Second concert sold-out à l'Ancienne Belgique pour le grand retour d'Hooverphonic.
Si tu ne veux rien rater des festivités t'as intérêt à te pointer tôt, Marble Sounds ouvrira les hostilités à 19H45', pas mal d'auditeurs soit squattent le bar, soit, cherchent à garer leur tacot.
La troupe à Pieter Van Dessel( compos, synthé, acoustique et lead vocals) se chargera, par deux fois, de l'avant-programme de la bande à Callier/Geerts.
Pas de voix féminine ce soir, mais le multi-instrumentiste et vocaliste, Gianni Marzo et Christophe Vandewoude, Rhodes, glockenspiel, backings , déjà présents au Candelaershuys en octobre, sont de la partie, ainsi que Frederik Bastiaensen ( bass) et Johan De Coster (drums).
Marble Sounds aura réussi la gageure de réduire au silence tout le public, pas forcément des fans , qui écoutera avec intérêt les mélodies mélancoliques, aux arrangements fignolés et aux vocaux satinés, du discret barbu.
30' , sept titres et un tonnerre d'applaudissements, le groupe ne déçoit jamais.
Setlist: 'Good occasions' un doublé vocal Pieter/Gianni intime et aérien que Mr Marzo achève par une méchante envolée postrock - 'Smoking was a day job' bucolique malgré l'odeur de la cibiche- 'Come here', Gianni maniant l'instrument cher à Derroll Adams pour cette chansonnette à murmurer sous le sapin - ' Redesign' du dreamfolk - 'My Friend' Christophe nous balance un sample féminin doucereux... at times I wish you were there... beau, tout simplement, avec un crescendo final amenant à l'explosion noisy - le doux et épuré 'Sky High' avec une escapade céleste de Gianni et enfin ' The time to sleep', une berceuse étincelante qui éclate en détonnant duel de guitares ( Christophe a abandonné ses claviers pour seconder Gianni) digne de This Will Destroy You.
Sterke prestatie, kerels!
20h45', time to draw the red velvet curtain qui cachait la scène: une entrée en matière Las Vegas, Hooverphonic entame 'One Two Three' caché derrière la lourde draperie, la voix posée de Noémie Wolfs émerge des coulisses.
Elle apparaît: 22 printemps, longiligne, les yeux verts, une classe folle ... putain, quelle nana, quel timbre!
Préhistoire: 1995, Hoover: voix, la petite Esther ( 16 ans) vite remplacée par Liesje , un tabac!
Cabale aspirateur: nouveau baptême, Hooverphonic!
Bye, bye Liesje (Suzanina) - bref interim de Kyoko (Lunascape) - puis, le règne de la reine Geike , la consécration - décembre 2008, miss Arnaert obtient son transfert et fonde Dorleac - auditions Eurovision: daar is Noémie Wolfs, un jeune loup aux dents acérées.
Alex Callier et Raymond Geerts ont également engagé un trio de super musiciens( drums, claviers/violon, guitares/claviers) pour donner vie sur scène à leur oeuvre eurythmique.
Le titletrack du dernier album platiné 'The night before' , de la pop incandescente, plus proche de Burt Bacharach que du trip hop.
'Heart Broken' majestueux, c'est une autre grande voix qui s'impose à tes cellules: Dusty Springfield!
La bilingue Noémie s'adresse à nous pour expliquer que c'est à l' AB que tout a commencé, elle fut l'élue après de longues séances d'examen face au sévère duo: 'Club Montepulciano'.
Back in time: 'The last thing' , au son d'orgue de Barbarie.
Elle n'a pas froid aux yeux, la petite, même si la presse flamande lui reproche un manque de présence scénique, qu'ils aillent écouter un one man show de De Zever!
'Norwegian Stars' au son sixties et vocaux à la Dionne Warwick.
Grosse claque avec '2 Wicky', n'ayant pas pris une ride.
La salle trépigne.
"Anger never dies' devrait être le prochain single: du miel!
'Identical twin' une ballade country noir, décorée de choeurs anges déchus.
'Expedition Impossible' moins agité que Koh-Lanta, permet la mise en évidence des musiciens, joli solo de basse d'Alex, la petite (1m77) s'éclipse, pour revenir en robe moulante d'un bel effet sensuel.
Une version femme fatale de 'George's Caffee', aussi belle que le soundtrack du Bagdad Cafe.
Un violon languide, une guitare métallique, la classe!
'Encoded love' message codé Roméo & Juliette.
'The world is mine' ben oui, on est tous à tes pieds!...I'm feeling so divine... tu l'es, baby!
C'est inouï la kyrielle de tubes pondus par ce combo, me parlez plus des Vismets, de MLCD ou de Ghinzu, des sans-grades, des rigolos bons à amuser les teenagers acnéiques, Hooverphonic travaille dans une autre catégorie!
Clap your hands, Brussels: le formidable ' Jackie Cane'.
Encore plus fort: le magique 'Mad about you', repris par tous, Flamands, Walen und Brusseleirs, dommage qu'Albert regardait Julie Lescaut, il aurait pu inviter Miss Wolfs au palais comme informateur n° 956 et qu'on enferme Laurel Di Rupo et Bart Hardy avec Johnny à Medrano.
L'usine à tube turbine: ' Sometimes', elle nous tend son micro pour une séance chorale nationale avant de les voir tous se tirer.
Seize titres, revenez, mécréants!
Première série de bis!
Cette chanson fut d'abord un hit en Wallonie, puis in Vlaanderenland: 'Eden', paradisiaque!
Que dis-tu, Adam?
Du sel et du vinaigre, s v p, ma poulette!
Une thune dans le jukebox et 'Vinegar & Salt' !
Une marche cadencée: 'Renaissance Affair' , la voix de la belle atteint des sommets vertigineux.
Seconde sortie!
Nouvelle volée de bis!
'More' ... do you still want more...
Natuurlijk!
'Danger Zone' ma préférée, indique l'enfant.
Une noire ballade lynchéenne et la der des der ' How can you sleep', une valse en forme de lullaby que le band terminera, sans la nouvelle voix, par une déflagration instrumentale méchamment rock'n roll!
Enthousiasme généralisé!
lundi 31 janvier 2011
dimanche 30 janvier 2011
Oh No Oh My - El National Quarterback au Botanique (Witloof Bar), Bruxelles, le 29 janvier 2011
Un witloof pas tout à fait gratiné en ce glacial samedi.
Du monde, mais pas la cohue sous les voûtes de construction cichorium intybus et à 20h10' le premier band sort de coulisses:
El National Quarterback
On joue au football yankee à Lîdge ?
C'est qui ce distributeur magique?
Michel Daerden?
Trêve de plaisanterie, El National Quaterback est un produit indie-pop Jaune Orange juteux.
Sont jeunes, +/- beaux et ils en veulent:
Christophe de Froidmont - Guitar & Vocals
Adrien Penders - Guitar
Eric Swennen - Bass
Benjamin Lenaerts - Drums.
Ils viennent de sortir un EP six titres ' Monarchs' , après une première plaque en 2008.
La galette a été mixée par John Vanderslice (Spoon, The Mountain Goats...).
Leur agenda concerts est bien rempli.
Genre?
De la pop mélodieuse et radiophonique, sans prétention mais agréable à l'écoute.
En quarante minutes et dix titres, ils auront parfaitement rempli leur rôle de hors-d'oeuvre.
Christophe possède le timbre idéal ( un croisement entre Matthew Bellamy, Fran Healy et Chris Martin) pour ces rengaines harmonieuses, les interventions incisives de l'excellent Adrien ajoutent quelque piment à la relative joliesse du paysage, Eric et Benjamin font leur boulot sérieusement.
Bref, c'est bien foutu, même si l'originalité est en rupture de stock.
Ils auraient sorti leur truc il y a 10 ans, OK, mais en 2011, ils sont des milliers à s'ébattre dans cette piscine.
Setlist:
'Without a heart' - 'Sinsemenza' plus consistant avec une guitare qui pique- 'Good choices' hitgevoelig sans être transcendant - 'Ladder' - 'Elephant shell' sautillant comme un pachyderme nourri au Red Bull, avec une petite séquence chorus stade de foot pour justifier le choix de leur patronyme - 'Easy Poller' printanier avec les petits oiseaux et les abeilles - on hésite pour la suivante, les setlists mentionnant soit a new song, soit 'Lapland' , si c'est la Laponie, ces lapins sont vachement bondissants et une nouvelle fois les riffs de guitare lacèrent la cantate- le nerveux et chouette ' Dommatorium' - 'Talk to your window' tout aussi catchy et mordant et ' Jugular...' du Jam sucré pour mettre fin au set.
El National Quaterback: des gars sympa, une musique plaisante!
Oh No Oh My
Austin, Texas: With more than 1,900 bands and performing artists living in and around our city, business and leisure travel take on a musical flair.
Si ce n'est que la ville est plus connue musicalement pour sa façade roots!
Oh No Oh My patauge dans l'indiepop aux harmonies vocales sucrées et polies (tu comprends fignolées) , aux arrangements indisciplinés et créatifs, tu veux des éléments de comparaison, ok: Flaming Lips, the Monkees, Clap your hands say yeah, les Shins et les Beach Boys..dans le désordre.
En moins de 20' on a démonté et remonté du matos, fignolé un soundcheck et on est prêt à envoyer la marchandise!
' Party punch' sur le EP 'Between the Devil and the Sea'
You sat down on our leather chair
Called everyone... party et punch, titre idéal pour plonger dans l'univers du quartet (Greg Barkley, Joel Calvin, Daniel Hoxmeier, Tim Regan) , à moitié barbu.
Une imparable rengaine, amusante et efficace.
Les gars s'échangent les guitares et la basse, une cravate rouge (Daniel Hoxmeyer) et un barbu (Tim Regan) tapotant chacun un Nord keyboard , les vocaux également sont partagés.
'You were right ' sur le tout récent 'People Problems', serré et réjouissant, embelli d' harmonies vocales suaves.
Moins sérieux que Voxtrot, nos barbus s'ébattent plutôt dans la veine on est pas ici pour se faire chier.
'Again, again' une nouvelle friandise fondant sous la langue.
Un hit alternatif ensoleillé ' Walk in the park', chiens admis sans laisse.
'Walking into me' qui ouvre la dernière plaque, claviers spatiaux, ringards dixit un méchant collègue, et enthousiasme boy-scout.
Babyface Hoxmeyer aux lead vocals pour le downtempo ' No time for talk', un côté make love not war désuet, on aime, Germaine!
'Brains' Daniel jouit du même timbre mielleux que James Warren des Korgis mais le taux de saccharine de l'accompagnement musical est moins élevé.
Oh No Oh My , c'est comme les bonbons acidulés, tu viens d'en avaler un et tu en resuces un second.
Je prends rendez-vous chez le dentiste!
'Be a star' un dancetrack acidulé.
Fun, fun, fun et rien d'autre!
'There will be bones' merde j'ai pas pris, Milou!
Les Sparks versus the Shins!
'Should not have come to this' la basse chez le drummer, boucle bouclée!
Jolie slide philosophique, Tim.
Fondu enchaîné sur 'So I took you' au final cavalcade, le collègue de tout à l'heure cite Dodgy, on applaudit, on ajoute Gene!
Le truc paraît simpliste, mais viens voir sur scène, je te jure que ces gars savent jouer, nous amusent et s'amusent.
Brussels, thank you, il fait - 9°c, mais ça va s'arranger 'Summerdays', filles en bikini en option pour quelques euros de plus!
Grosse ovation, après ces 50' radieuses et un double rappel!
'Farewell to all my friends' : salut les copains!
Et la formidable cover d'Harry Nilsson ' Jump into the fire', seul titre chanté par le président barbu Regan.
Un screaming jungle rock'n roll explosif!
Oh No Oh My, on recommande!
(Ps: mille mercis à Greg ( James Harvest) pour avoir recopié la setlist!)
Du monde, mais pas la cohue sous les voûtes de construction cichorium intybus et à 20h10' le premier band sort de coulisses:
El National Quarterback
On joue au football yankee à Lîdge ?
C'est qui ce distributeur magique?
Michel Daerden?
Trêve de plaisanterie, El National Quaterback est un produit indie-pop Jaune Orange juteux.
Sont jeunes, +/- beaux et ils en veulent:
Christophe de Froidmont - Guitar & Vocals
Adrien Penders - Guitar
Eric Swennen - Bass
Benjamin Lenaerts - Drums.
Ils viennent de sortir un EP six titres ' Monarchs' , après une première plaque en 2008.
La galette a été mixée par John Vanderslice (Spoon, The Mountain Goats...).
Leur agenda concerts est bien rempli.
Genre?
De la pop mélodieuse et radiophonique, sans prétention mais agréable à l'écoute.
En quarante minutes et dix titres, ils auront parfaitement rempli leur rôle de hors-d'oeuvre.
Christophe possède le timbre idéal ( un croisement entre Matthew Bellamy, Fran Healy et Chris Martin) pour ces rengaines harmonieuses, les interventions incisives de l'excellent Adrien ajoutent quelque piment à la relative joliesse du paysage, Eric et Benjamin font leur boulot sérieusement.
Bref, c'est bien foutu, même si l'originalité est en rupture de stock.
Ils auraient sorti leur truc il y a 10 ans, OK, mais en 2011, ils sont des milliers à s'ébattre dans cette piscine.
Setlist:
'Without a heart' - 'Sinsemenza' plus consistant avec une guitare qui pique- 'Good choices' hitgevoelig sans être transcendant - 'Ladder' - 'Elephant shell' sautillant comme un pachyderme nourri au Red Bull, avec une petite séquence chorus stade de foot pour justifier le choix de leur patronyme - 'Easy Poller' printanier avec les petits oiseaux et les abeilles - on hésite pour la suivante, les setlists mentionnant soit a new song, soit 'Lapland' , si c'est la Laponie, ces lapins sont vachement bondissants et une nouvelle fois les riffs de guitare lacèrent la cantate- le nerveux et chouette ' Dommatorium' - 'Talk to your window' tout aussi catchy et mordant et ' Jugular...' du Jam sucré pour mettre fin au set.
El National Quaterback: des gars sympa, une musique plaisante!
Oh No Oh My
Austin, Texas: With more than 1,900 bands and performing artists living in and around our city, business and leisure travel take on a musical flair.
Si ce n'est que la ville est plus connue musicalement pour sa façade roots!
Oh No Oh My patauge dans l'indiepop aux harmonies vocales sucrées et polies (tu comprends fignolées) , aux arrangements indisciplinés et créatifs, tu veux des éléments de comparaison, ok: Flaming Lips, the Monkees, Clap your hands say yeah, les Shins et les Beach Boys..dans le désordre.
En moins de 20' on a démonté et remonté du matos, fignolé un soundcheck et on est prêt à envoyer la marchandise!
' Party punch' sur le EP 'Between the Devil and the Sea'
You sat down on our leather chair
Called everyone... party et punch, titre idéal pour plonger dans l'univers du quartet (Greg Barkley, Joel Calvin, Daniel Hoxmeier, Tim Regan) , à moitié barbu.
Une imparable rengaine, amusante et efficace.
Les gars s'échangent les guitares et la basse, une cravate rouge (Daniel Hoxmeyer) et un barbu (Tim Regan) tapotant chacun un Nord keyboard , les vocaux également sont partagés.
'You were right ' sur le tout récent 'People Problems', serré et réjouissant, embelli d' harmonies vocales suaves.
Moins sérieux que Voxtrot, nos barbus s'ébattent plutôt dans la veine on est pas ici pour se faire chier.
'Again, again' une nouvelle friandise fondant sous la langue.
Un hit alternatif ensoleillé ' Walk in the park', chiens admis sans laisse.
'Walking into me' qui ouvre la dernière plaque, claviers spatiaux, ringards dixit un méchant collègue, et enthousiasme boy-scout.
Babyface Hoxmeyer aux lead vocals pour le downtempo ' No time for talk', un côté make love not war désuet, on aime, Germaine!
'Brains' Daniel jouit du même timbre mielleux que James Warren des Korgis mais le taux de saccharine de l'accompagnement musical est moins élevé.
Oh No Oh My , c'est comme les bonbons acidulés, tu viens d'en avaler un et tu en resuces un second.
Je prends rendez-vous chez le dentiste!
'Be a star' un dancetrack acidulé.
Fun, fun, fun et rien d'autre!
'There will be bones' merde j'ai pas pris, Milou!
Les Sparks versus the Shins!
'Should not have come to this' la basse chez le drummer, boucle bouclée!
Jolie slide philosophique, Tim.
Fondu enchaîné sur 'So I took you' au final cavalcade, le collègue de tout à l'heure cite Dodgy, on applaudit, on ajoute Gene!
Le truc paraît simpliste, mais viens voir sur scène, je te jure que ces gars savent jouer, nous amusent et s'amusent.
Brussels, thank you, il fait - 9°c, mais ça va s'arranger 'Summerdays', filles en bikini en option pour quelques euros de plus!
Grosse ovation, après ces 50' radieuses et un double rappel!
'Farewell to all my friends' : salut les copains!
Et la formidable cover d'Harry Nilsson ' Jump into the fire', seul titre chanté par le président barbu Regan.
Un screaming jungle rock'n roll explosif!
Oh No Oh My, on recommande!
(Ps: mille mercis à Greg ( James Harvest) pour avoir recopié la setlist!)
samedi 29 janvier 2011
George Carver Trio au Toogenblik, Haren, le 28 janvier 2011
Public restreint au Toogenblik pour cette reprise 2011, programme pourtant alléchant: George Carver Trio, qui visita les lieux en 2003.
Roots music from Austin, Texas: George Carver /The Modern Agriculture
Nice hat George Carver: compos, chant, guitare, harmonica - Lindsay Greene: basse ( The Robert Kraft Trio, Walter Mitty et autres bands du Lone Star State) - on n'est pas certain que le jovial sax fut Mike Stinnett comme annoncé, anyway le fiston connaît la chanson.
Georgio est un plaisantin, s'il appelle son trio l'agriculture moderne, c'est en hommage à un certain George Washington Carver, célèbre botaniste, ex-esclave, timbre-poste, récompensé par Roosevelt pour ses trouvailles agronomiques!
Luc toujours affaibli annonce les cowboys, let's go: ' Shackles & chains' , un bluesy gospel, un timbre chaud à la Tony Joe White, c'est du solide: excellente entrée en matière!
'Please don't go'( sur l'album 'Blues von der Erde') lorgne vers le bluegrass/fingerpicking et l'éternelle pleurnicherie country... don't leave me alone....
Pour suivre a song about existential longing, philosophe Mr Carver. 'A letter to Australia' mixe éléments folky et lyrics bluesy ...my baby has left me, elle a pris le chien, le chat... t'as oublié d'ajouter qu'elle t'avait laissé les factures, mec!
Séance de storytelling, la suivante raconte l'histoire d'un orphelin juif, élevé chez les cathos et devenu chauffeur de limousine' Motherless Brooklyn', un film de Jim Jarmusch, bande sonore Tom Waits.
Juteux!
I hope there are no children in the audience, celle-ci traite de sexe: 'The bumble bee blues' , un stray cat blues aux colorations Frank Zappa/Captain Beefheart sur fond de sax bien pute.
'Head in the kitchen blues' my head's in the kitchen, my feet are in the hall... t'as bu quoi, pépé?
Incroyable variété de styles, ce coup-ci on patauge dans la piscine/cabaret de Leon Redbone ou Ben Sidran.
Un jazz louche avec des lyrics à la Tom Russell ' People fall in love like that'.
Give me a lick ,Mr Sexman.
George, please, pas en public!
Au Texas, dans les années 20, il existait un endroit où blancs et noirs pouvaient faire de la musique ensemble: 'The Jim Hotel' , aussi proche de Lyle Lovett que du gars qui clame 'le diable n'existe pas, c'est juste Dieu qui est bourré'.
Vous savez, Haren, suis un pote de Gurf Morlix, qui est passé par ici il y a 2/3 ans, il vit à Buffalo.
Dans notre bled , en pleine nuit on entend les radios des états voisins, d'où le titre 'The drums from New-Orleans', funky à la Dr John.
A redemption song, maybe? J'ai joué dans une sorte de Christian band existant depuis 1950, ça laisse des traces, voilà le gospel ' Unworthy Child' et un blues aigri pour suivre 'The blue God's job' .
La vie d'un black blues performer: a hard job, low money!
'Ethel Rosenberg' , avec son mari, Julius, condamnés pour espionnage lors de la guerre froide.
Un folk poignant.
On a piqué 'I had it but it's all gone now' à Sidney Bechet, si tu dois voler quelque chose, vole le aux meilleurs!
Basse ronflante, sax gluant et un soupçon d'harmonica jazzy.
Great stuff, George, c'est pas un clown, hé!
'Planet of the apes' a été écrit après le 11 septembre, une analyse lucide du comportement de l'homo sapiens.
A little break, people!
On reprend par un blues groovy et existentialiste ... love it comes ,love it goes... 'So tough'.
Une touche de hillbilly, un soupçon de jazz 'Railroad Jones' .
Life has become a financial transaction, constate -t-il: 'Deaf and banking' , une valse BNP Paribas marmonnée à la Leonard Cohen.
My dad was a wonderful cook, et également un copain des gars du Grateful Dead, en sa mémoire 'Jambalaya' , servi très épicé, le riz créole.
Covertime, Irving Berlin 'Cheek to Cheek', un instrumental avec harmonica en vadrouille.
Magnificent!
'God the mother', un blues te rappelant au bon souvenir de feu Luke Walter jr. de Blue Blot.
' Such a fool as I' , tomber amoureux, y a rien de plus con...
Slowtime, le George nous prouvant qu'il sait manier une six cordes.
Tu danses?
Jamais, entre les repas, madame!
La schizophrénie est une maladie mentale dévastatrice dans les effets , George le shrink: ' She's got no time' .
Mon oncle, un autre héros anonyme, mérite une médaille pour avoir élevé deux gosses handicapés, à une époque et dans un état où on cachait ces malheureux incidents de la nature dans une institution: 'The boy ain't right' au ton real-life à la Springsteen.
Another redemption song, profère Mr Carver: le sexy et charmeur ' I will come back'.
Désolé, madame, c'est toujours 'non', je souffre d'hémorroïdes et de callosités douloureuses!
'Lover's blues' une ballade intoxicante.
Aucun doute, G C sait comment écrire une bonne chanson et l'accompagnement musical est d'une efficacité redoutable.
Une dernière avant de se quitter, bonnes gens!
Petit, je regardais la TV ' Queen for a day', un truc encore plus débile que 'L'école des fans' de Jacques Martin, mais édifiant pour le rôle de la femme dans le bel American Dream: turbin à l'usine, le ménage, élever et torcher les kids, apporter une Budweiser au mâle affalé, pieds sur la table, face au petit écran... du Vittorio De Sica made in America!
Du talent et du charisme, good job Mr Carver!
Luc vient proposer le bis réglementaire, ce sera 'Candy blues' .
Le trio poursuit sa mini-tournée Benelux aux Pays-Bas, le 31 ils seront chez Meneer Frits à Eindhoven!
Roots music from Austin, Texas: George Carver /The Modern Agriculture
Nice hat George Carver: compos, chant, guitare, harmonica - Lindsay Greene: basse ( The Robert Kraft Trio, Walter Mitty et autres bands du Lone Star State) - on n'est pas certain que le jovial sax fut Mike Stinnett comme annoncé, anyway le fiston connaît la chanson.
Georgio est un plaisantin, s'il appelle son trio l'agriculture moderne, c'est en hommage à un certain George Washington Carver, célèbre botaniste, ex-esclave, timbre-poste, récompensé par Roosevelt pour ses trouvailles agronomiques!
Luc toujours affaibli annonce les cowboys, let's go: ' Shackles & chains' , un bluesy gospel, un timbre chaud à la Tony Joe White, c'est du solide: excellente entrée en matière!
'Please don't go'( sur l'album 'Blues von der Erde') lorgne vers le bluegrass/fingerpicking et l'éternelle pleurnicherie country... don't leave me alone....
Pour suivre a song about existential longing, philosophe Mr Carver. 'A letter to Australia' mixe éléments folky et lyrics bluesy ...my baby has left me, elle a pris le chien, le chat... t'as oublié d'ajouter qu'elle t'avait laissé les factures, mec!
Séance de storytelling, la suivante raconte l'histoire d'un orphelin juif, élevé chez les cathos et devenu chauffeur de limousine' Motherless Brooklyn', un film de Jim Jarmusch, bande sonore Tom Waits.
Juteux!
I hope there are no children in the audience, celle-ci traite de sexe: 'The bumble bee blues' , un stray cat blues aux colorations Frank Zappa/Captain Beefheart sur fond de sax bien pute.
'Head in the kitchen blues' my head's in the kitchen, my feet are in the hall... t'as bu quoi, pépé?
Incroyable variété de styles, ce coup-ci on patauge dans la piscine/cabaret de Leon Redbone ou Ben Sidran.
Un jazz louche avec des lyrics à la Tom Russell ' People fall in love like that'.
Give me a lick ,Mr Sexman.
George, please, pas en public!
Au Texas, dans les années 20, il existait un endroit où blancs et noirs pouvaient faire de la musique ensemble: 'The Jim Hotel' , aussi proche de Lyle Lovett que du gars qui clame 'le diable n'existe pas, c'est juste Dieu qui est bourré'.
Vous savez, Haren, suis un pote de Gurf Morlix, qui est passé par ici il y a 2/3 ans, il vit à Buffalo.
Dans notre bled , en pleine nuit on entend les radios des états voisins, d'où le titre 'The drums from New-Orleans', funky à la Dr John.
A redemption song, maybe? J'ai joué dans une sorte de Christian band existant depuis 1950, ça laisse des traces, voilà le gospel ' Unworthy Child' et un blues aigri pour suivre 'The blue God's job' .
La vie d'un black blues performer: a hard job, low money!
'Ethel Rosenberg' , avec son mari, Julius, condamnés pour espionnage lors de la guerre froide.
Un folk poignant.
On a piqué 'I had it but it's all gone now' à Sidney Bechet, si tu dois voler quelque chose, vole le aux meilleurs!
Basse ronflante, sax gluant et un soupçon d'harmonica jazzy.
Great stuff, George, c'est pas un clown, hé!
'Planet of the apes' a été écrit après le 11 septembre, une analyse lucide du comportement de l'homo sapiens.
A little break, people!
On reprend par un blues groovy et existentialiste ... love it comes ,love it goes... 'So tough'.
Une touche de hillbilly, un soupçon de jazz 'Railroad Jones' .
Life has become a financial transaction, constate -t-il: 'Deaf and banking' , une valse BNP Paribas marmonnée à la Leonard Cohen.
My dad was a wonderful cook, et également un copain des gars du Grateful Dead, en sa mémoire 'Jambalaya' , servi très épicé, le riz créole.
Covertime, Irving Berlin 'Cheek to Cheek', un instrumental avec harmonica en vadrouille.
Magnificent!
'God the mother', un blues te rappelant au bon souvenir de feu Luke Walter jr. de Blue Blot.
' Such a fool as I' , tomber amoureux, y a rien de plus con...
Slowtime, le George nous prouvant qu'il sait manier une six cordes.
Tu danses?
Jamais, entre les repas, madame!
La schizophrénie est une maladie mentale dévastatrice dans les effets , George le shrink: ' She's got no time' .
Mon oncle, un autre héros anonyme, mérite une médaille pour avoir élevé deux gosses handicapés, à une époque et dans un état où on cachait ces malheureux incidents de la nature dans une institution: 'The boy ain't right' au ton real-life à la Springsteen.
Another redemption song, profère Mr Carver: le sexy et charmeur ' I will come back'.
Désolé, madame, c'est toujours 'non', je souffre d'hémorroïdes et de callosités douloureuses!
'Lover's blues' une ballade intoxicante.
Aucun doute, G C sait comment écrire une bonne chanson et l'accompagnement musical est d'une efficacité redoutable.
Une dernière avant de se quitter, bonnes gens!
Petit, je regardais la TV ' Queen for a day', un truc encore plus débile que 'L'école des fans' de Jacques Martin, mais édifiant pour le rôle de la femme dans le bel American Dream: turbin à l'usine, le ménage, élever et torcher les kids, apporter une Budweiser au mâle affalé, pieds sur la table, face au petit écran... du Vittorio De Sica made in America!
Du talent et du charisme, good job Mr Carver!
Luc vient proposer le bis réglementaire, ce sera 'Candy blues' .
Le trio poursuit sa mini-tournée Benelux aux Pays-Bas, le 31 ils seront chez Meneer Frits à Eindhoven!
vendredi 28 janvier 2011
Nona Mez et Lyenn au Candelaershuys, Uccle, le 27 janvier 2011
Un double bill, consacré à deux singer/songwriters de chez nous.
Le Candelaershuys commence 2011 en beauté.
Nona Mez
ouvre le bal à 20h30'.
Un petit temps que t'avais plus croisé la route du Louvaniste Geert Maris ( un premier mai, place Ste-Catherine).
Après un silence discographique de cinq ans, Nona Mez a sorti une nouvelle plaque ( een dubbelplaat, qui plus est ): 'Radio Rain & Hard Luck Stories', le titletrack ( chanté en duet avec Milow) sorti en single, a fait un carton sur les radios du Nord du royaume et aux Pays-Bas.
Ce soir, Geert ( vocals, acoustique) , toujours aussi humble, est accompagné de Jelle van den Bergh à la guitare électrique.
Jelle est à l'origine bassiste et se produit avec Tom Helsen ou Anton Walgrave, d'autres auteurs-compositeurs de talent.
'Drifting': un titre sorti en 2005 sur 'Out of Touch', inouïe la ressemblance avec Milow, mais Nona Mez était déjà sur la route alors que Jonathan Vandenbroeck jouait aux billes
Du folk aux mélodieuses et mélancoliques touches impressionnistes.
T'as bien fait de m'inviter susurre Christine, en surveillant sa pintje, faut se méfier de Florin.
'Best out of three' dream folkpop doucereux et lisse aux arrangements subtils.
'Backspaced' légèrement plus secouant, mais ne va pas croire que la maison se mettra à trembler, Nona Mez est le chantre de l'intimisme.
A la VRT on a le 'Laatste Show' avec Riguelle, sur la NOS ils ont 'De wereld draait door', ils voulaient que j'interprète ce hit ' Hard Luck Stories', mais fallait le comprimer en format 60 secondes, vous aurez la version complète.
Beau comme du Ray Lamontagne.
'Always something' qui ne baigne pas dans l'optimisme béat: fragilité et délicatesse soulignées par les notes ciselées de Jelle.
'26 or 7' un titre datant de son premier CD, 'Songs of Leaving', une plage bluesy avec l'entêtante ligne ... I'm a liar... martelée à l'envi.
'Mercy' émotions à fleur de peau pour cette nouvelle perle introspective, décorée de superbes lignes de guitare.
'Words by numbers' een hit in Vlaanderen, cet été.
L'ombre d'un Nick Drake plane dans la salle.
Son tout premier single 'This Trick' (2002) et 'Spades' pour enterrer tes angoisses.
Un set tout en sobriété pendant lequel Nona Mez te permet d'effleurer son univers empreint de nostalgie et de questionnements existentiels.
Le romantisme n'est pas mort!
Lyenn
C'est en novembre 2009 que tu vois, pour la dernière fois, Fred 'Lyenn' Jacques, aux Ateliers Claus il était accompagné de quatre super-musiciens.
Ce soir, une nouvelle formule, un trio qui n'a rien à envier aux Yankees d'alors : Eric Bribosia aux Rhodes et keyboards (Karim Gharbi, Ivan Tirtiaux, Wolke, Black Light Orchestra ....) - le serein Yann Lecollaire à la clarinette basse (Black Light Orchestra, Twits, Marc Ducret Grand Ensemble...) et Lyenn aux vocaux tourmentés, guitares et bouzouki.
'Daytime': il est 21h30' , Uccle est plongé dans une noire nuit, les werewolves sont aux aguets.
Un drame avant-garde avec quelques pointes free jazz, on le sait Lyenn n'est pas nourri au lait commercial, si tu venais pour du Ghinzu, tu t'es trompé d'adresse!
Intensité, tension, explosions vocales : attachez vos ceintures, le voyage sera accidenté.
'Holler' un blues hanté aux climats angoissants.
Wovenhand: ja ! Carla Bozulich: si! Marc Ribot & John Zorn: да!
C'est fabuleux, me glisse Christine, qui adore les ténébreux à l'esprit habité de démons.
'Wistful longer' est introduit par la bass clarinet, colorant la ballade d'un ton jazzy que n'aurait pas renié Robert Wyatt.
Le bouzouki pour 'Above the sun', un titre psychédélique ensorcelant et inquiétant.
Un poème végétal gothique pour suivre: 'The Oak'.
La totale, vocalement: chuchotements, hurlements hystériques, flatteries louches, câlineries douteuses, cri de rage sur fond sonore agressif.
Une pythie folle annonçant la fin du monde, Florin sue!
'Forsaken joy' intro brumeuse, voix angélique à la Jeff Buckley, aurait-il trouvé quelque apaisement du côté du mysticisme ?
'Our Turn' un verset biblique .. don't you whisper in my ear... keep your secrets to yourself.. our turn will come soon...
Nick Cave, Eugene Edwards, Lyenn...même combat!
Le pornographique et arabisant 'Under your skirt' sur fond de clarinette grave, virant lyrique, sera suivi d'une dernière plage torturée, 'Seeds and semen'.
Impressionnant spectacle que de voir Lyenn, les yeux hébétés, en état de transe.
Un concert magistral!
Le Candelaershuys commence 2011 en beauté.
Nona Mez
ouvre le bal à 20h30'.
Un petit temps que t'avais plus croisé la route du Louvaniste Geert Maris ( un premier mai, place Ste-Catherine).
Après un silence discographique de cinq ans, Nona Mez a sorti une nouvelle plaque ( een dubbelplaat, qui plus est ): 'Radio Rain & Hard Luck Stories', le titletrack ( chanté en duet avec Milow) sorti en single, a fait un carton sur les radios du Nord du royaume et aux Pays-Bas.
Ce soir, Geert ( vocals, acoustique) , toujours aussi humble, est accompagné de Jelle van den Bergh à la guitare électrique.
Jelle est à l'origine bassiste et se produit avec Tom Helsen ou Anton Walgrave, d'autres auteurs-compositeurs de talent.
'Drifting': un titre sorti en 2005 sur 'Out of Touch', inouïe la ressemblance avec Milow, mais Nona Mez était déjà sur la route alors que Jonathan Vandenbroeck jouait aux billes
Du folk aux mélodieuses et mélancoliques touches impressionnistes.
T'as bien fait de m'inviter susurre Christine, en surveillant sa pintje, faut se méfier de Florin.
'Best out of three' dream folkpop doucereux et lisse aux arrangements subtils.
'Backspaced' légèrement plus secouant, mais ne va pas croire que la maison se mettra à trembler, Nona Mez est le chantre de l'intimisme.
A la VRT on a le 'Laatste Show' avec Riguelle, sur la NOS ils ont 'De wereld draait door', ils voulaient que j'interprète ce hit ' Hard Luck Stories', mais fallait le comprimer en format 60 secondes, vous aurez la version complète.
Beau comme du Ray Lamontagne.
'Always something' qui ne baigne pas dans l'optimisme béat: fragilité et délicatesse soulignées par les notes ciselées de Jelle.
'26 or 7' un titre datant de son premier CD, 'Songs of Leaving', une plage bluesy avec l'entêtante ligne ... I'm a liar... martelée à l'envi.
'Mercy' émotions à fleur de peau pour cette nouvelle perle introspective, décorée de superbes lignes de guitare.
'Words by numbers' een hit in Vlaanderen, cet été.
L'ombre d'un Nick Drake plane dans la salle.
Son tout premier single 'This Trick' (2002) et 'Spades' pour enterrer tes angoisses.
Un set tout en sobriété pendant lequel Nona Mez te permet d'effleurer son univers empreint de nostalgie et de questionnements existentiels.
Le romantisme n'est pas mort!
Lyenn
C'est en novembre 2009 que tu vois, pour la dernière fois, Fred 'Lyenn' Jacques, aux Ateliers Claus il était accompagné de quatre super-musiciens.
Ce soir, une nouvelle formule, un trio qui n'a rien à envier aux Yankees d'alors : Eric Bribosia aux Rhodes et keyboards (Karim Gharbi, Ivan Tirtiaux, Wolke, Black Light Orchestra ....) - le serein Yann Lecollaire à la clarinette basse (Black Light Orchestra, Twits, Marc Ducret Grand Ensemble...) et Lyenn aux vocaux tourmentés, guitares et bouzouki.
'Daytime': il est 21h30' , Uccle est plongé dans une noire nuit, les werewolves sont aux aguets.
Un drame avant-garde avec quelques pointes free jazz, on le sait Lyenn n'est pas nourri au lait commercial, si tu venais pour du Ghinzu, tu t'es trompé d'adresse!
Intensité, tension, explosions vocales : attachez vos ceintures, le voyage sera accidenté.
'Holler' un blues hanté aux climats angoissants.
Wovenhand: ja ! Carla Bozulich: si! Marc Ribot & John Zorn: да!
C'est fabuleux, me glisse Christine, qui adore les ténébreux à l'esprit habité de démons.
'Wistful longer' est introduit par la bass clarinet, colorant la ballade d'un ton jazzy que n'aurait pas renié Robert Wyatt.
Le bouzouki pour 'Above the sun', un titre psychédélique ensorcelant et inquiétant.
Un poème végétal gothique pour suivre: 'The Oak'.
La totale, vocalement: chuchotements, hurlements hystériques, flatteries louches, câlineries douteuses, cri de rage sur fond sonore agressif.
Une pythie folle annonçant la fin du monde, Florin sue!
'Forsaken joy' intro brumeuse, voix angélique à la Jeff Buckley, aurait-il trouvé quelque apaisement du côté du mysticisme ?
'Our Turn' un verset biblique .. don't you whisper in my ear... keep your secrets to yourself.. our turn will come soon...
Nick Cave, Eugene Edwards, Lyenn...même combat!
Le pornographique et arabisant 'Under your skirt' sur fond de clarinette grave, virant lyrique, sera suivi d'une dernière plage torturée, 'Seeds and semen'.
Impressionnant spectacle que de voir Lyenn, les yeux hébétés, en état de transe.
Un concert magistral!
jeudi 27 janvier 2011
Anne Wolf trio à Flagey (Studio 1), Ixelles, le 26 janvier 2011
Dans le cadre du Winterjazz Festival Marni/Flagey , un récital de la pianiste Anne Wolf (Django d'Or Jeune Talent en 2002), venue présenter son dernier effort discographique: Anne Wolf Trio + Voices 'Moon @ Noon' ', Cd sorti il y a quelques mois chez Mognomusic, le label cher à Henri Greindl.
Comme toutes les salles de l'ancien INR, le Studio 1 jouit d'une acoustique impeccable.
A 20 h20, un public, venu en masse dans l'auditoire, attend le bon vouloir des artistes.
Du fond des coulisses, une voix humaine contrefait quelques craquements ou gazouillements amazoniens pour planter le décor. Un à un, les musiciens pénètrent dans l'amphithéâtre.
Anne Wolf s'installe derrière l'imposant piano pour amorcer une romance délicate, le slagwerkspecialist d'Utrecht, Janco van der Kaaden (Perron 19), la suit de près, secoue quelques clochettes, un signal pour l'entrée en scène du formidable bassiste acoustique (5 cordes), Theo de Jong. Cet autre originaire d'Utrecht a accompagné la crème jazzy: Dee Dee Bridgewater, Philip Catherine, Toots Thielemans, Marcia Maria, Ed Thigpen, Maurane... une pointure!
En coulisse, la voix s'est dédoublée et le duo Christa Jérôme, alias Kiu, ( 1060, Mongoose, Marc Moulin...) et l'élégant Mizzy ( Quentin) en beatboxer poids welter quittent la forêt tropicale pour nous chanter une lente et profonde mélopée noire.
Un instant de magie pour débuter le set, they put a spell on us avec 'Le chemin de pierre' titre clôturant le CD.
Disparition des voices pour 'Bernie's tune' un standard (Bernie Miller) au répertoire de Gerry Mulligan, ou Art Blakey.
Une version sensuelle et racée, colorée Brazilian jazz, une première envolée de la louve, digne d'Eliane Elias, la basse mélodique cède le témoin à Janco pour un petit assaut percussif.
Anne dompte le fauve et reprend le thème cher à Bernie.
'D'août' longue plage lyrique et estivale, joli travail Jaco Pastorius à la basse.
Un second classique, ' The Dolphin' , Toots l'a enregistré avec Kenny Werner.
La pianiste en solitaire pour un prélude romantique à la Debussy, basse et percussions s'invitent à la bal(l)ade.
Un jeu d'une limpidité fluide, une brise légère te caressant le visage pendant que tu contemples le mammifère marin bondir et rebondir sans troubler la sérénité des flots.
Béatitude!
Beau comme du Michel Legrand.
'Babu, Buba & Seedy', des babouins sans doute!
Direction le continent noir avec le retour de Christa et Mizzy.
Une pirogue sur le fleuve Congo, une séquence d'African jazz épicé et charnel, tout Flagey battant des mains pour accompagner les guides de ce voyage d'un exotisme fort éloigné du pseudo dépaysement proposé par le Club Med.
'12 to 14' une romance sophistiquée aux touches afro et sud américaines: Sergio Mendes versus Myriam Makeba, avec un superbe travail des vocalistes.
En trio 'Renouveau' une renaissance Sandro Botticelli délicate.
Pour Choupinette (? , c'est pas sa 2 C V!), la ritournelle enjouée, ' Choro para nao chorar'.
Vivace, ce rondo!
Registre différent avec 'Moon at noon' , du late night melancholic jazz soyeux.
Une troisième chanteuse monte sur le podium, la frêle et mignonne portugaise, Magda Mendes ( membre de Maracujazz, comme Anne et Theo) : 'Misterios do coraçao' , une romance troublante, chantée d'un timbre chaud, parfumé de fragrances Nara Leao ou Maria Bethania.
Un chef d'oeuvre de sensibilité, accentué par les vocalises de Christa et Mizzy en fin de plage.
'Oceano' toujours Magda et ses caresses vocales, l'Océan Atlantique aux marées pacifiques et sereines.
Après les mers, le désert, en trio, une époustouflante relecture de 'Caravan'.
Pas d'arnaques avec l'agence de voyage Wolf & Co , un jazz Lawrence d'Arabie précieux et secouant à la fois.
Point d'orgue d'un concert éblouissant. (90')
Public aux anges et un bis, en hommage à Pierre Van Dormael, son ' Light in your eyes' , retravaillé par Stéphane Galland sous le titre de 'Lobby', une ballade romantique croonée par Miss Jérôme, que le brave Mizzy vient seconder pour achever la mélodie en duo velouté.
Nouvelle ovation et un second rappel non prévu: un autre grand disparu, Michel Petrucciani!
Une petite chanson, 'Cantabile', du jazz syncopé et groovy .
Ite missa est!
Comme toutes les salles de l'ancien INR, le Studio 1 jouit d'une acoustique impeccable.
A 20 h20, un public, venu en masse dans l'auditoire, attend le bon vouloir des artistes.
Du fond des coulisses, une voix humaine contrefait quelques craquements ou gazouillements amazoniens pour planter le décor. Un à un, les musiciens pénètrent dans l'amphithéâtre.
Anne Wolf s'installe derrière l'imposant piano pour amorcer une romance délicate, le slagwerkspecialist d'Utrecht, Janco van der Kaaden (Perron 19), la suit de près, secoue quelques clochettes, un signal pour l'entrée en scène du formidable bassiste acoustique (5 cordes), Theo de Jong. Cet autre originaire d'Utrecht a accompagné la crème jazzy: Dee Dee Bridgewater, Philip Catherine, Toots Thielemans, Marcia Maria, Ed Thigpen, Maurane... une pointure!
En coulisse, la voix s'est dédoublée et le duo Christa Jérôme, alias Kiu, ( 1060, Mongoose, Marc Moulin...) et l'élégant Mizzy ( Quentin) en beatboxer poids welter quittent la forêt tropicale pour nous chanter une lente et profonde mélopée noire.
Un instant de magie pour débuter le set, they put a spell on us avec 'Le chemin de pierre' titre clôturant le CD.
Disparition des voices pour 'Bernie's tune' un standard (Bernie Miller) au répertoire de Gerry Mulligan, ou Art Blakey.
Une version sensuelle et racée, colorée Brazilian jazz, une première envolée de la louve, digne d'Eliane Elias, la basse mélodique cède le témoin à Janco pour un petit assaut percussif.
Anne dompte le fauve et reprend le thème cher à Bernie.
'D'août' longue plage lyrique et estivale, joli travail Jaco Pastorius à la basse.
Un second classique, ' The Dolphin' , Toots l'a enregistré avec Kenny Werner.
La pianiste en solitaire pour un prélude romantique à la Debussy, basse et percussions s'invitent à la bal(l)ade.
Un jeu d'une limpidité fluide, une brise légère te caressant le visage pendant que tu contemples le mammifère marin bondir et rebondir sans troubler la sérénité des flots.
Béatitude!
Beau comme du Michel Legrand.
'Babu, Buba & Seedy', des babouins sans doute!
Direction le continent noir avec le retour de Christa et Mizzy.
Une pirogue sur le fleuve Congo, une séquence d'African jazz épicé et charnel, tout Flagey battant des mains pour accompagner les guides de ce voyage d'un exotisme fort éloigné du pseudo dépaysement proposé par le Club Med.
'12 to 14' une romance sophistiquée aux touches afro et sud américaines: Sergio Mendes versus Myriam Makeba, avec un superbe travail des vocalistes.
En trio 'Renouveau' une renaissance Sandro Botticelli délicate.
Pour Choupinette (? , c'est pas sa 2 C V!), la ritournelle enjouée, ' Choro para nao chorar'.
Vivace, ce rondo!
Registre différent avec 'Moon at noon' , du late night melancholic jazz soyeux.
Une troisième chanteuse monte sur le podium, la frêle et mignonne portugaise, Magda Mendes ( membre de Maracujazz, comme Anne et Theo) : 'Misterios do coraçao' , une romance troublante, chantée d'un timbre chaud, parfumé de fragrances Nara Leao ou Maria Bethania.
Un chef d'oeuvre de sensibilité, accentué par les vocalises de Christa et Mizzy en fin de plage.
'Oceano' toujours Magda et ses caresses vocales, l'Océan Atlantique aux marées pacifiques et sereines.
Après les mers, le désert, en trio, une époustouflante relecture de 'Caravan'.
Pas d'arnaques avec l'agence de voyage Wolf & Co , un jazz Lawrence d'Arabie précieux et secouant à la fois.
Point d'orgue d'un concert éblouissant. (90')
Public aux anges et un bis, en hommage à Pierre Van Dormael, son ' Light in your eyes' , retravaillé par Stéphane Galland sous le titre de 'Lobby', une ballade romantique croonée par Miss Jérôme, que le brave Mizzy vient seconder pour achever la mélodie en duo velouté.
Nouvelle ovation et un second rappel non prévu: un autre grand disparu, Michel Petrucciani!
Une petite chanson, 'Cantabile', du jazz syncopé et groovy .
Ite missa est!
mercredi 26 janvier 2011
The Album au café Kafka, Bruxelles, le 25 janvier 2011
"Je m'ennuie tellement ce soir que je suis allé trois fois de suite me laver les mains dans la salle de bain." Franz Kafka, 'Journal' 1932, le 23 mai.
Après ces séances d'ablution, toujours aussi lassé, tu quittes le domicile conjugal pour te diriger chez Kafka, rue des Poissonniers, Fred Cerise y programme The Album.
The Album, c'est l'enfant adopté, en 2008, par Yann Luyckfasseel après avoir quitté Austin Lace.
David Berjonneau, autre image du recueil initial, est parti vers d'autres aventures et sur scène, Yann Lu ( chant, guitares et bandes), s'est adjoint quelques potes pour interpréter ses compositions: ce soir, pas son frérot à la basse ( période d'examens), mais deux membres d' Hey Yeah! : Julien McPisca: guitare et backing vocals et Bastian Edwards: melodica, shakers, tambourin.
21h30'
Après un faux départ, faut faire coïncider séquenceur, voix et instrumentation live: 'Go ahead cry' !
De l'indie pop aux relents Weezer, un melodica enfantin et des guitares surf, le Yann interpellant une nana ...how did you dare to bring me down...
Le son n'est pas optimal, Fred Cerise sue à la table mise à sa disposition par Franz In Der Strafkolonie.
'Bluefire' guitares noisy, refrain sucré, du Pavement from Nivelles!
Un nouveau titre, annonce Yann pas Solo 'Never felt so good' , un titre concis et catchy, riffs acérés et melodica sépia.
On attaque un downtempo aux accents rock ' Adoration', quelques riffs métalliques et cinglants enluminent la mélodie romantique.
'Excite me' du rock minimaliste joyeusement bordélique, style Jonathan Richman.
Le climat est foutu, madame, il n'y a plus de saison, c'est à cause de toutes ces fusées envoyées dans l'espace: résultat ' Sand in the sky'.
Chouette et harmonieuse ballade indie/ Britpop.
'Surrender' un conseil à Bart de Zever?
Non, un singalong poppy, avec Harrison Ford à l'acoustique.
Le Puredemo hit irrésistible, ' Vicious eyes', sera suivi d'un dernier titre, une version guitarrock du 'Love is the drug' de Roxy Music.
Non, Yann n'est pas aussi sexy que Grace Jones , ils ne doivent pas fréquenter le même couturier.
40', un peu court, mais la majorité des albums affichent ce timing!
Le 11 février The Album partagera l'affiche avec The Big Hat Band sous le chapiteau du Magic Mirrors!
Après ces séances d'ablution, toujours aussi lassé, tu quittes le domicile conjugal pour te diriger chez Kafka, rue des Poissonniers, Fred Cerise y programme The Album.
The Album, c'est l'enfant adopté, en 2008, par Yann Luyckfasseel après avoir quitté Austin Lace.
David Berjonneau, autre image du recueil initial, est parti vers d'autres aventures et sur scène, Yann Lu ( chant, guitares et bandes), s'est adjoint quelques potes pour interpréter ses compositions: ce soir, pas son frérot à la basse ( période d'examens), mais deux membres d' Hey Yeah! : Julien McPisca: guitare et backing vocals et Bastian Edwards: melodica, shakers, tambourin.
21h30'
Après un faux départ, faut faire coïncider séquenceur, voix et instrumentation live: 'Go ahead cry' !
De l'indie pop aux relents Weezer, un melodica enfantin et des guitares surf, le Yann interpellant une nana ...how did you dare to bring me down...
Le son n'est pas optimal, Fred Cerise sue à la table mise à sa disposition par Franz In Der Strafkolonie.
'Bluefire' guitares noisy, refrain sucré, du Pavement from Nivelles!
Un nouveau titre, annonce Yann pas Solo 'Never felt so good' , un titre concis et catchy, riffs acérés et melodica sépia.
On attaque un downtempo aux accents rock ' Adoration', quelques riffs métalliques et cinglants enluminent la mélodie romantique.
'Excite me' du rock minimaliste joyeusement bordélique, style Jonathan Richman.
Le climat est foutu, madame, il n'y a plus de saison, c'est à cause de toutes ces fusées envoyées dans l'espace: résultat ' Sand in the sky'.
Chouette et harmonieuse ballade indie/ Britpop.
'Surrender' un conseil à Bart de Zever?
Non, un singalong poppy, avec Harrison Ford à l'acoustique.
Le Puredemo hit irrésistible, ' Vicious eyes', sera suivi d'un dernier titre, une version guitarrock du 'Love is the drug' de Roxy Music.
Non, Yann n'est pas aussi sexy que Grace Jones , ils ne doivent pas fréquenter le même couturier.
40', un peu court, mais la majorité des albums affichent ce timing!
Le 11 février The Album partagera l'affiche avec The Big Hat Band sous le chapiteau du Magic Mirrors!
mardi 25 janvier 2011
Izzy and the Kesstronics au G C De Kriekelaar, Schaarbeek, le 23 janvier 2011
Premier roots gig 2011 pour Curieus Schaarbeek, toujours au Kriekelaar!
C'est à New York que Surfing Airlines a déniché le swing/rockabilly combo: Izzy & the Kesstronics!
Un conseil, ne ratez pas ces jeunes gens s'ils passent près de chez vous, top-tier roots musicians, dixit le Palm Beach New Times, ils dégagent une énergie et un savoir-faire pas banals.
14 h, Walter et Steven rappliquent, flanqués des New-Yorkais.
14h05, sans crier gare, le quintette monte sur scène et nous balance un swing juteux comme amuse-bouche, il y a à peine une vingtaine de clients, en plein travail digestif, dans le café!
Clin d'oeil à Jacqueline, on va pas se faire chier cette après-midi!
Izzy Zaidman, le leader guitare/chant, n'est pas un tendre malgré son look de premier communiant.
Il s'est fait virer du groupe de Wayne Hancock , après avoir façonné une nouvelle tête au steel guitarist Tony Locke, ce dernier réduit à l'état de loque fut envoyé à l'hosto pour une séance de remodelage.
Les Kesstronics: Seth Kessel, basse et vocaux (The Black Market Band- The Blind Pharoas...) - Mark 'Mustache' Ettingoff aux drums et xylophone (Los Ogros Del Swing), un moustachu issu du milieu jazzy- Chapman Sowash, un spécialiste du ska ou reggae, au trombone et depuis quelques mois, Gabriel un nouveau saxophoniste.
Un CD à leur actif 'Elegant M F', un second est attendu 'Lucky Dragon Swing Buffet'.
On entre dans le vif du sujet: 'Big Bell Blues' (?) pas vraiment bluesy, mais un rockabilly décoré de cuivres swing.
Approchez, braves gens, don't be afraid, we're gonna rock da house!
'Bye bye blues' tu penses à Reverend Horton Heat, tu y ajoutes une pincée de Brian Setzer, quelques couches de cooking big band jazz et tu te mets à danser le Lindy Hop.
Un petit coup de kazoo, crooning time sur fond de western swing, le classique 'After you've gone' , tu oublies les versions de Frank Sinatra ou de Nina Simone, on est plus proche d'Elvis!
'If you knew' à deux voix, un mix irrésistible de country et de wartime close harmonies à la Andrew Sisters.
'Dirty Martini in a string bikini' inspiré par une danseuse ne ressemblant que très peu à Twiggy et sévissant dans le Burlesque, ne pense pas trop à Cher et à ses 96 séances de chirurgie plastique, tu vas vomir ta Duvel sur mes godasses.
Coloré Mardi-Gras, ce titre.
Un instrumental surf pimpant après les ébats amoureux avec Miss Martini et que dites-vous d'un Chuck Berry bien tassé?
'Thirty days' tous en piste, ça déménage sec!
'Blue Skies' d'Irving Berlin en mode surf Link Wray, un trombone pas malade nous conduit au firmament, le sax s'invite à la fête, Izzy nous gratifiant de quelques licks pas asthmatiques.
Une dernière avant la pause boisson, on viendra vous vendre nos CD's: ' They're red hot' de Robert Johnson.
Démoniaque, le cogneur mitraille dans tous les sens!
15' de répit!
Avant de revoir les Kesstronics s'attaquer à Django Reinhardt 'Minor Swing' , une version pas piquée des hannetons avec un intermezzo Turkish rap hilarant, on est à Schaarbeek, non?
Un country larmoyant prévu pour le prochain CD.... I have no children to call my own, I have no loving wife... Tiens un kleenex, Calimero.
Soudain, la complainte vire New Orleans swing...I've had a lot of loving in my day...les cuivres s'emballent, les potes suivent le mouvement, c'est carnaval!
'Begging for Maggie' on reste en Louisiane...Maggie, ne me repousse pas, baby... Moustache te joue une aubade au xylophone et Gabriel l'accompagne d'un sax fringant.
Des rigolos dans le style Comedy Capers.
George Gershwin ' Oh Lady, be good', 1924, an old swing tune, version petit Gervais!
'24/7' formidable rockabilly pur jus.
Et on switche vers le country/hillbilly, en route pour Nashville avec 'The road is lonesome', rough honky tonk music.
Riche en flavonoïdes, l'instrumental 'Back Bay Shuffle' d'Artie Shaw, servi chaud!
L' inéluctable Johnny Cash, 'Big River', le Mississippi nous conduit au coeur de la paroisse d'Orléans, ça pouvait pas rater, les saints sont de sortie: keep marching in, guys!
Le point culminant du set: 'Mambo on your grave': juteux mambo, mais faudrait penser à faire surveiller les cimetières: saccage, profanation, vol de croix et des mecs dansant sur les tombes...
tout ça c'est de la faute à Boris!
L'araignée?
Merde, l'avais pas vu, l'enfoiré de RickyBilly!
Les cadavres ressuscitent et draguent 'Nadine', une copine du Chuck ..honey, is that you?
Incandescent!
Bruxelles, on vous aime bien, mais on est attendu à Bonheiden, 'Den Bromfiets', on y joue à 17h, vite un dernier instrumental de Charlie Parker et on saute dans la Cadillac.
Gros numéro de Mr Ettingoff: amuse ces péquenots, Mark, on va faire un petit tour rue Gallait!
Retour en grande pompe des cuivres en marching band, guitare et basse sortent de leur trou et on a droit à un final free jazz iconoclaste, puis une reprise du thème de Charel.
Public aux anges et réclamant un bonus.
Il est 16h, Bonheiden can wait : cerise sur le gâteau aux baies, une version speedée de 'Johnny B Good'.
Poussez-vous braves gens: une exhibition de RickyBilly, transformé en canard laqué à la brillantine.
Béjart l'eût engagé pour Casse-Noisette (Щелкунчик), c'est sûr!
C'est à New York que Surfing Airlines a déniché le swing/rockabilly combo: Izzy & the Kesstronics!
Un conseil, ne ratez pas ces jeunes gens s'ils passent près de chez vous, top-tier roots musicians, dixit le Palm Beach New Times, ils dégagent une énergie et un savoir-faire pas banals.
14 h, Walter et Steven rappliquent, flanqués des New-Yorkais.
14h05, sans crier gare, le quintette monte sur scène et nous balance un swing juteux comme amuse-bouche, il y a à peine une vingtaine de clients, en plein travail digestif, dans le café!
Clin d'oeil à Jacqueline, on va pas se faire chier cette après-midi!
Izzy Zaidman, le leader guitare/chant, n'est pas un tendre malgré son look de premier communiant.
Il s'est fait virer du groupe de Wayne Hancock , après avoir façonné une nouvelle tête au steel guitarist Tony Locke, ce dernier réduit à l'état de loque fut envoyé à l'hosto pour une séance de remodelage.
Les Kesstronics: Seth Kessel, basse et vocaux (The Black Market Band- The Blind Pharoas...) - Mark 'Mustache' Ettingoff aux drums et xylophone (Los Ogros Del Swing), un moustachu issu du milieu jazzy- Chapman Sowash, un spécialiste du ska ou reggae, au trombone et depuis quelques mois, Gabriel un nouveau saxophoniste.
Un CD à leur actif 'Elegant M F', un second est attendu 'Lucky Dragon Swing Buffet'.
On entre dans le vif du sujet: 'Big Bell Blues' (?) pas vraiment bluesy, mais un rockabilly décoré de cuivres swing.
Approchez, braves gens, don't be afraid, we're gonna rock da house!
'Bye bye blues' tu penses à Reverend Horton Heat, tu y ajoutes une pincée de Brian Setzer, quelques couches de cooking big band jazz et tu te mets à danser le Lindy Hop.
Un petit coup de kazoo, crooning time sur fond de western swing, le classique 'After you've gone' , tu oublies les versions de Frank Sinatra ou de Nina Simone, on est plus proche d'Elvis!
'If you knew' à deux voix, un mix irrésistible de country et de wartime close harmonies à la Andrew Sisters.
'Dirty Martini in a string bikini' inspiré par une danseuse ne ressemblant que très peu à Twiggy et sévissant dans le Burlesque, ne pense pas trop à Cher et à ses 96 séances de chirurgie plastique, tu vas vomir ta Duvel sur mes godasses.
Coloré Mardi-Gras, ce titre.
Un instrumental surf pimpant après les ébats amoureux avec Miss Martini et que dites-vous d'un Chuck Berry bien tassé?
'Thirty days' tous en piste, ça déménage sec!
'Blue Skies' d'Irving Berlin en mode surf Link Wray, un trombone pas malade nous conduit au firmament, le sax s'invite à la fête, Izzy nous gratifiant de quelques licks pas asthmatiques.
Une dernière avant la pause boisson, on viendra vous vendre nos CD's: ' They're red hot' de Robert Johnson.
Démoniaque, le cogneur mitraille dans tous les sens!
15' de répit!
Avant de revoir les Kesstronics s'attaquer à Django Reinhardt 'Minor Swing' , une version pas piquée des hannetons avec un intermezzo Turkish rap hilarant, on est à Schaarbeek, non?
Un country larmoyant prévu pour le prochain CD.... I have no children to call my own, I have no loving wife... Tiens un kleenex, Calimero.
Soudain, la complainte vire New Orleans swing...I've had a lot of loving in my day...les cuivres s'emballent, les potes suivent le mouvement, c'est carnaval!
'Begging for Maggie' on reste en Louisiane...Maggie, ne me repousse pas, baby... Moustache te joue une aubade au xylophone et Gabriel l'accompagne d'un sax fringant.
Des rigolos dans le style Comedy Capers.
George Gershwin ' Oh Lady, be good', 1924, an old swing tune, version petit Gervais!
'24/7' formidable rockabilly pur jus.
Et on switche vers le country/hillbilly, en route pour Nashville avec 'The road is lonesome', rough honky tonk music.
Riche en flavonoïdes, l'instrumental 'Back Bay Shuffle' d'Artie Shaw, servi chaud!
L' inéluctable Johnny Cash, 'Big River', le Mississippi nous conduit au coeur de la paroisse d'Orléans, ça pouvait pas rater, les saints sont de sortie: keep marching in, guys!
Le point culminant du set: 'Mambo on your grave': juteux mambo, mais faudrait penser à faire surveiller les cimetières: saccage, profanation, vol de croix et des mecs dansant sur les tombes...
tout ça c'est de la faute à Boris!
L'araignée?
Merde, l'avais pas vu, l'enfoiré de RickyBilly!
Les cadavres ressuscitent et draguent 'Nadine', une copine du Chuck ..honey, is that you?
Incandescent!
Bruxelles, on vous aime bien, mais on est attendu à Bonheiden, 'Den Bromfiets', on y joue à 17h, vite un dernier instrumental de Charlie Parker et on saute dans la Cadillac.
Gros numéro de Mr Ettingoff: amuse ces péquenots, Mark, on va faire un petit tour rue Gallait!
Retour en grande pompe des cuivres en marching band, guitare et basse sortent de leur trou et on a droit à un final free jazz iconoclaste, puis une reprise du thème de Charel.
Public aux anges et réclamant un bonus.
Il est 16h, Bonheiden can wait : cerise sur le gâteau aux baies, une version speedée de 'Johnny B Good'.
Poussez-vous braves gens: une exhibition de RickyBilly, transformé en canard laqué à la brillantine.
Béjart l'eût engagé pour Casse-Noisette (Щелкунчик), c'est sûr!
lundi 24 janvier 2011
Libelul au Live Music Cafe à Bruxelles, le 22 janvier 2011
Encore une Soirée Cerise, initialement prévue au Cuberdon, déplacée au Live Music Cafe!
Le flyer annonce 20h, douce illusion, on retombe dans le flou le plus chiant pour le début des hostilités, le bar n' a pas prévu de second concert à 22h, donc, on patiente en guettant les clients potentiels. Pourtant à ton arrivée, sur le coup de 8 PM, le bistro était honnêtement garni, le gig pouvait démarrer!
Caca, cette attente interminable devient un calvaire avec à tes côtés le plekpot n°1 des deux côtés de l'Atlantique, le sinistre RickyBilly, présentant tous les symptômes d'une gastro mais, malheureusement, pas d'une extinction de voix.
Un an de purgatoire, c'est de la rigolade, à côté du châtiment imposé par les dieux: rester 90' à subir cette plaie postillonnant allègrement dans tes pavillons.
21h30: Libelul
fait mine d'entamer le concert.
Direction le fond du zinc, pas de bol, la sangsue te suit frontstage et se colle à toi comme une groupie de Justin Bieber, faut des nerfs à toute épreuve pour ne pas lui coller une beigne...
Le zygoptère champenois n'est pas une demoiselle aquatique, mais un duo composé du créateur /guitariste/chanteur Matthieu Rondeau , un poème en deux rimes ayant étudié chez Manneken Pis (IAD) et de Aliocha Lauwers aux claviers, programming, chant et basse.
Cet insecte bicéphale voltige dans l'indie aérien et élégant.
'We're on the right side' effectivement , c'est moi qui suis du mauvais côté avec l'emmerdeur.
Une programmation discrète, quelques lignes de guitare incisives légèrement postrock, et un doublé vocal séduisant.
Une libellule c'est pas une mouche à merde, pas vrai RickyBilly.
Wat zeg je?
J'aime pas les ordinateurs, où sont les chiottes?
J'espère qu'il restera coincé sur la lunette!
'Screams of nations' la manif est prévue le lendemain, Messieurs les Français!
Une guitare saturée, une basse primesautière et une mélodie mélancolique: c'est bien foutu!
Matthieu à l'acoustique pour le folk épuré ' The endless store', pas aussi commercial que Cocoon mais on peut utiliser le qualificatif 'joli'.
'Reality' nouveau folk soyeux que les fans du groupe chantonnent en background.
'Beasts in a storm' tempête il y a , les animaux sont secoués.
'People Movin' une cover des Shoes, pas les chaussures hollandaises des sixties, ni le powerpop band des Murphy brothers, mais d'amies godasses rémoises .
Un petit côté Puggy, ce folkpop attachant.
'Junkies' même scénario avenant, malgré les connotations William Burroughs.
Une nana de leur connaissance escalade le podium et vient tripoter la table de mix, elle réussit à démolir la balance et à rompre le fragile équilibre.
Bien joué, Joséphine, je te présente RickyBilly!
'Spleen' tendance Muse, suivi d'une rengaine boyscout ' You're our way far away' aux intonations sucrées sur background electro poppy.
'About your life' les Beatles versus Notwist.
'Velvet feel' harmonies veloutées.
Et un alt.country fringant pour mettre un terme à cette agréable prestation ' In the sand'.
C'est le moment de filer à l'anglaise, le comique squatte à nouveau les lieux d'aisance.
Le flyer annonce 20h, douce illusion, on retombe dans le flou le plus chiant pour le début des hostilités, le bar n' a pas prévu de second concert à 22h, donc, on patiente en guettant les clients potentiels. Pourtant à ton arrivée, sur le coup de 8 PM, le bistro était honnêtement garni, le gig pouvait démarrer!
Caca, cette attente interminable devient un calvaire avec à tes côtés le plekpot n°1 des deux côtés de l'Atlantique, le sinistre RickyBilly, présentant tous les symptômes d'une gastro mais, malheureusement, pas d'une extinction de voix.
Un an de purgatoire, c'est de la rigolade, à côté du châtiment imposé par les dieux: rester 90' à subir cette plaie postillonnant allègrement dans tes pavillons.
21h30: Libelul
fait mine d'entamer le concert.
Direction le fond du zinc, pas de bol, la sangsue te suit frontstage et se colle à toi comme une groupie de Justin Bieber, faut des nerfs à toute épreuve pour ne pas lui coller une beigne...
Le zygoptère champenois n'est pas une demoiselle aquatique, mais un duo composé du créateur /guitariste/chanteur Matthieu Rondeau , un poème en deux rimes ayant étudié chez Manneken Pis (IAD) et de Aliocha Lauwers aux claviers, programming, chant et basse.
Cet insecte bicéphale voltige dans l'indie aérien et élégant.
'We're on the right side' effectivement , c'est moi qui suis du mauvais côté avec l'emmerdeur.
Une programmation discrète, quelques lignes de guitare incisives légèrement postrock, et un doublé vocal séduisant.
Une libellule c'est pas une mouche à merde, pas vrai RickyBilly.
Wat zeg je?
J'aime pas les ordinateurs, où sont les chiottes?
J'espère qu'il restera coincé sur la lunette!
'Screams of nations' la manif est prévue le lendemain, Messieurs les Français!
Une guitare saturée, une basse primesautière et une mélodie mélancolique: c'est bien foutu!
Matthieu à l'acoustique pour le folk épuré ' The endless store', pas aussi commercial que Cocoon mais on peut utiliser le qualificatif 'joli'.
'Reality' nouveau folk soyeux que les fans du groupe chantonnent en background.
'Beasts in a storm' tempête il y a , les animaux sont secoués.
'People Movin' une cover des Shoes, pas les chaussures hollandaises des sixties, ni le powerpop band des Murphy brothers, mais d'amies godasses rémoises .
Un petit côté Puggy, ce folkpop attachant.
'Junkies' même scénario avenant, malgré les connotations William Burroughs.
Une nana de leur connaissance escalade le podium et vient tripoter la table de mix, elle réussit à démolir la balance et à rompre le fragile équilibre.
Bien joué, Joséphine, je te présente RickyBilly!
'Spleen' tendance Muse, suivi d'une rengaine boyscout ' You're our way far away' aux intonations sucrées sur background electro poppy.
'About your life' les Beatles versus Notwist.
'Velvet feel' harmonies veloutées.
Et un alt.country fringant pour mettre un terme à cette agréable prestation ' In the sand'.
C'est le moment de filer à l'anglaise, le comique squatte à nouveau les lieux d'aisance.
dimanche 23 janvier 2011
Syrens Call en Showcase à la FNAC City 2, Bruxelles, le 22 janvier 2011
Il est à peine treize heures et tu te tires, c'est quoi le plan ce coup-ci?
Suis pas Ulysse, me suis pas bouché les oreilles avec de la cire, pas moyen de résister au chant des sirènes, elles font escale à la FNAC, baby!
Syrens Call
en mini-concert acoustique à 14h!
C'est l'heure où tu largues les amarres à la cafétéria, les Nordistes peaufinent leur soundcheck annonçant un set mélodieux et esthétique.
Le mec à la table rame pour trouver la balance adéquate, les claviers sont difficiles à gérer, en façade le son est OK, il faudra mettre le volume au minimum pour les retours.
Le site du groupe annonce six membres, nous vîmes 5 matelots: Soraya HOSTENS Chant /Thibaut COISNE - Guitare Solo/Stéphane THURIOT - Guitare Rythmique/Sébastien PAUL - Batterie/Frank MANIER - Claviers.
Le bassiste Eric SERRE est aux abonnés absents.
Le groupe a 3 full CD's à son actif, le dernier 'Raging Waters' sortait en 2010!
A 14h10', l'élément masculin amorce une intro progrock majestueuse 'Abyss' ( In the Abyss of Sorrow), digne de Barclay James Harvest ou de Marillion.
Les envolées de Mr Manier te renvoyant au son de mellotron d'un Tony Banks, grande époque. Quant à l'extraordinaire dextérité du lead guitariste , elle te rappelle au bon souvenir d'un autre Genesis, Steve Hackett ou d'un autre Steve, officiant chez Yes dans les seventies: Steve Howe!
Soraya nous présente le concept de cette après-midi et enchaîne sur 'Brave Hearts' , du metal épique qui ouvre l'album 'Fantasea'.
Un timbre convenant au style, avec des réminiscences Epica ou Nightwish, voire Anneke van Giersbergen qui sévissait chez The Gathering.
Cet acoustic melodic metal attire les curieux, très vite le coffee-shop se peuple d'auditeurs attentifs.
Jolie performance en début d'après-midi!
'Hang on to life' accroche-toi, les guitares cognent.
'Storm' ballade tempétueuse et médiévale, que tu retrouves sur leur DVD 'Live from the Abyss'.
Des mélodies élaborées et riches, une base rythmique sans failles et deux équilibristes travaillant sans filet, tu ajoutes Soraya pour les yeux et les oreilles.
Passages robustes et élans sophistiqués se succèdent, difficiles de résister au chant des sirènes.
Mike Oldfield/ Maggie Reilly, un 'Moonlight Shadow' plus musclé que l'original.
'Cruel love' des claviers Roger Hodgson somptueux en intro, le titre monte en puissance, le chant de la charismatique blackhaired prêtresse s'immisce, insensiblement, dans tes cellules ...I give you my heart I give you my soul... Et ce con n'en a pas voulu!
Composition classique et magistrale.
'Your soul is mine' toujours aussi mélodique avec une finale à ressort.
'Far away' aux lignes de guitare hispanisantes mettra fin à ce brillant showcase qui aura duré 40'.
Certains nouveaux groupes se contentent d'un 'vrai' concert ne dépassant pas la demi-heure!
Le soir-même, Syrens Call se produisait à l'Os à Moelle ( un concert électrique) avec Skeptical Minds à la même affiche!
Suis pas Ulysse, me suis pas bouché les oreilles avec de la cire, pas moyen de résister au chant des sirènes, elles font escale à la FNAC, baby!
Syrens Call
en mini-concert acoustique à 14h!
C'est l'heure où tu largues les amarres à la cafétéria, les Nordistes peaufinent leur soundcheck annonçant un set mélodieux et esthétique.
Le mec à la table rame pour trouver la balance adéquate, les claviers sont difficiles à gérer, en façade le son est OK, il faudra mettre le volume au minimum pour les retours.
Le site du groupe annonce six membres, nous vîmes 5 matelots: Soraya HOSTENS Chant /Thibaut COISNE - Guitare Solo/Stéphane THURIOT - Guitare Rythmique/Sébastien PAUL - Batterie/Frank MANIER - Claviers.
Le bassiste Eric SERRE est aux abonnés absents.
Le groupe a 3 full CD's à son actif, le dernier 'Raging Waters' sortait en 2010!
A 14h10', l'élément masculin amorce une intro progrock majestueuse 'Abyss' ( In the Abyss of Sorrow), digne de Barclay James Harvest ou de Marillion.
Les envolées de Mr Manier te renvoyant au son de mellotron d'un Tony Banks, grande époque. Quant à l'extraordinaire dextérité du lead guitariste , elle te rappelle au bon souvenir d'un autre Genesis, Steve Hackett ou d'un autre Steve, officiant chez Yes dans les seventies: Steve Howe!
Soraya nous présente le concept de cette après-midi et enchaîne sur 'Brave Hearts' , du metal épique qui ouvre l'album 'Fantasea'.
Un timbre convenant au style, avec des réminiscences Epica ou Nightwish, voire Anneke van Giersbergen qui sévissait chez The Gathering.
Cet acoustic melodic metal attire les curieux, très vite le coffee-shop se peuple d'auditeurs attentifs.
Jolie performance en début d'après-midi!
'Hang on to life' accroche-toi, les guitares cognent.
'Storm' ballade tempétueuse et médiévale, que tu retrouves sur leur DVD 'Live from the Abyss'.
Des mélodies élaborées et riches, une base rythmique sans failles et deux équilibristes travaillant sans filet, tu ajoutes Soraya pour les yeux et les oreilles.
Passages robustes et élans sophistiqués se succèdent, difficiles de résister au chant des sirènes.
Mike Oldfield/ Maggie Reilly, un 'Moonlight Shadow' plus musclé que l'original.
'Cruel love' des claviers Roger Hodgson somptueux en intro, le titre monte en puissance, le chant de la charismatique blackhaired prêtresse s'immisce, insensiblement, dans tes cellules ...I give you my heart I give you my soul... Et ce con n'en a pas voulu!
Composition classique et magistrale.
'Your soul is mine' toujours aussi mélodique avec une finale à ressort.
'Far away' aux lignes de guitare hispanisantes mettra fin à ce brillant showcase qui aura duré 40'.
Certains nouveaux groupes se contentent d'un 'vrai' concert ne dépassant pas la demi-heure!
Le soir-même, Syrens Call se produisait à l'Os à Moelle ( un concert électrique) avec Skeptical Minds à la même affiche!
samedi 22 janvier 2011
Vive La Fête au C C 't Vondel, Halle, le 21 janvier 2011
't Vondel à Halle, une belle salle de concert dans laquelle la pils (1€50) est encore servie dans un verre.
En ce 21 janvier, coïncidant, en l'an 1793, avec l'exécution sur la place de la Révolution de Louis XVI ,Halle s'apprête à faire la java: l'affiche annonce Vive la Fête à 20h30'.
Il sera 20h58', lorsque le DJ de service occultera AC/DC, s'époumonant sur l'autoroute menant vers les enfers, pour nous emmener en bateau, une croisière sur le beau Danube bleu.
Introduction kitsch pour l'arrivée en scène du meest aantrekkelijke en sexy rock’n roll couple made in Belgium: Danny Mommens et la bombe blonde, Els Pynoo, non, elle n'est pas originaire de Cognac!
Le doué Roel Van Espen aux keyboards- le lange, Gino Geudens aux drums et l'homme de Néandertal , Bart Buls à la basse.
Tu disais, Bertrand?
Que la fête commence!
Tu ne penses pas si bien dire: boum...boum...boum... de gros beats electroclash, c'est parti pour une 'Nuit Blanche'
...Tous les jours des fêtes
Oui c'est excentrique
Je dis: vive la fête
Pour être héroïque..
Va te cacher, Sartre!
Tous les regards sont rivés sur la grande Els, qui fait passer Lady Gaga pour une nonnette frigide.
'Machine sublime' un second sexy dancefloor track.
Cool poseur Danny au chant pour 'Quatsch' , une New Wave sentant bon les eighties, la Neue Deutsche Welle, D A F en tête. Tu ne peux réprimer un pas de danse et les ja.. ja ...de Miss Pynoo sont une invitation lubrique.
Quelques riffs bien putes pendant 'Tokyo' et une pointe d'humour belgicain. Dames en heren, aan de keys Elio Di Rupo, aan de bas: Bart De Wever.
'Everybody hates me' coz I'm rock'n roll... ( sur le dernier CD en date 'Disque d'Or')
Du dance-punk implacable.
Un petit shampoing? 'Schwarzkopf'...dis-moi qui est la plus belle ce soir?...
Aucune hésitation, Els: c'est Danny!
Il est content du verdict et nous sort un numéro Angus Young graisseux: 'Naïve' , Els transformée en Muriel Moreno.
'Mon Dieu' minaude la Baby Doll.
Un flashback, annonce le guitar hero: 'Non, dis non' ( 2000 'Attaque Surprise')!
Un simili plastic slow sensuel.
Que dites-vous d'un petit instrumental bien gras, bourré de woooh ...ha...ha..ha et de déhanchements subversifs: 'Elsangel'.
'La Vérité' confession amoureuse sur fond de guitare punchy.
Oui, ils ont écouté Jacques Duvel composant pour Lio, et Gainsbarre, et les Cure, et Visage et le Zep ... on s'en fout, c'est bandant et vachement moins premier degré que les Editors ou autres clones de la bande à Robert ou à celle de Joy Division.
Les musicos assurent un max, le peuple s'amuse, faut pas craindre une révolution:panem et circenses...
Ca y est, ça le reprend: le Danne joue au Slash, une intro ,virant disco suintant, pour ' Assez'.
Elle a eu le coeur brisé, la grande Els, mais pas question de refaire son 'Maquillage' car ...maquillage c'est camouflage et je n'aime pas...
Ce truc simpliste et répétitif rend tout Halle complètement nuts, une nuée de nanas sautent dans tous les sens, la pintje à 1€50 arrose tes godasses du dimanche que t'avais cirées il y a un mois.
Bordel, le chien du voisin va, une nouvelle fois, me lécher les pieds!
'Noir Désir' un cantique pas poli...Je veux être seule, reste-là, toi, ta gueule...
On dirait mon épouse!
Sur scène c'est la totale, Els en Monroe grattant un ukulele inaudible, Mommens en hardeux des seventies: du rock aussi distingué qu'un Isigny au bouquet prononcé.
Vais faire une prière dans la Basilique, annonce la poupée à la troupe, elle s'éclipse.
( PS: en ouvrant la gazette ce matin, ai lu que le curé de Halle avait démissionné) .
Les boys profitent de son absence passagère pour se mettre en évidence, avec un coup de chapeau au perruqué bassiste pour son solo groovy.
Bien joué, les gars.
Revoilà le sex-symbol: 'Touche pas', c'est ce qu'elle a dû raconter au cureton, regarder mais pas toucher... on a frisé l'apoplexie à l'église!
Vive la Fête termine très fort, ils déterrent un ancêtre de la synth-pop (non, pas Chicory Tip), le fabuleux 'Pop Corn', composé par Gershon Kingsley, en 1969, et un hit monumental pour Hot Butter.
Ti ..ti..ti...ti... avec un country & western en background, ce soir on a droit à une version speedée et quelques effets Eurovision (Telex) avant l'invasion des pays de l'Est.
La folie à Halle, Vondel le puritain se bouche les oreilles!
Dank u, Halle, salut & tot ziens.
Outro: le retour de Strauss!
On a beau applaudir à tout rompre, la fête est finie!
En ce 21 janvier, coïncidant, en l'an 1793, avec l'exécution sur la place de la Révolution de Louis XVI ,Halle s'apprête à faire la java: l'affiche annonce Vive la Fête à 20h30'.
Il sera 20h58', lorsque le DJ de service occultera AC/DC, s'époumonant sur l'autoroute menant vers les enfers, pour nous emmener en bateau, une croisière sur le beau Danube bleu.
Introduction kitsch pour l'arrivée en scène du meest aantrekkelijke en sexy rock’n roll couple made in Belgium: Danny Mommens et la bombe blonde, Els Pynoo, non, elle n'est pas originaire de Cognac!
Le doué Roel Van Espen aux keyboards- le lange, Gino Geudens aux drums et l'homme de Néandertal , Bart Buls à la basse.
Tu disais, Bertrand?
Que la fête commence!
Tu ne penses pas si bien dire: boum...boum...boum... de gros beats electroclash, c'est parti pour une 'Nuit Blanche'
...Tous les jours des fêtes
Oui c'est excentrique
Je dis: vive la fête
Pour être héroïque..
Va te cacher, Sartre!
Tous les regards sont rivés sur la grande Els, qui fait passer Lady Gaga pour une nonnette frigide.
'Machine sublime' un second sexy dancefloor track.
Cool poseur Danny au chant pour 'Quatsch' , une New Wave sentant bon les eighties, la Neue Deutsche Welle, D A F en tête. Tu ne peux réprimer un pas de danse et les ja.. ja ...de Miss Pynoo sont une invitation lubrique.
Quelques riffs bien putes pendant 'Tokyo' et une pointe d'humour belgicain. Dames en heren, aan de keys Elio Di Rupo, aan de bas: Bart De Wever.
'Everybody hates me' coz I'm rock'n roll... ( sur le dernier CD en date 'Disque d'Or')
Du dance-punk implacable.
Un petit shampoing? 'Schwarzkopf'...dis-moi qui est la plus belle ce soir?...
Aucune hésitation, Els: c'est Danny!
Il est content du verdict et nous sort un numéro Angus Young graisseux: 'Naïve' , Els transformée en Muriel Moreno.
'Mon Dieu' minaude la Baby Doll.
Un flashback, annonce le guitar hero: 'Non, dis non' ( 2000 'Attaque Surprise')!
Un simili plastic slow sensuel.
Que dites-vous d'un petit instrumental bien gras, bourré de woooh ...ha...ha..ha et de déhanchements subversifs: 'Elsangel'.
'La Vérité' confession amoureuse sur fond de guitare punchy.
Oui, ils ont écouté Jacques Duvel composant pour Lio, et Gainsbarre, et les Cure, et Visage et le Zep ... on s'en fout, c'est bandant et vachement moins premier degré que les Editors ou autres clones de la bande à Robert ou à celle de Joy Division.
Les musicos assurent un max, le peuple s'amuse, faut pas craindre une révolution:panem et circenses...
Ca y est, ça le reprend: le Danne joue au Slash, une intro ,virant disco suintant, pour ' Assez'.
Elle a eu le coeur brisé, la grande Els, mais pas question de refaire son 'Maquillage' car ...maquillage c'est camouflage et je n'aime pas...
Ce truc simpliste et répétitif rend tout Halle complètement nuts, une nuée de nanas sautent dans tous les sens, la pintje à 1€50 arrose tes godasses du dimanche que t'avais cirées il y a un mois.
Bordel, le chien du voisin va, une nouvelle fois, me lécher les pieds!
'Noir Désir' un cantique pas poli...Je veux être seule, reste-là, toi, ta gueule...
On dirait mon épouse!
Sur scène c'est la totale, Els en Monroe grattant un ukulele inaudible, Mommens en hardeux des seventies: du rock aussi distingué qu'un Isigny au bouquet prononcé.
Vais faire une prière dans la Basilique, annonce la poupée à la troupe, elle s'éclipse.
( PS: en ouvrant la gazette ce matin, ai lu que le curé de Halle avait démissionné) .
Les boys profitent de son absence passagère pour se mettre en évidence, avec un coup de chapeau au perruqué bassiste pour son solo groovy.
Bien joué, les gars.
Revoilà le sex-symbol: 'Touche pas', c'est ce qu'elle a dû raconter au cureton, regarder mais pas toucher... on a frisé l'apoplexie à l'église!
Vive la Fête termine très fort, ils déterrent un ancêtre de la synth-pop (non, pas Chicory Tip), le fabuleux 'Pop Corn', composé par Gershon Kingsley, en 1969, et un hit monumental pour Hot Butter.
Ti ..ti..ti...ti... avec un country & western en background, ce soir on a droit à une version speedée et quelques effets Eurovision (Telex) avant l'invasion des pays de l'Est.
La folie à Halle, Vondel le puritain se bouche les oreilles!
Dank u, Halle, salut & tot ziens.
Outro: le retour de Strauss!
On a beau applaudir à tout rompre, la fête est finie!
vendredi 21 janvier 2011
Lasse Marhaug & Maja Ratkje à l'Ancienne Belgique (Club) , Bruxelles, le 20 janvier 2011
Dans le cadre du Festival Norway Now, inauguré en novembre 2010 par Jonas Gahr Støre, le Ministre des affaires étrangères norvégien, er sønn av Ulf Jonas Støre, f. 1925, og Unni Gahr, f. 1931, un concert de noise improv music, featuring deux des artistes les plus recommandables dans le genre; Lasse Marhaug et Maja Ratkje.
Tu te pointes dans le club à 19:45', t'es tout seul dans la salle si tu supprimes le préposé au bar, un gars du service d'ordre et un deejay assoupi au balcon.
Sur la scène: deux plans de travail sur lesquels gisent quelques vinyles, une platine, un laptop et autres electronic devices, sans oublier un jeu de clochettes multicolores reçues en achetant 46 lots de mini Babybel.
20h15': le premier set va débuter, tu as dénombré 26 égarés lorsque Lasse Marhaug, un inquiétant scientifique, chauve et barbu, se pointe, avec un laptop comme bagage.
Ce savant fou a contribué à la réalisation de plus de 200 albums d'electronic explorations: en solo, ou à la tête de groupes obscurs ( Jazzkamer- Nash Kontrol...), il traîne un passé d'extreme metal (Enslaved e.a.) et ne renie pas les aventures jazz ( Ken Vandermark's Territory Band..).
Tu y ajoutes quelques incursions dans le milieu théâtral ou chorégraphique, la confection de homemade electronics et la création d'un label de disques et tu pourras, plus ou moins, situer le personnage.
La séance d'improvisation domptée peut débuter: Lasse lance un soundscape futuriste tout en triturant manettes, boutons, câbles et en actionnant un pick-up grattant un vieux 45 tours nordique.
Vrombissements de moteurs malades, grondements de cratères d'impact , style Nes Garnas, sur fond electro astral.... Jules Verne eût apprécié.
L'odyssée sonore se poursuit, where stars collide...
Le Dr Mabuse tire, vigoureusement, sur un fil issu des entrailles de la machine qui hurle de douleur.
Le sadique accélère et amplifie le mouvement, pousse les graves au maximum, le plancher vibre et tes mollets flageolent. Ce dangereux et fêlé chirurgien poursuit la séance torture des robots, tu revois Metropolis de Fritz et tu sens que la machine va se rebiffer ou exploser, la tension atteint un summum.
Que fait le médecin, il refile une volée de baffes à la bête, ouvre toutes les vannes: résultat un foutoir noisy du tonnerre.
Steve Reich c'est Chantal Goya, le roi de la comptine enfantine, comparé à ce Marhaug.
En route pour l'abattoir. C'est horrible, un voisin parle de téléphoner à Gaia pour mettre fin à ces actes barbares de maltraitance électronique, pires que l'égorgeage à vif des moutons lors de la fête du sacrifice.
Le supplice aura duré trente minutes, les fidèles sont ravis, le bourreau va se doucher avant de vendre sa marchandise.
Je recommande pas aux âmes sensibles, mais si t'en as dans le slip, va voir ce phénomène!
Maja Ratkje
Tu devises paisiblement avec les membres du groupe Nô, t'avais pas remarqué que la native de Trondheim avait pris place derrière ses jouets.
Cette vocaliste aventureuse étale, également, un palmarès pas banal: cinq albums solo, dont 'Voice' utilisant uniquement la voix comme instrument musical - plusieurs CD's avec Spunk, un groupe d'improv music, d'autres avec Fe-Mail ou Jazzkammer - quelques efforts avec Lasse Marhaug (Music for shopping- Music for gardening...) - music scores, décor sonore pour performances etc...
Un départ tout en douceur: un souffle murmuré, halètements, soupirs minimalistes sur fond de bruitages qui, insensiblement, deviennent hystériques.
Finie l'humble mélopée, direction la Pièce 101, chère à Orwell. Tu vas tout avouer: l'assassinat de Kennedy, le vol d'un mars à la superette du coin en 1964, le viol du chat du curé...
Du trip hop haché, décoré de vocaux gothiques, transformés par un mégaphone/broyeur miniature armé d'un rayon laser .
Alerte rouge, toutes les sirènes en action: quittez le navire...
Maja, une abeille énervée, s'excite et manipule tout ce qui traîne sur la table.
T'as droit à un fourmillement de sons saturés ou stridents, elle reprend sa séquence expirations/inspirations avec en arrière-plan quelques bruissements aquatiques et les humeurs d'une grenouille souffrant de diarrhée.
Après avoir tiré la chasse, l'idée nous traverse d'aller écarteler une chauve-souris, tout en marmonnant un requiem gothique du meilleur effet.
Public en transe, le commandant Cousteau rapplique en cachette.
Très physique l'electro de Miss Ratkje!
Le truc vire au carnage, un final apocalyptique, heureusement, une note d'espoir subsiste, une voix enfantine sort du néant, Maja nous offre un concertino de clochettes sur fond de lignes d'harmonica kindergarten.
Ce trip intense aura pris 40'.
Lasse Marhaug et Maja Ratkje en duo.
Une entrée printanière, une trille de rossignol, un glockenspiel samplé, un moulin à café musical multicolore de chez Ikea: un Ici Bla-Bla scandinave ?
Jeux vocaux, scratching hip hop, un musical tyrolien:extravagant collage Tristan Tzara.
Maja a une drôle de manière de se brosser les dents, elle a arraché un truc de sa panoplie électro et le mâchonne pour, ensuite, se lancer dans une acrobatique gymnastique vocale.
Le barbu n'est pas en reste, prestement il manie son artillerie de manettes pour en sortir du Einstürzende Neubauten electro-indus.
Un petit chant luthérien peut-être?
Je l'accompagne à l'harmonica, Lasse, si tu n'y vois aucun inconvénient?
Je t'en prie, j'ai du piano désaccordé sur mon échantillonneur.
Les I Muvrini nordiques se figent dans la glace, une tempête est annoncée sur la banquise.
La glace se fend, fracas quintuplé en chambre d'écho: j'aurais dû consulter mon horoscope, il prévoyait la fin du monde.
Merde, j'allais gagné à Euro millions!
Le tourne-disques doit subir les pires outrages pendant que la cantatrice raconte sa vie dans un chant mongol.
Sont inspirés ces deux-là!
Je te l'ai dit: tu veux du différent, de l'expérimental impressionnant, tu assistes à une de leurs performances, en laissant chez toi ta belle-mère mélomane, ne jurant que par André Rieu, elle gardera les gosses !
Tu te pointes dans le club à 19:45', t'es tout seul dans la salle si tu supprimes le préposé au bar, un gars du service d'ordre et un deejay assoupi au balcon.
Sur la scène: deux plans de travail sur lesquels gisent quelques vinyles, une platine, un laptop et autres electronic devices, sans oublier un jeu de clochettes multicolores reçues en achetant 46 lots de mini Babybel.
20h15': le premier set va débuter, tu as dénombré 26 égarés lorsque Lasse Marhaug, un inquiétant scientifique, chauve et barbu, se pointe, avec un laptop comme bagage.
Ce savant fou a contribué à la réalisation de plus de 200 albums d'electronic explorations: en solo, ou à la tête de groupes obscurs ( Jazzkamer- Nash Kontrol...), il traîne un passé d'extreme metal (Enslaved e.a.) et ne renie pas les aventures jazz ( Ken Vandermark's Territory Band..).
Tu y ajoutes quelques incursions dans le milieu théâtral ou chorégraphique, la confection de homemade electronics et la création d'un label de disques et tu pourras, plus ou moins, situer le personnage.
La séance d'improvisation domptée peut débuter: Lasse lance un soundscape futuriste tout en triturant manettes, boutons, câbles et en actionnant un pick-up grattant un vieux 45 tours nordique.
Vrombissements de moteurs malades, grondements de cratères d'impact , style Nes Garnas, sur fond electro astral.... Jules Verne eût apprécié.
L'odyssée sonore se poursuit, where stars collide...
Le Dr Mabuse tire, vigoureusement, sur un fil issu des entrailles de la machine qui hurle de douleur.
Le sadique accélère et amplifie le mouvement, pousse les graves au maximum, le plancher vibre et tes mollets flageolent. Ce dangereux et fêlé chirurgien poursuit la séance torture des robots, tu revois Metropolis de Fritz et tu sens que la machine va se rebiffer ou exploser, la tension atteint un summum.
Que fait le médecin, il refile une volée de baffes à la bête, ouvre toutes les vannes: résultat un foutoir noisy du tonnerre.
Steve Reich c'est Chantal Goya, le roi de la comptine enfantine, comparé à ce Marhaug.
En route pour l'abattoir. C'est horrible, un voisin parle de téléphoner à Gaia pour mettre fin à ces actes barbares de maltraitance électronique, pires que l'égorgeage à vif des moutons lors de la fête du sacrifice.
Le supplice aura duré trente minutes, les fidèles sont ravis, le bourreau va se doucher avant de vendre sa marchandise.
Je recommande pas aux âmes sensibles, mais si t'en as dans le slip, va voir ce phénomène!
Maja Ratkje
Tu devises paisiblement avec les membres du groupe Nô, t'avais pas remarqué que la native de Trondheim avait pris place derrière ses jouets.
Cette vocaliste aventureuse étale, également, un palmarès pas banal: cinq albums solo, dont 'Voice' utilisant uniquement la voix comme instrument musical - plusieurs CD's avec Spunk, un groupe d'improv music, d'autres avec Fe-Mail ou Jazzkammer - quelques efforts avec Lasse Marhaug (Music for shopping- Music for gardening...) - music scores, décor sonore pour performances etc...
Un départ tout en douceur: un souffle murmuré, halètements, soupirs minimalistes sur fond de bruitages qui, insensiblement, deviennent hystériques.
Finie l'humble mélopée, direction la Pièce 101, chère à Orwell. Tu vas tout avouer: l'assassinat de Kennedy, le vol d'un mars à la superette du coin en 1964, le viol du chat du curé...
Du trip hop haché, décoré de vocaux gothiques, transformés par un mégaphone/broyeur miniature armé d'un rayon laser .
Alerte rouge, toutes les sirènes en action: quittez le navire...
Maja, une abeille énervée, s'excite et manipule tout ce qui traîne sur la table.
T'as droit à un fourmillement de sons saturés ou stridents, elle reprend sa séquence expirations/inspirations avec en arrière-plan quelques bruissements aquatiques et les humeurs d'une grenouille souffrant de diarrhée.
Après avoir tiré la chasse, l'idée nous traverse d'aller écarteler une chauve-souris, tout en marmonnant un requiem gothique du meilleur effet.
Public en transe, le commandant Cousteau rapplique en cachette.
Très physique l'electro de Miss Ratkje!
Le truc vire au carnage, un final apocalyptique, heureusement, une note d'espoir subsiste, une voix enfantine sort du néant, Maja nous offre un concertino de clochettes sur fond de lignes d'harmonica kindergarten.
Ce trip intense aura pris 40'.
Lasse Marhaug et Maja Ratkje en duo.
Une entrée printanière, une trille de rossignol, un glockenspiel samplé, un moulin à café musical multicolore de chez Ikea: un Ici Bla-Bla scandinave ?
Jeux vocaux, scratching hip hop, un musical tyrolien:extravagant collage Tristan Tzara.
Maja a une drôle de manière de se brosser les dents, elle a arraché un truc de sa panoplie électro et le mâchonne pour, ensuite, se lancer dans une acrobatique gymnastique vocale.
Le barbu n'est pas en reste, prestement il manie son artillerie de manettes pour en sortir du Einstürzende Neubauten electro-indus.
Un petit chant luthérien peut-être?
Je l'accompagne à l'harmonica, Lasse, si tu n'y vois aucun inconvénient?
Je t'en prie, j'ai du piano désaccordé sur mon échantillonneur.
Les I Muvrini nordiques se figent dans la glace, une tempête est annoncée sur la banquise.
La glace se fend, fracas quintuplé en chambre d'écho: j'aurais dû consulter mon horoscope, il prévoyait la fin du monde.
Merde, j'allais gagné à Euro millions!
Le tourne-disques doit subir les pires outrages pendant que la cantatrice raconte sa vie dans un chant mongol.
Sont inspirés ces deux-là!
Je te l'ai dit: tu veux du différent, de l'expérimental impressionnant, tu assistes à une de leurs performances, en laissant chez toi ta belle-mère mélomane, ne jurant que par André Rieu, elle gardera les gosses !
jeudi 20 janvier 2011
Robin McKelle au Studio 4 à Flagey, Ixelles, le 19 janvier 2011
Soirée d'ouverture du Winterjazz, un festival ( du 19 au 30 janvier) organisé conjointement par le théâtre Marni et Flagey.
Un programme éclectique alléchant, rien que la première tête d'affiche, la pétillante Robin McKelle, mérite tous nos battements de mains.
Le superbe Studio 4, à l'acoustique inégalable, est bien meublé pour accueillir le rouge-gorge de Rochester, qui en avril dernier avait mis KO l' Orangerie du Botanique.
Les murs de la salle de concert de la Place Sainte-Croix, plus habitués à être bercés par d' aristocratiques frémissements philarmoniques, risquent de trembler ce soir!
20h30': un discours introductif mixte et concis pour annoncer la couleur.
Petite déception, la Miss ne sera pas accompagnée par la fougueuse section de cuivres, the Soul City Horns, son band sera réduit à trois musiciens.
Madame Marni et Monsieur Flagey s'effacent, le trio mâle entre en piste:le génial, Moby lookalike, Sam Barsh au piano, claviers et mélodica à gaz - le placide et super- efficace Derek Nievergelt (Nublu Orchestra) , une devise utilisée du côté du Nieverland, à la basse et contrebasse - le racé, Mark McLean derrière les caisses ( Oscar Peterson, Diana Krall, Dewey Redman, Joe Sample... que dis-tu? Pas mal: on est d'accord!).
Les premières mesures de 'Mess Around', le titletrack du dernier CD, et la rouquine descend gracieusement les marches devant l'amener face au parterre: en français, bintje en bouche, dans le texte: merci ( on avait applaudi), bonsoir, ça va? ...
We're O K, Robin, on te chantera Happy Birthday à la fin du concert!
Son timbre soul en action et ce blues/rhythm'n blues fait mouche dès les premières secondes.
Clelia est ravie et ne semble pas regretter d'avoir préféré Robin à une autre rousse, une Julie sévissant sur le petit écran!
Certains la comparent à Amy Winehouse... si tu veux, mais elle ne se casse pas la gueule sur scène et n'est pas obligée de vider un Bourbon toutes les 3'.
La setlist mentionne 'Is you is' , Sam est passé aux claviers, Miss McKelle en vocalises scat expressives...are you still my baby, too... pleurniche-t-elle, d'une voix te rappelant la grande Aretha Franklin.
Ta compagne piaffe sur son siège, c'est frustrant de rester assis aux sons de cette musique sensuelle, tous tes membres demandent à pouvoir se laisser entraîner à se mouvoir sans contrainte.
Bouge pas, mon ange, le costume/cravate, assis à 5 mètres , désapprouve tes déhanchements plébéiens.
Grosse claque avec le magistral et bluesy 'Lonely Avenue' qu'elle apprit par Ray Charles.
Un contralto ardent et le petit Barsh en fumeur de narghile musical.
It's rather strange, sans la section de cuivres, but c'est plus sophistiqué comme ça!
Don't you think so, braves gens?
Si tu le dis, baby!
Qui connaît les Bee Gees?
Moi, j'ai signé la pétition pour la sauvegarde des abeilles...
Chut, Clelia!
Voilà leur 'I can't see nobody' à la sauce Harlem.
Barry Gibb aime les chanteuses de jazz, après Nina Simone, voilà Miss McKelle gonflant son compte en banque.
J'ai composé 'Change' , un gospel imparable, aux arrangements Booker T.
Epoustouflant duel avec le Sam, ...I didn't change... le mélodica répond tantôt câlin, tantôt nerveux, espiègle, charmeur, poignant ... Une sonnerie de GSM vient se mêler au dialogue intime.
Hilarité dans la salle, le propriétaire, rouge de honte, transformé en autruche et Robin d'annoncer: je pense que j'ai fini....
Mr Barsh relance la mélodie qui explose en feu d'artifice.
Ovation!
Changement de registre: le tragique 'Don't explain' de Billie Holiday.
Sobriété et justesse de ton: la classe à l'état pur!
Swing time, du latin jazz, le public s'échauffe, il te faut 75'' pour reconnaître 'Eleanor Rigby' des Beatles.
Une claque magistrale! Chaque musicien se retrouve sous les spotlights: une envolée Herbie Hancock au piano, un superbe duo groovy de basse/batterie, Mark signifiant au brave Derek de la mettre en sourdine...tu t'es bien amusé, à mon tour, blanc-bec barbu et revoilà Eleonor en scat pour mettre fin à cette plage de 10'.
Les mecs se tirent.
J'avais promis de l'intime, so, all by myself, au piano ( désolé de vous tourner le dos): a kind of country lovesong I wrote : ' Since I looked in your eyes' !
Une romance classique, du bon Billy Joël!
Retour de l'équipe pour le blues entêtant: ' 'Until the day I die' , suivi d'une nouvelle chanson, le scabreux groove : ' Teacher, student, love affair'.
'Les risques du métier' d'André Cayatte version 'Hot Spot' de Dennis Hopper.
Calme relatif avec un conte de fée mainstream jazz ' Fairytale ending', avant le swing/twist 'You can have my husband'.
Flagey debout, ruée vers le podium et le carnaval se poursuit pendant le Leonard Cohen, 'Everybody knows', retravaillé en bombe, épicée d'une sauce soul suintante.
Sexagénaires en folie, transformés en Travolta déchaînés.
100°c: salle en ébullition!
Quelle nana, une nouvelle fois elle a réussi le coup de faire danser toute une assistance!
1 h35' de générosité, talent et bonne humeur communicative...
Un bis sous les vivats!
Ah non, certains ont profité de notre absence pour regagner leurs fauteuils... debout, bande de bourgeois!
A vos ordres, Fraulein McKelle.
Feu: ' Never make a move too soon', le BB King métamorphosé en irrésistible Motown funk gluant.
Sueur et énergie sur la piste de danse.
Un triomphe mille fois mérité.
On viendra lui faire l'aubade au rez-de-chaussée, où la belle, tout sourire, dédicace ses CD's.
Happy birthday, baby!
Un programme éclectique alléchant, rien que la première tête d'affiche, la pétillante Robin McKelle, mérite tous nos battements de mains.
Le superbe Studio 4, à l'acoustique inégalable, est bien meublé pour accueillir le rouge-gorge de Rochester, qui en avril dernier avait mis KO l' Orangerie du Botanique.
Les murs de la salle de concert de la Place Sainte-Croix, plus habitués à être bercés par d' aristocratiques frémissements philarmoniques, risquent de trembler ce soir!
20h30': un discours introductif mixte et concis pour annoncer la couleur.
Petite déception, la Miss ne sera pas accompagnée par la fougueuse section de cuivres, the Soul City Horns, son band sera réduit à trois musiciens.
Madame Marni et Monsieur Flagey s'effacent, le trio mâle entre en piste:le génial, Moby lookalike, Sam Barsh au piano, claviers et mélodica à gaz - le placide et super- efficace Derek Nievergelt (Nublu Orchestra) , une devise utilisée du côté du Nieverland, à la basse et contrebasse - le racé, Mark McLean derrière les caisses ( Oscar Peterson, Diana Krall, Dewey Redman, Joe Sample... que dis-tu? Pas mal: on est d'accord!).
Les premières mesures de 'Mess Around', le titletrack du dernier CD, et la rouquine descend gracieusement les marches devant l'amener face au parterre: en français, bintje en bouche, dans le texte: merci ( on avait applaudi), bonsoir, ça va? ...
We're O K, Robin, on te chantera Happy Birthday à la fin du concert!
Son timbre soul en action et ce blues/rhythm'n blues fait mouche dès les premières secondes.
Clelia est ravie et ne semble pas regretter d'avoir préféré Robin à une autre rousse, une Julie sévissant sur le petit écran!
Certains la comparent à Amy Winehouse... si tu veux, mais elle ne se casse pas la gueule sur scène et n'est pas obligée de vider un Bourbon toutes les 3'.
La setlist mentionne 'Is you is' , Sam est passé aux claviers, Miss McKelle en vocalises scat expressives...are you still my baby, too... pleurniche-t-elle, d'une voix te rappelant la grande Aretha Franklin.
Ta compagne piaffe sur son siège, c'est frustrant de rester assis aux sons de cette musique sensuelle, tous tes membres demandent à pouvoir se laisser entraîner à se mouvoir sans contrainte.
Bouge pas, mon ange, le costume/cravate, assis à 5 mètres , désapprouve tes déhanchements plébéiens.
Grosse claque avec le magistral et bluesy 'Lonely Avenue' qu'elle apprit par Ray Charles.
Un contralto ardent et le petit Barsh en fumeur de narghile musical.
It's rather strange, sans la section de cuivres, but c'est plus sophistiqué comme ça!
Don't you think so, braves gens?
Si tu le dis, baby!
Qui connaît les Bee Gees?
Moi, j'ai signé la pétition pour la sauvegarde des abeilles...
Chut, Clelia!
Voilà leur 'I can't see nobody' à la sauce Harlem.
Barry Gibb aime les chanteuses de jazz, après Nina Simone, voilà Miss McKelle gonflant son compte en banque.
J'ai composé 'Change' , un gospel imparable, aux arrangements Booker T.
Epoustouflant duel avec le Sam, ...I didn't change... le mélodica répond tantôt câlin, tantôt nerveux, espiègle, charmeur, poignant ... Une sonnerie de GSM vient se mêler au dialogue intime.
Hilarité dans la salle, le propriétaire, rouge de honte, transformé en autruche et Robin d'annoncer: je pense que j'ai fini....
Mr Barsh relance la mélodie qui explose en feu d'artifice.
Ovation!
Changement de registre: le tragique 'Don't explain' de Billie Holiday.
Sobriété et justesse de ton: la classe à l'état pur!
Swing time, du latin jazz, le public s'échauffe, il te faut 75'' pour reconnaître 'Eleanor Rigby' des Beatles.
Une claque magistrale! Chaque musicien se retrouve sous les spotlights: une envolée Herbie Hancock au piano, un superbe duo groovy de basse/batterie, Mark signifiant au brave Derek de la mettre en sourdine...tu t'es bien amusé, à mon tour, blanc-bec barbu et revoilà Eleonor en scat pour mettre fin à cette plage de 10'.
Les mecs se tirent.
J'avais promis de l'intime, so, all by myself, au piano ( désolé de vous tourner le dos): a kind of country lovesong I wrote : ' Since I looked in your eyes' !
Une romance classique, du bon Billy Joël!
Retour de l'équipe pour le blues entêtant: ' 'Until the day I die' , suivi d'une nouvelle chanson, le scabreux groove : ' Teacher, student, love affair'.
'Les risques du métier' d'André Cayatte version 'Hot Spot' de Dennis Hopper.
Calme relatif avec un conte de fée mainstream jazz ' Fairytale ending', avant le swing/twist 'You can have my husband'.
Flagey debout, ruée vers le podium et le carnaval se poursuit pendant le Leonard Cohen, 'Everybody knows', retravaillé en bombe, épicée d'une sauce soul suintante.
Sexagénaires en folie, transformés en Travolta déchaînés.
100°c: salle en ébullition!
Quelle nana, une nouvelle fois elle a réussi le coup de faire danser toute une assistance!
1 h35' de générosité, talent et bonne humeur communicative...
Un bis sous les vivats!
Ah non, certains ont profité de notre absence pour regagner leurs fauteuils... debout, bande de bourgeois!
A vos ordres, Fraulein McKelle.
Feu: ' Never make a move too soon', le BB King métamorphosé en irrésistible Motown funk gluant.
Sueur et énergie sur la piste de danse.
Un triomphe mille fois mérité.
On viendra lui faire l'aubade au rez-de-chaussée, où la belle, tout sourire, dédicace ses CD's.
Happy birthday, baby!
mardi 18 janvier 2011
The Wildcards à l'Ace Cafe à Rumst, le 16 janvier 2011
Un petit poker à Rumst?
Les Wildcards, un carré d'as sans dame, à l'Ace Cafe: jeu gagnant, of course!
C'est la quatrième fois que t'as l'occasion d'assister à un gig du British Blues & Roots band du South Devon, les trois précédentes, ils enflammèrent, à chaque coup, le Nekkersdal.
Vince Lee - Lead vocals & guitar
Martin Vowles - Guitar & backing vocals
Al Wallis - Bass & backing vocals
Kevin Crowe - Drums & backing vocals
ont sorti un troisième CD 'When the moon shines bright' en 2010.
D'après le bluesmagazine hollandais
"A performance that would even make Screamin' Jay Hawkins tremble!"
En ce janvier 2011, la moitié des Nightporters et l'autre du Vince Lee & the Big Combo parcourt le Benelux pour trois dates ( Hasselt - Tegelen in Holland et, finalement, Rumst)!
20h15' le bikers kroeg est honnêtement garni de biceps tatoués et de nanas vidant la Jupiler au goulot, let's go, gentlemen: cartes sur table!
Good evening Rumst, we are the Wildcards et pan, dans le vif du sujet, sans préavis: 'Fools Advice' sur 'Raising Hell', un conseil pourri sentant le bluesrock frelaté.
Toujours ce jeu vicieux et enthousiaste, accompagné de vocaux éructés à la manière d'un Gene Vincent ou d'un Eddie Cochran.
J'enchaîne sur 'Big Boy' décide Kevin, le gladiateur des caisses claires.
Cet instrumental déchire.
Wouah, gueule Vince, un mélange de Bruce Lee et de Vince Taylor, coiffé d'une casquette plébéienne, t'y ajoutes un regard inquiétant à la Malcolm McDowell dans A Clockwork Orange et t'as le topo: 'Ain't that fine' ?
Super, petit, ce rock décoré d'un sanglant duel de guitares.
'Got sumpin' for you' sur le dernier né, j'espère que ça va te plaire, baby..
Duke Ellington: ' Chocolate Shake' , une mousse au chocolat remasterisée au goût du jour.
Spécialement pour vous, mes chers frères: 'Drunk' , Martin transformé en canard pour un Duck Berry walk.
Ils ont tourné avec Gary Primich, l'harmoniciste nous ayant quittés il y a quelques années, voici son 'Hoodoo Preacher' aussi terrifiant que Robert Mitchum dans 'The Night of the Hunter'!
On accélère d'un cran 'Look what you done to me' ... les bonnes femmes, que des ennuis!
'Gal from Kokomo' du rhythm 'n blues pioneer, Roy Brown. Guitares graisseuses pour cette big fat mama from Kokomo!
'Terra Mae' un thrashy gospel aux accents vaudou et pour permettre aux gosiers de se rafraîchir une dernière avant la pause: 'When the moon shines bright', torrides, les nuits de pleine lune, chattes en chaleur!
Combien le CD?
10€, c'est donné!
Seconde mi-temps!
Du rockabilly mâtiné de blues ' Sweet baby of mine' et un hyperkinétique vintage rock pur sang ' She can rock' .
'Mellow down easy', de Willie Dixon, toujours dans la veine uptempo.
'Welcome to the Snakepit' pas slache, ce titre!
Il est où cet asile?
C'est un pub, dans leur coin, où ils jouent de temps en temps.
Un chouette tango/blues aux belles envolées surf.
Un petit tour au Vinmonopolet, suis à court de booze: ' Brown Derby Liquor' , faut que je m'achète a little peace of mind. Du Dr Feelgood craché!
Peggy Lee, ma grand-mère, dixit Vince, 'You came a long way from St Louis', élégant ballet de six cordes synchronisées, avant les extravagances en solo.
Faut se grouiller, les flics à chameau rôdent, l'heure de fermeture est proche, voilà une version métallique de 'Caravan'.
Shuffle time: 'My home' ...is not a home without your love...
Vais la replacer à Madame, un jour!
'Hell': cha cha cha blues, infernal, évidemment!
Et un rockabilly épicé, un !' Hang me out to dry': où sont les pinces à linge, ket?
Y a des pas bien portants dans ce bistrot, on leur dédie le classique ' St James Infirmary'.
Le seul hic, c'est que les infirmiers ont avalé toutes les amphétamines.
Bordel, l'ambulance navigue à du 195 miles an hour!
Voilà, terminus, à la prochaine!
Oooh, pas question de nous planter là sans un bis, crapules!
Vite alors ' I'm on fire' le titletrack de leur première plaque.
Y a pas de pompiers à Rumst?
Showtime dans le bastringue: Martin, victime de crampes d'estomac, se roule dans la mare de bière, Al escalade le comptoir en écrasant les paluches des locaux voulant sauver leur Duvel et Vince se gratte la nuque avec son jouet.
Heureusement, le gladiateur ne s'est pas mis à marteler nos boussoles de ses baguettes!
Qui va éteindre cet incendie?
Les Wildcards, un carré d'as sans dame, à l'Ace Cafe: jeu gagnant, of course!
C'est la quatrième fois que t'as l'occasion d'assister à un gig du British Blues & Roots band du South Devon, les trois précédentes, ils enflammèrent, à chaque coup, le Nekkersdal.
Vince Lee - Lead vocals & guitar
Martin Vowles - Guitar & backing vocals
Al Wallis - Bass & backing vocals
Kevin Crowe - Drums & backing vocals
ont sorti un troisième CD 'When the moon shines bright' en 2010.
D'après le bluesmagazine hollandais
"A performance that would even make Screamin' Jay Hawkins tremble!"
En ce janvier 2011, la moitié des Nightporters et l'autre du Vince Lee & the Big Combo parcourt le Benelux pour trois dates ( Hasselt - Tegelen in Holland et, finalement, Rumst)!
20h15' le bikers kroeg est honnêtement garni de biceps tatoués et de nanas vidant la Jupiler au goulot, let's go, gentlemen: cartes sur table!
Good evening Rumst, we are the Wildcards et pan, dans le vif du sujet, sans préavis: 'Fools Advice' sur 'Raising Hell', un conseil pourri sentant le bluesrock frelaté.
Toujours ce jeu vicieux et enthousiaste, accompagné de vocaux éructés à la manière d'un Gene Vincent ou d'un Eddie Cochran.
J'enchaîne sur 'Big Boy' décide Kevin, le gladiateur des caisses claires.
Cet instrumental déchire.
Wouah, gueule Vince, un mélange de Bruce Lee et de Vince Taylor, coiffé d'une casquette plébéienne, t'y ajoutes un regard inquiétant à la Malcolm McDowell dans A Clockwork Orange et t'as le topo: 'Ain't that fine' ?
Super, petit, ce rock décoré d'un sanglant duel de guitares.
'Got sumpin' for you' sur le dernier né, j'espère que ça va te plaire, baby..
Duke Ellington: ' Chocolate Shake' , une mousse au chocolat remasterisée au goût du jour.
Spécialement pour vous, mes chers frères: 'Drunk' , Martin transformé en canard pour un Duck Berry walk.
Ils ont tourné avec Gary Primich, l'harmoniciste nous ayant quittés il y a quelques années, voici son 'Hoodoo Preacher' aussi terrifiant que Robert Mitchum dans 'The Night of the Hunter'!
On accélère d'un cran 'Look what you done to me' ... les bonnes femmes, que des ennuis!
'Gal from Kokomo' du rhythm 'n blues pioneer, Roy Brown. Guitares graisseuses pour cette big fat mama from Kokomo!
'Terra Mae' un thrashy gospel aux accents vaudou et pour permettre aux gosiers de se rafraîchir une dernière avant la pause: 'When the moon shines bright', torrides, les nuits de pleine lune, chattes en chaleur!
Combien le CD?
10€, c'est donné!
Seconde mi-temps!
Du rockabilly mâtiné de blues ' Sweet baby of mine' et un hyperkinétique vintage rock pur sang ' She can rock' .
'Mellow down easy', de Willie Dixon, toujours dans la veine uptempo.
'Welcome to the Snakepit' pas slache, ce titre!
Il est où cet asile?
C'est un pub, dans leur coin, où ils jouent de temps en temps.
Un chouette tango/blues aux belles envolées surf.
Un petit tour au Vinmonopolet, suis à court de booze: ' Brown Derby Liquor' , faut que je m'achète a little peace of mind. Du Dr Feelgood craché!
Peggy Lee, ma grand-mère, dixit Vince, 'You came a long way from St Louis', élégant ballet de six cordes synchronisées, avant les extravagances en solo.
Faut se grouiller, les flics à chameau rôdent, l'heure de fermeture est proche, voilà une version métallique de 'Caravan'.
Shuffle time: 'My home' ...is not a home without your love...
Vais la replacer à Madame, un jour!
'Hell': cha cha cha blues, infernal, évidemment!
Et un rockabilly épicé, un !' Hang me out to dry': où sont les pinces à linge, ket?
Y a des pas bien portants dans ce bistrot, on leur dédie le classique ' St James Infirmary'.
Le seul hic, c'est que les infirmiers ont avalé toutes les amphétamines.
Bordel, l'ambulance navigue à du 195 miles an hour!
Voilà, terminus, à la prochaine!
Oooh, pas question de nous planter là sans un bis, crapules!
Vite alors ' I'm on fire' le titletrack de leur première plaque.
Y a pas de pompiers à Rumst?
Showtime dans le bastringue: Martin, victime de crampes d'estomac, se roule dans la mare de bière, Al escalade le comptoir en écrasant les paluches des locaux voulant sauver leur Duvel et Vince se gratte la nuque avec son jouet.
Heureusement, le gladiateur ne s'est pas mis à marteler nos boussoles de ses baguettes!
Qui va éteindre cet incendie?
lundi 17 janvier 2011
Karoline de la Serna à l'Oude Post, Halle, le 15 janvier 2010
Une organisation du Cultuurcentrum 't Vondel se déroulant à l'Oude Post , une coquette salle d'exposition, sise K. Cardijnstraat qui jouxte la Basilique Sint-Martinus, depuis l'ère médiévale lieu de pèlerinage dédié à la Vierge Noire .
Karoline de la Serna
Lien de parenté avec l'illustre écrivain Ramon Gomez de la Serna, un copain de Buñuel: aucune idée!
Karoline voit le jour à Bruocsella, étudie le chant classique, mais se lance dans la world music avec Dazibao, Urban Trad ou encore Aton Lua... Elle exerce ses talents de vocaliste au sein du Karim Baggili sextet, quoi de plus normal que le phénoménal fils d'une maman yougoslave et d'un papa jordanien rende la pareille à la señorita et l'accompagne, à l'acoustique ou à l'oud, dans son combo, Los Mapaches!
Les autres ratons-laveurs se nomment: Vincent Noiret ( basse-contrebasse) , un omnivore velu s'ébattant dans le milieu jazz (Tricycle, Traces..) ou celui de la musique traditionnelle (Ialma, Amorroma, Photis Ionatos..), tu le vis accompagner l'hirondelle Geneviève Laloy dans son récital enfants admis, et Frédéric Malempré (aux percussions diverses), ce mammifère/technicien de la propreté s'ébat, lui aussi, dans un environnement folk/jazz/traditions (Tangram, Musicazur, KV Express,+ de multiples projets avec Didier Laloy...).
Cette fine équipe vient nous présenter le CD 'Traduzca' (sorti chez Homerecords) de l'avenante
demoiselle.
20;40 extinction des feux et mise en sourdine du décor sonore propice à l'attente.
Il faudra patienter 3 minutes dans l'obscurité et le silence carcéral avant de voir l'élément masculin prendre place sur le podium.
Une intro instrumentale arabisante et dramatique, judicieusement intitulée 'Abertura', qui n'a rien à voir avec Will , ni onze koning.
Apparition de la fée Karo, qui nus pieds telle une Ava Gardner comtesse, vient, cérémonieusement, allumer les imposants cierges, piqués dans le lieu de culte voisin.
Les vocalises profondes et liturgiques poussent ton esprit au jeu des comparaisons: Natacha Atlas et son Transglobal Underground ou Lisa Gerrard, la diva de Dead Can Dance!
L'improvisation meurt de façon inattendue et on attaque 'Libertad' aux sonorités flamenco, Karim, ayant abandonné le luth pour une guitare, se charge des backing vocals.
'Gracias por la vida' est dédié à mes parents, une ballade tout en retenue et en humilité.
Emotion à fleur de peau et accompagnement musical andalou, une guitare fluide à la Narcisco Yepes.
'Nosotros' combine sensualité et suavité.
'Katarina' ou le symbole de la femme naturelle, une déesse banissant le make-up.
Une interprétation théâtrale, une gestuelle Lia Rodrigues.
Karoline transformée en Katarina la felina: superbe!
'Opposicion' mélancolie et classicisme hispanique.
Le chaloupé 'Feminidad' , aux couleurs sud -américaines avec l'usage du cajon et des shakers, chante la jeune fille en quête de féminité.
La richesse de la palette musicale et l'authenticité des sentiments mis à nu forcent l'admiration, Halle ne s'y trompe pas et applaudit chaque plage pendant de nombreuses secondes.
'Traduzca' une tragédie arabo-andalouse met un terme au premier set.
Break cerveza et set 2!
Un archet caresse la contrebasse, une nouvelle séance de vocalises graves, Karoline ne peut cacher son passé lyrique: 'Les Mots', un poème profond sentant la glèbe et l'animalité.
'Eres Tu' l'histoire d'une rencontre.
Un hommage à la douleur 'Dolor mi Amor', il y a du Goya ou du El Greco dans l'approche de la belle!
Un duo K K , oublie le suprémacisme , Nathan: Karoline et Karim sans Klan pour le poignant 'La Mama' , Cesaria Evora meets Misia avec voix en chambre d'écho.
Des frissons te parcourent l'échine dorsale.
'Bola de cristal' une séance chez Madame Rosa, médium à Saint-Gilles, pour le tarot tu reviens mañana.
A nouveau à quatre: 'La Buena Educacion' euh...passion rime avec éducation. Karoline muée en Victoria Abril tournant pour Almodovar!
Une dernière, le magistral et solennel: 'Blanco y Negro'!
Pure classe ce groupe!
Les Vaantjesboeren réclament un cuajada: ils seront gâtés, une formidable version du tango douloureux du maître Astor Piazzolla: 'Vamos Nina'!
Karoline de la Serna
Lien de parenté avec l'illustre écrivain Ramon Gomez de la Serna, un copain de Buñuel: aucune idée!
Karoline voit le jour à Bruocsella, étudie le chant classique, mais se lance dans la world music avec Dazibao, Urban Trad ou encore Aton Lua... Elle exerce ses talents de vocaliste au sein du Karim Baggili sextet, quoi de plus normal que le phénoménal fils d'une maman yougoslave et d'un papa jordanien rende la pareille à la señorita et l'accompagne, à l'acoustique ou à l'oud, dans son combo, Los Mapaches!
Les autres ratons-laveurs se nomment: Vincent Noiret ( basse-contrebasse) , un omnivore velu s'ébattant dans le milieu jazz (Tricycle, Traces..) ou celui de la musique traditionnelle (Ialma, Amorroma, Photis Ionatos..), tu le vis accompagner l'hirondelle Geneviève Laloy dans son récital enfants admis, et Frédéric Malempré (aux percussions diverses), ce mammifère/technicien de la propreté s'ébat, lui aussi, dans un environnement folk/jazz/traditions (Tangram, Musicazur, KV Express,+ de multiples projets avec Didier Laloy...).
Cette fine équipe vient nous présenter le CD 'Traduzca' (sorti chez Homerecords) de l'avenante
demoiselle.
20;40 extinction des feux et mise en sourdine du décor sonore propice à l'attente.
Il faudra patienter 3 minutes dans l'obscurité et le silence carcéral avant de voir l'élément masculin prendre place sur le podium.
Une intro instrumentale arabisante et dramatique, judicieusement intitulée 'Abertura', qui n'a rien à voir avec Will , ni onze koning.
Apparition de la fée Karo, qui nus pieds telle une Ava Gardner comtesse, vient, cérémonieusement, allumer les imposants cierges, piqués dans le lieu de culte voisin.
Les vocalises profondes et liturgiques poussent ton esprit au jeu des comparaisons: Natacha Atlas et son Transglobal Underground ou Lisa Gerrard, la diva de Dead Can Dance!
L'improvisation meurt de façon inattendue et on attaque 'Libertad' aux sonorités flamenco, Karim, ayant abandonné le luth pour une guitare, se charge des backing vocals.
'Gracias por la vida' est dédié à mes parents, une ballade tout en retenue et en humilité.
Emotion à fleur de peau et accompagnement musical andalou, une guitare fluide à la Narcisco Yepes.
'Nosotros' combine sensualité et suavité.
'Katarina' ou le symbole de la femme naturelle, une déesse banissant le make-up.
Une interprétation théâtrale, une gestuelle Lia Rodrigues.
Karoline transformée en Katarina la felina: superbe!
'Opposicion' mélancolie et classicisme hispanique.
Le chaloupé 'Feminidad' , aux couleurs sud -américaines avec l'usage du cajon et des shakers, chante la jeune fille en quête de féminité.
La richesse de la palette musicale et l'authenticité des sentiments mis à nu forcent l'admiration, Halle ne s'y trompe pas et applaudit chaque plage pendant de nombreuses secondes.
'Traduzca' une tragédie arabo-andalouse met un terme au premier set.
Break cerveza et set 2!
Un archet caresse la contrebasse, une nouvelle séance de vocalises graves, Karoline ne peut cacher son passé lyrique: 'Les Mots', un poème profond sentant la glèbe et l'animalité.
'Eres Tu' l'histoire d'une rencontre.
Un hommage à la douleur 'Dolor mi Amor', il y a du Goya ou du El Greco dans l'approche de la belle!
Un duo K K , oublie le suprémacisme , Nathan: Karoline et Karim sans Klan pour le poignant 'La Mama' , Cesaria Evora meets Misia avec voix en chambre d'écho.
Des frissons te parcourent l'échine dorsale.
'Bola de cristal' une séance chez Madame Rosa, médium à Saint-Gilles, pour le tarot tu reviens mañana.
A nouveau à quatre: 'La Buena Educacion' euh...passion rime avec éducation. Karoline muée en Victoria Abril tournant pour Almodovar!
Une dernière, le magistral et solennel: 'Blanco y Negro'!
Pure classe ce groupe!
Les Vaantjesboeren réclament un cuajada: ils seront gâtés, une formidable version du tango douloureux du maître Astor Piazzolla: 'Vamos Nina'!
dimanche 16 janvier 2011
Isola en showcase à la FNAC City 2, Bruxelles, le 15 janvier 2010
Janvier 2011: la capitale belge est certainement l'une des plus sympathiques pour faire les soldes. La plupart des magasins sont réunis dans la rue Neuve autour de l'Inno (le plus grand magasin de Belgique)... une pub française comme idée de sortie à Bruxelles.
Me fais pas rire, Charles!
Les français sont cons: les soldes c'est la chienlit , on te propose des fringues inmettables à des prix exorbitants. City 2 est transformé en souk sordide à côté duquel la Médina de Marrakech passe pour une île déserte.
C'est au dernier étage du shopping que t'es attendu: la FNAC programme Isola, des Hutois pas zinzins, chère Anne-Marie!
14h , une moitié d'île sur le podium décorant la cafétaria de la Fnac.
Me demande pas si c'est l'Ulster ou l'Eire, mais il y avait Frédéric Migeot: chant, guitare et Didier Dauvrin: percussions, choeurs.
Xavier Lesenfans : basse / choeurs et Pierre Constant: guitare pointant aux abonnés absents pour la mini-tournée acoustique de la chaîne.
Ils tiennent à nous jouer quelques titres de leur album 'Isola' sorti il y a peu.
Pure FM les programme 24h sur 24 et ils peuvent se targuer d'avoir été mixé par Chris Sheldon, le plus pakistanais des record producers sur Tamise ( Garbage, Foo Fighters, Pixies, Roger Waters, Jeff Beck, Mor ve Ötesi... qui dit mieux?), de plus le produit fut masterisé dans les Studio Abbey Road, les hypés Vismets ne peuvent étaler une telle carte de visite!
Un artwork magnétique et coloré pour ce produit flashy, le même logo est utilisé pour décorer la scène!
'Covet Me'
De la Britpop léchée, bien dans la tradition hutoise (Showstar, Bacon Caravan Creek...) et ce n'est pas péjoratif.
C'est aussi rafraîchissant et harmonieux que les compositions de Crowded House , eux-mêmes fervents admirateurs, au même titre que Jeff Lynne, des Fab Four de Liverpool.
Bon signe, ta madame qui comptait flaner au rayon bouquins te souffle, c'est bien foutu, je reste, tu veux un petit kawa?
Avec plaisir, mon ange!
'Never let me' tout aussi poppy et sucré.
Celle qui partage tes nuits insiste: ça me fait penser à Coldplay!
En mai, Pure FM l'utilisait comme Plan-Langue: pour améliorer votre anglais wallon!
...Did you ever see I'm still a little boy...
As-tu jamais remarqué Je suis toujours un petit garçon...
En 2089 on s'attaque à William:
...In peace there's nothing so becomes a man as modest stillness and humility...
(Henry V act 3)!
'This dream is gone' aucune prétention, une mélodie simplement imparable!
'Lightning to strike' un downtempo putassier.
Un éclair dans la grisaille ambiante.
Et une dernière avant de filer à la Fnac Toison d'Or, celle qui servit de premier single: 'Gravity'.
Un peu plus de 20' d'une pop fraîche, jouée par des gars n'ayant pas le cou enflé.
Isola: à consommer sans modération!
Cet aperçu te donne envie d'assister à un véritable show du groupe au complet.
Le 5 mars, Isola assurera l'avant-programme de K's Choice au Lotto Mons Club!
Me fais pas rire, Charles!
Les français sont cons: les soldes c'est la chienlit , on te propose des fringues inmettables à des prix exorbitants. City 2 est transformé en souk sordide à côté duquel la Médina de Marrakech passe pour une île déserte.
C'est au dernier étage du shopping que t'es attendu: la FNAC programme Isola, des Hutois pas zinzins, chère Anne-Marie!
14h , une moitié d'île sur le podium décorant la cafétaria de la Fnac.
Me demande pas si c'est l'Ulster ou l'Eire, mais il y avait Frédéric Migeot: chant, guitare et Didier Dauvrin: percussions, choeurs.
Xavier Lesenfans : basse / choeurs et Pierre Constant: guitare pointant aux abonnés absents pour la mini-tournée acoustique de la chaîne.
Ils tiennent à nous jouer quelques titres de leur album 'Isola' sorti il y a peu.
Pure FM les programme 24h sur 24 et ils peuvent se targuer d'avoir été mixé par Chris Sheldon, le plus pakistanais des record producers sur Tamise ( Garbage, Foo Fighters, Pixies, Roger Waters, Jeff Beck, Mor ve Ötesi... qui dit mieux?), de plus le produit fut masterisé dans les Studio Abbey Road, les hypés Vismets ne peuvent étaler une telle carte de visite!
Un artwork magnétique et coloré pour ce produit flashy, le même logo est utilisé pour décorer la scène!
'Covet Me'
De la Britpop léchée, bien dans la tradition hutoise (Showstar, Bacon Caravan Creek...) et ce n'est pas péjoratif.
C'est aussi rafraîchissant et harmonieux que les compositions de Crowded House , eux-mêmes fervents admirateurs, au même titre que Jeff Lynne, des Fab Four de Liverpool.
Bon signe, ta madame qui comptait flaner au rayon bouquins te souffle, c'est bien foutu, je reste, tu veux un petit kawa?
Avec plaisir, mon ange!
'Never let me' tout aussi poppy et sucré.
Celle qui partage tes nuits insiste: ça me fait penser à Coldplay!
En mai, Pure FM l'utilisait comme Plan-Langue: pour améliorer votre anglais wallon!
...Did you ever see I'm still a little boy...
As-tu jamais remarqué Je suis toujours un petit garçon...
En 2089 on s'attaque à William:
...In peace there's nothing so becomes a man as modest stillness and humility...
(Henry V act 3)!
'This dream is gone' aucune prétention, une mélodie simplement imparable!
'Lightning to strike' un downtempo putassier.
Un éclair dans la grisaille ambiante.
Et une dernière avant de filer à la Fnac Toison d'Or, celle qui servit de premier single: 'Gravity'.
Un peu plus de 20' d'une pop fraîche, jouée par des gars n'ayant pas le cou enflé.
Isola: à consommer sans modération!
Cet aperçu te donne envie d'assister à un véritable show du groupe au complet.
Le 5 mars, Isola assurera l'avant-programme de K's Choice au Lotto Mons Club!
The Father, the Son and the Holy Simon au Live Music Cafe, Bruxelles, le 14 janvier 2011
21 h50'
Ollie, le Ministre de Dieu vient de prononcer son sermon Athanase ...Ita Deus Pater, Deus Filius, Deus Spiritus Sanctus ... et puis signifie que l'office est terminé..Ite Missa Est... quand un trio démoniaque prend possession de l'autel du Live Music Cafe.
The Father, the Son and the Holy Simon
vient prêcher la bonne parole rock'n roll, une fois par mois, dans ce lieu de culte, les fidèles sont nombreux et ils ne semblent pas pratiquer les préceptes du Coran, le houblon coule à flot.
Quand dans l'assistance tu remarques les sobres Wouty et Bourgi, ce dernier accompagné d'une enfant de coeur pas bidon, tu te dis que c'est pas l'heure du carême et tu allumes rapidos un cierge en l'honneur de Sainte Stella, une Louvaniste canon.
Dieu le Père à la basse: Kurt Van den Bossche- Jésus à la guitare et à la bonne parole: Linard Van Den Bossche - Simon Templar aux drums, Simon Ruyssinck !
La Trinité nous vient de Dendermonde, un bled célèbre dans le milieu jazz ( le Honky Tonk Jazz Club est une des plus vieilles boîtes du royaume) et a gravé une plaque en 2010, "14 Rounds Straight Rules” et ce que t'entends là-dessus n'a rien à voir avec les chants grégoriens.
Il s'agit de blues-rock bien crade et teigneux, de celui qui fait passer les petits jeunes pratiquant la Britpop pour de gentilles tantouzes aux ongles vernis de rose.
Bref ils sont tels que tu peux les voir sur la pochette de leur CD, des boxeurs visant le KO avant le 3ème round!
22h15', nous sommes prêts, annonce Daddy Rouflaquettes, un peu de silence bande d'enculés et de pécheurs invétérés...
Bordel, ce pasteur craint!
'Lies' , ça cogne comme Triggerfinger ou Black Box Revelation et tu comprends vite pourquoi ces mecs sont invités lors des festivals estivaux: Boomtown , Fonnefeesten e.a.
Cling...
Godv. , le Pater lâche un juron, il a pété een snaar après 46 secondes!
Je prends une roue de rechange et on achève les mensonges en trio.
'Savior in the night' les sauveurs sont de sortie, sortez Willy!
'Time to leave' tu rigoles, vous venez de commencer!
Me suis plus autant amusé à un concert depuis Jim Jones Revue.
Papy se lance dans une séance d'aérobite mieux que les leçons de gym à la RTBF, le fiston crache ses poumons pendant que le petit Simon tabasse ses caisses .
'Not too late' suivi de l'effrayant 'We'll just see': des bêtes barbares qui ont écouté le Taste de Rory Gallagher.
Kurt c'est un peu le Jean Gabin de la bande, il en fait des tonnes tout en maniant la quatre cordes avec dextérité.
Une macédoine de fruits pas périmée, arrosée de Tequila?
'Tutti Frutti' .
Richard Penniman applaudit à deux mains.
'Losing myself', le petit poucet était plus malin avec ses cailloux.
Papy drague: quelle jolie mademoiselle veut ma fleur?
Intimidées, les nanas restent attablées, il la propose sans succès à Fred Cerise qui venait de se lever pour le ravitaillement des troupes.
Un faux downtempo 'Wait and see' avec le guitariste en acrobate.
'Eyes Shut' un slow rock dramatique aux relents Muse, bonne époque.
'Lay down your head', du bluesrock vicieux sentant les sixties/seventies à plein nez (Free, Cream, Ten Years After...).
'Two minds', faut faire de l'exercice, prescrit la faculté.
Pa, vais faire un petit tour avec ma guitare, lance le ket et tout en déambulant nous sert un solo Jimmy Page.
30'' pour rire: le Muppet Show vu par Kurt!
'Say it loud'- ' Turn Around' Led Zeppelin et les Doors ressuscités!
On se bouscule au fond du zinc, la messe Channel Zero est finie et quelques T-Shirts noirs ont ouï de bonnes vibrations sur le boulevard et viennent écouter l'oraison liturgique made in Dendermonde!
Ecoute, écoute s'excite le Fred: 'Down by the Water' de PJ Harvey, une version hantée irrésistible!
'You don't know who I am':Jack the Ripper? Landru? Lee Harvey Oswald? Ravaillac? Brutus? Mère Teresa?
'I beg you please' une prière ...take away this pain I can't stand it any longer... imposant travail de Simon derrière les fûts.
Retour au gros rock pour un titre amorcé avec les lignes de basse du 'Planet Claire' des B 52's.
Et encore deux brûlots sentant le Zep ' Take my Hand' et 'FSHS'.
Voilà c'est l'heure de l'hostie, la dernière ' Peace of Mind', partez l'esprit reposé, chers frères, chères soeurs.
Prions ensemble, je descends parmi vous et vous explique ... you can get my soul... I said baby, baby...
Baby, baby ...hurlent les croyants en battant des mains pendant que les riffs de guitare lacèrent l'air.
Hosanna in excelsis.... Benedictus qui venit in nomine Domini.
Un bis comme pousse-café, la bombe:
'I want you'
Fucking rock'n roll!
Ollie, le Ministre de Dieu vient de prononcer son sermon Athanase ...Ita Deus Pater, Deus Filius, Deus Spiritus Sanctus ... et puis signifie que l'office est terminé..Ite Missa Est... quand un trio démoniaque prend possession de l'autel du Live Music Cafe.
The Father, the Son and the Holy Simon
vient prêcher la bonne parole rock'n roll, une fois par mois, dans ce lieu de culte, les fidèles sont nombreux et ils ne semblent pas pratiquer les préceptes du Coran, le houblon coule à flot.
Quand dans l'assistance tu remarques les sobres Wouty et Bourgi, ce dernier accompagné d'une enfant de coeur pas bidon, tu te dis que c'est pas l'heure du carême et tu allumes rapidos un cierge en l'honneur de Sainte Stella, une Louvaniste canon.
Dieu le Père à la basse: Kurt Van den Bossche- Jésus à la guitare et à la bonne parole: Linard Van Den Bossche - Simon Templar aux drums, Simon Ruyssinck !
La Trinité nous vient de Dendermonde, un bled célèbre dans le milieu jazz ( le Honky Tonk Jazz Club est une des plus vieilles boîtes du royaume) et a gravé une plaque en 2010, "14 Rounds Straight Rules” et ce que t'entends là-dessus n'a rien à voir avec les chants grégoriens.
Il s'agit de blues-rock bien crade et teigneux, de celui qui fait passer les petits jeunes pratiquant la Britpop pour de gentilles tantouzes aux ongles vernis de rose.
Bref ils sont tels que tu peux les voir sur la pochette de leur CD, des boxeurs visant le KO avant le 3ème round!
22h15', nous sommes prêts, annonce Daddy Rouflaquettes, un peu de silence bande d'enculés et de pécheurs invétérés...
Bordel, ce pasteur craint!
'Lies' , ça cogne comme Triggerfinger ou Black Box Revelation et tu comprends vite pourquoi ces mecs sont invités lors des festivals estivaux: Boomtown , Fonnefeesten e.a.
Cling...
Godv. , le Pater lâche un juron, il a pété een snaar après 46 secondes!
Je prends une roue de rechange et on achève les mensonges en trio.
'Savior in the night' les sauveurs sont de sortie, sortez Willy!
'Time to leave' tu rigoles, vous venez de commencer!
Me suis plus autant amusé à un concert depuis Jim Jones Revue.
Papy se lance dans une séance d'aérobite mieux que les leçons de gym à la RTBF, le fiston crache ses poumons pendant que le petit Simon tabasse ses caisses .
'Not too late' suivi de l'effrayant 'We'll just see': des bêtes barbares qui ont écouté le Taste de Rory Gallagher.
Kurt c'est un peu le Jean Gabin de la bande, il en fait des tonnes tout en maniant la quatre cordes avec dextérité.
Une macédoine de fruits pas périmée, arrosée de Tequila?
'Tutti Frutti' .
Richard Penniman applaudit à deux mains.
'Losing myself', le petit poucet était plus malin avec ses cailloux.
Papy drague: quelle jolie mademoiselle veut ma fleur?
Intimidées, les nanas restent attablées, il la propose sans succès à Fred Cerise qui venait de se lever pour le ravitaillement des troupes.
Un faux downtempo 'Wait and see' avec le guitariste en acrobate.
'Eyes Shut' un slow rock dramatique aux relents Muse, bonne époque.
'Lay down your head', du bluesrock vicieux sentant les sixties/seventies à plein nez (Free, Cream, Ten Years After...).
'Two minds', faut faire de l'exercice, prescrit la faculté.
Pa, vais faire un petit tour avec ma guitare, lance le ket et tout en déambulant nous sert un solo Jimmy Page.
30'' pour rire: le Muppet Show vu par Kurt!
'Say it loud'- ' Turn Around' Led Zeppelin et les Doors ressuscités!
On se bouscule au fond du zinc, la messe Channel Zero est finie et quelques T-Shirts noirs ont ouï de bonnes vibrations sur le boulevard et viennent écouter l'oraison liturgique made in Dendermonde!
Ecoute, écoute s'excite le Fred: 'Down by the Water' de PJ Harvey, une version hantée irrésistible!
'You don't know who I am':Jack the Ripper? Landru? Lee Harvey Oswald? Ravaillac? Brutus? Mère Teresa?
'I beg you please' une prière ...take away this pain I can't stand it any longer... imposant travail de Simon derrière les fûts.
Retour au gros rock pour un titre amorcé avec les lignes de basse du 'Planet Claire' des B 52's.
Et encore deux brûlots sentant le Zep ' Take my Hand' et 'FSHS'.
Voilà c'est l'heure de l'hostie, la dernière ' Peace of Mind', partez l'esprit reposé, chers frères, chères soeurs.
Prions ensemble, je descends parmi vous et vous explique ... you can get my soul... I said baby, baby...
Baby, baby ...hurlent les croyants en battant des mains pendant que les riffs de guitare lacèrent l'air.
Hosanna in excelsis.... Benedictus qui venit in nomine Domini.
- tu solus Dominus,
- tu solus Altissimus, Jesu Christe.
- Cum Sancto Spiritu :
- in gloria Dei Patris. Amen.
Un bis comme pousse-café, la bombe:
'I want you'
Fucking rock'n roll!
samedi 15 janvier 2011
Ollie Fury au Live Music Cafe, Bruxelles, le 14 janvier 2010
La furie sur les voies d'accès vers le centre ville, un vendredi soir pluvieux = grosse merde sur le ring!
Cinquante mètres de tôles froissées, jurons et blasphèmes à gogo et, arrivé au terme de ton trajet, tu y ajoutes les joies du parking...
Smile!
Ouf, tu te faufiles entre les hardeux ventrus faisant la file face à l'Ancienne Belgique (Channel Zero) et tu viens saluer Fred Cerise au Live Music Cafe, pas plein pour accueillir Ollie Fury!
Ollie, c'est pas le copain de Stan Laurel, mais un Frenchie ayant vécu quelques années à côté de la statue de la liberté.
Installé dans la ville lumière, lui et deux potes décident d'écumer quelques scènes belges en cet aqueux mois de janvier.
Lundi, ils seront au Bar du Matin, ce soir leur folk pop divertira les habitués du bistrot du Boulevard Anspach.
20h40'
Ollie ( un ex Die Romantik) au chant et à l'acoustique- Alex aux percussions et cajon - Yaco à la basse, melodica et backing vc.
'Tipsy toes' du folk frais et ensoleillé, idéal avec les litres de flotte qui nous sont tombés sur le crâne.
Guitare jouée en arpèges, une voix plus British que yankee, un accompagnement sobre : cet acoustic folk devrait plaire aux jeunes filles romantiques ne jurant que par Nick Drake, Damien Rice, David Gray ou le ténébreux Ray Lamontagne.
'Didn't mind' une ballade mélodieuse.
'Cavalier' aux harmonies vocales esthétiques et vaporeuses.
'Where to go' tout aussi soigné et accrocheur.
Très vite tu fredonnes ces subtiles mélodies romanesques, telles 'Eye to eye' ou 'Safe Hold' décoré de délicieusement désuètes notes de mélodica: pas celui à boutons, l'autre avec un tuyau à gaz.
Un tantinet plus rock: ' Long Wait' , sonnant comme du Del Amitri.
Une nouvelle ballade 'Red up' , la nana, sirotant son houblon à la table voisine, est sous le charme et porte un regard attendri au handsome young man.
Un bourreau des coeurs, Ollie!
Un titre plus sec, le footstomping 'Will I ever' .
La romance sentimentale 'Claire' composée pour le film 'Julien et Claire' du réalisateur Adam Neustadter.
'1,2' toujours le scénario folkpop agréable, se retrouve sur le CD qu'il vendra après le gig.
Une dernière: 'Sway' pour terminer en beauté ce set de 50'!
En dernière minute Fred Cerise parvient à booker Ollie Fury pour un concert ce samedi 15 janvier au Kafka!
Amateurs d'acoustic folk raffiné, rendez-vous rue des Poissonniers!
Cinquante mètres de tôles froissées, jurons et blasphèmes à gogo et, arrivé au terme de ton trajet, tu y ajoutes les joies du parking...
Smile!
Ouf, tu te faufiles entre les hardeux ventrus faisant la file face à l'Ancienne Belgique (Channel Zero) et tu viens saluer Fred Cerise au Live Music Cafe, pas plein pour accueillir Ollie Fury!
Ollie, c'est pas le copain de Stan Laurel, mais un Frenchie ayant vécu quelques années à côté de la statue de la liberté.
Installé dans la ville lumière, lui et deux potes décident d'écumer quelques scènes belges en cet aqueux mois de janvier.
Lundi, ils seront au Bar du Matin, ce soir leur folk pop divertira les habitués du bistrot du Boulevard Anspach.
20h40'
Ollie ( un ex Die Romantik) au chant et à l'acoustique- Alex aux percussions et cajon - Yaco à la basse, melodica et backing vc.
'Tipsy toes' du folk frais et ensoleillé, idéal avec les litres de flotte qui nous sont tombés sur le crâne.
Guitare jouée en arpèges, une voix plus British que yankee, un accompagnement sobre : cet acoustic folk devrait plaire aux jeunes filles romantiques ne jurant que par Nick Drake, Damien Rice, David Gray ou le ténébreux Ray Lamontagne.
'Didn't mind' une ballade mélodieuse.
'Cavalier' aux harmonies vocales esthétiques et vaporeuses.
'Where to go' tout aussi soigné et accrocheur.
Très vite tu fredonnes ces subtiles mélodies romanesques, telles 'Eye to eye' ou 'Safe Hold' décoré de délicieusement désuètes notes de mélodica: pas celui à boutons, l'autre avec un tuyau à gaz.
Un tantinet plus rock: ' Long Wait' , sonnant comme du Del Amitri.
Une nouvelle ballade 'Red up' , la nana, sirotant son houblon à la table voisine, est sous le charme et porte un regard attendri au handsome young man.
Un bourreau des coeurs, Ollie!
Un titre plus sec, le footstomping 'Will I ever' .
La romance sentimentale 'Claire' composée pour le film 'Julien et Claire' du réalisateur Adam Neustadter.
'1,2' toujours le scénario folkpop agréable, se retrouve sur le CD qu'il vendra après le gig.
Une dernière: 'Sway' pour terminer en beauté ce set de 50'!
En dernière minute Fred Cerise parvient à booker Ollie Fury pour un concert ce samedi 15 janvier au Kafka!
Amateurs d'acoustic folk raffiné, rendez-vous rue des Poissonniers!
jeudi 13 janvier 2011
Travels + He died while hunting au Live Music Cafe à Bruxelles, le 12 janvier 2011
Le Live Music Cafe héberge, une nouvelle fois, un concert que les Soirées Cerises avaient, initialement, programmé au Cuberdon, ce dernier ayant rompu ses engagements avec le collectif fondé par Fred Mon Chéri (marque déposée).
L'établissement est bien garni, lorsqu'à 20h20', He died while hunting prend possession de la scène!
En ce beau matin du 21 novembre 2010 tu ouvres la gazette de Rochester et tu y lis:
Wyoming County Sheriff's Deputies say 67-year-old Harry Sutton died out in the woods near the intersection of Route 238 and Attica Gulf Road...
Le brave Harry était parti à la chasse au diadectomorphe enflé quand, soudain, il se mit à vomir les Kellogg's arrosés de Jack Daniels qu'il avale, à 6h46' , chaque matin.
Deux secondes plus tard il s'affale raide mort.
Cette tragédie inspire le bruxellois Cédric Van Mol ( guitar, bass, voice, programming) et son acolyte Kevin (guitar, voice) , tout comme lui actif au sein de l'indie band Paperweight, on se nommera: He Died While Hunting!
Depuis quelques mois ils peaufinent leur projet expérimental et comptent sortir un EP en février.
'Poney'. Le laptop balance quelques loops aériens, guitare et basse viennent se greffer sur cet environnement sonore vaporeux pour ce joli instrumental pottok .
Du shoegaze mélancolique.
'Jeugd' pour nous rappeler que sur les bancs de l'athénée traînait un Vlot Vooruit, qui leur permit de comprendre le beschaafd Nederlands baragouiné par Laurette O!
Elégant doublé vocal juvénile pour cette plage electro aux consonances alt.country.
Deux guitares en action et beats discrets pour le lo-fi ' Victoria part 1'.
'Again journey' un trip éthéré.
'Boston thrill': frissons garantis, Jack!
Beats lourds, riffs Britpop. Hitgevoelig, ce morceau sympa sentant bon The xx ou Delphic.
Une dernière plage fragile, ' Love & ? ' (explique, Kevin!), aux préliminaires 'du vent dans les branches de sassafras' et aux motifs pastels, dessinés au glockenspiel fluet, met fin à ces 35' agréables, même si le final noisy a effrayé la mignonne barmaid.
Travels
L'agence de voyage est dirigée par un couple mixte : Mona Elliott, pas la distinguée épouse de Robert Anderson, connue dans tout le Queensland pour ses poteries, que tu peux admirer au musée de Toowoomba, mais bien la rouquine carmélite qui sévissait comme chanteuse/guitariste au sein de l'indie rock band de Boston, Victory at Sea.
Anar Badalov, ne naît pas du côté de Bakou en Azerbaïdjan, mais batifolait au sein du duo de Baltimore: Metal Hearts.
En 2006/2007, ils décident de voyager ensemble: Travels est né!
Trois enfants, déjà, dont le plus jeune, un délinquant:' Robber on the run' (2010).
Deux guitares, deux voix et a drum machine: ça va cogner!
Passion, fougue, un brin de pathos et des guitares furieuses: Travels a impressionné!
'Fiction' ce roman écrit à 4 mains secoue sec. C'est tendu, frelaté, poignant.
'Burr song' une ballade dans laquelle les voix alternent ou se marient sur fond de guitares sombres.
Le méchant 'Friends in bands', ils ont lâché la bride, all the horses run free...
'There is movement' sur leur premier effort commun, Shannon Wright meets Carla Bozulich/Evangelista, guitares omniprésentes.
'The forgotten' de l'americana agressif et fuzzy.
'Favorite people' même veine: un mix de slowcore , de noise, du My Bloody Valentine croisé avec Julie Doiron.
Impeccable!
A lovesong ' 65 & Sunny' , les soixante-cinq en Fahrenheit, bitte!
Donc l'eau bout à 212!
'Olivia Hurt' titre impressionnant: haché, déstructuré, full of unpolished charm raconte Andrew Fenwick.
Rugueux sied parfaitement comme qualificatif!
L'apaisé 'Staring back' ...I want to feel the sun on a Monday with you... c'est çà l'amour!
Ne souris pas, Marc!
Mais, non: 'Smile' est le titre suivant et il finira abruptement.
'City lights' non c'est pas l' album de Lou Reed, ni celui du jazz trumpeteer Lee Morgan!
En route pour un trip urbain nocturne et électrique.
'The smell of kerosene' la minute Sonic Youth, suivie de beats hydrocarburés, ce titre est à la fois vachement sexy et méchamment rentre-dedans.
Imagine les Shamen ou les Spacemen 3 rencontrant Brian Jonestown: des étincelles partout!
Notre dernière salve pour Helmut, originaire de Worms en Westphalie, un punky track, toujours untitled, aussi léger qu'un Spz.Spw. Sd.Kfz.231 six roues , canon Kwk 30 de 2 Cm, de chez Magirus.
Les lions décorant les marches de la Bourse, se souvenant de Rommel, se sont plaints à leur syndicat!
45' pas tristes!
Un coup d'oeil à l'horloge murale: 21h50'..., un bis peut-être?
A short one: le brillant ' Shine'!
L'établissement est bien garni, lorsqu'à 20h20', He died while hunting prend possession de la scène!
En ce beau matin du 21 novembre 2010 tu ouvres la gazette de Rochester et tu y lis:
Wyoming County Sheriff's Deputies say 67-year-old Harry Sutton died out in the woods near the intersection of Route 238 and Attica Gulf Road...
Le brave Harry était parti à la chasse au diadectomorphe enflé quand, soudain, il se mit à vomir les Kellogg's arrosés de Jack Daniels qu'il avale, à 6h46' , chaque matin.
Deux secondes plus tard il s'affale raide mort.
Cette tragédie inspire le bruxellois Cédric Van Mol ( guitar, bass, voice, programming) et son acolyte Kevin (guitar, voice) , tout comme lui actif au sein de l'indie band Paperweight, on se nommera: He Died While Hunting!
Depuis quelques mois ils peaufinent leur projet expérimental et comptent sortir un EP en février.
'Poney'. Le laptop balance quelques loops aériens, guitare et basse viennent se greffer sur cet environnement sonore vaporeux pour ce joli instrumental pottok .
Du shoegaze mélancolique.
'Jeugd' pour nous rappeler que sur les bancs de l'athénée traînait un Vlot Vooruit, qui leur permit de comprendre le beschaafd Nederlands baragouiné par Laurette O!
Elégant doublé vocal juvénile pour cette plage electro aux consonances alt.country.
Deux guitares en action et beats discrets pour le lo-fi ' Victoria part 1'.
'Again journey' un trip éthéré.
'Boston thrill': frissons garantis, Jack!
Beats lourds, riffs Britpop. Hitgevoelig, ce morceau sympa sentant bon The xx ou Delphic.
Une dernière plage fragile, ' Love & ? ' (explique, Kevin!), aux préliminaires 'du vent dans les branches de sassafras' et aux motifs pastels, dessinés au glockenspiel fluet, met fin à ces 35' agréables, même si le final noisy a effrayé la mignonne barmaid.
Travels
L'agence de voyage est dirigée par un couple mixte : Mona Elliott, pas la distinguée épouse de Robert Anderson, connue dans tout le Queensland pour ses poteries, que tu peux admirer au musée de Toowoomba, mais bien la rouquine carmélite qui sévissait comme chanteuse/guitariste au sein de l'indie rock band de Boston, Victory at Sea.
Anar Badalov, ne naît pas du côté de Bakou en Azerbaïdjan, mais batifolait au sein du duo de Baltimore: Metal Hearts.
En 2006/2007, ils décident de voyager ensemble: Travels est né!
Trois enfants, déjà, dont le plus jeune, un délinquant:' Robber on the run' (2010).
Deux guitares, deux voix et a drum machine: ça va cogner!
Passion, fougue, un brin de pathos et des guitares furieuses: Travels a impressionné!
'Fiction' ce roman écrit à 4 mains secoue sec. C'est tendu, frelaté, poignant.
'Burr song' une ballade dans laquelle les voix alternent ou se marient sur fond de guitares sombres.
Le méchant 'Friends in bands', ils ont lâché la bride, all the horses run free...
'There is movement' sur leur premier effort commun, Shannon Wright meets Carla Bozulich/Evangelista, guitares omniprésentes.
'The forgotten' de l'americana agressif et fuzzy.
'Favorite people' même veine: un mix de slowcore , de noise, du My Bloody Valentine croisé avec Julie Doiron.
Impeccable!
A lovesong ' 65 & Sunny' , les soixante-cinq en Fahrenheit, bitte!
Donc l'eau bout à 212!
'Olivia Hurt' titre impressionnant: haché, déstructuré, full of unpolished charm raconte Andrew Fenwick.
Rugueux sied parfaitement comme qualificatif!
L'apaisé 'Staring back' ...I want to feel the sun on a Monday with you... c'est çà l'amour!
Ne souris pas, Marc!
Mais, non: 'Smile' est le titre suivant et il finira abruptement.
'City lights' non c'est pas l' album de Lou Reed, ni celui du jazz trumpeteer Lee Morgan!
En route pour un trip urbain nocturne et électrique.
'The smell of kerosene' la minute Sonic Youth, suivie de beats hydrocarburés, ce titre est à la fois vachement sexy et méchamment rentre-dedans.
Imagine les Shamen ou les Spacemen 3 rencontrant Brian Jonestown: des étincelles partout!
Notre dernière salve pour Helmut, originaire de Worms en Westphalie, un punky track, toujours untitled, aussi léger qu'un Spz.Spw. Sd.Kfz.231 six roues , canon Kwk 30 de 2 Cm, de chez Magirus.
Les lions décorant les marches de la Bourse, se souvenant de Rommel, se sont plaints à leur syndicat!
45' pas tristes!
Un coup d'oeil à l'horloge murale: 21h50'..., un bis peut-être?
A short one: le brillant ' Shine'!
mercredi 12 janvier 2011
Mesta + Port of Call à La Porte Noire, Bruxelles, le 11 janvier 2011
Rue des Alexiens, longeant autrefois le fossé où se jetaient les eaux du Rollebeek, pittoresque et odorant ruisseau charriant détritus, chats morts, ou restes de ripaille, du Zavelpoel vers la Senne du côté de Fontainas.
C'est au 67 de cette pente que niche La Porte Noire, un temple voûté, dédié à la cervoise.
Les Soirées Cerises y programment un double bill aux accents folk en ce 11 janvier, qui en 1885 vit naître la suffragette Alice Paul.
Mesta & Port of Call!
Mesta
Le radar utilisé par nos forces de l'ordre pour traquer les fous du volant?
Tu n'y es pas, un duo serbe: Borizlav (iz Izvan Vremena), vocals & guitar et Senka (iz Beograda), vocals, pratiquant un neo-folka, alt./ slow folk minimaliste et attachant.
En 2009 sortait leur mini CD ‘Bez Dna Tajni’ ( = 'No end to mysteries') , ils ont la cote aux Pays-Bas où ils doivent se produire à l'Eurosonic Festival ( 12 au 15 janvier).
Avant le trip batave, une ou deux dates chez Tintin, dont La Porte Noire!
21h15', intimidés et accablés par le bruit assourdissant des conversations résonant dans la cave, Senka et Borislav tentent de nous faire comprendre qu'ils vont débuter leur set.
Un semblant de calme s'installe, quelques accords d'acoustique et deux voix murmurées entament une lente et fragile mélopée: ' Deveta Pesma' (= the ninth song').
Tu pénètres dans un univers de sensibilité et de profondeur, proche de Nick Drake, Sharron Kraus, des Danois de Murder mais aussi de Low, Ida ou autres chantres du slowcore.
Vincent et sa compagne ne pourront, malheureusement, jouir pleinement de la richesse sombre des douces harmonies vocales, leurs voisins, les trois fils Braillard, leur interdisant toute écoute attentive.
' Ocevo Sijanje' ( = 'Radiance of the father'), du psych folk tout aussi mélancolique et ténébreux.
'Platina' avec l'addition de Pieter van Vliet ( Port of Call) au banjo.
De l'alt.country atmosphérique, plus proche de Brian Eno que de Hank Williams.
Une complainte funèbre non reprise sur le CD ' Svet se kaze suma'.
Retour du demi-frère du Captain Beefheart pour 'Dodji i ostani' , une pièce lancinante, aux frontières du postrock glacé d'Amiina.
Du folk flottant.
Le duo achève son mini-récital avec 'Ovde je uvek negde drugde ' ( = here is always somewhere else) qu'il dédie à l'artiste conceptuel Bas Jan Ader, évaporé en mer, en 1975, lors d'une performance artistique ('In Search of the Miracolous')!
Un voile mystérieux plane toujours au dessus de cette disparition inexpliquée.
30' d'un voyage aseptisé et émouvant, la barrière de la langue ne représentant pas d'écueil si le talent est au rendez-vous!
Port of Call
De nombreux musiciens ont choisi ce port intermédiaire comme patronyme: un shoegaze band de Pennsylvanie, t'as aussi du hardcore metal helvète, de la pop française de Annemasse, Pieter van Vliet de Rijnsburg, entre Leiden et Katwijk aan zee, est le suivant sur la liste.
Tout petit Pietje se lance dans le songwriting et enregistre une démo, ' Wooden Shack Sessions'.
La firme de disque 'Mindbender Music' le découvre, le signe et en septembre 2010 sort le EP ' For those who mutter' ( avec u, Ursule), on lui prédit een stralend toekomst en associant son folk à Neutral Milk Hotel et, hum, Arcade Fire!
A dix heures pile, armé d'une acoustique il attaque énergiquement 'Places and chairs', du folk convaincant, que ton cortex relie à d'autres artistes d'Outre-Moerdijk: Blaudzun ou Lucky Fonz III.
Le timbre vocal te ramenant vers Matthew Bellamy.
Le joyeux 'Pictures, riddles and ties' est enrichi de lignes d'harmonica viriles.
Le bluesy folk saccadé qui suit est still untitled ( 'Comfort' étant une option).
Mélodie catchy, vocaux puissants, les assoiffés bavards la ferment et écoutent: jolie performance du gars de Rijnsburg.
'Wind of the morning' sonne comme du traditional British folk, style Iain Matthews, Martin Carthy, Martin Simpson..
Le nerveux 'Turn on the lights' s'impose sans problème à tes cellules.
Il associe 'Shipwrecked' au 'Big mouth strikes again' des Smiths, comme si Morrissey se tapait Donovan!
Un petit tour dans le Tessin pour 'Lake Majore' joué au banjo.
Moins poétique ou moins commercial que Mort Shuman, mais néanmoins harmonieux et embaumant la verveine alpestre.
Pieter clôture sur sa version de 'Don't think twice' de Bob Dylan, au grand ravissement d'un public conquis!
30' qui nous ont paru fort courtes!
Soirée agréable chez les Frères Cellites!
C'est au 67 de cette pente que niche La Porte Noire, un temple voûté, dédié à la cervoise.
Les Soirées Cerises y programment un double bill aux accents folk en ce 11 janvier, qui en 1885 vit naître la suffragette Alice Paul.
Mesta & Port of Call!
Mesta
Le radar utilisé par nos forces de l'ordre pour traquer les fous du volant?
Tu n'y es pas, un duo serbe: Borizlav (iz Izvan Vremena), vocals & guitar et Senka (iz Beograda), vocals, pratiquant un neo-folka, alt./ slow folk minimaliste et attachant.
En 2009 sortait leur mini CD ‘Bez Dna Tajni’ ( = 'No end to mysteries') , ils ont la cote aux Pays-Bas où ils doivent se produire à l'Eurosonic Festival ( 12 au 15 janvier).
Avant le trip batave, une ou deux dates chez Tintin, dont La Porte Noire!
21h15', intimidés et accablés par le bruit assourdissant des conversations résonant dans la cave, Senka et Borislav tentent de nous faire comprendre qu'ils vont débuter leur set.
Un semblant de calme s'installe, quelques accords d'acoustique et deux voix murmurées entament une lente et fragile mélopée: ' Deveta Pesma' (= the ninth song').
Tu pénètres dans un univers de sensibilité et de profondeur, proche de Nick Drake, Sharron Kraus, des Danois de Murder mais aussi de Low, Ida ou autres chantres du slowcore.
Vincent et sa compagne ne pourront, malheureusement, jouir pleinement de la richesse sombre des douces harmonies vocales, leurs voisins, les trois fils Braillard, leur interdisant toute écoute attentive.
' Ocevo Sijanje' ( = 'Radiance of the father'), du psych folk tout aussi mélancolique et ténébreux.
'Platina' avec l'addition de Pieter van Vliet ( Port of Call) au banjo.
De l'alt.country atmosphérique, plus proche de Brian Eno que de Hank Williams.
Une complainte funèbre non reprise sur le CD ' Svet se kaze suma'.
Retour du demi-frère du Captain Beefheart pour 'Dodji i ostani' , une pièce lancinante, aux frontières du postrock glacé d'Amiina.
Du folk flottant.
Le duo achève son mini-récital avec 'Ovde je uvek negde drugde ' ( = here is always somewhere else) qu'il dédie à l'artiste conceptuel Bas Jan Ader, évaporé en mer, en 1975, lors d'une performance artistique ('In Search of the Miracolous')!
Un voile mystérieux plane toujours au dessus de cette disparition inexpliquée.
30' d'un voyage aseptisé et émouvant, la barrière de la langue ne représentant pas d'écueil si le talent est au rendez-vous!
Port of Call
De nombreux musiciens ont choisi ce port intermédiaire comme patronyme: un shoegaze band de Pennsylvanie, t'as aussi du hardcore metal helvète, de la pop française de Annemasse, Pieter van Vliet de Rijnsburg, entre Leiden et Katwijk aan zee, est le suivant sur la liste.
Tout petit Pietje se lance dans le songwriting et enregistre une démo, ' Wooden Shack Sessions'.
La firme de disque 'Mindbender Music' le découvre, le signe et en septembre 2010 sort le EP ' For those who mutter' ( avec u, Ursule), on lui prédit een stralend toekomst en associant son folk à Neutral Milk Hotel et, hum, Arcade Fire!
A dix heures pile, armé d'une acoustique il attaque énergiquement 'Places and chairs', du folk convaincant, que ton cortex relie à d'autres artistes d'Outre-Moerdijk: Blaudzun ou Lucky Fonz III.
Le timbre vocal te ramenant vers Matthew Bellamy.
Le joyeux 'Pictures, riddles and ties' est enrichi de lignes d'harmonica viriles.
Le bluesy folk saccadé qui suit est still untitled ( 'Comfort' étant une option).
Mélodie catchy, vocaux puissants, les assoiffés bavards la ferment et écoutent: jolie performance du gars de Rijnsburg.
'Wind of the morning' sonne comme du traditional British folk, style Iain Matthews, Martin Carthy, Martin Simpson..
Le nerveux 'Turn on the lights' s'impose sans problème à tes cellules.
Il associe 'Shipwrecked' au 'Big mouth strikes again' des Smiths, comme si Morrissey se tapait Donovan!
Un petit tour dans le Tessin pour 'Lake Majore' joué au banjo.
Moins poétique ou moins commercial que Mort Shuman, mais néanmoins harmonieux et embaumant la verveine alpestre.
Pieter clôture sur sa version de 'Don't think twice' de Bob Dylan, au grand ravissement d'un public conquis!
30' qui nous ont paru fort courtes!
Soirée agréable chez les Frères Cellites!
lundi 10 janvier 2011
The Domino's @ El Metteko, Bruxelles, le 9 janvier 2011
Un dimanche après-midi de janvier au coloré El Metteko, boulevard Anspach, on annonce The Domino's à 17h.
T'as pas encore passé le portail d'entrée que le playboy de Molenbeek, RickyBilly, après t'avoir souhaité un heureux 2011, qui ne pouvait plus mal démarrer, s'attaque à tes pauvres conduits auditifs en les abreuvant de ses projets musicaux: Los Criminales, The Starlight Drunkards from Katmandu, Jack und Das Vampyr aus Neuenkirchen et j'en oublie 46 autres.
Wat drink je, peï?
Même ce vieux truc ne le calme pas!
On salue Marco Alvarez, le drummer, au poste depuis 16h30' comme il se doit.
Lenn Dauphin, sobre il faut le dire, rapplique avec sa contrebasse- le fringant, Renaud et son violon le suit de près - le nouveau guitariste, le fantastique Dominique Piérard (Tinto Rojo, un intérim chez Waso Quartet, sideman chez Fapy Lafertin...), était déjà présent depuis un bon moment.
Toutes les pièces sont en place à l'heure du coup d'envoi, sauf la star: Patrick Ouchène!
Une demi-heure t'attente, 'Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir?'
Nada!
Le public s'impatiente, un Leffe addict, imbibé jusqu'au trognon, cherche le grabuge et sans l'arrivée du buitenwipper eût fait esclandre.
A 17 h50' les Domino's décident de jouer sans le chef fantôme.
Oui, mais quoi, Dominique a rejoint le combo il y a 3/ 4 mois, ils n'ont guère répété ensemble et si Marco chante, les copains ne connaissent pas son répertoire.
Après palabres on se décide pour un cocktail de jazz manouche, de swing, western swing aux couleurs Hot Club de France.
Django Reinhardt et Stéphane Grappelli à l'honneur.
'Minor Swing', 'Shine' et autres classiques du genre, joués avec brio, défilent!
Tu admires le travail sobre de la rythmique, les envolées allègres du violon, les arpèges tout en finesse du guitariste mais tu sens leur désarroi et tu peux lire l'ire au fond de leurs prunelles.
18h25': Y a-t-il un chanteur dans l'assistance?
Aucune réaction, on poursuit le voyage gadjo instrumental.
Encore une ou deux plages et on s'accorde une pause, en espérant que le rigolo se pointe.
Où il y a de l'Ouchène, il n'y a pas de plaisir... Ce cinéma commence à bien faire, le bellâtre étant coutumier du fait.
Mépris du public et des collègues musiciens, faudra nous expliquer comment ces braves gars acceptent encore d'accompagner le gugusse.
On fait appel à Child Focus pour retrouver l'énergumène, mais tu estimes qu'il y a des limites à la connerie.
Salut en de kost.
Et qui croises-tu en sortant de chez le copain de Moustaki? ( à 18h40')
En plein dans le mille, Emile, ze Copycat!
Désolé, les gars je reviens de Paris.
On n'en a rien à cirer que t'étais sur les bords de la Seine ou à Tombouctou, voire à Dikkebus, près de deux heures de retard c'est inexcusable, mariole!
T'as pas encore passé le portail d'entrée que le playboy de Molenbeek, RickyBilly, après t'avoir souhaité un heureux 2011, qui ne pouvait plus mal démarrer, s'attaque à tes pauvres conduits auditifs en les abreuvant de ses projets musicaux: Los Criminales, The Starlight Drunkards from Katmandu, Jack und Das Vampyr aus Neuenkirchen et j'en oublie 46 autres.
Wat drink je, peï?
Même ce vieux truc ne le calme pas!
On salue Marco Alvarez, le drummer, au poste depuis 16h30' comme il se doit.
Lenn Dauphin, sobre il faut le dire, rapplique avec sa contrebasse- le fringant, Renaud et son violon le suit de près - le nouveau guitariste, le fantastique Dominique Piérard (Tinto Rojo, un intérim chez Waso Quartet, sideman chez Fapy Lafertin...), était déjà présent depuis un bon moment.
Toutes les pièces sont en place à l'heure du coup d'envoi, sauf la star: Patrick Ouchène!
Une demi-heure t'attente, 'Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir?'
Nada!
Le public s'impatiente, un Leffe addict, imbibé jusqu'au trognon, cherche le grabuge et sans l'arrivée du buitenwipper eût fait esclandre.
A 17 h50' les Domino's décident de jouer sans le chef fantôme.
Oui, mais quoi, Dominique a rejoint le combo il y a 3/ 4 mois, ils n'ont guère répété ensemble et si Marco chante, les copains ne connaissent pas son répertoire.
Après palabres on se décide pour un cocktail de jazz manouche, de swing, western swing aux couleurs Hot Club de France.
Django Reinhardt et Stéphane Grappelli à l'honneur.
'Minor Swing', 'Shine' et autres classiques du genre, joués avec brio, défilent!
Tu admires le travail sobre de la rythmique, les envolées allègres du violon, les arpèges tout en finesse du guitariste mais tu sens leur désarroi et tu peux lire l'ire au fond de leurs prunelles.
18h25': Y a-t-il un chanteur dans l'assistance?
Aucune réaction, on poursuit le voyage gadjo instrumental.
Encore une ou deux plages et on s'accorde une pause, en espérant que le rigolo se pointe.
Où il y a de l'Ouchène, il n'y a pas de plaisir... Ce cinéma commence à bien faire, le bellâtre étant coutumier du fait.
Mépris du public et des collègues musiciens, faudra nous expliquer comment ces braves gars acceptent encore d'accompagner le gugusse.
On fait appel à Child Focus pour retrouver l'énergumène, mais tu estimes qu'il y a des limites à la connerie.
Salut en de kost.
Et qui croises-tu en sortant de chez le copain de Moustaki? ( à 18h40')
En plein dans le mille, Emile, ze Copycat!
Désolé, les gars je reviens de Paris.
On n'en a rien à cirer que t'étais sur les bords de la Seine ou à Tombouctou, voire à Dikkebus, près de deux heures de retard c'est inexcusable, mariole!
dimanche 9 janvier 2011
Julie Jaroszewski & Charles Loos au Bol d'Air, Watermael- Boitsfort, le 8 janvier 2011
Pas de fleurs, pas de Leonidas, pas de Delvaux ni de Vuitton, pas de foulard en soie, hein!
Une canne à pêche, alors, tante Amélie?
Tu te fous de moi, pas de cadeau!
Bordel!
Retire çà, me souffle ma tendre Clelia, elle n'aime pas les grossièretés!
Mince, que va-t-on lui offrir pour ses 80 balais?
Heureusement, Serge, son fiston, a des ressources.
Un ket, qui en 1922 chantait 'La fille du Père Noël' sur la scène de Forest National, qui plus tard a festoyé avec Amanda Lear, Lou Deprijck, le Shah d'Iran et l'abbé Pierre, se sort de tous les pétrins.
On se cotise et on fait venir une star lors du banquet.
Bien vu, l'aveugle!
Le Bol d'Air, Avenue du Grand Forestier, à Boitsfort.
Les jeunes, de 2 à 86 ans, font honneur à la cuisine et à la cave de ce bel établissement, sis à l'Orée de la Forêt de Soignes, tout en devisant gaiement .
Les Preumont font partie de l'histoire folklorique de la plus belle commune bruxelloise. Si tu crois que Toone est le roi de la zwanze, faut qu'on te présente un membre de la tribu pour que le brave marionnettiste soit réduit au grade de minable copieur!
C'est quoi ce piano, Serge?
Ce soir il y a une réception, maman!
Sale menteur!
C'est l'heure du dessert, qui rapplique?
Le pianiste préféré de Tante Amélie: le grand Charles!
De Gaulle?
Verre confisqué, Lucienne!
Charles Loos, maske et la jolie créature l'accompagnant se nomme Julie Jaroszewski.
Elle joue au foot?
Freddy, verre confisqué, aussi!
Elle chante, mon cher, et plutôt pas mal, comme tu l'entendras!
Le galant Charel vient offrir son dernier CD au jubilaire, rouge d'émotion, avant de prendre place derrière le rutilant Ancion loué chez Brico.
Julie s'empare du micro, Bryan, le petit-fils s'occupe du mix!
1929, Amélie Preumont n'était pas encore conçue ' With a song in my heart' , un standard de Broadway au répertoire des plus grands: Perry Como, Ella Fitzgerald, Doris Day.
Un piano joué tout en élégance, une voix tout en caresses.
Les attablés, sous le charme, sont réduits au silence!
Julie combine charme, fraîcheur, spontanéité et talent, le doigté inégalable de maître Loos lui fournit le background sonore idéal.
Un second classique, le 'I thought about you' de Johnny Mercer/ Johnny Van Heusen.
Faut oser s'attaquer à cette mélodie interprétée jadis par Billie Holiday, Carmen McCrae, la fabuleuse Ella ou Shirley Horn.
J J ose, elle a raison.
Le sensationnel ' Mood Indigo' voit ton paternel essuyer une larme, Duke Ellington a toujours eu ses préférences!
En Belgique on possède également quelques compositeurs pas dégueulasses: Bert Joris 'For the time being' , du late night jazz joué en fin d'après-midi!
Le grand frisson 'Alfonsina y el mar' une zampa argentine, hommage à la poétesse Alfonsina Storni, s'enfonçant dans les flots de Mar del Plata en 1938!
Toute l'âme du peuple vouant un culte au Sol de Mayo se retrouve dans ce chant tragique .
Un blues de 1948: 'Black Coffee', chantant le triste sort de la femme abandonnée, attendant le retour de l'homme, et condamnée à... drown her past regrets In coffee and cigarettes ....
L'établissement est non-fumeur, le café sera servi plus tard, Miss Vaughan!
La grosse claque de ce déjeuner musical: 'La Solitude' de Barbara.
Emotions à fleur de peau.
En avril dernier, à La Samaritaine, Julie, comédienne et chanteuse, jouait Grisélidis Réal chantant Kurt Weill, quoi de plus normal d'interpréter un morceau de l'auteur du 'Dreigroschenoper' pour terminer le set: 'One life to live', du cabaret expressionniste!
Ovation et un encore qui fera l'unanimité: 'My Funny Valentine' , manquait que la trompette de Chet Baker comme cerise sur le gâteau!
Après le miel musical, le croquant au chocolat et les mignardises!
Merci, Serge!
Une canne à pêche, alors, tante Amélie?
Tu te fous de moi, pas de cadeau!
Bordel!
Retire çà, me souffle ma tendre Clelia, elle n'aime pas les grossièretés!
Mince, que va-t-on lui offrir pour ses 80 balais?
Heureusement, Serge, son fiston, a des ressources.
Un ket, qui en 1922 chantait 'La fille du Père Noël' sur la scène de Forest National, qui plus tard a festoyé avec Amanda Lear, Lou Deprijck, le Shah d'Iran et l'abbé Pierre, se sort de tous les pétrins.
On se cotise et on fait venir une star lors du banquet.
Bien vu, l'aveugle!
Le Bol d'Air, Avenue du Grand Forestier, à Boitsfort.
Les jeunes, de 2 à 86 ans, font honneur à la cuisine et à la cave de ce bel établissement, sis à l'Orée de la Forêt de Soignes, tout en devisant gaiement .
Les Preumont font partie de l'histoire folklorique de la plus belle commune bruxelloise. Si tu crois que Toone est le roi de la zwanze, faut qu'on te présente un membre de la tribu pour que le brave marionnettiste soit réduit au grade de minable copieur!
C'est quoi ce piano, Serge?
Ce soir il y a une réception, maman!
Sale menteur!
C'est l'heure du dessert, qui rapplique?
Le pianiste préféré de Tante Amélie: le grand Charles!
De Gaulle?
Verre confisqué, Lucienne!
Charles Loos, maske et la jolie créature l'accompagnant se nomme Julie Jaroszewski.
Elle joue au foot?
Freddy, verre confisqué, aussi!
Elle chante, mon cher, et plutôt pas mal, comme tu l'entendras!
Le galant Charel vient offrir son dernier CD au jubilaire, rouge d'émotion, avant de prendre place derrière le rutilant Ancion loué chez Brico.
Julie s'empare du micro, Bryan, le petit-fils s'occupe du mix!
1929, Amélie Preumont n'était pas encore conçue ' With a song in my heart' , un standard de Broadway au répertoire des plus grands: Perry Como, Ella Fitzgerald, Doris Day.
Un piano joué tout en élégance, une voix tout en caresses.
Les attablés, sous le charme, sont réduits au silence!
Julie combine charme, fraîcheur, spontanéité et talent, le doigté inégalable de maître Loos lui fournit le background sonore idéal.
Un second classique, le 'I thought about you' de Johnny Mercer/ Johnny Van Heusen.
Faut oser s'attaquer à cette mélodie interprétée jadis par Billie Holiday, Carmen McCrae, la fabuleuse Ella ou Shirley Horn.
J J ose, elle a raison.
Le sensationnel ' Mood Indigo' voit ton paternel essuyer une larme, Duke Ellington a toujours eu ses préférences!
En Belgique on possède également quelques compositeurs pas dégueulasses: Bert Joris 'For the time being' , du late night jazz joué en fin d'après-midi!
Le grand frisson 'Alfonsina y el mar' une zampa argentine, hommage à la poétesse Alfonsina Storni, s'enfonçant dans les flots de Mar del Plata en 1938!
Toute l'âme du peuple vouant un culte au Sol de Mayo se retrouve dans ce chant tragique .
Un blues de 1948: 'Black Coffee', chantant le triste sort de la femme abandonnée, attendant le retour de l'homme, et condamnée à... drown her past regrets In coffee and cigarettes ....
L'établissement est non-fumeur, le café sera servi plus tard, Miss Vaughan!
La grosse claque de ce déjeuner musical: 'La Solitude' de Barbara.
Emotions à fleur de peau.
En avril dernier, à La Samaritaine, Julie, comédienne et chanteuse, jouait Grisélidis Réal chantant Kurt Weill, quoi de plus normal d'interpréter un morceau de l'auteur du 'Dreigroschenoper' pour terminer le set: 'One life to live', du cabaret expressionniste!
Ovation et un encore qui fera l'unanimité: 'My Funny Valentine' , manquait que la trompette de Chet Baker comme cerise sur le gâteau!
Après le miel musical, le croquant au chocolat et les mignardises!
Merci, Serge!
samedi 8 janvier 2011
La Fille d'Ernest au GC De Platoo, Koekelberg, le 7 janvier 2011
Koekelberg, avenue du Panthéon, longeant le parc Elisabeth, face à la basilique, le Gemeenschapscentrum de Platoo, co-organisateur du festival Plazey, tient à célébrer l'an neuf en offrant un caféconcert à son public et en guise d'étrennes, de 20h30' à 22h : Happy Hour!
Tu bois, tu payes pas, zakouskis en option!
Youpie!
La Fille d'Ernest
La gamine d'Ernest naît en 1992, casse la baraque avec l'album 'Système D', produit par Jean-Marie Aerts, tourne partout in Belgenland, passe sans cesse sur nos ondes et puis... le blanc.
Une fugue? Entrée au couvent? Violée par une nonne?
Non, elle existe toujours, mais le monde musical a changé.
Depuis 2/3 ans , la môme refait surface et a composé de nouveaux titres.
Ce soir, ils se produisent en formation réduite (trio: The Mazimpakas) : Vévé 'Shake' Mazimpaka, le Congo made in Marolles aux belles guibolles, toujours aussi énergique - le génial, Urundi Lack , l'homme à tout faire, aux guitares ( un ex Strings ou Scabs) et Ti aux drums.
Lagrange (basse) et Ramon Cortez( percussions) soignent leur cuite du Nouvel An à l'hospice.
' La bonne vivante' une guitare rock saturée, le phrasé haché de Vévé... cela n'en vaut pas la peine.... du punky garage/afrorock sentant bon les Slits ou les X-Ray Spex avec des relents James White & the Contortions.
Un seul titre et t'es conquis, ça dégage toujours autant de vitalité. Mr Lack ne manque pas d'imagination et Miss Marolles 1990 est irrésistible.
'Zeppos' beats saignants, une no-wave tribale indémodable.
'Entre les deux' du TC Matic congolais, du white funk Mazimpaka touch.
Un plongeon de 20 ans dans l'histoire du rock belge : 'Système D' ... c'est dingue, c'est dingue l'existence...
A qui le dis-tu, Véronique?
De la regrettée, Lizzy Mercier Descloux:
' Où sont passées les gazelles ' .
Du Zulu punk rock indémodable et vachement sexy.
Une seconde cover ' Last White Christmas' du collectif reggae punk londonien, Basement 5!
Une guitare bien crade et un son pourri à la Public Image Ltd, génial!
Le gros hit 1992 'Tout Bouge' .
Faut que je retrouve ce vinyl, bordel!
'Buffalo Woman' une adaptation libre du 'Buffalo Soldiers' de Bob Marley.
Titre d'une sauvagerie bestiale!
Encore une vieillerie du seul effort discographique traînant dans les bacs: ' Mon truc' sans plumes, mais les flèches atteignent la cible!
' Ces mots -là': non, c'est pas du Delpech, Marie-Odile, c'est de la new wave des Savannes!
Une confession intime grinçante, 'Vie privée', suivie d'un titre sombre pour varier les plaisirs , du Carlos Gardel de la rue Haute, 'Tango', un blues bilingue aux riffs de guitares destructeurs.
Du Edith Piaf expressionniste qui s'attaque à tes entrailles.
Formidable morceau!
Fondu enchaîné sur le chant créole vaudou ' Marie Laveau' et on termine le voyage sur les bords du fleuve Congo pour un chant en lingala: 'Cherie Bondowe' de Mayaula Mayoni, décédé à Bruxelles en mai 2010.
Un titre hybride mêlant rumba et rock. Ambiance dans la petite salle transformée en disco kinois, Platon laissant traîner sa plume dualiste dans une encre sino-grecque pour danser le soukous avec une locale partiellement éméchée!
Merde, il est 22h15 , fini la Simba ou la Tembo pour pas un rond!
75' de sueur et de bonne humeur!
Vévé, reviens, maske, on commençait à s'amuser!
Une dernière alors, le boum... boum... boum, que vous entendez en bruit de fond c'est Ginette Brusselmans, la voisine, qui tape sur les murs et qui risque de rappliquer avec Elio, son caniche nain .
On s'en fout de Ginette et de son clebs castré!
Ok, Ok ...
'Condi Condi' et tous au lit!
Tu bois, tu payes pas, zakouskis en option!
Youpie!
La Fille d'Ernest
La gamine d'Ernest naît en 1992, casse la baraque avec l'album 'Système D', produit par Jean-Marie Aerts, tourne partout in Belgenland, passe sans cesse sur nos ondes et puis... le blanc.
Une fugue? Entrée au couvent? Violée par une nonne?
Non, elle existe toujours, mais le monde musical a changé.
Depuis 2/3 ans , la môme refait surface et a composé de nouveaux titres.
Ce soir, ils se produisent en formation réduite (trio: The Mazimpakas) : Vévé 'Shake' Mazimpaka, le Congo made in Marolles aux belles guibolles, toujours aussi énergique - le génial, Urundi Lack , l'homme à tout faire, aux guitares ( un ex Strings ou Scabs) et Ti aux drums.
Lagrange (basse) et Ramon Cortez( percussions) soignent leur cuite du Nouvel An à l'hospice.
' La bonne vivante' une guitare rock saturée, le phrasé haché de Vévé... cela n'en vaut pas la peine.... du punky garage/afrorock sentant bon les Slits ou les X-Ray Spex avec des relents James White & the Contortions.
Un seul titre et t'es conquis, ça dégage toujours autant de vitalité. Mr Lack ne manque pas d'imagination et Miss Marolles 1990 est irrésistible.
'Zeppos' beats saignants, une no-wave tribale indémodable.
'Entre les deux' du TC Matic congolais, du white funk Mazimpaka touch.
Un plongeon de 20 ans dans l'histoire du rock belge : 'Système D' ... c'est dingue, c'est dingue l'existence...
A qui le dis-tu, Véronique?
De la regrettée, Lizzy Mercier Descloux:
' Où sont passées les gazelles ' .
Du Zulu punk rock indémodable et vachement sexy.
Une seconde cover ' Last White Christmas' du collectif reggae punk londonien, Basement 5!
Une guitare bien crade et un son pourri à la Public Image Ltd, génial!
Le gros hit 1992 'Tout Bouge' .
Faut que je retrouve ce vinyl, bordel!
'Buffalo Woman' une adaptation libre du 'Buffalo Soldiers' de Bob Marley.
Titre d'une sauvagerie bestiale!
Encore une vieillerie du seul effort discographique traînant dans les bacs: ' Mon truc' sans plumes, mais les flèches atteignent la cible!
' Ces mots -là': non, c'est pas du Delpech, Marie-Odile, c'est de la new wave des Savannes!
Une confession intime grinçante, 'Vie privée', suivie d'un titre sombre pour varier les plaisirs , du Carlos Gardel de la rue Haute, 'Tango', un blues bilingue aux riffs de guitares destructeurs.
Du Edith Piaf expressionniste qui s'attaque à tes entrailles.
Formidable morceau!
Fondu enchaîné sur le chant créole vaudou ' Marie Laveau' et on termine le voyage sur les bords du fleuve Congo pour un chant en lingala: 'Cherie Bondowe' de Mayaula Mayoni, décédé à Bruxelles en mai 2010.
Un titre hybride mêlant rumba et rock. Ambiance dans la petite salle transformée en disco kinois, Platon laissant traîner sa plume dualiste dans une encre sino-grecque pour danser le soukous avec une locale partiellement éméchée!
Merde, il est 22h15 , fini la Simba ou la Tembo pour pas un rond!
75' de sueur et de bonne humeur!
Vévé, reviens, maske, on commençait à s'amuser!
Une dernière alors, le boum... boum... boum, que vous entendez en bruit de fond c'est Ginette Brusselmans, la voisine, qui tape sur les murs et qui risque de rappliquer avec Elio, son caniche nain .
On s'en fout de Ginette et de son clebs castré!
Ok, Ok ...
'Condi Condi' et tous au lit!
vendredi 7 janvier 2011
CoraLee and No Trouble Blues Band au Music Village, Bruxelles, le 6 janvier 2011
Bluestime en ce jeudi dépressif, un petit tour au Music Village, le Village Vanguard ou Birdland de la rue des Pierres, on y programme une des Vlaamse bluesdiva's, une madame au coeur aussi grand que l'incommensurable connerie de nos (non)-dirigeants politiques et, à la voix aussi imposante que Sint-Baafs à Gent, une madame qui t'avait déjà impressionné au Machelsblues il y a un petit temps:
CoraLee & No Trouble Blues Band!
20h30': the show can begin.... Le club est quasi plein, les conversations se déroulent en British, français, 日本語 ou plat Vlaams.
Etienne, le stylé barman, va avoir du boulot!
Bonswar, good evening, goeienavond... : Dominique Christens: drums- le mari, Ronald Burssens: basse, contrebasse électrique- Eric Nobels: mouth harp et la fine gâchette: Alain Counye, voilà la solide équipe qui soutient CoraLee, resplendissante en robe de gala!
Une contrebasse groovy, chain..chain...chain... Tilt, dès les premières mesures,'Chain of Fools' d'Aretha Franklin.
Ces crapuleux travaillent sous la ceinture et ce n'est que le round d'observation.
Mes voisins, des touristes scandinaves, se félicitent d'avoir choisi le Music Village pour finir la soirée.
'So Fine' première rafale du sieur Counye , et CoraLee qui pleure... I was doing so fine....
La vie est dure, maske!
En route pour la New-Orleans, les swamps infestés de sales bestioles: 'Evil' de Willie Dixon.
Ce blues marécageux dégouline de partout.
BB King ' Playing with my friends'.
Jouent pas au Monopoly, ces braves gens!
..everybody's gonna get their fill... ça promet!
T'as pensé à inviter quelques ladies BB!
Tu me prends pour un con, buddy?
Tommy Castro, chères amies, c'est un petit gars pas moche, ni castré, voilà son ' Right as Rain', épicé à volonté!
Malgré les petits problèmes que connaît le clergé, faut garder la foi: 'You can't judge a book by it's cover'.
Fait de sérieux bonds, ce bouquin!
Expressive, la rouquine, elle parvient à transformer le club chicos en honky tonk malfamé: ça suinte, ça sue, ça sent le sexe.
...I look like a mother but, gentlemen, I'm a lover...
Aucun doute, lady!
Un 'Come together' purulent sera suivi du 'Move Over' de Janis Joplin.
Aucun problème avec No Trouble, ces mecs connaissent la chanson, assurent un max, peuvent tous postuler chez Big Brother.
Une autre rousse, Bonnie Raitt 'Love me like a man' !
Quelques préliminaires tout en caresses à la guitare et Miss Etta James uit Vlaanderen passe aux actes.
Bordel, c'est une partouze: s'y mettent à quatre, où sont les pompiers?
La vicieuse commence par le petit harmoniciste, le plus fragile, au suivant...
A qui le tour?
B J Scott ' Sing it out' de l'Alabama blues et une dernière avant la pause: ' You were wrong', du Chicago blues à faire peur à Al Capone!
Set 2
Une pièce instrumentale pour démarrer en douceur: ' CoraLee's tune', j'ai composé ce chef-d'oeuvre et je joue du smoelharp, ook.
Viens Eric, un petit duet, menneke, les autres n'ont qu'à s'occuper de la rythmique.
'Miss Hi-Cidity' du bluesrock bien crado.
Luke Walter Jr.,Blue Blot, vous vous souvenez?
Il jouait le 'Rendez-vous with the blues' de Jimmy Hall, un slowblues à vous donner la chair de poule.
On reste dans l'option je me colle à madame avec un soulful 'Stormy Monday'.
On n'a pas encore sorti de full CD, mais le titre 'I was just', composé par No Trouble, se trouvera sur cette plaque, si un jour elle atteint les fonts baptismaux.
Du funky blues bourré d'effets wah wah.
Je ramasse mon jouet et voilà 'Pretty boy' qui sent le sud à plein nez.
La Wallonie, Michel Daerden, tu veux dire?
Southern rock, zatlap!
The Temptations: ' One more heartache' , du rhythm'n blues poisseux.
L'éventail est large, CoraLee ne se cantonne pas dans un registre restreint.
Ecrit avec mon Roméo, euh mon Ronald: ' My man'.
Une sombre histoire d'un bipède qui largue sa moitié pour filer avec la meilleure amie, version noir et blanc!
Dramatic blues sur fond de lignes d'harmonica 'Cristo Redemptor'.
' Cruisin with my baby': no speed limit, on dirait!
Quoi Etienne, 22h50', tu vas fermer ?
OK, 'Shakey ground' : avec le dégel, il y a des glissements de terrain!
Funk, alors!
Un petit malin a été déterré le Godfather of soul en douce ...take'em on to the bridge...
Résultat: une ou deux clientes entament une danse lascive.
Je présente les garçons et on rentre en Flandre!
No way, le club veut un bis!
Vite alors.
' Who is my Daddy', du blues Marylin Monroe et comme vous avez été gentils 'Born on the Bayou' du CCR, moite et irrésistible!
CoraLee and No Trouble Blues Band: schon klasse , écrivait un Prussien.
Bien vu, Horst!
CoraLee & No Trouble Blues Band!
20h30': the show can begin.... Le club est quasi plein, les conversations se déroulent en British, français, 日本語 ou plat Vlaams.
Etienne, le stylé barman, va avoir du boulot!
Bonswar, good evening, goeienavond... : Dominique Christens: drums- le mari, Ronald Burssens: basse, contrebasse électrique- Eric Nobels: mouth harp et la fine gâchette: Alain Counye, voilà la solide équipe qui soutient CoraLee, resplendissante en robe de gala!
Une contrebasse groovy, chain..chain...chain... Tilt, dès les premières mesures,'Chain of Fools' d'Aretha Franklin.
Ces crapuleux travaillent sous la ceinture et ce n'est que le round d'observation.
Mes voisins, des touristes scandinaves, se félicitent d'avoir choisi le Music Village pour finir la soirée.
'So Fine' première rafale du sieur Counye , et CoraLee qui pleure... I was doing so fine....
La vie est dure, maske!
En route pour la New-Orleans, les swamps infestés de sales bestioles: 'Evil' de Willie Dixon.
Ce blues marécageux dégouline de partout.
BB King ' Playing with my friends'.
Jouent pas au Monopoly, ces braves gens!
..everybody's gonna get their fill... ça promet!
T'as pensé à inviter quelques ladies BB!
Tu me prends pour un con, buddy?
Tommy Castro, chères amies, c'est un petit gars pas moche, ni castré, voilà son ' Right as Rain', épicé à volonté!
Malgré les petits problèmes que connaît le clergé, faut garder la foi: 'You can't judge a book by it's cover'.
Fait de sérieux bonds, ce bouquin!
Expressive, la rouquine, elle parvient à transformer le club chicos en honky tonk malfamé: ça suinte, ça sue, ça sent le sexe.
...I look like a mother but, gentlemen, I'm a lover...
Aucun doute, lady!
Un 'Come together' purulent sera suivi du 'Move Over' de Janis Joplin.
Aucun problème avec No Trouble, ces mecs connaissent la chanson, assurent un max, peuvent tous postuler chez Big Brother.
Une autre rousse, Bonnie Raitt 'Love me like a man' !
Quelques préliminaires tout en caresses à la guitare et Miss Etta James uit Vlaanderen passe aux actes.
Bordel, c'est une partouze: s'y mettent à quatre, où sont les pompiers?
La vicieuse commence par le petit harmoniciste, le plus fragile, au suivant...
A qui le tour?
B J Scott ' Sing it out' de l'Alabama blues et une dernière avant la pause: ' You were wrong', du Chicago blues à faire peur à Al Capone!
Set 2
Une pièce instrumentale pour démarrer en douceur: ' CoraLee's tune', j'ai composé ce chef-d'oeuvre et je joue du smoelharp, ook.
Viens Eric, un petit duet, menneke, les autres n'ont qu'à s'occuper de la rythmique.
'Miss Hi-Cidity' du bluesrock bien crado.
Luke Walter Jr.,Blue Blot, vous vous souvenez?
Il jouait le 'Rendez-vous with the blues' de Jimmy Hall, un slowblues à vous donner la chair de poule.
On reste dans l'option je me colle à madame avec un soulful 'Stormy Monday'.
On n'a pas encore sorti de full CD, mais le titre 'I was just', composé par No Trouble, se trouvera sur cette plaque, si un jour elle atteint les fonts baptismaux.
Du funky blues bourré d'effets wah wah.
Je ramasse mon jouet et voilà 'Pretty boy' qui sent le sud à plein nez.
La Wallonie, Michel Daerden, tu veux dire?
Southern rock, zatlap!
The Temptations: ' One more heartache' , du rhythm'n blues poisseux.
L'éventail est large, CoraLee ne se cantonne pas dans un registre restreint.
Ecrit avec mon Roméo, euh mon Ronald: ' My man'.
Une sombre histoire d'un bipède qui largue sa moitié pour filer avec la meilleure amie, version noir et blanc!
Dramatic blues sur fond de lignes d'harmonica 'Cristo Redemptor'.
' Cruisin with my baby': no speed limit, on dirait!
Quoi Etienne, 22h50', tu vas fermer ?
OK, 'Shakey ground' : avec le dégel, il y a des glissements de terrain!
Funk, alors!
Un petit malin a été déterré le Godfather of soul en douce ...take'em on to the bridge...
Résultat: une ou deux clientes entament une danse lascive.
Je présente les garçons et on rentre en Flandre!
No way, le club veut un bis!
Vite alors.
' Who is my Daddy', du blues Marylin Monroe et comme vous avez été gentils 'Born on the Bayou' du CCR, moite et irrésistible!
CoraLee and No Trouble Blues Band: schon klasse , écrivait un Prussien.
Bien vu, Horst!
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