GALLOWS POLE – Spirit of ’66, Verviers (BEL) – 2019.10.26
« Celebrating the 50th Anniversary of Led Zeppelin »
Set List :
1. Good Times Bad Times.
2. Babe I’m Gonna Leave You.
3. You Shook Me.
4. Dazed And Confused.
5. Your Time Is Gonna Come.
6. Black Mountain Side.
7. Communication Breakdown.
8. I Can’t Quit You Baby.
9. How Many More Times.
10. Whole Lotta Love.
11. What Is And What Should Never Be.
12. The Lemon Song.
13. Thank You.
14. Heartbreaker.
15. Living Loving Maid (She’s Just A Woman).
16. Ramble On.
17. Moby Dick.
18. Bring It On Home.
Rappels :
1. Rock And Roll.
2. Kashmir.
3. Stairway To Heaven.
4. Since I’ve Been Loving You.
5. Gallows Pole.
6. Immigrant Song.
7. Black Dog.
Le Triomphe de Gallows Pole : Enfin !
Cela fait 24 ans que je suis fan de Gallows Pole et 22 ans que j’accompagnais pour la première fois mes amis Hennuyers au Spirit of ’66, c’était le 2 mars 1997. Depuis, ils n’ y avaient plus reparu. Quoiqu’il en soit, en 22 ans le groupe ne s’est jamais désuni, ils ont toujours continué à travailler d’arrache-pied, jusqu’ à trouver le line-up idéal, jusqu’à atteindre le degré de perfection dont ils ont encore fait la preuve en cette nuit de folie, introduite par une conférence de Laurent Rieppi, venu nous conter en quelques séquences bien choisies, l’histoire des deux premiers albums de ce groupe mythique : Led Zeppelin.
Hier soir, ils l’ont fait, pendant plus de deux heures trente, Franco, Thierry, Mario (membres fondateurs), Vincent, Jacques et Manu ont mis le feu au Spirit en donnant tout ce qu’ils avaient pour faire de cette soirée un des concerts historiques dans le livre d'or de cette salle de renommée internationale gérée de main de maître par notre Francis Geron, de renommée internationale lui aussi.
Le défi à relever était de taille : Gallows Pole devait accomplir ce qui n’a, à ma modeste connaissance, jamais été fait : jouer entièrement les deux premiers albums sortis en 1969 et en séquence qui plus est. Même Led Zeppagain qui est le top groupe américain des covers du dirigeable ne l’a jamais osé. Malgré le gros coup de stress qui prend au ventre au moment de quitter la loge et de monter les marches qui débouchent sur scène, Gallows Pole nous a mis une claque magistrale. En près de 40 concerts où j’ai accompagné le band, le concert d’hier occupe définitivement la place de N°1 dans mon cœur. C’était fantastique, une machine de guerre que rien ne pouvait arrêter, soutenue par un son titanesque digne de Led Zeppelin distillé par maître Geron.
Aux commandes du dirigeable, Jacques Estievenart a prouvé à ceux qui en doutaient encore qu’il est un très grand frontman, un mec qui bouffe la scène et qui, à force de travail et d’obstination, rend hommage de la plus belle manière qui soit à Robert Plant. Pour être son modeste conseiller vocal occasionnel depuis son arrivée au sein du band, je peux vous assurer que Jacques a fait des progrès de géant pour assurer, sans avoir à en rougir, le rôle de chanteur au sein de son groupe. Robert Plant est tout de même un des vocalistes les plus difficiles à interpréter faut-il le rappeler. Avec 7 rappels, on a failli égaler le record au Spirit qui est de huit ! Ca vous parle ça ?
Comme je vous le disais hier lors de mon passage sur scène, il faut arrêter de s’extasier sur des groupes étrangers, costumés ou pas, qui copient bêtement ou reprennent Led Zeppelin avec plus ou moins de bonheur, soyons fiers de Gallows Pole et supportons les car ils sont excellents. On s’en fout d’avoir une fausse blonde, clone de Robert Plant version 1972 en face de soi, ce qu’ on veut c’est du vrai, du Gallows Pole ! Alors, qu’est-ce-qui fait leur différence d’avec les autres ? Ce sont tout simplement les seuls, et j’en ai vu des covers de Led Zeppelin, ce sont les seuls, disais-je, à avoir compris et intégré entièrement l’esprit du dirigeable et çà, c’est essentiel si on veut être capable de délivrer le répertoire original, comme nous en avons été à la fois acteurs et témoins hier.
Nonobstant leur talent, Gallows Pole a un autre secret, c’est que parmi les six musiciens, personne ne cherche jamais à tirer la couverture à soi, ils travaillent tous en toute humilité dans l’intérêt du groupe et là, on peut aussi dire bravo.
Hier soir, ils ont enfin reçu la reconnaissance nationale qu’ils méritaient dans ce temple incontournable de la vraie musique qu’est le Spirit of ’66 et quelque part j’ai partagé leur triomphe avec un bonheur immense.
Merci pour tout ça mais aussi pour l’ivresse musicale et l’amitié qui nous unit. Merci à vous tous qui avez acheté mon livre « Led Zeppelin : In the Evening and in the Light. »
Prochain rendez-vous à ne pas manquer, le 14 décembre pour le concert anniversaire des 25 ans de Gallows Pole au foyer culturel de Beloeil à Quevaucamps.
Et si on refaisait une « Whole Lotta jam » ensemble comme avant ? Love you guys !
Mitch « ZoSo » Duterck
© Photo by Carlo Codutti
« Celebrating the 50th Anniversary of Led Zeppelin »
Set List :
1. Good Times Bad Times.
2. Babe I’m Gonna Leave You.
3. You Shook Me.
4. Dazed And Confused.
5. Your Time Is Gonna Come.
6. Black Mountain Side.
7. Communication Breakdown.
8. I Can’t Quit You Baby.
9. How Many More Times.
10. Whole Lotta Love.
11. What Is And What Should Never Be.
12. The Lemon Song.
13. Thank You.
14. Heartbreaker.
15. Living Loving Maid (She’s Just A Woman).
16. Ramble On.
17. Moby Dick.
18. Bring It On Home.
Rappels :
1. Rock And Roll.
2. Kashmir.
3. Stairway To Heaven.
4. Since I’ve Been Loving You.
5. Gallows Pole.
6. Immigrant Song.
7. Black Dog.
Le Triomphe de Gallows Pole : Enfin !
Cela fait 24 ans que je suis fan de Gallows Pole et 22 ans que j’accompagnais pour la première fois mes amis Hennuyers au Spirit of ’66, c’était le 2 mars 1997. Depuis, ils n’ y avaient plus reparu. Quoiqu’il en soit, en 22 ans le groupe ne s’est jamais désuni, ils ont toujours continué à travailler d’arrache-pied, jusqu’ à trouver le line-up idéal, jusqu’à atteindre le degré de perfection dont ils ont encore fait la preuve en cette nuit de folie, introduite par une conférence de Laurent Rieppi, venu nous conter en quelques séquences bien choisies, l’histoire des deux premiers albums de ce groupe mythique : Led Zeppelin.
Hier soir, ils l’ont fait, pendant plus de deux heures trente, Franco, Thierry, Mario (membres fondateurs), Vincent, Jacques et Manu ont mis le feu au Spirit en donnant tout ce qu’ils avaient pour faire de cette soirée un des concerts historiques dans le livre d'or de cette salle de renommée internationale gérée de main de maître par notre Francis Geron, de renommée internationale lui aussi.
Le défi à relever était de taille : Gallows Pole devait accomplir ce qui n’a, à ma modeste connaissance, jamais été fait : jouer entièrement les deux premiers albums sortis en 1969 et en séquence qui plus est. Même Led Zeppagain qui est le top groupe américain des covers du dirigeable ne l’a jamais osé. Malgré le gros coup de stress qui prend au ventre au moment de quitter la loge et de monter les marches qui débouchent sur scène, Gallows Pole nous a mis une claque magistrale. En près de 40 concerts où j’ai accompagné le band, le concert d’hier occupe définitivement la place de N°1 dans mon cœur. C’était fantastique, une machine de guerre que rien ne pouvait arrêter, soutenue par un son titanesque digne de Led Zeppelin distillé par maître Geron.
Aux commandes du dirigeable, Jacques Estievenart a prouvé à ceux qui en doutaient encore qu’il est un très grand frontman, un mec qui bouffe la scène et qui, à force de travail et d’obstination, rend hommage de la plus belle manière qui soit à Robert Plant. Pour être son modeste conseiller vocal occasionnel depuis son arrivée au sein du band, je peux vous assurer que Jacques a fait des progrès de géant pour assurer, sans avoir à en rougir, le rôle de chanteur au sein de son groupe. Robert Plant est tout de même un des vocalistes les plus difficiles à interpréter faut-il le rappeler. Avec 7 rappels, on a failli égaler le record au Spirit qui est de huit ! Ca vous parle ça ?
Comme je vous le disais hier lors de mon passage sur scène, il faut arrêter de s’extasier sur des groupes étrangers, costumés ou pas, qui copient bêtement ou reprennent Led Zeppelin avec plus ou moins de bonheur, soyons fiers de Gallows Pole et supportons les car ils sont excellents. On s’en fout d’avoir une fausse blonde, clone de Robert Plant version 1972 en face de soi, ce qu’ on veut c’est du vrai, du Gallows Pole ! Alors, qu’est-ce-qui fait leur différence d’avec les autres ? Ce sont tout simplement les seuls, et j’en ai vu des covers de Led Zeppelin, ce sont les seuls, disais-je, à avoir compris et intégré entièrement l’esprit du dirigeable et çà, c’est essentiel si on veut être capable de délivrer le répertoire original, comme nous en avons été à la fois acteurs et témoins hier.
Nonobstant leur talent, Gallows Pole a un autre secret, c’est que parmi les six musiciens, personne ne cherche jamais à tirer la couverture à soi, ils travaillent tous en toute humilité dans l’intérêt du groupe et là, on peut aussi dire bravo.
Hier soir, ils ont enfin reçu la reconnaissance nationale qu’ils méritaient dans ce temple incontournable de la vraie musique qu’est le Spirit of ’66 et quelque part j’ai partagé leur triomphe avec un bonheur immense.
Merci pour tout ça mais aussi pour l’ivresse musicale et l’amitié qui nous unit. Merci à vous tous qui avez acheté mon livre « Led Zeppelin : In the Evening and in the Light. »
Prochain rendez-vous à ne pas manquer, le 14 décembre pour le concert anniversaire des 25 ans de Gallows Pole au foyer culturel de Beloeil à Quevaucamps.
Et si on refaisait une « Whole Lotta jam » ensemble comme avant ? Love you guys !
Mitch « ZoSo » Duterck
© Photo by Carlo Codutti