DIAMOND HEAD + SAXON – De Trix, Borgerhout Antwerp (BEL) – 2020.03.04
En cet après-midi maussade du plus beau mois de l’année, avec juillet, c’est avec un plaisir non dissimulé que je réponds favorablement au message de mon ami Fabian qui me demande si je veux l’accompagner au concert dont question ci-dessus.
Non peut-être ! Moi qui cherchais justement à passer une bonne soirée en musique, l’invitation tombe à point. Rendez-vous pris : 17.30 à Ciney. Et nous voilà partis, enfin… le temps de boucler cette foutue ceinture de sécurité que la plupart des constructeurs automobiles modernes ont jugé bon de t’obliger à clipser dans un embout femelle prévu à cet effet, embout qui, si ça continue, va bientôt se retrouver derrière ton siège. Et je ne te raconte pas le cirque de contorsionniste qu’il te faut encore faire lorsque tu as enfin localisé le fameux petit réceptacle coincé le long d’une console centrale, haute comme un comptoir de bar à filles, sauf qu’ici t’as ni les tabourets, ni les dames de la nuit qui font métier dans le pain-de-fesses ! La merde quoi. Finalement, ça fait « clic » ! maintenant, tu es certain que si tu dois mourir dans un accident de la route, ce sera attaché à ton siège. Les secours n’auront pas besoin de te chercher dans les buissons alentour, non ! Tu défunteras attaché, mais assis, groupé, prisonnier de l’éducation qui t’a poussé une fois de plus à obéir à un code, fût-ce t-il de la route, tout simplement parce que c’est la loi.
Nous arrivons à destination, à peine 15 minutes avant le début du show, le temps de saluer quelques connaissances dont notre Gédéon national et nous voilà prêts à subir la première offensive « décibelienne » de cette soirée résolument placée sous le signe de ce qui restera pour toujours l’époque de la New Wave Of British Heavy Metal, tu te rappelles de cette vague qui a balayé le mouvement punk qui était de toutes façons mort avant de naître ? C’était fin des ‘70’s, tout début des années ’80 avec des groupes comme Iron Maiden, Def Leppard, Saxon, Diamond Head, etc.
Diamond Head enmené par son leader et dernier membre fondateur encore présent, le guitariste Brian Tattler, monte sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. La tournée de promotion de « Coffin Train » leur dernier album paru en 2019 est toujours en cours. Si tu veux plus de précisions, retourne te pencher sur le compte-rendu que j’ai publié le 15 novembre dernier à l’occasion de leur passage à Aschaffenburg en Germanie. Le concert de ce soir aurait pu être aussi bon si et seulement si (comme on dit en math) le sonorisateur avait bien voulu mettre les mêmes réglages et effets divers aux sociétaires de Kidderminster qu’à la tête d’affiche, c’est un peu plat et la voix est d’une sécheresse, incroyable. Il aurait fallu inverser l’ordre du set et attaquer directement par « It’s Electric », « Helpless » ou mieux encore, par l’hymne intemporel qu’est « Am I Evil ? » qui va recevoir toutes les faveurs du public. Dommage monsieur le sonorisateur, vous avez donné une fausse idée de ce qu’est le groupe en réalité.
Saxon : setlist
Olympus Rising (intro)
Thunderbolt
Sacrifice
Nosferatu (The Vampires Waltz)
Motorcycle Man
Strong Arm of the Law
Power and the Glory
Battering Ram
The Secret of Flight
They Played Rock and Roll
Dallas 1 PM
And the Bands Played On
Wheels of Steel
Denim and Leather
Sons of Odin
747 (Strangers in the Night)
Princess of the Night
Crusader
Heavy Metal Thunder
Trente minutes plus tard, c’est sous les cris de « Saxon, Saxon, Saxon » que les croisés du roi Arthur apparaissent baignés de mille feux. Ils sont encore trois du groupe d’origine à être présents, à savoir le guitariste Paul Quinn, le batteur Nigel Glocker et le patron, l’increvable Peter « Biff » Byford qui a survécu à un infarctus en septembre dernier et arpente la scène comme un jeunot de vingt ans. La voix est intacte, mais Biff nous signale être un peu fatigué en cette première date de la tournée européenne « The Eagle Has Landed 40 Live » qui débute chez nous. Alors il va gérer ça pendant près de deux heures, en bon père de famille, sans prendre le risque de se faire du mal d’entrée. Au niveau de la playlist, ce sera un vrai « Best of » de ce band formé en 1976 à Barnsley, Royaume-Uni. Doug Scarratt (guitare) et Tim « Nibbs » Carter (basse) complètent la formation qui n’a rien perdu de sa superbe au cours des années passées dans les studios et sur les routes du globe terrestre. Saxon, c’est une discographie qui dépasse allègrement les 35 albums, studio et live confondus. Le public est conquis et chante avec le groupe tous les refrains de ces tubes du métal qui font désormais partie de la mémoire collective.
Bel hommage à Motörhead avec « They Played Rock and Roll » un morceau écrit et joué vraiment dans l’esprit de ce que faisait le trio légendaire. Et puis il y a aussi ce somptueux morceau qu’est « Crusader » qui te donne à chaque fois l’impression que tu es face aux murailles de Jérusalem, attendant les ordres pour monter à l’assaut. Frissons garantis.
Une fois de plus, c’était sans failles, d’une efficacité redoutable et nous avons passé une superbe soirée. A revoir en tout cas. Sorry pour les photos, difficile de faire mieux avec l’écran de fumée.
Mitch « ZoSo » Duterck
En cet après-midi maussade du plus beau mois de l’année, avec juillet, c’est avec un plaisir non dissimulé que je réponds favorablement au message de mon ami Fabian qui me demande si je veux l’accompagner au concert dont question ci-dessus.
Non peut-être ! Moi qui cherchais justement à passer une bonne soirée en musique, l’invitation tombe à point. Rendez-vous pris : 17.30 à Ciney. Et nous voilà partis, enfin… le temps de boucler cette foutue ceinture de sécurité que la plupart des constructeurs automobiles modernes ont jugé bon de t’obliger à clipser dans un embout femelle prévu à cet effet, embout qui, si ça continue, va bientôt se retrouver derrière ton siège. Et je ne te raconte pas le cirque de contorsionniste qu’il te faut encore faire lorsque tu as enfin localisé le fameux petit réceptacle coincé le long d’une console centrale, haute comme un comptoir de bar à filles, sauf qu’ici t’as ni les tabourets, ni les dames de la nuit qui font métier dans le pain-de-fesses ! La merde quoi. Finalement, ça fait « clic » ! maintenant, tu es certain que si tu dois mourir dans un accident de la route, ce sera attaché à ton siège. Les secours n’auront pas besoin de te chercher dans les buissons alentour, non ! Tu défunteras attaché, mais assis, groupé, prisonnier de l’éducation qui t’a poussé une fois de plus à obéir à un code, fût-ce t-il de la route, tout simplement parce que c’est la loi.
Nous arrivons à destination, à peine 15 minutes avant le début du show, le temps de saluer quelques connaissances dont notre Gédéon national et nous voilà prêts à subir la première offensive « décibelienne » de cette soirée résolument placée sous le signe de ce qui restera pour toujours l’époque de la New Wave Of British Heavy Metal, tu te rappelles de cette vague qui a balayé le mouvement punk qui était de toutes façons mort avant de naître ? C’était fin des ‘70’s, tout début des années ’80 avec des groupes comme Iron Maiden, Def Leppard, Saxon, Diamond Head, etc.
Diamond Head enmené par son leader et dernier membre fondateur encore présent, le guitariste Brian Tattler, monte sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. La tournée de promotion de « Coffin Train » leur dernier album paru en 2019 est toujours en cours. Si tu veux plus de précisions, retourne te pencher sur le compte-rendu que j’ai publié le 15 novembre dernier à l’occasion de leur passage à Aschaffenburg en Germanie. Le concert de ce soir aurait pu être aussi bon si et seulement si (comme on dit en math) le sonorisateur avait bien voulu mettre les mêmes réglages et effets divers aux sociétaires de Kidderminster qu’à la tête d’affiche, c’est un peu plat et la voix est d’une sécheresse, incroyable. Il aurait fallu inverser l’ordre du set et attaquer directement par « It’s Electric », « Helpless » ou mieux encore, par l’hymne intemporel qu’est « Am I Evil ? » qui va recevoir toutes les faveurs du public. Dommage monsieur le sonorisateur, vous avez donné une fausse idée de ce qu’est le groupe en réalité.
Saxon : setlist
Olympus Rising (intro)
Thunderbolt
Sacrifice
Nosferatu (The Vampires Waltz)
Motorcycle Man
Strong Arm of the Law
Power and the Glory
Battering Ram
The Secret of Flight
They Played Rock and Roll
Dallas 1 PM
And the Bands Played On
Wheels of Steel
Denim and Leather
Sons of Odin
747 (Strangers in the Night)
Princess of the Night
Crusader
Heavy Metal Thunder
Trente minutes plus tard, c’est sous les cris de « Saxon, Saxon, Saxon » que les croisés du roi Arthur apparaissent baignés de mille feux. Ils sont encore trois du groupe d’origine à être présents, à savoir le guitariste Paul Quinn, le batteur Nigel Glocker et le patron, l’increvable Peter « Biff » Byford qui a survécu à un infarctus en septembre dernier et arpente la scène comme un jeunot de vingt ans. La voix est intacte, mais Biff nous signale être un peu fatigué en cette première date de la tournée européenne « The Eagle Has Landed 40 Live » qui débute chez nous. Alors il va gérer ça pendant près de deux heures, en bon père de famille, sans prendre le risque de se faire du mal d’entrée. Au niveau de la playlist, ce sera un vrai « Best of » de ce band formé en 1976 à Barnsley, Royaume-Uni. Doug Scarratt (guitare) et Tim « Nibbs » Carter (basse) complètent la formation qui n’a rien perdu de sa superbe au cours des années passées dans les studios et sur les routes du globe terrestre. Saxon, c’est une discographie qui dépasse allègrement les 35 albums, studio et live confondus. Le public est conquis et chante avec le groupe tous les refrains de ces tubes du métal qui font désormais partie de la mémoire collective.
Bel hommage à Motörhead avec « They Played Rock and Roll » un morceau écrit et joué vraiment dans l’esprit de ce que faisait le trio légendaire. Et puis il y a aussi ce somptueux morceau qu’est « Crusader » qui te donne à chaque fois l’impression que tu es face aux murailles de Jérusalem, attendant les ordres pour monter à l’assaut. Frissons garantis.
Une fois de plus, c’était sans failles, d’une efficacité redoutable et nous avons passé une superbe soirée. A revoir en tout cas. Sorry pour les photos, difficile de faire mieux avec l’écran de fumée.
Mitch « ZoSo » Duterck