samedi 31 juillet 2010

Kiss and Drive au Chaff à Bruxelles, le 30 juillet 2010

Kiss and drive...
Un bisou, tu mets les bouts...
Kiss = Elisabetta, Drive= Spada!
La romaine qui chante chez Bend it?
Si, e anche chez Hands up Boys.
Parfois elle reçoit un coup de main de Raphael Dodemont( chez Di Rupo) ou de Luca Bellanova ( chez Berlusconi), ce soir, elle joue solo.
Dans son Delvaux made in Hong Kong: un ukulele et une belle acoustique nero, plus une panoplie de pédales, demandant une gymnastique plantaire.

20h10', ça craint, trois tables occupées en terrasse.
Bruxelles est au Midi.
20h40': toutes les tables sont occupées, avec Steven( en forme Borlée) et Fred, on est priés de s'installer aux côtés de deux attrayantes jeunes filles pas connes ( Sandra et Kerstien, traductrices de leur état).
Un ukulele, un immense sourire, Elisabetta attaque ' Don't be so hard'.
Rien à voir avec le monde de James Brown, mais du folk minimaliste et décalé à la CocoRosie ou Soko.
...ne sois pa si sévère avec toi-même, laisse toi aller...
Judicieux conseil, signora.
Justin Timberlake: 'My Love'. Depuis longtemps, plus à Britney Spears, qu'il la fredonne!
Jolie version folk/pop, chantée d'une voix superbe.
Intermezzo comico: arrivée tonitruante du nouveau roi du Maroc, bourré comme un Polonais.
Pas facile de se concentrer avec le numéro Zavatta de ce dégénéré chargé.
'Love at first sight', ça y est Steven a flashé sur Gretchen Kerstien!
Jolie ballade romantique.
'My mood changes' imprévisibles sont les femmes!
'Le Blues de la poule' aussi génial que 'Les Grenouilles' de Steve Waring.
Pendant que j'accorde mon truc Hawaïen, je vous narre un épisode de ma vie sentimentale sur Google.
Tendresse, auto-dérision, cette nana est irrésistible!
' Making out for dummies' en plein ébats amoureux, I have to pee!
Fou rire aux tables!
Une intro 'Little Drummer Boy', en loops, allons-y pour le singalong ' Walk Your dog'... pom, pom, pom ..
D'Api?
Non, elle vit à Bruxelles, mais le clebs est importé de Papeete.
Joli mirliton, pour siffler le chien.
'Hurry up!' nouveau folk charmant.
Kylie Minogue: 'In your eyes', superbe et pétillante version jazzy pop.
Nina Simone, Michael Bublé, Sammy Davis, Muse,Frank Sinatra....
It's a new dawn
It's a new day...
La formidable romance 'Feelin Good'.
Tous sous le charme de cette voix soyeuse.
Du folk ensoleillé, 'I was dreaming of some sun' .
Public fort dissipé, ce soir, tu peux oublier l'écoute attentive.
Le bruit des conversations couvre la musique et le chant, et on te parle même pas des gars en Golf décapotable, autoradio diffusant du rap décapant, volume sonore décollage de la fusée Ariane.
C'est pas ces petites contraintes qui vont empêcher Elisabetta de sourire à pleines dents.
'I want nobody' une jolie mélodie finissant en mélopée noire sur fond de beatboxing décoratif.

Oups!
...avec chette chanson je vous lèche...
Ah oui, Napoléon lèche son singe à Ste-Hélène...c'est du Desproges?
'She's full of things' derniers instants de tendresse pour cette fantastique ballade trip hop.

Un bisou à Sandra et Kerstien et tu prends place sur le driver's seat!

vendredi 30 juillet 2010

The Vogues - Young Entrepreneurs chez Madame Moustache à Bruxelles, le 29 juillet 2010

'Madame Moustache est une toute nouvelle adresse bruxelloise qui vaut vraiment le détour!!!Ce neo cabaret au décor de cirque nous propose une très belle carte de cocktails (rassurez-vous il y a aussi de la bière) et une atmosphère originale (dj’s, soirées à thème).'

Elle s'appelle Ness, mon cher Elliott, elle gère un blog ('ma petite usine à bonheur') , elle te donne des conseils culinaires et te suggère un carnet d'adresses devant t'empêcher de mourir idiot.

Et cette madame à bacchantes, gars?
Comme elle a dit, mon ami, un ancien dancing se cherchant une clientèle ( Quai au Bois à Brûler, près du Marché aux Poissons), les patrons tirent dans tous les sens: concerts (indie, rockabilly, post-punk...) DJ's sets, soirées à thème....
Public?
Hier des touristes venus danser sur les vieux rocks des fifties, quelques éternels noceurs en quête de lieux nouveaux et/ou de chair fraîche + les fans des groupes...

Young Entrepreneurs à 22h20 (le flyer annonçait 21h30')

Des jeunes gens motivés, pragmatiques à l'activité cérébrale intense.
Au chant/guitare,t'as Alexis, ressemblant comme 2 gouttes d' H2O au chanteur des Bellavista Suite- Julien à la guitare- Joao aux baguettes - le site annonce Baptiste à la basse: on n' a pas vu de basse, mais un gars pianotait sur un clavier et secouait un tambourin.
'Melody Machine' comme influences, ces directeurs de travaux mentionnent les Pixies, Gang of Four ou Eagles of Death Metal ...zauraient pu ajouter Joe Dassin ou Rammstein !
Font de l'indie ni mesquin, ni malintentionné: c'est jeune, propre et frais.
' Leaving' - 'Thinking kills' ( devraient se lancer dans la politique, les petits!)... des rengaines catchy à la Clap Your Hands Say Yeah ou Cold War Kids.
Leur locomotive ' Like you should' devrait pouvoir passer sur Pure FM.
'Hey Girl' un peu de Kooks avec le café?
'OK Alright'. C'est le titre du morceau, les biscuits, le clebs les a bouffés!
Une ou deux vannes, style Shakiraconneries et du Mexican indie ' Entre Tù y Yo' .
Du garage nettoyé par Monsieur Propre: ' Catch Me'.
Tiens, on dirait du Pavement, tendance Weezer.
' Dreams' ...I know you dream about me...
Dikkenek!
Leur contribution Puredemo ' Adonde Vas', de l'indie Almodovar.
'Grey Hotels' un garage punk, avant de demander la clé de la chambre!
Sympa, mais sera vite oublié!

Au bar tu croises de dangereux clients: Yves Hoegaerden, bronzé comme un petit Gervais, Fred Cerise et Frédéric Fantastique Nights Cotton: quatre menthes à l'eau, et pas trop de mousse, bitte!

The Vogues

23h25' !Les vagues sont méchantes, cet été!
Toujours agités: Nico, Guillaume, Denis, Ian et Fab!
La Madame duvetée devra retarder l'opération rasage, les vibrations provoquées par nos vilains Mods pouvant gêner le rayon d'action de Gillette et dénaturer l' angélique faciès de la tenancière de la boîte.
'In and Out' ...it's only rock'n roll, but we like it!
'Behind the Bar' Santé!
' Who are You' : t'es qui toi?
T'as vu, le Fab se la joue Happy Mondays, me gueule Fred, vise sa veste de training et sa capuche.
Normal, doit se cacher, sa maman est dans la salle, elle cherche le gamin, lui a dit qu'il allait à la messe!
'Bedtime Stories' un harmonica ravagé et des sauts à rendre jaloux Skippy et ses copains.
Pas à dire: zont la santé: une rythmique coulée dans du béton, deux guitares acérées et un chanteur en latex, bondissant, rugissant et haranguant les foules.
Punch, efficacité et fun sont au rendez-vous.
'Behind Sunglasses' du Franz Ferdinand excité.
Une couche de glam à la Mott The Hoople? ' Fresh O2'
Clin d'oeil à John Lennon et Phil Spector: 'Instant Karma'.
A propos, t'as lu le 'Karma des Moules'?
Les préfère au vin blanc.
'Dance' Sorry, pas moi, pas encore digéré la Zélande.
'Room 5' sur leur frais EP.
Le nerveux et vicieux 'Toy for a boy', avec jolis ooh ooh ooh en backing , pendant que Denis, en background, bastonne comme un forcené.
Une petite ligne d'harmonica,puis on se débarrasse du jouet pour reprendre le beat bien carré, style Small Faces.
Irrésistible!
Notre onzième mettra fin au gig: ' Saturway stand up for the week' .
Saine philosophie de vie!


Madame mousse et exige un bis:
En l'honneur des Cramps 'Goin on ' (ou 'Cramp') aux lignes de guitare New Wave!

Les pugilistes en sueur quittent le ring, serviettes autour du cou.
The Vogues vainqueur par KO, comme toujours!
Prochain combat?
Eernegem le 3 septembre, ça va chauffer in Vlaanderen!

jeudi 29 juillet 2010

Buscemi featuring Squadra Bossa sur le 'Patattenveld' à Dilbeek, le 28 juillet 2010

Dans le cadre des Palm Parkies gratis parkoptredens, Dilbeek accueille Buscemi & co.
15 parcs en Flandre participent à ce muziekfestival in jouw buurt ( Dilbeek, Halle, Deinze, Lier, Knokke....), une série d'artistes doit s'y produire à tour de rôle ( Stash, Belle Perez, Jean Blaute & Eric Melaerts .... et Buscemi!).


20:30 le babbeleir van dienst annonce Buscemi feat. Squadra Bossa.

Buscemi (Dirk Swartenbroekx) aan de draaitafels, le fougueux Señor Cortez aux percussions, l'excellent Yvez Fernandez (Lady Linn, El Tatoo del Tigre, Jaune Toujours...) à la trompette ou bugle et, pour ce soir, la soulful voice de Miss Suzy.
Pas évident de programmer le fameux DJ/Producer au lever du jour (8PM), lui qui a l'habitude d'assurer les after-parties des grands festivals (Werchter, I love Techno, Couleur Café, Pukkelpop, Dour, Ten Days Off... mais aussi: Lowlands, Tamarz Lounge (Tel Aviv), Aca Sound Fest (Acapulco), Montreux Jazz Festival, 18th Street Lounge 2008 (Washington) etc....).
Dilbeek mettra le temps( 10 Palms ou Cava, minimum, par individu...) avant d'entrer dans le jeu, mais, une fois chauds, les citoyens de BHV ne quitteront plus la piste de danse improvisée.

Plus de deux heures ininterrompues d'un DJ-Set hétéroclite, mais toujours funky,visuellement ou musicalement intéressant par l'apport live.
Une saine énergie, impossible de ne pas vibrer aux sons de ce mix tropical de nu-bossa, lounge, late night jazz, latin jazz, salsa, cumbia, mambo, calypso, dub, rocksteady, reggae, ska, afro beats, house, techno, jungle, Detroit drum'n bass, hip hop, balkan & gypsy grooves....
Ce mec ferait danser un cul-de-jatte!
Au jeu des comparaisons, tu cites Marc Moulin, Ludovic Navarre( alias Saint-Germain), Laurent Garnier, Llorca, mais aussi Massive Attack ( époque Shara Nelson), Tricky, Horace Andy, Mad Professor ou King Tubby...
Bref, tu t'ennuies pas une minute en admirant les jolies nénettes remuer à tes côtés, quand tu n'es pas fasciné par le jeu époustouflant de Mr Fernandez ou par la voix racoleuse de Suzy.
Des extraits du double 'Welcome to the party vol 1', dont le Mahala Rai Banda - Mahalageasca (Bucovina Dub), 'Sahib Balkan' ou les Dub Pistols, mais aussi de 'Camina Real' comme le fabuleux 'Seaside' , ou des trouvailles house ingénieuses comme Tom Sawyer 'South American' ...
Allez Dilbeek, Palm up in the air, ... up, up in the air,... go, go, go...: super efficace!
La folie quand à l'approche du terme, Buscemi ressort Max Romeo 'Out of Space'
...I'm gonna send him to outa space, to find another race
I'm gonna send him to outa space, to find another race...
De la bombe:
...Move ya with your gun
Mi sey fe lef' ya with your bomb...
Et on clôture sur un techno track dessin animé!

Tous dingues à Dilbeek, et le soundsystem nous remet une couche de house western spaghetti!
Arrivederci Buscemi
Vite, quittons Waar Vlamingen Thuis Zijn pour éviter la cohue et regagner le gîte conjugal.

lundi 26 juillet 2010

Brockxelles 58 au Théâtre de Verdure à Bruxelles, le 24 juillet 2010

En partenariat avec Classic 21 et la ville de Bruxelles (une organisation de Brockxelles Events asbl-vzw), ce 24 juillet 2010 accueillait "Brockxelles 58: festival de rock n' roll et rockabilly" au Theâtre de Verdure du Parc d'Osseghem près de l'Atomium.
Passé les premières barrières nadar, délimitant le périmètre de l'évènement, tu te crois revenu dans les golden 50's !Tout ce que Bruxelles compte encore de rockers gominés et rockeuses en robes vichy a fait le déplacement à cette grand messe sentant le cuir et la gomina.
Des échoppes de fringues, des boutiques de cd et de badges, ci et là des bagnoles de rêve, tout droit sorties des 50's et 60's et quelques choppers. Sans oublier l'incontournable glacier " Tutti frutti".

Le soleil est de la partie et le programme annonce le 1er band pour 15h.
Hélas, l'organisation prend déjà du retard- tiens vlà Patrick Ouchène une choppe à la main ! - et c'est vers 15h30 que les Forty Five R.P.M. s'emparent de la scène.

Originaires de Hanovre, fleuron d'une nouvelle scène allemande de rockabilly, le band est prêt à en découdre dans l'énergie et la bonne humeur.
Forty Five R.P.M. c'est Sandra( vocals & acoustic guitar), Jürgen ( upright bass), Schroeder ( guitars) et Oliver( drums).
D'emblée, c'est Sandra la chanteuse qui attire tous les regards. Habillée en tenue marin sexy, la belle possède un charisme certain et une voix exceptionnelle, rappelant un peu Peggy Lee.
Le public est rapidement sous le charme de cette rockeuse sexy, à la blondeur de Marilyn, même si un début d'après- midi n'est pas toujours propice à avoir devant soi un public déchaîné.
Schroeder, le guitariste, mèche folle sur le front et chemise à fleurs de couleur bleue, se la joue Brian Setzer, le son de sa demi-caisse agrémentée de reverb charpente le combo.
La section rythmique est irréprochable et les sourires échangés entre Sandra et ses acolytes, ajouté à des rock de qualité, mettent définitivement le spectateur de très bonne humeur.
Les rockeurs transpirent sous leurs bananes, les nanas sexy gloussent de plaisir..
Impossible de vous citer la setlist en entier, car ils ont joué 30 morceaux! Bien sûr un morceau rockabilly fait rarement plus de 2min30, mais il faut reconnaître que pour un band qui ouvre un festival, jouer plus d' 1h30, c'est plus que généreux.
L'ennui, c'est que ça fout le timing en l'air.
Tiens voilà patrick Ouchène avec un pastis en main...
Ajoutez à cela 3 morceaux en rappel, dont la cover du "Fever" de Eddy Cooley et Otis Blackwell, rendue célèbre par Peggy Lee, un excellent "He will come back, et un succulent "Ich will keine Schokolade", tirés de leur très recommandable album "Welcome to Hot Rock Lounge", sorti sur Rhythm Bomb Records.(release number RBR5652), et vous avez un concert absolument emballant.
Au vu de leur prestation, je me demande réellement pourquoi un groupe de ce talent a été choisi pour ouvrir le festival?
La réponse est sans doute dans leur planning car le soir même ils étaient programmés, à 20h, dans un festival en Hollande.
Bref, un set hyper convaincant d'un groupe original possédant en ses rangs une véritable bombe rock n' roll en la personne de Sandra. Ajoutons à tout cela leur gentillesse et leur disponibilité "backstage" et vous aurez un band à ne pas manquer en concert et à découvrir d'urgence sur album, si vous aimez le rockabilly brûlant....
Une excellente découverte !
Il est 17h 45, je dois absolument quitter le festival, Michel prend le relais. Jusqu'ici, un seul groupe a joué. Honteux le retard accumulé par les organisateurs ! Direction ma limousine.

Tiens, voilà Patrick Ouchène une choppe à la main ...


18h05' Voodoo Swing sur le podium.

Après bien des palabres... Howlin' Bill avait déjà fait son soundcheck, mais les Ricains avaient, eux, rendez-vous avec une Hollandaise.
Sorry Bill, we play first!
Une plume aux Anversois pour leur fair-play!
Les organisateurs étaient au courant, mais préféraient se consacrer à la consommation massive de pintjes.
Paraît que c'était pour entrer dans le Guinness Book.

Voodoo Swing: un tear-it-up rockabilly trio, que Gert de Surfing Airlines a été pêché à Phoenix, Arizona.
Viennent juste de finir un concert du côté du Manneken-Pis de Grammont (Geraardsbergen), et ils sont prêts à secouer les boules de l'Atomium.
Zont de la gueule: Shorty, le tatoué aux lead vocals et Gretsch agressive - Leeroy, le drummer, aussi méchant que le Leroy Brown de Jim Croce, et celle vers laquelle convergent tous les regards concupiscents, Miss Ruth Wilson à la doghouse bass + some sexy vocals while chewing.
La dernière plaque ('Voodoo Beans') de ces gominés, existant depuis le début des nineties, Ruth les a rejoints récemment, a été produite par Cris Kirkwood des Meat Puppet, pour la petite histoire c'est le boyfriend de la nana.
'Doin' 50 per' du 50, tu rêves, du 180 miles an hour, au moins.... On nous avait dit les nouveaux Paladins, on a pas tort.
Du méchant rock/ bluesabilly /psychobilly qui t'attaque sous la ceinture.
'18 Wheels', le petit Shorty nous sort quelques riffs géants, pendant que Ruth fixe d'un regard dédaigneux les pauvres choux de Bruxelles, bavant comme des crapauds malades.
We're gonna have some fun tonight, lance Mr Gretsch.
Jouer avec de la dynamite c'est, effectivement, marrant.
Ils enchaînent, sans pause, sur une autre killing song.
Pas de temps à perdre, dans deux heures on joue chez les Kaaskoppen.
Trois gigs en une après-midi/soirée, Gert les nourrit à l'epo?
'Rockabilly Martian Gal': ah bon, sur Mars aussi..., suivi de 'Down with the blues' .
Sont aussi efficaces que les Stray Cats et aussi chauds que Reverend Horton Heat.
Le F-4 Phantom II continue à larguer, joyeusement, ses bonbons atomiques sur nos crânes mous.
Une chatte sauvage se pointe pour nous crever les yeux 'My wild cat walk'.
Terrifiant!
Mais tu sais, bébé....you know that I love you...
Crapule!
Un juicy...I got to find me a woman who loves me all night long ...('Jitterbug all night long' ), suivi d'un jazzy blues nostalgique' Vale of Tears' chanté par Ruth ...I'm gonna miss you baby... il est con ce marin de la laisser toute seule!
Finies les jérémiades, retour aux choses sérieuses 'Crazy Little Mama' et un ' Hilbilly rock'n roll', servi saignant.
Voodoo Swing terminera par un boogie corsé, aux accents surf à la Dick Dale .

Un bis 'We're gonna rock this joint tonight' , quelques autographes, et tous dans le van pour enflammer le pays de Zoetemelk.

Howlin' Bill

Auf Wiedersehn Phoenix, richting Antwerpen, les eaux bluesy roots de l'Escault, d'où est originaire Howlin'Bill.
Ce petit loup (en fait un Wim Vos), d'un mètre quatre-ving six et demi, howle et blaast in een harmonica, Little Jimmy le seconde merveilleusement à la gratte, la rythmique soudée est assurée par Walkin' Winne, l'énigmatique basse, et Magic Frank aux caisses et cymbales.
L'an passé le Bill a enregistré un live-album ( leur 3ème CD) au club de l'AB, les critiques sont élogieuses, du nord au sud du sillon Sambre et Meuse.
'Next Time', des Radio Kings, commence le bal.
Les bananes se dirigent vers le bar, les bluesfreaks viennent se coller au podium.
'Foxy Little Lady' dis- moi quoi faire?
' Six feet five' , envolées d'harmonica aériennes et guitare acérée, Howlin' Bill & band est diablement efficace.
Du regretté Gary Primich, le formidable 'Big Daddy's coming home'.
A song about my life: 'Midnight Hero' ... boire, fumer, pisser, boire...
'7 months, 30 days ' Howlin' Bill chante comme un mâcheur de tabac du Mississippi, un timbre de pauvre black qui en vu des vertes et des pas mûres.
'She moves me' roeren in de bluespot, la mayonnaise prend.
Rocking time: ' Circus is coming to town' , sans les clowns!
'Devil & the deep blue sea', grand numéro de kleine Jimmy.
Tu peux en chanter une, menneke: Ja, ' Let's roll' .
Ok, let's roll!
Femme, 'Get outta my life' , je t'aime plus, bitch!
Non, Rickybilly, je danse pas, fieu, va boire une Palm, peï!
'Second Hand Shoes' jungle beat mixée avec some Bo Diddley riffs.
'Bellboy John' fumante locomotive et une dernière ' Date with the Devil', un rendez-vous démoniaque.
Ce band hyper-soudé a le blues dans le sang, Bruxelles l'a bien compris et exige

un bis: le jazzy 'You got it'.
Brillante performance!

21h: quelques thunes dans le Wurlitzer, une nouvelle couche de brylcream pour fixer la ducktail, ok, le portefeuille est bien fixé à la chaîne, on enlève la poussière des saddle shoes, Rita Hayworth se recolle du red agressif sur les lippes...sont fin prêts pour

Eddy & the Backfires

un rockabilly band teuton, né en 1999 à Hanovre!
T'as:Eddy - Rhytmusgitarre und Leadgesang
Jürgen - Kontrabass und Gesang
Josh - Gitarre
Randy - Schlagzeug und Gesang

Dans leur biberon, pas de Rex Gildo ou de Heino, mais du Eddie Cochran und Carl Perkins!
Vont nous concocter un set en béton armé, pendant lequel il sera impossible de ne pas entamer l'American Spin ou le Behind Wiggle. Teddy Boys and rockabilly chicks en piste pendant plus de 60'.
Un exotique chicanobilly comme amuse-gueule: ' Mexican Love', avec lignes surf te rendant nuts.
'Teen Queen' je l'aime déjà.
Les less than 3' tracks ( 18 sans les bis) vont défiler à la vitesse de l'éclair.
Some old-fashioned crooning à la Elvis( 'Hot Rods on the Main Street') , wild authentic garage stuff, classical boppers, hammered bass lines, soli furieux.... ces mecs respectent la tradition, en y ajoutant une touche personnelle.
Rock'n roll is everywhere... feel rockin, feel rolling...nous aussi, Eddy,...till the break of day....mec!
Un instrumental tempétueux 'The Tornado', un truc pour chialer 'All I can do is cry' Wayne Walker (1956), du boogie/hillbilly, du surf pour les fantômes des Trashmen, un ou deux petits slows under the moon...let's call it love.../' Last Kiss', beaux comme du Paul Anka.
Jürgen derrière le microphone pour une version gluante de ' Seven nights to rock' ( 1956,encore ) de Moon Mullican.
'Why Cry'
1956?
Oui, bébé, Johnny Carroll!
Tonnerre d'applaudissements.

En trébuchant, Patriiiick se saisit du micro de la main gauche, la droite serrant pintje n°236, essaye de se souvenir du nom du groupe et propose un bis!

Vous en voulez encore, aber...ein, zwei, drei au menu, dont 'Come Bigger' avec le batteur à la lead guitar.
Après le second, on renvoie babyface Eddy: tire-toi, Tintin, put your Elvis hat on & buy yourself a pintje, on balance un dernier surf cinglant!
Deutschland über alles!

Nouveau temps mort interminable.
Danny, Jack, Bernadette, Milou, Guy, Roger Mighty Roy, Rickybilly... on est tous d'accord: un manque d'organisation déplorable.
Ok, faut faire marcher le bar, après tout c'est un free event, mais faut pas pousser bobonne, les petits gars! On résume: une Palm: 3€, un mini-hamburger décoré d'une tranche de ziz, périmée depuis 2 ans: 6(six!!!!) € , un horaire élastique, parfois 75' d'attente entre les groupes...
Résultat 3/4 du public a pris la tangente et il reste deux plats à consommer, c'est chouette pour la tête d'affiche qui va jouer pour deux pelés et 26 morts bourrés...

The Domino's
aka the Zatlappen from Brussels!
Après avoir éclusé 46 pastis, 422 pintjes, sont parvenus à engloutir une ou deux bouteilles de Jack Daniels avant de réattaquer la pils..
Patrick, Lenn et Eric étaient loin dans leur trip Guinness book.
Le violon/clavier et le batteur, sobres eux, sont donc priés de manier la barre de ce rafiot pourri.
Dommage, car le répertoire jazz/gadjo swing/blues/boogie/ rock/hillbilly/ Irish jigs... méritait mieux que ce massacre.
'It don't mean a thing' -'Caledonia' - 'Do the hipshake, baby' - Mano Swing'- 'Shine' tous furent victimes de monstrueux outrages, un viol collectif écoeurant.
Fats Waller ne fut pas épargné et quand le Patrick annonce 'St James Infirmary',version yaourt pas maigre, tu penses plutôt à avertir Veeweyde, pour maltraitance d'esgourdes.
Du grand guignol pathétique.
Comme digestif, ils ont pensé à une mexicanerie indigne de Lange Jojo!
Tiens où est Lenn?
Parti pisser contre un oldtimer de 1956, sans doute!
Le revoilà, un petit rot, olé, c'est reparti!

Il est minuit, le Docteur Schweitzer est au plumard, on va faire comme lui!

Pas le courage d'assister au set de Slim Slide and the Sliders!

Jp et Michel




samedi 24 juillet 2010

Kirsty McGee -Joy Pryor -Bistro Palace au Bouche à Oreille, à Etterbeek, le 23 juillet 2010

En ce 23 juillet de l'an 2010, les Soirées Cerises ont élu domicile au Bouche à Oreille au numéro 11 de la rue Felix Hap à Etterbeek, pour une collaboration Filipe Hortas (BàO)- Florin7 et Fred Cerise.
Très bonne initiative d'ailleurs car l'endroit est très accueillant et possède, en plus de la beauté des lieux ,une acoustique impeccable.
Toutes les conditions sont donc remplies pour que la soirée soit une réussite d'autant plus que le public a répondu présent.
Après avoir discuté le coup avec quelques têtes connues ( Fred, Michel,Guy, Evelyne, etc...), direction la salle, sur le coup de 21h pour le début des hostilités avec Bistro Palace.
Mathias Brismée est l'âme de Bistro Palace. Proposant des textes fantaisistes, habités d'un humour noir caustique il les habille d'arrangements subtils mêlant allègrement les genres musicaux comme le jazz, le rock indie, le blues et la musique expérimentale.
Ce soir autour de Mathias au chant et guitare électrique, il y a Raphaël Dodemont, aux claviers, et N'dembo Ziavoula à la batterie et clarinette basse.
Il entame le set avec "Rue du Silence" et le ton est donné.Tantôt tendres, tantôt drôles, les textes de Mathias Brismée s'impriment rapidement dans votre matière grise et on se prend à fredonner un refrain alors que quelques instants plus tôt on ignorait tout de la chanson en question.
Ce qui frappe aussi l'auditeur lambda c'est la qualité d'écoute que le band parvient à instaurer lorsqu'il est sur scène.
Pas un bruit dans la salle pendant les chansons....on entend les mouches voler sur le costume du "Fossoyeur"....

Maniant la langue de Voltaire avec brio, Mathias nous propose de petites saynètes en musique, rendant hommage au Bowling de sa jeunesse sorte de carte postale bruxelloise(' Le Bowling de L'Empereur'), autobiographiques sur la déception amoureuse douce-amère ( 'le Pain Perdu'), sur l'usure du couple ('Madame Rêve' -hommage à Bashung?-, un thriller musical sur plage des Landes avec coup de feu et cadavre (' La Balade'), des rêves un peu fous sur rythme manouche ( 'J'attends l'Or'), à quoi pensent les marins lorsqu'ils font l'amour? (' Les Marins'), l'exotisme sur fond de montée en puissance musicale ( 'Terre et Mer').
Sans oublier "Le Fossoyeur", qui m'a scotché dès le début du se,t tant il s'agit de la chanson parfaite pour illustrer l'univers du groupe. Magique !
Une excellente découverte donc que ce Bistro Palace que je ne peux que vous encourager à aller applaudir au détour de leurs prestations. Le talent est rare, ne passez pas à coté !



Joy Pryor

Que disait Sara Teasdale, poétesse maudite du Missouri? ' J'ai trouvé plus de joie dans la tristesse Que vous pourriez en trouver dans la joie'!
Joy (leitmotiv: la suivante sera une chanson triste) a fait sienne la maxime.

Une guitare sèche, peinture faciale noire pour conjurer les mauvais esprits, Miss Pryor prend place au milieu de la scène, elle sera flanquée de Romain Caudert, à la basse et de Reynald Monnet, à la guitare ou à l'harmonica.
'Le Magicien' (où était-il, Merlin, godv.?)..ce n'était rien, c'était vague, bien trop vague, ce n'était rien...crrr ...crrr...crrr...
Jack est pas content et vient saboter ce folk noir, François (excellent boulot, menneke) quitte ses boutons pour venir se planter derrière Joy et serrer le câble récalcitrant.
Il y a moins stressant comme entrée en matière.
Bye bye Jack premier, Jack 2 est moins ronchon :'Et Si', une chanson pas marrante.
Une voix attachante, rauque à la Valérie Lagrange, avec des intonations Patricia Kaas , quand la Lorraine n'en fait pas trop.
Du folk bluesy, à l'esprit rock.
La post -adolescente est une écorchée vive, elle n'est pas prête à faire trop de concessions pour entrer dans le monde adulte, vénal et vulgaire.
Il y a du Jeff Buckley ou du Léo, la révolte, Ferré dans l'approche, musicalement, tu peux citer Paul Personne, Capdevielle ou les grandes américaines: Cat Power et Patti Smith.
'Là-Bas' dédiée à l'un d'entre vous.
Un downtempo sombre, embelli de lignes de basse jazzy et de traits d'harmonica discrets.
Ma soeur jumelle, Savannah, tâte également de la scène, je lui dédie le Faustien: 'Le Pacte'.
..les dieux m'ont offert la névrose...
Chouette cadeau!
'River' un fleuve morose aux eaux bleues, style I woke up this morning, my wife left me, took everything except the bills .... univers imagé, vu aux travers d'un prisme flou.
'Juste pour rire' ..rien n'est gratuit au pays des fées...
Bordel, me souffle J P, vais me taper des cauchemars cette nuit.
'La Bile Noire' une palette dont les teintes claires ont été bannies, pour ne garder que le soleil noir de la mélancolie.
L'ai écrite étant adolescente, pour dire merde à maman: 'L'équilibre' .
Lorsque l'alcool est ton dernier ami, le verre de trop c'est le n°25 ou 26?
'Je suis le fil' auto-portrait poignant.
Le trio clôture le set par un Nick Cave adéquat, la prière visionnaire et démente' The Mercy Seat'.
Malheureusement trahie par de nouvelles interférences de câblage.
..and like a moth that tries
to enter the bright eye
I go shuffling out of life
Just to hide in death awhile...

Qu'est ce que tu bois, Nick?


Il est environ 23h, et on passe, enfin, à la tête d'affiche de la soirée : Kirsty McGee.
La folk-singer britannique, nominée aux BBC awards, est en tournée actuellement en Belgique en Hollande et en Allemagne.
Chouette initiative de Fred "Cerises" d'être parvenu à la harponner pour un concert intimiste au Bouche à Oreille.
En duo, accompagnée de l'excellent Mat Martin aux banjos et guitare, Kirsty ne se départit jamais de son large sourire.
La gentillesse et la disponibilité de l'artiste n'a d'égal que son talent.
Elle entame le show avec 'Lamb'. Le son est tès bon et la magnifique voix de Kirsty admirablement mise en valeur.
Derrière le jeu de guitare tout en douceur et en subtilité de Miss McGee, Mat Martin ( formidable de bout en bout) tisse de la dentelle musicale.
On est sous le charme, rien d'autre à dire.
On pense à Sandy Denny, à Joan Baez, qui elles aussi possèdent cette musicalité exceptionnelle dans la voix, véritable don du ciel pour celui ou celle qui la possède.
"Omaha", le magnifique "Last Orders "( quelle mélodie !), " Alibi Blues", "Sandman", "Prison Song" ( écrit spécialement pour une prestation dans une prison), "The Last to Understand" en duo vocal avec Mat Martin, qui en plus d'être un excellent musicien possède aussi une très bonne voix lui permettant d'assurer les backing vocals avec brio, "Gunsore"," Fool", "Stonefruit"....le public du BAO est sous le charme...
Visiblement de très bonne humeur, le duo plaisante souvent comme lorsque Mat accordant avec difficulté un banjo récalcitrant dira: "Si vous rêvez de jouer du banjo...forget it !!!.
L'homme s'exprime d'ailleurs impeccablement en français, et pour cause : sa mère est bretonne !
Et Kirsty d'enchaîner avec "Wife", un morceau écrit par son ami, James Steel, qui officie dans "The Brute Chorus".
Le morceau a été remarqué par la presse anglo-saxonne et classé dans un top 50 des chansons folk de l'année.
Ensuite viendront" The Profit Song" et "Faith" avant que le duo n'enchaîne sur "Betray My Trust", superbe chanson écrite par Mike West, producteur des "Kansas Sessions""album de Kirsty sorti en 2008.
"Dust Devils" et "All the world is green" splendide cover de Tom Waits ( le chanteur préféré de Mat Martin, il a bon goût le bougre !) clôtureront un set en tous points parfait devant un public comblé qui demanda 2 bis.


Kirsty McGee possède sans doute une des plus belles voix actuelles du folk anglais, prions pour que la critique internationale s'en rende compte au plus vite.
Bravo Kirsty pour ce concert tout en douceur and...see you next time !


Jp et Michel!

jeudi 22 juillet 2010

Dave Killen & Band - The Droogies au café Merlo, Bruxelles, le 21 juillet 2010

Le plus chouette bistrot du Vismet, le Merlo, fête le 21 juillet dans ses locaux enfumés et dans un jardin, abandonné, dans la minuscule rue de Pays de Liège.
Sardines grillées, merguez, grimages pour les gosses de 7 mois à 77 ans, rock'n roll et bières nationales à volonté: cocorico, sifflent les merles noirs, jaunes et rouges....

Dans le jardin, un duo Philippe Geluck mixte (Miauo) ronronne sur fond de rock minimaliste.
Un autre félidé de gouttière, Rickybilly, vient te montrer son affection en te léchant les pavillons auditifs. Chanson connue, I know...
Vite dans le zinc, pas de chance, Poupousse nous suit à la trace!

Dave Killen & Band

est en plein soundcheck, laissant augurer un chouette concert.
Dave Killen( chant, guitare) est un sujet anglo-saxon, maniant la langue de De Wever et celle de Milquet.
Il a déjà foulé les scènes de bistrots sous d'autres noms, qu'il préfère taire.
Ne le cherche pas sur myspace, non plus.
Pour ce gig, il a trouvé, pour l'accompagner, quatre gugusses, dont il ne connaît même pas le nom.

Un coup de fil aux renseignements, Belgacom nous éclaire: aux drums, un souple vétéran: Gianni Manente, le brave garçon ne se souvient plus du nombre de bands pour lesquels il a jonglé avec ses baguettes, il y eut Bob Christopher, Big Walker en tournée chez nous, Skull Intensity( avec Eric Moens et Mark Bogaerts), Charles Lee Roy Blues Band (avec e. a. Roger Reynaert et Geneviève Dartevelle)...- à la basse: Oli Catala (Panopticon e. a.) - et deux saxophonistes: Philippe Bernard, soprano et Rik Staelens, tenor (vu avec Bend it!, il jouait de l'alto - et également un membre occasionnel de la tribu à Domenico Solazzo: Panopticon).

Cette clique n'a jamais joué, voire répété ensemble.Ce sera une jam et des interventions au feeling.
Du feeling, c'est pas ce qui leur manque.

Ok, guys, let's begin with a blues in D minor...
'Sweet Sugar Ma' une compo du sieur Killen.
Du blues funky et jouissif, les copains d'Adolphe se relayant ou s'associant pour nous époustoufler avec leurs saxos. La rythmique assure à l'aise et le rosbif se permet quelques riffs à l'anglaise.
I hope it sounded tight, qu'il nous dit.
Pas de problème, mec, c'est du blues comme nous l'aimons.
We'll play it laidback, indique le killer pour la suivante, un instrumental de sa plume. 'Improvisation' s'appelle ce slow blues sans nom.
Le troisième âge s'amuse derrière ses caisses, les instruments à vent entament une joute étincelante qui me rappelle les heures de gloire de Colosseum, avec Dick Heckstall-Smith.
'Backyard Blues' en B flat, les gars.
Ces carnassiers mercenaires dévorent le blues à pleines dents. Signor Manente se la jouant Ginger Baker.
Rikske sort un mouth harp de son chapeau pour attaquer le masterpiece de Stevie Ray Vaughan, 'Tin Pan Alley' ...I heard a pistol shoot... J'espère qu'ils n'ont pas descendu Rickybilly! ...I heard a woman scream... Aïe, aïe, aïe!
Plus de peur que de mal, il draguait Madame Pipi.
Pendant ce temps le Dave nous balance quelques beaux effets d'ebow.
Une version blues/jazz kilométrique de 'Golden Brown', c'est sûr papy aux drums s'appelle pas Parkinson. Un crack!
Vous pouvez encore en jouer une.
Conciliabule... 'Voodoo Chile'.
Jamais entendu, sort Oli.
Watte, and you stayed years at the university, chap, t'ont rien appris là-bas!
Jimi ne lui en veut pas et le quintet y va d'une version piquante.

Des jams pareilles on en veut tous les jours!

In de tuin: The Droogies

Des rescapés de l'ère punk, sont presque aussi mignons et distingués qu'Ozzy Osbourne.
Des années que les Bruxellois, fans de Anthony Burgess, écument les scènes (inter)nationales pour clamer leur message 'the Droogies will rock you'.
Stef au chant viril- Kung Fu James à la guitare- Mr Paul aux baguettes et celle qui s'est fait attendre pendant 10', zont pensé qu'elle avait été enlevée par un pervers, amateur de chair fraîche: la Baronne Rousse: Marcia à la basse.
Le show peut commencer: ' Butcher Boy' , les Droogies travaillent à l'abattoir, ça cogne, ça vocifère, c'est méchant, c'est du garage/punk.
'Burn Da Fuse' 'Mental Meltdown' de petites mignardises, chuchotées d'une voix de gorille enroué et à court de pastilles Valda. Volume dans le rouge, couleur de la gorge du primate.
Le bon peuple aime et pogotte en cadence.
'Monster' pas celui de Steppenwolf, ni l'habitant du Loch Ness , un nihiliste 'No Future'.
' I am a sniper' petites touches Nick Cave, voire Iggy Pop ou les Cramps.
Vache de bon morceau!
On enchaîne sur un deux temps sec ' Sex Machine' , et un petit tour dans la steppe ...I'm the wild 'Wolf', grognements sinistres sur fond rock sauvage.
A slow one, faut varier les plaisirs et, les loups sont repus: ' Baby go wild'. Une obsession, la sauvagerie!
Sais pas si sa nana est devenue wild, mais la Belgique profonde, imbibée jusqu'aux talons, est dans un bel état bestial.
La pintje fait la force!
'Such a clown', au pluriel, c'eût été plus correct.
'My house' une maison hantée, et la dernière est pour ma tendre môman: ' Rollerball' .
Une sportive, madame mère, le James nous assénant quelques lignes de guitare bien saignantes et vicieuses.

Tu cherches du raffiné: on déconseille, tu veux t'éclater , le docteur prescrit 'Droogies' à fortes doses!

Kv Express à la Cité Modèle à Laeken , le 21 juillet 2010

'B -United- L’union fait la fête', tel est le slogan imaginé par Muziekpublique pour célébrer en musique le 21 juillet.
Trois scènes: place Anneessens, Place St-Nicolas à Neder-over-Heembeek et la Cité Modèle, à 2' du Heysel.
C'est là, qu'à 17h, selon le site de Muziekpublique, devait se produire

Kv Express

Tu te pointes à 16h40', arrivé à 50 mètres, tu peux ouïr les flons flons de l'accordéon.
Sur place l'affiche indique 16h30', le trio s'ébat déjà sur le kiosque...
Verdomme, Germaine, voile dasjtereirs... Je vous jure!
Pas trop de monde pour le boombal, mais une douzaine de danseurs s'appliquent sur la piste.
Sophie Cavez (K V) et son accordéon diatonique ( Dazibao, Urban Trad...) - Cédric Waterschoot, basse (Chroma, Ialma, Urban Trad..) et Frederic Malempré, percussions ( Musicazur, Tangram...) s'en donnent à coeur joie.
Au programme des danses issues de leur CD de 2007 ('Luna'), mais aussi du frais bébé ' D-Sensation', venant de passer sur les fonds baptismaux.
L'express vient de terminer une bourrée à deux temps, légère et digeste et, Miss Cavez annonce la 'Scottish des boiteux' , binaire et virevoltante.
Sophie marie grâce, virtuosité et sourires.
La basse électrique ronronne joyeusement et les percussions mâles résonnent, gaillardement, dans le vert pré.
L'heure est à la bonne humeur.
Une gigue dédiée à l'ingénieur du son et ensuite, une lente et langoureuse mazurka, car je vois la fatigue s'installer.
Madame, vous plairait-il de tournoyer à nos côtés?
Trêve de marivaudage, Jean-Hubert, allons-y gaiement, à l'abordage!
Un nouveau quadrille, décoré d'un solo de basse lyrique et jazzy sur fond d'accordéon mélancolique et de percussions sobres.
Sont doués!
Une petite escale chez les Bretons pour l' hanter-dro: deux pas à gauche, deux pas à droite...
Go, Laeken, go!
Une suite sportive de bourrées en hommage à, gloups !, Dracula et famille!
Cette sautillante danse de montagne est dédiée à la pleine lune (sic!), et on terminera le bal par une dernière bourrée, suivie d'une polka enivrante!

Une heure de folk traditionnel, avec touches de jazz groovy, t' invitant à la danse , mais si t'as deux pieds gauches, tes oreilles peuvent apprécier la finesse de jeu du trio.