En ce dernier vendredi du mois dédié à Junon, la sombre Ayco nous a concocté un Out Loud coups de coeur 2011: Low Vertical et Flying Horseman!
Il sera 21h20' lorsque le trio formant Low Vertical prendra place sur le podium érigé au 5è étage du Beurs qu'on est prié de rejoindre en se tapant une volée d'escaliers ( 206 marches, soit 20 de moins que pour contempler la morne plaine sur la croupe de Daktari).
Le Bruxelles branché sirote toujours en terrasse alors que Ward, Seppe & Pieter amorcent leur set par une intro atmosphérique aux vocalises voilées, vite mises en boucle sur arrière-plan de claviers ténébreux. Seppe lance une boîte à rythme tandis que la guitare de Ward et la basse de Pieter entrent dans la danse.
De l'indie froid et planant: 'L'Origine' ouvrant leur CD ' I saw a landscape once' sorti chez Zeal, début 2011, fait place au sidéral: ' Planet Minus Monkey' aux effets électroniques Space Oddyssey décorés de vocaux Thom Yorke, époque OK Computer.
Le périple cosmique étant perturbé par un dérapage noisy à la guitare.
Le catchy et dansant 'Birth control' accentue les rapprochements avec un Radiohead croisé avec Aphex Twin.
Le posé et mélancolique : ' She came outside' sera suivi du titletrack: le haché et concis ' I saw a landscape once' aux intonations Muse et aux lignes de basse galopantes.
Une élégante cover de Sleeping Dog, le band de Chantal Acda:' Wheelchair' avant un plongeon dans le Jurassique Tithonien: ' T-Rex' , une fébrile cavalcade de dinosaures agités succédant à un passage lent et cérémonieux.
Face au podium un quartet de fridolins pompette et perruqué Dalida/ Grosse Bertha/ Pippi Långstrump gigote maladroitement sur un paysage sonore manifestement pas prévu pour un numéro de cirque Gert Simoneit Barum.
Imagine Horst Hrubesch en tutu pour te faire une idée.
Low Vertical remercie les danseuses et amorce un slowcore, à la Krakow, des copains d'écurie: ' Wake up, it's bedtime' , bourré d'effets électroniques et au final acéré.
'At the point of No Return' a tout pour faire un carton sur Pure FM, une mélodie entêtante, des lignes de basse te chatouillant le bas ventre, un refrain catchy... Fort!
'Beardman' encore un downbeat soigné.
Le set de cinquante minutes s'achève avec le poétique 'Get rid of the monster in you' au final postrock bouillonnant, ayant transformé les compatriotes d'Angela Merkel en pantins désarticulés, contaminés à la suite d'une absorption massive de jus de germes de soja d'origine douteuse.
Low Vertical, un groupe à tenir à l'oeil!
Le temps d'une visite au bar et l'un des poulains les plus en vue de l'agence Bestov investit le podium: Flying Horseman!
C'est la quatrième fois que tu croises la route du cavalier volant: Bert Dockx. Jamais tu ne le regrettas!
Flying Horseman est arrivé au stade où les frontières de notre riant royaume sont devenues trop étriquées, malheureusement justice et reconnaissance internationale ne semblent pas être synonymes!
Bert Dockx( vocals, guitars) , Alfredo Bravo ( drums) , Laurens Duerinck ( basse) , Milan Warmoeskerken ( guitare, claviers) et les soeurs Loesje & Martha Maieu aux backing vocals, percussions, guitare ou synthé( Blackie & the Oohoos) ont gratifié le Beurs d'un set intense et hypnotique laissant le public sans voix!
'Bitter Storm', ouvrant l'album 'Wild Eyes', amorce la tempête.
Oui, tu peux citer David Eugene Edwards sous tous ses aspects (Wovenhand- 16 Horsepower), Bert n'en sera pas vexé!
Déjà de rageuses envolées de guitares et les vocalises frémissantes des soeurs Maieu, Bruxelles vient se coller frontstage, au grand dam de Marie-Laure Béraud et de quelques copines, ayant émis l'espoir d'assister au concert confortablement installées dans un siège capitonné.
Le prophétique 'America is Dead' nous transporte dans un aride désert de l'Ouest... my skin goes red... chante Bert, mais ne crois pas que son alt.country/blues noir soit aussi facile à fredonner que le 'Horse with no name' de America.
Un blues hanté:'Ghost Writer', comme le précédent, ce titre ne s'écoute pas sur le CD sorti en 2010, la manager de Bestov nous confie qu'un second (troisième en comptant un CD non-commercialisé, vendu lors des concerts) CD doit sortir en février.
Les interventions vocales de Martha et Loesje transforment ton épiderme en tissu de gallinacé débarrassé de ses plumes.
'Beats' nous entraînent pour une nouvelle chevauchée sauvage dans une sierra désertique. Bert, le visionnaire, s'épanche.. I declare that you and I belong to the devil...
C'est pas Roméo et Juliette!
Un drumming martial, trois guitares ( une pour Loesje), quelques effets cosmiques, un ton récitatif: 'Landmark/Lament' un lament brutal, épique, noir... l'angoisse est palpable!
La ballade bluesy 'Hit' et le philosophique 'Echoes' se trouvent sur ce premier album jamais sorti officiellement.
La pièce maîtresse du CD, 'Wild Eyes' , débute par une longue intro psychédélique. Un petit coup d'archet sur la basse, Loesje caressant un Casio, Martha martelant une grosse caisse.. en route pour un trip ensorcelant, proche de certains titres des Doors ou de Nick Cave, propice au voyage out of body.
T'étonnes pas si ton cerveau entame un tête- à- tête astral avec Jim Morrison, l'entretien se poursuivra pendant l'agressif, brut et cauchemardesque 'Meditation Blues'.
Les nuits de Bert ne doivent pas être sereines!
Le passionné 'Love calls' sera suivi du halluciné ' Climb up the wall', une plage magistrale, baignant, à nouveau, dans l'univers acide des Doors.
Le sulfureux 'There lives a house' clôture ce set où la ferveur rejoint l'exaltation, le délire, l' anxiété, la douleur.
..there is a house in every man...a ghost in every room...
C'est grave, docteur?
Ovation cent fois méritée!
Double bis!
Bert solo pour une version fingerpickée du Joy Division ' Shadow Play' et tout le groupe pour 'Heart and Soul' , une dernière salve démoniaque!
Grand concert!
Le 2 juillet le Flying Horseman se produit aux Dijlefeesten à Mechelen (Malines)!
'Bitter Storm', ouvrant l'album 'Wild Eyes', amorce la tempête.
Oui, tu peux citer David Eugene Edwards sous tous ses aspects (Wovenhand- 16 Horsepower), Bert n'en sera pas vexé!
Déjà de rageuses envolées de guitares et les vocalises frémissantes des soeurs Maieu, Bruxelles vient se coller frontstage, au grand dam de Marie-Laure Béraud et de quelques copines, ayant émis l'espoir d'assister au concert confortablement installées dans un siège capitonné.
Le prophétique 'America is Dead' nous transporte dans un aride désert de l'Ouest... my skin goes red... chante Bert, mais ne crois pas que son alt.country/blues noir soit aussi facile à fredonner que le 'Horse with no name' de America.
Un blues hanté:'Ghost Writer', comme le précédent, ce titre ne s'écoute pas sur le CD sorti en 2010, la manager de Bestov nous confie qu'un second (troisième en comptant un CD non-commercialisé, vendu lors des concerts) CD doit sortir en février.
Les interventions vocales de Martha et Loesje transforment ton épiderme en tissu de gallinacé débarrassé de ses plumes.
'Beats' nous entraînent pour une nouvelle chevauchée sauvage dans une sierra désertique. Bert, le visionnaire, s'épanche.. I declare that you and I belong to the devil...
C'est pas Roméo et Juliette!
Un drumming martial, trois guitares ( une pour Loesje), quelques effets cosmiques, un ton récitatif: 'Landmark/Lament' un lament brutal, épique, noir... l'angoisse est palpable!
La ballade bluesy 'Hit' et le philosophique 'Echoes' se trouvent sur ce premier album jamais sorti officiellement.
La pièce maîtresse du CD, 'Wild Eyes' , débute par une longue intro psychédélique. Un petit coup d'archet sur la basse, Loesje caressant un Casio, Martha martelant une grosse caisse.. en route pour un trip ensorcelant, proche de certains titres des Doors ou de Nick Cave, propice au voyage out of body.
T'étonnes pas si ton cerveau entame un tête- à- tête astral avec Jim Morrison, l'entretien se poursuivra pendant l'agressif, brut et cauchemardesque 'Meditation Blues'.
Les nuits de Bert ne doivent pas être sereines!
Le passionné 'Love calls' sera suivi du halluciné ' Climb up the wall', une plage magistrale, baignant, à nouveau, dans l'univers acide des Doors.
Le sulfureux 'There lives a house' clôture ce set où la ferveur rejoint l'exaltation, le délire, l' anxiété, la douleur.
..there is a house in every man...a ghost in every room...
C'est grave, docteur?
Ovation cent fois méritée!
Double bis!
Bert solo pour une version fingerpickée du Joy Division ' Shadow Play' et tout le groupe pour 'Heart and Soul' , une dernière salve démoniaque!
Grand concert!
Le 2 juillet le Flying Horseman se produit aux Dijlefeesten à Mechelen (Malines)!