'A l'occasion de la cérémonie d'inauguration de l'esplanade "Solidarność 1980", Jerzy Buzek, Président du Parlement européen, vous invite au concert du groupe de rock alternatif polonais MYSLOVITZ. Entrée Libre!' annonce le service culturel de l'Ambassade de Pologne.
Belga hier:
L'Esplanade Solidarnosc 1980 et l'Agora Simone Veil ont été officiellement inaugurées mardi devant le Parlement européen à Bruxelles, en hommage au syndicat qui a renversé le régime communiste en Pologne et à celle qui est devenue, presque au même moment, la première présidente du Parlement élu au suffrage universel.
Avanti pour la gare du Luxembourg, tu te mêles aux centaines d'Andrzej, Arkadiusz, Gustaw, Lech, Radoslaw, Agnieszka, Ilona, Ludmila ou Sylwia pour admirer le band numéro 1 chez Bronisław Komorowski:
Myslovitz
naît en 1992 en Silésie, oui, à Mysłowice- collectionne les Fryderyks et sort des singles et des albums comme une poule pondeuse en batterie: 10 albums à ce jour, le dernier: 'Nieważne Jak Wysoko Jesteśmy', en 2011.
Pour la petite histoire, le band d' Artur Rojek (the Freshman), le leader, chanteur/guitariste ( également directeur artistique du plus grand festival alternatif en Pologne)/ du bondissant favori des lycéennes, Wojciech Powaga ( guitare)/de Jacek Kuderski( basse)/ de Przemek Myszor ( guitare, claviers) et de Wojciech Kuderski ( drums) est passé au Pukkelpop en 2002.
20h10', sous les acclamations polaques, Myslovitz attaque 'Skaza' titre ouvrant le dernier né.
On t'avait soufflé shoegaze, Britpop, college rock ..le moins que l'on puisse dire est que leur indie est vachement élaboré et agréable à la cochlée, pour les lyrics évidemment, tu t'abstiens de tout commentaire, le principal est que ça sonne bien et puis les mecs se décarcassent sur scène.
'Nienawisc' est plus nerveux que l'initial, les guitares s'agitent sur une basse et des drums consistants: un croisement entre Radiohead/ Sonic Youth/ les Stone Roses/ Suede et Clap your Hands...
'Za zamknietymi oczami' , suivi du catchy 'Sprzedawcy Marzen' aux teneurs Travis, Starsailor mêlées à de l'Italian pop, style Vasco Rossi ou Lucio Battisti.
De la Britpop pur jus pour suivre 'Z twarza Marilyn Monroe' et puis un downtempo narratif ' Art Brut' ( on les entend plus trop les copains d'Eddie Argos...).
Le produit Myslovitz s'avère bien plus compétitif et efficient que ce qu'offrent nos pseudo- stars made in Wallonie, ces mecs connaissent leur job, ne se la pètent pas et ont mis toute l'esplanade dans leur poche.
Les titres variés vont se succéder: on alterne riffs de guitares secs, midtempo soyeux, singalong repris par toutes les gamines/marsupilami bondissant à tes côtés ( on ajoutera que ces blondes slaves sont loin d'être disgracieuses!), du power/glam pop aux relents Sweet, du groove, du rock théâtral et gros hits ressemblant vaguement au '99 Luftballons' de Nena .. pour te dire qu'on a pas vu le temps passé.
En Polak ça devait donner +/- ceci: 'Miec czy byc'- 'Chlopcy' - ' W 10 Sekund przez cale zycie'- 'Ukryte' - ' Kraków' - ' Acidland'
La ballade 'Dlugosc dzwieku samotnosci' transforme la plate-forme en marée humaine, agitant les bras en vagues débonnaires de droite à gauche.
T'as droit à un regard hostile de la belle Matylda parce que tu ne suis pas le mouvement.
Le rock ' Dla Ciebie' réamorce une séquence trampoline.
Une intro noisy, voici ' Alexander' , ça canarde au balcon et Myslovitz achève avec le long et éblouissant ' Good day my angel', chanté en anglais et entamé par quelques effets soniques et une guitare flottante.
La plage vire psyché, on n'est pas loin du meilleur Pink Floyd.
Ce titre envoûtant était le point culminant d'un set de 85'.
Après l'intervention d'un édile, le président Jerzy Buzek, les Silésiens se repointent pour un triple rappel transformant la terrasse en Stadion Wojska Polskiego après une victoire éclatante du Legia Warszawa.
Nous ouïmes probablement ' Peggy Brown'- 'Scenariusz dla moich sasiadów' et le countrysant Radiohead alike 'Chcialbym umrzec z milosci', la Pologne tangue une dernière fois.
Extinction des feux, Frank Sinatra psalmodie 'Strangers in the night'.
En Pologne, il n'y a pas que des ivrognes, il y a aussi de sacrés bons musiciens!
Kazimierz sur le facebook du groupe:'Dobry koncert w Brukseli'
mercredi 31 août 2011
lundi 29 août 2011
Buster & The Swing au Centre Culturel d'Uccle, le 28 août 2011
L' échevinat de la culture de la commune d'Uccle organise le dimanche, en été, à 11h30', des concerts au Parc ( du Wolvendael).
Si la météo ne se montre guère conciliante, le show est déplacé au Centre Culturel, rue Rouge.
Il ne pleuvait pas, mais on se décida néanmoins pour un concert indoor.
11h30': le foyer du CC affichait plus que complet et un bon nombre d'auditeurs potentiels a suivi le récital dehors, derrière les vitres .
Madame l'Echevin y va d'un laïus succinct et cède la place à
Buster & The Swing
Un gang de requins dont l'âge moyen est plus proche de soixante-dix que de dix-huit!
A la trompette, au bugle, au chant: le pas hyper-costaud René De Smaele, un gars ayant tâté du folk, du rock, de la salsa, de l'ethno, de la musique contemporaine, du jazz ..
Des noms, tu dis!
OK: Rum, Big Bill, Dynamite Salsa, Christiane Stefanski, Johnny Dover, Lilith ..
Piano et compos: Marc Hérouet.
Oui, celui de Wallace Collection, Salix Alba, Arkham ... tu ajoutes des soundtracks, notamment pour Chantal Akerman.
Drums, Bob Dartsch: un mec ayant accompagné Memphis Slim ou Bill Coleman, pas moins que ça!
Renaud Patigny le considère comme le meilleur cogneur boogie woogie de la planète.
André Ronsse aux saxes et clarinette, un autre copain à Patigny, en son temps, il squattait le Pol's Jazz Club et accompagnait tous les Yankees venus y goûter la Geuze du Pajottenland.
On termine par le gamin de la bande, qui a décidé de ressembler à Tintin: Jean Van Lint, contrebasse et chant, une des figures de proue des Swing Dealers.
1930 'On the sunny side of the street'
Grab your coat and get your hat
Leave your worry on the doorstep
Just direct your feet
To the sunny side of the street...
De Frankie Laine à Rod Stewart en passant par Ol' Blue Eyes ou Judy Garland, tout le gratin jazz a chanté ce Broadway tune.
Pour suivre on va vous interpréter une compo d'un gars illustre, connu de ses parents, de sa femme, et de Rex son clebs: le saxophoniste Flip Phillips : du bebop agité avec sax voltigeur.
Un petit solo de contrebasse et un final marching band.
Uccle, aux anges!
Fats Waller : 'Lenox Avenue Blues', Marc Hérouet en tonton swing pour ce titre que David Lynch utilisa pour 'Eraserhead'.
'Pinetop's Boogie Woogie' se trouve sur le CD 'Live at the Music Village' qui à l'issue du concert se vendra mieux que les croissants de la boulangerie du Parvis Saint-Pierre.
Ce Pinetop étant Clarence Smith qui composa la rengaine en 1928.
Pas le temps d'applaudir, Hérouet attaque le fabuleux 'Basin Street Blues' popularisé par Louis Armstrong.
Du Dixieland moite et languide, chanté par Jean VL, non, n'ajoute pas Belang!
Ecrit par le pianiste: 'Buster Boogie' , un ragtime qui réussirait à dérider Buster Keaton!
'Hey, Bob' du bebop devant mettre en valeur celui qui ne boit jamais au volant, l'éclectique Bob Dartsch.
Quelques traits humoristiques et des commandes; hey Bob, du swing, please- hey, Bob, joue-nous du jump-hey, Bob, du Gene Krupa et puis du Kenny Clarke...
C'est tout, les mecs?
Une romance intemporelle: 'Moonglow' .
Oui, Françoise?
Ah, d'accord, c'est la version de Doris Day que tu préfères!
On accélère avec 'Boogie Woogie Man' d'Albert Ammons.
Plus efficace que la SNCB, c'est pas à cause de Buster & The Swing que tu rateras ton rendez-vous.
Un rythme TGV, les vaches ont le tournis!
Gaffe, le signal passe au rouge, un petit break à l'archet, mais faut veiller à la moyenne, on fonce, Alphonse!
Que dites-vous, Madame Delachasse?
C'est mieux que la messe célébrée par l'abbé Dieudonné et on communie tout autant!
Hervé de Lamorgue opine!
Au répertoire de Gene Krupa ' Big noise from Winnetka', joué en duo Jean/Bob.
Une séquence Comedy Capers, Van Lint siffle, le Bob quitte ses caisses.
Je vois que tu dois te moucher, ket, tiens mon kleenex, je viens marteler ton jouet avec mes baguettes.
Un grand moment!
Benny Goodman, le roi du mainstream : 'Seven come eleven'.
Un doublé scat acrobatique pour amuser la galerie et un solo explosif de dynamite Dartsch lave plus blanc!
Une heure de très haut niveau, présentation des funambules et un dessert!
Le joyeux 'I like pie, I like cake'...I like everything you bake de Adam Cato.
Le 7 septembre, Buster & The Swing joueront à la Brasserie de l'Espace, près du Cinquantenaire, plus tard à La Laiterie de Linkebeek!
Si la météo ne se montre guère conciliante, le show est déplacé au Centre Culturel, rue Rouge.
Il ne pleuvait pas, mais on se décida néanmoins pour un concert indoor.
11h30': le foyer du CC affichait plus que complet et un bon nombre d'auditeurs potentiels a suivi le récital dehors, derrière les vitres .
Madame l'Echevin y va d'un laïus succinct et cède la place à
Buster & The Swing
Un gang de requins dont l'âge moyen est plus proche de soixante-dix que de dix-huit!
A la trompette, au bugle, au chant: le pas hyper-costaud René De Smaele, un gars ayant tâté du folk, du rock, de la salsa, de l'ethno, de la musique contemporaine, du jazz ..
Des noms, tu dis!
OK: Rum, Big Bill, Dynamite Salsa, Christiane Stefanski, Johnny Dover, Lilith ..
Piano et compos: Marc Hérouet.
Oui, celui de Wallace Collection, Salix Alba, Arkham ... tu ajoutes des soundtracks, notamment pour Chantal Akerman.
Drums, Bob Dartsch: un mec ayant accompagné Memphis Slim ou Bill Coleman, pas moins que ça!
Renaud Patigny le considère comme le meilleur cogneur boogie woogie de la planète.
André Ronsse aux saxes et clarinette, un autre copain à Patigny, en son temps, il squattait le Pol's Jazz Club et accompagnait tous les Yankees venus y goûter la Geuze du Pajottenland.
On termine par le gamin de la bande, qui a décidé de ressembler à Tintin: Jean Van Lint, contrebasse et chant, une des figures de proue des Swing Dealers.
1930 'On the sunny side of the street'
Grab your coat and get your hat
Leave your worry on the doorstep
Just direct your feet
To the sunny side of the street...
De Frankie Laine à Rod Stewart en passant par Ol' Blue Eyes ou Judy Garland, tout le gratin jazz a chanté ce Broadway tune.
Pour suivre on va vous interpréter une compo d'un gars illustre, connu de ses parents, de sa femme, et de Rex son clebs: le saxophoniste Flip Phillips : du bebop agité avec sax voltigeur.
Un petit solo de contrebasse et un final marching band.
Uccle, aux anges!
Fats Waller : 'Lenox Avenue Blues', Marc Hérouet en tonton swing pour ce titre que David Lynch utilisa pour 'Eraserhead'.
'Pinetop's Boogie Woogie' se trouve sur le CD 'Live at the Music Village' qui à l'issue du concert se vendra mieux que les croissants de la boulangerie du Parvis Saint-Pierre.
Ce Pinetop étant Clarence Smith qui composa la rengaine en 1928.
Pas le temps d'applaudir, Hérouet attaque le fabuleux 'Basin Street Blues' popularisé par Louis Armstrong.
Du Dixieland moite et languide, chanté par Jean VL, non, n'ajoute pas Belang!
Ecrit par le pianiste: 'Buster Boogie' , un ragtime qui réussirait à dérider Buster Keaton!
'Hey, Bob' du bebop devant mettre en valeur celui qui ne boit jamais au volant, l'éclectique Bob Dartsch.
Quelques traits humoristiques et des commandes; hey Bob, du swing, please- hey, Bob, joue-nous du jump-hey, Bob, du Gene Krupa et puis du Kenny Clarke...
C'est tout, les mecs?
Une romance intemporelle: 'Moonglow' .
Oui, Françoise?
Ah, d'accord, c'est la version de Doris Day que tu préfères!
On accélère avec 'Boogie Woogie Man' d'Albert Ammons.
Plus efficace que la SNCB, c'est pas à cause de Buster & The Swing que tu rateras ton rendez-vous.
Un rythme TGV, les vaches ont le tournis!
Gaffe, le signal passe au rouge, un petit break à l'archet, mais faut veiller à la moyenne, on fonce, Alphonse!
Que dites-vous, Madame Delachasse?
C'est mieux que la messe célébrée par l'abbé Dieudonné et on communie tout autant!
Hervé de Lamorgue opine!
Au répertoire de Gene Krupa ' Big noise from Winnetka', joué en duo Jean/Bob.
Une séquence Comedy Capers, Van Lint siffle, le Bob quitte ses caisses.
Je vois que tu dois te moucher, ket, tiens mon kleenex, je viens marteler ton jouet avec mes baguettes.
Un grand moment!
Benny Goodman, le roi du mainstream : 'Seven come eleven'.
Un doublé scat acrobatique pour amuser la galerie et un solo explosif de dynamite Dartsch lave plus blanc!
Une heure de très haut niveau, présentation des funambules et un dessert!
Le joyeux 'I like pie, I like cake'...I like everything you bake de Adam Cato.
Le 7 septembre, Buster & The Swing joueront à la Brasserie de l'Espace, près du Cinquantenaire, plus tard à La Laiterie de Linkebeek!
dimanche 28 août 2011
Jospop 2011, Schepdaal, le 27 août 2011
Le Jospop à Schepdaal, édition 19.
Un festival, impeccablement organisé, se déroulant, traditionnellement, fin août: le vendredi: megafuif:' Was het nu 80,90 of 2000', grosse foule squattant le camping ( 3000 personnes) et le samedi un line-up tirant dans tous les sens: rock, indie, hip hop, variété, pop...
14h, après avoir essuyé le 28ème orage de cet été béni, tu mets le cap sur Schepdaal.
Sur place:un vaste parking à 400 mètres de l'accueillant site: un immense chapiteau, la plaine boueuse recouverte de planches protectrices, une buvette imposante( 5€ pour 3 bières: honnête...), des dizaines de stands présentant une nourriture diverse, un service d'ordre discret mais efficace, un VIP lounge coquet... tout est réuni pour passer un excellent moment musical.
15h : Strawdogs
Le band bruxellois a gagné le Jospop Rally et ouvrira les festivités. Forcément, face à un public réduit, ce qui entraînera une sonorité pas top: résonances dues aux bavardages et aux DJ's s'amusant sur la seconde scène, des retours émettant un son assourdi, malgré ces aléas Hans Van Campenhout (zang+piano)- Gert Taveirne (gitaar)- Bram Van der Stocken (bas)-Bert Van der Elst (drums) auront fourni une prestation encourageante et appréciée à sa juste valeur.
Les chiens de paille ouvrent avec leur désormais classique' The retarded son of Jesus' , de la roots de qualité.
Ils embrayent sur 'Walking Talking Johnny Cash Blues' des Godfathers: Johnny Cash et les Godfathers font bon ménage et Peckinpah a raison de choisir le couple comme soundtrack.
Hans délaisse le pied de micro pour prendre place derrière le piano et attaquer ' Jesus in the mall', suivi de la ballade filmique 'Lost in technicolor dreams'.
Tu lis quoi Hans?
Du Steinbeck, fieu!
' Howling like the wolf', leur titre Robin des Bois/Arsène Lupin....I've been stealing from the rich & giving to the poor....
Une autre locomotive de leur répertoire 'Johnny Barker', chanté au travers d'un megaphone.
Rien à dire, une rythmique bien en place, Gert et ses riffs saignants et les compos Americana des Marolles de Hans: du bon boulot!
Le tableau symboliste 'A kiss so cold it froze on her lips', aux lignes de guitare David Gilmour, précède ce qui doit être une nouveauté: ' Get up baby, from the floor'.
Le downtempo théâtral: 'Broken promise' et ensuite le blues qui tue ' Shotgun blues', une slide vicelarde et une pointe de mouth harp qui pique: en forme, le Gert!
Pour boucler les 40': ' Changes' un dernier roots rock féroce.
Game over, le 3 septembre les Strawdogs se produisent à Evere: Rock Oasis..
Arquettes
Non, pas la famille 'Hollywood': Rosanna, Patricia & co, mais le band gantois fondé en 2006, auteur d'un EP en 2007 et d'un full CD en 2010 ' Wave On'.
Des concerts à la pelle: Ancienne Belgique, Boomtown, Pukkelpop, Marktrock, Maanrock, l'International à Paris..
La jeunesse est attirée par leur indie, les singles se succèdent dans les charts (De Afrekening).
Atout majeur sur scène: la bassiste, Tine Gernaey, focus de tous les regards mâles.
Deux guitaristes/chanteurs: Koen Wijnant ( + programming) et Jan Borremans- un drummer: Mario Govaert.
Quarante minutes, onze upbeat & catchy tunes, aux harmonies vocales soignées, aux guitares agressives et à la rythmique solide. Une once de Weezer, une rasade de Mintzkov pimentée au Tim Van Hamel époque Millionaire, le tout enrobé de caramel electro Stéphane Briat, leur producteur ( Air, Phoenix, Gopher...): rien de neuf sous le soleil absent, mais c'est bien foutu et sympa.
'Feehler' sera suivi du hit dansant en diable 'Crafty'.
'Mounting' navigue dans les mêmes eaux, tes pieds battent la mesure, ton cortex t' interdit tout mouvement de headbanging car il a laissé un signal à ta rétine, celui de rester fixé sur l'attrayant jeu de basse.
Trois voix pour l'harmonieux 'Sleep one thousand', proche de Placebo, puis un titre plus tendu 'Loins' combiné à 'Hearts out' .
Leur tout premier single 'It's a relief' précède ' Definite Low', même si près du podium on déplore toujours un son assez confus, la jeunesse locale s'en tape et affectionne.
Un hit: 'Gutters' top 5 in de Afrekening, suivi de 'Wave on' et du nerveux 'Killerteen hips' aux claviers saturés, qui met fin à ce petit concert plaisant.
Undefined
commencera avec un léger retard suite à des problèmes techniques, la jeunesse s'en fout et gigote face à la dance stage où des deejays ( Astèr, We are Prostitutes...) meublent les temps morts.
Le shouter de service vient nous présenter Undefined comme un posse, amateur de rap/hip hop/funk/soul/ragga/dancehall/reggae, originaire de Louvain.
A sa tête nous vîmes un MC, un black Haïtien, Jaymee, à l'accent d'Outre-Moerdijk prononcé.
Le singer d'origine, Cedric Luyten, étant décédé tragiquement début 2009.
Pour accompagner le Lukaku miniature, un drummer, keyboard player, bassiste et guitariste.
Le titre de leur album 'Crimes against logic' trône au-dessus de la scène.
Start: des hauts-parleurs saturés de basse et de boum boum boum pesants et le remuant Jaymee de prêcher...it's a crime...it's a crime... : du hip hop stérile.
Un ragga/funk indéfini pour suivre, puis un downtempo racoleur, c'est du rap passe-partout, constipé et relativement inoffensif.
... she knows what she wants.. yoh yoh , hallo Jospop, are you fine?
Cinq titres de cette soupe indigeste, si tu veux pas que ton épiderme se couvre d'éruptions pas esthétiques, faut se tirer.
Le soleil luit enfin, une pintje dans le jardin avec les Strawdogs, Undefined en sourdine, ça passe mieux!
Yoh, man!
De Fanfaar
Combien de fois as-tu croisé la route des frères Camerlynck et de leurs majorettes?
En 2009, 2010, à Brosella ..t'as jamais vraiment accroché à leur Brusselse gezoenge rock, presque aussi raffiné que Virgile narrant les exploits de Tich à l'église ou aux lavatories.
Pourtant l'orphéon à ses inconditionnels, hier Urbanus, en galante compagnie, vint goûter à son speedrock relevé au boestring et à la geuze, Schepdaal a adoré.
T'es resté jusqu'au bout, tu ne crieras pas au génie, mais au fond c'est amusant comme de rester pendant 5 heures au bistrot, chez le Case ou au Schmilblic, avec tes potes en buvant comme des Polonais, en racontant des blagues salaces et en levant la main pour signifier que c'est toi qui payes la suivante, on ne mentionne pas les cinquante passages aux latrines, ni l'arrosage involontaire de tes pompes par une urine devenue incolore mais pas inodore.
A part ça, De Fanfaar a interprété une bonne dizaine de morceaux, extraits de leurs CD's 'Zonder Compasse' et ' Glorie, glorie'.
Y avaient des klutzakken, mademoiselle Lucy, la kleuterjuffrouw dont Jeroen était amoureux ( il avait 4 ans, elle avait de belles guibolles et des crolles), il y eut un punkrock, un schlager, un programme TV pas catholique, 'Tellevees' , un peu de 'Pornomuziek', une chanson pour Mieke Caricoles, un slow sortez les briquets et un bis Z Z Top imberbe: 'Gimme all your lovin' !
Gèèf mô beuze, Gérard!
The Sore Losers
Après Roots & Roses en mai, second rendez-vous avec les Limbourgeois.
Jan, Cedric, Kevin et l'hyperactif Alessio ont mis Schepdaal à genoux et créé les premiers signes d'hystérie.
La machine est bien huilée, le moteur tourne nickel, leur raw blues/garage rock fait mouche.
Comme à Lessines, ils dégainent avec 'Juvenile heart Attack', le gros rock au clip série B, plein d'affreux tournant autour d'une serveuse à la poitrine plus fournie que celle de Jane Birkin.
'Girl' et 'Guiding hand' suivent, les guitares dégoulinent, le truc pompe un max: oui, tu peux mentionner les Raconteurs ou Wolfmother!
La setlist semble pareille à celle du mois de mai: on a droit à 'Hollow Tree' suivi du country rock 'Into your head' .
Pour ensuite plonger dans des eaux agitées: ' Silver Seas' , un titre infernal!
'Your smile' tout l'argent du monde ne peut payer ton sourire, chanté à la Paul Rodgers.
On aimerait dédier la suivante à Stevie Ray Vaughan ( 'Commanding the night' ??) , un titre remuant non exécuté à Lessines.
Leur gros hit ' Beyond Repair' achève ce set brillant.
Jospop exige un bis et sera exaucé: ' Good morning sunshine' au final furieux.
Du tout bon Sore Losers!
A Brand
Une marque que t'as plus achetée depuis 2009 (Hee Tervuren).
En 2011, elle lance un nouveau produit tout luisant et clinquant ' Future You'.
Sur scène sont cinq sur une ligne, Frederik, le drummer, au centre, Tim, Tom, Dag et l'autre Frederik à droite ou à gauche avec leurs guitares et basse.
A Brand et leur glam/disco rock sont les suivants à avoir enflammé la plaine.
Pas que leur mix groove/Abba/ electro/paillettes soit époustouflant d' originalité, mais c'est super dansant , stylé et aussi efficace que Monsieur Propre!
'We need you' plage qui termine leur CD n°4, du ELO 2011!
Hit, hit, hit...'Time' et sa table à compter, Schepdaal adore!
Du disco boueux 'The Mud' et puis le commercial 'Metronome blues', suivi de 'What's taking you'.
Le gros hit 'Riding your ghost' date de 2004, le fantôme ne sent pas la naphtaline...I'm no Judas, I'm no saint... , titre addictif, comme le suivant ' Beauty Booty Killer Queen', aimerais faire la connaissance de cette madame!
Une nouvelle:' Oblivion', longue plage dans laquelle les influences Jeff Lynne sont bien présentes.
'Ow' et 'Mad love, sweet love' sont à ranger sur l'étagère power disco.
Le tube étincelant ' Hammerhead' , le public en redemande, on lui sert 'Yeah' aux gros beats répétitifs, effets faciles et drum solo, carnaval à Schepdaal.... ambiance!
A Brand a déjà dépassé le temps imparti, vite une ultime galopade , du disco pompé sur le 'Oh Well' de Fleetwood Mac: ' Too much California'!
A Brand a trempé sa chemise, Schepdaal a aimé!
Clement Peerens Explosition
CPeX is back, cachez vos filles, vos grands-mères et vos poupées Barbie...
C'est quoi CPeX, an emerging specialty pharmaceutical company?
Non, mec: trois affreux, menés par Clement Peerens, un docker au chômage.
Aux drums, un travesti ( Aram Van Ballaert, sans doute) chaussé de savates et les orteils emmitouflés dans une paire de soquettes de tennis dont tu peux avoir 5 exemplaires pour 1€50 chez Wibra et à la basse, un Mosuse se faisant appeler Sylvain Aertbeliën.
Dans ta vie, tu te dois d'avoir assisté au moins une fois à une performance de ces comiques bien plus racés que Stéphane Bern ou Frédéric Mitterrand!
On commence fort avec 'Leve de Clement zijn wijf' , une Tyrolienne aimant le punk!
'Loeten' un gars qui va seul au café et puis une nouvelle 'Vuile hypocriet', un Beastie Boys rap aux riffs gros et gras comme l'Empire State Building.
La grande Zoa délaisse ses caisses et vient chanter ' De Roos', Ann Christy vomit au paradis!
Au tour de Mosuse d'en chanter une 'There's only one Sylvain', un condensé de rock bouffi, style Queen meets Monty Python.
'Pinokkio' sera suivi de 'Echo Beach' de Martha and the Muffins, devenu ' Boecht van Dunaldy'.
Un blues pour Marlboro ' Asbak', une ou deux vannes légèrement sexistes et ' Ambrayage', du punk mécanique.
La folie avec la suite: ' Dikke Lu' - 'Foorwijf' une madame au sex-appeal pot de confiture- 'Geef da kaske na is hier'.
C'est tout?
Non, vite encore deux saucisses dégoulinant de graisse: 'The Architect' et ' Vinde gij mijn gat ' ( niet te dik in deze rok'.
Et mon cul, c'est du poulet, ma poule?
Triggerfinger
Les stars, précédées d'une petite musique introductive, investissent la scène à minuit vingt et, une nouvelle fois, feront l'unanimité.
Un show pro, saignant et énergique, il n'y a pas mieux in klein Belgenland.
Une setlist quasi identique à celle jouée lors du Suikerrock.
Un Monsieur Paul souriant et carburant à la caféine, un Mario, seyant costard rayé aux couleurs du Standard et un Ruben magistral, ont mis Schepdaal à genoux.
' I'm coming for you' , aucun doute, sont là pour nous et pour rocker la tente.
'On my knees' on le sera tous dans 45'.
Le rouleau compresseur est en route, plus rien ne peut l'arrêter: ' Short term memory love' .
Aimez-vous les fruits charnus?
'Cherry' .
Juteux!
This is a blues track: ' My baby's got a gun'.
Ah bon, tu t'es pas réveillé ce matin et elle avait mis les bouts...
Elle tire dans tous les sens, le sang éclabousse les premiers rangs qui aiment ça!
Une intro de basse en béton pour entamer ' Camaro'.
Méchante caisse!
Pas le temps de souffler, Triggerfinger balance le truc qui doit shake all the booties 'All this dancin' around'.
Ruben, sauvage et furieux , vient frapper les cymbales de ses mains nues.
Zont la rage!
Drum solo et shakers pour les zouaves, Schepdaal transformé en tribu Apache prête à se taper le scalp des Tuniques Bleues en poussant des hurlements de grizzly en rut.
Le chapiteau tremble et le dangereux trio entame ' First taste' pour terminer en force avec 'Is it'.
Un triomphe et un bis farouche:
'Let it ride'.
Un coup d'oeil à ta Rolex made in Taiwan: 1h30', il reste deux groupes: De Jeugd van Tegenwoordig et Sound of Stereo, sans moi...
Bye, bye Jospop, great festival!
Un festival, impeccablement organisé, se déroulant, traditionnellement, fin août: le vendredi: megafuif:' Was het nu 80,90 of 2000', grosse foule squattant le camping ( 3000 personnes) et le samedi un line-up tirant dans tous les sens: rock, indie, hip hop, variété, pop...
14h, après avoir essuyé le 28ème orage de cet été béni, tu mets le cap sur Schepdaal.
Sur place:un vaste parking à 400 mètres de l'accueillant site: un immense chapiteau, la plaine boueuse recouverte de planches protectrices, une buvette imposante( 5€ pour 3 bières: honnête...), des dizaines de stands présentant une nourriture diverse, un service d'ordre discret mais efficace, un VIP lounge coquet... tout est réuni pour passer un excellent moment musical.
15h : Strawdogs
Le band bruxellois a gagné le Jospop Rally et ouvrira les festivités. Forcément, face à un public réduit, ce qui entraînera une sonorité pas top: résonances dues aux bavardages et aux DJ's s'amusant sur la seconde scène, des retours émettant un son assourdi, malgré ces aléas Hans Van Campenhout (zang+piano)- Gert Taveirne (gitaar)- Bram Van der Stocken (bas)-Bert Van der Elst (drums) auront fourni une prestation encourageante et appréciée à sa juste valeur.
Les chiens de paille ouvrent avec leur désormais classique' The retarded son of Jesus' , de la roots de qualité.
Ils embrayent sur 'Walking Talking Johnny Cash Blues' des Godfathers: Johnny Cash et les Godfathers font bon ménage et Peckinpah a raison de choisir le couple comme soundtrack.
Hans délaisse le pied de micro pour prendre place derrière le piano et attaquer ' Jesus in the mall', suivi de la ballade filmique 'Lost in technicolor dreams'.
Tu lis quoi Hans?
Du Steinbeck, fieu!
' Howling like the wolf', leur titre Robin des Bois/Arsène Lupin....I've been stealing from the rich & giving to the poor....
Une autre locomotive de leur répertoire 'Johnny Barker', chanté au travers d'un megaphone.
Rien à dire, une rythmique bien en place, Gert et ses riffs saignants et les compos Americana des Marolles de Hans: du bon boulot!
Le tableau symboliste 'A kiss so cold it froze on her lips', aux lignes de guitare David Gilmour, précède ce qui doit être une nouveauté: ' Get up baby, from the floor'.
Le downtempo théâtral: 'Broken promise' et ensuite le blues qui tue ' Shotgun blues', une slide vicelarde et une pointe de mouth harp qui pique: en forme, le Gert!
Pour boucler les 40': ' Changes' un dernier roots rock féroce.
Game over, le 3 septembre les Strawdogs se produisent à Evere: Rock Oasis..
Arquettes
Non, pas la famille 'Hollywood': Rosanna, Patricia & co, mais le band gantois fondé en 2006, auteur d'un EP en 2007 et d'un full CD en 2010 ' Wave On'.
Des concerts à la pelle: Ancienne Belgique, Boomtown, Pukkelpop, Marktrock, Maanrock, l'International à Paris..
La jeunesse est attirée par leur indie, les singles se succèdent dans les charts (De Afrekening).
Atout majeur sur scène: la bassiste, Tine Gernaey, focus de tous les regards mâles.
Deux guitaristes/chanteurs: Koen Wijnant ( + programming) et Jan Borremans- un drummer: Mario Govaert.
Quarante minutes, onze upbeat & catchy tunes, aux harmonies vocales soignées, aux guitares agressives et à la rythmique solide. Une once de Weezer, une rasade de Mintzkov pimentée au Tim Van Hamel époque Millionaire, le tout enrobé de caramel electro Stéphane Briat, leur producteur ( Air, Phoenix, Gopher...): rien de neuf sous le soleil absent, mais c'est bien foutu et sympa.
'Feehler' sera suivi du hit dansant en diable 'Crafty'.
'Mounting' navigue dans les mêmes eaux, tes pieds battent la mesure, ton cortex t' interdit tout mouvement de headbanging car il a laissé un signal à ta rétine, celui de rester fixé sur l'attrayant jeu de basse.
Trois voix pour l'harmonieux 'Sleep one thousand', proche de Placebo, puis un titre plus tendu 'Loins' combiné à 'Hearts out' .
Leur tout premier single 'It's a relief' précède ' Definite Low', même si près du podium on déplore toujours un son assez confus, la jeunesse locale s'en tape et affectionne.
Un hit: 'Gutters' top 5 in de Afrekening, suivi de 'Wave on' et du nerveux 'Killerteen hips' aux claviers saturés, qui met fin à ce petit concert plaisant.
Undefined
commencera avec un léger retard suite à des problèmes techniques, la jeunesse s'en fout et gigote face à la dance stage où des deejays ( Astèr, We are Prostitutes...) meublent les temps morts.
Le shouter de service vient nous présenter Undefined comme un posse, amateur de rap/hip hop/funk/soul/ragga/dancehall/reggae, originaire de Louvain.
A sa tête nous vîmes un MC, un black Haïtien, Jaymee, à l'accent d'Outre-Moerdijk prononcé.
Le singer d'origine, Cedric Luyten, étant décédé tragiquement début 2009.
Pour accompagner le Lukaku miniature, un drummer, keyboard player, bassiste et guitariste.
Le titre de leur album 'Crimes against logic' trône au-dessus de la scène.
Start: des hauts-parleurs saturés de basse et de boum boum boum pesants et le remuant Jaymee de prêcher...it's a crime...it's a crime... : du hip hop stérile.
Un ragga/funk indéfini pour suivre, puis un downtempo racoleur, c'est du rap passe-partout, constipé et relativement inoffensif.
... she knows what she wants.. yoh yoh , hallo Jospop, are you fine?
Cinq titres de cette soupe indigeste, si tu veux pas que ton épiderme se couvre d'éruptions pas esthétiques, faut se tirer.
Le soleil luit enfin, une pintje dans le jardin avec les Strawdogs, Undefined en sourdine, ça passe mieux!
Yoh, man!
De Fanfaar
Combien de fois as-tu croisé la route des frères Camerlynck et de leurs majorettes?
En 2009, 2010, à Brosella ..t'as jamais vraiment accroché à leur Brusselse gezoenge rock, presque aussi raffiné que Virgile narrant les exploits de Tich à l'église ou aux lavatories.
Pourtant l'orphéon à ses inconditionnels, hier Urbanus, en galante compagnie, vint goûter à son speedrock relevé au boestring et à la geuze, Schepdaal a adoré.
T'es resté jusqu'au bout, tu ne crieras pas au génie, mais au fond c'est amusant comme de rester pendant 5 heures au bistrot, chez le Case ou au Schmilblic, avec tes potes en buvant comme des Polonais, en racontant des blagues salaces et en levant la main pour signifier que c'est toi qui payes la suivante, on ne mentionne pas les cinquante passages aux latrines, ni l'arrosage involontaire de tes pompes par une urine devenue incolore mais pas inodore.
A part ça, De Fanfaar a interprété une bonne dizaine de morceaux, extraits de leurs CD's 'Zonder Compasse' et ' Glorie, glorie'.
Y avaient des klutzakken, mademoiselle Lucy, la kleuterjuffrouw dont Jeroen était amoureux ( il avait 4 ans, elle avait de belles guibolles et des crolles), il y eut un punkrock, un schlager, un programme TV pas catholique, 'Tellevees' , un peu de 'Pornomuziek', une chanson pour Mieke Caricoles, un slow sortez les briquets et un bis Z Z Top imberbe: 'Gimme all your lovin' !
Gèèf mô beuze, Gérard!
The Sore Losers
Après Roots & Roses en mai, second rendez-vous avec les Limbourgeois.
Jan, Cedric, Kevin et l'hyperactif Alessio ont mis Schepdaal à genoux et créé les premiers signes d'hystérie.
La machine est bien huilée, le moteur tourne nickel, leur raw blues/garage rock fait mouche.
Comme à Lessines, ils dégainent avec 'Juvenile heart Attack', le gros rock au clip série B, plein d'affreux tournant autour d'une serveuse à la poitrine plus fournie que celle de Jane Birkin.
'Girl' et 'Guiding hand' suivent, les guitares dégoulinent, le truc pompe un max: oui, tu peux mentionner les Raconteurs ou Wolfmother!
La setlist semble pareille à celle du mois de mai: on a droit à 'Hollow Tree' suivi du country rock 'Into your head' .
Pour ensuite plonger dans des eaux agitées: ' Silver Seas' , un titre infernal!
'Your smile' tout l'argent du monde ne peut payer ton sourire, chanté à la Paul Rodgers.
On aimerait dédier la suivante à Stevie Ray Vaughan ( 'Commanding the night' ??) , un titre remuant non exécuté à Lessines.
Leur gros hit ' Beyond Repair' achève ce set brillant.
Jospop exige un bis et sera exaucé: ' Good morning sunshine' au final furieux.
Du tout bon Sore Losers!
A Brand
Une marque que t'as plus achetée depuis 2009 (Hee Tervuren).
En 2011, elle lance un nouveau produit tout luisant et clinquant ' Future You'.
Sur scène sont cinq sur une ligne, Frederik, le drummer, au centre, Tim, Tom, Dag et l'autre Frederik à droite ou à gauche avec leurs guitares et basse.
A Brand et leur glam/disco rock sont les suivants à avoir enflammé la plaine.
Pas que leur mix groove/Abba/ electro/paillettes soit époustouflant d' originalité, mais c'est super dansant , stylé et aussi efficace que Monsieur Propre!
'We need you' plage qui termine leur CD n°4, du ELO 2011!
Hit, hit, hit...'Time' et sa table à compter, Schepdaal adore!
Du disco boueux 'The Mud' et puis le commercial 'Metronome blues', suivi de 'What's taking you'.
Le gros hit 'Riding your ghost' date de 2004, le fantôme ne sent pas la naphtaline...I'm no Judas, I'm no saint... , titre addictif, comme le suivant ' Beauty Booty Killer Queen', aimerais faire la connaissance de cette madame!
Une nouvelle:' Oblivion', longue plage dans laquelle les influences Jeff Lynne sont bien présentes.
'Ow' et 'Mad love, sweet love' sont à ranger sur l'étagère power disco.
Le tube étincelant ' Hammerhead' , le public en redemande, on lui sert 'Yeah' aux gros beats répétitifs, effets faciles et drum solo, carnaval à Schepdaal.... ambiance!
A Brand a déjà dépassé le temps imparti, vite une ultime galopade , du disco pompé sur le 'Oh Well' de Fleetwood Mac: ' Too much California'!
A Brand a trempé sa chemise, Schepdaal a aimé!
Clement Peerens Explosition
CPeX is back, cachez vos filles, vos grands-mères et vos poupées Barbie...
C'est quoi CPeX, an emerging specialty pharmaceutical company?
Non, mec: trois affreux, menés par Clement Peerens, un docker au chômage.
Aux drums, un travesti ( Aram Van Ballaert, sans doute) chaussé de savates et les orteils emmitouflés dans une paire de soquettes de tennis dont tu peux avoir 5 exemplaires pour 1€50 chez Wibra et à la basse, un Mosuse se faisant appeler Sylvain Aertbeliën.
Dans ta vie, tu te dois d'avoir assisté au moins une fois à une performance de ces comiques bien plus racés que Stéphane Bern ou Frédéric Mitterrand!
On commence fort avec 'Leve de Clement zijn wijf' , une Tyrolienne aimant le punk!
'Loeten' un gars qui va seul au café et puis une nouvelle 'Vuile hypocriet', un Beastie Boys rap aux riffs gros et gras comme l'Empire State Building.
La grande Zoa délaisse ses caisses et vient chanter ' De Roos', Ann Christy vomit au paradis!
Au tour de Mosuse d'en chanter une 'There's only one Sylvain', un condensé de rock bouffi, style Queen meets Monty Python.
'Pinokkio' sera suivi de 'Echo Beach' de Martha and the Muffins, devenu ' Boecht van Dunaldy'.
Un blues pour Marlboro ' Asbak', une ou deux vannes légèrement sexistes et ' Ambrayage', du punk mécanique.
La folie avec la suite: ' Dikke Lu' - 'Foorwijf' une madame au sex-appeal pot de confiture- 'Geef da kaske na is hier'.
C'est tout?
Non, vite encore deux saucisses dégoulinant de graisse: 'The Architect' et ' Vinde gij mijn gat ' ( niet te dik in deze rok'.
Et mon cul, c'est du poulet, ma poule?
Triggerfinger
Les stars, précédées d'une petite musique introductive, investissent la scène à minuit vingt et, une nouvelle fois, feront l'unanimité.
Un show pro, saignant et énergique, il n'y a pas mieux in klein Belgenland.
Une setlist quasi identique à celle jouée lors du Suikerrock.
Un Monsieur Paul souriant et carburant à la caféine, un Mario, seyant costard rayé aux couleurs du Standard et un Ruben magistral, ont mis Schepdaal à genoux.
' I'm coming for you' , aucun doute, sont là pour nous et pour rocker la tente.
'On my knees' on le sera tous dans 45'.
Le rouleau compresseur est en route, plus rien ne peut l'arrêter: ' Short term memory love' .
Aimez-vous les fruits charnus?
'Cherry' .
Juteux!
This is a blues track: ' My baby's got a gun'.
Ah bon, tu t'es pas réveillé ce matin et elle avait mis les bouts...
Elle tire dans tous les sens, le sang éclabousse les premiers rangs qui aiment ça!
Une intro de basse en béton pour entamer ' Camaro'.
Méchante caisse!
Pas le temps de souffler, Triggerfinger balance le truc qui doit shake all the booties 'All this dancin' around'.
Ruben, sauvage et furieux , vient frapper les cymbales de ses mains nues.
Zont la rage!
Drum solo et shakers pour les zouaves, Schepdaal transformé en tribu Apache prête à se taper le scalp des Tuniques Bleues en poussant des hurlements de grizzly en rut.
Le chapiteau tremble et le dangereux trio entame ' First taste' pour terminer en force avec 'Is it'.
Un triomphe et un bis farouche:
'Let it ride'.
Un coup d'oeil à ta Rolex made in Taiwan: 1h30', il reste deux groupes: De Jeugd van Tegenwoordig et Sound of Stereo, sans moi...
Bye, bye Jospop, great festival!
dimanche 21 août 2011
Swing Wespelaar 2011 ( day two)- Wespelaar- le 20 août 2011
Samedi 20 août, un temps radieux, cap sur Wespelaar à l'heure où ton voisin allume son barbecue tout en éclusant un Pastis tassé, la vie est dure!
14:45' Krissy Matthews Band
Nouvelle British bluesrock sensation, à peine 19 printemps, déjà quatre albums et un passage sur les plus grandes scènes blues du UK!
Et le moins qu'on puisse dire est que le gamin est plus que doué, devant un maigre public, Wespelaar dort encore, il a éclaboussé la plaine de sa classe.
The future of the Blues? Very possibly... titrent les canards spécialisés, mais n'oublions pas que l'an dernier un certain Oli Brown était déjà gratifié des mêmes qualificatifs.
A la basse, son paternel, fier comme Artaban: Keith Brown, aux drums: l'Aussie Miikey Dean Smith et ces gars forment l'assise idéale permettant au jeune prodige de s'envoler sans se casser la gueule.
Le classique 'Catfish Blues' met le feu aux poudres, les photographes de presse font un bond d'un mètre en arrière en entendant le niveau sonore, ça va saigner!
' Hit the rock' le juteux titletrack de son dernier né.
Le gamin tient à nous saluer: 'Good evening', il est pas 15h, il arbore de seyantes lunettes de soleil, l'astre a dérangé ses cellules nerveuses.
Passons!
'Second class zone' , ça déménage ferme sur scène et le ket fait preuve d'une maturité étonnante.
Inévitablement des flashes de ce bon vieux Rory et de son Taste réapparaissent.
2011 , second British blues boom!
M'a pas l'air d'y avoir des masses du bluesfans dans le coin, on va vous envoyer du Justin Bieber, il amorce ' Slow Blues' , le genre de truc à faire pleurer un arracheur de dents sadique et homosexuel.
Sensationnel!
' Time Machine' imagine Clapton, Bruce et Ginger Baker!
Si, si, tu peux, ferme les yeux!
Un Bo Diddley medley ' Josephine' se demandant 'who do you love' et quel est le con qui a laissé sortir le chien: that was a bit of a jam, décrète le morveux, mais on n'a pas vu Paul Weller!
Le King a joué 'Mystery Train', nous aussi.
Vachement rapide cette locomotive!
A la Bad Company: 'Tell Me' et puis 'All night long' , elles sont agitées, ses nuits!
Faudra le tenir sérieusement à l'oeil le petit Krissy, va pas jouer éternellement en lever de rideau, c'est certain!
Il termine fort avec le 'Foxy Lady' de Jimi Hendrix.
Ce galopin vit le blues, Wespelaar l'a bien compris!
Ovation!
Big Bill & friends
Pendant le break, tu décides d'aller te dérouiller les jambes pour ne pas rester coller à la buvette avec Fons et autres soiffards insatiables, t'as parcouru 25 mètres et qui t'attrape pour te payer une Primus?
Geert, un habitué de Toogenblik, quelques godets plus tard, tu ressors, Dani Ducati t'indique que le brave Bill ( Armand Hombroeckx) a déjà bazardé plus de la moitié de son set.
Hij kwam traag op gang, c'est un moteur diesel ayant parcouru 398624 kilomètres.
En t'approchant de la scène tu l'entends psalmodier un slow blues pas dégueulasse.
Bill, uit Leuven, sait de quoi il retourne, plus de 40 ans de présence scénique, tu as dû le voir 4 ou 5 fois au Marktrock ou dans quelque sombre taverne chez Tobback & co , il est à chaque coup accompagné par quelques pointures, aujourd'hui, par exemple, on croit avoir reconnu Stoy Stoffelen, un gars qui a tenu les baguettes pour toute la Flandre d'avant sa future indépendance et on est certain que l'as qui tenait la guitare était le crack des cracks, Simon Shrimpton-Smith, que tu vis l'an dernier lors de la réunion de Pendulum.
Un bon gros boogie sur Dyle et ensuite le tube intellectuel, interplanétaire ' Eene me Hesp of Eene Me Kees..' ( merci Chuck Berry) pour achever la prestation.
Bien joué, bompa, un bis?
Non, peut-être..
Un slow country 'Kroege van da met' aussi beau que les 'Dead Flowers' des Rolling Stones, à part que les bloemen sentent la Stella.
Salut Wespelaar, l'autocar de l'hospice est arrivé, on s'en va!
Chaque année Swing Wespelaar a le bon goût d'ajouter à l'affiche des noms pas communs, des artistes n'ayant jamais foulé le sol de notre plat pays: en 2011 ce sera
Cashman.
Ray Cashman, une vieille Fender, un faciès de dur à cuire, une voix éraillée et derrière lui, à la batterie, harmonica et vocals( sometimes lead): Stan Street.
Ce duo nous a servi du no-nonsense, downhome Delta blues sentant les juke-joints sombres, et le vécu pas édulcoré.
Deux disques à son actif (Texassippi Stomp (2007) -Snake Feast (2010)), après le gig, le stock indiquait zéro.
Douze morceaux, extraits de ces albums: artisanaux, vicieux, aussi subtils qu'une rafale de vent chaud balayant un désert aride, t'es entré dans l'univers de R L Burnside, T Model Ford ou dans celui des plaques sorties chez Fat Possum: de l'authentique, du rugueux, du profond, du rural!
Quelques titres: 'Come on girl'- sa philosophie WWW: 'Whiskey, weed & women' - slide et harmonica ' Pistol Blues' comme du Muddy Waters mordant - chanté par le drummer 'Down home girl' , un titre de Leiber/Butler, repris en son temps par les Stones - un autre laidback blues ( 'Watcha doing' ) suivi d' un titre écrit par Mississippi Joe Callicott, un bluesman décédé en 1969.
Hey, Wespelaar, any liquor dancers dans le coin?
On boit que de la limonade, Ray..
Pas en Géorgie ou Caroline, tu vides 3 ou 4 flacons d'un alcool frelaté, tu sors ton pistolet et tu tires sur les crotales, tu les grilles et tu les bouffes... ça existe pas en Belgique?
Sûr, fieu, mais on fait ça avec des fourmis!
Voilà: 'Snake Feast' qui sera suivi d'un blues cotonneux et lancinant, précédé d'une longue intro... sometimes the songs are sad, she cries along with them.. - 'Reefer headed woman' se trouve sur 'Texassippi Stomp' et sent la Old Man River à plein nez -
Vous bouffez quoi dans votre pays humide?
Des moules.
Down South on n'est pas des végétariens: le matin, o k, bread & butter, blackberry jam & black coffee, à l'heure du souper fried catfish, fried chicken with a special sauce...
Ray, on vous envoie Bart De Wever, faudra prévoir des kilos de mayonnaise!
Il a une copine: 'Evangeline', ça le met de bonne humeur, par contre ce qui l'emmerde, c'est que à part les spectateurs des premiers rangs, Wespelaar lui tourne le dos, papote, picole et n'en a rien à branler de son blues basique, aussi on joue encore une complainte et on se tire: 'Black'.
Noir de colère, il est!
Avec le recul, tu te demandes si c'était bien intelligent de programmer cet artiste authentique après le joyeux Big Bill.
A revoir dans un club, tous les spécialistes sur place, Roger Reynaert, le Hoodoogang, m'ont affirmé avoir adoré Ray Cashman!.
Lightnin' Guy plays Hound Dog Taylor
Dans le courant de l'après-midi tu croises Guy Verlinden qui te confie qu'il y a un changement de programme, il ne jouera pas avec les Mighty Gators, les organisateurs lui ont demandé de présenter son show 'Lightnin' Guy plays Hound Dog Taylor' dont la première eut lieu début août au Borderline, à Diest ( enregistrement d'un CD/DVD en prime).
Son band se nommera donc The Houserockers: aux guitares, Bart Demulder ( Gene Taylor, Keith Dunn), aux drums, Erik Heirman.
Lightnin' Guy, assis, entame l'instrumental ' Hawaiian Boogie' , bye bye le Dijleland, direction un bouge malfamé dans un ghetto de Chicago. Bois pas trop, tu pourrais avoir une mauvaise surprise en te retrouvant en rue, vers 3 AM.
'Take Five' cette chaise va-t-elle tenir le coup?
Sous les soubresauts du Guy, énergique comme toujours, elle se retrouve souvent sur deux pieds.
Bart, envoie le vibrato, ket: 'Sadie'.. pourquoi, t'es partie, Sadie, je t'aime...
T'es qu'un chien, Hound Dog!
Lightnin' Guy n'a pas son pareil pour mettre le public en poche: charisme, punch et bonne humeur.
Wespelaar vibre!
'Gimme back my wig' t'as pas besoin de perruque, Guy, keske tu racontes!
Simplicité d'un groove répétitif: ' She's gone' et qu'a t-elle emporté?
Tu l'as deviné: all my money!
Slowtime: 'Freddie's blues' suivi de 'Taylor's rock' que le Gantois a appris à connaître dans la version de Sonny Landreth .
Une grosse locomotive qui fume: ' It's alright', à tes côtés, quelques indigènes, imbibés comme des ouvriers de chez Simca (en 1956) venant de toucher leur paye, les yeux vitreux, la braguette béante, ont entamé une audacieuse danse iroquoise, pas sûr qu'ils puissent reconnaître leur génitrice si elle devait se pointer ( il est à peine 20h!).
Nouvel instrumental '55th Street Boogie' et puis l'énorme 'Roll your moneymaker'.
'See me in the evening' pulse à mort.
On approche du terme, vite une dernière, le nerveux 'You can't sit down'!
Rage et vitesse d'exécution!
Ovation et un signe des organisateurs, nog eentje!
'Let's get funky', avec une touche de James Brown!
Du grand Lightnin'Guy, comme toujours!
21h20' Saint Jude
Retour au UK!
"After seeing or hearing them, Saint Jude is a name you won't soon forget – guaranteed!"( Classic Rock magazine), en plein dans le mille... et on ajoute:"It's easy to see why Ronnie Wood and Jimmy Page are fans."
Jude, le saint patron des causes perdues, est sans conteste la révélation de ce second jour!
Line-up probable:Vocals: Lynne Jackaman- Guitars: Adam Greene a quitté le groupe, on a vu 2 guitaristes: Ivor Sims + un second gars tout aussi doué, Marcus Bonfanti- Bass: Scott Wiber - Drums: Lee Cook- Keys ( a vintage Hammond) : Elliot Mortimer( ex Jim Jones Revue) est cité sur certaines bios, on croit avoir vu Joe Glossop, pas sûr!
Un CD: ' Diary of a soul fiend'!
'In my head' ouvre le bal et ici, également, un son écrasant.
Janis Joplin & the Big Holding Company, les Faces, Humble Pie, les Black Crowes, Blossom Toes, Vinegar Joe... Saint Jude c'est un condensé Classic Rock .
Lynne est superbe, sa voix asticote tes entrailles, les garçons expédient de groovy vibes te donnant des fourmis dans les guibolles et forçant ton cailloux à un mouvement perpétuel de haut en bas.
Ces gens jouent with their guts.
Un petit tour au paradis,Vanessa?
' Garden of Eden' du bluesrock à la sauce soul- 'Leave a light on': lumineux et électrique.
Une foule conquise vient se masser frontstage, faut dire que la madame n'est pas du genre laideron.
' Parallel life' et 'Mr Layhee' Ron Wood aime, normal, là-haut quelque part, Steve Marriott doit être jaloux.
This is a new one: ' Black rum and white lies' elle veut some noise, elle en aura.
Puis vint un slow à la Elkie Brooks, 'Angel', suivi d'un autre downtempo, the first song we ever wrote: ' Rivers and streams' un passage torrentueux avant de voir le cours d'eau se jeter dans l'océan.
Une intro juteuse à l'Hammond puis le truc dérape en rock sauvage 'Little Queen' , Wespelaar va exploser et Lynne clame... don't come to me for sympathy, tes fleurs, bouffe les, pingouin...
Elle est bien, cette petite!
Quelques lignes d'harmonica pour introduire le stonien 'Sweet Melody' et on attaque la bombe 'Soul on fire' .
Quelle puissance vocale, et une sanglante joute de guitares ... that's rock ' roll!
Les puristes blues apprécient moins, dirait-on!
Un truc qui débute par ...stoned cold sober... ne peut qu'être excellent: ' Pleased to meet you' est fabuleux!
Que dites-vous d'une ballade: 'Down and out', ça vous va?
... will you follow me?...
Jusqu'au bout du monde, s'il le faut!
On termine le set avec 'Southern Belles'... watch me fly...
Nous aussi on plane, Miss!
Après le concert de ce soir, Saint Jude ne restera pas longtemps Jude the Obscure, les apôtres locaux prêcheront la bonne nouvelle: on a vu un très grand band.
Go and see them si l'occasion se présente, et c'est pas le rappel brûlant qu'ils ont servi samedi qui nous fera changer d'avis!
Une version épique de' I'm losing you' des Temptations, déjà repris par les Faces.
Plus la force d'assister au concert de Garland Jeffreys, dommage le petit New-Yorkais ne t'a jamais déçu!
Il est 23h, dans une heure tu retrouves ta paillasse.
14:45' Krissy Matthews Band
Nouvelle British bluesrock sensation, à peine 19 printemps, déjà quatre albums et un passage sur les plus grandes scènes blues du UK!
Et le moins qu'on puisse dire est que le gamin est plus que doué, devant un maigre public, Wespelaar dort encore, il a éclaboussé la plaine de sa classe.
The future of the Blues? Very possibly... titrent les canards spécialisés, mais n'oublions pas que l'an dernier un certain Oli Brown était déjà gratifié des mêmes qualificatifs.
A la basse, son paternel, fier comme Artaban: Keith Brown, aux drums: l'Aussie Miikey Dean Smith et ces gars forment l'assise idéale permettant au jeune prodige de s'envoler sans se casser la gueule.
Le classique 'Catfish Blues' met le feu aux poudres, les photographes de presse font un bond d'un mètre en arrière en entendant le niveau sonore, ça va saigner!
' Hit the rock' le juteux titletrack de son dernier né.
Le gamin tient à nous saluer: 'Good evening', il est pas 15h, il arbore de seyantes lunettes de soleil, l'astre a dérangé ses cellules nerveuses.
Passons!
'Second class zone' , ça déménage ferme sur scène et le ket fait preuve d'une maturité étonnante.
Inévitablement des flashes de ce bon vieux Rory et de son Taste réapparaissent.
2011 , second British blues boom!
M'a pas l'air d'y avoir des masses du bluesfans dans le coin, on va vous envoyer du Justin Bieber, il amorce ' Slow Blues' , le genre de truc à faire pleurer un arracheur de dents sadique et homosexuel.
Sensationnel!
' Time Machine' imagine Clapton, Bruce et Ginger Baker!
Si, si, tu peux, ferme les yeux!
Un Bo Diddley medley ' Josephine' se demandant 'who do you love' et quel est le con qui a laissé sortir le chien: that was a bit of a jam, décrète le morveux, mais on n'a pas vu Paul Weller!
Le King a joué 'Mystery Train', nous aussi.
Vachement rapide cette locomotive!
A la Bad Company: 'Tell Me' et puis 'All night long' , elles sont agitées, ses nuits!
Faudra le tenir sérieusement à l'oeil le petit Krissy, va pas jouer éternellement en lever de rideau, c'est certain!
Il termine fort avec le 'Foxy Lady' de Jimi Hendrix.
Ce galopin vit le blues, Wespelaar l'a bien compris!
Ovation!
Big Bill & friends
Pendant le break, tu décides d'aller te dérouiller les jambes pour ne pas rester coller à la buvette avec Fons et autres soiffards insatiables, t'as parcouru 25 mètres et qui t'attrape pour te payer une Primus?
Geert, un habitué de Toogenblik, quelques godets plus tard, tu ressors, Dani Ducati t'indique que le brave Bill ( Armand Hombroeckx) a déjà bazardé plus de la moitié de son set.
Hij kwam traag op gang, c'est un moteur diesel ayant parcouru 398624 kilomètres.
En t'approchant de la scène tu l'entends psalmodier un slow blues pas dégueulasse.
Bill, uit Leuven, sait de quoi il retourne, plus de 40 ans de présence scénique, tu as dû le voir 4 ou 5 fois au Marktrock ou dans quelque sombre taverne chez Tobback & co , il est à chaque coup accompagné par quelques pointures, aujourd'hui, par exemple, on croit avoir reconnu Stoy Stoffelen, un gars qui a tenu les baguettes pour toute la Flandre d'avant sa future indépendance et on est certain que l'as qui tenait la guitare était le crack des cracks, Simon Shrimpton-Smith, que tu vis l'an dernier lors de la réunion de Pendulum.
Un bon gros boogie sur Dyle et ensuite le tube intellectuel, interplanétaire ' Eene me Hesp of Eene Me Kees..' ( merci Chuck Berry) pour achever la prestation.
Bien joué, bompa, un bis?
Non, peut-être..
Un slow country 'Kroege van da met' aussi beau que les 'Dead Flowers' des Rolling Stones, à part que les bloemen sentent la Stella.
Salut Wespelaar, l'autocar de l'hospice est arrivé, on s'en va!
Chaque année Swing Wespelaar a le bon goût d'ajouter à l'affiche des noms pas communs, des artistes n'ayant jamais foulé le sol de notre plat pays: en 2011 ce sera
Cashman.
Ray Cashman, une vieille Fender, un faciès de dur à cuire, une voix éraillée et derrière lui, à la batterie, harmonica et vocals( sometimes lead): Stan Street.
Ce duo nous a servi du no-nonsense, downhome Delta blues sentant les juke-joints sombres, et le vécu pas édulcoré.
Deux disques à son actif (Texassippi Stomp (2007) -Snake Feast (2010)), après le gig, le stock indiquait zéro.
Douze morceaux, extraits de ces albums: artisanaux, vicieux, aussi subtils qu'une rafale de vent chaud balayant un désert aride, t'es entré dans l'univers de R L Burnside, T Model Ford ou dans celui des plaques sorties chez Fat Possum: de l'authentique, du rugueux, du profond, du rural!
Quelques titres: 'Come on girl'- sa philosophie WWW: 'Whiskey, weed & women' - slide et harmonica ' Pistol Blues' comme du Muddy Waters mordant - chanté par le drummer 'Down home girl' , un titre de Leiber/Butler, repris en son temps par les Stones - un autre laidback blues ( 'Watcha doing' ) suivi d' un titre écrit par Mississippi Joe Callicott, un bluesman décédé en 1969.
Hey, Wespelaar, any liquor dancers dans le coin?
On boit que de la limonade, Ray..
Pas en Géorgie ou Caroline, tu vides 3 ou 4 flacons d'un alcool frelaté, tu sors ton pistolet et tu tires sur les crotales, tu les grilles et tu les bouffes... ça existe pas en Belgique?
Sûr, fieu, mais on fait ça avec des fourmis!
Voilà: 'Snake Feast' qui sera suivi d'un blues cotonneux et lancinant, précédé d'une longue intro... sometimes the songs are sad, she cries along with them.. - 'Reefer headed woman' se trouve sur 'Texassippi Stomp' et sent la Old Man River à plein nez -
Vous bouffez quoi dans votre pays humide?
Des moules.
Down South on n'est pas des végétariens: le matin, o k, bread & butter, blackberry jam & black coffee, à l'heure du souper fried catfish, fried chicken with a special sauce...
Ray, on vous envoie Bart De Wever, faudra prévoir des kilos de mayonnaise!
Il a une copine: 'Evangeline', ça le met de bonne humeur, par contre ce qui l'emmerde, c'est que à part les spectateurs des premiers rangs, Wespelaar lui tourne le dos, papote, picole et n'en a rien à branler de son blues basique, aussi on joue encore une complainte et on se tire: 'Black'.
Noir de colère, il est!
Avec le recul, tu te demandes si c'était bien intelligent de programmer cet artiste authentique après le joyeux Big Bill.
A revoir dans un club, tous les spécialistes sur place, Roger Reynaert, le Hoodoogang, m'ont affirmé avoir adoré Ray Cashman!.
Lightnin' Guy plays Hound Dog Taylor
Dans le courant de l'après-midi tu croises Guy Verlinden qui te confie qu'il y a un changement de programme, il ne jouera pas avec les Mighty Gators, les organisateurs lui ont demandé de présenter son show 'Lightnin' Guy plays Hound Dog Taylor' dont la première eut lieu début août au Borderline, à Diest ( enregistrement d'un CD/DVD en prime).
Son band se nommera donc The Houserockers: aux guitares, Bart Demulder ( Gene Taylor, Keith Dunn), aux drums, Erik Heirman.
Lightnin' Guy, assis, entame l'instrumental ' Hawaiian Boogie' , bye bye le Dijleland, direction un bouge malfamé dans un ghetto de Chicago. Bois pas trop, tu pourrais avoir une mauvaise surprise en te retrouvant en rue, vers 3 AM.
'Take Five' cette chaise va-t-elle tenir le coup?
Sous les soubresauts du Guy, énergique comme toujours, elle se retrouve souvent sur deux pieds.
Bart, envoie le vibrato, ket: 'Sadie'.. pourquoi, t'es partie, Sadie, je t'aime...
T'es qu'un chien, Hound Dog!
Lightnin' Guy n'a pas son pareil pour mettre le public en poche: charisme, punch et bonne humeur.
Wespelaar vibre!
'Gimme back my wig' t'as pas besoin de perruque, Guy, keske tu racontes!
Simplicité d'un groove répétitif: ' She's gone' et qu'a t-elle emporté?
Tu l'as deviné: all my money!
Slowtime: 'Freddie's blues' suivi de 'Taylor's rock' que le Gantois a appris à connaître dans la version de Sonny Landreth .
Une grosse locomotive qui fume: ' It's alright', à tes côtés, quelques indigènes, imbibés comme des ouvriers de chez Simca (en 1956) venant de toucher leur paye, les yeux vitreux, la braguette béante, ont entamé une audacieuse danse iroquoise, pas sûr qu'ils puissent reconnaître leur génitrice si elle devait se pointer ( il est à peine 20h!).
Nouvel instrumental '55th Street Boogie' et puis l'énorme 'Roll your moneymaker'.
'See me in the evening' pulse à mort.
On approche du terme, vite une dernière, le nerveux 'You can't sit down'!
Rage et vitesse d'exécution!
Ovation et un signe des organisateurs, nog eentje!
'Let's get funky', avec une touche de James Brown!
Du grand Lightnin'Guy, comme toujours!
21h20' Saint Jude
Retour au UK!
"After seeing or hearing them, Saint Jude is a name you won't soon forget – guaranteed!"( Classic Rock magazine), en plein dans le mille... et on ajoute:"It's easy to see why Ronnie Wood and Jimmy Page are fans."
Jude, le saint patron des causes perdues, est sans conteste la révélation de ce second jour!
Line-up probable:Vocals: Lynne Jackaman- Guitars: Adam Greene a quitté le groupe, on a vu 2 guitaristes: Ivor Sims + un second gars tout aussi doué, Marcus Bonfanti- Bass: Scott Wiber - Drums: Lee Cook- Keys ( a vintage Hammond) : Elliot Mortimer( ex Jim Jones Revue) est cité sur certaines bios, on croit avoir vu Joe Glossop, pas sûr!
Un CD: ' Diary of a soul fiend'!
'In my head' ouvre le bal et ici, également, un son écrasant.
Janis Joplin & the Big Holding Company, les Faces, Humble Pie, les Black Crowes, Blossom Toes, Vinegar Joe... Saint Jude c'est un condensé Classic Rock .
Lynne est superbe, sa voix asticote tes entrailles, les garçons expédient de groovy vibes te donnant des fourmis dans les guibolles et forçant ton cailloux à un mouvement perpétuel de haut en bas.
Ces gens jouent with their guts.
Un petit tour au paradis,Vanessa?
' Garden of Eden' du bluesrock à la sauce soul- 'Leave a light on': lumineux et électrique.
Une foule conquise vient se masser frontstage, faut dire que la madame n'est pas du genre laideron.
' Parallel life' et 'Mr Layhee' Ron Wood aime, normal, là-haut quelque part, Steve Marriott doit être jaloux.
This is a new one: ' Black rum and white lies' elle veut some noise, elle en aura.
Puis vint un slow à la Elkie Brooks, 'Angel', suivi d'un autre downtempo, the first song we ever wrote: ' Rivers and streams' un passage torrentueux avant de voir le cours d'eau se jeter dans l'océan.
Une intro juteuse à l'Hammond puis le truc dérape en rock sauvage 'Little Queen' , Wespelaar va exploser et Lynne clame... don't come to me for sympathy, tes fleurs, bouffe les, pingouin...
Elle est bien, cette petite!
Quelques lignes d'harmonica pour introduire le stonien 'Sweet Melody' et on attaque la bombe 'Soul on fire' .
Quelle puissance vocale, et une sanglante joute de guitares ... that's rock ' roll!
Les puristes blues apprécient moins, dirait-on!
Un truc qui débute par ...stoned cold sober... ne peut qu'être excellent: ' Pleased to meet you' est fabuleux!
Que dites-vous d'une ballade: 'Down and out', ça vous va?
... will you follow me?...
Jusqu'au bout du monde, s'il le faut!
On termine le set avec 'Southern Belles'... watch me fly...
Nous aussi on plane, Miss!
Après le concert de ce soir, Saint Jude ne restera pas longtemps Jude the Obscure, les apôtres locaux prêcheront la bonne nouvelle: on a vu un très grand band.
Go and see them si l'occasion se présente, et c'est pas le rappel brûlant qu'ils ont servi samedi qui nous fera changer d'avis!
Une version épique de' I'm losing you' des Temptations, déjà repris par les Faces.
Plus la force d'assister au concert de Garland Jeffreys, dommage le petit New-Yorkais ne t'a jamais déçu!
Il est 23h, dans une heure tu retrouves ta paillasse.
samedi 20 août 2011
Swing Wespelaar 2011 ( day one)- Wespelaar- le 19 août 2011
Edition 24 pour le free festival de Wespelaar.
Pour y arriver toujours un boxon inimaginable: 37 minutes de trajet indique Google Maps, tu y ajoutes une heure et le compte est bon!
On va pas énumérer tous les pièges, mais sache que traverser Meiser te prend 25' en période estivale (!), quant à la Chaussée d'Haecht, ça fait quinze mois que cette route nationale est transformée en chantier sur lequel jamais personne ne travaille...
Que dis-tu, madame Crevits?
Die Walen...altijd maar klagen!
We love you, Hilde!
19:05.
Après une minute de silence en mémoire des victimes du Pukkelpop, un band local (Keerbergen) investit la scène pour donner le coup d'envoi du festival:
The DeVilles
Un bluesrock trio né en 2008, ayant gagné le Hagelandrockrally et ayant déjà foulé quelques belles scènes, dont le Maanrock.
Line-up :Daan De Vries-guitar/vocals ( un ex- Way), Evert De Vries-drums/backings, Lexy Laeremans-bass!
Sont jeunes, déterminés, fougueux et zont pas été nourris aux schlagers ou à la panade Milk Inc.: leur truc c'est les Black Keys, Wolfmother, Triggerfinger, les Stones, Cream, Taste etc..
Pendant une petite heure, ils ont dynamité la plaine brabançonne.
Personne ne s'est plaint, leur pot-au-feu c'est pas du maigre, même si la recette n'est pas nouvelle.
Pour l'originalité,tu repasseras, pour la teneur en vitamines tu consommes à volonté!
'Sick fish', si tu l'as hameçonné dans la Senne, on comprend!- 'You're mine' du rock with balls, avec les images pieuses, style... I took you home to my place... papa et maman étaient sans doute à la messe!- 'Old Skooler' , old school bluesrock- du boogie bien gras: ' Seven things to remember' Daan a de la gueule, son frangin se débrouille comme un chef, Lexy est le studieux de la bande, The DeVilles sont de bons petits diables-le remuant ' Fragments' se trouve sur notre demo- à la slide, l'artisanal: ' Dance to the rhymes of Seasick Steve', faudrait qu'ils envoient une cassette au barbu- puis, le nerveux ' Jerry' de me voir si belle - ' Second life' et une cover: ' Summertime Blues' suivie de 'Time to dance', aussi agité qu'un morceau des Black Box Revelation - le trio termine par un ' Take out your blues' qui balance!
Un bis:
Het eerste nummer dat wij ooit samen speelden, une 'final blues jam' truffée de soli pas cons!
Le 22 août The DeVilles se produisent au HH Festival à Wemmel!
20:50' Bradley's Circus
C'est en septembre 2006 ( Beersel Blues Rock, what a great festival..) que tu fais la connaissance du cirque batave, excellent souvenir!
Depuis les clowns ont fait du chemin: un second effort discographique 'Bang Bang Wa Wee's' ( producer John Snyder qui a travaillé avec Etta James!), une tournée aux States et des critiques élogieuses: leur blues/rock/roots/americana plaît!
Pour y arriver toujours un boxon inimaginable: 37 minutes de trajet indique Google Maps, tu y ajoutes une heure et le compte est bon!
On va pas énumérer tous les pièges, mais sache que traverser Meiser te prend 25' en période estivale (!), quant à la Chaussée d'Haecht, ça fait quinze mois que cette route nationale est transformée en chantier sur lequel jamais personne ne travaille...
Que dis-tu, madame Crevits?
Die Walen...altijd maar klagen!
We love you, Hilde!
19:05.
Après une minute de silence en mémoire des victimes du Pukkelpop, un band local (Keerbergen) investit la scène pour donner le coup d'envoi du festival:
The DeVilles
Un bluesrock trio né en 2008, ayant gagné le Hagelandrockrally et ayant déjà foulé quelques belles scènes, dont le Maanrock.
Line-up :Daan De Vries-guitar/vocals ( un ex- Way), Evert De Vries-drums/backings, Lexy Laeremans-bass!
Sont jeunes, déterminés, fougueux et zont pas été nourris aux schlagers ou à la panade Milk Inc.: leur truc c'est les Black Keys, Wolfmother, Triggerfinger, les Stones, Cream, Taste etc..
Pendant une petite heure, ils ont dynamité la plaine brabançonne.
Personne ne s'est plaint, leur pot-au-feu c'est pas du maigre, même si la recette n'est pas nouvelle.
Pour l'originalité,tu repasseras, pour la teneur en vitamines tu consommes à volonté!
'Sick fish', si tu l'as hameçonné dans la Senne, on comprend!- 'You're mine' du rock with balls, avec les images pieuses, style... I took you home to my place... papa et maman étaient sans doute à la messe!- 'Old Skooler' , old school bluesrock- du boogie bien gras: ' Seven things to remember' Daan a de la gueule, son frangin se débrouille comme un chef, Lexy est le studieux de la bande, The DeVilles sont de bons petits diables-le remuant ' Fragments' se trouve sur notre demo- à la slide, l'artisanal: ' Dance to the rhymes of Seasick Steve', faudrait qu'ils envoient une cassette au barbu- puis, le nerveux ' Jerry' de me voir si belle - ' Second life' et une cover: ' Summertime Blues' suivie de 'Time to dance', aussi agité qu'un morceau des Black Box Revelation - le trio termine par un ' Take out your blues' qui balance!
Un bis:
Het eerste nummer dat wij ooit samen speelden, une 'final blues jam' truffée de soli pas cons!
Le 22 août The DeVilles se produisent au HH Festival à Wemmel!
20:50' Bradley's Circus
C'est en septembre 2006 ( Beersel Blues Rock, what a great festival..) que tu fais la connaissance du cirque batave, excellent souvenir!
Depuis les clowns ont fait du chemin: un second effort discographique 'Bang Bang Wa Wee's' ( producer John Snyder qui a travaillé avec Etta James!), une tournée aux States et des critiques élogieuses: leur blues/rock/roots/americana plaît!
La sexy blonde Mattanja Joy Bradley: Lead Vocals / guitar / Kazoo- le doué, André van den Boogaart: Guitar / Vocals- la méchante rouquine, Lidewij Veenhuis: Blues Harp - la rythmique:-Beewee Nederkoorn - Drums et Joris Verbogt: double bass!
Dans le vif du sujet dès l'entame, sexy americana ' I can't love you anymore'.
Vais tenter ma chance, Mattanja je l'aime déjà et cette twangy guitare me rend fou!
Du country/rockabilly qui déménage: ' Don't kick a gal that's down' suivi d'un hymne à la New-Orleans, ambiance Mardi-Gras: ' Don't go up on the 4th'.
Anecdote pour introduire 'Wasteland', lors de l'enregistrement dans les Dockside Studios, j'ai eu l'occasion de l'interpréter sur 'Lucille' la guitare de BB King: wooaah...
Immense travail de Lidewij pendant le jazzy voodoo track qui suit avant de voir le Circus embrayer sur un Magic Slim gluant: la rouquine au repos, la guitare de Dédé en vedette!
Retour du mouth harp et un jump blues torride 'I'm a sin', Joris va boire une Primus, ket, je pique ta contrebasse, décide Mattanja.
Wespelaar, la première qui nous balance sa petite culotte reçoit notre nouveau Cd...
Louitje, beau comme l'Elephant Man, lui envoie son fin sous-vêtement, pas lavé avec Ariel, que la belle accroche au pied de micro, tout de suite 25 mouches viennent virevolter autour du calebard marron..
' Please don't throw your underwear': trop tard, Miss!
Un jazzy gospel Armée du Salut: ' Singing to the Lord' suivi d'une vicieuse guitare métallique, du Eddie Cochran féminin: 'Pussycat' .
Laisse tomber mon vieux Tom Jones, c'est plus de ton âge!
'My babe' chanté par Joris, sa nana a les yeux bleus et youpie..she's coming back to me...
Ladies & gents, the circus is coming to see you soon... en avant pour un cha cha cha rock endiablé!
Et pour se reposer, le late night jazzy/blues: 'Too lonely for too long', du Peggy Lee uit Holland!
Un jour dans un bar y avait une nana, on a bu quelques verres, papoté, ça s'est terminé au plumard, mais ce one-night stand je le regrette déjà... hé, André, tu vas pas nous raconter ta vie, hein, menneke, déjà que les journaux regorgent de trucs du genre, pas vrai DSK?
... well it's six o'clock... a pretty girl...
Ouais, on connaît la chanson, vicelard!
Lidewij s'affaire depuis une dizaine de minutes, un son strident sort de son ampli, un jack récalcitrant?
Tripotage, réglage, c'est reparti pour un country rock que Johnny Cash eut apprécié.
281 dollars, c'est le montant de l'amende que j'eus à régler pour excès de vitesse en Floride, ça m'a inspiré: '90 miles' , du blues nerveux.
On finit par le boogie ' Tomboy Boogie' ( probablement).
Un bis, natuurlijk!
Little Walter: ' Hate to see you go' ... she's my desire , she's my desire....
Yeah, great!
22:55', top of the bill- The Animals & Friends
Malheureusement sans Spencer Davis qui a dû déclarer forfait.
En juillet 2008 aux Gentse Feesten , les vétérans anglais t'avaient tellement impressionné, que pendant une semaine t'as écouté toute leur discographie des sixties.
Depuis tu as vu Eric Burdon & the Animals à Lessines et le doute n'est pas permis, l'âme des bêtes, c'est lui!
Juridiquement la bataille fut gagnée par le drummer d'origine, John Steel, qui n'a jamais quitté le navire, et rien ne permet d'affirmer qu'il n'a pas le droit d'utiliser le nom d'un groupe pour lequel il joue depuis 1962.
En outre, le souriant et élégant John est un gentleman!
Comme à Gand, il est accompagné par le formidable Mick Gallagher ( déjà Animal en 1965) aux claviers, rien que sa présence vaut le déplacement - à la guitare, l'excellent John Williamson- à la basse et aux vocals puissants, le costaud et envahissant, Pete Barton.
Verdict: les Animals n'ont pas déçu, mais l'effet de surprise n'y est plus et les esprits chagrins te diront, on a vu et entendu un jukebox rempli de oldies, sur scène, il y avait une bande de momies nostalgiques dont la vie s'est arrêtée en 1968.
85% du public par contre a passé un excellent moment en reprenant en choeur des titres ayant bercé leur adolescence, souvent tu fis comme eux!
Pete annonce 'Baby, let me take you home' de 1964: c'est parti, mon kiki!
Dédié à Chas Chandler et Dave Rowberry, deux animaux enterrés: ' It's my life' .
'I put a spell on you': aurons-nous droit à la même setlist qu'il y a trois ans?
Screaming Jay Hawkins a, en tout cas composé, un must.
Le même n°4: Jimmy Reed ' Bright lights, big city'.
Du tout grand Mickey Gallagher, 'Don't let me be misunderstood': fabuleux!
John Lee Hooker ' I got my eyes on you', un son vintage, du boogie collant!
Pour Spencer Davis, 1966:' Somebody help me' toujours avec Stevie Winwood à l'époque!
Un son de guitare méticuleux pendant 'I believe to my soul' de Ray Charles avant de retourner au UK avec un 'I'm crying' nerveux.
Pas à dire, Pete a du coffre.
Sur l'album 'Instincts' sorti en 2004, un titre composé par John Williamson, dédié à Rory Gallagher: 'Justify my life', une slide piquante.
Un petit tour dans les swamps pour aller draguer 'Suzie Q': chaud, chaud!
Steele quitte ses fûts et vient s'adresser au public en narrant une anecdote datant de 1962: notre premier passage en Belgique, avec Eric on a passé la nuit sur la plage à Ostende, great time, guys!
Tu parles, John.
And now, Sam Cooke: 'Bring it on home' qu'ils enregistrèrent en 1965.
L'ambiance monte d'un cran, Wespelaar jubile: 'Don't bring me down' 1966 et l'anti-war song ' We gotta get out of this place' , le merdier vietnamien parfaitement illustré par le film 'Hamburger Hill' pour lequel l'hymne fut utilisé.
L'horaire nous permet une dernière chanson: John Lee number two: 'Boom Boom'!
Gallagher et Williamson s'amusent comme des collégiens!
Wespelaar au paradis, un bis s'impose:
la bombe du Spencer Davis Group 'Keep on running' et Marieke aura celle pour laquelle elle a fait le pèlerinage: 'House of the rising sun'!
Avec cette machine à hits t'as pas vu le temps passé, il est minuit quart, Wespelaar passe au bar!
Well I got one foot on the platform
The other foot on the train
I'm going back to my wife
To wear that ball and chain...
Dans le vif du sujet dès l'entame, sexy americana ' I can't love you anymore'.
Vais tenter ma chance, Mattanja je l'aime déjà et cette twangy guitare me rend fou!
Du country/rockabilly qui déménage: ' Don't kick a gal that's down' suivi d'un hymne à la New-Orleans, ambiance Mardi-Gras: ' Don't go up on the 4th'.
Anecdote pour introduire 'Wasteland', lors de l'enregistrement dans les Dockside Studios, j'ai eu l'occasion de l'interpréter sur 'Lucille' la guitare de BB King: wooaah...
Immense travail de Lidewij pendant le jazzy voodoo track qui suit avant de voir le Circus embrayer sur un Magic Slim gluant: la rouquine au repos, la guitare de Dédé en vedette!
Retour du mouth harp et un jump blues torride 'I'm a sin', Joris va boire une Primus, ket, je pique ta contrebasse, décide Mattanja.
Wespelaar, la première qui nous balance sa petite culotte reçoit notre nouveau Cd...
Louitje, beau comme l'Elephant Man, lui envoie son fin sous-vêtement, pas lavé avec Ariel, que la belle accroche au pied de micro, tout de suite 25 mouches viennent virevolter autour du calebard marron..
' Please don't throw your underwear': trop tard, Miss!
Un jazzy gospel Armée du Salut: ' Singing to the Lord' suivi d'une vicieuse guitare métallique, du Eddie Cochran féminin: 'Pussycat' .
Laisse tomber mon vieux Tom Jones, c'est plus de ton âge!
'My babe' chanté par Joris, sa nana a les yeux bleus et youpie..she's coming back to me...
Ladies & gents, the circus is coming to see you soon... en avant pour un cha cha cha rock endiablé!
Et pour se reposer, le late night jazzy/blues: 'Too lonely for too long', du Peggy Lee uit Holland!
Un jour dans un bar y avait une nana, on a bu quelques verres, papoté, ça s'est terminé au plumard, mais ce one-night stand je le regrette déjà... hé, André, tu vas pas nous raconter ta vie, hein, menneke, déjà que les journaux regorgent de trucs du genre, pas vrai DSK?
... well it's six o'clock... a pretty girl...
Ouais, on connaît la chanson, vicelard!
Lidewij s'affaire depuis une dizaine de minutes, un son strident sort de son ampli, un jack récalcitrant?
Tripotage, réglage, c'est reparti pour un country rock que Johnny Cash eut apprécié.
281 dollars, c'est le montant de l'amende que j'eus à régler pour excès de vitesse en Floride, ça m'a inspiré: '90 miles' , du blues nerveux.
On finit par le boogie ' Tomboy Boogie' ( probablement).
Un bis, natuurlijk!
Little Walter: ' Hate to see you go' ... she's my desire , she's my desire....
Yeah, great!
22:55', top of the bill- The Animals & Friends
Malheureusement sans Spencer Davis qui a dû déclarer forfait.
En juillet 2008 aux Gentse Feesten , les vétérans anglais t'avaient tellement impressionné, que pendant une semaine t'as écouté toute leur discographie des sixties.
Depuis tu as vu Eric Burdon & the Animals à Lessines et le doute n'est pas permis, l'âme des bêtes, c'est lui!
Juridiquement la bataille fut gagnée par le drummer d'origine, John Steel, qui n'a jamais quitté le navire, et rien ne permet d'affirmer qu'il n'a pas le droit d'utiliser le nom d'un groupe pour lequel il joue depuis 1962.
En outre, le souriant et élégant John est un gentleman!
Comme à Gand, il est accompagné par le formidable Mick Gallagher ( déjà Animal en 1965) aux claviers, rien que sa présence vaut le déplacement - à la guitare, l'excellent John Williamson- à la basse et aux vocals puissants, le costaud et envahissant, Pete Barton.
Verdict: les Animals n'ont pas déçu, mais l'effet de surprise n'y est plus et les esprits chagrins te diront, on a vu et entendu un jukebox rempli de oldies, sur scène, il y avait une bande de momies nostalgiques dont la vie s'est arrêtée en 1968.
85% du public par contre a passé un excellent moment en reprenant en choeur des titres ayant bercé leur adolescence, souvent tu fis comme eux!
Pete annonce 'Baby, let me take you home' de 1964: c'est parti, mon kiki!
Dédié à Chas Chandler et Dave Rowberry, deux animaux enterrés: ' It's my life' .
'I put a spell on you': aurons-nous droit à la même setlist qu'il y a trois ans?
Screaming Jay Hawkins a, en tout cas composé, un must.
Le même n°4: Jimmy Reed ' Bright lights, big city'.
Du tout grand Mickey Gallagher, 'Don't let me be misunderstood': fabuleux!
John Lee Hooker ' I got my eyes on you', un son vintage, du boogie collant!
Pour Spencer Davis, 1966:' Somebody help me' toujours avec Stevie Winwood à l'époque!
Un son de guitare méticuleux pendant 'I believe to my soul' de Ray Charles avant de retourner au UK avec un 'I'm crying' nerveux.
Pas à dire, Pete a du coffre.
Sur l'album 'Instincts' sorti en 2004, un titre composé par John Williamson, dédié à Rory Gallagher: 'Justify my life', une slide piquante.
Un petit tour dans les swamps pour aller draguer 'Suzie Q': chaud, chaud!
Steele quitte ses fûts et vient s'adresser au public en narrant une anecdote datant de 1962: notre premier passage en Belgique, avec Eric on a passé la nuit sur la plage à Ostende, great time, guys!
Tu parles, John.
And now, Sam Cooke: 'Bring it on home' qu'ils enregistrèrent en 1965.
L'ambiance monte d'un cran, Wespelaar jubile: 'Don't bring me down' 1966 et l'anti-war song ' We gotta get out of this place' , le merdier vietnamien parfaitement illustré par le film 'Hamburger Hill' pour lequel l'hymne fut utilisé.
L'horaire nous permet une dernière chanson: John Lee number two: 'Boom Boom'!
Gallagher et Williamson s'amusent comme des collégiens!
Wespelaar au paradis, un bis s'impose:
la bombe du Spencer Davis Group 'Keep on running' et Marieke aura celle pour laquelle elle a fait le pèlerinage: 'House of the rising sun'!
Avec cette machine à hits t'as pas vu le temps passé, il est minuit quart, Wespelaar passe au bar!
Well I got one foot on the platform
The other foot on the train
I'm going back to my wife
To wear that ball and chain...
vendredi 19 août 2011
Amanda Favier violon & Eliane Reyes piano au Festival Midis-Minimes, Conservatoire Royal de Bruxelles, le 18 août 2011
Françoise Sagan : Aimez-vous Brahms?
Amanda Favier/violon et Eliane Reyes/piano: oui!
Rendez-vous à 12h15', rue de la Régence, au Conservatoire Royal, le festival Midis-Minimes!
Amanda Favier: premier concert à l'âge de 9 ans, plus jeune lauréate de l'histoire du Concours Jean-Sébastien Bach de Leipzig.
Traces discographiques: Vivaldi- Janacek & Richard Strauss- Ravel & César Franck..
Particularité: un Matteo Goffriler (1723) de l’école de lutherie de Venise.
Eliane Reyes: Verviers 1977!
Collectionne les prix internationaux.
Huit enregistrements dont Tansman, Debussy ou Milhaud.
Reyes performs with poetic sensitivity and deftness. She has staccato wit in the fast pieces and liquid sensuality in the quiet ones. (Jack Sullivan- American record guide)!
Au menu
Johannes Brahms: 'Sonata for violin & piano No. 2 in A major ("Thun"), Op. 100 '
Sonate composée à Thun en 1886, Brahms was in a happy mood, nous l'entendrons!
Allegro amabile
Un piano léger vite relayé par deux ou trois lignes de violon: les eaux du lac alpin de Thoune reflètent le sommet du Steingletscher, le soleil luit: il fait bon vivre...
Quelques accès rageurs ou élans farouches ne viendront guère troubler la quiétude et la sérénité du paysage de l'Oberland de Berne.
Ravissement et béatitude!
Andante tranquillo- Vivace di qui Andante.
Le piano batifole, le violon papillonne, quelques cascades en arpège ..
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?... ( Jean Ferrat)
Allegro grazioso ( quasi Andante)
Vivacité, lyrisme ... un charmant rondo velouté!
Une vingtaine de minutes sublimes!
Johannes Brahms-Scherzo- troisième mouvement de la F-A-E Sonata
Oeuvre collective ( Robert Schumann- Johannes Brahms- Albert Dietrich) de 1853, en quatre mouvements.
Ecrite pour le violoniste ami, Joseph Joachim!
Le Scherzo est donc une pièce de jeunesse, composée en un temps record par le précoce Brahms.
Un exercice de style de 5', vif, tempétueux, avec une accalmie romantique dans la phase centrale.
Eliane Reyes faisant preuve d'une énergie rock'n roll dans sa frappe de touches.
Gros succès et le duo offre un bref rappel épicé et énergique au public conquis.
Excellent concert!
Amanda Favier/violon et Eliane Reyes/piano: oui!
Rendez-vous à 12h15', rue de la Régence, au Conservatoire Royal, le festival Midis-Minimes!
Amanda Favier: premier concert à l'âge de 9 ans, plus jeune lauréate de l'histoire du Concours Jean-Sébastien Bach de Leipzig.
Traces discographiques: Vivaldi- Janacek & Richard Strauss- Ravel & César Franck..
Particularité: un Matteo Goffriler (1723) de l’école de lutherie de Venise.
Eliane Reyes: Verviers 1977!
Collectionne les prix internationaux.
Huit enregistrements dont Tansman, Debussy ou Milhaud.
Reyes performs with poetic sensitivity and deftness. She has staccato wit in the fast pieces and liquid sensuality in the quiet ones. (Jack Sullivan- American record guide)!
Au menu
Johannes Brahms: 'Sonata for violin & piano No. 2 in A major ("Thun"), Op. 100 '
Sonate composée à Thun en 1886, Brahms was in a happy mood, nous l'entendrons!
Allegro amabile
Un piano léger vite relayé par deux ou trois lignes de violon: les eaux du lac alpin de Thoune reflètent le sommet du Steingletscher, le soleil luit: il fait bon vivre...
Quelques accès rageurs ou élans farouches ne viendront guère troubler la quiétude et la sérénité du paysage de l'Oberland de Berne.
Ravissement et béatitude!
Andante tranquillo- Vivace di qui Andante.
Le piano batifole, le violon papillonne, quelques cascades en arpège ..
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?... ( Jean Ferrat)
Allegro grazioso ( quasi Andante)
Vivacité, lyrisme ... un charmant rondo velouté!
Une vingtaine de minutes sublimes!
Johannes Brahms-Scherzo- troisième mouvement de la F-A-E Sonata
Oeuvre collective ( Robert Schumann- Johannes Brahms- Albert Dietrich) de 1853, en quatre mouvements.
Ecrite pour le violoniste ami, Joseph Joachim!
Le Scherzo est donc une pièce de jeunesse, composée en un temps record par le précoce Brahms.
Un exercice de style de 5', vif, tempétueux, avec une accalmie romantique dans la phase centrale.
Eliane Reyes faisant preuve d'une énergie rock'n roll dans sa frappe de touches.
Gros succès et le duo offre un bref rappel épicé et énergique au public conquis.
Excellent concert!
jeudi 18 août 2011
Le trio BBQ featuring Katerine Desrochers au Café des Sports, Uccle, le 17 août 2011
'Nous devons bien constater qu’aux heures de pointe, la circulation devient de plus en plus difficile sur les grands axes que sont notamment l’avenue Brugmann et la chaussée d’Alsemberg': laconique annonce des autorités communales uccloises, que tu traduis par: un gigantesque bordel de la gare de Calevoet jusqu'au collège St-Pierre!
Et pourtant l'antique Café des Sports ( 526 av. Brugmann), que tu connus repaire d'ivrognes du temps du Racing / Excelsior d'Uccle, affiche complet pour le concert du trio BBQ!
T'as à peine posé ton 42 fillette sur la première marche te permettant de pénétrer dans le bruine kroeg que tu tombes sur quelques dangereux individus, l'hospice doit avoir signalé à tous les commissariats bruxellois que deux braves vieillards ont pris la tangente car au comptoir tu aperçois Pipou et Sylveer Wallace Collection/Two Men Sound and so on.. Vanholme occupés à faire un mauvais sort à une bouteille de gros rouge qui tache et arrache, que l' épouse de Dehaene n'oserait même pas utiliser pour son fameux coq au vin façon Vilvoorde!
La soirée risque d'être chaude!
Le duo comique t'invite à prendre place à leur table face aux musiciens, tu acceptes leur proposition en déclinant leur offre pinard, une pintje convient mieux à ton teint rubicond!
21:15': Le trio BBQ!
ou le Québec en goguette!
Tu oublies berbecu: gratar, mititei, Ćevapčići ou autres merguez..., synonymes de malbouffe,
B B Q c'est Jean-Michel Bérubé ( guitare) - Mathieu Baudet, no comment Balthazar, ( guitare) et Vincent Quirion ( basse acoustique), ces joyeux Acadiens, amoureux de Django, sont des virtuoses ne discréditant pas l'humour sous toutes ces formes: visuelle ou spirituelle.
Les deux casquettes et le chapeau ouvrent le bal avec Georges de Sète ' Les copains d'abord' et ton cerveau, pas encore imbibé de houblon, fait le rapprochement avec la clique à Koen De Cauter jouant et chantant Brassens!
B & B se relayent à la lead, la basse cimente le tout, c'est du jazz manouche fringant: on a à faire à des cracks.
En 1928 Fats Waller écrit 'Honeysuckle Rose' , ce standard était un pilier du répertoire de Django Reinhardt.
BBQ l'interprète tout en souplesse et flexibilité, les soli se succèdent en fondu enchaîné, la belle Marielle en laisse choir son spaghetti al dente et al ragù sur son vespéral attribut vestimentaire qu'Armand, un amant, lui offrit dans un bon jour: 'caca' fusa sa digne réaction!
'La Danse Hongroise n°5' se retrouve sur notre CD ' Cinémanouche' .
Qu'en pense Johannes?
Ces Québecquois, c'est pas des Charlots!
Uccle, je vous demande d'applaudir une guest: Katerine Desrochers au chant! ( tu es prié d' adapter à l'accent de là-bas, donc +/-: Kôtrin Droché, chinteuz...)
Oui, Mademoiselle Desrochers: Heaven...I'm in heaven...
D'accord, 'Cheek to Cheek' Irving Berlin, après 'Le Dictateur' on a droit à Fred Astaire et Ginger Rogers .
Des nouvelles de la SNCB?
On vous conseille le seul train qui arrivera à l'heure, montez, boys: 'Take the A train'.
Destination Manhattan!
La suivante fut composée par une certaine Christelle Tassin (?) , Française émigrée du côté du Saint-Laurent, ' Si jamais tu t'ennuies', un jazz musette dans la veine Edith Piaf.
Un medley, deux titres: 'Puttin' on the Ritz', pensez au tuxedo et 'Fais moi mal', Johnny' du Vian masochiste!
La ballade immortelle du gars de Liberchies, où on a eu le bonheur de jouer: ' Nuages'!
Mathieu en vedette, un jeu limpide malgré un cumulus humilis à l'horizon!
Superbe!
On enchaîne sur 'Night and Day' pour terminer le premier set par l'acrobatique 'Spain' que Chick Corea composa en s'inspirant de Rodrigo et qu'Al Jarreau immortalisa grâce à son chant en voltige!
Pause boisson!
Set 2
En trio 'Minor Swing', le gypsy swing par excellence, suivi de l'élégante British Romanesca: 'Green Sleeves' .
Katerine, please!
'Sway' le mambo bien pute dont tu préfères la version Dean Martin à celle du chauve Helmut Lotti.
'All of me' avec les guitaristes en fusiliers mitrailleurs kamikazes.
Une séquence yéyé, Uccle?
'Poupée de cire, poupée de son'
Ou Gainsbourg et Gall gagnant l'Eurovision sous le drapeau grand-ducal!
Duke, le chien, nerveux, aboie, les bédouins sont de sortie: 'Caravan' !
Exotisme nomade!
Une version brûlante de 'Fever', avec les boys en équilibristes burlesques travaillant sans filet, pour se calmer avec ' Lullaby in Birdland', le premier titre que la gentille Katrine ait joué avec le trio.
En Europe, on connaît la version de Dalida ou d'Arielle Dombasles, au Canada ils ne jurent que par Alys Robi qui enregistra 'Tico Tico' en 1944.
Un espiègle et coloré passereau au babillage favela kitsch!
On en fait encore une!
Après palabres, voilà la dernière toune ( = the last tune), la lovesong 'The way you look tonight' :Academy Award for Best Original Song, 1937!
Great job, Miss, bravo, les petits gars!
Un bis?
Les boys s'attaquent à Wolfgang Amadeus: ' Mozart jam' ou la 'Marcha Turca' en version gypsy swing.
Sautillant et imparable!
Et le retour de la cantatrice pour le titre préféré de Bettina Rheims: 'Smile', lyrics Charlie Chaplin!
Samedi, le 20 août, BBQ trio se produit à l'Alphabet, chaussée de Wavre!
Et pourtant l'antique Café des Sports ( 526 av. Brugmann), que tu connus repaire d'ivrognes du temps du Racing / Excelsior d'Uccle, affiche complet pour le concert du trio BBQ!
T'as à peine posé ton 42 fillette sur la première marche te permettant de pénétrer dans le bruine kroeg que tu tombes sur quelques dangereux individus, l'hospice doit avoir signalé à tous les commissariats bruxellois que deux braves vieillards ont pris la tangente car au comptoir tu aperçois Pipou et Sylveer Wallace Collection/Two Men Sound and so on.. Vanholme occupés à faire un mauvais sort à une bouteille de gros rouge qui tache et arrache, que l' épouse de Dehaene n'oserait même pas utiliser pour son fameux coq au vin façon Vilvoorde!
La soirée risque d'être chaude!
Le duo comique t'invite à prendre place à leur table face aux musiciens, tu acceptes leur proposition en déclinant leur offre pinard, une pintje convient mieux à ton teint rubicond!
21:15': Le trio BBQ!
ou le Québec en goguette!
Tu oublies berbecu: gratar, mititei, Ćevapčići ou autres merguez..., synonymes de malbouffe,
B B Q c'est Jean-Michel Bérubé ( guitare) - Mathieu Baudet, no comment Balthazar, ( guitare) et Vincent Quirion ( basse acoustique), ces joyeux Acadiens, amoureux de Django, sont des virtuoses ne discréditant pas l'humour sous toutes ces formes: visuelle ou spirituelle.
Les deux casquettes et le chapeau ouvrent le bal avec Georges de Sète ' Les copains d'abord' et ton cerveau, pas encore imbibé de houblon, fait le rapprochement avec la clique à Koen De Cauter jouant et chantant Brassens!
B & B se relayent à la lead, la basse cimente le tout, c'est du jazz manouche fringant: on a à faire à des cracks.
En 1928 Fats Waller écrit 'Honeysuckle Rose' , ce standard était un pilier du répertoire de Django Reinhardt.
BBQ l'interprète tout en souplesse et flexibilité, les soli se succèdent en fondu enchaîné, la belle Marielle en laisse choir son spaghetti al dente et al ragù sur son vespéral attribut vestimentaire qu'Armand, un amant, lui offrit dans un bon jour: 'caca' fusa sa digne réaction!
'La Danse Hongroise n°5' se retrouve sur notre CD ' Cinémanouche' .
Qu'en pense Johannes?
Ces Québecquois, c'est pas des Charlots!
Uccle, je vous demande d'applaudir une guest: Katerine Desrochers au chant! ( tu es prié d' adapter à l'accent de là-bas, donc +/-: Kôtrin Droché, chinteuz...)
Oui, Mademoiselle Desrochers: Heaven...I'm in heaven...
D'accord, 'Cheek to Cheek' Irving Berlin, après 'Le Dictateur' on a droit à Fred Astaire et Ginger Rogers .
Des nouvelles de la SNCB?
On vous conseille le seul train qui arrivera à l'heure, montez, boys: 'Take the A train'.
Destination Manhattan!
La suivante fut composée par une certaine Christelle Tassin (?) , Française émigrée du côté du Saint-Laurent, ' Si jamais tu t'ennuies', un jazz musette dans la veine Edith Piaf.
Un medley, deux titres: 'Puttin' on the Ritz', pensez au tuxedo et 'Fais moi mal', Johnny' du Vian masochiste!
La ballade immortelle du gars de Liberchies, où on a eu le bonheur de jouer: ' Nuages'!
Mathieu en vedette, un jeu limpide malgré un cumulus humilis à l'horizon!
Superbe!
On enchaîne sur 'Night and Day' pour terminer le premier set par l'acrobatique 'Spain' que Chick Corea composa en s'inspirant de Rodrigo et qu'Al Jarreau immortalisa grâce à son chant en voltige!
Pause boisson!
Set 2
En trio 'Minor Swing', le gypsy swing par excellence, suivi de l'élégante British Romanesca: 'Green Sleeves' .
Katerine, please!
'Sway' le mambo bien pute dont tu préfères la version Dean Martin à celle du chauve Helmut Lotti.
'All of me' avec les guitaristes en fusiliers mitrailleurs kamikazes.
Une séquence yéyé, Uccle?
'Poupée de cire, poupée de son'
Ou Gainsbourg et Gall gagnant l'Eurovision sous le drapeau grand-ducal!
Duke, le chien, nerveux, aboie, les bédouins sont de sortie: 'Caravan' !
Exotisme nomade!
Une version brûlante de 'Fever', avec les boys en équilibristes burlesques travaillant sans filet, pour se calmer avec ' Lullaby in Birdland', le premier titre que la gentille Katrine ait joué avec le trio.
En Europe, on connaît la version de Dalida ou d'Arielle Dombasles, au Canada ils ne jurent que par Alys Robi qui enregistra 'Tico Tico' en 1944.
Un espiègle et coloré passereau au babillage favela kitsch!
On en fait encore une!
Après palabres, voilà la dernière toune ( = the last tune), la lovesong 'The way you look tonight' :Academy Award for Best Original Song, 1937!
Great job, Miss, bravo, les petits gars!
Un bis?
Les boys s'attaquent à Wolfgang Amadeus: ' Mozart jam' ou la 'Marcha Turca' en version gypsy swing.
Sautillant et imparable!
Et le retour de la cantatrice pour le titre préféré de Bettina Rheims: 'Smile', lyrics Charlie Chaplin!
Samedi, le 20 août, BBQ trio se produit à l'Alphabet, chaussée de Wavre!
mardi 16 août 2011
The Lords of Altamont au DNA, Bruxelles, le 15 août 2011
Fallait arriver tôt pour espérer assister au concert des Lords of Altamont, organisé par Living Dead Punks dans la tanière punk de Bruxelles: le DNA.
A 9PM, des dizaines d'auditeurs potentiels se sont vus refuser l'entrée et pleurnichaient lamentablement sur les trottoirs du Plattesteen!
Une lueur lubrique dans le regard , les fans te narraient l'épique gig du 11 avril dernier, avec comme cerise sur la tarte un show burlesque siliconé, auquel nous n'aurons pas droit en cette journée d'Assomption.
Postés stratégiquement ( au comptoir) Yves Hoegaarden et Vincent, je ne bois jamais, avalaient leur sixième limonade en regrettant l'absence de RickyBilly, tu les quittes pour te coller frontstage et, à 20h55', les seigneurs, de noir fringués, prennent place au fond du bastringue.
La soirée va être torride, tu en as le pressentiment et, bouillant ce sera: pendant plus d'une heure nous fûmes plongés dans un bain-marie bouillonnant!
Jake Cavaliere ( ex Fuzztones dans les early nineties, ex Bomboras), un croisement Mick Jagger pas avachi/ Chris Robinson/ Richard Ashcroft/ Steven Tyler prend place derrière son petit Farfisa rouge et le secoue comme un prunier gorgé de fruits pulpeux- à la guitare, John "Big Drag" Saletra- basse, Shawn 'Sonic' Medina ( un ex Bomboras) et aux drums, le phénoménal Harry Drumdini aka "Full Tilt", un gars qui a frôlé Poison Ivy pendant des années et qui donc n'a peur de rien!
Un son énorme, des vocaux éructés incompréhensibles et une rage destructrice à faire pâlir les émeutiers de Tottenham: 'Synanon Kids', sur le dernier né ' Midnight to 666', à la pochette psychédélique.
Jake est déjà debout sur son orgue et s'agite comme un épileptique voulant trousser la nurse, il incline son jouet vers les premiers rangs et deux ou trois gamines, pas boudin, émettent le dessein d'aller l'embrasser.
C'est parti pour une heure de garage/punk salace et mâtiné de pointes psyché ou de heavy rock bien gras: MC5/les Stooges/ les Sonics/ les Cramps/les Pretty Things/ les Kinks de 'You really got me' et pour faire plaisir à Vincent une pincée de Ramones...
Les titres tous plus méchants les uns que les autres vont se succéder: ' You're gonna get there' , la guitare fuzze, Harry cogne comme un abatteur des Halles, la basse pistonne et le preacher fulmine... monte, garce: 'Get in the car' et attache la ceinture, on fonce!
De nos jours tout est à vendre: my 'Soul for sale'.
Combien?
Quatre chopes!
De plus en plus crapuleux et en bas ça remue ferme, ' Velvet' du velours sentant le cuir , celle-ci est pour toi Mathilde: ' Buried' .
Lord have mercy on us, ces mecs sont démoniaques!
Le DNA transformé en sauna.
Quoi, Patrick?
5€ c'est pas cher payé pour un bain turc.
Juste, petit, mais le bar est loin!
'Three'
Trois quoi?
Une troisième escalade sur mon piano.
Le psyché: 'Save me' (from myself) ... gotta save me doctor... basse ronronnante, Farfisa omniprésent et gros riffs de guitare.
Addictif!
Du même acabit:' Gettin high on my mystery plane' .
Sorry, a short intermission. Bartender, fait soif ici, envoie 8 Jup vite fait: il en avale une cul sec et c'est reparti au baston: ' Going nowhere fast ' .
Les fans viennent tapoter le keyboard pendant qu'il annonce: come on feel the power of rock'n roll, come closer... tu rigoles, fiston, j'ai déjà une paire de nibards C 105 me chatouillant le dos et mon nez se promène dans la chevelure rousse d'une madame excitée.
' Action woman' de l'action c'est pas ce qui manque ,tout aussi explosif 'F F T S' et une dernière tranche de rock'n roll vitaminé: ' The split' !
Fin provisoire après un peu plus de 45', les Lords filent vers le bar.
Une petite bien roulée vient marteler l'orgue, les méchants rappliquent.
Hey you, little Chinese chick you played my organ..
Oui, et alors tu vas me donner la fessée?
Grand sourire et quatre bis d'affilée: le furieux 'Action' gueulé par tout le zinc, Jake vient cueillir la plus mignonne du lot en lui indiquant qu'elle doit appuyer sur la wah wah, en moins de deux c'est la folie dans le bar.
Demain c'est l'annif de Shawn...
Yeah, yeah, gueulent les femelles, Agnès vient l'éponger de son t-shirt. Bon, assez joué, voilà: 'She Cried / $4.95' et puis ' Ain't it fun', les Dead Boys sonnant Alice Cooper, pour finir par l'hymne des MC5 ' Kick out the jams' avec envahissement de la scène.
Bordélique et jouissif.
22:00 extinction des feux?
Le DNA en ébullition en veut plus et les Lords of Altamont reviennent pour deux dernières salves sanguinaires, le pied de micro du guitariste atterrit sur tes pompes, 25 barbares, dont un U'lers, s'amusent à pianoter le jouet du frontman, les gamines frisent l'hystérie, avec Patrick on est pris d'un fou rire tonique!
Bordel, rock'n roll is good for your soul!
Et la soirée va se prolonger avec Yves Hoegaerden et Vincent, euphoriques... plus de Jupiler, ni de Blanche, ni de Kriek, pas grave Julie on vide les stocks de Leffe et de Vedett.
Le lendemain elle me dit; 't'as pas l'air en forme'.
Le café est pas bon!
A 9PM, des dizaines d'auditeurs potentiels se sont vus refuser l'entrée et pleurnichaient lamentablement sur les trottoirs du Plattesteen!
Une lueur lubrique dans le regard , les fans te narraient l'épique gig du 11 avril dernier, avec comme cerise sur la tarte un show burlesque siliconé, auquel nous n'aurons pas droit en cette journée d'Assomption.
Postés stratégiquement ( au comptoir) Yves Hoegaarden et Vincent, je ne bois jamais, avalaient leur sixième limonade en regrettant l'absence de RickyBilly, tu les quittes pour te coller frontstage et, à 20h55', les seigneurs, de noir fringués, prennent place au fond du bastringue.
La soirée va être torride, tu en as le pressentiment et, bouillant ce sera: pendant plus d'une heure nous fûmes plongés dans un bain-marie bouillonnant!
Jake Cavaliere ( ex Fuzztones dans les early nineties, ex Bomboras), un croisement Mick Jagger pas avachi/ Chris Robinson/ Richard Ashcroft/ Steven Tyler prend place derrière son petit Farfisa rouge et le secoue comme un prunier gorgé de fruits pulpeux- à la guitare, John "Big Drag" Saletra- basse, Shawn 'Sonic' Medina ( un ex Bomboras) et aux drums, le phénoménal Harry Drumdini aka "Full Tilt", un gars qui a frôlé Poison Ivy pendant des années et qui donc n'a peur de rien!
Un son énorme, des vocaux éructés incompréhensibles et une rage destructrice à faire pâlir les émeutiers de Tottenham: 'Synanon Kids', sur le dernier né ' Midnight to 666', à la pochette psychédélique.
Jake est déjà debout sur son orgue et s'agite comme un épileptique voulant trousser la nurse, il incline son jouet vers les premiers rangs et deux ou trois gamines, pas boudin, émettent le dessein d'aller l'embrasser.
C'est parti pour une heure de garage/punk salace et mâtiné de pointes psyché ou de heavy rock bien gras: MC5/les Stooges/ les Sonics/ les Cramps/les Pretty Things/ les Kinks de 'You really got me' et pour faire plaisir à Vincent une pincée de Ramones...
Les titres tous plus méchants les uns que les autres vont se succéder: ' You're gonna get there' , la guitare fuzze, Harry cogne comme un abatteur des Halles, la basse pistonne et le preacher fulmine... monte, garce: 'Get in the car' et attache la ceinture, on fonce!
De nos jours tout est à vendre: my 'Soul for sale'.
Combien?
Quatre chopes!
De plus en plus crapuleux et en bas ça remue ferme, ' Velvet' du velours sentant le cuir , celle-ci est pour toi Mathilde: ' Buried' .
Lord have mercy on us, ces mecs sont démoniaques!
Le DNA transformé en sauna.
Quoi, Patrick?
5€ c'est pas cher payé pour un bain turc.
Juste, petit, mais le bar est loin!
'Three'
Trois quoi?
Une troisième escalade sur mon piano.
Le psyché: 'Save me' (from myself) ... gotta save me doctor... basse ronronnante, Farfisa omniprésent et gros riffs de guitare.
Addictif!
Du même acabit:' Gettin high on my mystery plane' .
Sorry, a short intermission. Bartender, fait soif ici, envoie 8 Jup vite fait: il en avale une cul sec et c'est reparti au baston: ' Going nowhere fast ' .
Les fans viennent tapoter le keyboard pendant qu'il annonce: come on feel the power of rock'n roll, come closer... tu rigoles, fiston, j'ai déjà une paire de nibards C 105 me chatouillant le dos et mon nez se promène dans la chevelure rousse d'une madame excitée.
' Action woman' de l'action c'est pas ce qui manque ,tout aussi explosif 'F F T S' et une dernière tranche de rock'n roll vitaminé: ' The split' !
Fin provisoire après un peu plus de 45', les Lords filent vers le bar.
Une petite bien roulée vient marteler l'orgue, les méchants rappliquent.
Hey you, little Chinese chick you played my organ..
Oui, et alors tu vas me donner la fessée?
Grand sourire et quatre bis d'affilée: le furieux 'Action' gueulé par tout le zinc, Jake vient cueillir la plus mignonne du lot en lui indiquant qu'elle doit appuyer sur la wah wah, en moins de deux c'est la folie dans le bar.
Demain c'est l'annif de Shawn...
Yeah, yeah, gueulent les femelles, Agnès vient l'éponger de son t-shirt. Bon, assez joué, voilà: 'She Cried / $4.95' et puis ' Ain't it fun', les Dead Boys sonnant Alice Cooper, pour finir par l'hymne des MC5 ' Kick out the jams' avec envahissement de la scène.
Bordélique et jouissif.
22:00 extinction des feux?
Le DNA en ébullition en veut plus et les Lords of Altamont reviennent pour deux dernières salves sanguinaires, le pied de micro du guitariste atterrit sur tes pompes, 25 barbares, dont un U'lers, s'amusent à pianoter le jouet du frontman, les gamines frisent l'hystérie, avec Patrick on est pris d'un fou rire tonique!
Bordel, rock'n roll is good for your soul!
Et la soirée va se prolonger avec Yves Hoegaerden et Vincent, euphoriques... plus de Jupiler, ni de Blanche, ni de Kriek, pas grave Julie on vide les stocks de Leffe et de Vedett.
Le lendemain elle me dit; 't'as pas l'air en forme'.
Le café est pas bon!
lundi 15 août 2011
Folkin'Ro 2011, Boesdaalhoeve, Sint-Genesius-Rode, le 13 août 2011
Grosse concurrence pour le gratis folk festival de Rhode-Saint-Genèse ayant lieu dans le magnifique cadre de la Boesdaelhoeve: le BSF, blues rock à Ternat, Jazz Middelheim, Marktrock te Leuven, Antillaanse Feesten, Krotrock- Wolvertem, Dworpse Feesten et le Dodentocht... et pourtant les organisateurs afficheront un beau sourire, le public n'a pas boudé Folkin'Ro, faut dire que le menu valait le coup!
Tu salues quelques connaissances, des gars du Meent ou du Candelaershuys, te tape une première pintje ( 1€60) et prend place dans la cour pour assister, à 15h pile, au gig ( acoustic) de Blunt!
Dix ans déjà que ce folk/rock combo uit West-Vlaanderen propose ses jigs and reels aux quatre coins du continent.
Quatre albums à leur actif, 'Changes' le dernier sortait en 2010.
Quelques changements de line-up et en 2011 tu peux voir et entendre: Rik Vandewalle - zang, viool en akoestische gitaar/Stijn Deldaele - basgitaar, 5 snaren!/Pieter Nuyttens - toetsen/Stéphane Landtmeters - gitaar/Gino Verstraete – drums.
Pas tout à fait acoustique le set du jour mais néanmoins plus folk que rock.
Soixante minutes agréables, peut-être un rien trop sages, Blunt, tu confonds pas avec un joint ou un couteau émoussé, est le band idéal pour amorcer un festival!
En route pour le champ de bataille: ' On to the battlefield', un instrumental virevoltant.
'Not that bad' de l' Irish folk bien enlevé, aux senteurs Clannad ou Oysterband, même si ces derniers sont de Canterbury.
Beter afblijven van drugs, les enfants, il n'y a pas de ticket retour: ' One way track'.
Essaye la Guinness au lieu du LSD!
La suivante narre la triste histoire d'un street musician perdant sa compagne ' Join and enjoy', joli petit xylophone.
Yihaaa, une gigue nerveuse: 'At last' au final marche militaire, manquaient que les Pipes & Drums et leur black bearskin cap!
Et un kilt?
Si tu veux, Polleke!
Une pucelle tenant à sa virginité 'The Girl', la fin de l'épisode après les pubs!
Une belle ballade sentimentale ' These days' et un folkrock qui secoue ' She'll be back'.
C'est sûr, ces gars connaissent leur job: un violon fringant, un piano qui cabriole, un chant entraînant et une assise rythmique solide: pas question de s'endormir!
'The proof' une famille s'agrandissant, kinderbijslag chaque mois!
Après l'expansion de la maisonnée, le mari wants to fool around a bit, ah les petits femmes de Pigalle... ' Natural deeds' .
An Irish tune pour introduire le traditionnel et mouvementé ' Jan mijne man'!
'I would grow' traite d'une jeune personne ennuyeuse, mais le truc déménage comme une salve des Levellers!
Stijn a composé 'Keep it to yourself' et 'Silver girl' décrit une dame à la chevelure grise.
Blunt termine par un folk Al Gore ' This World'!
Beau succès d'estime!
Second podium, binnen( heureusement, un crachin infâme arrose Rode!): Carmine
Un groupe managé par Wifried Brits qui nous confie qu'ils ont mis le feu au folk festival d'Aymon ( France)!
Ils étaient six sur scène, mais le nucleus c'est Laura D'heedene ( vocals) et Karel Van Mileghem ( backings, guitare et mandoline).
Ce duo se connaît depuis 2004, avait déjà fait partie de l'aventure Charlie et compte bien remplir le Madison Square Garden un de ce jours!
Sur scène ils sont accompagnés par un quatuor pas débile: Laurens Billet op drums, Dirk Naessens op viool( remplacé aujourd'hui par la gentille Joke) , Serge Hertoge op gitaar en Jill Delien, j'aime Sandie Shaw, op bas!
Pour la petite histoire, Laura fut Laura D qui participa à l'Eurosong 2006, remporté par Kate Ryan et Karel se souvient avoir joué à la Boesdaelhoeve lors d'un Zennetoer qui tourna au fiasco!
Soyons bref: Carmine c'est de la bombe, Laura c'est Janis Joplin pas bouffée par la came et les compos du Karel, c'est pas du caca!
Folk?
Tu oublies: du powerful blues rock bien graisseux décoré d'un violon pour justifier l'étiquette folk!
Guitare/voix: 'In my head'!
Cette petite blonde doit pas dépasser le mètre cinquante, mais elle a un coffre géant, une soulful voice faisant passer tous les clones d'Amy Winehouse pour ce qu'elles sont: des clowns!
Et le brave gars de Mileghem, à la bouille Smashing Pumpkins, assure un max!
' What are we up to', que tu peux entendre sur leur frais CD 'Homemade' , est à ranger dans le tiroir folkrock fébrile, tout comme le sautillant 'The town next door'.
Une soulballad with balls et sans sauce tomate ' All into you', du Bonnie Raitt blond!
Vais tomber amoureux!
' City Satellite' une touche de blue-eyed soul à la Kim Carnes, deux pointes de Laura Branigan, une pincée de Linda Ronstadt ou de Karla Bonoff au choix, tu secoues, t'ajoutes du cumin, voilà Carmine, tu sers chaud!
'Rome' un midtempo Romulus et Remus, suivi de 'Heart-Cooked' , tu veux le secret de ma recette?
Achète le CD!
Watte, Pol?
Elle est mignonne, la bassiste!
Je te rappelle, menneke, que t'as convolé il y a peu..
'Light that torch' du gros rock, bien torché.
'Neighbours' à propos d'une voisine ayant trucidé son compagnon et l'ayant enterré dans le potager.
Un cierge pour le Serge à la guitare!
Mon folk est mort, rock a gogo: ' Big Fall' mieux que Niagara et une wah wah torrentielle.
Un slow après l'orage: ' Sing for you' et le mélodramatique 'The bullet' est inspiré par World War I .
Magistral!
' Saint-Peter', un saint sexy!
Face au podium, une délurée entame une danse suggestive, elle poursuivra son numéro pendant 15'.
'Lately' un uptempo qui cogne dur et une cover, devinez de qui?
Come on... come on..
Le club des 27!
Fais un effort!
Janis Joplin: 'Piece of my heart'!
Bingo!
Vite , il nous reste deux rocks en stock : 'Brand new day' couplé à 'Good luck'.
Impressionnant!
C'est certain, Carmine va cartonner!
Clochard
Pas marrant de mendier sous la pluie.
Folkroddels a élu Clochard best live act in the Benelux, on peut les comprendre: leur Vlaamse traditionele folk is geen shit et ici, à Rode, c'est le premier 'vrai' folk band à l'affiche!
L'instrumental 'Pas de panique' donne le ton, ce sextet(David Dessers: zang, banjo, fluiten/Ezra Dessers: diat. accordeon, zang/Frans van Hamersveld: viool, zang/Mark van Dal: gitaren, mandoline/Katrien Bos: contrabas/Jo Zanders: percussie) va faire danser le Rand!
Le titre de leur dernier CD: 'Vrolijk overleven' .
Vrolijk? Alors que 't bier was niet te drinken?
Une mandoline à la slide, c'est pas courant, ' Doorgaan' est le meilleur exemple de hip hop folk anarchiste et entraînant que tu puisses trouver sur le marché!
Jo s'est tapé des vacances à Porto Alegre, pas pour les voluptueuses nanas, non, pour apprendre à jouer du tambourin.
Montre, Jo!
Une démonstration, mais bien vite la samba vire ethno-arabic world: ' Carlama'!
Une valse triste 'Alles komt en gaat', violon volant ( comme een Hollander) à la fête!
Le brillant: ' Adios Compañeros' est suivi de l'exotique 'Venezolaanse wals', dédiée à Hugo Chavez.
N'avais plus entendu du folk de cette qualité depuis Rum!
Ezra au chant pour 'Suzanne' de Jaap Fischer, un titre bal populaire/ boerendans imparable.
Elle est comment cette Suzanne?
Blonde, des couettes, des sabots et des mollets à la Kluivert.
T'as son numéro?
Elle a pas le téléphone!
A reel: ' Dit is een huis' à Kessel -Lo, près de Louvain et ensuite 'Niet veel meer' du regretté Dirk Van Esbroeck.
Merci, monsieur le Clochard!
' Daglicht' il nous manque que les Choeurs de l'Armée Rouge pour les laï laï laï...
Un kazatchok bolchévique au lever du jour!
'Walsen voor dromers' is een schlager, en fait, c'est mon tonton, qui joue avec Emballage Kado, qui a adapté 'Waltzing for Dreamers' de Richard Thompson en néerlandais.
Clochard finit son set par 'John', du ska folk narrant l'histoire d'un pôv gars au chômage s'étant engagé car faut bien vivre.
On l'envoya au front... Madness, you said!
Un concert, auquel tu pris grand plaisir!
Johan Verminnen
60 ans, 40 ans de scène, une gueule, du vécu: un chansonnier in hart en nieren.
Le gars de Wemmel, épaissi, des poches sous les yeux, a fourni un prestation impeccable, émouvante et pro à la fois.
Sint-Genesius- Rode lui a fait un triomphe cent fois mérité!
Entouré d'un band impeccable: Leo Caerts: toetsen/Nils De Caster: viool, lapsteel/Bert Candries: contrabas/P. Steenaerts: gitaren/Gert Meert: drums, le copain de Paul Louka entame son set avec 'Vrienden van vroeger'.
Une voix profonde, chaude, puissante, une comparaison immédiate, le Vlaamse Jacques Brel.
Et il a voyagé, la preuve l'exotique ' Ik wil de wereld zien': cocktail music concoctée par un chanteur de charme pour femmes vieillissantes.
Pour sa maman, centenaire en septembre: l'émouvant ' Ik herinner mij' et puis un premier gros hit: 'Kom, Jeanine', le Brusselse swing chantant le bistro du coin: kom Jeanine, schenk ons nog eens een... et une guitare rockant salement.
Grand!
Sa chanson fétiche qui te fait pleurer 'Brussel', Johan, aussi, doit sécher une larme!
Mon père jouait aux cartes à la Gildenhuis, il oubliait l'heure du souper, on était 'Met zeven aan tafel', superbe travail à la lapsteel de Nils, que tu vis avec Bruno Deneckere et Derek pour un Dylan Tribute, et quand Mr Steenaerts enchaîne à la wah wah, tu te dis que pas mal de petits groupes se voulant rock peuvent aller se terrer sous 20 mètres d'argile.
Le poétique et ambitieux ' Spelers en drinkers' suit avant d'attaquer 'Een of andere dag', enregistré jadis avec Toots.
Du Carlos Jobim uit Wemmel, ce violon pute, c'est dégueulasse, tu chiales et tu peux pas te cacher.
'Vakantie in mijn straat' au resto chez Zorba, le Grec de la rue Pletinckx, on cassait les assiettes si la chanteuse était jolie: osso-bucco, mezze et un Château Migraine pour avaler ce mélange!
Ecrit il y a 24 ans:' Paulien', elle a 24 ans!
Le titre plébiscité sur internet pour dresser la setlist idéale: ' Volle Maan'.
Non, Lee, pas vuile man: pleine lune, gaffe aux loups-garous!
Corneille:
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront :
Il saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front....
Epitaphe sur la tombe de Brassens!
Voilà 'De tijd' qui meurt en gypsy dance!
Bravo, Jojo!
Avec Raymond van het Groenewoud à la guitare, début 70, ' Op het bal': le bal du rat mort, un rock saignant.
Toutes les ménagères occupées à la vaisselle la chantent et nous aussi ' Laat me nu toch niet alleen' .
On allume les briquets et on aime tout le monde!
Il salue et prend congé!
Avec tout Rode, tu le pries de revenir, ça doit être le sang flamand coulant dans tes veines, et il rapplique!
'Rue des Bouchers', la folie dans la salle.
Allez Rode, vous êtes brave mensen, on va tester une nouvelle sur vous...
Le comédien envoie son schlager numéro 1 'Mooie dagen' .
C'était un beau jour!
21:00 Jamie Clarke's Perfect
Juillet 2009, Lot, c'est là que tu vis le band de l'ex Pogues et, depuis, le line-up a changé.
Si le rouquin Pierre Lavendel est toujours aux guitares, mandoline , banjo et backings et Tommy Bitch, le Suisse derrière le mini kit de batterie, Jamie a trouvé un nouveau bassiste du côté de Prague, un chauve qui chauffe!
Quant à la musique, aucun changement: du folkabilly punk sentant l' alcool et la sueur, joué brut, sans freins, pied au plancher!
Armés de 10 Jupiler chacun, sauf le sobre Tchèque , ils sont prêts à balancer leurs 18 grenades fumigènes sans compter les rappels.
Un punk/country/folk concis et noisy pour les rude boys et puis ' Pray', some Irish music played par un band cosmopolite jouant in Belgium avant d'aller bouffer Chinois.
Y a des Aussies ici?
Non, madame!
Tant mieux:'South Australia' une chanson à boire pas catholique!
Ces mecs sont aussi raffinés qu'un troupeau de taureaux n'ayant plus croisé une vache depuis six mois!
Un traditionnel irlandais pour suivre, le truc est joué façon charge de la brigade légère.
' Psychic TV' un programme carré blanc: sex & folk!
Sur notre dernier EP ' The sun & the moon'.
Si tu voulais de l'intellectuel, Bernard-Henri, t'es prié de changer d'adresse.... tu voulais de l'énergie, du gras et de la rigolade, t'as sonné à la bonne porte!
' I fought the law' David Cameron a déclaré tolérance zéro, les copains!
Pierre a écrit 'Crazy Daisy Boogie' de l' oberbayern boogie.
Une nouvelle: 'Beatboys', on vous recommande la vidéo .
Merci Jamie, on ira checker!
Ecrit par un pote à nous, l'instrumental délirant 'Bob Crowes' à l'intro Hendrix maltraitant l'hymne Yankee.
Une reprise bordélique de 'Sunny Afternoon' des Kinks et puis une ballade sentimentale ' Ride on' .
Rode, c'est pas du U2, ce soir, it's fucking rebel rock ' Dirty old town'.
Rode est un peu mou, tu joues ça à Belfast et on danse sur le comptoir!
'It's a sloth' volle gas avant de se calmer avec un petit rock aux accents pop ...Victoria, you're my little girl...
Pour ceux qui font le ramadan: 'Big Mac' et puis 'Mad World' un baston punk dément.
Un interlude hispano jazzy pour montrer qu'on sait jouer et une dernière chevauchée fantastique , le terrible 'Young Ned of the hill' au répertoire des Pogues.
Un bis, vite fait?
Ouais, ça gaze: un rodéo punk et puis l'inévitable 'Whiskey in the jar'.
Quoi, vous en voulez encore?
Toi, le Tchèque, raconte une blague à ces braves gens:
Ahoj vám všem, milovníkům češtiny Radia Praha...
On la connaissait, fieu!
Pour rire ils amorcent 'The Wall' pour nous annoncer: ça va pas la tête, on est pas des dinosaures et embrayer sur 'Streams of Whiskey' qu'ils viennent jouer en se mêlant au public.
Du 225 miles an hour en ignorant les feux rouges...
Vite une dernière pintje et goodbye Rode, ne verrai pas le dernier band, Andes!
Tu salues quelques connaissances, des gars du Meent ou du Candelaershuys, te tape une première pintje ( 1€60) et prend place dans la cour pour assister, à 15h pile, au gig ( acoustic) de Blunt!
Dix ans déjà que ce folk/rock combo uit West-Vlaanderen propose ses jigs and reels aux quatre coins du continent.
Quatre albums à leur actif, 'Changes' le dernier sortait en 2010.
Quelques changements de line-up et en 2011 tu peux voir et entendre: Rik Vandewalle - zang, viool en akoestische gitaar/Stijn Deldaele - basgitaar, 5 snaren!/Pieter Nuyttens - toetsen/Stéphane Landtmeters - gitaar/Gino Verstraete – drums.
Pas tout à fait acoustique le set du jour mais néanmoins plus folk que rock.
Soixante minutes agréables, peut-être un rien trop sages, Blunt, tu confonds pas avec un joint ou un couteau émoussé, est le band idéal pour amorcer un festival!
En route pour le champ de bataille: ' On to the battlefield', un instrumental virevoltant.
'Not that bad' de l' Irish folk bien enlevé, aux senteurs Clannad ou Oysterband, même si ces derniers sont de Canterbury.
Beter afblijven van drugs, les enfants, il n'y a pas de ticket retour: ' One way track'.
Essaye la Guinness au lieu du LSD!
La suivante narre la triste histoire d'un street musician perdant sa compagne ' Join and enjoy', joli petit xylophone.
Yihaaa, une gigue nerveuse: 'At last' au final marche militaire, manquaient que les Pipes & Drums et leur black bearskin cap!
Et un kilt?
Si tu veux, Polleke!
Une pucelle tenant à sa virginité 'The Girl', la fin de l'épisode après les pubs!
Une belle ballade sentimentale ' These days' et un folkrock qui secoue ' She'll be back'.
C'est sûr, ces gars connaissent leur job: un violon fringant, un piano qui cabriole, un chant entraînant et une assise rythmique solide: pas question de s'endormir!
'The proof' une famille s'agrandissant, kinderbijslag chaque mois!
Après l'expansion de la maisonnée, le mari wants to fool around a bit, ah les petits femmes de Pigalle... ' Natural deeds' .
An Irish tune pour introduire le traditionnel et mouvementé ' Jan mijne man'!
'I would grow' traite d'une jeune personne ennuyeuse, mais le truc déménage comme une salve des Levellers!
Stijn a composé 'Keep it to yourself' et 'Silver girl' décrit une dame à la chevelure grise.
Blunt termine par un folk Al Gore ' This World'!
Beau succès d'estime!
Second podium, binnen( heureusement, un crachin infâme arrose Rode!): Carmine
Un groupe managé par Wifried Brits qui nous confie qu'ils ont mis le feu au folk festival d'Aymon ( France)!
Ils étaient six sur scène, mais le nucleus c'est Laura D'heedene ( vocals) et Karel Van Mileghem ( backings, guitare et mandoline).
Ce duo se connaît depuis 2004, avait déjà fait partie de l'aventure Charlie et compte bien remplir le Madison Square Garden un de ce jours!
Sur scène ils sont accompagnés par un quatuor pas débile: Laurens Billet op drums, Dirk Naessens op viool( remplacé aujourd'hui par la gentille Joke) , Serge Hertoge op gitaar en Jill Delien, j'aime Sandie Shaw, op bas!
Pour la petite histoire, Laura fut Laura D qui participa à l'Eurosong 2006, remporté par Kate Ryan et Karel se souvient avoir joué à la Boesdaelhoeve lors d'un Zennetoer qui tourna au fiasco!
Soyons bref: Carmine c'est de la bombe, Laura c'est Janis Joplin pas bouffée par la came et les compos du Karel, c'est pas du caca!
Folk?
Tu oublies: du powerful blues rock bien graisseux décoré d'un violon pour justifier l'étiquette folk!
Guitare/voix: 'In my head'!
Cette petite blonde doit pas dépasser le mètre cinquante, mais elle a un coffre géant, une soulful voice faisant passer tous les clones d'Amy Winehouse pour ce qu'elles sont: des clowns!
Et le brave gars de Mileghem, à la bouille Smashing Pumpkins, assure un max!
' What are we up to', que tu peux entendre sur leur frais CD 'Homemade' , est à ranger dans le tiroir folkrock fébrile, tout comme le sautillant 'The town next door'.
Une soulballad with balls et sans sauce tomate ' All into you', du Bonnie Raitt blond!
Vais tomber amoureux!
' City Satellite' une touche de blue-eyed soul à la Kim Carnes, deux pointes de Laura Branigan, une pincée de Linda Ronstadt ou de Karla Bonoff au choix, tu secoues, t'ajoutes du cumin, voilà Carmine, tu sers chaud!
'Rome' un midtempo Romulus et Remus, suivi de 'Heart-Cooked' , tu veux le secret de ma recette?
Achète le CD!
Watte, Pol?
Elle est mignonne, la bassiste!
Je te rappelle, menneke, que t'as convolé il y a peu..
'Light that torch' du gros rock, bien torché.
'Neighbours' à propos d'une voisine ayant trucidé son compagnon et l'ayant enterré dans le potager.
Un cierge pour le Serge à la guitare!
Mon folk est mort, rock a gogo: ' Big Fall' mieux que Niagara et une wah wah torrentielle.
Un slow après l'orage: ' Sing for you' et le mélodramatique 'The bullet' est inspiré par World War I .
Magistral!
' Saint-Peter', un saint sexy!
Face au podium, une délurée entame une danse suggestive, elle poursuivra son numéro pendant 15'.
'Lately' un uptempo qui cogne dur et une cover, devinez de qui?
Come on... come on..
Le club des 27!
Fais un effort!
Janis Joplin: 'Piece of my heart'!
Bingo!
Vite , il nous reste deux rocks en stock : 'Brand new day' couplé à 'Good luck'.
Impressionnant!
C'est certain, Carmine va cartonner!
Clochard
Pas marrant de mendier sous la pluie.
Folkroddels a élu Clochard best live act in the Benelux, on peut les comprendre: leur Vlaamse traditionele folk is geen shit et ici, à Rode, c'est le premier 'vrai' folk band à l'affiche!
L'instrumental 'Pas de panique' donne le ton, ce sextet(David Dessers: zang, banjo, fluiten/Ezra Dessers: diat. accordeon, zang/Frans van Hamersveld: viool, zang/Mark van Dal: gitaren, mandoline/Katrien Bos: contrabas/Jo Zanders: percussie) va faire danser le Rand!
Le titre de leur dernier CD: 'Vrolijk overleven' .
Vrolijk? Alors que 't bier was niet te drinken?
Une mandoline à la slide, c'est pas courant, ' Doorgaan' est le meilleur exemple de hip hop folk anarchiste et entraînant que tu puisses trouver sur le marché!
Jo s'est tapé des vacances à Porto Alegre, pas pour les voluptueuses nanas, non, pour apprendre à jouer du tambourin.
Montre, Jo!
Une démonstration, mais bien vite la samba vire ethno-arabic world: ' Carlama'!
Une valse triste 'Alles komt en gaat', violon volant ( comme een Hollander) à la fête!
Le brillant: ' Adios Compañeros' est suivi de l'exotique 'Venezolaanse wals', dédiée à Hugo Chavez.
N'avais plus entendu du folk de cette qualité depuis Rum!
Ezra au chant pour 'Suzanne' de Jaap Fischer, un titre bal populaire/ boerendans imparable.
Elle est comment cette Suzanne?
Blonde, des couettes, des sabots et des mollets à la Kluivert.
T'as son numéro?
Elle a pas le téléphone!
A reel: ' Dit is een huis' à Kessel -Lo, près de Louvain et ensuite 'Niet veel meer' du regretté Dirk Van Esbroeck.
Merci, monsieur le Clochard!
' Daglicht' il nous manque que les Choeurs de l'Armée Rouge pour les laï laï laï...
Un kazatchok bolchévique au lever du jour!
'Walsen voor dromers' is een schlager, en fait, c'est mon tonton, qui joue avec Emballage Kado, qui a adapté 'Waltzing for Dreamers' de Richard Thompson en néerlandais.
Clochard finit son set par 'John', du ska folk narrant l'histoire d'un pôv gars au chômage s'étant engagé car faut bien vivre.
On l'envoya au front... Madness, you said!
Un concert, auquel tu pris grand plaisir!
Johan Verminnen
60 ans, 40 ans de scène, une gueule, du vécu: un chansonnier in hart en nieren.
Le gars de Wemmel, épaissi, des poches sous les yeux, a fourni un prestation impeccable, émouvante et pro à la fois.
Sint-Genesius- Rode lui a fait un triomphe cent fois mérité!
Entouré d'un band impeccable: Leo Caerts: toetsen/Nils De Caster: viool, lapsteel/Bert Candries: contrabas/P. Steenaerts: gitaren/Gert Meert: drums, le copain de Paul Louka entame son set avec 'Vrienden van vroeger'.
Une voix profonde, chaude, puissante, une comparaison immédiate, le Vlaamse Jacques Brel.
Et il a voyagé, la preuve l'exotique ' Ik wil de wereld zien': cocktail music concoctée par un chanteur de charme pour femmes vieillissantes.
Pour sa maman, centenaire en septembre: l'émouvant ' Ik herinner mij' et puis un premier gros hit: 'Kom, Jeanine', le Brusselse swing chantant le bistro du coin: kom Jeanine, schenk ons nog eens een... et une guitare rockant salement.
Grand!
Sa chanson fétiche qui te fait pleurer 'Brussel', Johan, aussi, doit sécher une larme!
Mon père jouait aux cartes à la Gildenhuis, il oubliait l'heure du souper, on était 'Met zeven aan tafel', superbe travail à la lapsteel de Nils, que tu vis avec Bruno Deneckere et Derek pour un Dylan Tribute, et quand Mr Steenaerts enchaîne à la wah wah, tu te dis que pas mal de petits groupes se voulant rock peuvent aller se terrer sous 20 mètres d'argile.
Le poétique et ambitieux ' Spelers en drinkers' suit avant d'attaquer 'Een of andere dag', enregistré jadis avec Toots.
Du Carlos Jobim uit Wemmel, ce violon pute, c'est dégueulasse, tu chiales et tu peux pas te cacher.
'Vakantie in mijn straat' au resto chez Zorba, le Grec de la rue Pletinckx, on cassait les assiettes si la chanteuse était jolie: osso-bucco, mezze et un Château Migraine pour avaler ce mélange!
Ecrit il y a 24 ans:' Paulien', elle a 24 ans!
Le titre plébiscité sur internet pour dresser la setlist idéale: ' Volle Maan'.
Non, Lee, pas vuile man: pleine lune, gaffe aux loups-garous!
Corneille:
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront :
Il saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front....
Epitaphe sur la tombe de Brassens!
Voilà 'De tijd' qui meurt en gypsy dance!
Bravo, Jojo!
Avec Raymond van het Groenewoud à la guitare, début 70, ' Op het bal': le bal du rat mort, un rock saignant.
Toutes les ménagères occupées à la vaisselle la chantent et nous aussi ' Laat me nu toch niet alleen' .
On allume les briquets et on aime tout le monde!
Il salue et prend congé!
Avec tout Rode, tu le pries de revenir, ça doit être le sang flamand coulant dans tes veines, et il rapplique!
'Rue des Bouchers', la folie dans la salle.
Allez Rode, vous êtes brave mensen, on va tester une nouvelle sur vous...
Le comédien envoie son schlager numéro 1 'Mooie dagen' .
C'était un beau jour!
21:00 Jamie Clarke's Perfect
Juillet 2009, Lot, c'est là que tu vis le band de l'ex Pogues et, depuis, le line-up a changé.
Si le rouquin Pierre Lavendel est toujours aux guitares, mandoline , banjo et backings et Tommy Bitch, le Suisse derrière le mini kit de batterie, Jamie a trouvé un nouveau bassiste du côté de Prague, un chauve qui chauffe!
Quant à la musique, aucun changement: du folkabilly punk sentant l' alcool et la sueur, joué brut, sans freins, pied au plancher!
Armés de 10 Jupiler chacun, sauf le sobre Tchèque , ils sont prêts à balancer leurs 18 grenades fumigènes sans compter les rappels.
Un punk/country/folk concis et noisy pour les rude boys et puis ' Pray', some Irish music played par un band cosmopolite jouant in Belgium avant d'aller bouffer Chinois.
Y a des Aussies ici?
Non, madame!
Tant mieux:'South Australia' une chanson à boire pas catholique!
Ces mecs sont aussi raffinés qu'un troupeau de taureaux n'ayant plus croisé une vache depuis six mois!
Un traditionnel irlandais pour suivre, le truc est joué façon charge de la brigade légère.
' Psychic TV' un programme carré blanc: sex & folk!
Sur notre dernier EP ' The sun & the moon'.
Si tu voulais de l'intellectuel, Bernard-Henri, t'es prié de changer d'adresse.... tu voulais de l'énergie, du gras et de la rigolade, t'as sonné à la bonne porte!
' I fought the law' David Cameron a déclaré tolérance zéro, les copains!
Pierre a écrit 'Crazy Daisy Boogie' de l' oberbayern boogie.
Une nouvelle: 'Beatboys', on vous recommande la vidéo .
Merci Jamie, on ira checker!
Ecrit par un pote à nous, l'instrumental délirant 'Bob Crowes' à l'intro Hendrix maltraitant l'hymne Yankee.
Une reprise bordélique de 'Sunny Afternoon' des Kinks et puis une ballade sentimentale ' Ride on' .
Rode, c'est pas du U2, ce soir, it's fucking rebel rock ' Dirty old town'.
Rode est un peu mou, tu joues ça à Belfast et on danse sur le comptoir!
'It's a sloth' volle gas avant de se calmer avec un petit rock aux accents pop ...Victoria, you're my little girl...
Pour ceux qui font le ramadan: 'Big Mac' et puis 'Mad World' un baston punk dément.
Un interlude hispano jazzy pour montrer qu'on sait jouer et une dernière chevauchée fantastique , le terrible 'Young Ned of the hill' au répertoire des Pogues.
Un bis, vite fait?
Ouais, ça gaze: un rodéo punk et puis l'inévitable 'Whiskey in the jar'.
Quoi, vous en voulez encore?
Toi, le Tchèque, raconte une blague à ces braves gens:
Ahoj vám všem, milovníkům češtiny Radia Praha...
On la connaissait, fieu!
Pour rire ils amorcent 'The Wall' pour nous annoncer: ça va pas la tête, on est pas des dinosaures et embrayer sur 'Streams of Whiskey' qu'ils viennent jouer en se mêlant au public.
Du 225 miles an hour en ignorant les feux rouges...
Vite une dernière pintje et goodbye Rode, ne verrai pas le dernier band, Andes!
samedi 13 août 2011
Aarschot Feest 2011/ Rootstown, Stadspark, Aarschot, le 12 août 2011
Pendant deux jours, Aarschot fait la fête en musique: quatre podiums disséminés dans l'imposante bourgade du Hageland!
Les kasseistampers ont le choix: Demervallei pour le Hageland festival ( avec e.a. The Van Jets) - un peu plus loin, ' Pop in Aarschot', de jeunes groupes locaux saisissent l'occasion pour étaler leur savoir-faire - de Grote Markt, le karaoke géant 'Vlaanderen zingt' et enfin, ta destination, le coquet parc de la ville avec Rootstown.
Superbe endroit, super free festival!
A 19:00 le présentateur introduit volk uit eigen streek:
Kirri's Way Back!
Des nostalgiques des seventies, qui à l'instar du Spirit of the 70's de Wim Hombergen, se sont construits un répertoire d'oldies imparables.
70' en compagnie de Kris (Kirri) Valvekens zang, gitaar/Marc Steenbergen piano, backing vox/Erik Hermans bas, backing vox/ Luc Willems percussie ( congas et cajon), backing vox, c'est mieux que 2 h de Classic 21 avec le snul Eric Laforge derrière le micro.
Bref, tout le monde il était content et en redemandait.
Faut dire que ces peïs c'est pas des crabes: Kirri, par exemple, joue dans The Moose, le blues band préféré de Milquet ou 5 O'Clock Shadow Bluesband.
Qui se souvient d'Albert Hammond et de son 'Free electric band'?
On embraye sur ' Love the one you're with' de Stephen Stills et on a déjà compris qu'on va s'amuser.
'Do it again' Steely Dan, premier hit de Becker & Fagen - Kirri sort un harmonica de son chapeau ' Long may you run' du Loner- et encore une datant de l'époque où tu devais te lever pour changer de chaîne à la TV, le formidable ' After midnight', que tu ne peux t'empêcher de chanter avec eux- a sad one, Mink De Ville 'Mixed up, shook up, girl' , une larme pour Willy- en souvenir d'un Neil Diamond Tribute joué à Herk-de-Stad ( avec 35 musiciens!) en février: ' Solitary Man', pour nous rappeler que Neil a sorti quelques joyaux - Warren Zevon 'The Hula Hula boys' décoré d'une petite flûte péruvienne- à la mandoline, en mémoire de Janis: 'Mercedes Benz', version folky singalong et solo de kazoo - Mungo Jerry 'In the summertime', ta jeunesse, celle des cuites honteuses- un medley Steve Miller Band: 'The Joker'- 'Fly like an eagle' et ' Jet airliner', ça rocke sec - ils déterrent 'If you can't give me love' de Suzy Quatro , une version dylanisée, puis la basse introduit un all-time favourite, ' Stuck in the middle with you' de Stealers Wheel pour terminer en force avec 'Brown-eyed girl' de Van Morrison!
Du bon boulot!
Un bis, le symphonique 'Out of time' de Mick et Keith:
...Well, baby, baby, baby, you're out of time I said, baby, baby, baby, you're out of time..
On s'en tape, c'était le bon temps!
21:00: Jimmy Molière Quartet
Plaquemines, Louisiana, the banks of the Mississippi River, les pêcheurs d'huîtres et de crevettes, le bayou, l'ouragan Katrina... c'est de là-bas que nous vient Jimmy Molière qui, pendant 25 ans, fut le guitariste attitré de Fats Domino, il accompagna d'autres grands noms du Sud: Professor Longhair ou King Floyd e.a.
Depuis 2005, le petit Molière réside, avec sa conjugale, uit Vlaanderen, et progéniture, à Oostende et c'est ici qu'il réalise un vieux rêve, il dirige son propre jazz quartet et enregistre un CD à son nom 'Thank You'.
C'est cette légende vivante que nous verrons sur le kiosque, flanqué de vieux briscards de la scène jazz in Belgium:Marc Alleyn ( Swing Time Society) au piano ( malheureusement électrique) - Marc Blieck au sax ( Swing Time Society) - Xavier Rau à la contrebasse ( Gilbert Isbin Group) et Jean-Pierre Pitteljon aux drums.
Au menu, 60 minutes de jazz d'un haut niveau technique et émotionnel, avec un ou deux blues pour varier les plaisirs.
Dès l'entame, le public est séduit par la finesse et le doigté du vétéran qui ne semble pas connaître les problèmes d'arthrose de notre cher Toots.
Jazz van de bovenste plank et un style comparable à celui de son influence majeure: Wes Montgomery!
Pour suivre, deux compositions ( 'Black Fox' et 'Comin' home', probablement) aux teintes Brazilian jazz, le sax te baladant du côté de Stan Getz et les arpèges du sexagénaire chez Pat Martino.
Du smooth swing séduisant, légèrement mainstream. Manquait qu'un long drink et Ava Gardner ou Liz Taylor à tes côtés pour contribuer à l' atmosphère lounge.
La rythmique est formidable de sobriété et de justesse, Jimmy a le grand mérite de souvent laisser la voie libre aux envolées des deux Marc: un sax langoureux, un piano bondissant ou mélancolique, le maître les relayant d'un jeu d'une pureté inaltérée: du grand art!
Le band poursuit avec un slow blues lyrique, superbe de langueur et de précision, le sax purulent te donnant des frissons dans le dos.
Aarschot écoute religieusement et vibre intérieurement.
Un groovy Wes Montgomery: 'Sun Down'( ?) et puis le standard 'Fly me to the moon', une locomotive du bon vieux Frankie, que dans ton ignorance crasse tu mis 5 bonnes minutes à reconnaître et à fredonner ...
In other words, please be true
In other words, in other words
I love you...
Mellow, racoleur, imparable... un grand moment, suivi d'une version époustouflante d'Eleonor Rigby' .
Roen, qui était parti voir le concert de Sore Losers, te souffle , dedju, j'aurais mieux fait de rester ici, ce gars, c'est la classe à l'état pur!
Rien à ajouter, tu ne peux qu'acquiescer!
Ladies, je vous dédie la ballade ' That's all', vous présente mes comparses et je sais qu'il y a une centaine de blues lovers dans le parc, 'Blue rondo à la Turk' ,bien connu dans la version de Dave Brubeck, est pour eux.
Intro classique, swing agité, un méchant solo de sax et un jeu de guitare tout en souplesse et agilité.
Puur genieten, me souffle Roen!
Public ravi et un bis, le standard ' For heaven's sake'!
Un petit tour au bar en pensant à un autre Molière:
Buvons, chers amis, buvons:
Le temps qui fuit nous y convie;
Profitons de la vie
Autant que nous pouvons...
Santé, Jean-Baptiste!
Cheers, Jimmy!
Elliott Murphy & the Normandy All Stars
Une nouvelle fois du grand Elliott, ce mec est infatigable et t'as beau connaître son répertoire par coeur, il réussira toujours à t'avoir, à chatouiller tes tripes, à te faire sautiller, battre des mains et fredonner ses chansons imparables!
The last of the rock stars?
Mis à part qu'il n'a pas le dikkenek et même quand c'est gratuit t'en as pour ton argent: après 135' de show, il reste fringant comme un premier communiant, souriant et disponible pour les dédicaces!
He did it once again...
Ses fans, le suivant de Semarang à Ploegsteert avec un crochet par Bichkek, ont été comblés!
Les Normands, Alain Fatras aux drums- Laurent Pardo à la basse et le king des pirouettes, Olivier Durand, casquetté vanavond, à la guitare, ont assuré le spectacle tout autant que le chef de la meute.
'Gone gone gone' ouvre les débats depuis quelques mois et est suivi de ' A touch of mercy', datant de 1975 ( Lost Generation).
Le public s'est collé au kiosque et peut toucher le Ricain from Paris en tendant le bras.
La séquence Icare avec l'épique 'Sonny' avant de voir Olivier sortir du rang et la jouer à la slide: le lyrique 'Pneumonia Alley'.
Hey people, you look good, tonight...we're trying to look good, plaisante le sexagénaire et il amorce 'Take that devil out of me', j'ai des mauvais côtés, confesse Murphy pendant qu'Olivier
jongle périlleusement.
Place au midtempo: 'You don't have to be more than yourself'.
Reste comme t'es, on t'aime!
Et le duo Elliott/Olivier entame une troisième joute de coqs sur le gallodrome, l'avancée du podium leur permettant de se trouver dans le public.
Je prends tous les paris à partir de 100€!
Non Elliott, pas 'Rain, rain, rain', ça fait deux mois que ça dure!
Chantez avec moi, please: la partie AAR: ooh ooh ooh - la partie SCHOT: rain rain rain...
Capito?
Yes, madame!
Le curé et sa bonne murmuraient les ooh ooh..., le commissaire les rain rain...
'Take your love away' version Las Vegas et l'inévitable ' You never know what you're in for', le cachet Murphy en bas du tableau, aucune date de péremption!
La machine tourne nickel: ' Last of the rock stars' et un medley rock ' Shout' et le Cubba Cubba Cubba des Sonics ( ' Don't you just know').
Du cinéma grand public, on adore!
Pas le temps de souffler, Monsieur Fatras a déjà entamé le vitaminé 'Rock'n Roll'n Rock'n Roll'...
I don't look back Yaketi Yak ... merci Leiber and Stoller!
Sur l'album, je la chante en duo avec Bruce Springsteen, il a raté l'avion, on la fera avec le Normand, non pas Gérard!
' Everything I do leads me back to you' une ballade sentimentale.
Merde, une fine pluie arrose le parc!
Une intro Dreiklangsdimensionen, Aarchotte bat des mains pour le bondissant: 'With this ring'.
Place au lourd pour finir en force:' Diamonds by the yard'!
Ἦλθον, εἶδον, ἐνίκησα
Pardon?
I came, I saw, I conquered!
Bis
Une séquence unplugged débutant par le formidable 'Blind Willie McTell' de Tonton Bob, suivi d'un non moins précieux 'Green River', orné d'un colossal numéro de Monsieur Alain Fouillis et retour à l'électricité pour une version feu d'artifices de 'Heroes' de David Bowie.
Danke Schön, à la prochaine!
Les flics et une pas moche fliquette le supplient de revenir, il obtempère sans faire de chichis et emmène une demoiselle dans son sac à dos ' Come on Louann' et la dernière rien que pour Maureen: ' Sicily'.
Taormina rime avec Madonna, Murphy avec meurci Elliott!
Les kasseistampers ont le choix: Demervallei pour le Hageland festival ( avec e.a. The Van Jets) - un peu plus loin, ' Pop in Aarschot', de jeunes groupes locaux saisissent l'occasion pour étaler leur savoir-faire - de Grote Markt, le karaoke géant 'Vlaanderen zingt' et enfin, ta destination, le coquet parc de la ville avec Rootstown.
Superbe endroit, super free festival!
A 19:00 le présentateur introduit volk uit eigen streek:
Kirri's Way Back!
Des nostalgiques des seventies, qui à l'instar du Spirit of the 70's de Wim Hombergen, se sont construits un répertoire d'oldies imparables.
70' en compagnie de Kris (Kirri) Valvekens zang, gitaar/Marc Steenbergen piano, backing vox/Erik Hermans bas, backing vox/ Luc Willems percussie ( congas et cajon), backing vox, c'est mieux que 2 h de Classic 21 avec le snul Eric Laforge derrière le micro.
Bref, tout le monde il était content et en redemandait.
Faut dire que ces peïs c'est pas des crabes: Kirri, par exemple, joue dans The Moose, le blues band préféré de Milquet ou 5 O'Clock Shadow Bluesband.
Qui se souvient d'Albert Hammond et de son 'Free electric band'?
On embraye sur ' Love the one you're with' de Stephen Stills et on a déjà compris qu'on va s'amuser.
'Do it again' Steely Dan, premier hit de Becker & Fagen - Kirri sort un harmonica de son chapeau ' Long may you run' du Loner- et encore une datant de l'époque où tu devais te lever pour changer de chaîne à la TV, le formidable ' After midnight', que tu ne peux t'empêcher de chanter avec eux- a sad one, Mink De Ville 'Mixed up, shook up, girl' , une larme pour Willy- en souvenir d'un Neil Diamond Tribute joué à Herk-de-Stad ( avec 35 musiciens!) en février: ' Solitary Man', pour nous rappeler que Neil a sorti quelques joyaux - Warren Zevon 'The Hula Hula boys' décoré d'une petite flûte péruvienne- à la mandoline, en mémoire de Janis: 'Mercedes Benz', version folky singalong et solo de kazoo - Mungo Jerry 'In the summertime', ta jeunesse, celle des cuites honteuses- un medley Steve Miller Band: 'The Joker'- 'Fly like an eagle' et ' Jet airliner', ça rocke sec - ils déterrent 'If you can't give me love' de Suzy Quatro , une version dylanisée, puis la basse introduit un all-time favourite, ' Stuck in the middle with you' de Stealers Wheel pour terminer en force avec 'Brown-eyed girl' de Van Morrison!
Du bon boulot!
Un bis, le symphonique 'Out of time' de Mick et Keith:
...Well, baby, baby, baby, you're out of time I said, baby, baby, baby, you're out of time..
On s'en tape, c'était le bon temps!
21:00: Jimmy Molière Quartet
Plaquemines, Louisiana, the banks of the Mississippi River, les pêcheurs d'huîtres et de crevettes, le bayou, l'ouragan Katrina... c'est de là-bas que nous vient Jimmy Molière qui, pendant 25 ans, fut le guitariste attitré de Fats Domino, il accompagna d'autres grands noms du Sud: Professor Longhair ou King Floyd e.a.
Depuis 2005, le petit Molière réside, avec sa conjugale, uit Vlaanderen, et progéniture, à Oostende et c'est ici qu'il réalise un vieux rêve, il dirige son propre jazz quartet et enregistre un CD à son nom 'Thank You'.
C'est cette légende vivante que nous verrons sur le kiosque, flanqué de vieux briscards de la scène jazz in Belgium:Marc Alleyn ( Swing Time Society) au piano ( malheureusement électrique) - Marc Blieck au sax ( Swing Time Society) - Xavier Rau à la contrebasse ( Gilbert Isbin Group) et Jean-Pierre Pitteljon aux drums.
Au menu, 60 minutes de jazz d'un haut niveau technique et émotionnel, avec un ou deux blues pour varier les plaisirs.
Dès l'entame, le public est séduit par la finesse et le doigté du vétéran qui ne semble pas connaître les problèmes d'arthrose de notre cher Toots.
Jazz van de bovenste plank et un style comparable à celui de son influence majeure: Wes Montgomery!
Pour suivre, deux compositions ( 'Black Fox' et 'Comin' home', probablement) aux teintes Brazilian jazz, le sax te baladant du côté de Stan Getz et les arpèges du sexagénaire chez Pat Martino.
Du smooth swing séduisant, légèrement mainstream. Manquait qu'un long drink et Ava Gardner ou Liz Taylor à tes côtés pour contribuer à l' atmosphère lounge.
La rythmique est formidable de sobriété et de justesse, Jimmy a le grand mérite de souvent laisser la voie libre aux envolées des deux Marc: un sax langoureux, un piano bondissant ou mélancolique, le maître les relayant d'un jeu d'une pureté inaltérée: du grand art!
Le band poursuit avec un slow blues lyrique, superbe de langueur et de précision, le sax purulent te donnant des frissons dans le dos.
Aarschot écoute religieusement et vibre intérieurement.
Un groovy Wes Montgomery: 'Sun Down'( ?) et puis le standard 'Fly me to the moon', une locomotive du bon vieux Frankie, que dans ton ignorance crasse tu mis 5 bonnes minutes à reconnaître et à fredonner ...
In other words, please be true
In other words, in other words
I love you...
Mellow, racoleur, imparable... un grand moment, suivi d'une version époustouflante d'Eleonor Rigby' .
Roen, qui était parti voir le concert de Sore Losers, te souffle , dedju, j'aurais mieux fait de rester ici, ce gars, c'est la classe à l'état pur!
Rien à ajouter, tu ne peux qu'acquiescer!
Ladies, je vous dédie la ballade ' That's all', vous présente mes comparses et je sais qu'il y a une centaine de blues lovers dans le parc, 'Blue rondo à la Turk' ,bien connu dans la version de Dave Brubeck, est pour eux.
Intro classique, swing agité, un méchant solo de sax et un jeu de guitare tout en souplesse et agilité.
Puur genieten, me souffle Roen!
Public ravi et un bis, le standard ' For heaven's sake'!
Un petit tour au bar en pensant à un autre Molière:
Buvons, chers amis, buvons:
Le temps qui fuit nous y convie;
Profitons de la vie
Autant que nous pouvons...
Santé, Jean-Baptiste!
Cheers, Jimmy!
Elliott Murphy & the Normandy All Stars
Une nouvelle fois du grand Elliott, ce mec est infatigable et t'as beau connaître son répertoire par coeur, il réussira toujours à t'avoir, à chatouiller tes tripes, à te faire sautiller, battre des mains et fredonner ses chansons imparables!
The last of the rock stars?
Mis à part qu'il n'a pas le dikkenek et même quand c'est gratuit t'en as pour ton argent: après 135' de show, il reste fringant comme un premier communiant, souriant et disponible pour les dédicaces!
He did it once again...
Ses fans, le suivant de Semarang à Ploegsteert avec un crochet par Bichkek, ont été comblés!
Les Normands, Alain Fatras aux drums- Laurent Pardo à la basse et le king des pirouettes, Olivier Durand, casquetté vanavond, à la guitare, ont assuré le spectacle tout autant que le chef de la meute.
'Gone gone gone' ouvre les débats depuis quelques mois et est suivi de ' A touch of mercy', datant de 1975 ( Lost Generation).
Le public s'est collé au kiosque et peut toucher le Ricain from Paris en tendant le bras.
La séquence Icare avec l'épique 'Sonny' avant de voir Olivier sortir du rang et la jouer à la slide: le lyrique 'Pneumonia Alley'.
Hey people, you look good, tonight...we're trying to look good, plaisante le sexagénaire et il amorce 'Take that devil out of me', j'ai des mauvais côtés, confesse Murphy pendant qu'Olivier
jongle périlleusement.
Place au midtempo: 'You don't have to be more than yourself'.
Reste comme t'es, on t'aime!
Et le duo Elliott/Olivier entame une troisième joute de coqs sur le gallodrome, l'avancée du podium leur permettant de se trouver dans le public.
Je prends tous les paris à partir de 100€!
Non Elliott, pas 'Rain, rain, rain', ça fait deux mois que ça dure!
Chantez avec moi, please: la partie AAR: ooh ooh ooh - la partie SCHOT: rain rain rain...
Capito?
Yes, madame!
Le curé et sa bonne murmuraient les ooh ooh..., le commissaire les rain rain...
'Take your love away' version Las Vegas et l'inévitable ' You never know what you're in for', le cachet Murphy en bas du tableau, aucune date de péremption!
La machine tourne nickel: ' Last of the rock stars' et un medley rock ' Shout' et le Cubba Cubba Cubba des Sonics ( ' Don't you just know').
Du cinéma grand public, on adore!
Pas le temps de souffler, Monsieur Fatras a déjà entamé le vitaminé 'Rock'n Roll'n Rock'n Roll'...
I don't look back Yaketi Yak ... merci Leiber and Stoller!
Sur l'album, je la chante en duo avec Bruce Springsteen, il a raté l'avion, on la fera avec le Normand, non pas Gérard!
' Everything I do leads me back to you' une ballade sentimentale.
Merde, une fine pluie arrose le parc!
Une intro Dreiklangsdimensionen, Aarchotte bat des mains pour le bondissant: 'With this ring'.
Place au lourd pour finir en force:' Diamonds by the yard'!
Ἦλθον, εἶδον, ἐνίκησα
Pardon?
I came, I saw, I conquered!
Bis
Une séquence unplugged débutant par le formidable 'Blind Willie McTell' de Tonton Bob, suivi d'un non moins précieux 'Green River', orné d'un colossal numéro de Monsieur Alain Fouillis et retour à l'électricité pour une version feu d'artifices de 'Heroes' de David Bowie.
Danke Schön, à la prochaine!
Les flics et une pas moche fliquette le supplient de revenir, il obtempère sans faire de chichis et emmène une demoiselle dans son sac à dos ' Come on Louann' et la dernière rien que pour Maureen: ' Sicily'.
Taormina rime avec Madonna, Murphy avec meurci Elliott!
vendredi 12 août 2011
Sarah Carlier au Bar du Matin, Forest, le 11 août 2011
Flashback, avril 2010, Indigo Studio, Sarah Carlier en opening act pour Folks Divine, déjà sous le charme!
Depuis lors, un full CD, 'For those who believe' , 801 fans et 758 producteurs sur Akamusic et le 18 octobre, un passage au Botanique... pas mal pour une réservée jeune personne affichant 21 printemps.
Au Bar du Matin, elle sera toujours accompagnée de Frank Baya à la batterie ( Saule, Auryn...) mais pas de trace de Pierre Jacqmin à la contrebasse, nous vîmes un barbu à la basse funky et, en prime, aux guitares le squale à l'appétit féroce: Laurent Stelleman ( Monsoon, Garner, Auryn, Goudi, Aaron Blond, The Claude Zac Ensemble...., paraîtrait que Joe Dassin l'ait contacté pour son comeback...)!
21h15, coup d'envoi devant une foule compacte.
Le soft nu soul ' Chorus Man' aux accents calypso/pop à la Des'Ree!
Pas d'éclats, ni d'agressivité, de la tendresse, un doux roulis: la chaloupe balance gentiment sous l'effet d'une brise légère.
Une slide caressante pour le cool ' For those who believe' le titletrack de l'album.
Un groove sentimental et des backings sucrés embellissent ' A bit of tenderness' avec la confession...I know I'm awkward... mais non, Sarah, you're delightful!
Slow time: ' Let's believe' , une guitare délicate , une voix sensuelle, une petite merveille de fraîcheur et de subtilité.
Le syncopé et très féminin 'He said' ..I was born to love him... avoisine les plages proposées par Selah Sue, quelques nuances de reggae ou de ragga agrémentent ce r'n'b élégant.
Sarah poursuit avec le chaloupé 'Little Sister' à la philosophie positiviste avant de défier les éléments ' Let the thunderboom'.
Tu peux facilement ranger l'album de la jolie métisse à côté des efforts de Dionne Farris, Indie.Arie, Lauryn Hill ( sans le dérapage hip hop), Beverley Knight ( moins disco) ou Erykah Badu ( moins exhibitionniste et engagé)...
Au tour du hitsingle imparable ' Backstage', présentant de vagues arrangements country folk.
Superbe titre.
Retour à la sérénité avec la mellow ballad 'Since', suivie de 'Maëva' aux accents Hindi Zahra.
Le highlight du set, le funky et hyper dansant ' Going back to my roots' composé par Lamont Dozier.
De la bombe!
Toujours dans la veine uptempo bien enlevé, 'Mr Ray' et un groovy rhythm'n blues pour mettre fin à ce concert de 50': 'My Dear'!
She's on the path to glory!
Depuis lors, un full CD, 'For those who believe' , 801 fans et 758 producteurs sur Akamusic et le 18 octobre, un passage au Botanique... pas mal pour une réservée jeune personne affichant 21 printemps.
Au Bar du Matin, elle sera toujours accompagnée de Frank Baya à la batterie ( Saule, Auryn...) mais pas de trace de Pierre Jacqmin à la contrebasse, nous vîmes un barbu à la basse funky et, en prime, aux guitares le squale à l'appétit féroce: Laurent Stelleman ( Monsoon, Garner, Auryn, Goudi, Aaron Blond, The Claude Zac Ensemble...., paraîtrait que Joe Dassin l'ait contacté pour son comeback...)!
21h15, coup d'envoi devant une foule compacte.
Le soft nu soul ' Chorus Man' aux accents calypso/pop à la Des'Ree!
Pas d'éclats, ni d'agressivité, de la tendresse, un doux roulis: la chaloupe balance gentiment sous l'effet d'une brise légère.
Une slide caressante pour le cool ' For those who believe' le titletrack de l'album.
Un groove sentimental et des backings sucrés embellissent ' A bit of tenderness' avec la confession...I know I'm awkward... mais non, Sarah, you're delightful!
Slow time: ' Let's believe' , une guitare délicate , une voix sensuelle, une petite merveille de fraîcheur et de subtilité.
Le syncopé et très féminin 'He said' ..I was born to love him... avoisine les plages proposées par Selah Sue, quelques nuances de reggae ou de ragga agrémentent ce r'n'b élégant.
Sarah poursuit avec le chaloupé 'Little Sister' à la philosophie positiviste avant de défier les éléments ' Let the thunderboom'.
Tu peux facilement ranger l'album de la jolie métisse à côté des efforts de Dionne Farris, Indie.Arie, Lauryn Hill ( sans le dérapage hip hop), Beverley Knight ( moins disco) ou Erykah Badu ( moins exhibitionniste et engagé)...
Au tour du hitsingle imparable ' Backstage', présentant de vagues arrangements country folk.
Superbe titre.
Retour à la sérénité avec la mellow ballad 'Since', suivie de 'Maëva' aux accents Hindi Zahra.
Le highlight du set, le funky et hyper dansant ' Going back to my roots' composé par Lamont Dozier.
De la bombe!
Toujours dans la veine uptempo bien enlevé, 'Mr Ray' et un groovy rhythm'n blues pour mettre fin à ce concert de 50': 'My Dear'!
She's on the path to glory!
jeudi 11 août 2011
Skioubay + The Nathan Follet Project au Live Music Café, Bruxelles, le 10 août 2011
Une nouvelle Soirée Cerise au Live Music Café, bien rempli en l'occurrence, c'était le calme plat du point de vue concerts en ce 23e jour du mois de thermidor!
Skioubay
C'est qui Houbet?
Un gars avec lequel Fred Cerise a parcouru 968km sur le chemin de St-Jacques, en s'arrêtant à chaque taverne proposant de la Kriek?
Un moniteur de sports de neige?
Un poète chinois de l'époque Tang?
On sait rien, fieu, on a vu un mec avec deux guitares et un jouet rectangulaire qui sortait des sons en plastique.
Ce drôle chantait, enfin il croyait chanter, vocalisait en équilibriste pachydermique et grattouillait et ce pendant 50'.
Tu le classes dans quelle rubrique?
De préférence: objets perdus que personne ne réclamera jamais!
Il nous a arrosés de onze divagations absconses, artisanales, grotesques, se voulant zappaesques mais frôlant le grand- guignolesque.
Casse-roubignoles?
Assez, d'autant plus que le plekpot de Molenbeek s'est pointé pour saliver dans nos portugaises.
RickyBilly?
RickyBilly + Skioupette, c'est pas de la tarte!
Tu connais Roland Barthes?
Le gardien de but?
Connard, un sémiologue, 'Le degré zéro de l'écriture': c'est lui.
Exquis ooba ooba, c'est le degré zéro de la musique!
Saint-Nicolas aurait jamais dû lui offrir une guitare, de la pâte à modeler eût mieux convenu!
22h, Fred Cerise s'empare du micro, voilà vous avez entendu ( subi, il voulait dire) Skioubay dans 20' vous aurez droit à Nathan Follet Project.
Bernard, ton verdict?
Avec le conseil de classe, on a estimé qu'un changement d'orientation s'impose.
Oui, et?
Le couvent ou hôtesse de l'air!
C'est noté, mon grand!
Ceux qui sauvèrent la soirée du naufrage: The Nathan Follet Project!
Explique, après l'autre zique, parle-nous de ce Nathan.
Nathan y a pas, oublie Ken Follett, le feu follet, les tamouls et les hot-dogs.
Nous vîmes six musiciens sur scène: au chant pour le moins expressif , Yves Beerten un adepte du neuvième art, semble-t-il, - piano, guitare, clarinette, glockenspiel: Raphaël Dodemont ( vu chez Bistro Palace, devenu Mathias Bressan et chez Bend it!) -Marie Merckling au violoncelle ou melodica- Brian Hartley à la basse/guitare- Samuel Laenen aux drums.
Le sixième élément n'est pas repris dans la bio, il prêta sa voix pour les choeurs et tâta de la guitare.
Quant à Aurore Marchand, elle s'occupa brillamment de la table de mix.
Et Fred Cerise?
Il carburait à la Blanche!
Tu subissais, vaillamment, les coups de langue répugnants de RickyBilly quand sans crier gare le N F P attaque son set par le profond 'Lullaby'.
Une grosse claque, de l'art rock/prog rock soigné, sonnant très British: Peter Gabriel, Peter Hammill, Gentle Giant, la Canterbury School...
Des vocaux torturés et un emballage classique à faire passer Marc Isaye et son Machiavel pour des boy-scouts boutonneux.
' Fragments' ton cerveau perturbé par les attaques incessantes de RickyBilly te propose Divine Comedy, voire les meilleurs moments de Wallace Collection, qui était un grand groupe, bande de gamins incultes.
..stormy weather... no thunder , no lightning... l'angoisse est palpable!
Une illumination, le timbre du sieur Beerten te rappelle au bon souvenir d'un certain Roger Chapman (Family).
'Hungry Sink' tout aussi théâtral, obsédant et sombre... ferme pas les yeux, tu vas cauchemarder et visualiser un évier qui veut t'avaler!
' Glory Days' au chant récitatif et voix off inquiétantes.
Doivent aimer Nick Cave, ces braves gens!
'Dead man's dream' un tango d'outre-tombe.
Dodemont au glockenspiel: ' Quidamnapper': this is a story I've read dans un livre pas encore écrit, Tom Waits n'est pas loin!
The Nathan Follet Project est aussi génial que le légèrement plus extravagant Mr Diagonal.
'Vampire's Ode': Christopher Lee dans 'The Curse of the Crimson Altar', heureusement tous les gosses sont au lit, sauf le petit Ricky, pis de panaque, il est sourd!
'O Momma', piano/voce, sera suivi du délicat downtempo 'Dreaming'.
'The roar' of the dinosaur, ajoute le frontman.
Impressionnant prêche du mésozoïque.
Le seul point noir de cette fin de soirée se situe au niveau de la faune s'étant tout à coup donné rendez-vous au LMC, des créatures ignorant l'usage du savon et de la brosse à dents et dégageant un fumet nauséabond, comparable à celui d'une charogne infâme..
Envoie Charles:
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons...
Tu y ajoutes une visite pas amicale de trois poulets venus dresser procès-verbal pour tapage nocturne, alors que ce concert est un des plus soft, au niveau décibels, auxquels j'ai assisté et tu comprendras que les conditions n'étaient pas optimales.
' Super Science' voit un Yves toujours aussi habité et le band achève sur ' Hang on', un folkrock sautillant mixant Lindisfarne et les Levellers!
The Nathan Follet Project, un groupe brillant!
Pour la petite histoire, un troisième band est annoncé après la Soirée Cerise: du rockabilly japonais anonyme, tendance ethnique, puisque sur scène, pendant le montage du matos, tu mates un black débridé, muni d'un djembé pas nippon.
Il est près de minuit, docteur Schweitzer, grand temps de quitter RickyBilly et ses histoires à dormir debout pour aller te coucher après avoir jeté un oeil sur le cours comparé de tes actions à la Bourse de Tokyo et à celle de Kisii!
Skioubay
C'est qui Houbet?
Un gars avec lequel Fred Cerise a parcouru 968km sur le chemin de St-Jacques, en s'arrêtant à chaque taverne proposant de la Kriek?
Un moniteur de sports de neige?
Un poète chinois de l'époque Tang?
On sait rien, fieu, on a vu un mec avec deux guitares et un jouet rectangulaire qui sortait des sons en plastique.
Ce drôle chantait, enfin il croyait chanter, vocalisait en équilibriste pachydermique et grattouillait et ce pendant 50'.
Tu le classes dans quelle rubrique?
De préférence: objets perdus que personne ne réclamera jamais!
Il nous a arrosés de onze divagations absconses, artisanales, grotesques, se voulant zappaesques mais frôlant le grand- guignolesque.
Casse-roubignoles?
Assez, d'autant plus que le plekpot de Molenbeek s'est pointé pour saliver dans nos portugaises.
RickyBilly?
RickyBilly + Skioupette, c'est pas de la tarte!
Tu connais Roland Barthes?
Le gardien de but?
Connard, un sémiologue, 'Le degré zéro de l'écriture': c'est lui.
Exquis ooba ooba, c'est le degré zéro de la musique!
Saint-Nicolas aurait jamais dû lui offrir une guitare, de la pâte à modeler eût mieux convenu!
22h, Fred Cerise s'empare du micro, voilà vous avez entendu ( subi, il voulait dire) Skioubay dans 20' vous aurez droit à Nathan Follet Project.
Bernard, ton verdict?
Avec le conseil de classe, on a estimé qu'un changement d'orientation s'impose.
Oui, et?
Le couvent ou hôtesse de l'air!
C'est noté, mon grand!
Ceux qui sauvèrent la soirée du naufrage: The Nathan Follet Project!
Explique, après l'autre zique, parle-nous de ce Nathan.
Nathan y a pas, oublie Ken Follett, le feu follet, les tamouls et les hot-dogs.
Nous vîmes six musiciens sur scène: au chant pour le moins expressif , Yves Beerten un adepte du neuvième art, semble-t-il, - piano, guitare, clarinette, glockenspiel: Raphaël Dodemont ( vu chez Bistro Palace, devenu Mathias Bressan et chez Bend it!) -Marie Merckling au violoncelle ou melodica- Brian Hartley à la basse/guitare- Samuel Laenen aux drums.
Le sixième élément n'est pas repris dans la bio, il prêta sa voix pour les choeurs et tâta de la guitare.
Quant à Aurore Marchand, elle s'occupa brillamment de la table de mix.
Et Fred Cerise?
Il carburait à la Blanche!
Tu subissais, vaillamment, les coups de langue répugnants de RickyBilly quand sans crier gare le N F P attaque son set par le profond 'Lullaby'.
Une grosse claque, de l'art rock/prog rock soigné, sonnant très British: Peter Gabriel, Peter Hammill, Gentle Giant, la Canterbury School...
Des vocaux torturés et un emballage classique à faire passer Marc Isaye et son Machiavel pour des boy-scouts boutonneux.
' Fragments' ton cerveau perturbé par les attaques incessantes de RickyBilly te propose Divine Comedy, voire les meilleurs moments de Wallace Collection, qui était un grand groupe, bande de gamins incultes.
..stormy weather... no thunder , no lightning... l'angoisse est palpable!
Une illumination, le timbre du sieur Beerten te rappelle au bon souvenir d'un certain Roger Chapman (Family).
'Hungry Sink' tout aussi théâtral, obsédant et sombre... ferme pas les yeux, tu vas cauchemarder et visualiser un évier qui veut t'avaler!
' Glory Days' au chant récitatif et voix off inquiétantes.
Doivent aimer Nick Cave, ces braves gens!
'Dead man's dream' un tango d'outre-tombe.
Dodemont au glockenspiel: ' Quidamnapper': this is a story I've read dans un livre pas encore écrit, Tom Waits n'est pas loin!
The Nathan Follet Project est aussi génial que le légèrement plus extravagant Mr Diagonal.
'Vampire's Ode': Christopher Lee dans 'The Curse of the Crimson Altar', heureusement tous les gosses sont au lit, sauf le petit Ricky, pis de panaque, il est sourd!
'O Momma', piano/voce, sera suivi du délicat downtempo 'Dreaming'.
'The roar' of the dinosaur, ajoute le frontman.
Impressionnant prêche du mésozoïque.
Le seul point noir de cette fin de soirée se situe au niveau de la faune s'étant tout à coup donné rendez-vous au LMC, des créatures ignorant l'usage du savon et de la brosse à dents et dégageant un fumet nauséabond, comparable à celui d'une charogne infâme..
Envoie Charles:
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons...
Tu y ajoutes une visite pas amicale de trois poulets venus dresser procès-verbal pour tapage nocturne, alors que ce concert est un des plus soft, au niveau décibels, auxquels j'ai assisté et tu comprendras que les conditions n'étaient pas optimales.
' Super Science' voit un Yves toujours aussi habité et le band achève sur ' Hang on', un folkrock sautillant mixant Lindisfarne et les Levellers!
The Nathan Follet Project, un groupe brillant!
Pour la petite histoire, un troisième band est annoncé après la Soirée Cerise: du rockabilly japonais anonyme, tendance ethnique, puisque sur scène, pendant le montage du matos, tu mates un black débridé, muni d'un djembé pas nippon.
Il est près de minuit, docteur Schweitzer, grand temps de quitter RickyBilly et ses histoires à dormir debout pour aller te coucher après avoir jeté un oeil sur le cours comparé de tes actions à la Bourse de Tokyo et à celle de Kisii!
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