunkerquois , né d'une poule nourrie aux champignons hallucinogènes plutôt qu'au mélange de céréales pour basse-cour.
Dans le poulailler:les Carette Bros: Antoine(basse) et Valentin (guitare), Adrien Michel(claviers, sax, PC), Fabrice Brzoskiewicz (batterie) et Delphine Delegorgue (vocaux et effets).
Plus d'une dizaine d'années à picorer dans un répertoire prog/ jazz/ heavy/psych/speedmetal rock avec pointes d'electro.
En 2007 un CD éponyme, et,depuis 2006, pas mal de shows.
Yolk est souvent associé au mouvement RIO (Rock in Opposition) d'Henry Cow, Art Zoyd, Univers Zero, Art Bears et autres progressistes des 70's.
'Le bal de Marguerite' débute par une intro aux claviers, sirènes d'alerte anti-aérienne, quelques Messerschmitz survolant St-Gilles, pour virer registre cérémonieux de l'orgue Bédart-Krischer, pièce maîtresse de l'église de Malo-les-Bains.Une guitare triturée, accompagnée de vocaux torturés voient Marguerite en route vers le bal du côté de Canterbury.
'Déprime à bord' le sax d'Adrien te conduit vers l'univers de Van der Graaf Generator et du son de saxophone caractéristique de David Jackson. Les vocalises exotiques de Miss Delphine donnant une touche personnelle à la composition.
'Sanky eye ball' du jazz rock lourd, aux vocaux hystériques, proche de Magma.
'Requiem' un clavier introït missa pro defunctis, des incantations Kyrie...l'archétype de la composition progrock. Tu les soupçonnes d'avoir écouter' Ars Longa Vita Brevis' des Nice pendant des journées entières.
Le pesant 'I want to fight', au sax entêtant, nous renvoie, à nouveau, vers le Van der Graaf de Peter Hammill.
'Elephant Cathédrale'. Celui d'Hannibal Barca, rescapé de la traversée des Alpes, dans la Cattedrale di San Giovanni Battista ?
Heavy comme le pachyderme et majestueux comme l'édifice épiscopal, sans oublier les décorations vocales de Delphine, mixant le berbère à Nina Hagen.
Notre dernier morceau, Bruxelles, a new song 'Untitled' yet.
Longue plage spacerock, atmosphérique, parfois balayée par une méchante bise Black Sabbath.
60' d'un trip opiacé aux effluves seventies.
Pas de bol, Devin se casse un poignet, changement de bill, mon cher Clinton: Ches Smith jouera en solo sous le nom de Congs for Brums, titre d'un CD( solo percussion set) sortant en 2006.
Ches est un des percussionnistes les plus prisés par l'avant-garde rock ou jazz, on ne compte plus ses collaborations scéniques ou discographiques:Tom Waits, Marc Ribot, Trevor Dunn ou Mr Bungle, Fred Frith ,Xiu Xiu... récemment tu le vois accompagner Carla Bozulich et notre national Lyenn. La crème, quoi!
21h30', à l'étage!
Fais le vide dans ta boîte crânienne, oublie: mélodies, gammes, polyphonies, contrepoints conventionnels, fixe le dispositif de sécurité adéquat et laisse-toi emporter par un tourbillon méso-dimensionnel.
Un drum-kit complet, un mini synthé, un sequencer, une panoplie d'effect pedals ...en route pour Das Experiment!
Une suite en trois phases: 'Doom' 'Bell' 'Metal Vacation' (dernier titre que tu retrouves sur le cd solo). Une intro electro bruitiste, quelques frappes sur un tom , on les fait tourner en loops, un ballet caresses de balais ...pendant 5 minutes on prépare tes oreilles à la fureur qui va suivre: le Ches entame un combat furieux avec son ensemble de cymbales, fûts, charleston, caisses claires ou pas, sans oublier les couvercles de casseroles qu'il a piqués dans la cuisine des ateliers.
Un soundtrack futuriste dans lequel l'espace laissé au silence, ou aux notes solitaires est aussi important que la profusion de formules polyrythmiques. Un jongleur parvenant à rendre cohérent la juxtaposition de sons aussi divers que l'horrible crissement de la craie sur tableau noir, les clochettes de vaches rentrant à l'étable après une journée de pâtures alpestres, les coups de masse destructeurs portés à l'attirail percussif.
Bref, 20' emballantes.
'Conclusion' une amorce minimaliste au synthé, de gros beats et un shuffle sordide viennent étouffer la simpliste mélodie, le forgeron prend place derrière son kit et attaque une marche tribale hypnotique. Une pièce d'1/4 heure.
'Turn your Ipod into a car... and your car into Spanish...'
Pardon? T'as bien compris, gars!
Ce titre devrait figurer sur un album, sortie prévue en 2010.
L'agricole, le vaudou, Ravel ou Bizet se mélangent pour exploser en final cataclysmique: Armageddon!
Une dernière pièce :'Me & Omar' aux sonorités steel-drums de Trinidad.
55' intenses et on a droit à un rabiot, toujours 'Untitled'.
Heavy beats et bruitages Metal Music Machine.
Si Fritz Lang devait tourner Metropolis en version 2010, il confie la bande sonore à Ches Smith, c'est sûr!
Au rez-de-chaussée:Yolk!
Du jaune d'oeuf dunkerquois , né d'une poule nourrie aux champignons hallucinogènes plutôt qu'au mélange de céréales pour basse-cour.
Dans le poulailler:les Carette Bros: Antoine(basse) et Valentin (guitare), Adrien Michel(claviers, sax, PC), Fabrice Brzoskiewicz (batterie) et Delphine Delegorgue (vocaux et effets).
Plus d'une dizaine d'années à picorer dans un répertoire prog/ jazz/ heavy/psych/speedmetal rock avec pointes d'electro.
En 2007 un CD éponyme, et,depuis 2006, pas mal de shows.
Yolk est souvent associé au mouvement RIO (Rock in Opposition) d'Henry Cow, Art Zoyd, Univers Zero, Art Bears et autres progressistes des 70's.
'Le bal de Marguerite' débute par une intro aux claviers, sirènes d'alerte anti-aérienne, quelques Messerschmitz survolant St-Gilles, pour virer registre cérémonieux de l'orgue Bédart-Krischer, pièce maîtresse de l'église de Malo-les-Bains.Une guitare triturée, accompagnée de vocaux torturés voient Marguerite en route vers le bal du côté de Canterbury.
'Déprime à bord' le sax d'Adrien te conduit vers l'univers de Van der Graaf Generator et du son de saxophone caractéristique de David Jackson. Les vocalises exotiques de Miss Delphine donnant une touche personnelle à la composition.
'Sanky eye ball' du jazz rock lourd, aux vocaux hystériques, proche de Magma.
'Requiem' un clavier introït missa pro defunctis, des incantations Kyrie...l'archétype de la composition progrock. Tu les soupçonnes d'avoir écouter' Ars Longa Vita Brevis' des Nice pendant des journées entières.
Le pesant 'I want to fight', au sax entêtant, nous renvoie, à nouveau, vers le Van der Graaf de Peter Hammill.
'Elephant Cathédrale'. Celui d'Hannibal Barca, rescapé de la traversée des Alpes, dans la Cattedrale di San Giovanni Battista ?
Heavy comme le pachyderme et majestueux comme l'édifice épiscopal, sans oublier les décorations vocales de Delphine, mixant le berbère à Nina Hagen.
Notre dernier morceau, Bruxelles, a new song 'Untitled' yet.
Longue plage spacerock, atmosphérique, parfois balayée par une méchante bise Black Sabbath.
60' d'un trip opiacé aux effluves seventies.
jeudi 21 janvier 2010
Duo Erwan Hamon & Janick Martin à la Salle Molière(Porte de Namur) à Ixelles, le 20 janvier 2010
Une nouvelle collaboration Broodje Brussel/Muziek Publique, ce mercredi à 12h30.
Le public venu nombreux est invité sur scène, à un mètre 50 du duo breton (pays de Redon) Hamon/Martin.
Erwan Hamon et Janick Martin viennent nous présenter le dernier fruit de leur collaboration, l'album 'Sous le Tilleul'.
De la musique traditionnelle, mais composée en 2009, interprétée par deux virtuoses.
Erwan Hamon, sorcier de la flûte traversière et de la médiévale bombarde, joue déjà depuis plus de quinze ans avec l'accordéoniste Janick Martin, un technicien hors-pair, spécialiste du tango, du gwerzioù, des chants marins et autres danses à sabots pratiquées lors des fest-noz.
Les compères font également partie du Hamon Martin Quintet, auteur de trois cd's .
L'accordéon diatonique amorce une valse lente et douloureuse, subissant une soudaine accélération avec l'arrivée du talabarder et de ses sons caractéristiques: la suite tragique 'Suite pour mouche et plante carnivore' ou 'Venus flytrap', basée sur un vécu domestique. Amours fatals, oraison funèbre red piranha, permis d'inhumer accordé. Silence d'enterrement!
'Ridées des sept rivières' une danse allègre, manquait que les coiffes amidonnées, les tabliers à guirlande et les cols en dentelle. Tu danses, me souffle Anaëlle, je lui réponds que mon voisin, Fred Cerise, est un as.Le salaud prétexte un pipi urgent pour décliner l'offre!
'Koupaïa's song' la flûte remplace la bombarde.Lente mélopée t'invitant à la songerie.
'Columpio/récréation' vivace et primesautier.
'Snow in La Mancha' c'est du breton.... Prévisions météo sur la basse Normandie. Une intro de flûte marine, une bise accordéonique, fait pas chaud!
Serein, léger et floconneux ce titre!
Notre dernière avant de passer à table: 'Piazza Margherita' .Piazza avec ia, mec!
Epique, passionné et passionnant. La notte tombe sur la piazza, Marguerite se couche...
Seule? Tu m'emmerdes!
Ovation et bis
Une dernière gigue festive et nerveuse 'Rond de Loudéac'!
Bye, bye les Côtes d'Armor , terug naar Vlaanderenland!
Le public venu nombreux est invité sur scène, à un mètre 50 du duo breton (pays de Redon) Hamon/Martin.
Erwan Hamon et Janick Martin viennent nous présenter le dernier fruit de leur collaboration, l'album 'Sous le Tilleul'.
De la musique traditionnelle, mais composée en 2009, interprétée par deux virtuoses.
Erwan Hamon, sorcier de la flûte traversière et de la médiévale bombarde, joue déjà depuis plus de quinze ans avec l'accordéoniste Janick Martin, un technicien hors-pair, spécialiste du tango, du gwerzioù, des chants marins et autres danses à sabots pratiquées lors des fest-noz.
Les compères font également partie du Hamon Martin Quintet, auteur de trois cd's .
L'accordéon diatonique amorce une valse lente et douloureuse, subissant une soudaine accélération avec l'arrivée du talabarder et de ses sons caractéristiques: la suite tragique 'Suite pour mouche et plante carnivore' ou 'Venus flytrap', basée sur un vécu domestique. Amours fatals, oraison funèbre red piranha, permis d'inhumer accordé. Silence d'enterrement!
'Ridées des sept rivières' une danse allègre, manquait que les coiffes amidonnées, les tabliers à guirlande et les cols en dentelle. Tu danses, me souffle Anaëlle, je lui réponds que mon voisin, Fred Cerise, est un as.Le salaud prétexte un pipi urgent pour décliner l'offre!
'Koupaïa's song' la flûte remplace la bombarde.Lente mélopée t'invitant à la songerie.
'Columpio/récréation' vivace et primesautier.
'Snow in La Mancha' c'est du breton.... Prévisions météo sur la basse Normandie. Une intro de flûte marine, une bise accordéonique, fait pas chaud!
Serein, léger et floconneux ce titre!
Notre dernière avant de passer à table: 'Piazza Margherita' .Piazza avec ia, mec!
Epique, passionné et passionnant. La notte tombe sur la piazza, Marguerite se couche...
Seule? Tu m'emmerdes!
Ovation et bis
Une dernière gigue festive et nerveuse 'Rond de Loudéac'!
Bye, bye les Côtes d'Armor , terug naar Vlaanderenland!
mercredi 20 janvier 2010
The WoWz + Ching Chong Song au Chab à Saint-Josse le 19 janvier 2010
Le Chab, wat es da menneke? Nog een dürüm/kebab/halal snack dans le quartier rue Royale/Chaussée d'Haecht?
Illettré xénophobe, bouffeur de charcutaille...le Chab ou le Centre Vincent Van Gogh c'est un Youth Hostel, sis rue Traversière, à 115 secondes du Bota et, c'est là que, de temps en temps, tu (et les gamines de 15 ans squattant les rooms de 18 à 31€ la nuit) peux assister à des free concerts ( la monnaie que tu réservais à madame Pipi, tu la jettes dans un chapeau pour les musicos).
Hier: deux bands de chez l'oncle baroque , aaah,c'est Barack... comme tu veux!, pratiquant l'anti-folk ou l'experimental folk, en vogue à Brooklyn.
C'est un last minute gig, arrangé par Ben et Cha , aussi t'es pas surpris de côtoyer des habitués de La Filature ou des Ateliers Claus + l'immanquable Fred la Kriek!
The WoWz
Un trio new-yorkais, donc! Sam James(Grossman): vocals, electric/acoustic guitar (il joue également en solo sous ce nom, et fait partie des Morningsides) -Johnny Dydo: quelques éléments de batterie, vocals (the Morningsides, the Johns..) et Simon Beins :guitars, vocals, que tu vis il y a un an avec les Fishermen 3. Il s'ébat, également, chez Jeffrey Lewis.
Toute cette smala fait partie de la famille Herman Dune/Turner Cody/ Lisa-Li-Lund/ The Wave Pictures qui multiplie les rapports incestueux.
21h ,tous dans le lobby de l'auberge, en avant pour 50' d'indie folk baignant dans les sixties: mélodies feu-de camp, harmonies audacieuses passant du classicisme Simon & Garfunkel, aux touches countrysante des Jayhawks ou à la pop des Beatles.
''Head fell in love' sur le CD 'Long Grain Rights', du joyeux folk pour louveteaux rassemblés en jamboree.
'Something that we feel' sentant bon Roger McGuinn et ses Byrds.
'Heaven only thinks' voit Johnny aux lead vocals, presque enfantins (cf. Jonathan Richman) tranchant avec les lyrics humoristiques, à l'esprit punk-rock.
On a déjà joué partout remarque Sam, but it's the first time we play the lobby of a hotel. Sam, le Chab, c'est pas le Sheraton, non plus!
'Birds fly high' encore du lo-fi folk, agréable et sans prétention.
'There's a way' chouettes lignes de guitare, pour un titre construit dans le moule Adam Greene ou Moldy Peaches.
Dan ( des Ching Chong), tu viens ajouter quelques notes de Casio ? Yes: ' 'Not a bad idea'. De la country aux effluves blondes platinées, Dolly Parton par exemple. Tu notes, personne n'a mentionné boobs!
'Swan song' La ballade des cygnes.Proust,madame.
'Here comes the train' avec Julie des Ching Chong en guest sawgirl.Country ferroviaire et scie gospel imparable.
'Judy says' Julie au chant pour ce slow jazzy bien poisseux. La perle du set!
'Don't forget me tonight' nous replonge en 1958/59, Phil Spector et les Teddy Bears, une rengaine aussi collante et irrésistible que 'To know him is to love him'.
La dernière 'Green Song' ... why are you trying to be nice to me... moi, je voulais être méchant.Un chant choral, faussement candide.
Woah, les WoWz, un bis s'impose:
'Cold Lips' un petit truc chicano qui remue les fesses.
The WoWz, un cocktail rafraîchissant, sans risquer la hangover!
Pause boisson et CHING CHONG SONG.
Julie LaMendola (voix, scie,ukulele/ balalaïka piccolo(?) ) et Dan Gower (seconde voix, piano) ont eu quelques pépins aux States, en cause cette onomatopée (ching chong: tu te pinces le nez et tu brides les yeux), que la communauté asiatique estime insultante.
J'ose à peine imaginer à quelle sauce les braves Pékinois vont bouffer Lange Jojo quand il viendra leur chanter de Chinuuze Tango!
Nous,on aime ces Chichons:Julie, au background chanteuse d'opéra, est à classer dans le tiroir nuts, mais sa voix est époustouflante, son énergie débordante, sa grâce euh.. tu cherches un qualificatif, et son humour Hara-Kiri/professeur Choron. Quant à son compagnon, le Danne, il essaie de réfréner les tendances 'je fous le bordel partout' de la spitante cantatrice.
Bref,mon pépé, on s'est amusé pendant 50' avec leur cabaret rock teinté d'éléments tantôt classiques, tantôt punk.
Ces joyeux n'ont pas de setlist, ils jouent au gré des vagues.
T'essayes le jeu des comparaisons et des noms aussi divers que Regina Spektor, les Sparks, Freddie Mercury, la Castafiore, Bette Midler, Liza Minnelli, Dean Martin, Klaus Nomi, Marc Almond, Barbara Streisand ou Antony & The Johnsons...te viennent à l'esprit.
On commence par une symphonie en scie mineure et grand piano .. avant que Miss LaMendola n'entame des vocalises périlleuses:'Ghost Clock'... he pushed me from the car...
New-York et sa violence urbaine, mais il est vrai qu'il faut se la farcir, la madame: la pousser hors de la bagnole, on peut comprendre!
On poursuit avec le classique et génial 'Madeleine can't well', sur l'album 'Everything is for the babies'.
La nana délaisse scie et tournevis pour jouer de l'ukulele/balalaïka.C'est parti pour de jolies harmonies, auxquelles elle met un terme en éclatant d'un rire sardonique et en hurlant ...who's got the gun...?
Les WoWz, avec Simon à la trompette, au complet rejoignent les Chinetoques et, on te balance une ballade à faire pleurer la plus sombre brute.Elle sera suivie d'un rock choral pastoral... the sun rising over the cornfields...
Enfin,un sixième titre 'Please don't hurt'. Un slow collant, style sucrerie sixties , voit l'ouragan déclarer sa flamme à chaque mâle présent, pour ensuite annoncer, en regardant le coucou au mur, that was it Brussels!
Quoi 25', seulement?
No, no... you don't have to stop at half past ten!
Ah bon, on peut encore jouer combien de temps? No time limit, dear!
Si on reçoit à boire, on continue.
Le barman au travail et la pas chauve de raconter sa vie: je m'appelle Julie et demain on joue sur l'Escaut.Ouille...
On dépose cinq pintjes sur scène ,et ça redémarre, au quart de tour, pour six titres mixant comédie musicale racoleuse, rock ravageur, gospel ravagé, folk Charlie Chaplin, crooning Las Vegas, improvisations vocales acrobatiques et numéro de claquettes bancal.
Tu veux des titres? Dans le désordre:'Cigarettes' -'Dream 7' - 'Start Engines' -'To whom I am' -'Unconditional Love'.... entrecoupés de séances de fou-rire, de séquences de mimes ursidés, et de confidences carré blanc, style comment passer une douane sans se faire pincer, tout en ayant 2 kilos de hash enfouis dans une partie de ton anatomie....(c'est plus facile pour les filles, paraît-il!).
Résultat des courses, ces excès d' exubérance ou d'excentricité finissent par lasser, tu risques l'overdose.
Dommage, car Ching Chong Song est vraiment un band talentueux et original.
Faudrait juste canaliser les incartades intempestives de Miss Bel Canto!
Illettré xénophobe, bouffeur de charcutaille...le Chab ou le Centre Vincent Van Gogh c'est un Youth Hostel, sis rue Traversière, à 115 secondes du Bota et, c'est là que, de temps en temps, tu (et les gamines de 15 ans squattant les rooms de 18 à 31€ la nuit) peux assister à des free concerts ( la monnaie que tu réservais à madame Pipi, tu la jettes dans un chapeau pour les musicos).
Hier: deux bands de chez l'oncle baroque , aaah,c'est Barack... comme tu veux!, pratiquant l'anti-folk ou l'experimental folk, en vogue à Brooklyn.
C'est un last minute gig, arrangé par Ben et Cha , aussi t'es pas surpris de côtoyer des habitués de La Filature ou des Ateliers Claus + l'immanquable Fred la Kriek!
The WoWz
Un trio new-yorkais, donc! Sam James(Grossman): vocals, electric/acoustic guitar (il joue également en solo sous ce nom, et fait partie des Morningsides) -Johnny Dydo: quelques éléments de batterie, vocals (the Morningsides, the Johns..) et Simon Beins :guitars, vocals, que tu vis il y a un an avec les Fishermen 3. Il s'ébat, également, chez Jeffrey Lewis.
Toute cette smala fait partie de la famille Herman Dune/Turner Cody/ Lisa-Li-Lund/ The Wave Pictures qui multiplie les rapports incestueux.
21h ,tous dans le lobby de l'auberge, en avant pour 50' d'indie folk baignant dans les sixties: mélodies feu-de camp, harmonies audacieuses passant du classicisme Simon & Garfunkel, aux touches countrysante des Jayhawks ou à la pop des Beatles.
''Head fell in love' sur le CD 'Long Grain Rights', du joyeux folk pour louveteaux rassemblés en jamboree.
'Something that we feel' sentant bon Roger McGuinn et ses Byrds.
'Heaven only thinks' voit Johnny aux lead vocals, presque enfantins (cf. Jonathan Richman) tranchant avec les lyrics humoristiques, à l'esprit punk-rock.
On a déjà joué partout remarque Sam, but it's the first time we play the lobby of a hotel. Sam, le Chab, c'est pas le Sheraton, non plus!
'Birds fly high' encore du lo-fi folk, agréable et sans prétention.
'There's a way' chouettes lignes de guitare, pour un titre construit dans le moule Adam Greene ou Moldy Peaches.
Dan ( des Ching Chong), tu viens ajouter quelques notes de Casio ? Yes: ' 'Not a bad idea'. De la country aux effluves blondes platinées, Dolly Parton par exemple. Tu notes, personne n'a mentionné boobs!
'Swan song' La ballade des cygnes.Proust,madame.
'Here comes the train' avec Julie des Ching Chong en guest sawgirl.Country ferroviaire et scie gospel imparable.
'Judy says' Julie au chant pour ce slow jazzy bien poisseux. La perle du set!
'Don't forget me tonight' nous replonge en 1958/59, Phil Spector et les Teddy Bears, une rengaine aussi collante et irrésistible que 'To know him is to love him'.
La dernière 'Green Song' ... why are you trying to be nice to me... moi, je voulais être méchant.Un chant choral, faussement candide.
Woah, les WoWz, un bis s'impose:
'Cold Lips' un petit truc chicano qui remue les fesses.
The WoWz, un cocktail rafraîchissant, sans risquer la hangover!
Pause boisson et CHING CHONG SONG.
Julie LaMendola (voix, scie,ukulele/ balalaïka piccolo(?) ) et Dan Gower (seconde voix, piano) ont eu quelques pépins aux States, en cause cette onomatopée (ching chong: tu te pinces le nez et tu brides les yeux), que la communauté asiatique estime insultante.
J'ose à peine imaginer à quelle sauce les braves Pékinois vont bouffer Lange Jojo quand il viendra leur chanter de Chinuuze Tango!
Nous,on aime ces Chichons:Julie, au background chanteuse d'opéra, est à classer dans le tiroir nuts, mais sa voix est époustouflante, son énergie débordante, sa grâce euh.. tu cherches un qualificatif, et son humour Hara-Kiri/professeur Choron. Quant à son compagnon, le Danne, il essaie de réfréner les tendances 'je fous le bordel partout' de la spitante cantatrice.
Bref,mon pépé, on s'est amusé pendant 50' avec leur cabaret rock teinté d'éléments tantôt classiques, tantôt punk.
Ces joyeux n'ont pas de setlist, ils jouent au gré des vagues.
T'essayes le jeu des comparaisons et des noms aussi divers que Regina Spektor, les Sparks, Freddie Mercury, la Castafiore, Bette Midler, Liza Minnelli, Dean Martin, Klaus Nomi, Marc Almond, Barbara Streisand ou Antony & The Johnsons...te viennent à l'esprit.
On commence par une symphonie en scie mineure et grand piano .. avant que Miss LaMendola n'entame des vocalises périlleuses:'Ghost Clock'... he pushed me from the car...
New-York et sa violence urbaine, mais il est vrai qu'il faut se la farcir, la madame: la pousser hors de la bagnole, on peut comprendre!
On poursuit avec le classique et génial 'Madeleine can't well', sur l'album 'Everything is for the babies'.
La nana délaisse scie et tournevis pour jouer de l'ukulele/balalaïka.C'est parti pour de jolies harmonies, auxquelles elle met un terme en éclatant d'un rire sardonique et en hurlant ...who's got the gun...?
Les WoWz, avec Simon à la trompette, au complet rejoignent les Chinetoques et, on te balance une ballade à faire pleurer la plus sombre brute.Elle sera suivie d'un rock choral pastoral... the sun rising over the cornfields...
Enfin,un sixième titre 'Please don't hurt'. Un slow collant, style sucrerie sixties , voit l'ouragan déclarer sa flamme à chaque mâle présent, pour ensuite annoncer, en regardant le coucou au mur, that was it Brussels!
Quoi 25', seulement?
No, no... you don't have to stop at half past ten!
Ah bon, on peut encore jouer combien de temps? No time limit, dear!
Si on reçoit à boire, on continue.
Le barman au travail et la pas chauve de raconter sa vie: je m'appelle Julie et demain on joue sur l'Escaut.Ouille...
On dépose cinq pintjes sur scène ,et ça redémarre, au quart de tour, pour six titres mixant comédie musicale racoleuse, rock ravageur, gospel ravagé, folk Charlie Chaplin, crooning Las Vegas, improvisations vocales acrobatiques et numéro de claquettes bancal.
Tu veux des titres? Dans le désordre:'Cigarettes' -'Dream 7' - 'Start Engines' -'To whom I am' -'Unconditional Love'.... entrecoupés de séances de fou-rire, de séquences de mimes ursidés, et de confidences carré blanc, style comment passer une douane sans se faire pincer, tout en ayant 2 kilos de hash enfouis dans une partie de ton anatomie....(c'est plus facile pour les filles, paraît-il!).
Résultat des courses, ces excès d' exubérance ou d'excentricité finissent par lasser, tu risques l'overdose.
Dommage, car Ching Chong Song est vraiment un band talentueux et original.
Faudrait juste canaliser les incartades intempestives de Miss Bel Canto!
dimanche 17 janvier 2010
Bistro Palace (solo) et Seesayle ,Soirée Cerise, à l'Ane Fou à Schaerbeek, le 16 janvier 2010
L'âne castré par Brigitte est devenu fou, sans compter les sévices qu'il a subis en travaillant, en black, pour Saint- Nicolas.Il a décidé de s'établir à Schaerbeek, face aux Halles.Son maître Raymond le traite plutôt bien et lui offre des concerts gratuits, décorés de cerises, de Schaerbeek, ça va de soi, papa!
Bonne chambrée en ce samedi pour accueillir BISTRO PALACE!
En principe BP, c'est un quartette:Fantine Baonville (chant,composition, accordéon) -Mathias Brismée: non, pas de jeu de mots puéril (chant, composition, guitare et melon lubrique 'Clockwork Orange', garez les clochards...) - Jérôme Colleyn (batterie,percussions, xylophone...) -Merryl Havard, qui sort d'Eton (elle était déguisée en Harry Potter pour y avoir accès): violoncelle et choeurs.
Les consignes de Goethals sont claires:pas de batterie, hein Fred (Cerise)!
Il paniquait en voyant la caisse que Mathias avait déposée à côté de sa guitare, il fallait bien que le solitaire brimé puisse décorer ses mélodies de frappes de peau sonores.
Donc 1/4 de Bistro Palace, à 20h45', se lance dans le périlleux exercice de la chanson à texte,héritière de Tonton Georges et du voisin de Gauguin à Hiva 'Oa.
Il ne faudra que quelques accords et rimes de 'Rue du Silence' pour comprendre que le petit Mathias a tout pour devenir un grand du Music-Hall. Des lyrics brillants, passant du romantisme lyrique, à la grivoiserie café-concert, sans oublier les incursions au pays de la fantaisie ou les escapades au royaume de la tendresse.Ce qui ne gâte rien, la palette musicale passant du jazz franchouillard, au blues, à la pop, ou au folk est des plus seyantes.
Pas une mouche t'entendras voler pendant le set de ce moussaillon bruxellois, chaque titre sera applaudi à tout rompre.
'Madame s'ennuie' ou l'usure du couple, évoquant le meilleur Cabrel. Tu sais, Monsieur au resto reluque les jambes des serveuses et madame rêve d'un black bien monté. Le blues des petits bourgeois.
'L'étage du dessous',c'est là que vit une jolie demoiselle dont tu es amoureux. Du blues Amélie Poulain concupiscent.
'J'attends l'or' avant l'ouverture du Salon des Vacances, un tour du monde cérébral.De jolis loops, de joyeuses percussions , de belles trouvailles littéraires.... sur les djangos des manouches...Ce mec est génial: une touche de Murat, un brin de Fersen, une admiration sans bornes pour Brel/Brassens/Gainsbourg...On adhère.
'Les Marins' pas d'électricité sur le radeau, au diable ce micro...où vont les marins quand ils font l'amour?.... Question existentielle!
'La balade' un blues landais, une carte postale de Mimizan avec cadavre en arrière-plan!Et toujours cette guitare Calexico.
'Le bowling de l'Empereur'= le Crosly, 25 pistes: bleues, rouges, débutants...
Le blues déboule pour virer cancan Poelvoorde & co et mourir en flamenco des Marolles. Strike!
On termine dans la gaité (rue Fossé aux Loups,tu nous fais le plan de Bruxelles?) :'Le Fossoyeur' pas des Lilas, Dominique!
Second degré subtil. Chouette petit tour sur la Rive Gauche.
Bistro Palace, l'âne en est fou et en redemande: 'Terre et Mer' : exotique et salin.
Les CD's 5 titres (5€) se vendent à la pelle!
SEESAYLE
Cécile 'Seesayle' Gonay: son piano, ses samples, sa guitare, ses violons, son chant enchanteur + Tyty, son Chachat, compagnon à tout faire, responsable de l'impeccabilité sonore et du ramassage d'objets égarés par la lunaire Bansidh.
Il y a quelques mois tu croises sa route chez Mozart, elle batifolait avec Lunabee.Tu sais qu'elle sévit, également, dans l'Orchestre du Vent ou Adieu les Guêpes et, tu remarques, à une table voisine, ses copines de chez Fifrelin.
21h55', tu quittes l'ère technologique pour plonger dans un monde médiéval, peuplé de Fir Bolg, de Tuatha Dé Dânann, de Hinzelmännchen, voire de druides Cathbad ou Corann...
'Marionnette' effigie gothique, plus proche de Kate Bush que d'Aline Bevilacqua, on y accole 'Love Song', à l'esthétique William Butler Yeats ou James Abbott Whistler.
'Dormir Debout'...drôles de songes qui viennent hanter mes nuits...maman, laisse ma lampe de chevet allumée, svp! Les comptines ne sont pas toutes innocentes.
'Si' c'est pas une réponse à la sentence précédente, c'est le titre suivant, bourré de samples et de réminiscences batcave.
'Quick sands' après le cauchemar, les sables mouvants, annonce la magicienne.Rêverie byronienne sur fond de guitare coldwave.
'The Vampire' une nouvelle composition (aux claviers) d'inspiration Stoker. Un son d'harmonium désuet et lugubre.
Tout aussi neuf et clin d'oeil au groupe dans lequel Miss Gonay a joué de 1995 à 1998: 'White Lie'. Sombre mensonge blanc. Magnifique.
'I gave my soul' faustien.... I am ashamed I have no name The words I say I say in vain....lancinante confession annonçant la mort des rêves.
'Still here' marre d'être bound to the ground, I wish I could find my wings... Icare à la recherche du capitaine Nemo.
Pour Bryan? 'Fairy': explicite ce titre! Menuet galant pour 3 grosses femmes qui pourraient changer ma vie.
Un traditionnel hongrois ' Hova Mesz', au violon en arpèges. Du folklore transsylvanien, couleur Bela Bartok à la recherche de ses racines.
On met un terme au set avec un morceau en cinq temps dont le titre provisoire est 'Five'. Du Dave Brubeck alternatif, décoré d'halètements dynamiques en loops et débouchant sur une fantaisie(tempo libre) évoquant la profondeur de l'âme slave.
Superbe concert et double encore:
Le sobre 'How Far'.Piano/voix, sans aucun gimmick et un dernier air tzigane: 'Violonou', à l'intro cuisses de grenouille.
Seesayle: mieux qu'un peplum, mon cher Emile!
Bonne chambrée en ce samedi pour accueillir BISTRO PALACE!
En principe BP, c'est un quartette:Fantine Baonville (chant,composition, accordéon) -Mathias Brismée: non, pas de jeu de mots puéril (chant, composition, guitare et melon lubrique 'Clockwork Orange', garez les clochards...) - Jérôme Colleyn (batterie,percussions, xylophone...) -Merryl Havard, qui sort d'Eton (elle était déguisée en Harry Potter pour y avoir accès): violoncelle et choeurs.
Les consignes de Goethals sont claires:pas de batterie, hein Fred (Cerise)!
Il paniquait en voyant la caisse que Mathias avait déposée à côté de sa guitare, il fallait bien que le solitaire brimé puisse décorer ses mélodies de frappes de peau sonores.
Donc 1/4 de Bistro Palace, à 20h45', se lance dans le périlleux exercice de la chanson à texte,héritière de Tonton Georges et du voisin de Gauguin à Hiva 'Oa.
Il ne faudra que quelques accords et rimes de 'Rue du Silence' pour comprendre que le petit Mathias a tout pour devenir un grand du Music-Hall. Des lyrics brillants, passant du romantisme lyrique, à la grivoiserie café-concert, sans oublier les incursions au pays de la fantaisie ou les escapades au royaume de la tendresse.Ce qui ne gâte rien, la palette musicale passant du jazz franchouillard, au blues, à la pop, ou au folk est des plus seyantes.
Pas une mouche t'entendras voler pendant le set de ce moussaillon bruxellois, chaque titre sera applaudi à tout rompre.
'Madame s'ennuie' ou l'usure du couple, évoquant le meilleur Cabrel. Tu sais, Monsieur au resto reluque les jambes des serveuses et madame rêve d'un black bien monté. Le blues des petits bourgeois.
'L'étage du dessous',c'est là que vit une jolie demoiselle dont tu es amoureux. Du blues Amélie Poulain concupiscent.
'J'attends l'or' avant l'ouverture du Salon des Vacances, un tour du monde cérébral.De jolis loops, de joyeuses percussions , de belles trouvailles littéraires.... sur les djangos des manouches...Ce mec est génial: une touche de Murat, un brin de Fersen, une admiration sans bornes pour Brel/Brassens/Gainsbourg...On adhère.
'Les Marins' pas d'électricité sur le radeau, au diable ce micro...où vont les marins quand ils font l'amour?.... Question existentielle!
'La balade' un blues landais, une carte postale de Mimizan avec cadavre en arrière-plan!Et toujours cette guitare Calexico.
'Le bowling de l'Empereur'= le Crosly, 25 pistes: bleues, rouges, débutants...
Le blues déboule pour virer cancan Poelvoorde & co et mourir en flamenco des Marolles. Strike!
On termine dans la gaité (rue Fossé aux Loups,tu nous fais le plan de Bruxelles?) :'Le Fossoyeur' pas des Lilas, Dominique!
Second degré subtil. Chouette petit tour sur la Rive Gauche.
Bistro Palace, l'âne en est fou et en redemande: 'Terre et Mer' : exotique et salin.
Les CD's 5 titres (5€) se vendent à la pelle!
SEESAYLE
Cécile 'Seesayle' Gonay: son piano, ses samples, sa guitare, ses violons, son chant enchanteur + Tyty, son Chachat, compagnon à tout faire, responsable de l'impeccabilité sonore et du ramassage d'objets égarés par la lunaire Bansidh.
Il y a quelques mois tu croises sa route chez Mozart, elle batifolait avec Lunabee.Tu sais qu'elle sévit, également, dans l'Orchestre du Vent ou Adieu les Guêpes et, tu remarques, à une table voisine, ses copines de chez Fifrelin.
21h55', tu quittes l'ère technologique pour plonger dans un monde médiéval, peuplé de Fir Bolg, de Tuatha Dé Dânann, de Hinzelmännchen, voire de druides Cathbad ou Corann...
'Marionnette' effigie gothique, plus proche de Kate Bush que d'Aline Bevilacqua, on y accole 'Love Song', à l'esthétique William Butler Yeats ou James Abbott Whistler.
'Dormir Debout'...drôles de songes qui viennent hanter mes nuits...maman, laisse ma lampe de chevet allumée, svp! Les comptines ne sont pas toutes innocentes.
'Si' c'est pas une réponse à la sentence précédente, c'est le titre suivant, bourré de samples et de réminiscences batcave.
'Quick sands' après le cauchemar, les sables mouvants, annonce la magicienne.Rêverie byronienne sur fond de guitare coldwave.
'The Vampire' une nouvelle composition (aux claviers) d'inspiration Stoker. Un son d'harmonium désuet et lugubre.
Tout aussi neuf et clin d'oeil au groupe dans lequel Miss Gonay a joué de 1995 à 1998: 'White Lie'. Sombre mensonge blanc. Magnifique.
'I gave my soul' faustien.... I am ashamed I have no name The words I say I say in vain....lancinante confession annonçant la mort des rêves.
'Still here' marre d'être bound to the ground, I wish I could find my wings... Icare à la recherche du capitaine Nemo.
Pour Bryan? 'Fairy': explicite ce titre! Menuet galant pour 3 grosses femmes qui pourraient changer ma vie.
Un traditionnel hongrois ' Hova Mesz', au violon en arpèges. Du folklore transsylvanien, couleur Bela Bartok à la recherche de ses racines.
On met un terme au set avec un morceau en cinq temps dont le titre provisoire est 'Five'. Du Dave Brubeck alternatif, décoré d'halètements dynamiques en loops et débouchant sur une fantaisie(tempo libre) évoquant la profondeur de l'âme slave.
Superbe concert et double encore:
Le sobre 'How Far'.Piano/voix, sans aucun gimmick et un dernier air tzigane: 'Violonou', à l'intro cuisses de grenouille.
Seesayle: mieux qu'un peplum, mon cher Emile!
samedi 16 janvier 2010
Monkey Puzzle au ZenZen Café de Lot, le 15 janvier 2010
Ambiance très zen dans le bistrot lotois. Une quinzaine de clients méditent le nez dans un verre de pils.Faut dire qu'au point de vue promo, les patrons c'est des champions: le concert n'est pas repris sur leur site, ni leurs flyers..
Sur le podium, Monkey Puzzle s'échauffe pour un soundcheck laborieux: il manque un micro, pas un chimpanzé pour s'occuper de la table, le batteur n'entend rien des efforts de ses potes, ça craint, Alain!
A 22h25' (pour un concert prévu à 21h), le trio attaque le gig, sans micro pour le bassiste, qui viendra faire ooh ooh ooh... dans le Shure SM58 du chanteur/guitariste.
C'est quoi ce conifère de l'espèce Araucaria , à moins que ce soit un hommage à Audrey Hepburn, ou encore un casse-tête simiesque: cherche pas du côté d'un album de UFO, ni d'un band d'Helvètes funky: Monkey Puzzle c'est des compatriotes du placide Herman, premier président de l'U E: des Vlaams-Brabanders, nés en 2006.
Aux vocals/guitar, un cousin de Hans des Strawdogs:Koen Van Campenhout- à la basse(et backings):Wim Geenens, un ex Boxing Day et aux drums, le performant:Frederik Gheyssens.
Une ou deux demos, une expérience scénique les voyant jouer au bota ou dans des live music cafés bruxellois et anversois (Le Cocq, Den Hopsack...) et une belle énergie.
'Useless Words' marrant de les voir citer les Arctic Monkeys ou les Kooks comme influences, leur alt rock musclé a,plutôt, des relents Scabs, Admiral Freebee, Camden,ou Police sans les touches reggae.
Pas de doutes, Koen n'est pas un couillon, il sait écrire une bonne chanson.Efficace comme du Stereophonics ce 'Lying Disease'.
'Not in this World' ça rocke dur comme du Guy Swinnen.
Tijd om wat gas terug te nemen, ouais, gaffe à la facture énergétique:' Almighty Glow', philosophique...I lost myself in a glass of beer...qui va inventer un GPS Jupiler, bordel!
Un downtempo ' I won't shed a tear' , gardez vos Kleenex!
Frederik amorce un truc plus soutenu, faut dégripper les articulations:'Picking myself up again' , les nanas, que des problèmes... I don't want to see your face again...ça balance sec.
Un titre sexiste annonce Koen:'Ass on the floor', quelques ooh ooh putassiers de Wim, sosie flamand de Burt Reynolds. Catchy et dansant ce truc à te faire bouger le cul!
'My ships are burnt' mer calme, maar het is bedrieglijk...c'est malin de raconter la fin du film, mec!
'Oh Little Child' t'essaye vraiment de faire la comparaison et, Buffalo Tom te vient à l'esprit.
'Dana' pas Diane de Therapy?, mais dans les mêmes eaux. Percutant.
Un duo vocal pour 'My Word', titre plus pop.
Verdomme , qué chahut au bar: des mecs bourrés comme des Polonais ayant touché leur paye au noir, s'embrassent à pleine bouche, tout en gueulant des insanités polak.La pils dégouline sur les pompes. That's rock'n roll!
La dernière, le bluesy 'What is the point?' , à quoi ça sert de t'aimer, baby... ça bastonne ferme!
Bien joué les singes!
Bis
'The warmth of your breath' j'espère qu'elle s'est brossé les dents. Les Polonais au zinc,vaut mieux éviter!
Un beau slow, sentant bon les Stones, époque 'Wild Flowers'.
Allez encore une pour la route, on refait 'Picking myself up again'.
Chouette petit concert sans prétention.
La Pologne désire un pousse-café.OK, bien tassé alors, on reprend 'Ass on the Floor', où vous terminerez allongés pour le compte.
Dernière salve bondissante.
Bedankt Monkey Puzzle, pas de la monnaie de singe.
On abandonne Lot à son destin!
Sur le podium, Monkey Puzzle s'échauffe pour un soundcheck laborieux: il manque un micro, pas un chimpanzé pour s'occuper de la table, le batteur n'entend rien des efforts de ses potes, ça craint, Alain!
A 22h25' (pour un concert prévu à 21h), le trio attaque le gig, sans micro pour le bassiste, qui viendra faire ooh ooh ooh... dans le Shure SM58 du chanteur/guitariste.
C'est quoi ce conifère de l'espèce Araucaria , à moins que ce soit un hommage à Audrey Hepburn, ou encore un casse-tête simiesque: cherche pas du côté d'un album de UFO, ni d'un band d'Helvètes funky: Monkey Puzzle c'est des compatriotes du placide Herman, premier président de l'U E: des Vlaams-Brabanders, nés en 2006.
Aux vocals/guitar, un cousin de Hans des Strawdogs:Koen Van Campenhout- à la basse(et backings):Wim Geenens, un ex Boxing Day et aux drums, le performant:Frederik Gheyssens.
Une ou deux demos, une expérience scénique les voyant jouer au bota ou dans des live music cafés bruxellois et anversois (Le Cocq, Den Hopsack...) et une belle énergie.
'Useless Words' marrant de les voir citer les Arctic Monkeys ou les Kooks comme influences, leur alt rock musclé a,plutôt, des relents Scabs, Admiral Freebee, Camden,ou Police sans les touches reggae.
Pas de doutes, Koen n'est pas un couillon, il sait écrire une bonne chanson.Efficace comme du Stereophonics ce 'Lying Disease'.
'Not in this World' ça rocke dur comme du Guy Swinnen.
Tijd om wat gas terug te nemen, ouais, gaffe à la facture énergétique:' Almighty Glow', philosophique...I lost myself in a glass of beer...qui va inventer un GPS Jupiler, bordel!
Un downtempo ' I won't shed a tear' , gardez vos Kleenex!
Frederik amorce un truc plus soutenu, faut dégripper les articulations:'Picking myself up again' , les nanas, que des problèmes... I don't want to see your face again...ça balance sec.
Un titre sexiste annonce Koen:'Ass on the floor', quelques ooh ooh putassiers de Wim, sosie flamand de Burt Reynolds. Catchy et dansant ce truc à te faire bouger le cul!
'My ships are burnt' mer calme, maar het is bedrieglijk...c'est malin de raconter la fin du film, mec!
'Oh Little Child' t'essaye vraiment de faire la comparaison et, Buffalo Tom te vient à l'esprit.
'Dana' pas Diane de Therapy?, mais dans les mêmes eaux. Percutant.
Un duo vocal pour 'My Word', titre plus pop.
Verdomme , qué chahut au bar: des mecs bourrés comme des Polonais ayant touché leur paye au noir, s'embrassent à pleine bouche, tout en gueulant des insanités polak.La pils dégouline sur les pompes. That's rock'n roll!
La dernière, le bluesy 'What is the point?' , à quoi ça sert de t'aimer, baby... ça bastonne ferme!
Bien joué les singes!
Bis
'The warmth of your breath' j'espère qu'elle s'est brossé les dents. Les Polonais au zinc,vaut mieux éviter!
Un beau slow, sentant bon les Stones, époque 'Wild Flowers'.
Allez encore une pour la route, on refait 'Picking myself up again'.
Chouette petit concert sans prétention.
La Pologne désire un pousse-café.OK, bien tassé alors, on reprend 'Ass on the Floor', où vous terminerez allongés pour le compte.
Dernière salve bondissante.
Bedankt Monkey Puzzle, pas de la monnaie de singe.
On abandonne Lot à son destin!
lundi 11 janvier 2010
Erica Buettner + Vera Gogh + The Sobs aux Soirées Cerises au théâtre de la flûte enchantée à Ixelles, le 10 janvier 2010
Soirée folk Yankee chez le Moz (pas Morrissey, un perruqué!).
Peu de monde en ce polaire dimanche, mais du beau.Enumération sommaire: Christine et Catherine, une fois n'est pas coutume, d'une sobriété de lama.Vincent et compagne, carburant à l'Amaretto.Benoît pas encore dégrisé depuis le réveillon.Yves Hoegaerden, qui ayant fait reviser le moteur, ne consomme plus que 11 litres de super houblon au 100km et, n'oublions pas Luna toujours aussi intellectuelle avec sa cloche.Quelques égarés en provenance de chez Obama jr. complètent le line-up. Manque à l'appel, pourtant un inconditionnel de Vera Gogh, Florin, le roi des concerts voilés (euh, volés). D'une santé fragile, maître Florin refuse de quitter son domicile si le thermomètre indique plus de 16°, ou moins de 14°! Il s'adonne, donc, à la saine gymnastique sur PC.
Une pensée pour lui, lorsqu'à 20h25 entre en scène la séduisante Vera Gogh, from San Francisco!
Quelle nana... Christine ma voisine me chuchote(chochotte toi-même!): t'es amoureux, vieillard?
Ai fait semblant de ne rien ouïr.
Imagine une movie star échappée d'un film des années 30/40: Claudette Colbert, Ava Gardner, Judy Garland ou Susan Hayward! Coiffure, make-up et robe décadente, elle est ensorcelante.Elle le sait, l'impudente! Des moues ingénues, des regards langoureux, des gestes lents et sensuels... bordel, retenez-nous!
'Hopefully' un jeu de guitare ciselé et une voix cadrant admirablement avec son physique.Du dream folk carré blanc.
'Lifetime' ...I want to spend all my time with you... qui est ce veinard? Un timbre à la Joan Baez et une minauderie de jeune effarouchée.Qu'a-t-elle fumé,Vera l'allumeuse?
'Other Women' toi, le coureur de jupons, I hope someone breaks you in two....!Lyrics caustiques, timbre de velours.
'Holy Hole' jeune dame farouche chantant les famous fuckers et pussy chasers. Humour, folie calculée et charme fou.
'Good life' is for a friend who likes the song played live but not on the album( 'Blue Pearl of Happiness'). Des promesses domestiques et leçon de morale...if you've got a good thing don't fuck it up...Message reçu, j'ai une Blanche, me dit Yves.
'Vessel' un cri hystérique. J'ai piqué la suivante à une copine ' Let's make love to the disconnected'. Charnel, coco!
Une cover étonnante de Gordon Lightfoot:' That's what you get for loving me'.
Fred, menneke, have I got a little more time? Dix minutes, madame!
OK: 'Breadcrumbs' alors! Flânerie cérébrale freudienne...I'm worried about me You can worry about you...c'est gentil,Mimi!
Pour les bad guys en amour: 'That's what you get for lovin me'. Ecoute petit, ne verse pas une larme, don't be blue et ne pleure pas comme une jeannette!
Allumée elle est, mais on adore.
La dernière: 'Sanction our love', des réminiscences vocales Marissa Nadler, mais des sujets plus scabreux.
Auto-dérision:hey people, listen to my fancy guitar work, en sortant un solo de douze secondes.
Vera Gogh aussi givrée que Vincent Van!
Erica Buettner
Un autre style,Erica, an American in Paris, depuis une demi-décennie.
Un alt. folk plus traditionnel, basé sur les grandes singer/songwriters ou interprètes des sixties/seventies (Joan Baez, Joni Mitchell, Judee Sill,Karen Dalton ou Sandy Denny....).
Une voix émouvante et sobre à la fois, un jeu de guitare (ou de banjo) juste et une belle aura de sympathie.
'Our most fragile things' folk fragile, effectivement!
'Time Traveling' sera le premier titre de l'album qu'elle va enregistrer incessamment.
Poésie d'un autre âge...at the fountains of sorrow you don't make a wish....!
En accord avec la météo:'Arctic Dogs' moins nerveux que les singes.Un souffle intimiste sur la vétuste salle, un peu de douceur dans un monde de putes.
La claque de la soirée: 'C'est Julien' une reprise de Marie Laforêt. Bucolique,pastoral, tendre et humain!
Au banjo ' When it Goes' ballade délicate que la belle, dédie à Boris de V.O. qui la loge,elle,ainsi que les Sobs.
Des artistes ayant quelque chose à dire cela ne court pas les rues, Miss Buettner en est une, un patrimoine à classer d'urgence.
On a commencé un nouveau projet:'The Resident Cards', avec Cristian et Dana des Sobs.
Cristian va m'accompagner aux percussions pour 'Parisian Clouds'. Fringant comme les refrains de Rue Royale.
Dana et son accordéon se joignent au duo pour le magnifique 'No Man's Land'. Harmonies vocales graciles, un bijou proche du British folk de Nick Drake.
La dernière, toujours en trio:' San Andreas', du folk vulnérable et vaporeux.
Douce caresse d'une fille ayant fait voeu de simplicité!
Chapitre trois: The Sobs!
'Stop your sobbings' chantait Chrissie Hynde, hymne piqué à son ex, Ray Davies des Kinks.
Les Sobs ne sont pas des pleurnicheurs: c'est un dangereux trio, originaire de Brooklyn, qui pendant 45' a enchanté et envoûté la flûte.
Dana Ehrlich : vocals, accordéon, poids et haltères, sosie amerloque de notre nationale Buxant Géraldine, est accompagnée par deux barbus sans djellaba: Matthew Bixby (guitar, vocals) et Cristian Sotomayor (2m45 homologué en 1993) aux percussions.
Google nous signale que les deux marins,Dana et Matthew, ont déjà navigué sur un rafiot,appelé Stupid. Stupid était quintucéphale (je te signale que le correcteur refuse ce mot) et sévissait dans l'univers punk, ça laisse des traces indélébiles, toi-même, je sais! Ils avaient un CD du même nom 'Stupid'.
Tu suis encore?Le soundtrack de 'Devils are dreaming' est à mettre à l'actif des stupides sobs également.
Un jour, Dana a décidé que l'air était meilleur chez Sarkozy et, s'installe dans la ville lumière.
'Scotchy hates Christmas' un instrumental folk/punk tendance Shane Mc Gowan.C'est clair, Laurent, on va pas mourir d'ennui.
'The Only One' Dana est une bête de scène, pratiquant le rockaccordéon rhinocéros, cher à Gérard Blanchard. C'est super efficace et décapant.
'Not enough' comptine répétitive joviale et musclée.
'The Weather Song' du tsoin tsoin folk monsieur météo redoutable.
Ambiance Pixies croisant les Pogues dans une joute Guinness (ir)responsible drinking !
'Don't have to' en two parts: instrumentale et chantée. Du punk rugissant, auquel Fred Cerise, transformé en mixeur Kitchenaid, recommandé par test-Achat, ajoute quelques effets noisy du meilleur, tu l'as deviné, effet.
'Check' et mat.
Bye, bye l'accordéon:mon ego va jouer des haltères: 'Sneaking Around'.Cette nana est grave, constate la sobre et grande Catherine. Christine opine, Yves boit.
'The Yoyo song' du Flintstones folk/punk. Un singalong foutraque.
'The Frontier Song' voit Erica et son banjo accompagner le convoi en route pour la conquête de l'Ouest.Une route semée d'embûches, mon cher Noël!
'One of these days' une marche hypnotique et amphétaminée.
La dernière: 'The garden where nobody goes', ce jardin d'Eden se trouve à Paris , au rez-de-chaussée de l'immeuble dans lequel survit Dana, 7ème étage (sans ascenseur,Florin!). C'est un jardin avec des fleurs, de la verdure, des buissons, des fourmis, des passereaux... Il y a plus de nain, un pas d'ici l'a fauché, mais il y a un mouton en plastic: Dolly! Dana, la sensible catcheuse, chante ce coin paisible, avec Erica en chorus girl.
Jolie rengaine!
Bravo, bravo... je m'applaudis pour jouer un bis, ma composition préférée:' Shadow', je vais, maybe, l'appeler. Seule à l'accordéon l'ouragan Ehrlich nous balance une poignante et triste lovesong...déjà 16 jours que tu m'as quittée et maintenant I'm just a shadow...
Final émouvant pour une soirée pas banale!
Peu de monde en ce polaire dimanche, mais du beau.Enumération sommaire: Christine et Catherine, une fois n'est pas coutume, d'une sobriété de lama.Vincent et compagne, carburant à l'Amaretto.Benoît pas encore dégrisé depuis le réveillon.Yves Hoegaerden, qui ayant fait reviser le moteur, ne consomme plus que 11 litres de super houblon au 100km et, n'oublions pas Luna toujours aussi intellectuelle avec sa cloche.Quelques égarés en provenance de chez Obama jr. complètent le line-up. Manque à l'appel, pourtant un inconditionnel de Vera Gogh, Florin, le roi des concerts voilés (euh, volés). D'une santé fragile, maître Florin refuse de quitter son domicile si le thermomètre indique plus de 16°, ou moins de 14°! Il s'adonne, donc, à la saine gymnastique sur PC.
Une pensée pour lui, lorsqu'à 20h25 entre en scène la séduisante Vera Gogh, from San Francisco!
Quelle nana... Christine ma voisine me chuchote(chochotte toi-même!): t'es amoureux, vieillard?
Ai fait semblant de ne rien ouïr.
Imagine une movie star échappée d'un film des années 30/40: Claudette Colbert, Ava Gardner, Judy Garland ou Susan Hayward! Coiffure, make-up et robe décadente, elle est ensorcelante.Elle le sait, l'impudente! Des moues ingénues, des regards langoureux, des gestes lents et sensuels... bordel, retenez-nous!
'Hopefully' un jeu de guitare ciselé et une voix cadrant admirablement avec son physique.Du dream folk carré blanc.
'Lifetime' ...I want to spend all my time with you... qui est ce veinard? Un timbre à la Joan Baez et une minauderie de jeune effarouchée.Qu'a-t-elle fumé,Vera l'allumeuse?
'Other Women' toi, le coureur de jupons, I hope someone breaks you in two....!Lyrics caustiques, timbre de velours.
'Holy Hole' jeune dame farouche chantant les famous fuckers et pussy chasers. Humour, folie calculée et charme fou.
'Good life' is for a friend who likes the song played live but not on the album( 'Blue Pearl of Happiness'). Des promesses domestiques et leçon de morale...if you've got a good thing don't fuck it up...Message reçu, j'ai une Blanche, me dit Yves.
'Vessel' un cri hystérique. J'ai piqué la suivante à une copine ' Let's make love to the disconnected'. Charnel, coco!
Une cover étonnante de Gordon Lightfoot:' That's what you get for loving me'.
Fred, menneke, have I got a little more time? Dix minutes, madame!
OK: 'Breadcrumbs' alors! Flânerie cérébrale freudienne...I'm worried about me You can worry about you...c'est gentil,Mimi!
Pour les bad guys en amour: 'That's what you get for lovin me'. Ecoute petit, ne verse pas une larme, don't be blue et ne pleure pas comme une jeannette!
Allumée elle est, mais on adore.
La dernière: 'Sanction our love', des réminiscences vocales Marissa Nadler, mais des sujets plus scabreux.
Auto-dérision:hey people, listen to my fancy guitar work, en sortant un solo de douze secondes.
Vera Gogh aussi givrée que Vincent Van!
Erica Buettner
Un autre style,Erica, an American in Paris, depuis une demi-décennie.
Un alt. folk plus traditionnel, basé sur les grandes singer/songwriters ou interprètes des sixties/seventies (Joan Baez, Joni Mitchell, Judee Sill,Karen Dalton ou Sandy Denny....).
Une voix émouvante et sobre à la fois, un jeu de guitare (ou de banjo) juste et une belle aura de sympathie.
'Our most fragile things' folk fragile, effectivement!
'Time Traveling' sera le premier titre de l'album qu'elle va enregistrer incessamment.
Poésie d'un autre âge...at the fountains of sorrow you don't make a wish....!
En accord avec la météo:'Arctic Dogs' moins nerveux que les singes.Un souffle intimiste sur la vétuste salle, un peu de douceur dans un monde de putes.
La claque de la soirée: 'C'est Julien' une reprise de Marie Laforêt. Bucolique,pastoral, tendre et humain!
Au banjo ' When it Goes' ballade délicate que la belle, dédie à Boris de V.O. qui la loge,elle,ainsi que les Sobs.
Des artistes ayant quelque chose à dire cela ne court pas les rues, Miss Buettner en est une, un patrimoine à classer d'urgence.
On a commencé un nouveau projet:'The Resident Cards', avec Cristian et Dana des Sobs.
Cristian va m'accompagner aux percussions pour 'Parisian Clouds'. Fringant comme les refrains de Rue Royale.
Dana et son accordéon se joignent au duo pour le magnifique 'No Man's Land'. Harmonies vocales graciles, un bijou proche du British folk de Nick Drake.
La dernière, toujours en trio:' San Andreas', du folk vulnérable et vaporeux.
Douce caresse d'une fille ayant fait voeu de simplicité!
Chapitre trois: The Sobs!
'Stop your sobbings' chantait Chrissie Hynde, hymne piqué à son ex, Ray Davies des Kinks.
Les Sobs ne sont pas des pleurnicheurs: c'est un dangereux trio, originaire de Brooklyn, qui pendant 45' a enchanté et envoûté la flûte.
Dana Ehrlich : vocals, accordéon, poids et haltères, sosie amerloque de notre nationale Buxant Géraldine, est accompagnée par deux barbus sans djellaba: Matthew Bixby (guitar, vocals) et Cristian Sotomayor (2m45 homologué en 1993) aux percussions.
Google nous signale que les deux marins,Dana et Matthew, ont déjà navigué sur un rafiot,appelé Stupid. Stupid était quintucéphale (je te signale que le correcteur refuse ce mot) et sévissait dans l'univers punk, ça laisse des traces indélébiles, toi-même, je sais! Ils avaient un CD du même nom 'Stupid'.
Tu suis encore?Le soundtrack de 'Devils are dreaming' est à mettre à l'actif des stupides sobs également.
Un jour, Dana a décidé que l'air était meilleur chez Sarkozy et, s'installe dans la ville lumière.
'Scotchy hates Christmas' un instrumental folk/punk tendance Shane Mc Gowan.C'est clair, Laurent, on va pas mourir d'ennui.
'The Only One' Dana est une bête de scène, pratiquant le rockaccordéon rhinocéros, cher à Gérard Blanchard. C'est super efficace et décapant.
'Not enough' comptine répétitive joviale et musclée.
'The Weather Song' du tsoin tsoin folk monsieur météo redoutable.
Ambiance Pixies croisant les Pogues dans une joute Guinness (ir)responsible drinking !
'Don't have to' en two parts: instrumentale et chantée. Du punk rugissant, auquel Fred Cerise, transformé en mixeur Kitchenaid, recommandé par test-Achat, ajoute quelques effets noisy du meilleur, tu l'as deviné, effet.
'Check' et mat.
Bye, bye l'accordéon:mon ego va jouer des haltères: 'Sneaking Around'.Cette nana est grave, constate la sobre et grande Catherine. Christine opine, Yves boit.
'The Yoyo song' du Flintstones folk/punk. Un singalong foutraque.
'The Frontier Song' voit Erica et son banjo accompagner le convoi en route pour la conquête de l'Ouest.Une route semée d'embûches, mon cher Noël!
'One of these days' une marche hypnotique et amphétaminée.
La dernière: 'The garden where nobody goes', ce jardin d'Eden se trouve à Paris , au rez-de-chaussée de l'immeuble dans lequel survit Dana, 7ème étage (sans ascenseur,Florin!). C'est un jardin avec des fleurs, de la verdure, des buissons, des fourmis, des passereaux... Il y a plus de nain, un pas d'ici l'a fauché, mais il y a un mouton en plastic: Dolly! Dana, la sensible catcheuse, chante ce coin paisible, avec Erica en chorus girl.
Jolie rengaine!
Bravo, bravo... je m'applaudis pour jouer un bis, ma composition préférée:' Shadow', je vais, maybe, l'appeler. Seule à l'accordéon l'ouragan Ehrlich nous balance une poignante et triste lovesong...déjà 16 jours que tu m'as quittée et maintenant I'm just a shadow...
Final émouvant pour une soirée pas banale!
dimanche 10 janvier 2010
Katalina Segura au Music Village à Bruxelles, le 9 janvier 2010
Depuis un petit temps, déjà, tu avais pointé le concert de la séduisante portoricaine dans ton carnet.
Paul Huygens, le Saint patron, responsable des destinées du douillet club de la rue des Pierres, a l'amabilité de te réserver une table face à la scène: muchas gracias,señor!
Le Music Village affiche complet, il a fallu refuser bon nombre de réservations. Normal, une soirée de Latin Jazz avec la Brussels jazzy cream et une des voix les plus sexy de la planète, même par ces t° polaires et les difficultés de trafic inhérentes, pas question de rater l'événement!
Katalina Segura
born in Puerto Rico, vivant à Berlin. Violoncelliste et voix sensuelle, sans omettre un physique pour le moins attrayant.
Les plus grands clubs internationaux ont pu applaudir ses performances.
En 2003 sort le CD 'Pedazo de Luna', Katalina y interprète une collection de titres écrits par Sylvia Rexach, compatriote et poétesse décédée en 1961.
Ce soir, elle est accompagnée par le guitariste/arrangeur et ami de longue date: Jean-François Prins. Le plus Sud- Américain de nos jazzmen a travaillé avec d'autres grandes voix(Judy Niemack, Jakie Renard ou Mary Kay) et a collaboré avec des pointures (Kenny Wheeler, Lee Konitz, Toots Thielemans, Randy Brecker, Nathalie Loriers, Jacques Pelzer etc...).Tous admirent son jeu élégant, sensible, expressif et racé.
A la contrebasse:Christophe Devisscher , discret, mais oh combien performant.Lui aussi, compte des centaines de collaborations: Gino Lattuca, Pascal Schumacher, Ilse Duyck, Alexi Tuomarila...
Sans compter ses incursions du côté de la pop ou du rock:Patrick Riguelle, Neeka, Wigbert...
Pour la fine bouche, on a conservé bien au chaud, monsieur farces et attrapes aux drums: Signor Bruno Castellucci. Une légende vivante, le pape des sticks, pour lequel l'encyclopédie du jazz cite 489.682 collaborations, chiffre arrêté au 31 février 2005!
A middle-aged cosmopolitan audience attend le starter,ça Babel Espanol, Italiano, English,Français,Nederlands(Den Haag), Vlaams (Zottegem), Magyar et Brusseleir et, à 21h10, ça commence à s'exciter... Sonnerie scolaire, silence dans les rangs, artistes en piste: Castellucci se faufile parmi les tables pour se coincer derrière ses fûts. Les autres se font attendre, le quart d'heure académique sans doute! Le Prince et la canne à pêche rappliquent, manque la madame!
Le propriétaire des lieux introduit le band en poussant la chansonnette... baby,it is cold outside...et voilà, en robe de soirée classe, Katalina Segura!
Feu: direction Rio de Janeiro et la samba 'Mas Que Nada' 1963 Jorge Ben!
Tout beau, tout chaud comme du Sergio Mendes.
Un bolero des Caraïbes gracieux et indolent :'Nuestra Luna', mon voisin est déjà amoureux!
Le lyrique 'Puente de los Suspiros' au répertoire de Mercedes Sosa, avant de passer en Argentine pour le tango 'Sur' chantant la mélancolie, la nostalgie, le fatum.
Un solo voce/chitarra pour entamer la danse, contrebasse et batterie viendront ajouter profondeur et rythme à cette complainte du Rioplatense.
Magique!
'Di Corazon' = tell my heart, nouveau boléro écrit par Sylvia Rexach. Mon coeur, dis moi: folie ou amour? Déchirant et languide, comme du Celia Cruz.
Pour célébrer les African roots de Puerto Rico:'El Cumbancero'. Castellucci à la fête! Vamos, Bruno...
Et un solo audacieux de Prince,un!
Une romance triste pour calmer les ardeurs (les verres sautaient sur la table des voisins): 'A house is not a home' de Bacharach/David, number one hit pour Dionne Warwick.
Amazing!
Le classique de Carlos Jobim :'A Felicidade' ... happiness is a delicate flower...nous confie la madame.
Quelques clowneries de Mr Châtelet lorsque Katalina annonce: I' ll make an attempt to sing in French..: 'La Foule' popularisé par la grande (1m 49) Edith.
Charming, darling!
Ovations délirantes, malgré ( à cause d') un délicieux moment d' hésitation.
Le trio termine la rengaine en folle farandole et Miss Segura poursuit en espagnol sous les vivats du village.
Break!
Set 2
Brouhaha infernal..Maître Castellucci, debout: chut, chut ...listen, someone is playing, en pointant vers le Visser et son archet du dimanche.. Silence carcéral et 'Besame Mucho', moins kitsch que Dalida ou Pavarotti...Bésame, bésame mucho,
Como si fuera esta noche la última vez.... Génial!
On continue dans l'exotique flamboyant 'Quizas', aussi fort, et plus pittoresque que Nat King Cole.
'Te Extraño' (= I miss you) , encore un boléro magique, digne de Luz Casal.
Let's go on a rollercoaster: OK Katalina, on te suit: 'One Note Samba'.Jobim is a genious!
Vais vous narrer la genèse et l'historique du tango 'Nostalgias', Castellucci grimace' On n' est pas sorti de l'auberge'. Le fier hidalgo , pour oublier la belle a décidé de se noyer dans l'alcool.. quiero emborrachar mi corazon... toute l'âme de Gardel.
Dramatique!
Sting en espagnol 'Fragilidad' , solo brillant pour chaque instrument. Bouleversant!
Le classique de Gaetano Veloso 'Cucurucucu Paloma' impose le silence, et te donne la chair de poule.
On termine le set par ' La Pulpera de Santa Lucia' une valse/tango d'Ignacio Corsini, à propos d'une serveuse blonde et de ses amours platoniques avec un guitariste du coin. Le Bruno, inspiré par la tragédie, te sort vanne sur vanne. Sombre âme latine à fleur de peau, déterminisme... Jorge Luis Borges et la tragédie argentine.
Pause cerveza et set 3!
Toujours Bruno, le curé, pour quérir le silence: le petit Marcel attend sa maman à la caisse onze! Hilarité, objectif atteint et 'Agua de Beber' la bossa nova de Jobim! Colossal!
La suivante est Jean-François's favourite ' Caseron de Tejas'. Lent, triste , décoré d'un jeu cristallin.
Pure merveille!
'La Ultima Noche' rythme endiablé pour finir en cha cha cha!
Una zamba de Buenos-Aires ' Alfonsina y el Mar' .Hommage à Alfonsina Storni Martignoni , poétesse légendaire, qui se suicide en 1938 en se jetant en mer à Mar del Plata. Beau comme du Pablo Neruda.
Il va être minuit, we have to play the last one, on reprend 'Mas Que Nada', classique des classiques voyant un Castellucci déchaîné et un JFP inspiré!
Apothéose d'un grand concert?
Le Village n'est pas rassasié: bis, please!
En duo Prins/Segura, le fabuleux et tendre 'The Nearness of You' 1938!
J'en pleure encore!
On va pas se quitter en pleurnichant, on reprend 'La Ultima Noche', un feu d'artifice speedé!
Tu quittes le village pour la froide Noche de Bruxelles, un sourire béat aux lèvres!
Paul Huygens, le Saint patron, responsable des destinées du douillet club de la rue des Pierres, a l'amabilité de te réserver une table face à la scène: muchas gracias,señor!
Le Music Village affiche complet, il a fallu refuser bon nombre de réservations. Normal, une soirée de Latin Jazz avec la Brussels jazzy cream et une des voix les plus sexy de la planète, même par ces t° polaires et les difficultés de trafic inhérentes, pas question de rater l'événement!
Katalina Segura
born in Puerto Rico, vivant à Berlin. Violoncelliste et voix sensuelle, sans omettre un physique pour le moins attrayant.
Les plus grands clubs internationaux ont pu applaudir ses performances.
En 2003 sort le CD 'Pedazo de Luna', Katalina y interprète une collection de titres écrits par Sylvia Rexach, compatriote et poétesse décédée en 1961.
Ce soir, elle est accompagnée par le guitariste/arrangeur et ami de longue date: Jean-François Prins. Le plus Sud- Américain de nos jazzmen a travaillé avec d'autres grandes voix(Judy Niemack, Jakie Renard ou Mary Kay) et a collaboré avec des pointures (Kenny Wheeler, Lee Konitz, Toots Thielemans, Randy Brecker, Nathalie Loriers, Jacques Pelzer etc...).Tous admirent son jeu élégant, sensible, expressif et racé.
A la contrebasse:Christophe Devisscher , discret, mais oh combien performant.Lui aussi, compte des centaines de collaborations: Gino Lattuca, Pascal Schumacher, Ilse Duyck, Alexi Tuomarila...
Sans compter ses incursions du côté de la pop ou du rock:Patrick Riguelle, Neeka, Wigbert...
Pour la fine bouche, on a conservé bien au chaud, monsieur farces et attrapes aux drums: Signor Bruno Castellucci. Une légende vivante, le pape des sticks, pour lequel l'encyclopédie du jazz cite 489.682 collaborations, chiffre arrêté au 31 février 2005!
A middle-aged cosmopolitan audience attend le starter,ça Babel Espanol, Italiano, English,Français,Nederlands(Den Haag), Vlaams (Zottegem), Magyar et Brusseleir et, à 21h10, ça commence à s'exciter... Sonnerie scolaire, silence dans les rangs, artistes en piste: Castellucci se faufile parmi les tables pour se coincer derrière ses fûts. Les autres se font attendre, le quart d'heure académique sans doute! Le Prince et la canne à pêche rappliquent, manque la madame!
Le propriétaire des lieux introduit le band en poussant la chansonnette... baby,it is cold outside...et voilà, en robe de soirée classe, Katalina Segura!
Feu: direction Rio de Janeiro et la samba 'Mas Que Nada' 1963 Jorge Ben!
Tout beau, tout chaud comme du Sergio Mendes.
Un bolero des Caraïbes gracieux et indolent :'Nuestra Luna', mon voisin est déjà amoureux!
Le lyrique 'Puente de los Suspiros' au répertoire de Mercedes Sosa, avant de passer en Argentine pour le tango 'Sur' chantant la mélancolie, la nostalgie, le fatum.
Un solo voce/chitarra pour entamer la danse, contrebasse et batterie viendront ajouter profondeur et rythme à cette complainte du Rioplatense.
Magique!
'Di Corazon' = tell my heart, nouveau boléro écrit par Sylvia Rexach. Mon coeur, dis moi: folie ou amour? Déchirant et languide, comme du Celia Cruz.
Pour célébrer les African roots de Puerto Rico:'El Cumbancero'. Castellucci à la fête! Vamos, Bruno...
Et un solo audacieux de Prince,un!
Une romance triste pour calmer les ardeurs (les verres sautaient sur la table des voisins): 'A house is not a home' de Bacharach/David, number one hit pour Dionne Warwick.
Amazing!
Le classique de Carlos Jobim :'A Felicidade' ... happiness is a delicate flower...nous confie la madame.
Quelques clowneries de Mr Châtelet lorsque Katalina annonce: I' ll make an attempt to sing in French..: 'La Foule' popularisé par la grande (1m 49) Edith.
Charming, darling!
Ovations délirantes, malgré ( à cause d') un délicieux moment d' hésitation.
Le trio termine la rengaine en folle farandole et Miss Segura poursuit en espagnol sous les vivats du village.
Break!
Set 2
Brouhaha infernal..Maître Castellucci, debout: chut, chut ...listen, someone is playing, en pointant vers le Visser et son archet du dimanche.. Silence carcéral et 'Besame Mucho', moins kitsch que Dalida ou Pavarotti...Bésame, bésame mucho,
Como si fuera esta noche la última vez.... Génial!
On continue dans l'exotique flamboyant 'Quizas', aussi fort, et plus pittoresque que Nat King Cole.
'Te Extraño' (= I miss you) , encore un boléro magique, digne de Luz Casal.
Let's go on a rollercoaster: OK Katalina, on te suit: 'One Note Samba'.Jobim is a genious!
Vais vous narrer la genèse et l'historique du tango 'Nostalgias', Castellucci grimace' On n' est pas sorti de l'auberge'. Le fier hidalgo , pour oublier la belle a décidé de se noyer dans l'alcool.. quiero emborrachar mi corazon... toute l'âme de Gardel.
Dramatique!
Sting en espagnol 'Fragilidad' , solo brillant pour chaque instrument. Bouleversant!
Le classique de Gaetano Veloso 'Cucurucucu Paloma' impose le silence, et te donne la chair de poule.
On termine le set par ' La Pulpera de Santa Lucia' une valse/tango d'Ignacio Corsini, à propos d'une serveuse blonde et de ses amours platoniques avec un guitariste du coin. Le Bruno, inspiré par la tragédie, te sort vanne sur vanne. Sombre âme latine à fleur de peau, déterminisme... Jorge Luis Borges et la tragédie argentine.
Pause cerveza et set 3!
Toujours Bruno, le curé, pour quérir le silence: le petit Marcel attend sa maman à la caisse onze! Hilarité, objectif atteint et 'Agua de Beber' la bossa nova de Jobim! Colossal!
La suivante est Jean-François's favourite ' Caseron de Tejas'. Lent, triste , décoré d'un jeu cristallin.
Pure merveille!
'La Ultima Noche' rythme endiablé pour finir en cha cha cha!
Una zamba de Buenos-Aires ' Alfonsina y el Mar' .Hommage à Alfonsina Storni Martignoni , poétesse légendaire, qui se suicide en 1938 en se jetant en mer à Mar del Plata. Beau comme du Pablo Neruda.
Il va être minuit, we have to play the last one, on reprend 'Mas Que Nada', classique des classiques voyant un Castellucci déchaîné et un JFP inspiré!
Apothéose d'un grand concert?
Le Village n'est pas rassasié: bis, please!
En duo Prins/Segura, le fabuleux et tendre 'The Nearness of You' 1938!
J'en pleure encore!
On va pas se quitter en pleurnichant, on reprend 'La Ultima Noche', un feu d'artifice speedé!
Tu quittes le village pour la froide Noche de Bruxelles, un sourire béat aux lèvres!
samedi 9 janvier 2010
Guts au Moesjebaaz à Beersel, le 8 janvier 2010
Le Moesjebaaz, début janvier, rendez-vous de pingouins de l'espèce bluesrock.
Faut des couilles (ou des guts) pour quitter le douillet cocon conjugal et affronter la bise sibérienne en ce vendredi du mois consacré à Janus.
21h30 devant une vingtaine de ijsberen beerselois, Guts est prêt à nous envoyer les premières salves de son 12-bar blues injecté de riffs rock'n roll.
C'est en août 2009, à Ternat, que tu fais la connaissance de Marc Mottar, guitariste casquetté, et des young guns, Ilya Chakir à la basse et Victor Sbille aux drums.
Leur blues musclé rencontre tes suffrages. Janvier 2010, malgré des conditions ardues, même verdict positif!
'Can you tell me', une compo tout en puissante du motard, te rappelle combien un power trio peut être efficace. Remember Cream, Blue Cheer, Beck, Bogert & Appice,Taste et Jimi Hendrix Experience of course.
'Chrome Time' la basse pulse, la batterie soutient et Mottar dégaine...I'm gonna take a ride.... moteur de 489 chevaux, carrosserie chromée, surveillez les enfants!
Popa Chubby, le mignon, 'Stoop down baby', funky à souhait.
'Dirty lonely life' du blues Calimero, la vie est moche et injuste.
Joe Bonamassa est un remède:'Happier Times'.
Le grand Rory Gallagher: ' A million miles away', agrémenté d'un double solo basse/drums.La jeunesse s'amuse. Ilya transformé en Rinus Gerritzen et Victor en Imperator.
Faut calmer ces petits:' If I ever have the blues', archétype du slow blues.
'My mobile' cordless blues?...I don't want to see nobody...pleure Marco tout en se payant une balade nocturne solitaire. Le cafard!
Le groovy 'So long' pour illustrer ses problèmes de coeur.
Joe (Bonamassa) help us please: 'Bridge to better days': ça va toujours mieux, grâce à Jojo!
Free/Paul Rodgers, le formidable 'Walk in my Shadow' . Faut amuser la galerie, se dit le Sbille, qui entame un numéro de jongleur.Il a pris des leçons chez Sean Gandini, le gamin.
Fausse fin, on repart la fleur au fusil, sus (en Wiske!) à l'ennemi.
Un crying blues cinq étoiles: 'Heartbreaker' de Grand Funk Railroad.
Pour ensuite rendre hommage au génie de Luther Allison 'Watching You' .
...there ain't no room for the 'Game of Love' d'Ike Turner.Du rhythm'n blues funky et ironique quand tu connais les amours agitées d'Ike & Tina.
70 minutes d'electric blues sentant bon le British Blues Boom de la fin des sixties/début seventies.
Un bis
'Highwater' de Bob Dylan.Une version saignante.
Guts du blues viscéral!
Faut des couilles (ou des guts) pour quitter le douillet cocon conjugal et affronter la bise sibérienne en ce vendredi du mois consacré à Janus.
21h30 devant une vingtaine de ijsberen beerselois, Guts est prêt à nous envoyer les premières salves de son 12-bar blues injecté de riffs rock'n roll.
C'est en août 2009, à Ternat, que tu fais la connaissance de Marc Mottar, guitariste casquetté, et des young guns, Ilya Chakir à la basse et Victor Sbille aux drums.
Leur blues musclé rencontre tes suffrages. Janvier 2010, malgré des conditions ardues, même verdict positif!
'Can you tell me', une compo tout en puissante du motard, te rappelle combien un power trio peut être efficace. Remember Cream, Blue Cheer, Beck, Bogert & Appice,Taste et Jimi Hendrix Experience of course.
'Chrome Time' la basse pulse, la batterie soutient et Mottar dégaine...I'm gonna take a ride.... moteur de 489 chevaux, carrosserie chromée, surveillez les enfants!
Popa Chubby, le mignon, 'Stoop down baby', funky à souhait.
'Dirty lonely life' du blues Calimero, la vie est moche et injuste.
Joe Bonamassa est un remède:'Happier Times'.
Le grand Rory Gallagher: ' A million miles away', agrémenté d'un double solo basse/drums.La jeunesse s'amuse. Ilya transformé en Rinus Gerritzen et Victor en Imperator.
Faut calmer ces petits:' If I ever have the blues', archétype du slow blues.
'My mobile' cordless blues?...I don't want to see nobody...pleure Marco tout en se payant une balade nocturne solitaire. Le cafard!
Le groovy 'So long' pour illustrer ses problèmes de coeur.
Joe (Bonamassa) help us please: 'Bridge to better days': ça va toujours mieux, grâce à Jojo!
Free/Paul Rodgers, le formidable 'Walk in my Shadow' . Faut amuser la galerie, se dit le Sbille, qui entame un numéro de jongleur.Il a pris des leçons chez Sean Gandini, le gamin.
Fausse fin, on repart la fleur au fusil, sus (en Wiske!) à l'ennemi.
Un crying blues cinq étoiles: 'Heartbreaker' de Grand Funk Railroad.
Pour ensuite rendre hommage au génie de Luther Allison 'Watching You' .
...there ain't no room for the 'Game of Love' d'Ike Turner.Du rhythm'n blues funky et ironique quand tu connais les amours agitées d'Ike & Tina.
70 minutes d'electric blues sentant bon le British Blues Boom de la fin des sixties/début seventies.
Un bis
'Highwater' de Bob Dylan.Une version saignante.
Guts du blues viscéral!
vendredi 8 janvier 2010
Jean-Marie Aerts, Filip Casteels & Patrick Riguelle au Candelaershuys à Uccle, le 7 janvier 2010
Een schot in de roos, ce premier concert 2010 organisé au Gemeenschapscentrum ucclois.
Trois Vlaamse monsters sur le même podium: Bart, le programmateur, avait eu,cet été, l'occasion d'assister au concert de JMX (J M Aerts) au theater aan zee festival à Ostende. Le duo Aerts/Casteels l'avait laissé sans voix lors d'un bis bluesy. A la fin du concert il demande aux 2 guitaristes s'il serait possible de venir jouer, en duo, dans l'intimité du club ucclois.
Waarom niet?
Ce 7 janvier, promesse tenue, mais ils seront trois, ils ont embrigadé Patrick Riguelle, en congé de Laatste Show pour quelques temps.
Jean-Marie Aerts
La guitare de TC Matic. C'est lui qui au début des eighties, en remplaçant Paul Decoutere, force Arno a changé le nom du groupe (Tjens Couter devient TC Matic).
Avant cet épisode, le côtier sévissait au côté de Raymond van het Groenewoud (Louisette et suite), sans oublier le groupe Split, ni Johan Verminnen.
En 1986 après le split(encore) de TC Matic, il devient le frontman de JMX et, continue son travail de production entamé, en 1976, avec un LP du louvaniste Big Bill. Des tonnes de disques: Jo Lemaire - The Neon Judgement -Elisa Waut- Odieu - Ashbury Faith - El Fish - Urban Dance Squad - Victoria Tibblin etc ... enregistrer avec JMX c'est un gage de qualité.
Filip Casteels
guitariste/vocaliste de El Fish, un des meilleurs bluesbands du plat pays. Actuellement actif avec Sammy Cuba et Gitara.
Patrick Riguelle
Trois volumes il te faut pour écrire sa bio!Ce Ucclois a joué avec la terre entière. De Dirk Blanchard, Kadril, Adamo, Brendan Crocker, the Responsibles... à toutes les stars internationales qu'il accompagne dans les studios de la VRT.
50 fois tu l'as vu jouer, toujours sous d'autres noms ou projets. Allez, on avait oublié son duo avec Jan Hautekiet!
20h30' , malgré les intempéries ,le kot affiche complet!
'Are you ready for the blues, people?'
'Crossroads' Robert Johnson. Mr Aerts aux vocaux, hij klinkt zoals Tony Joe White me souffle Steven. Ouais:voix grave, phrasé lent, a deep southern voice, indeed! Des flashes du regretté Luke Walter Jr. de Blue Blot me traversent le télencéphale.
Riguelle à l'harmonica et aux shakers, les autres à la guitare.
Laidback et juteux, on va pas s'emmerder ce soir.
C'est notre premier concert en trio, maar we zijn nog jong, réagit Patriiiick, qui s'empare d'une lapsteel pour 'Sitarman', chanté par le château. Du blues indolent.
The blues had a baby, they called it rock'n roll :' Honey Don't' Carl Perkins. Du Riguelle à la sauce rockabilly, mieux que du lapin à la gueuze.
'Rusty Cage' au répertoire et chanté par F C , c'est lui le bluesman. J J Cale rôde du côté de Bruxelles, ce soir.
'I know' sera funky. ' Honest I do'( 1957 Jimmy Reed): Filip, et son lazy singing, nous emmènent du côté du Delta.
Le tango de TC Matic ' Elle adore le noir'. Pas une ride ce titre aux riffs mordants.
Un petit tour chez Tamla Motown? 'Money (that's what I want)' de Berry Gordy (le big boss) et Janie Bradford. Depuis 1963 et la version des Beatles, tous les blancs-becs connaissent ce titre dégoulinant.
Retour au blues 'Catfish' Muddy Waters. Un petit coup de slide, mensen?
'Cakewalk' fait vraiment trop caillant chez nous, en route pour l'Alabama, et ses bullfrogs plongeant dans l'étang: ploutch!
Eh Filip, joue avec tes doigts, fieu, pas besoin de plectrum, regarde moi, gamin! En forme, le médecin: 'Foggy'. La nuit est misty et je me sens lonely: du blues brumeux!
Velvet Underground, tu sais l'album avec la banane de Warhol, le fabuleux 'Venus in Furs' .
Du psychédélisme sado-macho.
'Flagadaïsme'. Jean-Marie Aerts en Gainsbourg flamand, pour un titre planant, bourré d'effets de guitare et de rimes en 'isme': érotisme/fatalisme/ sexisme/ je ne sais pas quoiïsme...
Charlie Degotte couchant avec Tzara!
Een meezinger:'Spanish Stroll' ,...Hey Rosita...Tu sabes que te quiero...un rayon de soleil mexicain ou portoricain par ces températures polaires, gracias!
L'instrumental 'Tristeza'( composée par JMX), romance chagrine à trois quitares!
Je vous quitte les copains, vais m'asseoir à côté de cette belle madame, continuez sans moi, rigole Riguelle: 'Catwalk',chanté par Casteels, nous ramène vers le Mississippi.
Bien jouez kinderen, je reviens: ' Me thought Meself was A' titre introspectif et freudien du docteur Aerts, qui s'inspire des travaux de Dave Edmunds ou de son collègue Dr. Kloot Per W .
Notre dernière,TC Matic, again: 'Willie Willie' pour un ami commun, un brave petit gars qui tourne avec Guido Belcanto. Une dernière salve nerveuse et poisseuse.
Bis
Le morceau qu'Arno avait choisi pour amorcer les concerts de TC Matic :'Femme Femme'.
Plein de fuzz, de trashy effects, la marque de fabrique de Zean-Marie, le son Matic.
Riguelle, caméléon métamorphosé Hintjens , s'époumone joyeusement et Casteels assure le tempo. Redoutable d'efficacité.
Un second encore pour nous rappeler qu'Elton John(+ Bernie Taupin) n'a pas écrit que des bleuettes inconsistantes: ' Country Comfort'(sur Tumbleweed Connection), un titre repris par Rod Steward et les Faces.
Du country rosbif inspiré par Bob Dylan et le Band.
Excellent concert de deux plombes.
Aerts, Casteels, Riguelle jouent ce soir à Dranouter, puis à Stasegem et le 10 à Buggenhout!
Trois Vlaamse monsters sur le même podium: Bart, le programmateur, avait eu,cet été, l'occasion d'assister au concert de JMX (J M Aerts) au theater aan zee festival à Ostende. Le duo Aerts/Casteels l'avait laissé sans voix lors d'un bis bluesy. A la fin du concert il demande aux 2 guitaristes s'il serait possible de venir jouer, en duo, dans l'intimité du club ucclois.
Waarom niet?
Ce 7 janvier, promesse tenue, mais ils seront trois, ils ont embrigadé Patrick Riguelle, en congé de Laatste Show pour quelques temps.
Jean-Marie Aerts
La guitare de TC Matic. C'est lui qui au début des eighties, en remplaçant Paul Decoutere, force Arno a changé le nom du groupe (Tjens Couter devient TC Matic).
Avant cet épisode, le côtier sévissait au côté de Raymond van het Groenewoud (Louisette et suite), sans oublier le groupe Split, ni Johan Verminnen.
En 1986 après le split(encore) de TC Matic, il devient le frontman de JMX et, continue son travail de production entamé, en 1976, avec un LP du louvaniste Big Bill. Des tonnes de disques: Jo Lemaire - The Neon Judgement -Elisa Waut- Odieu - Ashbury Faith - El Fish - Urban Dance Squad - Victoria Tibblin etc ... enregistrer avec JMX c'est un gage de qualité.
Filip Casteels
guitariste/vocaliste de El Fish, un des meilleurs bluesbands du plat pays. Actuellement actif avec Sammy Cuba et Gitara.
Patrick Riguelle
Trois volumes il te faut pour écrire sa bio!Ce Ucclois a joué avec la terre entière. De Dirk Blanchard, Kadril, Adamo, Brendan Crocker, the Responsibles... à toutes les stars internationales qu'il accompagne dans les studios de la VRT.
50 fois tu l'as vu jouer, toujours sous d'autres noms ou projets. Allez, on avait oublié son duo avec Jan Hautekiet!
20h30' , malgré les intempéries ,le kot affiche complet!
'Are you ready for the blues, people?'
'Crossroads' Robert Johnson. Mr Aerts aux vocaux, hij klinkt zoals Tony Joe White me souffle Steven. Ouais:voix grave, phrasé lent, a deep southern voice, indeed! Des flashes du regretté Luke Walter Jr. de Blue Blot me traversent le télencéphale.
Riguelle à l'harmonica et aux shakers, les autres à la guitare.
Laidback et juteux, on va pas s'emmerder ce soir.
C'est notre premier concert en trio, maar we zijn nog jong, réagit Patriiiick, qui s'empare d'une lapsteel pour 'Sitarman', chanté par le château. Du blues indolent.
The blues had a baby, they called it rock'n roll :' Honey Don't' Carl Perkins. Du Riguelle à la sauce rockabilly, mieux que du lapin à la gueuze.
'Rusty Cage' au répertoire et chanté par F C , c'est lui le bluesman. J J Cale rôde du côté de Bruxelles, ce soir.
'I know' sera funky. ' Honest I do'( 1957 Jimmy Reed): Filip, et son lazy singing, nous emmènent du côté du Delta.
Le tango de TC Matic ' Elle adore le noir'. Pas une ride ce titre aux riffs mordants.
Un petit tour chez Tamla Motown? 'Money (that's what I want)' de Berry Gordy (le big boss) et Janie Bradford. Depuis 1963 et la version des Beatles, tous les blancs-becs connaissent ce titre dégoulinant.
Retour au blues 'Catfish' Muddy Waters. Un petit coup de slide, mensen?
'Cakewalk' fait vraiment trop caillant chez nous, en route pour l'Alabama, et ses bullfrogs plongeant dans l'étang: ploutch!
Eh Filip, joue avec tes doigts, fieu, pas besoin de plectrum, regarde moi, gamin! En forme, le médecin: 'Foggy'. La nuit est misty et je me sens lonely: du blues brumeux!
Velvet Underground, tu sais l'album avec la banane de Warhol, le fabuleux 'Venus in Furs' .
Du psychédélisme sado-macho.
'Flagadaïsme'. Jean-Marie Aerts en Gainsbourg flamand, pour un titre planant, bourré d'effets de guitare et de rimes en 'isme': érotisme/fatalisme/ sexisme/ je ne sais pas quoiïsme...
Charlie Degotte couchant avec Tzara!
Een meezinger:'Spanish Stroll' ,...Hey Rosita...Tu sabes que te quiero...un rayon de soleil mexicain ou portoricain par ces températures polaires, gracias!
L'instrumental 'Tristeza'( composée par JMX), romance chagrine à trois quitares!
Je vous quitte les copains, vais m'asseoir à côté de cette belle madame, continuez sans moi, rigole Riguelle: 'Catwalk',chanté par Casteels, nous ramène vers le Mississippi.
Bien jouez kinderen, je reviens: ' Me thought Meself was A' titre introspectif et freudien du docteur Aerts, qui s'inspire des travaux de Dave Edmunds ou de son collègue Dr. Kloot Per W .
Notre dernière,TC Matic, again: 'Willie Willie' pour un ami commun, un brave petit gars qui tourne avec Guido Belcanto. Une dernière salve nerveuse et poisseuse.
Bis
Le morceau qu'Arno avait choisi pour amorcer les concerts de TC Matic :'Femme Femme'.
Plein de fuzz, de trashy effects, la marque de fabrique de Zean-Marie, le son Matic.
Riguelle, caméléon métamorphosé Hintjens , s'époumone joyeusement et Casteels assure le tempo. Redoutable d'efficacité.
Un second encore pour nous rappeler qu'Elton John(+ Bernie Taupin) n'a pas écrit que des bleuettes inconsistantes: ' Country Comfort'(sur Tumbleweed Connection), un titre repris par Rod Steward et les Faces.
Du country rosbif inspiré par Bob Dylan et le Band.
Excellent concert de deux plombes.
Aerts, Casteels, Riguelle jouent ce soir à Dranouter, puis à Stasegem et le 10 à Buggenhout!
mardi 5 janvier 2010
Blackie & the Oohoos au Stadsfestival Wintervuur à Antwerpen, le 3 janvier 2010
Du cirque, du théâtre, du cinéma, des concerts du 28 décembre au 3 janvier.
Antwerpen bruist!
Tu quittes la chaleur du Hopper et tu sais que tu dois passer sur la Linkeroever de l'Escaut.
Pas de pont en vue. In je klein voertuig zonder GPS, tu longes le fleuve dans les deux sens, nikske!
Aux renseignements: faut ressortir du centre historique et suivre la direction Brugge, mais Wintervuur c'est là en face, tu peux voir les tentes et les illuminations.
Neem de voetgangerstunnel! Bonne idée, 8' de marche sous l'Escaut et t'es à Hoboken!
Tu bises Lut de Bestov, tu accueilles Fred Cerise, venu avec la SNCB depuis Nivelles et tu vois la Spiegeltent se peupler pour 22h, début du concert de...
Blackie & the Oohoos
Un petit temps, maintenant, que t'as plus assisté à une performance de Loesje et Martha Maieu et de leurs Oohoos:Laurens et Milan, et, ooh, un nouveau:Jochem Baelus à la batterie.
Laurens et Milan s'échangent toujours basse/contrebasse et guitare, Milan, de temps en temps vient pianoter le Korg.
De zusters zingen altijd zo goed, jouent de l'accordéon,du korg, du glockenspiel,secouent des handshakers et enchantent le public.
'Song for two sisters', je la connais pas celle-là, me souffle Fred....scratch my back and suck my toe...drink with me until we die.... deux minutes pour pénétrer dans le dream world, légèrement psychédélique de Blackie et t'es à nouveau saisi par le pouvoir créatif du quintette.
'Alone again' un petit tango nostalgique, orné de vocalises angéliques. Tu planes.
Intro de contrebasse, babillage de perruches colorées:le gracieux 'Lovebirds'.
'As a Sinner' ...I am born as a sinner... une confession publique, sensuelle et minimaliste.
'Nemo' ne laisse personne indifférent...I can give you anything you want ...susurre Martha, Loesje maniant un engin percussif singulier. Les lignes de guitare sont proches du surf, cher à Chris Isaak.Un voyage extraordinaire, mon cher Jules!
Le sombre 'Silly Game' ...I wish I could hate you..., ton amour pour moi:just a silly game!
Tous des crapules, les mecs!
'Charlie' du rock fifties aux teintes David Lynch.
'Young Running Wild Ones', une longue mélopée lancinante et hystérique met le feu au chapiteau.
Ons laatste nummer: la valse classique 'You'. Par moins 5°, les soeurettes nous chantent, sur background de slide ravageuse ...even though you're as cold as ice... crois moi, elles ne laissent personne de glace.
Wintervuur, les gars!
Rappels
Le fragile 'Love Boy' chanté en harmonie, sur fond d'accordéon cabaret charmeur et sensuel.
Le tango crépusculaire 'Devil Child', proche de l'univers de Marilyn Monroe, achève ce concert troublant.
Le 16 janvier, Blackie & the Oohoos participe au Humo's Rock Rally.
Fin janvier, le band sera en studio pour mixer un premier CD!
On salue tout le monde avant de regagner Brussel: à la prochaine Lut, merci pour la setlist Loesje.
C'est toi qui écris ces articles, nous lance Martha. J'ai l'air d'une gosse sur la photo, j'ai 19 ans, mec!
Ai beau essayer de lui faire comprendre que c'est Rudi, le rédac chef, qui choisit les clichés, elle tire la gueule.
Elle était bien cette photo, me glisse Fred, pas facile la demoiselle.
Et moi, qui pensais lui offrir une grenadine... Vais me jeter dans l'Escaut!
Qui va me ramener dans les Marolles?
T'as raison, vais me noyer dans l'alcool à Bruxelles, c'est plus écologique!
Antwerpen bruist!
Tu quittes la chaleur du Hopper et tu sais que tu dois passer sur la Linkeroever de l'Escaut.
Pas de pont en vue. In je klein voertuig zonder GPS, tu longes le fleuve dans les deux sens, nikske!
Aux renseignements: faut ressortir du centre historique et suivre la direction Brugge, mais Wintervuur c'est là en face, tu peux voir les tentes et les illuminations.
Neem de voetgangerstunnel! Bonne idée, 8' de marche sous l'Escaut et t'es à Hoboken!
Tu bises Lut de Bestov, tu accueilles Fred Cerise, venu avec la SNCB depuis Nivelles et tu vois la Spiegeltent se peupler pour 22h, début du concert de...
Blackie & the Oohoos
Un petit temps, maintenant, que t'as plus assisté à une performance de Loesje et Martha Maieu et de leurs Oohoos:Laurens et Milan, et, ooh, un nouveau:Jochem Baelus à la batterie.
Laurens et Milan s'échangent toujours basse/contrebasse et guitare, Milan, de temps en temps vient pianoter le Korg.
De zusters zingen altijd zo goed, jouent de l'accordéon,du korg, du glockenspiel,secouent des handshakers et enchantent le public.
'Song for two sisters', je la connais pas celle-là, me souffle Fred....scratch my back and suck my toe...drink with me until we die.... deux minutes pour pénétrer dans le dream world, légèrement psychédélique de Blackie et t'es à nouveau saisi par le pouvoir créatif du quintette.
'Alone again' un petit tango nostalgique, orné de vocalises angéliques. Tu planes.
Intro de contrebasse, babillage de perruches colorées:le gracieux 'Lovebirds'.
'As a Sinner' ...I am born as a sinner... une confession publique, sensuelle et minimaliste.
'Nemo' ne laisse personne indifférent...I can give you anything you want ...susurre Martha, Loesje maniant un engin percussif singulier. Les lignes de guitare sont proches du surf, cher à Chris Isaak.Un voyage extraordinaire, mon cher Jules!
Le sombre 'Silly Game' ...I wish I could hate you..., ton amour pour moi:just a silly game!
Tous des crapules, les mecs!
'Charlie' du rock fifties aux teintes David Lynch.
'Young Running Wild Ones', une longue mélopée lancinante et hystérique met le feu au chapiteau.
Ons laatste nummer: la valse classique 'You'. Par moins 5°, les soeurettes nous chantent, sur background de slide ravageuse ...even though you're as cold as ice... crois moi, elles ne laissent personne de glace.
Wintervuur, les gars!
Rappels
Le fragile 'Love Boy' chanté en harmonie, sur fond d'accordéon cabaret charmeur et sensuel.
Le tango crépusculaire 'Devil Child', proche de l'univers de Marilyn Monroe, achève ce concert troublant.
Le 16 janvier, Blackie & the Oohoos participe au Humo's Rock Rally.
Fin janvier, le band sera en studio pour mixer un premier CD!
On salue tout le monde avant de regagner Brussel: à la prochaine Lut, merci pour la setlist Loesje.
C'est toi qui écris ces articles, nous lance Martha. J'ai l'air d'une gosse sur la photo, j'ai 19 ans, mec!
Ai beau essayer de lui faire comprendre que c'est Rudi, le rédac chef, qui choisit les clichés, elle tire la gueule.
Elle était bien cette photo, me glisse Fred, pas facile la demoiselle.
Et moi, qui pensais lui offrir une grenadine... Vais me jeter dans l'Escaut!
Qui va me ramener dans les Marolles?
T'as raison, vais me noyer dans l'alcool à Bruxelles, c'est plus écologique!
lundi 4 janvier 2010
Ruby au Café Hopper à Antwerpen, le 3 janvier 2010
Elle me dit:'Où vas-tu?' A Anvers, mon ange, café Hopper, un concert du groupe Ruby, tu m'accompagnes?
T'es malade, fait -3° C, on annonce -5°C, cette nuit!
Euh, et en Fahrenheit?
Tire-toi, connard!
Je t'embrasse!
Le café Hopper se trouve face au Musée Royal des Beaux-Arts,Leopold De Waelstraat et, programme, régulièrement, des groupes de jazz (gratis les lundis et dimanches).
A 16h: RUBY!
Pas le groupe de Lesley Rankine/Mark Walk qui eut son heure de gloire avec le single 'Paraffin' en 1995, ce combo a été enterré en 2002.
Ruby est une formation jazzy, originaire de Leuven, et emmenée par la chanteuse Ingrid Weetjens.
La jeune madame, en attente d'un heureux événement, enseigne le chant à l'Académie de Musique de Mol et aussi à Lier.Au nombre de ses professeurs tu cites David Linx ou Fay Claessens.
Agée de 15 ans, à peine, elle monte un popband('Sweet Sister') avec un voisin.Plus tard, tu la croises chez Glowee, Chroma ou Orpheus, Erwin Vann utilise également ses talents vocaux.Elle dirige,encore, l'ensemble The Lovebirds & Devilsband.
Quatre éléments complètent le groupe:Lara Rosseel à la contrebasse, absente ce soir et remplacée par Nathan Wouters (il joue, notamment, avec Frederik Leroux) - Koen Geudens au piano, Koen dirige son propre trio et joue dans Reflections - Lionel Beuvens aux drums, tu peux dénombrer une quinzaine de collaborations. Allez, een of twee:Eve Beuvens Quartet (c'est ma soeur!), No Vibrato trio... - à la trompette et au bugle: Jean-Paul Estiévenart, le Clifford Brown belge résume un octo(dé)génaire du coin. Membre de à peine moins de bands que son copain Lionel: The Wrong Object, 4 in 1, etc ....
Il est 16h08 quand tu pénètres chez Hopper, verglas en cause, tu commandes un verre/een glas de bière et constates que Ruby est déjà à pied d'oeuvre. Tu as promis de ne pas blasphémer, crénom de Dieu.
'Blackbird' des Beatles. Ouf, ton voisin de table, un aimable Batave, flanqué de sa blonde Madam, te confie:, 'tis het eerste nummer!
'27' écrit par Ingrid.Du cool female vocal jazz, aux lignes de trompette sexy.Distingué comme du Shirley Horn ou du Abbey Lincoln.
Au répertoire d'Elis Regina: 'O Cantador', du Brazilian jazz décoré d'un cornet à pistons mélodieux.
Le classique 'My Favourite Things' permet aux boys d'étaler leur savoir-faire.
Du swing et de l'émotion.Maria von Trapp, le capitaine von Trapp et toute la smala à l'oeuvre: que du bonheur!
...No complaints and no regrets... Shirley Horn, on avait dit, l'intemporelle ballade 'Here's to life'.
Magnifique timbre, non oblitéré, Miss Weetjens.
On continue dans les standards ' Over the Rainbow', 1939, Wizard of Oz.! Une version rythmée aux accents latins, avec de belles échappées de trompette. Egbert en Femke en ont la larme à l'oeil: oh, zo mooi!
'A' une composition de Lionel, ça balance un max.
'The Eye' d'Ingrid met fin au premier set.Une intro voix/piano avant de virer trip hop à la Moloko ou Portishead.Un tube en puissance ce 'The Eye'.
...I'm glad to be alive...lance Ingrid, nous aussi, madame!
Een pintje, bitte!
Set 2
'Lilac Wine' de Jeff Buckley...why is everything so hazy.... du brouillard givrant, fieu.
Belle entrée en matière!
'Okay' une compo d' I W, avec une intro de contrebasse sur les accords de 'Fever'.
Solide morceau.
Joni Mitchell,une influence majeure:' All I Want'. Love and hate... I want to shampoo you (pas pour les chauves!)...mais,...how you hurt me baby So I hurt you too...pas évident l'amour!
' It is you' un petit rondo vigoureux.
Joni, à nouveau: 'Both Sides Now'! Merci, Ruby, on adore!
'Pink and Green' soundtrack coloré pour sombre film noir.
Piano et trompette t'invitent pour une balade nocturne du côté de Harlem. Feutre mou, col relevé. Bruine. Un yellow cab croise ta route. Une ou deux filles, glamorous girls...Hauts talons, elles fument, porte-cigarette argenté. Adossées au réverbère.Tu fouilles tes poches, two bucks, faut pas rêver, juste assez pour un dernier Scotch dans un boui-boui sordide...et cette contrebasse obsédante..T'as déjà vu ce film, je sais Marlowe!
On termine par une dernière oeuvre de la nana:' Crazy People', au rythme saccadé!
Second set fabuleux!
Le Hopper réclame un bis, on nous ressert 'The Eye'. Mr Estiévenart se mue en Herp Albert gaulois!
Ruby un dimanche, le mardi on travaille!
T'es malade, fait -3° C, on annonce -5°C, cette nuit!
Euh, et en Fahrenheit?
Tire-toi, connard!
Je t'embrasse!
Le café Hopper se trouve face au Musée Royal des Beaux-Arts,Leopold De Waelstraat et, programme, régulièrement, des groupes de jazz (gratis les lundis et dimanches).
A 16h: RUBY!
Pas le groupe de Lesley Rankine/Mark Walk qui eut son heure de gloire avec le single 'Paraffin' en 1995, ce combo a été enterré en 2002.
Ruby est une formation jazzy, originaire de Leuven, et emmenée par la chanteuse Ingrid Weetjens.
La jeune madame, en attente d'un heureux événement, enseigne le chant à l'Académie de Musique de Mol et aussi à Lier.Au nombre de ses professeurs tu cites David Linx ou Fay Claessens.
Agée de 15 ans, à peine, elle monte un popband('Sweet Sister') avec un voisin.Plus tard, tu la croises chez Glowee, Chroma ou Orpheus, Erwin Vann utilise également ses talents vocaux.Elle dirige,encore, l'ensemble The Lovebirds & Devilsband.
Quatre éléments complètent le groupe:Lara Rosseel à la contrebasse, absente ce soir et remplacée par Nathan Wouters (il joue, notamment, avec Frederik Leroux) - Koen Geudens au piano, Koen dirige son propre trio et joue dans Reflections - Lionel Beuvens aux drums, tu peux dénombrer une quinzaine de collaborations. Allez, een of twee:Eve Beuvens Quartet (c'est ma soeur!), No Vibrato trio... - à la trompette et au bugle: Jean-Paul Estiévenart, le Clifford Brown belge résume un octo(dé)génaire du coin. Membre de à peine moins de bands que son copain Lionel: The Wrong Object, 4 in 1, etc ....
Il est 16h08 quand tu pénètres chez Hopper, verglas en cause, tu commandes un verre/een glas de bière et constates que Ruby est déjà à pied d'oeuvre. Tu as promis de ne pas blasphémer, crénom de Dieu.
'Blackbird' des Beatles. Ouf, ton voisin de table, un aimable Batave, flanqué de sa blonde Madam, te confie:, 'tis het eerste nummer!
'27' écrit par Ingrid.Du cool female vocal jazz, aux lignes de trompette sexy.Distingué comme du Shirley Horn ou du Abbey Lincoln.
Au répertoire d'Elis Regina: 'O Cantador', du Brazilian jazz décoré d'un cornet à pistons mélodieux.
Le classique 'My Favourite Things' permet aux boys d'étaler leur savoir-faire.
Du swing et de l'émotion.Maria von Trapp, le capitaine von Trapp et toute la smala à l'oeuvre: que du bonheur!
...No complaints and no regrets... Shirley Horn, on avait dit, l'intemporelle ballade 'Here's to life'.
Magnifique timbre, non oblitéré, Miss Weetjens.
On continue dans les standards ' Over the Rainbow', 1939, Wizard of Oz.! Une version rythmée aux accents latins, avec de belles échappées de trompette. Egbert en Femke en ont la larme à l'oeil: oh, zo mooi!
'A' une composition de Lionel, ça balance un max.
'The Eye' d'Ingrid met fin au premier set.Une intro voix/piano avant de virer trip hop à la Moloko ou Portishead.Un tube en puissance ce 'The Eye'.
...I'm glad to be alive...lance Ingrid, nous aussi, madame!
Een pintje, bitte!
Set 2
'Lilac Wine' de Jeff Buckley...why is everything so hazy.... du brouillard givrant, fieu.
Belle entrée en matière!
'Okay' une compo d' I W, avec une intro de contrebasse sur les accords de 'Fever'.
Solide morceau.
Joni Mitchell,une influence majeure:' All I Want'. Love and hate... I want to shampoo you (pas pour les chauves!)...mais,...how you hurt me baby So I hurt you too...pas évident l'amour!
' It is you' un petit rondo vigoureux.
Joni, à nouveau: 'Both Sides Now'! Merci, Ruby, on adore!
'Pink and Green' soundtrack coloré pour sombre film noir.
Piano et trompette t'invitent pour une balade nocturne du côté de Harlem. Feutre mou, col relevé. Bruine. Un yellow cab croise ta route. Une ou deux filles, glamorous girls...Hauts talons, elles fument, porte-cigarette argenté. Adossées au réverbère.Tu fouilles tes poches, two bucks, faut pas rêver, juste assez pour un dernier Scotch dans un boui-boui sordide...et cette contrebasse obsédante..T'as déjà vu ce film, je sais Marlowe!
On termine par une dernière oeuvre de la nana:' Crazy People', au rythme saccadé!
Second set fabuleux!
Le Hopper réclame un bis, on nous ressert 'The Eye'. Mr Estiévenart se mue en Herp Albert gaulois!
Ruby un dimanche, le mardi on travaille!
samedi 2 janvier 2010
Hard Boiled Blues -Geneviève Dartevelle & Jos Steen
Hard Boiled Blues,un album de blues embryonnaire, pondu par Sancta Genovefa avec la complicité de l'homme de pierre, Jos,un ermite de la catégorie nuts, brain screwed.
Accouplement pas si farfelu,en fait.
Jos Steen n'est pas le papa de Joss Stone, mais, pourrait être le bâtard flamand, issu d'une liaison improbable entre Muddy Waters ou Howlin Wolf avec une Margot du Delta de l'Escaut.
Le ket aurait passé son enfance dans des bistrots enfumés, en ingurgitant des milliers de litres de houblon, écoutant Son House, Robert Johnson, Mississippi John Hurt, Blind Willie McTell ou Reverend Gary Davis, tout en jouant aux dés avec le Drunken Sailor, Ferré Grignard.
Depuis 1972, ce weirdo a gravé une trentaine de plaques (chez ‘Sojneets’), il a côtoyé et joué avec des célébrités: Jimmy Carl Black, décédé en 2008, membre des Mothers of Invention de Zappa, Steven (El Fish) de Bruyn, le jazzman/sculpteur Peter Jacquemyn, le saxophoniste André Goudbeek...La musique n'est pas son seul playground: poésie, peinture, dessins, nouvelles, magazines...Pas pour rien que les critiques le comparent à Don Van Vliet, le Captain Beefheart.
Elle est née avec un harmonica collé aux lèvres, Miss Geneviève Dartevelle, 'Little Genie'.
La Boitsfortoise sévit actuellement dans plusieurs formations bluesy:The Excello's, The Bluesdealers, Caravan Blues... et quand l'occasion se présente ( toutes les 2 semaines, quoi) elle monte sur scène affronter des collègues harmonicistes de renom ( Jason Ricci, Kellie Rucker, R J Mischo...).
Ce projet avec Jos elle y tenait depuis longtemps, le chien fou tenu en laisse par Jeanne d'Arc!
Hard Boiled Blues, c'est 21 titres, auto-produits, de blues rural authentique avec Geneviève aux mouth harps, percussion, scie musicale, didgeridoo, jug.. et Jos aux vocaux, dobro, acoustic & electric guitars, banjos, accordéon, percussions et autres noisy brols...
'Heaven Blues' une compo paradisiaque de Meneer Steen amorce la cuisson.
Raw guitars, voix cassée, sonnette de vélo antédiluvien (était-ce un triangle euclidien?) et lignes d'harmonica brouillées.Le ton est donné: de l'artisanal joué avec les tripes, au feu les artifices, genuine roots sans chichis.
Pendant plus de 65', les compères vont nous inviter à un trip poussiéreux du côté de Bukowski, Tom Waits, Alan Lomax, des Juke Joints, des fantômes de Sonny Boy Williamson ou Elmore James...Un 'Indian Boogie' t'incitera à la prière invocatoire.'Fretless Raindance' nage dans les mêmes eaux.
A coups de casseroles on t'emmènera en Louisiane 'Cajun'.
'The Story of BBM & Didg' écrit par Gene, sent bon le Chicago. On saluera Fidel pour 'Un petit Mambo' décalé.
Le standard 'Rollin & Tumblin' va te culbuter grave. On ressortira le chouette coucou de l'arrière grand-mère de Jos pour un autre traditionnel 'The Cuckoo'. On vous servira du Bessie Smith, précédé d'un allègre sifflement, et du Son House.
Et une petite valse de chez nous 'Ode aan het ademen', respirant la sérénité.
'Dreaming with my banjo' (de Miss Dartevelle) nous rappellera que Derroll Adams a vécu à Anvers, et nous prouvera que le clebs du Jos est mélomane.
On expérimentera, en sachant que Lou Reed reviendra, bientôt, nous présenter son 'Metal Music Machine': 'Extravagance Aérienne'!
De la diversité, de l'audace et un brin de folie: tu l'as compris c'est pas le disque à offrir à ta belle-mère, ne jurant que par Helmut Lotti.
Faut bien attacher sa ceinture et ne pas craindre les dérapages pas toujours contrôlés('Sliding Zeppelin'), mais le duo peut se faire racoleur et suave 'Ballad of Jos and Gen'.
Bref: Jos fidèle à la légende et Gene en catalyseur.
Le 23 janvier 2010:
A l'Alphabet à Auderghem (Chaussée de Wavre), tu peux aller assister, pour pas un radis, sauf si tu veux goûter à la cuisine de Brahim, à un duo blues acoustique:Geneviève Dartevelle & Jos Steen.(Un conseil: laisse Bomma à la maison!)
Tracks
01 Heaven Blues
02 Indian Boogie
03 Next Time I Travel
04 Cajun
05 The Story of BBM & DIDG
06 Fretless Raindance
07 Petit Mambo
08 Rollin’ and Tumblin’
09 Ode Aan het Ademen
10 Jumping Fools On the Hill
11 Change Sometime
12 Backwater Blues
13 Dreaming with My Banjo
14 Extravagance Aerienne
15 Bad Man
16 Petite Machine pour Remonter le Temps
17 My Black Mama
18 The Cuckoo
19 Sliding Zeppelin
20 Ballad of Jos and Gen
21 Poor Boy
Accouplement pas si farfelu,en fait.
Jos Steen n'est pas le papa de Joss Stone, mais, pourrait être le bâtard flamand, issu d'une liaison improbable entre Muddy Waters ou Howlin Wolf avec une Margot du Delta de l'Escaut.
Le ket aurait passé son enfance dans des bistrots enfumés, en ingurgitant des milliers de litres de houblon, écoutant Son House, Robert Johnson, Mississippi John Hurt, Blind Willie McTell ou Reverend Gary Davis, tout en jouant aux dés avec le Drunken Sailor, Ferré Grignard.
Depuis 1972, ce weirdo a gravé une trentaine de plaques (chez ‘Sojneets’), il a côtoyé et joué avec des célébrités: Jimmy Carl Black, décédé en 2008, membre des Mothers of Invention de Zappa, Steven (El Fish) de Bruyn, le jazzman/sculpteur Peter Jacquemyn, le saxophoniste André Goudbeek...La musique n'est pas son seul playground: poésie, peinture, dessins, nouvelles, magazines...Pas pour rien que les critiques le comparent à Don Van Vliet, le Captain Beefheart.
Elle est née avec un harmonica collé aux lèvres, Miss Geneviève Dartevelle, 'Little Genie'.
La Boitsfortoise sévit actuellement dans plusieurs formations bluesy:The Excello's, The Bluesdealers, Caravan Blues... et quand l'occasion se présente ( toutes les 2 semaines, quoi) elle monte sur scène affronter des collègues harmonicistes de renom ( Jason Ricci, Kellie Rucker, R J Mischo...).
Ce projet avec Jos elle y tenait depuis longtemps, le chien fou tenu en laisse par Jeanne d'Arc!
Hard Boiled Blues, c'est 21 titres, auto-produits, de blues rural authentique avec Geneviève aux mouth harps, percussion, scie musicale, didgeridoo, jug.. et Jos aux vocaux, dobro, acoustic & electric guitars, banjos, accordéon, percussions et autres noisy brols...
'Heaven Blues' une compo paradisiaque de Meneer Steen amorce la cuisson.
Raw guitars, voix cassée, sonnette de vélo antédiluvien (était-ce un triangle euclidien?) et lignes d'harmonica brouillées.Le ton est donné: de l'artisanal joué avec les tripes, au feu les artifices, genuine roots sans chichis.
Pendant plus de 65', les compères vont nous inviter à un trip poussiéreux du côté de Bukowski, Tom Waits, Alan Lomax, des Juke Joints, des fantômes de Sonny Boy Williamson ou Elmore James...Un 'Indian Boogie' t'incitera à la prière invocatoire.'Fretless Raindance' nage dans les mêmes eaux.
A coups de casseroles on t'emmènera en Louisiane 'Cajun'.
'The Story of BBM & Didg' écrit par Gene, sent bon le Chicago. On saluera Fidel pour 'Un petit Mambo' décalé.
Le standard 'Rollin & Tumblin' va te culbuter grave. On ressortira le chouette coucou de l'arrière grand-mère de Jos pour un autre traditionnel 'The Cuckoo'. On vous servira du Bessie Smith, précédé d'un allègre sifflement, et du Son House.
Et une petite valse de chez nous 'Ode aan het ademen', respirant la sérénité.
'Dreaming with my banjo' (de Miss Dartevelle) nous rappellera que Derroll Adams a vécu à Anvers, et nous prouvera que le clebs du Jos est mélomane.
On expérimentera, en sachant que Lou Reed reviendra, bientôt, nous présenter son 'Metal Music Machine': 'Extravagance Aérienne'!
De la diversité, de l'audace et un brin de folie: tu l'as compris c'est pas le disque à offrir à ta belle-mère, ne jurant que par Helmut Lotti.
Faut bien attacher sa ceinture et ne pas craindre les dérapages pas toujours contrôlés('Sliding Zeppelin'), mais le duo peut se faire racoleur et suave 'Ballad of Jos and Gen'.
Bref: Jos fidèle à la légende et Gene en catalyseur.
Le 23 janvier 2010:
A l'Alphabet à Auderghem (Chaussée de Wavre), tu peux aller assister, pour pas un radis, sauf si tu veux goûter à la cuisine de Brahim, à un duo blues acoustique:Geneviève Dartevelle & Jos Steen.(Un conseil: laisse Bomma à la maison!)
Tracks
01 Heaven Blues
02 Indian Boogie
03 Next Time I Travel
04 Cajun
05 The Story of BBM & DIDG
06 Fretless Raindance
07 Petit Mambo
08 Rollin’ and Tumblin’
09 Ode Aan het Ademen
10 Jumping Fools On the Hill
11 Change Sometime
12 Backwater Blues
13 Dreaming with My Banjo
14 Extravagance Aerienne
15 Bad Man
16 Petite Machine pour Remonter le Temps
17 My Black Mama
18 The Cuckoo
19 Sliding Zeppelin
20 Ballad of Jos and Gen
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