Toujours sympa de dénicher un café qui se risque à l'organisation de live music events!
Depuis peu, The Corner, rue du Noyer, près du rond-point Schumann s'est lancé dans l'aventure.
Ce soir, un groupe originaire d'Orvieto ( Umbria), formé en 2009: Old Rock City Orchestra!
Les Transalpins ont un album dans leur besace, 'Once Upon A Time', sans compter une promo confidentielle, ils ont entamé une première (mini) tournée hors de leurs frontières, quelques dates au UK, Paris, Bruxelles et Amsterdam avant de regagner la botte!
Lineup: la mignonne, Cinzia Catalucci (voce e tastiere), Raffaele Spanetta, un cousin alopécien de Bruce Willis (chitarra), Giacomo Cocchiara (basso) e Michele "Mike" Capriolo (batteria).
20:30', après un soundcheck qui nous/leur permet de constater que l'acoustique n'est pas top, ORCO attaque une plage de leur cru ' UFO' .
D'emblée le timbre accrocheur de Cinzia , proche des intonations de Mariska Veres ( Shocking Blue) séduit , leur OVNI quant à lui est plus proche du symphonic/psyche rock d'Earth and Fire ou de Curved Air, pour citer deux exemples, que du heavy metal de la bande à Phil Mogg.
Leurs influences acid sixties/seventies rock sauteront aux yeux avec la plage suivante, 'High Flyin Bird' du Jefferson Airplane, le porte-drapeau du psychédélisme de la San Franciscan scene.
Jagger/Richards, 'Paint it black' , 1966, la guerre du Vietnam en toile de fond, en fermant les yeux tu revois 'Full Metal Jacket'.
On continue with a soft one, propose Raffaele avant d'amorcer un premier Shocking Blue, ' Never release the one you love', une valse hippie.
Tout ça pour nous rappeler la richesse du Dutch rock dans les années 60/70: Sandy Coast, Tee Set, Cuby & the Blizzards, Brainbox, les Bintangs, Greenfield & Cook, Q 65 et les survivants Golden Earring, longue liste, loin d'être exhaustive...
Une de leurs compositions, 'Black hand in the sky', filiation Grace Slick incontestable et fin travail de la guitare, tu essayes d' imaginer ce que ça doit donner sur une vraie scène!
'California dreaming' des Mama's & Papa's... flowers in your hair, tes enfants sont mes enfant, la clique à Lyndon B Johnson, empêtrée dans le conflit vietnamien, voyait les événements sous un autre angle..these “hippies” grew their hair long and practiced free love.., Nixon attend son tour!
En fondu, ' Send me a postcard' ( Shocking Blue) et ' 'Just dropped in' ( The First Edition), travail admirable de Giacomo pour cet hymne remis à l'honneur grâce aux Coen Brothers et à leur 'Big Lebowski'.
Ils n'ont pas oublié que les Fab Four ont aussi été chantres des psychotropes et autres pastilles colorées, 'Lucy in the sky with diamonds', suivi par un medley, 'Twist and Shout'/ ' Wild Thing' des Troggs, pour nous rappeler que Reg Presley nous a définitivement salué il y a 6 mois.
'Stand up' ouvre leur plaque, un groove à la Rare Earth.
Puis ils replongent dans les sixties avec 'The letter' des Box Tops.
Chilton où es-tu?
Une 1486 è version de 'Proud Mary' et puis encore un Mariska en vrienden, 'Hot sand'
...making love on a hot sand, yeah, yeah, yeah...à Bredene, sans doute!
Les lignes de basse reconnaissables entre toutes initient le tube d'Iron Butterfly, ' In-A-Gadda-Da-Vida', full version, celle qui permettait au disc-jockey, me parle pas de deejay, personne ne causait ainsi en 1968, d'aller tirer un coup dans l'arrière-salle de la boîte.
Avec 'Going home' des Stones ou 'John Lee Hooker' de Johnny Rivers, ils avaient d'autres atouts leur permettant de batifoler.
Tu dis, gamin?
Va te faire f., avec ton 'Get Lucky' de Daft Punk!
Michele, amuse les , on prend l'air, pour la petite histoire John Bonham, dans un bon jour, a esquinté 26 baguettes et tambouriné pendant 40 minutes.
Sept minutes 45 secondes, Michele, t'iras pas dans le Guinness book!
' Another Flower', il basso mi ricorda Steve Harris degli Iron Maiden, affirme un compatriote.
Les instruments changent de propriétaire, plus de batterie, Pink Floyd ' Wish you were here' et le bluesy ' Waterloo'.
Abba?
On t'a dit bluesy...
Shocking Blue, once again!
' Impressioni di settembre 'd'un des plus grands progrock bands en Italie, Premiata Forneria Marconi!
De l'autre côté de l'océan, Jefferson Airplane et l'imparable 'Somebody to love' , sur la lancée le tube qui a permis à la Hollande d'exister sur la carte rock.
' 't Smurfenlied', Vader Abraham? - ' Ach vader lief, toe drink niet meer', de Zangeres zonder naam?
A Goddess on a mountain top
Was burning like a silver flame
The summit of beauty and love
And Venus was her name....
Euphorie dans la gargote, trois ou quatre Giuseppe et Daniela, carburant sec à la Duvel, ont pris possession de la piste de danse pour cabrioler à la manière de Bavarois dont le leitmotiv est Wir Wollen Feiern, et pour se faire il est impérieux d' être imbibé jusqu'au trognon.
Bruxelles, merci à vous, that was it, 10 € le cd, noir ou blanc le T-shirt!
Quoi, un bis?
Un rock à nous: ' Once upon a time rock'n roll', when Little Richard meets Chuck Berry and Jerry Lee Lewis, olé!
Oui, monsieur?
Vous vous appelez Serge, et vous voulez ré-entendre 'Proud Mary', on peut rien vous refuser.
Le steamboat redescend le fleuve,...big wheel keep on turning...
Old Rock City Orchestra, groupe sympa, seulement dommage qu'ils n'aient pas interprété plus de plages de leur album!
mercredi 31 juillet 2013
mardi 30 juillet 2013
Résultat du Concours Jeunes Talents lors des Leffe Jazz Nights de Dinant: les lauréats se nomment Kim Versteynen & Tim Finoulst
Depuis l'an dernier, Les Leffe Jazz Nights ont succédé aux Dinant Jazz Nights, l'équipe est restée la même.
La seizième édition voyait quelques grands noms du jazz autochtone à l'affiche: Ivan Paduart, Philippe Catherine, Ozark Henry, Toots Thielemans e.a...
Le public a répondu présent, la presse parle d'un grand cru!
En marge du festival s'est déroulé le Concours Jeunes Talents, grâce auquel chaque année la Belgique jazz découvre de nouveaux noms qui fouleront nos scènes dans un futur proche.
Lors de compétitions précédentes, le jury a couronné des noms tels que The Unexpected 4 ou LG jazz collective.
Le palmarès 2013 se retrouve dans ce communiqué de presse!
"Comme toutes les années depuis 2008, les Leffe Jazz Nights organisent un concours qui s'adresse aux jeunes groupes de jazz. Il faut qu'ils soient jeunes: aucun membre du groupe ne peut avoir plus de 30 ans. Et belges: au moins deux membres du groupe doivent habiter la Belgique. Les lauréats précédents sont 2008: Hamster Axis of the One Click Panther 2009: Electric Quartet 2010: The Unexpected 4, emmené par Jérémy Dumont (p) 2011: L-Town Connection, emmené par Raf Hendricks (g) 2012: LG Jazz Collective, emmené par Guillaume Vierset (g). Le vainqueur 2013 est le duo Kim Versteynen & Tim Finoulst, une chanteuse et un guitariste, venu de Hasselt. Les quatre candidats ont été entendus par le jury au cours des Leffe Jazz Nights, les 19, 20 et 21 juillet. Il s'agissait, outre le vainqueur, de Syma, dirigé par Lionel Polis (p); de A Band in a Flash, dirigé par Joachim Caffonnette (p); et de Pinto, dirigé par Margaux Vrancken (p). Le jury était composé des journalistes Jean-Claude Vantroyen (président), Georges Tonia-Briquet (vice-président), Jean-Marie Hacquier, Bernard Lefèvre et Jacques Provost. Il a choisi le duo Kim Versteynen & Tim Finoulst "Pour l'audace du projet; pour la mise en place, la qualité et la musicalité des deux musiciens; pour le parti-pris de la sobriété, de l'intimité; pour la qualité de la transposition de chansons populaires inscrite dans la tradition du jazz; et pour la présence du duo sur scène." Les prix? Le duo fera l'ouverture des Leffe Jazz Nights 2014. Il bénéficie d'une journée d'enregistrement dans un studio professionnel. Il obtient une série de concerts en club. Et il reçoit 1.000 euros offerts par la ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan."
Il nous réjouit car nous avions déjà pu goûter au talent de Kim lors d'un concert au Music Village avec le projet Kim In the Middle
La seizième édition voyait quelques grands noms du jazz autochtone à l'affiche: Ivan Paduart, Philippe Catherine, Ozark Henry, Toots Thielemans e.a...
Le public a répondu présent, la presse parle d'un grand cru!
En marge du festival s'est déroulé le Concours Jeunes Talents, grâce auquel chaque année la Belgique jazz découvre de nouveaux noms qui fouleront nos scènes dans un futur proche.
Lors de compétitions précédentes, le jury a couronné des noms tels que The Unexpected 4 ou LG jazz collective.
Le palmarès 2013 se retrouve dans ce communiqué de presse!
"Comme toutes les années depuis 2008, les Leffe Jazz Nights organisent un concours qui s'adresse aux jeunes groupes de jazz. Il faut qu'ils soient jeunes: aucun membre du groupe ne peut avoir plus de 30 ans. Et belges: au moins deux membres du groupe doivent habiter la Belgique. Les lauréats précédents sont 2008: Hamster Axis of the One Click Panther 2009: Electric Quartet 2010: The Unexpected 4, emmené par Jérémy Dumont (p) 2011: L-Town Connection, emmené par Raf Hendricks (g) 2012: LG Jazz Collective, emmené par Guillaume Vierset (g). Le vainqueur 2013 est le duo Kim Versteynen & Tim Finoulst, une chanteuse et un guitariste, venu de Hasselt. Les quatre candidats ont été entendus par le jury au cours des Leffe Jazz Nights, les 19, 20 et 21 juillet. Il s'agissait, outre le vainqueur, de Syma, dirigé par Lionel Polis (p); de A Band in a Flash, dirigé par Joachim Caffonnette (p); et de Pinto, dirigé par Margaux Vrancken (p). Le jury était composé des journalistes Jean-Claude Vantroyen (président), Georges Tonia-Briquet (vice-président), Jean-Marie Hacquier, Bernard Lefèvre et Jacques Provost. Il a choisi le duo Kim Versteynen & Tim Finoulst "Pour l'audace du projet; pour la mise en place, la qualité et la musicalité des deux musiciens; pour le parti-pris de la sobriété, de l'intimité; pour la qualité de la transposition de chansons populaires inscrite dans la tradition du jazz; et pour la présence du duo sur scène." Les prix? Le duo fera l'ouverture des Leffe Jazz Nights 2014. Il bénéficie d'une journée d'enregistrement dans un studio professionnel. Il obtient une série de concerts en club. Et il reçoit 1.000 euros offerts par la ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan."
Il nous réjouit car nous avions déjà pu goûter au talent de Kim lors d'un concert au Music Village avec le projet Kim In the Middle
Un jour après le décès de Rita Reys, Peter Ypma, le drummer qui l'a accompagnée des années durant, la rejoint!
Peter Ypma ( 1942) commence sa carrière de batteur à la fin des années 50 pendant les smooth jazz cruises organisées sur les paquebots de la Holland America Line, ainsi il a l'occasion d'entrer en contact avec la jazz scene new-yorkaise.
De retour au pays, il intègre le Dutch Swing College pour ensuite mettre le cap sur Berlin, il deviendra le batteur du Big Band du Sender Freies Berlin.
Plus tard, il joue pour le Metropole Orkest sous la direction de Dolf van der Linden, auquel succèdera Rogier Van Otterloo.
Pendant plus de 25 ans, Peter tiendra les baguettes au sein du Pim Jacobs Trio, le backing band attitré de Rita Reys.
En 1990, il décide de fonder son propre combo, Peter Ypma plus Eleven.
L'aventure s'est terminée hier!
De retour au pays, il intègre le Dutch Swing College pour ensuite mettre le cap sur Berlin, il deviendra le batteur du Big Band du Sender Freies Berlin.
Plus tard, il joue pour le Metropole Orkest sous la direction de Dolf van der Linden, auquel succèdera Rogier Van Otterloo.
Pendant plus de 25 ans, Peter tiendra les baguettes au sein du Pim Jacobs Trio, le backing band attitré de Rita Reys.
En 1990, il décide de fonder son propre combo, Peter Ypma plus Eleven.
L'aventure s'est terminée hier!
Mick Farren, the Deviants, collapses on stage !
Les Deviants avec un nouveau lineup se produisait à 'Atomic Sunshine Festival au Borderline Club, London, lorsque leur chanteur s'effondre sur scène.
Peu après Mick Farren est déclaré mort!
Cette figure légendaire de la contreculture au UK était non seulement le chanteur d'un des garage rock bands les plus sulfureux du royaume, The Deviants, mais aussi journaliste ( le NME notamment) et auteur ( 23 romans et des biographies).
The Social Deviants deviennent les Deviants après le départ de Pete Munro ( bass) et Clive Muldoon ( guitar), en 1967 ils sortent un premier album 'Ptooff!'.
Le LP fait la une des journaux car le 21 year old ( à l'époque) millionaire Nigel Samuel leur avait refilé le blé nécessaire pour l'enregistrement de la rondelle!
Comme souvent, les départs et arrivées de musiciens se succèdent, mais les Deviants sortent encore deux albums.
La forte personnalité de Farren engendre des conflits, il est saqué!
Mick monte un projet avec notamment Twink des Pretty Things et Steve Peregrin Took ( Tyrannosaurus Rex), un album: 'Mona—The Carnivorous Circus'.
Ensuite, il se consacre essentiellement à l'écriture pour revenir à la musique et sortir quelques singles sous son nom.
Stiff le signe et le EP Screwed Up voit le jour ( under the name Mick Farren and the Deviants).
1978, l'album 'Vampires Stole My Lunch Money', avec une apparition de Chrissie Hynde, à l'époque journaliste au NME.
Brève résurrection des Deviants en 1984, un Live, puis Farren collabore avec Wayne Kramer des MC5 et écrit pour Motörhead.
2002 , new lineup pour les Deviants (featuring Mick Farren, bassist Doug Lunn, drummer Rick Parnell and vocalist Michael Simmons), un album, 'The Crow'.
Tout reste chaotique, sporadiquement Mick Farren remonte le groupe, ainsi le sax Jack Lancaster (Blodwyn Pig) se retrouve dans une de ces formations ou Andy Colquhoun des Pink Fairies.
Lors du fameux dernier concert, le Borderline annonçait: Farren assembles something of a "dream team"- line-up, featuring the Pink Fairies rhythm section of Russell Hunter (drums) and Duncan "Sandy" Sanderson (bass), plus guitar hero Andy Colquhoun (Warsaw Pakt and Famous Scientists, etc), Jaki Windmill (ex-Space Ritual, percussion) and Tim Rundall (a.k.a. Tim Slim Slide) on slide guitar.
C'était le chant du cygne!
Mick Farren était âgé de 69 ans.
Peu après Mick Farren est déclaré mort!
Cette figure légendaire de la contreculture au UK était non seulement le chanteur d'un des garage rock bands les plus sulfureux du royaume, The Deviants, mais aussi journaliste ( le NME notamment) et auteur ( 23 romans et des biographies).
The Social Deviants deviennent les Deviants après le départ de Pete Munro ( bass) et Clive Muldoon ( guitar), en 1967 ils sortent un premier album 'Ptooff!'.
Le LP fait la une des journaux car le 21 year old ( à l'époque) millionaire Nigel Samuel leur avait refilé le blé nécessaire pour l'enregistrement de la rondelle!
Comme souvent, les départs et arrivées de musiciens se succèdent, mais les Deviants sortent encore deux albums.
La forte personnalité de Farren engendre des conflits, il est saqué!
Mick monte un projet avec notamment Twink des Pretty Things et Steve Peregrin Took ( Tyrannosaurus Rex), un album: 'Mona—The Carnivorous Circus'.
Ensuite, il se consacre essentiellement à l'écriture pour revenir à la musique et sortir quelques singles sous son nom.
Stiff le signe et le EP Screwed Up voit le jour ( under the name Mick Farren and the Deviants).
1978, l'album 'Vampires Stole My Lunch Money', avec une apparition de Chrissie Hynde, à l'époque journaliste au NME.
Brève résurrection des Deviants en 1984, un Live, puis Farren collabore avec Wayne Kramer des MC5 et écrit pour Motörhead.
2002 , new lineup pour les Deviants (featuring Mick Farren, bassist Doug Lunn, drummer Rick Parnell and vocalist Michael Simmons), un album, 'The Crow'.
Tout reste chaotique, sporadiquement Mick Farren remonte le groupe, ainsi le sax Jack Lancaster (Blodwyn Pig) se retrouve dans une de ces formations ou Andy Colquhoun des Pink Fairies.
Lors du fameux dernier concert, le Borderline annonçait: Farren assembles something of a "dream team"- line-up, featuring the Pink Fairies rhythm section of Russell Hunter (drums) and Duncan "Sandy" Sanderson (bass), plus guitar hero Andy Colquhoun (Warsaw Pakt and Famous Scientists, etc), Jaki Windmill (ex-Space Ritual, percussion) and Tim Rundall (a.k.a. Tim Slim Slide) on slide guitar.
C'était le chant du cygne!
Mick Farren était âgé de 69 ans.
lundi 29 juillet 2013
Rita Reys, Europe's First Lady of Jazz, s'éclipse!
Maria Everdina Reijs naît à Rotterdam en 1924 et se lance dès l'âge de 16 ans dans la carrière musicale, as Rita Reys.
Pendant 70 ans elle arpentera les podiums jazz les plus illustres.
Reconnaissance internationale en 1956 avec l'album The Cool Voice Of Rita Reys enregistré avec
Art Blakey's Jazz Messengers et, en 1960, le Jazzfestival de Juan Les Pins la couronne Europe's First Lady of Jazz!
Pendant des années elle se produit avec son conjoint Pim Jacobs, qui décède en 1996.
Elle poursuit néanmoins sa carrière avec le pianiste Peter Beets et Ruud Jacobs, son beau-frère, à la basse.
Durant sa longue activité scénique elle aura l'occasion d'enregistrer +/- 45 albums et foulera les planches aux côtés de géants tels que Lester Young, Art Blakey, Stan Getz ou Dizzy Gillespie.
Le 6 juillet dernier elle se produisait encore au North Sea Jazz Club d' Amsterdam, mais à la fin du mois une hémorragie cérébrale devait l'emporter, alors qu'un concert était prévu au Paradiso, le temple rock, le 1er septembre!
Pendant 70 ans elle arpentera les podiums jazz les plus illustres.
Reconnaissance internationale en 1956 avec l'album The Cool Voice Of Rita Reys enregistré avec
Art Blakey's Jazz Messengers et, en 1960, le Jazzfestival de Juan Les Pins la couronne Europe's First Lady of Jazz!
Pendant des années elle se produit avec son conjoint Pim Jacobs, qui décède en 1996.
Elle poursuit néanmoins sa carrière avec le pianiste Peter Beets et Ruud Jacobs, son beau-frère, à la basse.
Durant sa longue activité scénique elle aura l'occasion d'enregistrer +/- 45 albums et foulera les planches aux côtés de géants tels que Lester Young, Art Blakey, Stan Getz ou Dizzy Gillespie.
Le 6 juillet dernier elle se produisait encore au North Sea Jazz Club d' Amsterdam, mais à la fin du mois une hémorragie cérébrale devait l'emporter, alors qu'un concert était prévu au Paradiso, le temple rock, le 1er septembre!
Jacques Pirotton Trio, Kiosque du Parc Royal de Bruxelles, le 28 juillet 2013
Paul Imberechts dit Jules du TRAVERS, les jazzmen belges devraient lui ériger une statue, ce gars a fait plus pour la Gaule musicale qu'un empereur glorifié par le Grand Jojo.
Le Travers, une institution aujourd'hui disparue, merci promoteurs de tous poils, c'était Jules, un Gaulois ne se laissant pas abattre, il crée Travers Emotion et continue ses activités au Marni à Ixelles et au Rideau Rouge à Lasne.
En 2013, il met sur pied un festival à Sart-Risbart ( août 2013 - Les Sentiers de Sart Risbart ), sans oublier que depuis quelques années il a repris en main l'organisation de concerts gratuits ( le dimanche, en été) dans le Parc Royal, l 'événement ayant choisi Royal Park Music Festival comme identité.
On mentionnera encore la production et distribution de disques sous le label Travers avant de passer au menu dominical: le Jacques Pirotton Trio!
Le valeureux Pirotton, tu l'as croisé dans les années 80 au sein du Jacques Pelzer Quartet au Brussels Jazz Rally ( ancêtre du Jazz Marathon), une époque bebop/ cool jazz , tu n'as donc pas connu ses années rock, tu l'as revu avec Steve Houben, un jazz teinté d'influences world ( quoique l'étiquette n'existait pas encore à l'époque), puis tu as perdu les traces du guitariste, mais ce fan de René Thomas ne pointait pas au bureau de chômage de Xhoris en attendant l'âge de la retraite, sa discographie s'est enrichie, elle doit compter une petite dizaine de plaques en tant que leader, le dernier enfant a pour nom, 'Stringly 612'.
Cet après-midi, il est flanqué de Benoît Vanderstraeten à la basse, un vieux complice ayant côtoyé des pointures internationales ( John Scofield, Scott Hendersen, Michel Petrucciani ...) ou noires/jaunes/rouges (Steve Houben, Jacques Pelzer, Mimi Verderamme, J P Catoul, Bruno Castellucci..) et de Stephan Pougin à la batterie ( Steve Houben, Anne Wolf, Rêve d'Elephant Orchestra....).
Tu flânes en attendant 14h30', cadre bucolique, douce température, légère brise, public patient et relativement clairsemé, le climat est propice à l'errance de l'esprit.
Jules annonce les artistes qui se dirigent vers le kiosque.
Jacques, fataliste: Merci, d'être venus à l'heure de la sieste.
Une entrée en matière duvetée ('Commando Scaphandrier', ôte le casque Cousteau, on t'a reconnu), les arpèges soyeuses du guitariste ( oui, il y a du Frisell ou du Scofield dans ce jeu, mais qui a influencé qui?) sont brisées par le jeu Pastorius de Benoît, tandis que l'efficace Stephan assure seul un soubassement solide sur lequel les voltigeurs peuvent s'appuyer.
Du jazz?
Fi des étiquettes, un caprice musical.
Le lyrique ' La théorie des cordes', aux senteurs d'Afrique noire combine élégance, sobriété et exotisme.
La mélodie volatile, éthérée virevolte dans ce ciel troublé d'un peu de brume à peine, tout semblait azur... ( sorry, Victor, voleur je suis!).
Une voisine: exquisite chamber jazz à la Pat Metheny.
'December 13th' ( album 'Parachute'), un exercice de trampoline exigeant souplesse et dextérité.
La même voisine: Charlie Byrd!
Dans un marronnier, des perruches confirment le bien-fondé du jugement.
Une ballade aux arabesques précieuses , 'Vague à lame' , surréalisme pas mort!
Un critique subodore un arrière-goût 'House of the rising sun' dans les lignes de 'Neige', ton odorat doit être sérieusement altéré, cette plage filmique te rappelle Narciso Yepes besognant sur Rodrigo.
Il y a 30 ans Benoît et moi on jouait déjà 'Black ears', des oreilles tendues vers un Brazilian jazz coloré et effervescent.
Retour au dernier album, 'Banitza', une course sur un sentier sinueux du côté des Balkans.
Le trio salue l'assistance qui réclame un bis!
'La valse immonde', un trois-temps pas dégueulasse!
Un concert racé!
Le Travers, une institution aujourd'hui disparue, merci promoteurs de tous poils, c'était Jules, un Gaulois ne se laissant pas abattre, il crée Travers Emotion et continue ses activités au Marni à Ixelles et au Rideau Rouge à Lasne.
En 2013, il met sur pied un festival à Sart-Risbart ( août 2013 - Les Sentiers de Sart Risbart ), sans oublier que depuis quelques années il a repris en main l'organisation de concerts gratuits ( le dimanche, en été) dans le Parc Royal, l 'événement ayant choisi Royal Park Music Festival comme identité.
On mentionnera encore la production et distribution de disques sous le label Travers avant de passer au menu dominical: le Jacques Pirotton Trio!
Le valeureux Pirotton, tu l'as croisé dans les années 80 au sein du Jacques Pelzer Quartet au Brussels Jazz Rally ( ancêtre du Jazz Marathon), une époque bebop/ cool jazz , tu n'as donc pas connu ses années rock, tu l'as revu avec Steve Houben, un jazz teinté d'influences world ( quoique l'étiquette n'existait pas encore à l'époque), puis tu as perdu les traces du guitariste, mais ce fan de René Thomas ne pointait pas au bureau de chômage de Xhoris en attendant l'âge de la retraite, sa discographie s'est enrichie, elle doit compter une petite dizaine de plaques en tant que leader, le dernier enfant a pour nom, 'Stringly 612'.
Cet après-midi, il est flanqué de Benoît Vanderstraeten à la basse, un vieux complice ayant côtoyé des pointures internationales ( John Scofield, Scott Hendersen, Michel Petrucciani ...) ou noires/jaunes/rouges (Steve Houben, Jacques Pelzer, Mimi Verderamme, J P Catoul, Bruno Castellucci..) et de Stephan Pougin à la batterie ( Steve Houben, Anne Wolf, Rêve d'Elephant Orchestra....).
Tu flânes en attendant 14h30', cadre bucolique, douce température, légère brise, public patient et relativement clairsemé, le climat est propice à l'errance de l'esprit.
Jules annonce les artistes qui se dirigent vers le kiosque.
Jacques, fataliste: Merci, d'être venus à l'heure de la sieste.
Une entrée en matière duvetée ('Commando Scaphandrier', ôte le casque Cousteau, on t'a reconnu), les arpèges soyeuses du guitariste ( oui, il y a du Frisell ou du Scofield dans ce jeu, mais qui a influencé qui?) sont brisées par le jeu Pastorius de Benoît, tandis que l'efficace Stephan assure seul un soubassement solide sur lequel les voltigeurs peuvent s'appuyer.
Du jazz?
Fi des étiquettes, un caprice musical.
Le lyrique ' La théorie des cordes', aux senteurs d'Afrique noire combine élégance, sobriété et exotisme.
La mélodie volatile, éthérée virevolte dans ce ciel troublé d'un peu de brume à peine, tout semblait azur... ( sorry, Victor, voleur je suis!).
Une voisine: exquisite chamber jazz à la Pat Metheny.
'December 13th' ( album 'Parachute'), un exercice de trampoline exigeant souplesse et dextérité.
La même voisine: Charlie Byrd!
Dans un marronnier, des perruches confirment le bien-fondé du jugement.
Une ballade aux arabesques précieuses , 'Vague à lame' , surréalisme pas mort!
Un critique subodore un arrière-goût 'House of the rising sun' dans les lignes de 'Neige', ton odorat doit être sérieusement altéré, cette plage filmique te rappelle Narciso Yepes besognant sur Rodrigo.
Il y a 30 ans Benoît et moi on jouait déjà 'Black ears', des oreilles tendues vers un Brazilian jazz coloré et effervescent.
Retour au dernier album, 'Banitza', une course sur un sentier sinueux du côté des Balkans.
Le trio salue l'assistance qui réclame un bis!
'La valse immonde', un trois-temps pas dégueulasse!
Un concert racé!
dimanche 28 juillet 2013
Baron Samedi au Café 't Leeuwke, Sint-Pieters -Leeuw, le 27 juillet 2013
Vers 21h, le calme règne à Sint-Pieters-Leeuw, les orages de la matinée sont digérés, à la terrasse du Leeuwke, les habitués sirotent leur houblon, binnen, quatre aristocrates, sans particule, montent leur matos à la manière du beau Zorro.
Le patron, qui gère aussi le Merlo, leur a suggéré de démarrer la sauterie à 22:00, ici, pas de baisser de rideau précoce imposé par la municipalité.
Godv., une heure à glander = 5 Stellas!
Les protagonistes (Baron Samedi) en profitent pour tailler une bavette avec les acharnés de la buvette, un nom revient sans cesse, feu JJ Cale. Roger ( vocals, gt) te cause d'un beau-frère qui vend des casques et dont le compte en banque doit équivaloir à tous les avoirs financiers de ta nombreuse famille ( 498 membres) multiplié par 100.
Eric ( mouth harp) se souvient de son temps avec les Parking Meters, Giani ( baguettes) les confond avec Burt Blanca et Cédric ( bass), le plus jeune, se dit j'espère que je vais pas devenir comme eux!
Le carillon sonne, 't is tijd, Baron Samedi au fond du bastringue pour entamer la première mi-temps!
C'est de qui encore 'Spoonful'?
Sylvie Vartan!
Ferme-la, Johnny ..Bonnes gens, 'Spoonful' de Willie Dixon, popularisé par Howlin Wolf.
Spongieux à souhait!
A train song, 'Cold blue steel', pas de risque de dérapage comme avec le Renfe fou, ce tortillard arrivera à bon port sur tempo country blues nonchalant.
Un second Jim Wallace, 'Kiss me or cuss me', trempé dans un jus Chicago graisseux.
'Blues is gonna wreck my life'.
Oscar Benton et son ragtime piano ?
Non, Roger le renard et son boogie confessionnal.
Tout baigne, le moteur a été révisé, la machine est prête à se taper 200000 kilomètres de plus, malgré le titre pas de naufrage à craindre, Marie-Antoinette!
Le traditionnel 'Ride with your daddy' sera servi à la sauce Mardi-Gras pour finir sur deux mesures de cha cha cha...la croisière s'amuse!
Some Texan shuffle, people?
Envoie, fieu!
'Let's buzz'
Ils ont décidé de foutre le feu au roadhouse.
A tes côtés ça picole ferme, le Rosse a une descente que tu peux aisément comparer aux chutes du Niagara.
Studebaker John & The Hawks , 'Two Time Boogie'
Tu dis, Gary?
Bad ass tune..
Guitare et blues harp digressent tels des papillons ivres, Giani et Cédric assurent un tempo de malade, Ginette, à la terrasse, bat la mesure en tapant sur la table, ses sandales baignent dans une flaque sentant la Palm.
Fleetwood Mac, ' Looking for somebody', suivi du baraqué 'Hate to see you go', les bluesmen et les nanas, pas besoin d'un dessin!
Lester Butler, ' Automatic' avant le ravitaillement!
Pendant la pause, armé d'une Stella, tu vas discuter le coup avec Jack et Bernadette, pas le temps d'écluser ton bock que brusquement les cieux se déchirent, vomissent des trombes d'eaux sur fond d'éclats lumineux et de détonations fracassantes, de loin t'entends Du Bellay...Et ne vaut-il pas mieux quelque orage endurer, Que d’avoir toujours peur de la mer importune ?... ça ne te fait pas rire, au comptoir tu t'installes, une bière tu réclames!
Le notable entame le second set!
Un leste instrumental blues/western swing ' Going down'.
Puis un vieux gospel attribué à Blind Willie Johnson, ' In my time of dying', suivi d'un autre standard, 'Baby you don't have to go'.
Muddy Waters?
Ja, et les Stones et Jerry Lee et Jimmy Reed et...
Stop, t'es désespérant!
Justement, 'Desperate man'.
Vous, mesdames qui, sur un site de rencontre, êtes en quête de l'homme idéal, méfiez-vous: "The desperate man has low self-esteem, a poor self-image and needs to constantly hear how great he is and be assured of things.", fuyez le!
'Early in the morning', il y a un décalage horaire sans doute, car l'horloge indique 23h50' .
Sinon cette plage sent bon le blues typique, Giani tambourine tel un métronome, la basse de Cédric ronronne paisiblement, Roger se prend pour un Pingeon voyageur, Eric attend son tour. Après s'être savonné et rincé les mains, la guitare cède le relais au souffleur qui débite un sermon pas catholique.
Ginette sourit candidement.
Me semble qu'on a oublié le slowblues réglementaire.... 'Electric man'.
Un des highlights du set, mention spéciale à la stance non-amplifiée du sieur Nobels.
Slide time, 'Roll and Tumble Blues' ( "Rollin' and Tumblin' "), Manente jongle dans le style cheerleader grisonnante, les autres l'ignorent!
Timing respecté, 'After midnight boogie', Ginette pique une crise, elle vocifère comme une groupie ménopausée.
Ton voisin stoïque, ajoute, on dirait ma femme quand elle va voir Julio Iglesias!
Le Baron en a vu d'autres, puis se souvient que le mec qui accompagne la virago tenait à jouer un air avec eux, Eric lui refile un Hohner Meisterklasse, c'est parti, 'I gotta leave'.
Ginette exulte... bravo, chéri!
Une dernière en hommage à J J, 'Call me the breeze'!
La troupe regagne son fief , tu pensais faire comme elle, quand, tout à coup, tu te trouves devant un couple de Stella.
Bois, fieu, te dit le Rosse!
Life can be real hard!
Le patron, qui gère aussi le Merlo, leur a suggéré de démarrer la sauterie à 22:00, ici, pas de baisser de rideau précoce imposé par la municipalité.
Godv., une heure à glander = 5 Stellas!
Les protagonistes (Baron Samedi) en profitent pour tailler une bavette avec les acharnés de la buvette, un nom revient sans cesse, feu JJ Cale. Roger ( vocals, gt) te cause d'un beau-frère qui vend des casques et dont le compte en banque doit équivaloir à tous les avoirs financiers de ta nombreuse famille ( 498 membres) multiplié par 100.
Eric ( mouth harp) se souvient de son temps avec les Parking Meters, Giani ( baguettes) les confond avec Burt Blanca et Cédric ( bass), le plus jeune, se dit j'espère que je vais pas devenir comme eux!
Le carillon sonne, 't is tijd, Baron Samedi au fond du bastringue pour entamer la première mi-temps!
C'est de qui encore 'Spoonful'?
Sylvie Vartan!
Ferme-la, Johnny ..Bonnes gens, 'Spoonful' de Willie Dixon, popularisé par Howlin Wolf.
Spongieux à souhait!
A train song, 'Cold blue steel', pas de risque de dérapage comme avec le Renfe fou, ce tortillard arrivera à bon port sur tempo country blues nonchalant.
Un second Jim Wallace, 'Kiss me or cuss me', trempé dans un jus Chicago graisseux.
'Blues is gonna wreck my life'.
Oscar Benton et son ragtime piano ?
Non, Roger le renard et son boogie confessionnal.
Tout baigne, le moteur a été révisé, la machine est prête à se taper 200000 kilomètres de plus, malgré le titre pas de naufrage à craindre, Marie-Antoinette!
Le traditionnel 'Ride with your daddy' sera servi à la sauce Mardi-Gras pour finir sur deux mesures de cha cha cha...la croisière s'amuse!
Some Texan shuffle, people?
Envoie, fieu!
'Let's buzz'
Ils ont décidé de foutre le feu au roadhouse.
A tes côtés ça picole ferme, le Rosse a une descente que tu peux aisément comparer aux chutes du Niagara.
Studebaker John & The Hawks , 'Two Time Boogie'
Tu dis, Gary?
Bad ass tune..
Guitare et blues harp digressent tels des papillons ivres, Giani et Cédric assurent un tempo de malade, Ginette, à la terrasse, bat la mesure en tapant sur la table, ses sandales baignent dans une flaque sentant la Palm.
Fleetwood Mac, ' Looking for somebody', suivi du baraqué 'Hate to see you go', les bluesmen et les nanas, pas besoin d'un dessin!
Lester Butler, ' Automatic' avant le ravitaillement!
Pendant la pause, armé d'une Stella, tu vas discuter le coup avec Jack et Bernadette, pas le temps d'écluser ton bock que brusquement les cieux se déchirent, vomissent des trombes d'eaux sur fond d'éclats lumineux et de détonations fracassantes, de loin t'entends Du Bellay...Et ne vaut-il pas mieux quelque orage endurer, Que d’avoir toujours peur de la mer importune ?... ça ne te fait pas rire, au comptoir tu t'installes, une bière tu réclames!
Le notable entame le second set!
Un leste instrumental blues/western swing ' Going down'.
Puis un vieux gospel attribué à Blind Willie Johnson, ' In my time of dying', suivi d'un autre standard, 'Baby you don't have to go'.
Muddy Waters?
Ja, et les Stones et Jerry Lee et Jimmy Reed et...
Stop, t'es désespérant!
Justement, 'Desperate man'.
Vous, mesdames qui, sur un site de rencontre, êtes en quête de l'homme idéal, méfiez-vous: "The desperate man has low self-esteem, a poor self-image and needs to constantly hear how great he is and be assured of things.", fuyez le!
'Early in the morning', il y a un décalage horaire sans doute, car l'horloge indique 23h50' .
Sinon cette plage sent bon le blues typique, Giani tambourine tel un métronome, la basse de Cédric ronronne paisiblement, Roger se prend pour un Pingeon voyageur, Eric attend son tour. Après s'être savonné et rincé les mains, la guitare cède le relais au souffleur qui débite un sermon pas catholique.
Ginette sourit candidement.
Me semble qu'on a oublié le slowblues réglementaire.... 'Electric man'.
Un des highlights du set, mention spéciale à la stance non-amplifiée du sieur Nobels.
Slide time, 'Roll and Tumble Blues' ( "Rollin' and Tumblin' "), Manente jongle dans le style cheerleader grisonnante, les autres l'ignorent!
Timing respecté, 'After midnight boogie', Ginette pique une crise, elle vocifère comme une groupie ménopausée.
Ton voisin stoïque, ajoute, on dirait ma femme quand elle va voir Julio Iglesias!
Le Baron en a vu d'autres, puis se souvient que le mec qui accompagne la virago tenait à jouer un air avec eux, Eric lui refile un Hohner Meisterklasse, c'est parti, 'I gotta leave'.
Ginette exulte... bravo, chéri!
Une dernière en hommage à J J, 'Call me the breeze'!
La troupe regagne son fief , tu pensais faire comme elle, quand, tout à coup, tu te trouves devant un couple de Stella.
Bois, fieu, te dit le Rosse!
Life can be real hard!
samedi 27 juillet 2013
Le roi du laid-back playing, J J Cale a rejoint un autre apôtre du droit à la paresse, Georges Moustaki.
Les hoax annonçant le décès de célébrités sur le net sont devenus une calamité et ne font rire personne..
A quand une brigade de hoaxbusters chargée de démasquer les crétins s'amusant au détriment de la peine qu'ont les fans des artistes soi-disant disparus!
Ce matin, tu apprends par Facebook la disparition de JJ Cale!
Un ami musicien statue: "R.I.P, JJ Cale, so sad another music hero died...."
Par acquit de conscience tu vérifies sur la page Facebook du musicien, qui dit...
We've lost a great artist and a great person tonight. JJ Cale passed away at 8:00 pm on Friday July 26 at Scripps Hospital in La Jolla, CA. He had suffered a heart attack. There are no immediate plans for services. His history is well documented at JJCale.com , http://www.rosebudus.com/cale/ and in the documentary, To Tulsa And Back. Donations are not needed but he was a great lover of animals so, if you like, you can remember him with donations to your favorite local animal shelter.
JJ Cale est donc bien mort, tu rédiges un billet, pas 10' plus tard, tu es submergé de mails , un mot revient HOAX, même la presse officielle doit faire demi-tour et signaler, sorry JJ Cale still lives!
cf. ceci
La fausse nouvelle du décès de J J Cale annoncée vendredi après-midi sur Twitter a provoqué un emballement médiatique. Pas de panique, le chanteur célèbre pour ses tubes Cocaine ou encore After Midnight est vivant et bien portant.
Or deux heures plus tard, l'annonce du décès est officialisée partout.
John Weldon Cale est décédé à l'âge de 74 ans.
Le guitariste au style inimitable et à la voix traînante nous laisse une discographie de 14 albums, tous parfaits, de 'Naturally' à ' Roll on".
Bizarrerie, de nombreux titres de JJ Cale sont plus connus par ces adaptateurs, 'Cocaïne' ou 'After Midnight', merci ,Eric - 'Cajun Moon', merci, Randy Crawford - 'Call me breeze', merci, Johnny Cash et Lynyrd Skynyrd - 'Sensitive Kind' merci Santana et John Mayall ou 'Mama Don't' que Cabrel, un fan de la première heure a transformé en 'Madame n'aime pas'.
Son compte en banque s'en portera mieux!
Ce soir, JJ Cale joue ailleurs et nous laisse avec des 'Crying Eyes'!
A quand une brigade de hoaxbusters chargée de démasquer les crétins s'amusant au détriment de la peine qu'ont les fans des artistes soi-disant disparus!
Ce matin, tu apprends par Facebook la disparition de JJ Cale!
Un ami musicien statue: "R.I.P, JJ Cale, so sad another music hero died...."
Par acquit de conscience tu vérifies sur la page Facebook du musicien, qui dit...
We've lost a great artist and a great person tonight. JJ Cale passed away at 8:00 pm on Friday July 26 at Scripps Hospital in La Jolla, CA. He had suffered a heart attack. There are no immediate plans for services. His history is well documented at JJCale.com , http://www.rosebudus.com/cale/ and in the documentary, To Tulsa And Back. Donations are not needed but he was a great lover of animals so, if you like, you can remember him with donations to your favorite local animal shelter.
JJ Cale est donc bien mort, tu rédiges un billet, pas 10' plus tard, tu es submergé de mails , un mot revient HOAX, même la presse officielle doit faire demi-tour et signaler, sorry JJ Cale still lives!
cf. ceci
La fausse nouvelle du décès de J J Cale annoncée vendredi après-midi sur Twitter a provoqué un emballement médiatique. Pas de panique, le chanteur célèbre pour ses tubes Cocaine ou encore After Midnight est vivant et bien portant.
Or deux heures plus tard, l'annonce du décès est officialisée partout.
John Weldon Cale est décédé à l'âge de 74 ans.
Le guitariste au style inimitable et à la voix traînante nous laisse une discographie de 14 albums, tous parfaits, de 'Naturally' à ' Roll on".
Bizarrerie, de nombreux titres de JJ Cale sont plus connus par ces adaptateurs, 'Cocaïne' ou 'After Midnight', merci ,Eric - 'Cajun Moon', merci, Randy Crawford - 'Call me breeze', merci, Johnny Cash et Lynyrd Skynyrd - 'Sensitive Kind' merci Santana et John Mayall ou 'Mama Don't' que Cabrel, un fan de la première heure a transformé en 'Madame n'aime pas'.
Son compte en banque s'en portera mieux!
Ce soir, JJ Cale joue ailleurs et nous laisse avec des 'Crying Eyes'!
Soirée Loud by Court-Circuit, Bruxelles- les- Bains, Bruxelles, le 26 juillet 2013
Bruxelles-les-Bains, Quai des péniches, un concept ayant du plomb dans l'aile?
Entre le passage des groupes programmés pour Loud ( promotion des combos lourds de la scène Wallonie-Bruxelles) par Court-Circuit, tu déambules sur le site: peu de monde, des échoppes proposant de l'exotisme patate, vendant des produits à des prix pas forcément doux, quelques gosses se chamaillant sur le sable, exempt de méduses, des matrones les surveillant, des Chippendales de pacotille flanqués de fausses blondes siliconées, une soixantaine d'uniformes et autant de gardiens du service d'ordre local,on est loin de l'affluence des premières années.
17:20' The Eyes from Beyond
Peu d'informations concernant un groupe qui en 2005 se produisait régulièrement sur les scènes sludge du royaume.
Une retraite prolongée et retour au turbin en 2012.
Lineup?
Aucune idée, leur page Facebook ne t'aidera pas.
Une chose est sûre, à voir leurs trognes, ces gens ont vécu et leur activité au sein du monde musical ne date pas d'il y a 10 ans!
On ose quelques noms: aux vocals, Alain Vandenberghe, il joue également avec Blows, a emmerdé Tom avec Naughty Mouse, du stoner bruxellois, certains l'ont aperçu chez Dream Machine, The Guild ou Ritual, il a probablement gratté de la guitare et chanté au sein d'autres gangs.
Un des guitaristes ( ex Ritual), une trogne spectrale le Didier Retelet , se fait appeler Henry- Hubert DelRio - certains ont reconnu d'ex-membres de Deviate, d'autres citent quelques identités telles X-Ray, Amolad Destruction, Bruno Brunet...on décline toute responsabilité en cas d'usurpation, pour finir, on ajoutera que le second guitariste arborait un magnifique T-shirt des Melvins, ce qui te permet de prédire qu'il y aura du doom au menu!
On signale un 12" , "Behind Electronic Process Negative"
C'est parti, 'Morning Waste', me demande pas si c'est du drone doom, du black doom ou du sludge doom, mais c'est clair, le truc s'imprègne dans ton cerveau pour ne plus le lâcher.
Tout aussi pesant et addictif, 'Dragon' .
Arrivée de Vdb, qui colle le micro juste sous son nez pour lui faire un handjob maison, il y va d'un laïus morbide que le drummer reprend en écho, 'Virus in the city'.
Un second chanteur ( Gilles) se saisit d'un micro, pas celui qui vient d'éjaculer, il pousse quelques death growls à faire frémir un grizzly. (' Gold' ?).
'More brain', Alain vient marmonner une incantation Cheyenne tandis que les autres balancent un wall of sound lent et impressionnant et que le petit jeune se racle la gorge pour produire d'horribles borborygmes.
En fin d'après-midi c'est pas évident à digérer, mais l'efficacité de la recette est indéniable.
Les automitrailleuses sont de sortie et défilent au ralenti, ' Voiced Filter' , bilan: 46 escargots, 125 fourmis, 10 coccinelles et quelques autres hexapodes aplatis...pas beau à voir!
'Haunted hunter' termine le set sous forme de confiteor psalmodié avant une solide décharge finale.
The Holmes
Conan Doyle nous aurait caché l'existence de deux frangins?
A première vue, ces Holmes sont d'origine hennuyère et peuvent être considérés comme un side-project pour trois musiciens glorieux du pays d'Enzo Scifo.
A la batterie et voix, l'étalon de chez Romano Nervoso, signor Giacomo Panarisi -à la basse, un ex-Romano, Adriano de la Vega, certaines sources le citent comme faisant partie du liveband des Subs- à la guitare et voix, François Maigret de No One is Innocent!
L'annonceur: c'est leur second concert, soyez indulgents!
Personne ne se sera plaint, le trio aura envoyé un set bien ficelé d'un rock seventies, teinté de glam, de hard, de blues et de stoner musclé.
' Scratch', un midtempo pendant lequel Giacomo et François, vise mon galurin, alternent les vocaux.
On est loin des fanfaronnades chères à Romano Nervoso, au goût, la tambouille proposée procure des sensations Captain Beyond, May Blitz, Bloodrock ou autres formations hard rock des 70's honteusement oubliées.
Présentation du projet: 'The Holmes', du pur glam.
'Ugliest blues', pas vilain!
Bonsoir, Bruxelles, nous sommes The Holmes, on vient de l'île.
Quelle île, comédien?
Lil Kim ou Lil Wayne?
' White collar' pour les fonctionnaires, puis 'Apache' pour Arno.
Saine énergie, riffs qui claquent, basse qui pompe et drumming exubérant.
Pas de cinéma excessif, du crédible et du rentre-dedans!
Une once de Bad Company, quelques pincées de Humble Pie, ' Ride for free' a tout pour plaire.
Le tonique et méphistophélique 'Devil coming' est saupoudré d'herbes psyché, quant à 'Cowboy Filter', dédié au Marlboro Man, il dégage un fumet sudiste pas désagréable.
'Rebawn', la dernière salve garage/punk, sauvage et flamboyante, se rapproche assez de l'univers spaghetti rock cher à l' Aldo Maccione de La Louvière.
The Holmes, un groupe à tenir à l'oeil!
Ramon Zarate
Un lanceur de poignards?
Presque, un canonnier liégeois adepte d'un stoner massif.
Ivan Del Castillo: Vocals/Guitars - Salva Giambra: Guitars/Backing Vocal- Julien Bockiau: Bass
- David Greisch: Drums ont deux albums dans leur besace et se flattent d'avoir foulé des scènes avant quelques pointures, style Karma to Burn, Stonebride etc...
Le gars de tout à l'heure en rajoute une couche: pour ceux qui sont fatigués des bands tendant à liquéfier leur stoner, il cite QOTSA, Ramon Zarate est la marchandise recommandée, de l'explosif, du brut, de l'abrasif, de l'intraitable..."Kick ass stoner rock ’n roll”disait un petit gars d'Eppegem ou de Lochristi, j'hésite!
'Burning Bob', pour la dentelle, tu sonnes ailleurs, imagine Fu Manchu ayant fait un enfant à Killing Joke pour te rendre compte à quel point c'est monstrueux!
A côté de 'Blue Max', le pauvre Mad Max a des allures de grande folle.
Une intro gaffe aux coups de matraque, voici 'Neverland', une brusque accélération, et Ivan du château espagnol ou cubain se met expulser tous les microbes qui stagnaient dans sa glotte, effrayant!
Il décapsule une Heineken avec une dent et nous lance, santé!
Crapule, fils de ta mère, on n'a rien à boire.
La pisse de chat, made chez les voisinsn l'a revigoré, au baston...'Fuck this', ce truc te cloue contre la cloison, t'as tellement les chocottes que, soudain, tes pieds traînent dans un liquide nauséabond et tiède.
Va falloir changer de Pampers!
'Heads up'.
Oui, capitaine.. Chargez!..A vos ordres!
'Shiteaters'.
J'ai plus faim, merci!
Disto et fuzz, attachez vos ceintures, les enfants, ne vous fiez pas au titre, 'Flower Boobs', il n'y a pas de fleurs, que de la nitroglycérine!
Et avec ça, Madame Van Kets?
Vous m'en remettez une grosse tranche bien grasse, Monsieur Sanzot!
'Eight ball'
Rex, reviens, il est gentil Ivan, il pleure car on lui a piqué son ballon rose!
'Sun' termine ce set vigoureux.
Ramon Zarate, le groupe idéal pour tester la qualité de tes silicone earplugs!
Ta soirée s'achève ici, des obligations ménagères impliquent que tu manqueras The Fabulous Progerians.
Entre le passage des groupes programmés pour Loud ( promotion des combos lourds de la scène Wallonie-Bruxelles) par Court-Circuit, tu déambules sur le site: peu de monde, des échoppes proposant de l'exotisme patate, vendant des produits à des prix pas forcément doux, quelques gosses se chamaillant sur le sable, exempt de méduses, des matrones les surveillant, des Chippendales de pacotille flanqués de fausses blondes siliconées, une soixantaine d'uniformes et autant de gardiens du service d'ordre local,on est loin de l'affluence des premières années.
17:20' The Eyes from Beyond
Peu d'informations concernant un groupe qui en 2005 se produisait régulièrement sur les scènes sludge du royaume.
Une retraite prolongée et retour au turbin en 2012.
Lineup?
Aucune idée, leur page Facebook ne t'aidera pas.
Une chose est sûre, à voir leurs trognes, ces gens ont vécu et leur activité au sein du monde musical ne date pas d'il y a 10 ans!
On ose quelques noms: aux vocals, Alain Vandenberghe, il joue également avec Blows, a emmerdé Tom avec Naughty Mouse, du stoner bruxellois, certains l'ont aperçu chez Dream Machine, The Guild ou Ritual, il a probablement gratté de la guitare et chanté au sein d'autres gangs.
Un des guitaristes ( ex Ritual), une trogne spectrale le Didier Retelet , se fait appeler Henry- Hubert DelRio - certains ont reconnu d'ex-membres de Deviate, d'autres citent quelques identités telles X-Ray, Amolad Destruction, Bruno Brunet...on décline toute responsabilité en cas d'usurpation, pour finir, on ajoutera que le second guitariste arborait un magnifique T-shirt des Melvins, ce qui te permet de prédire qu'il y aura du doom au menu!
On signale un 12" , "Behind Electronic Process Negative"
C'est parti, 'Morning Waste', me demande pas si c'est du drone doom, du black doom ou du sludge doom, mais c'est clair, le truc s'imprègne dans ton cerveau pour ne plus le lâcher.
Tout aussi pesant et addictif, 'Dragon' .
Arrivée de Vdb, qui colle le micro juste sous son nez pour lui faire un handjob maison, il y va d'un laïus morbide que le drummer reprend en écho, 'Virus in the city'.
Un second chanteur ( Gilles) se saisit d'un micro, pas celui qui vient d'éjaculer, il pousse quelques death growls à faire frémir un grizzly. (' Gold' ?).
'More brain', Alain vient marmonner une incantation Cheyenne tandis que les autres balancent un wall of sound lent et impressionnant et que le petit jeune se racle la gorge pour produire d'horribles borborygmes.
En fin d'après-midi c'est pas évident à digérer, mais l'efficacité de la recette est indéniable.
Les automitrailleuses sont de sortie et défilent au ralenti, ' Voiced Filter' , bilan: 46 escargots, 125 fourmis, 10 coccinelles et quelques autres hexapodes aplatis...pas beau à voir!
'Haunted hunter' termine le set sous forme de confiteor psalmodié avant une solide décharge finale.
The Holmes
Conan Doyle nous aurait caché l'existence de deux frangins?
A première vue, ces Holmes sont d'origine hennuyère et peuvent être considérés comme un side-project pour trois musiciens glorieux du pays d'Enzo Scifo.
A la batterie et voix, l'étalon de chez Romano Nervoso, signor Giacomo Panarisi -à la basse, un ex-Romano, Adriano de la Vega, certaines sources le citent comme faisant partie du liveband des Subs- à la guitare et voix, François Maigret de No One is Innocent!
L'annonceur: c'est leur second concert, soyez indulgents!
Personne ne se sera plaint, le trio aura envoyé un set bien ficelé d'un rock seventies, teinté de glam, de hard, de blues et de stoner musclé.
' Scratch', un midtempo pendant lequel Giacomo et François, vise mon galurin, alternent les vocaux.
On est loin des fanfaronnades chères à Romano Nervoso, au goût, la tambouille proposée procure des sensations Captain Beyond, May Blitz, Bloodrock ou autres formations hard rock des 70's honteusement oubliées.
Présentation du projet: 'The Holmes', du pur glam.
'Ugliest blues', pas vilain!
Bonsoir, Bruxelles, nous sommes The Holmes, on vient de l'île.
Quelle île, comédien?
Lil Kim ou Lil Wayne?
' White collar' pour les fonctionnaires, puis 'Apache' pour Arno.
Saine énergie, riffs qui claquent, basse qui pompe et drumming exubérant.
Pas de cinéma excessif, du crédible et du rentre-dedans!
Une once de Bad Company, quelques pincées de Humble Pie, ' Ride for free' a tout pour plaire.
Le tonique et méphistophélique 'Devil coming' est saupoudré d'herbes psyché, quant à 'Cowboy Filter', dédié au Marlboro Man, il dégage un fumet sudiste pas désagréable.
'Rebawn', la dernière salve garage/punk, sauvage et flamboyante, se rapproche assez de l'univers spaghetti rock cher à l' Aldo Maccione de La Louvière.
The Holmes, un groupe à tenir à l'oeil!
Ramon Zarate
Un lanceur de poignards?
Presque, un canonnier liégeois adepte d'un stoner massif.
Ivan Del Castillo: Vocals/Guitars - Salva Giambra: Guitars/Backing Vocal- Julien Bockiau: Bass
- David Greisch: Drums ont deux albums dans leur besace et se flattent d'avoir foulé des scènes avant quelques pointures, style Karma to Burn, Stonebride etc...
Le gars de tout à l'heure en rajoute une couche: pour ceux qui sont fatigués des bands tendant à liquéfier leur stoner, il cite QOTSA, Ramon Zarate est la marchandise recommandée, de l'explosif, du brut, de l'abrasif, de l'intraitable..."Kick ass stoner rock ’n roll”disait un petit gars d'Eppegem ou de Lochristi, j'hésite!
'Burning Bob', pour la dentelle, tu sonnes ailleurs, imagine Fu Manchu ayant fait un enfant à Killing Joke pour te rendre compte à quel point c'est monstrueux!
A côté de 'Blue Max', le pauvre Mad Max a des allures de grande folle.
Une intro gaffe aux coups de matraque, voici 'Neverland', une brusque accélération, et Ivan du château espagnol ou cubain se met expulser tous les microbes qui stagnaient dans sa glotte, effrayant!
Il décapsule une Heineken avec une dent et nous lance, santé!
Crapule, fils de ta mère, on n'a rien à boire.
La pisse de chat, made chez les voisinsn l'a revigoré, au baston...'Fuck this', ce truc te cloue contre la cloison, t'as tellement les chocottes que, soudain, tes pieds traînent dans un liquide nauséabond et tiède.
Va falloir changer de Pampers!
'Heads up'.
Oui, capitaine.. Chargez!..A vos ordres!
'Shiteaters'.
J'ai plus faim, merci!
Disto et fuzz, attachez vos ceintures, les enfants, ne vous fiez pas au titre, 'Flower Boobs', il n'y a pas de fleurs, que de la nitroglycérine!
Et avec ça, Madame Van Kets?
Vous m'en remettez une grosse tranche bien grasse, Monsieur Sanzot!
'Eight ball'
Rex, reviens, il est gentil Ivan, il pleure car on lui a piqué son ballon rose!
'Sun' termine ce set vigoureux.
Ramon Zarate, le groupe idéal pour tester la qualité de tes silicone earplugs!
Ta soirée s'achève ici, des obligations ménagères impliquent que tu manqueras The Fabulous Progerians.
vendredi 26 juillet 2013
Females Rock: Frau Blücher and the drünken horses et MIAOU, Coiffure Liliane, Bruxelles, le 25 juillet 2013
Dis un peu, Flupke, c'est quoi ce Females Rock?
In Wimen we trust...
Ouais, d'accord, toutes les femmes?
Yes, sauf la mienne!
Euh, ça fait combien?
Plus de trente groupes, une seule règle, règle = principe, mec, each band must have at least one FEMALE member ...
Ce soir à la Coiffure Liliane, archi-blindée pour l'occasion, si tu venais pour une permanente, tu oublies: Frau Blücher and the drünken horses et MIAOU, c à d, du punk plasmatique et du popcorn ( taux abusif d'hydrates de carbone) garage félin!
Tu dis, Johnny?
There will be blood...et de la bière, et du rhum, du limoncello pour les sucrés, de la suée, des pulsions sous la ceinture et tutti quanti!
Miaou
Un feulement que tu eus l'occasion d'entendre il y a deux ans lors du Drach' National festival de Jette.
Agathe 'Kitoko' Pagart aux baguettes et 'chant'/ Jens De Laet à la basse/ Hendrik Bleyen au chant et à la guitare, poursuivent leur route de mistigri de gouttière rétif et bruyant.
Le 18 septembre doit sortir un premier EP, Flupke leur a trouvé une release party au Central.
Ce soir, un set houleux, tapageur, dans l'esprit rock'n roll, The Stooges meet The Freudian Slips.
'Lartcon', un chant mixte et bilingue, une sensibilité Iggy croisant Fabienne DelSol ou Jacqueline Taieb.
Kitoko pilonne comme un boquillon ayant décider de démolir sa cognée sur les fûts tout en s'époumonant ..ça ne sert à rien.., les garçons assurent un fond garage crado, tes voisines headbangent à gogo, avant d'entendre la plus excitée proférer... Agathe on voit ta culotte!
Le trio maintient la même cadence débridée et enchaîne les plages garage/punk concises et corrosives ( e.a.: 'I'm thinking, I'm thinking that I like you' (?)), la blonde s'est débarrassée de son masque de miauleuse pour se concentrer sur le matraquage intensif.
Un downtempo ( 'Everytime you come around' (?)) sentant bon les morceaux les plus calmes des Heartbreakers précède un titre rageur, annonçant lui-même un 'No Future' noir et désespéré.
Virage funk blanc cher à James White and the Blacks, à moins que ce ne soit James Chance et ses Contortions, en passant le mec a emballé Debbie Harry, ça pue le Rapture, et aussi les Slits qui traînaient dans le coin.
Une chanson pour toutes les putes!
Yeah, brament tes 5 voisines s'y reconnaissant!
La setlist probable fait état de 'Kamasutra', 'Miscast', 'Lucy'...morceaux te rappelant les Clash, Mademoiselle K, Devo ou les Kinks.
Un bis en vitesse, le foldingue, 'Hotess de l'air', que Frau Blücher, une copine tatouée de Natacha, l'enfant de Walthéry, vient gentiment susurrer avec Hendrik et Agathe.
Tous dehors, les fesses à l'air...
Pause demandée par la galerie contigüe qui a prévu une performance graffiti sur tamis de batterie ( Teun Vergruggen) et à 22:30', Frau Blücher and the drünken horses!
La femme de Gebhard Leberecht von Blücher, prince de Wahlstatt?
Fais pas ton malin, tu as vu que la galerie s'appelait Napoléon et tu décides de nous rappeler 1815!
Frau Blücher est à chercher chez Mel Brooks, Young Frankenstein, d'ailleurs si t'avais été attentif t'aurais aperçu le sémillant Marty Feldman représenté sur la grosse caisse!
La madame au chant et tatouages d'identification indélébiles, et débiles prétend Jean-Hubert, c'est Veronica Märtinez, les canassons imbibés se nomment Mathias Sälas: Guitars + Vocals/ Yves Vränckx: Bass / Jeän Meert: Drums.
Un 10-track CD au titre explicite: ' Quick & Dirty'!
Une petite intro pompée sur une fugue de Bach version les bêtes sont lâchées, tous aux abris.
C'est clair, la soirée sera agitée, le cocktail proposé sent la poudre!
'I don't care' qu'elle gueule, pendant que les purs-sangs s'emballent.
Si tu compares, Les Ramones, c'est des chevaux de labour.
Veronica, la Fraulein, elle est aussi shocking que Mariska Veres, a goddess musclée, fringuée d'un black top.
Un conseil, petit, en regardant Jean- Paul Senlesou: 'Buy you a life' , le gars à l'esprit contradictoire se paye une Maes!
C'est remboursé par la sécu: ' Lethal pill cocktail', à prendre après le repas principal!
Bruxelles, on vous propose une petite chanson d'amour, 'Hey bitch!'
Rien n'est gratuit, l'amour se paye de nos jours.
Pour Jeanine Deckers, 'Sister Smile'.
Vero vient se coller à deux centimètres d'une gentille madame pour lui brailler des trucs pas aimables, I'm gonna kick in your face...et t'auras le plus beau bloody smile de l'année, ton dentiste va avoir du boulot!
Mes petits chéris, une nouvelle chanson d'amour, 'F@$k You', à la hussarde!
Ils enchaînent sur 'Shoebox' et ' All for the money' tout aussi fracassants avant de nous asséner 'Shit List' de L 7.
Un rire sardonique introduit ' Laugh song' auquel succède 'Quick and dirty', tous, des éjaculateurs précoces, ces punks!
Pour les mathématiciens polyglottes, ' 1 2 3 4', la même chose en flamand!
Le spectacle est aussi dans la salle, Greta,Trudi et Lotte ont entamé un pogo athlétique, la bière voltige allègrement, tandis que Rosamund relaye Frau Blücher dans ses exercices arithmétiques.
Ambiance in't kot!
Il en reste une, refusée par Marc Ysaye sur Classic 21, notre plage intellectuelle, ' Scream motherfucker'.
Un bis ou on casse la baraque, la menace est prise au sérieux!
Une 'Bamba' dégénérée.
Rideau!
Le 2 août, la Frau et les bourrins se produisent à Chalon-sur-Saône , si t'es dans le coin...
In Wimen we trust...
Ouais, d'accord, toutes les femmes?
Yes, sauf la mienne!
Euh, ça fait combien?
Plus de trente groupes, une seule règle, règle = principe, mec, each band must have at least one FEMALE member ...
Ce soir à la Coiffure Liliane, archi-blindée pour l'occasion, si tu venais pour une permanente, tu oublies: Frau Blücher and the drünken horses et MIAOU, c à d, du punk plasmatique et du popcorn ( taux abusif d'hydrates de carbone) garage félin!
Tu dis, Johnny?
There will be blood...et de la bière, et du rhum, du limoncello pour les sucrés, de la suée, des pulsions sous la ceinture et tutti quanti!
Miaou
Un feulement que tu eus l'occasion d'entendre il y a deux ans lors du Drach' National festival de Jette.
Agathe 'Kitoko' Pagart aux baguettes et 'chant'/ Jens De Laet à la basse/ Hendrik Bleyen au chant et à la guitare, poursuivent leur route de mistigri de gouttière rétif et bruyant.
Le 18 septembre doit sortir un premier EP, Flupke leur a trouvé une release party au Central.
Ce soir, un set houleux, tapageur, dans l'esprit rock'n roll, The Stooges meet The Freudian Slips.
'Lartcon', un chant mixte et bilingue, une sensibilité Iggy croisant Fabienne DelSol ou Jacqueline Taieb.
Kitoko pilonne comme un boquillon ayant décider de démolir sa cognée sur les fûts tout en s'époumonant ..ça ne sert à rien.., les garçons assurent un fond garage crado, tes voisines headbangent à gogo, avant d'entendre la plus excitée proférer... Agathe on voit ta culotte!
Le trio maintient la même cadence débridée et enchaîne les plages garage/punk concises et corrosives ( e.a.: 'I'm thinking, I'm thinking that I like you' (?)), la blonde s'est débarrassée de son masque de miauleuse pour se concentrer sur le matraquage intensif.
Un downtempo ( 'Everytime you come around' (?)) sentant bon les morceaux les plus calmes des Heartbreakers précède un titre rageur, annonçant lui-même un 'No Future' noir et désespéré.
Virage funk blanc cher à James White and the Blacks, à moins que ce ne soit James Chance et ses Contortions, en passant le mec a emballé Debbie Harry, ça pue le Rapture, et aussi les Slits qui traînaient dans le coin.
Une chanson pour toutes les putes!
Yeah, brament tes 5 voisines s'y reconnaissant!
La setlist probable fait état de 'Kamasutra', 'Miscast', 'Lucy'...morceaux te rappelant les Clash, Mademoiselle K, Devo ou les Kinks.
Un bis en vitesse, le foldingue, 'Hotess de l'air', que Frau Blücher, une copine tatouée de Natacha, l'enfant de Walthéry, vient gentiment susurrer avec Hendrik et Agathe.
Tous dehors, les fesses à l'air...
Pause demandée par la galerie contigüe qui a prévu une performance graffiti sur tamis de batterie ( Teun Vergruggen) et à 22:30', Frau Blücher and the drünken horses!
La femme de Gebhard Leberecht von Blücher, prince de Wahlstatt?
Fais pas ton malin, tu as vu que la galerie s'appelait Napoléon et tu décides de nous rappeler 1815!
Frau Blücher est à chercher chez Mel Brooks, Young Frankenstein, d'ailleurs si t'avais été attentif t'aurais aperçu le sémillant Marty Feldman représenté sur la grosse caisse!
La madame au chant et tatouages d'identification indélébiles, et débiles prétend Jean-Hubert, c'est Veronica Märtinez, les canassons imbibés se nomment Mathias Sälas: Guitars + Vocals/ Yves Vränckx: Bass / Jeän Meert: Drums.
Un 10-track CD au titre explicite: ' Quick & Dirty'!
Une petite intro pompée sur une fugue de Bach version les bêtes sont lâchées, tous aux abris.
C'est clair, la soirée sera agitée, le cocktail proposé sent la poudre!
'I don't care' qu'elle gueule, pendant que les purs-sangs s'emballent.
Si tu compares, Les Ramones, c'est des chevaux de labour.
Veronica, la Fraulein, elle est aussi shocking que Mariska Veres, a goddess musclée, fringuée d'un black top.
Un conseil, petit, en regardant Jean- Paul Senlesou: 'Buy you a life' , le gars à l'esprit contradictoire se paye une Maes!
C'est remboursé par la sécu: ' Lethal pill cocktail', à prendre après le repas principal!
Bruxelles, on vous propose une petite chanson d'amour, 'Hey bitch!'
Rien n'est gratuit, l'amour se paye de nos jours.
Pour Jeanine Deckers, 'Sister Smile'.
Vero vient se coller à deux centimètres d'une gentille madame pour lui brailler des trucs pas aimables, I'm gonna kick in your face...et t'auras le plus beau bloody smile de l'année, ton dentiste va avoir du boulot!
Mes petits chéris, une nouvelle chanson d'amour, 'F@$k You', à la hussarde!
Ils enchaînent sur 'Shoebox' et ' All for the money' tout aussi fracassants avant de nous asséner 'Shit List' de L 7.
Un rire sardonique introduit ' Laugh song' auquel succède 'Quick and dirty', tous, des éjaculateurs précoces, ces punks!
Pour les mathématiciens polyglottes, ' 1 2 3 4', la même chose en flamand!
Le spectacle est aussi dans la salle, Greta,Trudi et Lotte ont entamé un pogo athlétique, la bière voltige allègrement, tandis que Rosamund relaye Frau Blücher dans ses exercices arithmétiques.
Ambiance in't kot!
Il en reste une, refusée par Marc Ysaye sur Classic 21, notre plage intellectuelle, ' Scream motherfucker'.
Un bis ou on casse la baraque, la menace est prise au sérieux!
Une 'Bamba' dégénérée.
Rideau!
Le 2 août, la Frau et les bourrins se produisent à Chalon-sur-Saône , si t'es dans le coin...
jeudi 25 juillet 2013
Un flash... Bernadette Lafont, la fiancée du pirate nous a quittés!
Bernadette Lafont, l'actrice à la voix rauque et au sens de l'humour exacerbé, aura tourné dans plus de cent films.
L'égérie de la Nouvelle Vague a commencé avec François Truffaut, mais aura illuminé de sa présence et de sa gouaille des longs-métrages de cinéastes aussi importants que Nelly Kaplan, Claude Chabrol, Jean Eustache ou Claude Miller, pour n'en citer que quelques uns.
Lundi dernier, victime d'un malaise cardiaque, elle est hospitalisée à Nîmes où elle est décédée il y a quelques heures, elle avait 74 ans!
Pourquoi cet entrefilet dans un blog consacré à la musique?
On lui doit ce duo avec Serge Lama:
http://www.youtube.com/watch?v=YAeSk8CAMJI!
Merci, Bernadette!
L'égérie de la Nouvelle Vague a commencé avec François Truffaut, mais aura illuminé de sa présence et de sa gouaille des longs-métrages de cinéastes aussi importants que Nelly Kaplan, Claude Chabrol, Jean Eustache ou Claude Miller, pour n'en citer que quelques uns.
Lundi dernier, victime d'un malaise cardiaque, elle est hospitalisée à Nîmes où elle est décédée il y a quelques heures, elle avait 74 ans!
Pourquoi cet entrefilet dans un blog consacré à la musique?
On lui doit ce duo avec Serge Lama:
http://www.youtube.com/watch?v=YAeSk8CAMJI!
Merci, Bernadette!
mercredi 24 juillet 2013
Un mythe du forró, Dominguinhos, s'est éteint à São Paulo!
Luiz Gonzaga, Dominguinhos, Mestre Zinho, Jackson do Pandeiro, Dió de Araújo, Elba Ramalho, Trio Virgulino, Trio Nordestino... sont généralement considérés comme les maîtres du forró, la musique rurale du nord-est du Brésil, musique à danser trépidante et syncopée, née avec les «vaqueiros».
L'accordéon de Dominguinhos, José Domingos de Morais, devenu petit Dominique, aura au long de sa longue carrière accompagné quelques grands artistes brésiliens: Caetano Veloso, Gilberto Gil, Gal Costa, Toquinho ou Maria Bethânia...
Il a enregistré près de cinquante albums et les cinéastes le connaissent pour le score du film ' O Cangaceiro', présenté à Cannes en 1953.
Joan Baez a sorti le titre en B-side du single 'Bachianas Brasileiras', en 1967.
Fin 2012, Dominguinhos est hospitalisé souffrant de problèmes respiratoires et de faiblesse cardiaque, juillet 2013, son accordéon se tait, définitivement!
L'accordéon de Dominguinhos, José Domingos de Morais, devenu petit Dominique, aura au long de sa longue carrière accompagné quelques grands artistes brésiliens: Caetano Veloso, Gilberto Gil, Gal Costa, Toquinho ou Maria Bethânia...
Il a enregistré près de cinquante albums et les cinéastes le connaissent pour le score du film ' O Cangaceiro', présenté à Cannes en 1953.
Joan Baez a sorti le titre en B-side du single 'Bachianas Brasileiras', en 1967.
Fin 2012, Dominguinhos est hospitalisé souffrant de problèmes respiratoires et de faiblesse cardiaque, juillet 2013, son accordéon se tait, définitivement!
Dan Van Patten, original drummer of the Southern California new wave band Berlin, passed away!
Le synth pop group californien, Berlin, a squatté les charts en 1986 avec le megahit "Take My Breath Away,", mais la genèse du band remonte à 1978.
John Crawford (bass guitar), Terri Nunn (vocals), David Diamond (keyboards), Ric Olsen (guitar), Matt Reid (keyboards) et Rod Learned (drums) formaient le groupe de LA à cette époque.
Le premier album, 'Information', sort en 1980, le lineup avait été modifié, aux drums figurait Dan Van Patten qui est encore crédité sur le second opus de Berlin, 'Pleasure Victim' avec le smash hit ' Sex (I'm A..) ' dont Peaches a sorti une cover en 2000 ( bonus track sur le CD 'The Teaches of Peaches'.
La page Facebook de Berlin mentionne le décès de Dan Van Patten en ces termes:
I am shocked and deeply sad about Dan Van Patten's passing. He started Berlin with John and Chris. He was our original drummer on Pleasure Victim. Dan was so young still to be leaving now. Thank you for all your posts about this.
Dan avait 60 ans, il s'est éteint à San Pedro Town, Belize il y a quelques jours.
John Crawford (bass guitar), Terri Nunn (vocals), David Diamond (keyboards), Ric Olsen (guitar), Matt Reid (keyboards) et Rod Learned (drums) formaient le groupe de LA à cette époque.
Le premier album, 'Information', sort en 1980, le lineup avait été modifié, aux drums figurait Dan Van Patten qui est encore crédité sur le second opus de Berlin, 'Pleasure Victim' avec le smash hit ' Sex (I'm A..) ' dont Peaches a sorti une cover en 2000 ( bonus track sur le CD 'The Teaches of Peaches'.
La page Facebook de Berlin mentionne le décès de Dan Van Patten en ces termes:
I am shocked and deeply sad about Dan Van Patten's passing. He started Berlin with John and Chris. He was our original drummer on Pleasure Victim. Dan was so young still to be leaving now. Thank you for all your posts about this.
Dan avait 60 ans, il s'est éteint à San Pedro Town, Belize il y a quelques jours.
mardi 23 juillet 2013
Dorpsfeest Haasrode, Kerkplein, le 21 juillet 2013
Dimanche 21 juillet, la canicule, à Bruxelles les chars défilent, dans le Dijleland, à Haasrode, pays des pootefretters, les villageois se sont réunis sur la place de l'église, face au café Den Deugniet pour leur traditionnelle dorpsfeest, qui avait disparu faute de moyens et de volontaires, mais que les patrons du bistro sus-mentionné ont remis à l'honneur il y a quelques années, gloire à eux!
Menu: eetfestijn ( des mosselen Koning Filip), animations diverses, kids disco, un Ricard à l'oeil, de la Stella, des frites et un free festival.
16:45', calme relatif, chaleur étouffante, - 17: 10', une jeune personne saisit le micro, pensez à vous désaltérer, les locaux avaient devancé son message, le brasseur vient de larguer un cinquantième fût sur les pavés et présentation du premier groupe, My Dog is Radioactive.
Le temps d'appeler les services spécialisés, quelques Russes ayant oeuvré à Tchernobyl et Nippons ayant procédé au nettoyage de Fukushima, pour décontaminer le cabot et trois musiciens apparaissent sur scène.
Surprise, le plus petit mesure un mètre 02!
Les trois frères: Jasper Mulier: bass (2001)/ Vincent Mulier : drum (1999)/ Mats Mulier : vocals, sonwriting, guitar (1997) écument les scènes louvanistes depuis 2 ans, comme Hägar the Horrible ( Hägar Dünor, si tu préfères), ils n'ont peur de rien ni de personne et t'assènent un punkrock juvénile n'ayant rien à envier à No Fun At All, NOFX, Sick Of It All ou autres méchants ne jurant que par le hardcore.
La basse de Jasper a beau être plus grande que lui, ce moustique assure comme un chef, Vincent frappe comme un boucher des Halles et le chant rageur de l'aîné a réussi à éveiller quelques paisibles habitants du bled qui sommeillaient dans leur tombeau au cimetière sis à 150 mètres!
Tu me dis, c'est honteux d'obliger des gosses de cet âge à gagner leur croûte en se produisant sur scène, on te rappelle tout de même qu'il n'y a pas si longtemps, des mioches travaillaient dans la mine dès leurs sixième année d'existence.
Troisième titre, 'Break my heart' gueule Mats, une rousse avec des tresses, Annette, la fille du coiffeur lui a brisé le coeur.
Suite logique, une chanson de rupture ('Sometimes'?) - 'What's going on with me', il a vu pousser des poils sous ses aisselles - 'I'm better off dead', un moment de désespoir - ' I believe I can fly', Icare aussi, il s'est cassé la gueule - un petit Pennywise puis 'Revolution'... merci Haasrode!
Pendant que tu commandes une Stella, les gamins balancent un bis!
Changement de cap avec Waking up Dolores, du swing blues!
C'est Los Lobos qui chantait
My legs are tired
My face feels hot
Wake up Dolores
Please try to walk...
La Dolores de Louvain ne semblait pas souffrir des mêmes maux, un set jouissif expédié par des pros qui, depuis 2003, infestent les bluescafés ou bluesfestivals du pays.
Fons Renders ( basse/ contrebasse) et 'Lucky' Luc ( harmonica) ont fait partie de Mardi Gras, groupe ayant, notamment, joué à Peer en 1986 et 1998 -Bart De Puydt, le batteur ou cajonman, a officié chez Soul at Seven - Rudi Reyniers ( claviers) pianotait chez You Name it et s'amuse avec Close Cover - le guitariste Etienne Berghmans fait état de services chez Clouseau, Betty Goes Green et les Scabs ( excusez du peu...) - la seconde lead, celle du Pirre ( Jean-Pierre Claes), s'entendait chez les Blues Believers et enfin, the voice om u tegen te zeggen, Miss Pris, alias Priscilla Van Even complète le line up.
'You gotta move' ( Fred McDowell and Rev. Gary Davis), par ces chaleurs tropicales c'est pas évident, mais le dobro de Pirre fait merveille et le chant de la madame fringuée fleurs estivales incitent quelques audacieux à se bouger les fesses.
Joe c'est pas une reine de beauté, mais il swingue prestement ce Cyrano named 'Nosey Joe'.
'300 pounds', rien à voir avec ce que tu peux lire sur la balance si je grimpe dessus, formule Rudi.
D'ailleurs le titre complet est 'Three hundred pounds of joy', pas vrai Howlin Wolf?
...this is it, this is it, look what you get.. poisseux à souhait!
T'as un problème, Priscilla?
'I'm worried'!
C'est Elvis?
J'ai plein d'emmerdes.. joli doublé de guitares, auquel succède une envolée d'harmonica, la machine ronronne superbement, tout baigne, oublie tes ennuis Pris!
'Room with a view': l'église et le cimetière!
E M Forster avait une vue sur l'Arno...
Slow time, baby!
Bart, menneke, tu tiens absolument à lessiver?
Un washboard, ' Early in the morning', dans la moiteur de la New-Orleans..I ain't nothing but the blues.. le cafard!
'Mojo Boogie' que Rudi, le farceur, avait annoncé comme' I will survive', Priscilla n'étant pas Gloria, on reste du côté de la Louisiane et de son boogie blues remuant.
Au répertoire de Louis Jordan, ' Ain't nobody here but us Chickens' ,du rock'n roll swing irrésistible.
On dédie 'Mrs Lucky' à Mathilde, notre nouvelle reine et on termine avec le standard 'Got my mojo working'.
Madame la gitane, my mojo is working fine except on my lady...
On peut l'essayer votre truc, je vous fais un prix d'ami?
Du travail soigné!
Waking up Dolores se produira à Binkom Blues en septembre et à Blues in Schoten en novembre!
Berry Quincy
Toujours des Louvanistes dont l'origine remonte à il y a une quinzaine d'années, des copains jouant des covers.
Depuis le groupe a fait du chemin, sorti un self-titled album , et sur scène s'est créé une solide réputation de combo performant.
Instant de gloire: un morceau ( 'Denny') repris au générique de 'Ten Oorlog', une série diffusée par la VRT.
Line up: Piet Vanbeckbergen( guitar) , Tim Beernaert( piano/voice) , Dirk Leemans ( voice) , Pieter-Jan Van Stockstraeten( guitar) , Maarten Degeest ( drums) , Tom Sledsens ( bass).
Un premier gros American classic rock aux touches hard/blues/ glam à la Aerosmith, Poison,Quiet Riot et des pointes The Doors, ' For a stranger' .
Bon début, d'ailleurs Haasrode se presse aux pieds du podium.
'Summerfair', montez dans la Cadillac, on se tape la foire, elles vont tomber comme des mouches...I'm a motherfucker Romeo... du macho rock sentant bon les seventies!
La troisième salve sera héroïque, débutée au chant par Tim.
Bon Jovi n'est pas loin.
'Rip it off', un downtempo bluesy avec de petites touches Blue Blot... bien!
Haasrode, we have a guest au trombone, Dree Peremans( Lady Linn, El Tattoo Del Tigre etc..), un slow, 'What doesn't kill you..' ( makes you strong), un machin aussi gluant que Chicago Transit Authority!
Let's keep it soft, une soulful ballad, 'You give me everything', méritant some airplay sur nos ondes des deux côtés de la frontière linguistique.
Une cover d'un des groupes les plus pompiers ayant succédé à Queen, Muse et son épique 'Uprising'.
Deux acoustiques, un petit côté Vaya con Dios, 'Lonely Roller'.
Pas retrouvé sur l'album, le surf rugissant, 'The lion dance', pour finir comme ils avaient débuté, dans la veine hard ' Sweet Pistol'.
Intéressant!
La tête d'affiche: The Wolf Banes!
La bio officielle dit: "The Wolf Banes start out in 1986 as a loud garage band, performing self-penned songs like "Tits For Breakfast" and the cult classic "(Shit I love) Barbara Carrera" ... songs featured on their first maxi single "Now Listen Honey!"....
Après cela Wimmeke Punk et ses desperados sortent encore quelques plaques connaissant des fortunes diverses, un très gros hit 'As the bottle runs dry', des succès mineurs, des tournées, booze and chicks et d'autres substances, puis, en 1992, la fin, provisoire, car cf.les Kids, les punks ne meurent jamais..
Wat zeg je Wim?
Reculer pour mieux sauter!
2010, la résurrection!
Vanavond pas de Lange Polle, aka Paul Van Bruystegem, sans doute sur la route avec Triggerfinger, mais une fameuse équipe de mercenaires: Wim Aerts/ Pieter Vreede/ Luk de Graaff et Berre Van Hoeylandt ( des gens ayant joué avec e.a. Swinnen, B J Scott, The Pop Gun, Fandango Live,Telstar ou Red Zebra...).
'Melody in G', déjà un fameux uppercut en pleine tronche, sont hargneux ces vieux punks!
La suivante 'Rock me tonight' sera tout aussi percutante et ' Even When You're Gone' s'avère l'hymne punk par excellence.
Wimmeke montre juste assez de morgue pour que le village sache que la rock star c'est bien lui.
Courte interruption, Dorien, zes jaar, cherche papa et/ou maman.
Papa est affalé dans le caniveau, maman attaque sa 23è Stella, tout va bien!
'Why is it always so' se demande judicieusement le punk qui ramasse son acoustique décorée de la tigresse, qu'on voyait sur les paquets de Tigra ( taux de nicotine inconnu) , je te parle d'une époque où t'étais pas né, c'est parti pour le formidable 'The Clown', voor mijn vriend Fons van The Scabs!
Shit, une corde pétée, bricole quelque chose, indique-t-il au roadie, on va improviser.
'She will never die' puis 'This dime is the last one' et 'The one that counts', trois plages aux accents New York Dolls.
Petite intro jungle/Johnny Guitar, '666 Tattoo', suivi du titre écrit pour sa fille 'Winona'....she likes beer and rock'n roll.... pas l'impression qu'elle est entrée au couvent!
'I got an ocean' légèrement désespéré, précède le très méchant 'Baby, let's make luv'.
Acoustique rafistolée , la perle country, 'Miles away from here', puis un autre classique du groupe ' Fire in the woods', effets pyrotechniques en prime!
Where's the caviar?
T'as eu des moules, t'es pas content?
' Where's the party?' , tu veux des nanas en plus, on n'a pas les moyens de te payer une orgie, éventuellement on peut demander à la boulangère si elle peut faire quelque chose pour toi!
Haasrode s'est éveillé et hurle le refrain!
Les Wolf Banes finissent en force avec 'As the bottle runs dry', le theremin qui dormait près de la batterie est frôlé pour la première fois!
Ce band n'a rien perdu de sa superbe, on vous le recommande chaudement, visez le calendrier des Palm Parkies!
Menu: eetfestijn ( des mosselen Koning Filip), animations diverses, kids disco, un Ricard à l'oeil, de la Stella, des frites et un free festival.
16:45', calme relatif, chaleur étouffante, - 17: 10', une jeune personne saisit le micro, pensez à vous désaltérer, les locaux avaient devancé son message, le brasseur vient de larguer un cinquantième fût sur les pavés et présentation du premier groupe, My Dog is Radioactive.
Le temps d'appeler les services spécialisés, quelques Russes ayant oeuvré à Tchernobyl et Nippons ayant procédé au nettoyage de Fukushima, pour décontaminer le cabot et trois musiciens apparaissent sur scène.
Surprise, le plus petit mesure un mètre 02!
Les trois frères: Jasper Mulier: bass (2001)/ Vincent Mulier : drum (1999)/ Mats Mulier : vocals, sonwriting, guitar (1997) écument les scènes louvanistes depuis 2 ans, comme Hägar the Horrible ( Hägar Dünor, si tu préfères), ils n'ont peur de rien ni de personne et t'assènent un punkrock juvénile n'ayant rien à envier à No Fun At All, NOFX, Sick Of It All ou autres méchants ne jurant que par le hardcore.
La basse de Jasper a beau être plus grande que lui, ce moustique assure comme un chef, Vincent frappe comme un boucher des Halles et le chant rageur de l'aîné a réussi à éveiller quelques paisibles habitants du bled qui sommeillaient dans leur tombeau au cimetière sis à 150 mètres!
Tu me dis, c'est honteux d'obliger des gosses de cet âge à gagner leur croûte en se produisant sur scène, on te rappelle tout de même qu'il n'y a pas si longtemps, des mioches travaillaient dans la mine dès leurs sixième année d'existence.
Troisième titre, 'Break my heart' gueule Mats, une rousse avec des tresses, Annette, la fille du coiffeur lui a brisé le coeur.
Suite logique, une chanson de rupture ('Sometimes'?) - 'What's going on with me', il a vu pousser des poils sous ses aisselles - 'I'm better off dead', un moment de désespoir - ' I believe I can fly', Icare aussi, il s'est cassé la gueule - un petit Pennywise puis 'Revolution'... merci Haasrode!
Pendant que tu commandes une Stella, les gamins balancent un bis!
Changement de cap avec Waking up Dolores, du swing blues!
C'est Los Lobos qui chantait
My legs are tired
My face feels hot
Wake up Dolores
Please try to walk...
La Dolores de Louvain ne semblait pas souffrir des mêmes maux, un set jouissif expédié par des pros qui, depuis 2003, infestent les bluescafés ou bluesfestivals du pays.
Fons Renders ( basse/ contrebasse) et 'Lucky' Luc ( harmonica) ont fait partie de Mardi Gras, groupe ayant, notamment, joué à Peer en 1986 et 1998 -Bart De Puydt, le batteur ou cajonman, a officié chez Soul at Seven - Rudi Reyniers ( claviers) pianotait chez You Name it et s'amuse avec Close Cover - le guitariste Etienne Berghmans fait état de services chez Clouseau, Betty Goes Green et les Scabs ( excusez du peu...) - la seconde lead, celle du Pirre ( Jean-Pierre Claes), s'entendait chez les Blues Believers et enfin, the voice om u tegen te zeggen, Miss Pris, alias Priscilla Van Even complète le line up.
'You gotta move' ( Fred McDowell and Rev. Gary Davis), par ces chaleurs tropicales c'est pas évident, mais le dobro de Pirre fait merveille et le chant de la madame fringuée fleurs estivales incitent quelques audacieux à se bouger les fesses.
Joe c'est pas une reine de beauté, mais il swingue prestement ce Cyrano named 'Nosey Joe'.
'300 pounds', rien à voir avec ce que tu peux lire sur la balance si je grimpe dessus, formule Rudi.
D'ailleurs le titre complet est 'Three hundred pounds of joy', pas vrai Howlin Wolf?
...this is it, this is it, look what you get.. poisseux à souhait!
T'as un problème, Priscilla?
'I'm worried'!
C'est Elvis?
J'ai plein d'emmerdes.. joli doublé de guitares, auquel succède une envolée d'harmonica, la machine ronronne superbement, tout baigne, oublie tes ennuis Pris!
'Room with a view': l'église et le cimetière!
E M Forster avait une vue sur l'Arno...
Slow time, baby!
Bart, menneke, tu tiens absolument à lessiver?
Un washboard, ' Early in the morning', dans la moiteur de la New-Orleans..I ain't nothing but the blues.. le cafard!
'Mojo Boogie' que Rudi, le farceur, avait annoncé comme' I will survive', Priscilla n'étant pas Gloria, on reste du côté de la Louisiane et de son boogie blues remuant.
Au répertoire de Louis Jordan, ' Ain't nobody here but us Chickens' ,du rock'n roll swing irrésistible.
On dédie 'Mrs Lucky' à Mathilde, notre nouvelle reine et on termine avec le standard 'Got my mojo working'.
Madame la gitane, my mojo is working fine except on my lady...
On peut l'essayer votre truc, je vous fais un prix d'ami?
Du travail soigné!
Waking up Dolores se produira à Binkom Blues en septembre et à Blues in Schoten en novembre!
Berry Quincy
Toujours des Louvanistes dont l'origine remonte à il y a une quinzaine d'années, des copains jouant des covers.
Depuis le groupe a fait du chemin, sorti un self-titled album , et sur scène s'est créé une solide réputation de combo performant.
Instant de gloire: un morceau ( 'Denny') repris au générique de 'Ten Oorlog', une série diffusée par la VRT.
Line up: Piet Vanbeckbergen( guitar) , Tim Beernaert( piano/voice) , Dirk Leemans ( voice) , Pieter-Jan Van Stockstraeten( guitar) , Maarten Degeest ( drums) , Tom Sledsens ( bass).
Un premier gros American classic rock aux touches hard/blues/ glam à la Aerosmith, Poison,Quiet Riot et des pointes The Doors, ' For a stranger' .
Bon début, d'ailleurs Haasrode se presse aux pieds du podium.
'Summerfair', montez dans la Cadillac, on se tape la foire, elles vont tomber comme des mouches...I'm a motherfucker Romeo... du macho rock sentant bon les seventies!
La troisième salve sera héroïque, débutée au chant par Tim.
Bon Jovi n'est pas loin.
'Rip it off', un downtempo bluesy avec de petites touches Blue Blot... bien!
Haasrode, we have a guest au trombone, Dree Peremans( Lady Linn, El Tattoo Del Tigre etc..), un slow, 'What doesn't kill you..' ( makes you strong), un machin aussi gluant que Chicago Transit Authority!
Let's keep it soft, une soulful ballad, 'You give me everything', méritant some airplay sur nos ondes des deux côtés de la frontière linguistique.
Une cover d'un des groupes les plus pompiers ayant succédé à Queen, Muse et son épique 'Uprising'.
Deux acoustiques, un petit côté Vaya con Dios, 'Lonely Roller'.
Pas retrouvé sur l'album, le surf rugissant, 'The lion dance', pour finir comme ils avaient débuté, dans la veine hard ' Sweet Pistol'.
Intéressant!
La tête d'affiche: The Wolf Banes!
La bio officielle dit: "The Wolf Banes start out in 1986 as a loud garage band, performing self-penned songs like "Tits For Breakfast" and the cult classic "(Shit I love) Barbara Carrera" ... songs featured on their first maxi single "Now Listen Honey!"....
Après cela Wimmeke Punk et ses desperados sortent encore quelques plaques connaissant des fortunes diverses, un très gros hit 'As the bottle runs dry', des succès mineurs, des tournées, booze and chicks et d'autres substances, puis, en 1992, la fin, provisoire, car cf.les Kids, les punks ne meurent jamais..
Wat zeg je Wim?
Reculer pour mieux sauter!
2010, la résurrection!
Vanavond pas de Lange Polle, aka Paul Van Bruystegem, sans doute sur la route avec Triggerfinger, mais une fameuse équipe de mercenaires: Wim Aerts/ Pieter Vreede/ Luk de Graaff et Berre Van Hoeylandt ( des gens ayant joué avec e.a. Swinnen, B J Scott, The Pop Gun, Fandango Live,Telstar ou Red Zebra...).
'Melody in G', déjà un fameux uppercut en pleine tronche, sont hargneux ces vieux punks!
La suivante 'Rock me tonight' sera tout aussi percutante et ' Even When You're Gone' s'avère l'hymne punk par excellence.
Wimmeke montre juste assez de morgue pour que le village sache que la rock star c'est bien lui.
Courte interruption, Dorien, zes jaar, cherche papa et/ou maman.
Papa est affalé dans le caniveau, maman attaque sa 23è Stella, tout va bien!
'Why is it always so' se demande judicieusement le punk qui ramasse son acoustique décorée de la tigresse, qu'on voyait sur les paquets de Tigra ( taux de nicotine inconnu) , je te parle d'une époque où t'étais pas né, c'est parti pour le formidable 'The Clown', voor mijn vriend Fons van The Scabs!
Shit, une corde pétée, bricole quelque chose, indique-t-il au roadie, on va improviser.
'She will never die' puis 'This dime is the last one' et 'The one that counts', trois plages aux accents New York Dolls.
Petite intro jungle/Johnny Guitar, '666 Tattoo', suivi du titre écrit pour sa fille 'Winona'....she likes beer and rock'n roll.... pas l'impression qu'elle est entrée au couvent!
'I got an ocean' légèrement désespéré, précède le très méchant 'Baby, let's make luv'.
Acoustique rafistolée , la perle country, 'Miles away from here', puis un autre classique du groupe ' Fire in the woods', effets pyrotechniques en prime!
Where's the caviar?
T'as eu des moules, t'es pas content?
' Where's the party?' , tu veux des nanas en plus, on n'a pas les moyens de te payer une orgie, éventuellement on peut demander à la boulangère si elle peut faire quelque chose pour toi!
Haasrode s'est éveillé et hurle le refrain!
Les Wolf Banes finissent en force avec 'As the bottle runs dry', le theremin qui dormait près de la batterie est frôlé pour la première fois!
Ce band n'a rien perdu de sa superbe, on vous le recommande chaudement, visez le calendrier des Palm Parkies!
lundi 22 juillet 2013
Bal National 2013, Place du Jeu de Balle, Bruxelles, le 20 juillet 2013
Le Bal National, réjouissances populaires inaugurées il y a dix ans pour fêter la première décennie de règne d'Albert 2.
Chaque année des milliers de pieds foulent les pavés op den  Met ( tu traduis le Marché aux Puces) pour faire la bringue sur des airs connus de Meulebeik jusque chez les snobs du Fort Jaco.
Ce 20 juillet 2013 s'annonce historique, demain Albert le Bon cède la place à son ket, Flupke le Guindé.
Les Belges, les vrais, ceux dont les aïeux ont combattu les Orangistes, les envahisseurs teutons et autres Jules César ou Ostrogoths, voire les Huns, sont sur place depuis le début de l'après-midi et en début de soirée, ils seront douze milles à festoyer joyeusement en brandissant drapeaux et couronnes aux couleurs nationales.
T'es un réactionnaire, un affreux nationaliste, un xénophobe frustré, te souffle un bobo de gauche, allongé en fumant un cigare ( un gros, très cher) cubain, à côté de sa piscine du côté de Court-Saint-Etienne.
Pas question d'entamer une discussion philosophique avec ce bien pensant, on vient faire la fête, en sachant pertinemment que du côté musical ça ne va pas voler bien haut, on s'en fout, le peuple ne peut danser sur dEUS ou BRNS, il veut du prolétarien et de la bière!
A 19h10', les Zinnekes s'essayent à un pas de danse compliqué sur 'ça plane pour moi' , une présentatrice, accent du terroir prononcé, cède la place à un duo de comiques maniant la zwanze chère à Virgile, pas Publius Vergilius Maro, non, le copain de Tichke.
Ils introduisent Monsieur Periné, un groupe venu de Colombie, pays dont la fête nationale se célèbre le 20 juillet.
Santiago Prieto - Cuerdas/ Camilo Parra - Vientos/ Nicolás Junca - GuitarraCata/ Catalina García - Voz selon leur page Facebook.
On a compté plus de musiciens, peut-être: Fabián Peñaranda: bajo/ Miguel Guerra: Percusión/ Daniel Chebair: batería.
Catalina, un minois Audrey Tautou, est mignonne dans sa robe à froufrou, les musiciens sont habiles, Bruxelles réserve un accueil bon enfant à leur Colombian Gypsy Swing polychrome.
Le groupe tourne dans toute l'Europe ( notamment un passage au Django Reinhardt Festival à Hildesheim, Allemagne), a sorti un album avec leurs airs catalogués 'Suin a la Colombiana', dont ils nous serviront quelques plages ce soir.
Un latino mambo jazz à la Perez Prado, un dixieland pimenté de cucaracha, un titre charmeur de crotales cascabelles ( 160 cm de long), le frivole 'Cou Cou' de Django, une salsa pimentée, un truc sautillant style Gypsy Kings invitant Dany Brillant et Pepe Gonzales, une farandole Bogota Tex-Mex et un fanfare swing fringant.
Distrayant!
Intérim assuré par les zivereirs qui invitent le king marollien de l'accordéon, Jos Mommen.
Avanti pour un court-bouillon de scies pouvant donner la nausée ou t'envoyer vers les lieux d'aisance avec de sérieux problèmes intestinaux: Gigi l'Amoroso, Viva España, Pour un Flirt,Vee van boma, patate met saucisse, Allons les Mauves, Jules César, Annie Cordy, la danse des canards....
Bruegel est ravi, les drapeaux voltigent, tout le peuple en liesse!
Johan Verminnen
Parfait bilingue, Brusseleir van het Joêr en 2010, citoyen d'honneur de Wemmel et administrateur de la SABAM.
Le chansonnier ayant débuté sa carrière il y a plus de 40 ans connaît la musique, il ne manquerait plus que cela.
Entouré d'un band haut de gamme, Patrick Steenaerts (guitars) - Leo Caerts (keyboards) - Nils De Caster (violin, lap-steel guitar, mandolin) - Gert Meert (percussion), Johan aura fourni une prestation impeccable, mixant moments émouvants, swing, humour et meezingers repris par l'assistance.
'Vrienden van vroeger', Verminnen en pleine forme et un solo racé de Nils à la lapsteel.
Une invitation au voyage, 'Ik wil de wereld zien', puis l'histoire de sa famille 'Met zeven aan tafel', un funk Brussel Noord, décoré d'une slide du Sud.
La chanson d'amour pour sa ville, 'Brussel', Marieke, 76 printemps, verse une larme.
Swing time, 'Kom, Jeanine', à boire...
Aux accents des Andes, 'Zingen tot morgen vroeg' et un couplet en espagnol pour Hugues.
Où est Fabiola?
' Vakantie in mijn straat', un message destiné à Sunair ou Neckermann, puis le gaillard ' Het café der blijen harten'.
Ma fille a 26 ans, cette chanson aussi, ' Paulien'.
Elle est pas encore là, ça va pas tarder, 'Volle Maan'.
Du temps où on jouait aux cartes au bistrot du coin, 'Spelers en drinkers', même Cézanne s'en souvient!
Une ode philosophique à notre petit royaume, frêle embarcation perdue au milieu de l'océan, au final If I had a hammer.
Son schlager sentimental, 'Mooie Dagen', sera fredonné par une partie de la place qui applaudit quand il mentionne son amitié avec Toots Thielemans, qui avait accepté de jouer sur 'Een of andere dag'.
Gros remous dans la foule, tous les regards convergent vers la tribune érigée pour les personnalités, les souverains, Albert II, la reine Paola et les futurs souverains, Philippe et Mathilde, flanqués du maïeur au teint d'écrevisse et de quelques ministres, prennent place sur les banquettes pour assister à la fin du récital de Johan Verminnen.
Des milliers de drapeaux voltigent dans les airs, l'émotion est palpable.
Johan envoie 'Rue des Bouchers', tout Bruxelles l'accompagne, il termine par la romance 'Laat me nu toch niet alleen', la future reine sert la main de celui qui sera le septième roi des Belges, ta voisine pleure à chaudes larmes!
Exit Johan!
Les Marolles avaient préparé, en stoemelings, un vibrant hommage à Albert et Paola, sur fond Jacques Brel, un film défile, pendant lequel moult personnage folklorique déclare son attachement à la couronne, déclenchant une succession de moments hilarants et de pleurs .
Trente minutes pour traverser la foule, le temps pris par la fanfare et les majorettes pour parcourir 85 mètres et tendre des fleurs aux reines.
Berre et Swa, les meneurs de revue, sollicitent tous les musiciens sur la scène, Johan Verminnen et band, Sandra Kim, Udo, Plastic Bertrand, Lio, The Planes.
C'est l'heure de l'apothéose, qui fera le tour du monde, pendant 'Ik hou van u, je t'aime tu sais' (Noordkaap) , la famille royale tangue comme l'équipage d'un navire assis dans un estaminet pendant une escale, et fredonne la ritournelle.
Geef me een kus...clame Sandra Kim, Paola embrasse le roi.
Des milliers de ballons sont lâchés dans les cieux, la Belgique communie avec ses monarques!
Petit temps mort avant le tour de chant de Lio.
Pas de musiciens, des bandes et deux couples de danseurs semblant sortir d'un show de Patrick Sébastien!
Cinq titres.
Servi chaud, 'Banana Split' , euphorie à tes côtés.
' Je ne suis pas encore prête' enregistré, plus récemment, avec l'équipe de Freaksville - ' Les brunes ne comptent pas pour des prunes' que Wanda Maria Ribeiro Furtado a sorti en 1986- le formidable 'Amoureux Solitaires' empruntés aux Stinky Toys et le vindicatif 'Fallait pas commencer'.
T'es un connard avec un grand C méritait le Prix Goncourt!
C'était bref et sucré, tout le monde ( presque tout le monde) il est heureux.
Merci la Belgiiiique, vous êtes formidables, exit Lio, son petit short et ses 51 ans!
La famille royale suit la même voie, demain la journée sera rude.
Il est 22h30', fait soif, vraiment soif... Atteindre une buvette relève de l'impossible, faut quitter la Place du Jeu de Balle.
Vite dit, 35' pour la traverser, un blocus policier rue des Capucins, pas moyen de canaliser la foule, cafouillage jusqu'à la rue des Alexiens.
Ouf, un zinc ouvert, une Jupiler svp!
Chaque année des milliers de pieds foulent les pavés op den  Met ( tu traduis le Marché aux Puces) pour faire la bringue sur des airs connus de Meulebeik jusque chez les snobs du Fort Jaco.
Ce 20 juillet 2013 s'annonce historique, demain Albert le Bon cède la place à son ket, Flupke le Guindé.
Les Belges, les vrais, ceux dont les aïeux ont combattu les Orangistes, les envahisseurs teutons et autres Jules César ou Ostrogoths, voire les Huns, sont sur place depuis le début de l'après-midi et en début de soirée, ils seront douze milles à festoyer joyeusement en brandissant drapeaux et couronnes aux couleurs nationales.
T'es un réactionnaire, un affreux nationaliste, un xénophobe frustré, te souffle un bobo de gauche, allongé en fumant un cigare ( un gros, très cher) cubain, à côté de sa piscine du côté de Court-Saint-Etienne.
Pas question d'entamer une discussion philosophique avec ce bien pensant, on vient faire la fête, en sachant pertinemment que du côté musical ça ne va pas voler bien haut, on s'en fout, le peuple ne peut danser sur dEUS ou BRNS, il veut du prolétarien et de la bière!
A 19h10', les Zinnekes s'essayent à un pas de danse compliqué sur 'ça plane pour moi' , une présentatrice, accent du terroir prononcé, cède la place à un duo de comiques maniant la zwanze chère à Virgile, pas Publius Vergilius Maro, non, le copain de Tichke.
Ils introduisent Monsieur Periné, un groupe venu de Colombie, pays dont la fête nationale se célèbre le 20 juillet.
Santiago Prieto - Cuerdas/ Camilo Parra - Vientos/ Nicolás Junca - GuitarraCata/ Catalina García - Voz selon leur page Facebook.
On a compté plus de musiciens, peut-être: Fabián Peñaranda: bajo/ Miguel Guerra: Percusión/ Daniel Chebair: batería.
Catalina, un minois Audrey Tautou, est mignonne dans sa robe à froufrou, les musiciens sont habiles, Bruxelles réserve un accueil bon enfant à leur Colombian Gypsy Swing polychrome.
Le groupe tourne dans toute l'Europe ( notamment un passage au Django Reinhardt Festival à Hildesheim, Allemagne), a sorti un album avec leurs airs catalogués 'Suin a la Colombiana', dont ils nous serviront quelques plages ce soir.
Un latino mambo jazz à la Perez Prado, un dixieland pimenté de cucaracha, un titre charmeur de crotales cascabelles ( 160 cm de long), le frivole 'Cou Cou' de Django, une salsa pimentée, un truc sautillant style Gypsy Kings invitant Dany Brillant et Pepe Gonzales, une farandole Bogota Tex-Mex et un fanfare swing fringant.
Distrayant!
Intérim assuré par les zivereirs qui invitent le king marollien de l'accordéon, Jos Mommen.
Avanti pour un court-bouillon de scies pouvant donner la nausée ou t'envoyer vers les lieux d'aisance avec de sérieux problèmes intestinaux: Gigi l'Amoroso, Viva España, Pour un Flirt,Vee van boma, patate met saucisse, Allons les Mauves, Jules César, Annie Cordy, la danse des canards....
Bruegel est ravi, les drapeaux voltigent, tout le peuple en liesse!
Johan Verminnen
Parfait bilingue, Brusseleir van het Joêr en 2010, citoyen d'honneur de Wemmel et administrateur de la SABAM.
Le chansonnier ayant débuté sa carrière il y a plus de 40 ans connaît la musique, il ne manquerait plus que cela.
Entouré d'un band haut de gamme, Patrick Steenaerts (guitars) - Leo Caerts (keyboards) - Nils De Caster (violin, lap-steel guitar, mandolin) - Gert Meert (percussion), Johan aura fourni une prestation impeccable, mixant moments émouvants, swing, humour et meezingers repris par l'assistance.
'Vrienden van vroeger', Verminnen en pleine forme et un solo racé de Nils à la lapsteel.
Une invitation au voyage, 'Ik wil de wereld zien', puis l'histoire de sa famille 'Met zeven aan tafel', un funk Brussel Noord, décoré d'une slide du Sud.
La chanson d'amour pour sa ville, 'Brussel', Marieke, 76 printemps, verse une larme.
Swing time, 'Kom, Jeanine', à boire...
Aux accents des Andes, 'Zingen tot morgen vroeg' et un couplet en espagnol pour Hugues.
Où est Fabiola?
' Vakantie in mijn straat', un message destiné à Sunair ou Neckermann, puis le gaillard ' Het café der blijen harten'.
Ma fille a 26 ans, cette chanson aussi, ' Paulien'.
Elle est pas encore là, ça va pas tarder, 'Volle Maan'.
Du temps où on jouait aux cartes au bistrot du coin, 'Spelers en drinkers', même Cézanne s'en souvient!
Une ode philosophique à notre petit royaume, frêle embarcation perdue au milieu de l'océan, au final If I had a hammer.
Son schlager sentimental, 'Mooie Dagen', sera fredonné par une partie de la place qui applaudit quand il mentionne son amitié avec Toots Thielemans, qui avait accepté de jouer sur 'Een of andere dag'.
Gros remous dans la foule, tous les regards convergent vers la tribune érigée pour les personnalités, les souverains, Albert II, la reine Paola et les futurs souverains, Philippe et Mathilde, flanqués du maïeur au teint d'écrevisse et de quelques ministres, prennent place sur les banquettes pour assister à la fin du récital de Johan Verminnen.
Des milliers de drapeaux voltigent dans les airs, l'émotion est palpable.
Johan envoie 'Rue des Bouchers', tout Bruxelles l'accompagne, il termine par la romance 'Laat me nu toch niet alleen', la future reine sert la main de celui qui sera le septième roi des Belges, ta voisine pleure à chaudes larmes!
Exit Johan!
Les Marolles avaient préparé, en stoemelings, un vibrant hommage à Albert et Paola, sur fond Jacques Brel, un film défile, pendant lequel moult personnage folklorique déclare son attachement à la couronne, déclenchant une succession de moments hilarants et de pleurs .
Trente minutes pour traverser la foule, le temps pris par la fanfare et les majorettes pour parcourir 85 mètres et tendre des fleurs aux reines.
Berre et Swa, les meneurs de revue, sollicitent tous les musiciens sur la scène, Johan Verminnen et band, Sandra Kim, Udo, Plastic Bertrand, Lio, The Planes.
C'est l'heure de l'apothéose, qui fera le tour du monde, pendant 'Ik hou van u, je t'aime tu sais' (Noordkaap) , la famille royale tangue comme l'équipage d'un navire assis dans un estaminet pendant une escale, et fredonne la ritournelle.
Geef me een kus...clame Sandra Kim, Paola embrasse le roi.
Des milliers de ballons sont lâchés dans les cieux, la Belgique communie avec ses monarques!
Petit temps mort avant le tour de chant de Lio.
Pas de musiciens, des bandes et deux couples de danseurs semblant sortir d'un show de Patrick Sébastien!
Cinq titres.
Servi chaud, 'Banana Split' , euphorie à tes côtés.
' Je ne suis pas encore prête' enregistré, plus récemment, avec l'équipe de Freaksville - ' Les brunes ne comptent pas pour des prunes' que Wanda Maria Ribeiro Furtado a sorti en 1986- le formidable 'Amoureux Solitaires' empruntés aux Stinky Toys et le vindicatif 'Fallait pas commencer'.
T'es un connard avec un grand C méritait le Prix Goncourt!
C'était bref et sucré, tout le monde ( presque tout le monde) il est heureux.
Merci la Belgiiiique, vous êtes formidables, exit Lio, son petit short et ses 51 ans!
La famille royale suit la même voie, demain la journée sera rude.
Il est 22h30', fait soif, vraiment soif... Atteindre une buvette relève de l'impossible, faut quitter la Place du Jeu de Balle.
Vite dit, 35' pour la traverser, un blocus policier rue des Capucins, pas moyen de canaliser la foule, cafouillage jusqu'à la rue des Alexiens.
Ouf, un zinc ouvert, une Jupiler svp!
samedi 20 juillet 2013
Gent Jazz 2013 (day six) - De Bijloke- Gent, le 19 juillet 2013
Avant-dernière soirée du Gent Jazz, une affiche éclectique, du soleil, un public de tous âges et de tous horizons.. concerts debout tonight, mieux vaut arriver avant la grande affluence attendue pour Jamie Cullum!
Valerie June
Tu avais manqué son concert aux Nuits Bota, une bienvenue séance de rattrapage, donc!
La jeune trentenaire ( elle paraît 21 ans), Valerie June Hockett ( Jackson, Tennessee) est qualifiée de New Blues Queen après seulement un album officiel ( succédant à trois self-released cd's) à son actif.
Invitée par Jools Holland sa' organic moonshine roots music' avait frappé les esprits, les attentes étaient donc grandes!
Le festival annonce le line up qui suit: Peter Ibbetson (drum), Jon Harvey (bass), Jacob Quistguaard (guitar), Emine Pirhasan (backing vocals), Rory Simmons (trumpet), ces musiciens doués seront sous-employés, Valerie occupera la plupart du temps la scène seule avec ses guitares , banjos , dreadlocks impressionnants, grosses lunettes et sac à main d'un rouge vif!
Valerie, Emine et Jacob entament le set, 'Raindance' !
Ce qui frappe d'emblée c'est la voix particulière, enfantine, nasale, pointue, quelques audacieux affirment, it percolates somewhere between Dolly Parton and Billie Holiday, faut les enfermer!
Exit la choriste et la guitare, le drummer apparaît, Valerie à la slide, un gospel au goût murder song, 'Shotgun',..if I can't have you, nobody can... je te flingue.
Parenthèse, la petite a déjà convolé quelque fois, le Ici Paris, version Tennessee, parle de cinq mariages.
Solo, une guitare + footbass, une plage sonnant comme les girl groups époque Phil Spector, puis un Delta Blues, signé par le maître, Robert Johnson, un bain rafraîchissant dans les eaux troubles du Mississippi, anno 1930.
Le standard 'Rollin' and tumblin' ' au banjo avant de saisir sa flamboyante red electric guitar pour balancer un blues rageur, pas étonnant que l'album ait été produit par Dan Auerbach des Black Keys!
This one is about a man called Charlie et une nana faisant les meilleurs apple pies du côté du Mississippi, au picking précieux succède une slide fiévreuse, la plage virant boogie crasseux.
Au banjolele, le ' Bring it on home' de Sam Cooke annonce la fin des 25' solo.
Le band au complet, pour une série de rhythm'n blues tracks suintant, dont 'Heart on a string' ornée d'une trompette aux accents Stax.
Elle récupère son minuscule banjo et y va de quelques confidences, I love this town, old buildings, old paintings, I also love old men ( sic).. avant d'entamer l'intime 'Somebody to love'.
Solide solo de Jacob.
Un hit, l'agressif 'Workin woman blues' puis ' Tennessee time' au country twang caractéristique.
Elle garde la choriste pour une ballade dark folk proche d'Alela Diane.
Au fond du chapiteau une partie du public a décroché et jacasse péniblement, il est vrai que le gig est décousu.
Imperturbable et sans sourciller, Miss June poursuit son trip, un soul pop aux relents fifties, le superbe titletack , ' Pushin' against the stone', puis présentation de l'équipage avant le méchant 'You can't be told', qui clôt le concert.
Bis
Soultime avec 'Can't keep my heart from you baby' et un fuzzy rock, ' Shakedown'.
Elle ramasse son petit sac pour nous quitter en souriant!
José James
Un style complètement différent, une voix soul au service d'un hip hop/jazz de haut vol.
Un band exceptionnel pour accompagner la voix sucrée et son acoustique: Takuya Kuroda (trumpet), Kris Bowers (keyboard), Solomon Dorsey (bass) et Richard Spaven (drum).
José James vient de sortir un quatrième album ( chez Blue Note) 'No Beginning No End’ et Gent Jazz se souvient encore de sa récente prestation avec Jef Neve.
James, the son of a Panamanian jazz saxophonist and an Irish-American mother , transpire la classe et la séduction par tous ses pores, les comparaisons avec Marvin Gaye ou D’Angelo et feu Gil Scott-Heron ne sont pas usurpées.
Une courte intro , basse et trompette déjà en évidence, annoncent l'arrivée du dandy, qui d'emblée présente ses comparses.
' It’s All Over Your Body' un light-funk élégant qui groove sensuellement ouvre le bal, le solo lumineux de Takuya déclenche un tonnerre d'applaudissements.
Le cocktail est idéal par ces températures estivales, il ne manquait que le Martini et les olives.
Sur l'album, 'Sword + Gun' peut compter sur les vocaux d'Hindi Zahra, ici c'est Richard qui tient la vedette, un drumming classe pendant cette plage à l'intro arabo-andalouse.
Une nouvelle digression à la trompette catapulte le public sur un petit nuage de bonheur, tout Gand accompagnera le groupe en battant des mains pour le final flamenco.
Une basse Sly Stone, des claviers omniprésents, une mélodie R & B rappelant l'élégant Boz Scaggs, 'Trouble'.
Le morceau marathon du récital, ' Ain't no sunshine' associé à ' Grandma's hands',une voix veloutée qui t'enveloppe collée sur un groove vicieux, Gent jubile!
Ils enchaînent sur la ballade ' Come to my door', it’s tender enough to slice with a butter knife, signale judicieusement le chroniqueur de Soul Tracks.
Dédié à Ray Charles et à Aretha Franklin, 'Do you feel', permettant au royal Solomon de pousser la chansonnette à son tour, après que chacun des artistes ait eu droit à un laïus brillant.
Ovation immense après 55' de concert, tout le monde se doute qu'ils reviendront!
1963, Sam Cooke, 'A change is gonna come', version neo soul/hip hop/jazz impeccable et enfin une version sulfureuse et corsée de ' Park Bench People' de Freestyle Fellowship, près de 12' de dérapages jazzy/ freestyle incroyables.
Un concert immense!
Jamie Cullum
Pas moyen d'imaginer contraste plus frappant entre la prestation empreinte de classe et de raffinement de José James et le show bouillonnant, mais tape-à-l'oeil, du citoyen de Rochford, Essex!
Etre musicien dans le band de Jamie Cullum est loin d'être une tâche aisée, la pile électrique improvise constamment, fait le pitre, démarre un morceau, part dans une autre direction, bondit et rebondit, drague lourdement la gent féminine, qui l'adore, attaque le public comme un hussard de Napoléon 1er , cabotine et délire joyeusement.
Pour qui aime les extravagances et un numéro musclé, Jamie Cullum est le top, les puristes, eux, se montreront agacés.
Line up: Jamie Cullum ( vocals, piano), Chris Hill (bass), Tom Richards (sax, keyboard), Rory Simmons (trumpet, guitar) et Brad Webb (drum).
2013, un nouveau cd dans les bacs, 'Momentum', il nous en jouera quelques titres, dont le swing 'The same things' qui sert d'ouverture.
Les retardataires vidant leur Duvel auront raté le premier numéro du clown d'un mètre 64, cinq sauts de kangourou, un piano électrique secoué comme un prunier gorgé de fruits, tout en chantant ...it's just the same things..il se débarrasse de son veston et de sa chemise qu'il flanque sur le plancher,les photographes ont du boulot!
Il maltraite le Maene pour entamer 'Get your way', grimpe dessus, essaye un saut périlleux, essoufflé, il laisse Tom balancer un sax solo pas con, pour reprendre ses exercices acrobatiques faisant trembler tout le plancher de la tente.
Un jazzy pop à la Billy Joel, 'I'm all over it', les mamies exultent.
Le jeune trentenaire part en crooning, le standard 'Just one of those things' (Cole Porter), rapidement un changement de cap, swing time, baby, petits soli de sax et trompette, une plage jouée en souplesse avant un numéro de steeple-chase au piano.
Chouette version!
' Everything You Didn’t Do’, du piano rock pour stade permettant au véritable show beast d'en rajouter une grosse couche.
Séance vétérinaire aidant le piano à accoucher, je triture ses entrailles, le tapote, merde, cette Rollex me gêne, à la poubelle, un brin de beatboxing, de grosses baffes sur les touches, le responsable de chez Maene s'arrache les cheveux, les assureurs tremblent, le gamin décide d'un passage classique, ouf, l'instrument vit encore, l'exercice prend des coloris funk épais, les instrumentistes se demandent où il veut en venir, il improvise à satiété, tes voisins hurlent, l'anarchie totale..( dans le medley on a
e. a. entendu: 'Frontin', 'Suit and Tie' et 'Get Your Way'...).
'Love for sale' ( Cole Porter), reçoit un traitement encore plus chaotique, démarrage drum'n bass, variantes cool jazz, funk, swing, rap..c'est comme pour les frites, tu choisis la sauce!
Maroon 5, la romance 'Pure Imagination', presque sobre.
Confidences, I'm a real stud, so this song is not about me, mais à propos d'un garçon que les filles ignoraient à l'école , il invite Jacob, Emine et Jon du Valerie June band pour envoyer 'When I get famous', le solo de Jacob impressionne.
'Don't stop the music' ( Rihanna) et son final Michael Jackson sera suivi de 'Twentysomething', pendant lequel le band se place sur une ligne, enfin, il leur laisse de l'espace... il se dirige vers le cameraman, lui pique son jouet pour filmer les copains, hilarité générale.
La dernière, l'hommage aux grands, 'Mixtape'.
Immense ovation, il est minuit passé mais pas un Gantois ne songe à quitter le Bijloke.
Retour de la troupe pour 'The wind cries Mary', avec une nouvelle fois une intervention magistrale de Jacob Quistguaard.
Cerise sur le gâteau, solo, joué en retenue, le 'High and dry' de Radiohead!
Jamie Cullum, il faut l'avoir vu une fois dans sa vie, maintenant si t'aimes De Funès, tu peux y retourner à volonté!
Valerie June
Tu avais manqué son concert aux Nuits Bota, une bienvenue séance de rattrapage, donc!
La jeune trentenaire ( elle paraît 21 ans), Valerie June Hockett ( Jackson, Tennessee) est qualifiée de New Blues Queen après seulement un album officiel ( succédant à trois self-released cd's) à son actif.
Invitée par Jools Holland sa' organic moonshine roots music' avait frappé les esprits, les attentes étaient donc grandes!
Le festival annonce le line up qui suit: Peter Ibbetson (drum), Jon Harvey (bass), Jacob Quistguaard (guitar), Emine Pirhasan (backing vocals), Rory Simmons (trumpet), ces musiciens doués seront sous-employés, Valerie occupera la plupart du temps la scène seule avec ses guitares , banjos , dreadlocks impressionnants, grosses lunettes et sac à main d'un rouge vif!
Valerie, Emine et Jacob entament le set, 'Raindance' !
Ce qui frappe d'emblée c'est la voix particulière, enfantine, nasale, pointue, quelques audacieux affirment, it percolates somewhere between Dolly Parton and Billie Holiday, faut les enfermer!
Exit la choriste et la guitare, le drummer apparaît, Valerie à la slide, un gospel au goût murder song, 'Shotgun',..if I can't have you, nobody can... je te flingue.
Parenthèse, la petite a déjà convolé quelque fois, le Ici Paris, version Tennessee, parle de cinq mariages.
Solo, une guitare + footbass, une plage sonnant comme les girl groups époque Phil Spector, puis un Delta Blues, signé par le maître, Robert Johnson, un bain rafraîchissant dans les eaux troubles du Mississippi, anno 1930.
Le standard 'Rollin' and tumblin' ' au banjo avant de saisir sa flamboyante red electric guitar pour balancer un blues rageur, pas étonnant que l'album ait été produit par Dan Auerbach des Black Keys!
This one is about a man called Charlie et une nana faisant les meilleurs apple pies du côté du Mississippi, au picking précieux succède une slide fiévreuse, la plage virant boogie crasseux.
Au banjolele, le ' Bring it on home' de Sam Cooke annonce la fin des 25' solo.
Le band au complet, pour une série de rhythm'n blues tracks suintant, dont 'Heart on a string' ornée d'une trompette aux accents Stax.
Elle récupère son minuscule banjo et y va de quelques confidences, I love this town, old buildings, old paintings, I also love old men ( sic).. avant d'entamer l'intime 'Somebody to love'.
Solide solo de Jacob.
Un hit, l'agressif 'Workin woman blues' puis ' Tennessee time' au country twang caractéristique.
Elle garde la choriste pour une ballade dark folk proche d'Alela Diane.
Au fond du chapiteau une partie du public a décroché et jacasse péniblement, il est vrai que le gig est décousu.
Imperturbable et sans sourciller, Miss June poursuit son trip, un soul pop aux relents fifties, le superbe titletack , ' Pushin' against the stone', puis présentation de l'équipage avant le méchant 'You can't be told', qui clôt le concert.
Bis
Soultime avec 'Can't keep my heart from you baby' et un fuzzy rock, ' Shakedown'.
Elle ramasse son petit sac pour nous quitter en souriant!
José James
Un style complètement différent, une voix soul au service d'un hip hop/jazz de haut vol.
Un band exceptionnel pour accompagner la voix sucrée et son acoustique: Takuya Kuroda (trumpet), Kris Bowers (keyboard), Solomon Dorsey (bass) et Richard Spaven (drum).
José James vient de sortir un quatrième album ( chez Blue Note) 'No Beginning No End’ et Gent Jazz se souvient encore de sa récente prestation avec Jef Neve.
James, the son of a Panamanian jazz saxophonist and an Irish-American mother , transpire la classe et la séduction par tous ses pores, les comparaisons avec Marvin Gaye ou D’Angelo et feu Gil Scott-Heron ne sont pas usurpées.
Une courte intro , basse et trompette déjà en évidence, annoncent l'arrivée du dandy, qui d'emblée présente ses comparses.
' It’s All Over Your Body' un light-funk élégant qui groove sensuellement ouvre le bal, le solo lumineux de Takuya déclenche un tonnerre d'applaudissements.
Le cocktail est idéal par ces températures estivales, il ne manquait que le Martini et les olives.
Sur l'album, 'Sword + Gun' peut compter sur les vocaux d'Hindi Zahra, ici c'est Richard qui tient la vedette, un drumming classe pendant cette plage à l'intro arabo-andalouse.
Une nouvelle digression à la trompette catapulte le public sur un petit nuage de bonheur, tout Gand accompagnera le groupe en battant des mains pour le final flamenco.
Une basse Sly Stone, des claviers omniprésents, une mélodie R & B rappelant l'élégant Boz Scaggs, 'Trouble'.
Le morceau marathon du récital, ' Ain't no sunshine' associé à ' Grandma's hands',une voix veloutée qui t'enveloppe collée sur un groove vicieux, Gent jubile!
Ils enchaînent sur la ballade ' Come to my door', it’s tender enough to slice with a butter knife, signale judicieusement le chroniqueur de Soul Tracks.
Dédié à Ray Charles et à Aretha Franklin, 'Do you feel', permettant au royal Solomon de pousser la chansonnette à son tour, après que chacun des artistes ait eu droit à un laïus brillant.
Ovation immense après 55' de concert, tout le monde se doute qu'ils reviendront!
1963, Sam Cooke, 'A change is gonna come', version neo soul/hip hop/jazz impeccable et enfin une version sulfureuse et corsée de ' Park Bench People' de Freestyle Fellowship, près de 12' de dérapages jazzy/ freestyle incroyables.
Un concert immense!
Jamie Cullum
Pas moyen d'imaginer contraste plus frappant entre la prestation empreinte de classe et de raffinement de José James et le show bouillonnant, mais tape-à-l'oeil, du citoyen de Rochford, Essex!
Etre musicien dans le band de Jamie Cullum est loin d'être une tâche aisée, la pile électrique improvise constamment, fait le pitre, démarre un morceau, part dans une autre direction, bondit et rebondit, drague lourdement la gent féminine, qui l'adore, attaque le public comme un hussard de Napoléon 1er , cabotine et délire joyeusement.
Pour qui aime les extravagances et un numéro musclé, Jamie Cullum est le top, les puristes, eux, se montreront agacés.
Line up: Jamie Cullum ( vocals, piano), Chris Hill (bass), Tom Richards (sax, keyboard), Rory Simmons (trumpet, guitar) et Brad Webb (drum).
2013, un nouveau cd dans les bacs, 'Momentum', il nous en jouera quelques titres, dont le swing 'The same things' qui sert d'ouverture.
Les retardataires vidant leur Duvel auront raté le premier numéro du clown d'un mètre 64, cinq sauts de kangourou, un piano électrique secoué comme un prunier gorgé de fruits, tout en chantant ...it's just the same things..il se débarrasse de son veston et de sa chemise qu'il flanque sur le plancher,les photographes ont du boulot!
Il maltraite le Maene pour entamer 'Get your way', grimpe dessus, essaye un saut périlleux, essoufflé, il laisse Tom balancer un sax solo pas con, pour reprendre ses exercices acrobatiques faisant trembler tout le plancher de la tente.
Un jazzy pop à la Billy Joel, 'I'm all over it', les mamies exultent.
Le jeune trentenaire part en crooning, le standard 'Just one of those things' (Cole Porter), rapidement un changement de cap, swing time, baby, petits soli de sax et trompette, une plage jouée en souplesse avant un numéro de steeple-chase au piano.
Chouette version!
' Everything You Didn’t Do’, du piano rock pour stade permettant au véritable show beast d'en rajouter une grosse couche.
Séance vétérinaire aidant le piano à accoucher, je triture ses entrailles, le tapote, merde, cette Rollex me gêne, à la poubelle, un brin de beatboxing, de grosses baffes sur les touches, le responsable de chez Maene s'arrache les cheveux, les assureurs tremblent, le gamin décide d'un passage classique, ouf, l'instrument vit encore, l'exercice prend des coloris funk épais, les instrumentistes se demandent où il veut en venir, il improvise à satiété, tes voisins hurlent, l'anarchie totale..( dans le medley on a
e. a. entendu: 'Frontin', 'Suit and Tie' et 'Get Your Way'...).
'Love for sale' ( Cole Porter), reçoit un traitement encore plus chaotique, démarrage drum'n bass, variantes cool jazz, funk, swing, rap..c'est comme pour les frites, tu choisis la sauce!
Maroon 5, la romance 'Pure Imagination', presque sobre.
Confidences, I'm a real stud, so this song is not about me, mais à propos d'un garçon que les filles ignoraient à l'école , il invite Jacob, Emine et Jon du Valerie June band pour envoyer 'When I get famous', le solo de Jacob impressionne.
'Don't stop the music' ( Rihanna) et son final Michael Jackson sera suivi de 'Twentysomething', pendant lequel le band se place sur une ligne, enfin, il leur laisse de l'espace... il se dirige vers le cameraman, lui pique son jouet pour filmer les copains, hilarité générale.
La dernière, l'hommage aux grands, 'Mixtape'.
Immense ovation, il est minuit passé mais pas un Gantois ne songe à quitter le Bijloke.
Retour de la troupe pour 'The wind cries Mary', avec une nouvelle fois une intervention magistrale de Jacob Quistguaard.
Cerise sur le gâteau, solo, joué en retenue, le 'High and dry' de Radiohead!
Jamie Cullum, il faut l'avoir vu une fois dans sa vie, maintenant si t'aimes De Funès, tu peux y retourner à volonté!
Carline Ray, chanteuse, musicienne et activiste n'est plus!
L'épouse de Luis Russell, bandleader de l'orchestre de Louis Armstrong, et mère de la chanteuse Catherine Russell, Carline Ray est décédée jeudi à New-York,.
No cause of death was given, elle avait 88 ans!
Dans les années 40, Carline joue dans un des premiers all-female big band, les International Sweethearts of Rhythm.
Un critique de l'époque note après un show à Chicago, "One of the hottest stage shows that ever raised the roof of the theater!"
Carline tenait la contrebasse, elle maniera également la guitare ou le piano et entamera une carrière de chanteuse.
Elle jouera pour Mercer Ellington, Mary Lou Williams ou Ruth Brown.
Il faudra attendre 2013 pour que sorte son premier effort solo: 'Carline Ray - Vocal Sides'.
Hier, un avis illustrait sa page Facebook:
The great Carline Ray passed away yesterday morning. Thank you for your condolences and expressions of love and affection. We'll continue to update you and honor her legacy from this page.
Cat Team
Carline Ray Russell April 21, 1925 - July 18, 2013
No cause of death was given, elle avait 88 ans!
Dans les années 40, Carline joue dans un des premiers all-female big band, les International Sweethearts of Rhythm.
Un critique de l'époque note après un show à Chicago, "One of the hottest stage shows that ever raised the roof of the theater!"
Carline tenait la contrebasse, elle maniera également la guitare ou le piano et entamera une carrière de chanteuse.
Elle jouera pour Mercer Ellington, Mary Lou Williams ou Ruth Brown.
Il faudra attendre 2013 pour que sorte son premier effort solo: 'Carline Ray - Vocal Sides'.
Hier, un avis illustrait sa page Facebook:
The great Carline Ray passed away yesterday morning. Thank you for your condolences and expressions of love and affection. We'll continue to update you and honor her legacy from this page.
Cat Team
Carline Ray Russell April 21, 1925 - July 18, 2013
vendredi 19 juillet 2013
Fernant Zeste ( featuring Sarah Leuridan - Antje Cochuyt ) + Sarah Leuridan, Coiffure Liliane, Bruxelles, le 18 juillet 2013
Conseil pour te rendre rue des Ursulines, évite la gare du Midi, la foire bat son plein!
C'est dans un local prêté par Recyclart que la Coiffure Liliane a trouvé refuge ( le deal prend fin au terme des vacances scolaires), après la fermeture pour travaux du Centre Bruegel.
Tous les jeudis: free gigs, un chapeau circule!
Ce jeudi 18 juillet: A special "birthday" project with different songs, concocté par le bluesman Fernant Zeste, il a invité les charmantes et talentueuses Sarah Leuridan et Antje Cochuyt!
20:15', ambiance baba cool sur le trottoir jouxtant le réduit servant de salle de concert, un petit pétard, bières artisanales bues au goulot, bohemian fringues, no stress, mec!
21h, quinze pas énervés en rue, à l'intérieur, des instruments traînant sur le carrelage, un bar déserté!
21h30' Sarah Leuridan
Backing vocals et/ou musicienne pour Joke Derre, le singer/songwriter S.A Barstow et Fernant ( met T) Zeste ( sans citron).
Elle se lance solo, elle a raison, elle est douée, une voix épatante, un jeu correct, une présence scénique émouvante... si Cloé ( du Trèfle) dit que c'est bien, tu peux la croire!.
Au piano, K T Tunstall, la waltzy ballad 'Through the dark', les badauds décident de venir écouter cette voix engageante, délicate mais posée, un mix Melanie, Janis Ian, et K T, dont elle a emprunté l'air.
J'ai découvert 'The Water' de Johnny Flynn sur Youtube ( il existe plusieurs clips en duo avec la brillante Laura Marling).
Du folk prenant des couleurs Tori Amos, sans les excès de la rouquine ( by the way, la chevelure de Sarah est de la même teinte).
' Gold', de sa plume... quand t'as l'impression de petit à petit perdre quelqu'un!
Un nouveau piano folk/pop d'excellente facture.
Fred Cerise: t'as vu qui déboule?
La poisse intégrale, on n'est pas dans la merde, RickyBilly, le roi des conteurs de sornettes, le raseur numéro un des deux côtés de la Senne, c'est mal barré!
Sarah a ramassé une guitare et envoie le convaincant 'Take it or leave it'.
RickyBilly, on préfère to leave him!
J'ai découvert Melody Gardot lors de Gent Jazz, voici son ' Your heart is black as night', Antje aux secondes voix.
Bluesy cabaret jazz, décoré d'un sifflement nostalgique pour remplacer la trompette dans la version de la diva de Philadelphia.
Le sec 'Little mistakes'.
RickyBilly est à classer dans la catégorie 'fatal mistake', la brave dame assise à un mètre de lui, fatiguée par son soliloque abscons décide d'aller prendre l'air, elle te laisse seul avec le monstre.
Dernier titre, ' Buzzin Fly' de Tim Buckley.
1969 was a very good year, pas rien que pour les mouches!
Récital apprécié à sa juste valeur!
Où tu vas Ricky?
Buiten, ils passent avec une casquette!
Fernant Zeste
Jonathan Scheerlinck grandit à Welle, un trou à dénicher du côté d'Alost, il émigre à Gent et devient Fernant Zeste.
Deux traces discographiques à ce jour, sans compter le quasi bootleg 'Live on RTBF Classic 21' enregistré lors d'un blues café : "Fernant Zeste Live at de Loge" et "Polaroïd".
Ce dernier étant gratifié de critiques élogieuses par toute la presse roots du Nord du pays: Hugo Vogel, un passereau écrivant pour ALT.Country:... Deze plaat kruipt onder m’n huid en maakt dat ik eindeloze rondritten door de Vlaamse Ardennen wil maken...
Ce soir Fernant/Jonathan choisit de s'éloigner de la piste blues pour emprunter des sentiers roots/americana.
Il débute par une cover d'un autre grand singer/songwriter de chez nous, le trop peu connu Kris Dane, 'True Desire'.
Dane et Zeste sont de fervents admirateurs de Dylan, cela ne fait pas l'ombre d'un doute.
' Snowblind' se trouve sur 'Polaroïds', un alt.country/blues mélancolique, que tu peux classer sur l'étagère à côté de Mumford & Sons, si l'envie te prend.
Superbes backings des filles.
Nick Cave ' We no who U R' , tu trembles, te dit RickyBilly.
Ouais ça caille, ici, 36°!
Nouvelle plage baignant dans l'univers du grand Bob, 'The Boat', une valse lente que ne renierait pas un certain Roland Van Campenhout.
Tu montes, je roule?
Avec PJ Harvey, le voyage risque d'être chahuté: ghosts, Bibles on the seat, a white gown..
Du blues hanté, 'Driving'.
'Things Ain't Like They Used to Be' , The Black Keys, le microKorg de Sarah en contrepoint du chant grave du barbu de Welle.
Un titre sensuel et obsédant.
Ce trio est tout simplement irréprochable, un second Black Keys, 'Lies', aux remous surf, confirme le bien-fondé du jugement.
Fernant poursuit avec une plage addictive où il est question de Fannie May, ni celle de Levon Helm, ni le bar chanté par Sonny Boy Williamson, il faudra qu'il nous éclaire pour le titre.
Antje en vedette, un ukulele, a song I learnt from my grandmother, about losing someone.
Un titre nostalgique et sensible.
Encore un singer-songwriter noir/jaune/rouge, disciple de Dylan, Bruno Deneckere et son 'Night Train' qui te rappelle Lee Clayton.
Et pour finir, sans surprise, Bob Dylan, 'Someday, Baby'.
Fernant Zeste, un must pour qui apprécie la roots music de qualité!
C'est dans un local prêté par Recyclart que la Coiffure Liliane a trouvé refuge ( le deal prend fin au terme des vacances scolaires), après la fermeture pour travaux du Centre Bruegel.
Tous les jeudis: free gigs, un chapeau circule!
Ce jeudi 18 juillet: A special "birthday" project with different songs, concocté par le bluesman Fernant Zeste, il a invité les charmantes et talentueuses Sarah Leuridan et Antje Cochuyt!
20:15', ambiance baba cool sur le trottoir jouxtant le réduit servant de salle de concert, un petit pétard, bières artisanales bues au goulot, bohemian fringues, no stress, mec!
21h, quinze pas énervés en rue, à l'intérieur, des instruments traînant sur le carrelage, un bar déserté!
21h30' Sarah Leuridan
Backing vocals et/ou musicienne pour Joke Derre, le singer/songwriter S.A Barstow et Fernant ( met T) Zeste ( sans citron).
Elle se lance solo, elle a raison, elle est douée, une voix épatante, un jeu correct, une présence scénique émouvante... si Cloé ( du Trèfle) dit que c'est bien, tu peux la croire!.
Au piano, K T Tunstall, la waltzy ballad 'Through the dark', les badauds décident de venir écouter cette voix engageante, délicate mais posée, un mix Melanie, Janis Ian, et K T, dont elle a emprunté l'air.
J'ai découvert 'The Water' de Johnny Flynn sur Youtube ( il existe plusieurs clips en duo avec la brillante Laura Marling).
Du folk prenant des couleurs Tori Amos, sans les excès de la rouquine ( by the way, la chevelure de Sarah est de la même teinte).
' Gold', de sa plume... quand t'as l'impression de petit à petit perdre quelqu'un!
Un nouveau piano folk/pop d'excellente facture.
Fred Cerise: t'as vu qui déboule?
La poisse intégrale, on n'est pas dans la merde, RickyBilly, le roi des conteurs de sornettes, le raseur numéro un des deux côtés de la Senne, c'est mal barré!
Sarah a ramassé une guitare et envoie le convaincant 'Take it or leave it'.
RickyBilly, on préfère to leave him!
J'ai découvert Melody Gardot lors de Gent Jazz, voici son ' Your heart is black as night', Antje aux secondes voix.
Bluesy cabaret jazz, décoré d'un sifflement nostalgique pour remplacer la trompette dans la version de la diva de Philadelphia.
Le sec 'Little mistakes'.
RickyBilly est à classer dans la catégorie 'fatal mistake', la brave dame assise à un mètre de lui, fatiguée par son soliloque abscons décide d'aller prendre l'air, elle te laisse seul avec le monstre.
Dernier titre, ' Buzzin Fly' de Tim Buckley.
1969 was a very good year, pas rien que pour les mouches!
Récital apprécié à sa juste valeur!
Où tu vas Ricky?
Buiten, ils passent avec une casquette!
Fernant Zeste
Jonathan Scheerlinck grandit à Welle, un trou à dénicher du côté d'Alost, il émigre à Gent et devient Fernant Zeste.
Deux traces discographiques à ce jour, sans compter le quasi bootleg 'Live on RTBF Classic 21' enregistré lors d'un blues café : "Fernant Zeste Live at de Loge" et "Polaroïd".
Ce dernier étant gratifié de critiques élogieuses par toute la presse roots du Nord du pays: Hugo Vogel, un passereau écrivant pour ALT.Country:... Deze plaat kruipt onder m’n huid en maakt dat ik eindeloze rondritten door de Vlaamse Ardennen wil maken...
Ce soir Fernant/Jonathan choisit de s'éloigner de la piste blues pour emprunter des sentiers roots/americana.
Il débute par une cover d'un autre grand singer/songwriter de chez nous, le trop peu connu Kris Dane, 'True Desire'.
Dane et Zeste sont de fervents admirateurs de Dylan, cela ne fait pas l'ombre d'un doute.
' Snowblind' se trouve sur 'Polaroïds', un alt.country/blues mélancolique, que tu peux classer sur l'étagère à côté de Mumford & Sons, si l'envie te prend.
Superbes backings des filles.
Nick Cave ' We no who U R' , tu trembles, te dit RickyBilly.
Ouais ça caille, ici, 36°!
Nouvelle plage baignant dans l'univers du grand Bob, 'The Boat', une valse lente que ne renierait pas un certain Roland Van Campenhout.
Tu montes, je roule?
Avec PJ Harvey, le voyage risque d'être chahuté: ghosts, Bibles on the seat, a white gown..
Du blues hanté, 'Driving'.
'Things Ain't Like They Used to Be' , The Black Keys, le microKorg de Sarah en contrepoint du chant grave du barbu de Welle.
Un titre sensuel et obsédant.
Ce trio est tout simplement irréprochable, un second Black Keys, 'Lies', aux remous surf, confirme le bien-fondé du jugement.
Fernant poursuit avec une plage addictive où il est question de Fannie May, ni celle de Levon Helm, ni le bar chanté par Sonny Boy Williamson, il faudra qu'il nous éclaire pour le titre.
Antje en vedette, un ukulele, a song I learnt from my grandmother, about losing someone.
Un titre nostalgique et sensible.
Encore un singer-songwriter noir/jaune/rouge, disciple de Dylan, Bruno Deneckere et son 'Night Train' qui te rappelle Lee Clayton.
Et pour finir, sans surprise, Bob Dylan, 'Someday, Baby'.
Fernant Zeste, un must pour qui apprécie la roots music de qualité!
Le romancier et musicien Jack-Alain Léger s'est donné la mort!
La triste nouvelle a été rendue publique par son avocat Emmanuel Pierrat: 'il s'est défenestré' ajoute l'homme de loi.
Si Jack-Alain Léger ( de son vrai nom Daniel Théron) est surtout connu dans le monde littéraire , une quarantaine d'oeuves ( des best-sellers, 'Monsignore', des livres prêtant à polémiques, 'Vivre me tue' - 'Autoportrait au loup' ) sous différents pseudonymes, Melmoth, Dashiell Hedayat ou Jack-Alain Léger , ce fervent amateur de rock a non seulement traduit Bob Dylan ( Tarentula), mais également travaillé pour Rock & Folk, sorti un album sous le nom de Melmoth et, en 1971, le LP 'Obsolete' en choisissant l'identité de Dashiell Hedayat.
'Obsolete' est également crédité dans la discographie de Gong ( Dashiell Hedayat with Gong - Obsolete, 1971).
L'auteur était âgé de 66 ans!
Si Jack-Alain Léger ( de son vrai nom Daniel Théron) est surtout connu dans le monde littéraire , une quarantaine d'oeuves ( des best-sellers, 'Monsignore', des livres prêtant à polémiques, 'Vivre me tue' - 'Autoportrait au loup' ) sous différents pseudonymes, Melmoth, Dashiell Hedayat ou Jack-Alain Léger , ce fervent amateur de rock a non seulement traduit Bob Dylan ( Tarentula), mais également travaillé pour Rock & Folk, sorti un album sous le nom de Melmoth et, en 1971, le LP 'Obsolete' en choisissant l'identité de Dashiell Hedayat.
'Obsolete' est également crédité dans la discographie de Gong ( Dashiell Hedayat with Gong - Obsolete, 1971).
L'auteur était âgé de 66 ans!
jeudi 18 juillet 2013
Mamagali au TAG, Bruxelles, le 18 juillet 2013
Le lunch culturel au TAG, co-organisé par les Soirées Cerises, propose Mamagali, la chanteuse de l'indie folk band bruxellois Newtown, solo!
Magali Roba ( chant, guitare, violon) finalement ne se produira pas seule, elle sera accompagnée, pour la moitié du set, par une de ses soeurs, Mélodie ( chant, harpe)
La petite galerie est passablement peuplée vers midi trente, heure du début du concert, parents, amis, marmaille occupent les sièges installés face à la vitrine où doivent se produire les siblings Roba, non pas Boule et Bill, Magali et Mélodie!
Mamagali à l'acoustique, un premier folk de mouture classique, écrit par le groupe Newtown, ' A strange feeling of loneliness'.
Bonne voix claire, un rendu efficace.
Tracy Chapman sur le self-titled debut, ' Mountains o' things ', rien à redire, moins connu que 'Fast Cars' ou 'Talkin' about a revolution' mais sûrement pas moins clairvoyant...I'll be working for somebody else until I'm in my grave. I'll be dreaming of a life of ease. And mountains, oh mountains o' things...
Les Roba sont tous fans de James Taylor, il y a pire, voici le mélancolique ' Millworker' , une vie de travailleur sans avenir, sans joie, sans rêves...(it's still) me and my machine
For the rest of the morning
And the rest of the afternoon
(and on and on and on...) for the rest of my life...
Pour information, Francis Cabrel l'a adaptée (' La Fabrique') et l'a chantée en duo avec James!
Un choix de chansons de premier ordre, Joni Mitchell, l'intimiste, 'A case of you'.
Quelques accords mis en boucle, une mélodie fredonnée, elle entame un nouvel acoustic folk, léger comme une brise marine au petit matin, les flots frémissent mollement, l'azur est exempt de tout nimbus, stratus, cumulus et autres bandes nuageuses, un climat propice à la rêverie...d'ailleurs la plage débute par I'm dreaming...
Mesdames, messieurs, ma soeur, Mélodie.
Elle a choisi James Taylor, 'Shower the people', deux voix, une version dénudée et élégante!
' Les gitans', une ode poétique aux gens du voyage.
Ce superbe titre, aux relents post mai 1968, aussi fort que les meilleurs Maxime Le Forestier a été composé par papa, Cristan Roba!
Clap, clap, clap...fait Clelia!
Harpe et violon, un folk lumineux aux couleurs Rive Gauche, ' L'éclat de Lune'.
Les sisters impressionnent et séduisent.
On ose ' La suite irlandaise' d'Alan Stivell?
Osez, osez, Joséphine, euh, Magali et Mélodie!
Brillant!
La dernière, ' Parachute'.
De qui s'inquiète Annabelle?
Guster.
Qui?
Guster, an American alternative rock band du Massachusetts.
Un chouette americana/folk rock concluant un concert attachant!
Magali Roba ( chant, guitare, violon) finalement ne se produira pas seule, elle sera accompagnée, pour la moitié du set, par une de ses soeurs, Mélodie ( chant, harpe)
La petite galerie est passablement peuplée vers midi trente, heure du début du concert, parents, amis, marmaille occupent les sièges installés face à la vitrine où doivent se produire les siblings Roba, non pas Boule et Bill, Magali et Mélodie!
Mamagali à l'acoustique, un premier folk de mouture classique, écrit par le groupe Newtown, ' A strange feeling of loneliness'.
Bonne voix claire, un rendu efficace.
Tracy Chapman sur le self-titled debut, ' Mountains o' things ', rien à redire, moins connu que 'Fast Cars' ou 'Talkin' about a revolution' mais sûrement pas moins clairvoyant...I'll be working for somebody else until I'm in my grave. I'll be dreaming of a life of ease. And mountains, oh mountains o' things...
Les Roba sont tous fans de James Taylor, il y a pire, voici le mélancolique ' Millworker' , une vie de travailleur sans avenir, sans joie, sans rêves...(it's still) me and my machine
For the rest of the morning
And the rest of the afternoon
(and on and on and on...) for the rest of my life...
Pour information, Francis Cabrel l'a adaptée (' La Fabrique') et l'a chantée en duo avec James!
Un choix de chansons de premier ordre, Joni Mitchell, l'intimiste, 'A case of you'.
Quelques accords mis en boucle, une mélodie fredonnée, elle entame un nouvel acoustic folk, léger comme une brise marine au petit matin, les flots frémissent mollement, l'azur est exempt de tout nimbus, stratus, cumulus et autres bandes nuageuses, un climat propice à la rêverie...d'ailleurs la plage débute par I'm dreaming...
Mesdames, messieurs, ma soeur, Mélodie.
Elle a choisi James Taylor, 'Shower the people', deux voix, une version dénudée et élégante!
' Les gitans', une ode poétique aux gens du voyage.
Ce superbe titre, aux relents post mai 1968, aussi fort que les meilleurs Maxime Le Forestier a été composé par papa, Cristan Roba!
Clap, clap, clap...fait Clelia!
Harpe et violon, un folk lumineux aux couleurs Rive Gauche, ' L'éclat de Lune'.
Les sisters impressionnent et séduisent.
On ose ' La suite irlandaise' d'Alan Stivell?
Osez, osez, Joséphine, euh, Magali et Mélodie!
Brillant!
La dernière, ' Parachute'.
De qui s'inquiète Annabelle?
Guster.
Qui?
Guster, an American alternative rock band du Massachusetts.
Un chouette americana/folk rock concluant un concert attachant!
Le rock belge pleure, Fons Sijmons, bassiste des Scabs est décédé!
Ce matin Fons Sijmons s'est éteint au Jan Palfijn ziekenhuis de Gand où il était soigné pour un cancer des poumons, il souffrait également du syndrome de Korsakov, le bassiste des Scabs avait 58 ans!
Avant de remplacer Berre Bergen, qui rejoint les Kreuners, comme bassiste d'un des meilleurs groupes rock de notre petit pays, The Scabs, Fons avait joué avec Once More ( avec Dirk Blanchart), Plastic Dreamband, O. T. T. ( avec Bert Decorte, des Misters) ou K13 ( avec Patrick Riguelle).
On entendra pour la première fois sa basse sur un des albums phare des Scabs, 'Royalty in Exile', et puis sur tous ceux qui suivirent jusqu'en 1996, année du split.
Depuis les Scabs se sont reformés avec succès, ils n'ont jamais autant tourné!
Fons nous laisse en cadeau, sa fille Naomi, qui brille avec son projet Reena Riot!
Les funérailles auront lieu le 24 juillet, 13.00, au crematorium de Lochristi!
Avant de remplacer Berre Bergen, qui rejoint les Kreuners, comme bassiste d'un des meilleurs groupes rock de notre petit pays, The Scabs, Fons avait joué avec Once More ( avec Dirk Blanchart), Plastic Dreamband, O. T. T. ( avec Bert Decorte, des Misters) ou K13 ( avec Patrick Riguelle).
On entendra pour la première fois sa basse sur un des albums phare des Scabs, 'Royalty in Exile', et puis sur tous ceux qui suivirent jusqu'en 1996, année du split.
Depuis les Scabs se sont reformés avec succès, ils n'ont jamais autant tourné!
Fons nous laisse en cadeau, sa fille Naomi, qui brille avec son projet Reena Riot!
Les funérailles auront lieu le 24 juillet, 13.00, au crematorium de Lochristi!
mercredi 17 juillet 2013
T-Model Ford, Dead at 93 or 94
La nouvelle pouvait se lire sur facebook avant publication dans les journaux ou adaptation du wiki!
James Lewis Carter Ford; alias T-Model Ford , naît quelque part dans le Mississippi dans les années 20, his age was uncertain, sa date de naissance est floue!
Cet autodidacte commence à jouer de la guitare et à chanter sur le tard, sa cinquième femme venait de le quitter, le gars avait la cinquantaine.
Il joue dans les juke joints où il est repéré, le master du old skool blues enregistrera quelques albums pour Fat Possum puis pour Alive Natural Sound.
2008, il lui faut un pacemaker pour se produire sur scène, a stroke en 2010, mais il continue à enregistrer et à fouler les podiums.
Il s'éteint chez lui le 16 juillet: faiblesse respiratoire!
James Lewis Carter Ford; alias T-Model Ford , naît quelque part dans le Mississippi dans les années 20, his age was uncertain, sa date de naissance est floue!
Cet autodidacte commence à jouer de la guitare et à chanter sur le tard, sa cinquième femme venait de le quitter, le gars avait la cinquantaine.
Il joue dans les juke joints où il est repéré, le master du old skool blues enregistrera quelques albums pour Fat Possum puis pour Alive Natural Sound.
2008, il lui faut un pacemaker pour se produire sur scène, a stroke en 2010, mais il continue à enregistrer et à fouler les podiums.
Il s'éteint chez lui le 16 juillet: faiblesse respiratoire!
Level Six, Jeugdcentrum Stroppen, Halle, le 15 juillet 2013
Depuis un petit temps les fameux Stroppenconcerten de Halle se déroulant chaque lundi, pendant l'été, sont remplacés par les Palm Parkies.
Une vzw fait tourner une douzaine d'artistes en Flandre et aux Pays-Bas, dans chaque ville 2000 à 3000 personnes viennent faire la fête en prêtant une oreille distraite à la musique.
Halle avait débuté avec Sioen, ce 15 juillet, vient le tour de Level Six.
Par pur désoeuvrement, tu décides de prendre le pouls du coeur du Pajottenland!
La Palm coule à grands flots, les shorts, bermudas, jeunes et vieux ont décidé de s'amuser, l'atmosphère est relax!
20:20', une présentatrice, après un message publicitaire, annonce Level Six.
Quatre jeunes gens propres sur eux se plantent au milieu du podium, une bande les invite un à un à prendre place derrière leurs instruments, c'est parti, une intro ronflante, niveau sonore poussé à la limite légale, Wim De Puysseleyr (bass) -Manuel Schaeken (keys)- Kevin Palmer (drum)- Hans Humblet (gt) attendent les chanteurs.
La panade vire plastic funk, un Tintin, cheveux noirs et sunglasses, arrive en piquant un petit sprint, Jo Hens, acteur ( Familie) et présentateur (VTM) bien connu in Vlaanderen.
Halle, are you ready to groove ?
Halle is ready to drink!
Le truc balance comme un VTM hit boursouflé quand, tout à coup, Jo nous questionne en rappant..waar is de meisje, waar is de meisje...( sic).
HET meisje, c'est la séduisante Esther Sels ( seconde place lors d'un Idool, il y a quelques années) , de longues jambes, un joli minois, une voix!
Le medley vire Lady Gaga, Hans y va d'un petit solo bien gras, les chanteurs gigotent sans arrêt, the party can begin!
Beyonce, ' Crazy in Love', une version variété inoffensive, heureusement Esther dispose de quelques atouts non négligeables, une plastique pas débile, et un chant honnête.
L'emballage musical ne vole pas très haut, Level Six se proclame party band!
Pour l'instant le village est en mode échauffement à la buvette, après 10 Palms, ça devrait aller!
Zont embrayé sur Gnals 'Crazy' et reviennent à Beyonce.
Jo a paumé ses pare-soleil et entame un Michael Jackson medley , à la moulinette: 'I want you back' légèrement constipé, on y insère 'Blame it on the boogie', sur la lancée 'Can you feel it', mais ce coup, tu le sens pas trop.
Vite, une Palm.
'Working day and night', disco follies en roue libre, 'Wanna be starting something' - 'Don't stop till you get enough' la nausée guette , ' Mama se mama sa mama coosa' termine le pot-(très) pourri!
Esther se douche, Jo attaque Daft Punk, 'Get lucky', quand la belle rapplique, le duo s'en prend à Prince, 'Kiss'.
Le petit prince, talons hauts, doit à peine arriver à hauteur du menton de la belle.
Trois gosses et deux mamies ont pris possession de la piste, le band poursuit son périple, Bruno Mars, 'Locked out of heaven', il aurait mieux fait d'y rester.
La flicaille rapplique, 'Message in a bottle', Sting pleure!
Tintin: are you ready for some rock'n roll?
On s'attend au pire, finalement le ' Mercy' de Duffy, plus r'n'b que rock, tient la route grâce aux claviers gluants.
Séquence à vous les dames ( bien) , à vous messieurs ( un fiasco).
C'est l'heure du eighties mix, une douzaine de tubes servis en purée, pendant le quizz on a reconnu les Eurythmics, les B 52's, 'Enola Gay', 'Sledgehammer', pauvre ange Gabriel, 'Walk like an Egyptian', 'Ghostbusters' , 'New Sensation', ' Girls wanna have fun'.
Aussi indigeste que Gold et son 'Capitaine abandonné'.
On revient dans 20 minutes, Halle!
Zonder mij, les petits gars, j'ai eu ma dose!
Une vzw fait tourner une douzaine d'artistes en Flandre et aux Pays-Bas, dans chaque ville 2000 à 3000 personnes viennent faire la fête en prêtant une oreille distraite à la musique.
Halle avait débuté avec Sioen, ce 15 juillet, vient le tour de Level Six.
Par pur désoeuvrement, tu décides de prendre le pouls du coeur du Pajottenland!
La Palm coule à grands flots, les shorts, bermudas, jeunes et vieux ont décidé de s'amuser, l'atmosphère est relax!
20:20', une présentatrice, après un message publicitaire, annonce Level Six.
Quatre jeunes gens propres sur eux se plantent au milieu du podium, une bande les invite un à un à prendre place derrière leurs instruments, c'est parti, une intro ronflante, niveau sonore poussé à la limite légale, Wim De Puysseleyr (bass) -Manuel Schaeken (keys)- Kevin Palmer (drum)- Hans Humblet (gt) attendent les chanteurs.
La panade vire plastic funk, un Tintin, cheveux noirs et sunglasses, arrive en piquant un petit sprint, Jo Hens, acteur ( Familie) et présentateur (VTM) bien connu in Vlaanderen.
Halle, are you ready to groove ?
Halle is ready to drink!
Le truc balance comme un VTM hit boursouflé quand, tout à coup, Jo nous questionne en rappant..waar is de meisje, waar is de meisje...( sic).
HET meisje, c'est la séduisante Esther Sels ( seconde place lors d'un Idool, il y a quelques années) , de longues jambes, un joli minois, une voix!
Le medley vire Lady Gaga, Hans y va d'un petit solo bien gras, les chanteurs gigotent sans arrêt, the party can begin!
Beyonce, ' Crazy in Love', une version variété inoffensive, heureusement Esther dispose de quelques atouts non négligeables, une plastique pas débile, et un chant honnête.
L'emballage musical ne vole pas très haut, Level Six se proclame party band!
Pour l'instant le village est en mode échauffement à la buvette, après 10 Palms, ça devrait aller!
Zont embrayé sur Gnals 'Crazy' et reviennent à Beyonce.
Jo a paumé ses pare-soleil et entame un Michael Jackson medley , à la moulinette: 'I want you back' légèrement constipé, on y insère 'Blame it on the boogie', sur la lancée 'Can you feel it', mais ce coup, tu le sens pas trop.
Vite, une Palm.
'Working day and night', disco follies en roue libre, 'Wanna be starting something' - 'Don't stop till you get enough' la nausée guette , ' Mama se mama sa mama coosa' termine le pot-(très) pourri!
Esther se douche, Jo attaque Daft Punk, 'Get lucky', quand la belle rapplique, le duo s'en prend à Prince, 'Kiss'.
Le petit prince, talons hauts, doit à peine arriver à hauteur du menton de la belle.
Trois gosses et deux mamies ont pris possession de la piste, le band poursuit son périple, Bruno Mars, 'Locked out of heaven', il aurait mieux fait d'y rester.
La flicaille rapplique, 'Message in a bottle', Sting pleure!
Tintin: are you ready for some rock'n roll?
On s'attend au pire, finalement le ' Mercy' de Duffy, plus r'n'b que rock, tient la route grâce aux claviers gluants.
Séquence à vous les dames ( bien) , à vous messieurs ( un fiasco).
C'est l'heure du eighties mix, une douzaine de tubes servis en purée, pendant le quizz on a reconnu les Eurythmics, les B 52's, 'Enola Gay', 'Sledgehammer', pauvre ange Gabriel, 'Walk like an Egyptian', 'Ghostbusters' , 'New Sensation', ' Girls wanna have fun'.
Aussi indigeste que Gold et son 'Capitaine abandonné'.
On revient dans 20 minutes, Halle!
Zonder mij, les petits gars, j'ai eu ma dose!
Brosella 2013 ( Jazz day), Théâtre de Verdure, Bruxellles, le 14 juillet 2013
Brosella jazz en cette éclatante journée Allons Enfants de la Patrie, ta compagne ayant décidé, après la sieste, de t'escorter vers l'Atomium, tu débarques vers 15:50' du côté de la Royal Palm Stage, tu as manqué le UMO Jazz Orchestra, tu ne rateras rien du Yves Peeters Group!
C'est en 2007 que le batteur Yves Peeters, au palmarès impressionnant pour un jeune homme de 35 piges ( a collaboré avec Laurent Blondiau, Bart Defoort, Kris Defoort, Jozef Dumoulin, Bert Joris, Steve Houben, Jacques Pirotton, Ben Sluijs, Tutu Puane, Joachim Badenhorst, Sofia Ribeiro...) , a fondé son quartet avec d'autres requins de la scène belge: Nicolas Kummert: tenor sax et vocals ( 30 albums, Alexi Tuomarila Quartet, Karl Jannuska sextet, GrooveTHing, le regretté Pierre Van Dormael etc. ) - Frederik Leroux: guitar ( son Frederik Leroux Quartet, Sammy's on the Bowery, vu il y a une éternité etc..) et le plus capé, Nicolas Thys: bass ( un ou deux noms: Alice's Five Moon, Nathalie Loriers, Marco Locurcio...).
Un second album ' All you see' vient de voir le jour.
Subgenre?
Jazzy americana, jazzy africana, jazz rock!
La basse de Nic Thijs entame 'New Mexico', de sa plume et gravé sur l'album précédent du band ' Sound Tracks'. Drums et guitare s'activent, un bluesy jazz sur des pistes bordées de cactus.
Here comes the saxman, la ballade processionne nonchalamment, tu croises quelques pueblos désertiques, un clebs malingre fouille les poubelles, fait chaud!
'Nightscape' à écouter en pensant à Edward Hopper, du cool jazz au groove indolent.
Un rythme soutenu pour 'Try and stop us' ( Frederik Leroux), le terrain s'avère accidenté, des bosses, des méandres, une Gretsch fougueuse, un sax débridé, ça castagne!
' Matonge ' (Kummert), le sax s'élance pour une intro hachée pendant laquelle Nicolas roucoule au travers de son bec, effets Peter Frampton/ hyène folle garantis.
Yves relaye, le quartier ixellois s'éveille: agitation, palabres, turbulence.. l'Afrique, quoi!
Le mélancolique 'Sad News' aux accents Les Feuilles Mortes précède 'Hats and bags', la plage fusion du set, la guitare lorgnant du côté de Larry Coryell ou d'Al Di Meola.
Une dernière inspirée par la musique du Mali, Ali Ibrahim 'Farka' Touré en tête, le blues 'Bamako'.
Superbe concert!
Nathalie Loriers New Trio
Nathalie Loriers (piano), Philippe Aerts, un scoop, je me teins les cheveux en mode Elio (double bass), Rick Hollander from Detroit (drums), pas besoin de présenter ces vieux roublards, ils ont écumé toutes les scènes jazz de la planète.
L'an dernier sortait leur CD 'Les 3 petits singes'.
C'est pas nous clame, Nathalie, faut penser à Mizaru (L'aveugle), Kikazaru (Le sourd) et Iwazaru (Le muet), d'ailleurs, nous sommes de grands chimpanzés ravis de jouer sous le soleil, une première à Brosella!
Un premier titre typiquement Loriers' touch, Loriers qui semble dialoguer amoureusement avec le Steinway, le frôle, le flatte, l'effleure tandis que la rythmique gambade joyeusement.
'Moon's Mood' s'appelait la plage, ni lunaire, ni membre d'une secte, Moon est mon chat capricieux!
'Canzoncina' est dédié au pianiste Enrico Pieranunzi, que je place juste sous mon idole, Bill Evans.
Elegant lounge music.
' Les trois petits singes', pas simiesque, mais bien balancé .
Vas-y, Philippe, attaque, une commande ayant permis à la Belgique de remporter quelques médailles en 2008, 'Jazz at the Olympics', du jazz souple et lyrique.
Vous donne pas le titre de la suivante, na!
Enfant gâtée, t'auras pas de mousse au chocolat, na!
A cette rêverie sans titre succède 'Garden Party Time', un savoureux cocktail latino .
Un bis?
Le profond et sobre 'La saison des pleurs', Nathalie ayant en mémoire le merveilleux Jean-Pierre Catoul décédé en 2001.
La plus agréable découverte du festival: Elina Duni Quartet!
Alina naît à Tirana en 1981 mais, avec sa mère, s'installe en Suisse dès 1992, ce qui explique sa connaissance parfaite du vocable roman.
Elle chantait déjà à 5 ans et, à Genève, puis à Berne, elle poursuit des études musicales.
Trois albums voient le jour, le dernier 'Matanë Malit' ( Beyond the mountain).
Sur scène, elle est accompagnée par de formidables musiciens helvètes, Colin Vallon (piano), Patrice Moret (doube bass) et Norbert Pfammatter (drums).
Un chant traditionnel, sensuel et rythmé du Nord de l'Albanie pour entamer le récital.
En principe, jouée sur un instrument à deux cordes ( le Cifteli probablement), la mélodie, douce et passionnée à la fois, est ourlée d'arrangements jazzy.
On passe au Kosovo, une chanson de noces joyeuse et expressive, ' U rrit vasha'.
Deux titres seulement, la jolie Elina fait l'unanimité, le public vibre aux sonorités de ce chant enthousiaste.
'La chanson de la fleur' ( titre français, peut-être 'Spaske pas nje pikё mёshirё' en albanais ), en provenance d'Albanie centrale, qu'elle emprunte à un violoniste de Tirana (Isuf Myzyri ?) auteur d'un grand nombre de chants folkloriques.
La chanson traite du côté éphémère de la vie, toute la colonie albanaise de Bruxelles savoure.
Mise en condition dramatique, univers film d''épouvante, pour amorcer le thème suivant, ce blues d'Albanie du Sud vaut les meilleurs Björk ou Florence and the Machines.
La gestuelle orientale sensuelle et la voix chaude donnent le frisson malgré un soleil dardant sournoisement.
Une version albanaise de Roméo et Juliette, ' La chanson du fruit défendu', prélude du morceau le plus poignant, son grand-père lui chantait le chant des partisans lorsqu'elle était enfant, après les combats contre le fascisme vinrent les atrocités communistes: 'Mine Peza'.
Interprétation vibrante te nouant la gorge.
A love manifest originaire de la région de Shkodra ( 'Ka një mot') traite de la difficulté que connaît l'amoureux maladroit pour exprimer sa flamme.
Le quatuor termine le concert par une pièce agitée ébauchée par un solo de batterie subtil.
Elina Duni: à découvrir d'urgence!
L'incontestable tête d'affiche: Bill Frisell!
Un amphithéâtre plein à craquer, une attente nerveuse pour le concert du Bill Frisell- Big Sur Sextet!
Frisell, un des papes de la guitare jazz ( avec Metheny et Scofield) depuis plus de trente ans, mais aussi un gars imprévisible,vient présenter la suite 'Big Sur', une commande du Monterey Jazz Festival.
Big Sur en Californie, là où les Santa Lucia Mountains semblent sortir tout droit du Pacifique, pendant une retraite d'une dizaine de jours, Frisell a composé 19 pièces devant constituer le puzzle à la gloire de Big Sur.
Qu'allait donner l'interprétation scénique de cet exercice discographique?
Un franc succès?
Non, trop monotone et répétitif.
Une merde à oublier?
Non plus, une sorte de symphonie new age/country/surf/americana/cool jazz agréable aux oreilles mais manquant passablement d'épices!
Le Sextet : Bill Frisell (guitar), Carrie Rodriguez (violin), Jenny Scheinman (violin), Eyvind Kang (viola), Hank Roberts (cello), Rudy Royston (drums).
Entrée en matière classico country waltz, plusieurs mouvements: envolées de cordes, guitare fluide, drumming posé, une atmosphère ambient.
Déjà près de vingt minutes sans pause!
Quelques bruitages saugrenus semblent annoncer une nouvelle direction, un violon se fait agressif, Rudy ( formidable batteur) frappe à contre-temps, de gros remous, la barque est sur le point de chavirer, où sont les gilets de sauvetage?
Après ce passage Frisell meets Stockhausen sur le radeau de la méduse, les flots s'apaisent, le maître travaille en pizzicato sur nappé de cordes tiède, le voyage reprend son cours.
Quoi JP?
Aucune saveur, ce machin joué en sourdine te casse les burnes, tu me dis, regarde le bon peuple, il sommeille.
Il a raison!
Déjà 40' sans interruption, du temps de 'Tubular Bells' fallait se lever et retourner la crêpe!
Quelques applaudissements, ah c'est fini.
Mouvement suivant, un rien plus nerveux, pas de quoi alarmer la maréchaussée!
Deux ou trois gosses se chamaillent, ils génèrent plus de décibels que la symphonie pas héroïque!
Oui, Jean- Hubert?
C'est joli... Oui, Jean-Hubert et très propre!, mais Bill ne frisera pas l'apoplexie ce soir!
Un petit surf, mais bon Dieu, le machin vire rock..
Yeah!
Nouveau virage, un trio de violons verts et romantiques évoquant le pays de Bono.
Rex, reviens, ne touche pas à la Palm de Monsieur.
François cauchemarde, caca, demain c'est lundi!
Félicie se félicite d'avoir confié la progéniture à belle- maman.
Guy te signale que Froome domine le Ventoux .
Frisell dessine ses arabesques, le soir tombe, il décide d'envoyer une dernière pièce avant-garde appréciée par les amateurs de Zappa!
Rideau!
On va dîner, interroge prosaïquement ta compagne?
C'est en 2007 que le batteur Yves Peeters, au palmarès impressionnant pour un jeune homme de 35 piges ( a collaboré avec Laurent Blondiau, Bart Defoort, Kris Defoort, Jozef Dumoulin, Bert Joris, Steve Houben, Jacques Pirotton, Ben Sluijs, Tutu Puane, Joachim Badenhorst, Sofia Ribeiro...) , a fondé son quartet avec d'autres requins de la scène belge: Nicolas Kummert: tenor sax et vocals ( 30 albums, Alexi Tuomarila Quartet, Karl Jannuska sextet, GrooveTHing, le regretté Pierre Van Dormael etc. ) - Frederik Leroux: guitar ( son Frederik Leroux Quartet, Sammy's on the Bowery, vu il y a une éternité etc..) et le plus capé, Nicolas Thys: bass ( un ou deux noms: Alice's Five Moon, Nathalie Loriers, Marco Locurcio...).
Un second album ' All you see' vient de voir le jour.
Subgenre?
Jazzy americana, jazzy africana, jazz rock!
La basse de Nic Thijs entame 'New Mexico', de sa plume et gravé sur l'album précédent du band ' Sound Tracks'. Drums et guitare s'activent, un bluesy jazz sur des pistes bordées de cactus.
Here comes the saxman, la ballade processionne nonchalamment, tu croises quelques pueblos désertiques, un clebs malingre fouille les poubelles, fait chaud!
'Nightscape' à écouter en pensant à Edward Hopper, du cool jazz au groove indolent.
Un rythme soutenu pour 'Try and stop us' ( Frederik Leroux), le terrain s'avère accidenté, des bosses, des méandres, une Gretsch fougueuse, un sax débridé, ça castagne!
' Matonge ' (Kummert), le sax s'élance pour une intro hachée pendant laquelle Nicolas roucoule au travers de son bec, effets Peter Frampton/ hyène folle garantis.
Yves relaye, le quartier ixellois s'éveille: agitation, palabres, turbulence.. l'Afrique, quoi!
Le mélancolique 'Sad News' aux accents Les Feuilles Mortes précède 'Hats and bags', la plage fusion du set, la guitare lorgnant du côté de Larry Coryell ou d'Al Di Meola.
Une dernière inspirée par la musique du Mali, Ali Ibrahim 'Farka' Touré en tête, le blues 'Bamako'.
Superbe concert!
Nathalie Loriers New Trio
Nathalie Loriers (piano), Philippe Aerts, un scoop, je me teins les cheveux en mode Elio (double bass), Rick Hollander from Detroit (drums), pas besoin de présenter ces vieux roublards, ils ont écumé toutes les scènes jazz de la planète.
L'an dernier sortait leur CD 'Les 3 petits singes'.
C'est pas nous clame, Nathalie, faut penser à Mizaru (L'aveugle), Kikazaru (Le sourd) et Iwazaru (Le muet), d'ailleurs, nous sommes de grands chimpanzés ravis de jouer sous le soleil, une première à Brosella!
Un premier titre typiquement Loriers' touch, Loriers qui semble dialoguer amoureusement avec le Steinway, le frôle, le flatte, l'effleure tandis que la rythmique gambade joyeusement.
'Moon's Mood' s'appelait la plage, ni lunaire, ni membre d'une secte, Moon est mon chat capricieux!
'Canzoncina' est dédié au pianiste Enrico Pieranunzi, que je place juste sous mon idole, Bill Evans.
Elegant lounge music.
' Les trois petits singes', pas simiesque, mais bien balancé .
Vas-y, Philippe, attaque, une commande ayant permis à la Belgique de remporter quelques médailles en 2008, 'Jazz at the Olympics', du jazz souple et lyrique.
Vous donne pas le titre de la suivante, na!
Enfant gâtée, t'auras pas de mousse au chocolat, na!
A cette rêverie sans titre succède 'Garden Party Time', un savoureux cocktail latino .
Un bis?
Le profond et sobre 'La saison des pleurs', Nathalie ayant en mémoire le merveilleux Jean-Pierre Catoul décédé en 2001.
La plus agréable découverte du festival: Elina Duni Quartet!
Alina naît à Tirana en 1981 mais, avec sa mère, s'installe en Suisse dès 1992, ce qui explique sa connaissance parfaite du vocable roman.
Elle chantait déjà à 5 ans et, à Genève, puis à Berne, elle poursuit des études musicales.
Trois albums voient le jour, le dernier 'Matanë Malit' ( Beyond the mountain).
Sur scène, elle est accompagnée par de formidables musiciens helvètes, Colin Vallon (piano), Patrice Moret (doube bass) et Norbert Pfammatter (drums).
Un chant traditionnel, sensuel et rythmé du Nord de l'Albanie pour entamer le récital.
En principe, jouée sur un instrument à deux cordes ( le Cifteli probablement), la mélodie, douce et passionnée à la fois, est ourlée d'arrangements jazzy.
On passe au Kosovo, une chanson de noces joyeuse et expressive, ' U rrit vasha'.
Deux titres seulement, la jolie Elina fait l'unanimité, le public vibre aux sonorités de ce chant enthousiaste.
'La chanson de la fleur' ( titre français, peut-être 'Spaske pas nje pikё mёshirё' en albanais ), en provenance d'Albanie centrale, qu'elle emprunte à un violoniste de Tirana (Isuf Myzyri ?) auteur d'un grand nombre de chants folkloriques.
La chanson traite du côté éphémère de la vie, toute la colonie albanaise de Bruxelles savoure.
Mise en condition dramatique, univers film d''épouvante, pour amorcer le thème suivant, ce blues d'Albanie du Sud vaut les meilleurs Björk ou Florence and the Machines.
La gestuelle orientale sensuelle et la voix chaude donnent le frisson malgré un soleil dardant sournoisement.
Une version albanaise de Roméo et Juliette, ' La chanson du fruit défendu', prélude du morceau le plus poignant, son grand-père lui chantait le chant des partisans lorsqu'elle était enfant, après les combats contre le fascisme vinrent les atrocités communistes: 'Mine Peza'.
Interprétation vibrante te nouant la gorge.
A love manifest originaire de la région de Shkodra ( 'Ka një mot') traite de la difficulté que connaît l'amoureux maladroit pour exprimer sa flamme.
Le quatuor termine le concert par une pièce agitée ébauchée par un solo de batterie subtil.
Elina Duni: à découvrir d'urgence!
L'incontestable tête d'affiche: Bill Frisell!
Un amphithéâtre plein à craquer, une attente nerveuse pour le concert du Bill Frisell- Big Sur Sextet!
Frisell, un des papes de la guitare jazz ( avec Metheny et Scofield) depuis plus de trente ans, mais aussi un gars imprévisible,vient présenter la suite 'Big Sur', une commande du Monterey Jazz Festival.
Big Sur en Californie, là où les Santa Lucia Mountains semblent sortir tout droit du Pacifique, pendant une retraite d'une dizaine de jours, Frisell a composé 19 pièces devant constituer le puzzle à la gloire de Big Sur.
Qu'allait donner l'interprétation scénique de cet exercice discographique?
Un franc succès?
Non, trop monotone et répétitif.
Une merde à oublier?
Non plus, une sorte de symphonie new age/country/surf/americana/cool jazz agréable aux oreilles mais manquant passablement d'épices!
Le Sextet : Bill Frisell (guitar), Carrie Rodriguez (violin), Jenny Scheinman (violin), Eyvind Kang (viola), Hank Roberts (cello), Rudy Royston (drums).
Entrée en matière classico country waltz, plusieurs mouvements: envolées de cordes, guitare fluide, drumming posé, une atmosphère ambient.
Déjà près de vingt minutes sans pause!
Quelques bruitages saugrenus semblent annoncer une nouvelle direction, un violon se fait agressif, Rudy ( formidable batteur) frappe à contre-temps, de gros remous, la barque est sur le point de chavirer, où sont les gilets de sauvetage?
Après ce passage Frisell meets Stockhausen sur le radeau de la méduse, les flots s'apaisent, le maître travaille en pizzicato sur nappé de cordes tiède, le voyage reprend son cours.
Quoi JP?
Aucune saveur, ce machin joué en sourdine te casse les burnes, tu me dis, regarde le bon peuple, il sommeille.
Il a raison!
Déjà 40' sans interruption, du temps de 'Tubular Bells' fallait se lever et retourner la crêpe!
Quelques applaudissements, ah c'est fini.
Mouvement suivant, un rien plus nerveux, pas de quoi alarmer la maréchaussée!
Deux ou trois gosses se chamaillent, ils génèrent plus de décibels que la symphonie pas héroïque!
Oui, Jean- Hubert?
C'est joli... Oui, Jean-Hubert et très propre!, mais Bill ne frisera pas l'apoplexie ce soir!
Un petit surf, mais bon Dieu, le machin vire rock..
Yeah!
Nouveau virage, un trio de violons verts et romantiques évoquant le pays de Bono.
Rex, reviens, ne touche pas à la Palm de Monsieur.
François cauchemarde, caca, demain c'est lundi!
Félicie se félicite d'avoir confié la progéniture à belle- maman.
Guy te signale que Froome domine le Ventoux .
Frisell dessine ses arabesques, le soir tombe, il décide d'envoyer une dernière pièce avant-garde appréciée par les amateurs de Zappa!
Rideau!
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