Un Broodje Brussel avant les vacances scolaires?
Direction la rue des Pierres, tu dépasses le co-organisateur, l'AB, pour larguer les amarres au Music Village.
Isabelle a bigophoné le Koninkrijk der Nederlanden à la recherche de figurines en étain et d'un cornet rouge, la régie lui envoya Tin Men and the Telephone!
Trois spécialistes es système de transmission de sons à distance + un bidule écarlate et pour la remercier de sa commande on y ajouta un bouquet de fleurs fanées décoratives et à 12h30' les techniciens furent à pied d'oeuvre.
La plaquette au revers de leur uniforme mentionne: Tony Roe - piano & electronics/Lucas Dols - upright bass/Bobby Petrov - drums!
Les premiers cités avaient déjà foulé les planches du coquet club bruxellois avec l'excellent combo Room Eleven.
Borislav Petrov a quitté sa natale Bulgarie pour devenir le 187 168 ème habitant de Groningen et marteler caisses, toms et cymbales avec les meilleurs jazzmen du pays des tulipes, du Gouda et des cannabis coffeee shops.
This is notre premier concert in Belgenland, Damen und Herren!
On commence le gig par ' Dols Balls': une improvisation jazzy, les 88 touches du piano en vedette sur contrebasse et drumming saccadés.
Un temps mort avec passage mélancolique et archet gémissant pour repartir dans des méandres accidentés.
Si t'étais venu pour du bompa jazz, tu t'es trompé d'adresse: Tin Men & the Telephone expérimente, bouscule, innove, irrite, séduit...en un mot injecte du sang neuf à la Note Bleue!
La composition suivante nous fut inspirée par la récente Football World Cup, nous l'intitulâmes ' De Bal' , et dépourvue de balls elle n'est pas...
Samples de commentaires de la N O S , ' buitenspel' répété à l'infini, décortiqué, malaxé, étiré... c'est horrible,tu vas pisser, madame Pipi te demande 50 cts, tu réponds 'buitenspel'!
Après 5' de ce bidouillage, Boris se met à tabasser ses fûts, les copains embrayent avec des bribes de mélodie à chaque fois interrompue.
Du free haché à ingérer avec 6 litres de Badoit. Soudain, fin des soubresauts, la machine semble lancée et suit une voie bebop plus conventionnelle, fort éloignée du mainstream toutefois.
On a à faire à des virtuoses.
Youri Mulder reprend son analyse bavarde et coince sur 'en dan' .
Youri, fieu, wat dan?
En dan...
Va te faire soigner!
Les copains sur le terrain poursuivent leur collage avant-garde jusqu'à ce que Collina siffle la fin de la partie.
Score?
Consulte la page sportive de ton canard, mec!
Les Tin Men prolongent avec une suite ambitieuse: le sixième mouvement du 'Quatuor pour la fin du temps' d'Olivier Messiaen: la ' Danse de la fureur, pour les sept trompettes'.
Si Olivier Eugène Charles Prosper Messiaen s'est inspiré de l'Apocalypse de Saint-Jean, la transposition Messiaen goes jazz navigue dans les eaux Michel Petrucciani aux effluves Night in Tunesia.
Une approche énigmatique, virile, grandiose, style fresque du Jugement Dernier à Sainte-Cécile d'Albi, la danse se fond dans 'Times Up' décoré de visuels urbains: un inquiétant tunnel sans fin.
Le saxophone samplé étant joué par Ben van Gelder, resté du côté d'Arnhem ou de Apeldoorn!
Un standard romantique ' Penthouse Serenade (When We're Alone)' au répertoire d'Erroll Garner ou de Nat King Cole.
Apparition de la partition à l'écran, les notes s'imprimant au fur et à mesure qu'elles sont jouées pour ensuite faire place à une fête villageoise en Frise ou Zélande, sabots et coiffe de dentelle au rendez-vous.
Une plage badine après la suite ténébreuse!
Margriet, Gerda, Truut, Maaike et Sanne meuglent en noir et blanc au Nord d'Amsterdam, elles aiment voir passer les locomotives et commérer en broutant de verts et gras pâturages: 'The Cow'!
Une cacophonie en vaches majeures sur fond d'hymne patriotique: de l'ambiant ruminant pas accessible à toutes les oreilles mais vachement captivant.
Les laitières à l'étable, place à un piano solo enfants non admis: 'Lekker Live', inspiré par le néant télévisuel ... a live sex chat avec une blonde au QI de 70 ampères et à la poitrine Dolly Parton en silicone souple au toucher!
13h25' juste le temps pour une dernière: 'KPN' = toonaangevende leverancier van telecommunicatie in Nederland, le Belgacom batave!
Hilarante et abrasive pièce dénonçant le service clientèle de cette entreprise de vol organisé.
Un clip satirique illustrant ce jazz Graham Bell déstructuré, tendance hip/hop grooves.
Verstoord du ciboulot ?
Sûrement!
Génial?
Assurément!
Tin Men and the Telephone a sorti un CD, pochette 33t: ' Moetjenou?'!
jeudi 30 juin 2011
Teme Tan( mini-concert) aux Loketten du Vlaams Parlement, Bruxelles, le 29 juin 2011
Deuxième visite à De Loketten ( rue de la Croix de Fer), l'espace que le Parlement Flamand réserve aux expositions et, de temps en temps, comme ce mercredi, à des mini-concerts à l'heure du déjeuner.
En collaboration avec PopPunt: les Bruxellois, francophones mais plus habiles que Laurette pour manier le vocable cher à Guido Gezelle: Teme Tan!
Teme Tan, tu dis?
Du Nivea, du Monoï Tiaré indice 20, l'huile filtrante Ambre Solaire?
De la choucroute tant que tu y es!
Teme Tan, alias Tanguy Haesevoets, sévit dans le milieu musical depuis 5/6 ans, divers groupes comme chanteur/guitariste ( Bright Red Toy, Charlie's Bistrot... ou Veence Hanao) avant de lancer son projet auto-bronzant.
Il tient toujours la/les guitare(s), chante merveilleusement, secoue des shakers exotiques et manie une loopstation.
Pour l'accompagner, deux petits gars doués: Gérard Dubru aux drums, percussions et backings et Joachim Glaude à la basse, shakers et backings.
Midi-vingt: 'Manzana' .
Tu veux me faire avaler un jus de pommes?
Ecrase, minable!
'Manzana' c'est de l'indie ( OK, tout est indie en 2011..) africanisant, aérien, lumineux , séduisant avec lyrics presque réduits à des vocalises délicates.
Il t'a pas fallu trente secondes pour être conquis!
We gaan in de stad, propose ce Tanguy qui fait pas chier papa et maman: 'Lately' .
I've been walking in the street on my own... sur background vaguement tropicalia/ Brazilian jazz ensoleillé aux touches Pavement ou Gorillaz.
La longue plage vire lounge/electro et inévitablement t'essaies de tisser des liens, ton cerveau suggère Everything but the Girl avant le virage commercial ou Aztec Camera.
Anyway, le track swingue agréablement, la voix chaude et soul et la basse sexy te comblant d'aise!
Je peux en jouer une solo, les copains?
A ta guise, menneke!
'Darling' une white pop soul ballad à la Jeff Buckley meeting Ben Harper.
Il troque son Epiphone contre une petite gratte rectangulaire et tient à nous interpréter une ode craquante aux Ardennes (Gedinne, en particulier): 'Cracky'.
Un titre légèrement torturé, aux riffs métalliques et aux lignes de basse funky.
Un bridge, quelques vocaux triturés, une basse omniprésente: plage audacieuse, dansante, à la structure complexe.
Teme Tan a le bon goût de ne pas te servir une soupe réchauffée, ces gars ont l'immense mérite d'être 'différents' et bons!
La dernière ' Black Socks'.
Non, Marine, il a pas énoncé 'Black Sucks'..
Il s'agit de mes chaussettes noires. Elle s'est tirée et a tout emporté ( sauf les factures): mes CD's, le lit, le frigidaire, Zoé ( la chatte), et même mon petit linge...
Toujours cette soul blanche et addictive à la Amos Lee, G. Love ou le déjà cité Ben Harper...
Excellent!
Trente minutes de haut niveau!
En octobre Teme Tan présentera son premier CD au Beursschouwburg!
En collaboration avec PopPunt: les Bruxellois, francophones mais plus habiles que Laurette pour manier le vocable cher à Guido Gezelle: Teme Tan!
Teme Tan, tu dis?
Du Nivea, du Monoï Tiaré indice 20, l'huile filtrante Ambre Solaire?
De la choucroute tant que tu y es!
Teme Tan, alias Tanguy Haesevoets, sévit dans le milieu musical depuis 5/6 ans, divers groupes comme chanteur/guitariste ( Bright Red Toy, Charlie's Bistrot... ou Veence Hanao) avant de lancer son projet auto-bronzant.
Il tient toujours la/les guitare(s), chante merveilleusement, secoue des shakers exotiques et manie une loopstation.
Pour l'accompagner, deux petits gars doués: Gérard Dubru aux drums, percussions et backings et Joachim Glaude à la basse, shakers et backings.
Midi-vingt: 'Manzana' .
Tu veux me faire avaler un jus de pommes?
Ecrase, minable!
'Manzana' c'est de l'indie ( OK, tout est indie en 2011..) africanisant, aérien, lumineux , séduisant avec lyrics presque réduits à des vocalises délicates.
Il t'a pas fallu trente secondes pour être conquis!
We gaan in de stad, propose ce Tanguy qui fait pas chier papa et maman: 'Lately' .
I've been walking in the street on my own... sur background vaguement tropicalia/ Brazilian jazz ensoleillé aux touches Pavement ou Gorillaz.
La longue plage vire lounge/electro et inévitablement t'essaies de tisser des liens, ton cerveau suggère Everything but the Girl avant le virage commercial ou Aztec Camera.
Anyway, le track swingue agréablement, la voix chaude et soul et la basse sexy te comblant d'aise!
Je peux en jouer une solo, les copains?
A ta guise, menneke!
'Darling' une white pop soul ballad à la Jeff Buckley meeting Ben Harper.
Il troque son Epiphone contre une petite gratte rectangulaire et tient à nous interpréter une ode craquante aux Ardennes (Gedinne, en particulier): 'Cracky'.
Un titre légèrement torturé, aux riffs métalliques et aux lignes de basse funky.
Un bridge, quelques vocaux triturés, une basse omniprésente: plage audacieuse, dansante, à la structure complexe.
Teme Tan a le bon goût de ne pas te servir une soupe réchauffée, ces gars ont l'immense mérite d'être 'différents' et bons!
La dernière ' Black Socks'.
Non, Marine, il a pas énoncé 'Black Sucks'..
Il s'agit de mes chaussettes noires. Elle s'est tirée et a tout emporté ( sauf les factures): mes CD's, le lit, le frigidaire, Zoé ( la chatte), et même mon petit linge...
Toujours cette soul blanche et addictive à la Amos Lee, G. Love ou le déjà cité Ben Harper...
Excellent!
Trente minutes de haut niveau!
En octobre Teme Tan présentera son premier CD au Beursschouwburg!
mercredi 29 juin 2011
Al Copley trio au Café 't Leeuwke, Sint-Pieters-Leeuw, le 28 juin 2011
Al Copley en concert au 't Leeuwke, un dorpscafé en plein centre du village.
Une pub anecdotique: quelques affiches A4 bricolées, collées sur la vitrine du bistro! C'est le bouche à oreille qui fonctionne à merveille et à 20h30', une foule bigarrée se presse, déjà, dans le troquet: des autochtones, mais aussi la clique blues/roots de Bruxelles ( Jack, Bernadette+ 25 potes , Rocking Lee, George Tonla-Briquet, Luk photo Stiens, Renaud Patigny, René un habitué de Toogenblik and, of course puisqu'il co-organise l'événement, Cool Danny mit Fraulein)!
Un coup de chapeau à ces braves gens: un free gig d'Al Copley dans une pièce à peine plus grande que ta salle de bain, ce sera dans les annales!
21h05, après avoir ingurgité quelques Stella, vu la chaleur moite régnant sur un Pajottenland attendant bravement que les éléments se déchaînent, tu te colles au podium car on vient d'ouvrir la cage aux fauves.
Le local, Gerry Fievé ( Jake La Botz, Superslinger, D-Regulators et tout récemment Doghouse Sam & His Magnatones qui seront à Peer...) aux drums- Paul Ulrich, pas dopé, si ce n'est à la Stella, à la contrebasse et celui qui créa Roomful of Blues avec Duke Robillard, ou qui fut le premier pianiste des Blues Brothers ( je te cite pas les minables avec lesquels il a encore joué, t'insistes? OK, 2 : Stevie Ray Vaughan et The Fabulous Thunderbirds..), from Buffalo: Al Copley au piano!
't Leeuwke a eu le bon goût de louer un Yamaha authentique!
En cuisine, Gerry a expliqué 2 ou 3 notions de Noordkaap au brave Al qui, fièrement, nous annonce: 't Leeuwke, ik hou van u ...
One, two, three... time to boogie, baby: le New Orleans blues:' Going back to the country', que tu retrouves sur l'album 'Live in Montreux'.
Sans transition les doigts papillonnent et attaquent 'Route 66' en version swing.
Oublie 't Leeuwke, le zinc vient de changer de nom: 'The Little Lion', un juke-joint du côté de Rosedale dans le Delta du Mississippi!
Le Yamaha est martelé à la vitesse v v prime, pendant que basse et drums impriment une cadence folle.
Yeah, yeah et sifflements admiratifs fusent dans ton dos.
Un standard de la Nouvelle -Orléans: 'Lawdy Miss Clawdy' , Lloyd Price c'était pas de la camelote!
N'espère pas avoir le temps d'aller te commander un breuvage désaltérant au comptoir, les cracks ont décidé de rockin down the house dans un style Jerry Lee Lewis diabolique...rock'n roll to your soul...
Al dégage un sentiment de joie et de bonne humeur communicatif, that guy makes you feel real good, t'oublies ton compte en banque à sec, tes voisins bruyants, la sale gueule de ton patron, les jérémiades de madame pour te laisser emporter aux rythmes imprimés par les doigts agiles.
It's time to slow things down: un blues à sortir tous les kleenex, car sa bonne femme a transformé son chez soi en room full of blues, toujours la même histoire avec les nanas!
On va pas s'apitoyer des heures, hein, les aminches, let's go: le twelve bar blues/rock'n roll nerveux 'Shake, rattle and roll' , repris en choeur par tous les lionceaux locaux et puis un downtempo sirupeux: 'Wandering baby' ( James Sugar Boy Crawford) qu'il a dépoussiéré mais qui sent encore les fifties et les champs de canne à sucre.
'No more honey' tout aussi rétro, Al est le King du jump blues/ barrelhouse blues!
La perle du premier set: un slow blues à la longue intro tragique, la main gauche caresse les graves, les doigts de la droite virevoltent, pendant que les gouttes de sueur perlent de son pif pour atterrir sur ses pompes, il n'en a cure, grimace, sourit, souffre tout à son jeu et après 5' pleure ...you're having your way and you don't wanna see me anymore... I tried to make you happy so your life you could enjoy.... l'éternelle litanie fredonnée par les pauvres bluesmen qui ont la bête manie de s'enticher d'ingrates ou de salopes de la pire espèce!
Une ovation après cette démonstration. Il nous présente ses compères et nous proposent deux titres qu'il a gravé avec les Blues Brothers, pour débuter avec le fameux ' One Bourbon, one Scotch, one Beer', l'estaminet est déjà depuis longtemps transformé en bain turc sans ottomans et la décence t'interdit de te promener à poil, aussi le brave Al augmente la dose: nine Bourbon, ten Scotch et cinq fûts de Stella!
On suit avec 'Flip, flop & fly' écrit par Big Joe Turner, Al se déchaîne, 't Leeuwke rugit ...flip, flop and fly I don't care if I die... Capone renverse son tabouret et finit assis sur son instrument!
55 minutes démentes!
A short break, have a drink, on revient...
Fait intenable dans le sauna, tu te dis qu'aller en siffler une dehors où il fait un tantinet plus frais, et tailler une bavette avec Cool Danny et les autres organisateurs, c'est pas con comme plan!
Ben, con tu fus, car quand le Cop et ses acolytes se repointent, plus moyen de se faufiler face à la scène.
T'es coincé à l'entrée, t'entends que des bruits de conversations et, à part des ventres bedonnants et des faces hilares, tu vois que dalle des musicos.
Les fenêtres sont ouvertes, vais aller ouïr la suite du récital sur le trottoir, tu penses.
On est une trentaine à avoir imaginé ce dessein.
Bordel!
Tu crois avoir reconnu 'Good rocking tonight' comme ouverture et il poursuit avec le rock 'Hoy Hoy Hoy' de Roy Milton qu'il a enregistré sur 'Jump on it'.
Du stomping boogie/rock avec 'Riding along in my automobile' de Chuck Berry et un second Chuck: 'Sweet Little Sixteen', tu râles sec de ne pouvoir vibrer avec les gars dans le zinc!
Un swing et un rockabilly couverts par les palabres des zatlaps debout à tes côtés, tu pestes à nouveau pendant que le trio ébauche un slow: ' Someday'.
Plic, plic, plic, de grosses gouttes viennent se fracasser à tes pieds, quoi encore? Saint-Pierre qui pisse sur Sint-Pieters-Leeuw?
Coup d'oeil aux étoiles... pas d'étoiles, d'énormes et lourds nuages, des éclairs ...on est chocolat, l'orage éclate:
L'orage a fait tomber sur nous toute la pluie du ciel
L'orage nous a surpris mais en attendant l'arc-en-ciel
Moi je me suis abritée sous ton grand ciré
Sous ton ciré tu m'as serrée...
Elle avait pas de ciré, elle m'a pas serré, j'ai détalé, juste à temps, des cataractes d'eau s'abattent sur le bled, heureusement ton carrosse est à 26 mètres.
Apocalypse Now!
Une prière à tous les dieux, ta carriole transformée en arche, où est Noé, où sont les rames?
Glou, glou, glou....
Home sweet home!
N'ai aucune nouvelle d'Al Copley!
Une pub anecdotique: quelques affiches A4 bricolées, collées sur la vitrine du bistro! C'est le bouche à oreille qui fonctionne à merveille et à 20h30', une foule bigarrée se presse, déjà, dans le troquet: des autochtones, mais aussi la clique blues/roots de Bruxelles ( Jack, Bernadette+ 25 potes , Rocking Lee, George Tonla-Briquet, Luk photo Stiens, Renaud Patigny, René un habitué de Toogenblik and, of course puisqu'il co-organise l'événement, Cool Danny mit Fraulein)!
Un coup de chapeau à ces braves gens: un free gig d'Al Copley dans une pièce à peine plus grande que ta salle de bain, ce sera dans les annales!
21h05, après avoir ingurgité quelques Stella, vu la chaleur moite régnant sur un Pajottenland attendant bravement que les éléments se déchaînent, tu te colles au podium car on vient d'ouvrir la cage aux fauves.
Le local, Gerry Fievé ( Jake La Botz, Superslinger, D-Regulators et tout récemment Doghouse Sam & His Magnatones qui seront à Peer...) aux drums- Paul Ulrich, pas dopé, si ce n'est à la Stella, à la contrebasse et celui qui créa Roomful of Blues avec Duke Robillard, ou qui fut le premier pianiste des Blues Brothers ( je te cite pas les minables avec lesquels il a encore joué, t'insistes? OK, 2 : Stevie Ray Vaughan et The Fabulous Thunderbirds..), from Buffalo: Al Copley au piano!
't Leeuwke a eu le bon goût de louer un Yamaha authentique!
En cuisine, Gerry a expliqué 2 ou 3 notions de Noordkaap au brave Al qui, fièrement, nous annonce: 't Leeuwke, ik hou van u ...
One, two, three... time to boogie, baby: le New Orleans blues:' Going back to the country', que tu retrouves sur l'album 'Live in Montreux'.
Sans transition les doigts papillonnent et attaquent 'Route 66' en version swing.
Oublie 't Leeuwke, le zinc vient de changer de nom: 'The Little Lion', un juke-joint du côté de Rosedale dans le Delta du Mississippi!
Le Yamaha est martelé à la vitesse v v prime, pendant que basse et drums impriment une cadence folle.
Yeah, yeah et sifflements admiratifs fusent dans ton dos.
Un standard de la Nouvelle -Orléans: 'Lawdy Miss Clawdy' , Lloyd Price c'était pas de la camelote!
N'espère pas avoir le temps d'aller te commander un breuvage désaltérant au comptoir, les cracks ont décidé de rockin down the house dans un style Jerry Lee Lewis diabolique...rock'n roll to your soul...
Al dégage un sentiment de joie et de bonne humeur communicatif, that guy makes you feel real good, t'oublies ton compte en banque à sec, tes voisins bruyants, la sale gueule de ton patron, les jérémiades de madame pour te laisser emporter aux rythmes imprimés par les doigts agiles.
It's time to slow things down: un blues à sortir tous les kleenex, car sa bonne femme a transformé son chez soi en room full of blues, toujours la même histoire avec les nanas!
On va pas s'apitoyer des heures, hein, les aminches, let's go: le twelve bar blues/rock'n roll nerveux 'Shake, rattle and roll' , repris en choeur par tous les lionceaux locaux et puis un downtempo sirupeux: 'Wandering baby' ( James Sugar Boy Crawford) qu'il a dépoussiéré mais qui sent encore les fifties et les champs de canne à sucre.
'No more honey' tout aussi rétro, Al est le King du jump blues/ barrelhouse blues!
La perle du premier set: un slow blues à la longue intro tragique, la main gauche caresse les graves, les doigts de la droite virevoltent, pendant que les gouttes de sueur perlent de son pif pour atterrir sur ses pompes, il n'en a cure, grimace, sourit, souffre tout à son jeu et après 5' pleure ...you're having your way and you don't wanna see me anymore... I tried to make you happy so your life you could enjoy.... l'éternelle litanie fredonnée par les pauvres bluesmen qui ont la bête manie de s'enticher d'ingrates ou de salopes de la pire espèce!
Une ovation après cette démonstration. Il nous présente ses compères et nous proposent deux titres qu'il a gravé avec les Blues Brothers, pour débuter avec le fameux ' One Bourbon, one Scotch, one Beer', l'estaminet est déjà depuis longtemps transformé en bain turc sans ottomans et la décence t'interdit de te promener à poil, aussi le brave Al augmente la dose: nine Bourbon, ten Scotch et cinq fûts de Stella!
On suit avec 'Flip, flop & fly' écrit par Big Joe Turner, Al se déchaîne, 't Leeuwke rugit ...flip, flop and fly I don't care if I die... Capone renverse son tabouret et finit assis sur son instrument!
55 minutes démentes!
A short break, have a drink, on revient...
Fait intenable dans le sauna, tu te dis qu'aller en siffler une dehors où il fait un tantinet plus frais, et tailler une bavette avec Cool Danny et les autres organisateurs, c'est pas con comme plan!
Ben, con tu fus, car quand le Cop et ses acolytes se repointent, plus moyen de se faufiler face à la scène.
T'es coincé à l'entrée, t'entends que des bruits de conversations et, à part des ventres bedonnants et des faces hilares, tu vois que dalle des musicos.
Les fenêtres sont ouvertes, vais aller ouïr la suite du récital sur le trottoir, tu penses.
On est une trentaine à avoir imaginé ce dessein.
Bordel!
Tu crois avoir reconnu 'Good rocking tonight' comme ouverture et il poursuit avec le rock 'Hoy Hoy Hoy' de Roy Milton qu'il a enregistré sur 'Jump on it'.
Du stomping boogie/rock avec 'Riding along in my automobile' de Chuck Berry et un second Chuck: 'Sweet Little Sixteen', tu râles sec de ne pouvoir vibrer avec les gars dans le zinc!
Un swing et un rockabilly couverts par les palabres des zatlaps debout à tes côtés, tu pestes à nouveau pendant que le trio ébauche un slow: ' Someday'.
Plic, plic, plic, de grosses gouttes viennent se fracasser à tes pieds, quoi encore? Saint-Pierre qui pisse sur Sint-Pieters-Leeuw?
Coup d'oeil aux étoiles... pas d'étoiles, d'énormes et lourds nuages, des éclairs ...on est chocolat, l'orage éclate:
L'orage a fait tomber sur nous toute la pluie du ciel
L'orage nous a surpris mais en attendant l'arc-en-ciel
Moi je me suis abritée sous ton grand ciré
Sous ton ciré tu m'as serrée...
Elle avait pas de ciré, elle m'a pas serré, j'ai détalé, juste à temps, des cataractes d'eau s'abattent sur le bled, heureusement ton carrosse est à 26 mètres.
Apocalypse Now!
Une prière à tous les dieux, ta carriole transformée en arche, où est Noé, où sont les rames?
Glou, glou, glou....
Home sweet home!
N'ai aucune nouvelle d'Al Copley!
mardi 28 juin 2011
Paul Michiels aux Beerselse Kasteelfeesten, Beersel, le 26 juin 2011
17ème édition des fêtes au Château Féodal de Beersel.
Un week-end de beuverie et de goinfrerie aux produits locaux: Gueuze, Lambiek, Belgoobier, Oud-Beersel- boudins, saucisses de la ferme Cuvry etc...
Des animations folkloriques, des expositions et des concerts: si le samedi est consacré aux groupes kermesse (style Les Truttes), le menu du dimanche nous réserve une légende du rock made in Belgium: Paul Michiels!
Paul Michiels, alias Polle Pap, fils de laitier et lui-même melkboer durant son adolescence à Heist-op-den-Berg, possède la plus belle voix de notre royaume ingouvernable.
La biographie du playboy flamand ( né en 1948), sur lequel le temps n'a aucune prise, affiche six pages dans le recueil Belgian pop & rock: Les Jeunes- Purple Bus- Octopus ( 2 albums, une flopée de singles dont le hit 'Hey Na Na'- un gros hit solo sous le pseudo P P Michiels: 'Females' - Soulsister, bien sûr ( reformé d'ailleurs) - avant de reprendre une carrière solo ou de participer à des tribute projects (The Big M's) et de prêter sa voix au Brussels Jazz Orchestra... Polleke a joué au moins 20 fois dans chaque salle de concert d'Ostende à Arlon!
18h50':
arrivée du keyboard player : Hervé Martens ( Soulsister- Sofie & So Four- Kate Ryan et des milliers de collaborations comme sessionman: Viktor Lazlo- Toots- Sister Sledge- Nancy Sinatra...) et de P P.
Il entame 'Over the Rainbow' tout en s'accompagnant à l'harmonica.
Sa voix de crooner à la Chet Baker et son physique à la Don Johnson, époque The Hot Spot, peuvent faire chavirer le coeur de n'importe quelle gamine de quinze ans et je te parle pas des quinca rêvant d'un one-night-stand torride!
Beersel conquis dès le premier titre.
Le reste du band a investi le podium et tes yeux se sont vite fixés sur la superbe et talentueuse choriste: Ibernice MacBean de Rotterdam, une bombe!
Aux drums: Michael Shack (Milk Inc- Soulsister- Kate Ryan) et aux guitares, le méchant Little Chris Van Nauw (Last Call, Howlin'Bill, Soulsister, Sofie, Kate Ryan..).
Tous ces gars disposent d'une solide carte de visite et ne crois pas qu'Ibernice soit une novice, la belle a tourné avec Tony Hadley de Spandau Ballet, Mark King de Level 42, Raymond van het Groenewoud ou Zap Mama....
Une acoustique pour le lapin Michiels/père de sept gosses, soultime in Beersel: un 'Sweet Dreamer' gluant pour plonger dans les fifties avec le fantastique 'Peggy Sue'.
On commence à se bousculer frontstage et les moins bourrés amorcent un pas de danse tout en fredonnant..
Peggy Sue Peggy Sue
Pretty pretty pretty pretty Peggy Sue
Peggy oh Peggy Sue
Oh well I love you gal and I need you Peggy Sue ...
Le vétéran poursuit la courbe rock'n roll avec ' I saw her standing there' des Beatles, tes guibolles ne tiennent plus en place, ta Kriek vient de souiller tes pompes.
Polleke, t'es un smeerlap!
La suivante alimente mon compte en banque et nourrit la famille depuis qu'un certain Tom Jones, que j'irai voir au Suikerrock, l'a enregistrée: 'Changes' , un hit de Soulsister.
Duo vocal magique!
Le requin enchaîne sur un second Soulsister, le disco pop 'Tell me what it takes' et pour nous rappeler qu'avec Jan Leyers ils ont pondu d'autres perles, la soulballad ' Like a mountain'.
Ibernice s'attaquant insidieusement à tes viscères.
Pas encore remis de tes émotions, il dédie 'Geogia on my mind' à l'actrice flamande, Chris Lomme, présente sur la plaine.
Le crooning de papy Michiels et les lignes bluesy de Little Chris ont réussi à tirer des larmes des mirettes au chômage de l'aveugle debout à mes côtés, c'est une honte!
Back to rock: dans le jukebox de ma grand-mère il y avait un 45t d'Eddie Cochran, trente-six saphirs se sont épuisés sur 'C'mon Everybody' : fallait voir les chevaliers en cotte de mailles balancer leur glaive dans les douves pour entamer un pas de danse rockabilly furieux!
Beersel, on joue sans setlist, on s'adapte au public, je crois qu'il est temps de vous jouer un titre écrit par un autre fils de laitier, un temps flic, un gars qui ne sait plus combien il y a de zéros derrière le chiffre 9 que tu trouves sur son compte à la Barclay's: Sting et son jazzy 'Fragile'!
Une pure merveille!
Son premier hit imparable 'Females' suivi d'une antiquité indémodable:'Jailhouse Rock' .
Tous les regards fixés sur le bedonnant et chauve Wouter Vandezattemolen transformé en Elvis the Pelvis en pleine séance d'aerobics: même Jane Fonda a applaudi!
Co-écrit avec un autre ancêtre,Roland: le country autobiographique 'Perfect Handy Lovin'Man'!
Hervé, tu choisis, menneke!
Pour ma maman: 'Sealed with a kiss' , 1962 Brian Hyland!
Ma conjugale préfère la version kitsch ' Quand vient la fin de l'été' de Nancy Holloway, dois-je avouer: ik ook!
Sans transition un twist 'She's gone' et un second 'Let's twist again'.
Faut appeler l'ambulance Lisette vient de péter un ménisque!
Un Wurlitzer ambulant Monseigneur Michiels.
Beersel sue et ça va s'aggraver avec l'infernal 'The way to your heart'!
En superforme le sexagénaire, ce gars est de la race des grands entertainers.
Un triomphe et un triple encore génial:
'Oh Carol', toute ta jeunesse - la vicieuse 'Long Tall Sally' et une version second degré hilarante de 'Gloria'!
Super concert!
Un week-end de beuverie et de goinfrerie aux produits locaux: Gueuze, Lambiek, Belgoobier, Oud-Beersel- boudins, saucisses de la ferme Cuvry etc...
Des animations folkloriques, des expositions et des concerts: si le samedi est consacré aux groupes kermesse (style Les Truttes), le menu du dimanche nous réserve une légende du rock made in Belgium: Paul Michiels!
Paul Michiels, alias Polle Pap, fils de laitier et lui-même melkboer durant son adolescence à Heist-op-den-Berg, possède la plus belle voix de notre royaume ingouvernable.
La biographie du playboy flamand ( né en 1948), sur lequel le temps n'a aucune prise, affiche six pages dans le recueil Belgian pop & rock: Les Jeunes- Purple Bus- Octopus ( 2 albums, une flopée de singles dont le hit 'Hey Na Na'- un gros hit solo sous le pseudo P P Michiels: 'Females' - Soulsister, bien sûr ( reformé d'ailleurs) - avant de reprendre une carrière solo ou de participer à des tribute projects (The Big M's) et de prêter sa voix au Brussels Jazz Orchestra... Polleke a joué au moins 20 fois dans chaque salle de concert d'Ostende à Arlon!
18h50':
arrivée du keyboard player : Hervé Martens ( Soulsister- Sofie & So Four- Kate Ryan et des milliers de collaborations comme sessionman: Viktor Lazlo- Toots- Sister Sledge- Nancy Sinatra...) et de P P.
Il entame 'Over the Rainbow' tout en s'accompagnant à l'harmonica.
Sa voix de crooner à la Chet Baker et son physique à la Don Johnson, époque The Hot Spot, peuvent faire chavirer le coeur de n'importe quelle gamine de quinze ans et je te parle pas des quinca rêvant d'un one-night-stand torride!
Beersel conquis dès le premier titre.
Le reste du band a investi le podium et tes yeux se sont vite fixés sur la superbe et talentueuse choriste: Ibernice MacBean de Rotterdam, une bombe!
Aux drums: Michael Shack (Milk Inc- Soulsister- Kate Ryan) et aux guitares, le méchant Little Chris Van Nauw (Last Call, Howlin'Bill, Soulsister, Sofie, Kate Ryan..).
Tous ces gars disposent d'une solide carte de visite et ne crois pas qu'Ibernice soit une novice, la belle a tourné avec Tony Hadley de Spandau Ballet, Mark King de Level 42, Raymond van het Groenewoud ou Zap Mama....
Une acoustique pour le lapin Michiels/père de sept gosses, soultime in Beersel: un 'Sweet Dreamer' gluant pour plonger dans les fifties avec le fantastique 'Peggy Sue'.
On commence à se bousculer frontstage et les moins bourrés amorcent un pas de danse tout en fredonnant..
Peggy Sue Peggy Sue
Pretty pretty pretty pretty Peggy Sue
Peggy oh Peggy Sue
Oh well I love you gal and I need you Peggy Sue ...
Le vétéran poursuit la courbe rock'n roll avec ' I saw her standing there' des Beatles, tes guibolles ne tiennent plus en place, ta Kriek vient de souiller tes pompes.
Polleke, t'es un smeerlap!
La suivante alimente mon compte en banque et nourrit la famille depuis qu'un certain Tom Jones, que j'irai voir au Suikerrock, l'a enregistrée: 'Changes' , un hit de Soulsister.
Duo vocal magique!
Le requin enchaîne sur un second Soulsister, le disco pop 'Tell me what it takes' et pour nous rappeler qu'avec Jan Leyers ils ont pondu d'autres perles, la soulballad ' Like a mountain'.
Ibernice s'attaquant insidieusement à tes viscères.
Pas encore remis de tes émotions, il dédie 'Geogia on my mind' à l'actrice flamande, Chris Lomme, présente sur la plaine.
Le crooning de papy Michiels et les lignes bluesy de Little Chris ont réussi à tirer des larmes des mirettes au chômage de l'aveugle debout à mes côtés, c'est une honte!
Back to rock: dans le jukebox de ma grand-mère il y avait un 45t d'Eddie Cochran, trente-six saphirs se sont épuisés sur 'C'mon Everybody' : fallait voir les chevaliers en cotte de mailles balancer leur glaive dans les douves pour entamer un pas de danse rockabilly furieux!
Beersel, on joue sans setlist, on s'adapte au public, je crois qu'il est temps de vous jouer un titre écrit par un autre fils de laitier, un temps flic, un gars qui ne sait plus combien il y a de zéros derrière le chiffre 9 que tu trouves sur son compte à la Barclay's: Sting et son jazzy 'Fragile'!
Une pure merveille!
Son premier hit imparable 'Females' suivi d'une antiquité indémodable:'Jailhouse Rock' .
Tous les regards fixés sur le bedonnant et chauve Wouter Vandezattemolen transformé en Elvis the Pelvis en pleine séance d'aerobics: même Jane Fonda a applaudi!
Co-écrit avec un autre ancêtre,Roland: le country autobiographique 'Perfect Handy Lovin'Man'!
Hervé, tu choisis, menneke!
Pour ma maman: 'Sealed with a kiss' , 1962 Brian Hyland!
Ma conjugale préfère la version kitsch ' Quand vient la fin de l'été' de Nancy Holloway, dois-je avouer: ik ook!
Sans transition un twist 'She's gone' et un second 'Let's twist again'.
Faut appeler l'ambulance Lisette vient de péter un ménisque!
Un Wurlitzer ambulant Monseigneur Michiels.
Beersel sue et ça va s'aggraver avec l'infernal 'The way to your heart'!
En superforme le sexagénaire, ce gars est de la race des grands entertainers.
Un triomphe et un triple encore génial:
'Oh Carol', toute ta jeunesse - la vicieuse 'Long Tall Sally' et une version second degré hilarante de 'Gloria'!
Super concert!
lundi 27 juin 2011
Concerto à 1 Euro, Rebecq, le 25 juin 2011
Rebecq-Rognon, son équipe de foot: la Royal Union Sportive Rebecquoise, deuxième en 2è provinciale, série A- la maison natale des frères Solvay- son carnaval et le géant Momus- les Moulins d'Arenberg- ses 10379 Québecquois et le festival 'Concerto à 1 Euro', édition 7 en 2011!
Le mot du maïeur, Dimitri Legasse: 'Parfois mon enthousiasme me pousse à vouloir aller trop vite'.
On peut pas dire que ses collègues chargés de former un gouvernement soient affligés du même défaut!
Donc, en ce dernier samedi automnal du mois de juin, ta soif de musique te mène rue du Pont à Rebecq où tu débourseras 1(un) Euro pour assister à la prestation de cinq groupes et d'un deejay doué ( Vincent Cayeux- Pure FM)!
Le site: remarquable!
L'organisation: impeccable!
Des bénévoles souriants, attentifs et capables- des sanitaires gratuits et propres, avec pousse-mousse parfumé au jasmin après avoir soulagé la gracieuse- de l'eau potable à disposition si ton budget ne te permet pas de t'offrir une pintje à 2€- des bouchons pour les portugaises sensibles-de la bouffe pas dégueulasse et en prime de jolies donzelles dans le public qui affichera plus de 2500 unités lors de la prestation de Suarez.
Bravo Rebecq!
Efficacité, convivialité et timing respecté!
17:30' Spleen
Un joyeux, le bras en écharpe, vient nous présenter le premier groupe en alignant une série de poncifs dignes d'une speakerine de télé Basse Sambre.
Pourquoi tu ris, Grégory?
Spleen nous vient de La Louvière, ce quintette ayant lu le Charles, pas De Gaulle, Baudelaire, béotien, ne peut cacher ses attaches italiennes:
Le mot du maïeur, Dimitri Legasse: 'Parfois mon enthousiasme me pousse à vouloir aller trop vite'.
On peut pas dire que ses collègues chargés de former un gouvernement soient affligés du même défaut!
Donc, en ce dernier samedi automnal du mois de juin, ta soif de musique te mène rue du Pont à Rebecq où tu débourseras 1(un) Euro pour assister à la prestation de cinq groupes et d'un deejay doué ( Vincent Cayeux- Pure FM)!
Le site: remarquable!
L'organisation: impeccable!
Des bénévoles souriants, attentifs et capables- des sanitaires gratuits et propres, avec pousse-mousse parfumé au jasmin après avoir soulagé la gracieuse- de l'eau potable à disposition si ton budget ne te permet pas de t'offrir une pintje à 2€- des bouchons pour les portugaises sensibles-de la bouffe pas dégueulasse et en prime de jolies donzelles dans le public qui affichera plus de 2500 unités lors de la prestation de Suarez.
Bravo Rebecq!
Efficacité, convivialité et timing respecté!
17:30' Spleen
Un joyeux, le bras en écharpe, vient nous présenter le premier groupe en alignant une série de poncifs dignes d'une speakerine de télé Basse Sambre.
Pourquoi tu ris, Grégory?
Spleen nous vient de La Louvière, ce quintette ayant lu le Charles, pas De Gaulle, Baudelaire, béotien, ne peut cacher ses attaches italiennes:
David Cecera ( le latin lover) : Vocals & Rhythm Guitar/Sandro D'Elia : Lead Guitar & Backing Vocals/Giancarlo Cecera : bass & Backing Vocals/David Fregapane : Drums & percussions/Alessandro Messina : Piano & Bass ont sorti une demo (4 titres) en 2007, un maxi single en janvier 2011 et Romeo Records doit pondre un CD 16 titres dans un futur pas trop éloigné.
Créneau?
De la pop proprette et fredonnable.
Dix titres pétillants comme un Spumante frappé, qui rockent gentiment, ou qui jouent sur la corde sensible ( Alessandro peut te sortir de majestueux nappés classico pompeux de son Yamaha) et font se pâmer Graziella, Francesca et Antonella, la setlist inclus deux ou trois reprises pas dégueulasses.
Rebecq a apprécié mais on ne criera pas au génie, les Spleen pullulent sur les podiums nationaux ou internationaux et au niveau emballage on aura droit aux sempiternelles banalités bien torchées..Rebecq èske vous êtes en forme ce soir, on vous entend pas... Cinq ou six groupies piaillant joyeusement!
Quelques titres: 'Escape' de la pop mélodique - le single ensoleillé devant être dans les bacs en octobre ' Sunshine' que les petites de tout à l'heure reprennent en chorus- le 'Where is my mind' des Pixies en version pixelisée: oui, Grégory? C'est osé, tu dis, d'accord, mais t'en fais pas, Frank Black n'est pas parmi nous - 'Local Boy' lisse et sans faux plis - un morceau éthique 'Just live or just die' agrémenté d'un gros solo Brian May ( Sandro ne déparerait pas au sein d'un groupe hard)- et pour finir, un plongeon sixties, le 'Daytripper' des Fab Four.
Place au DJ!
Milk
19h10', une nouvelle couche de lieux communs éculés pour annoncer Milk que tu n'eus plus l'occasion de croiser depuis une Soirée Cerise en avril 2009.
Le pôle attractif, Aline Renard, est en pause carrière because un mouflet à pouponner, pour la remplacer on engage le crâne boule de billard, barbichette pouvant servir de cravate: Diego Straz sans paillettes, un petit gars ayant sévi au sein de Tena, Nehal et ayant sorti un album sous son nom, sans oublier ses interventions en tant que producteur.
La 'grande gueule' , Sébastien Préaud à la basse- Mickael 'Tintin' Leemans (guitare) sont toujours laitiers, mais ce soir, un certain Nico officiera derrière les caisses et s'occupera du programming envahissant.
Un fond sonore lacté et le quatuor sponsorisé par Orangina, et non par Stassano, rapplique.
Vlan: du gros rock synthétique binaire et qui tache... get out of here...get out of my head... (' Your Destruction') s'époumone sans stress Mr Straz.
Le titletrack du dernier né 'A perfect smile', Soulwax ou Ladytron on me souffle: bof...le lait allégé est réputé meilleur pour la santé nous explique Anne Leboutficel, nutritionniste du coin!
Une séquence Electrabel ou Mars, selon ta religion: 'Rebecq vous êtes mous, donnez-nous de l'énergie...' et c'est reparti pour un tour de manège coloré de sauts exhibitionnistes et de poses rockstar/diva de province: 'Go away'.
On poursuit avec une tranche d'electroclash tape à l'oeil aux riffs grassouillets et aux samples tsoin tsoin...we all love you... ('Slave')
Un disco pop gluant ' Bring Me' et on nous annonce une guest: Aline, présentant toujours les séquelles d'une maternité récente: un 'Forget' pathétique!
Merci Aline, j'avais dessiné sur le sable son doux visage et on attaque ' Everything was almost perfect' un disco trampoline.
Le moment Roquefort du gig:...I'm not a girl, I'm a boy, we are the boys...une profession de foi boyscout Westlife ou Boyzone, sélectionnée pour le prix Médicis.
Le Seb s'octroyant une promenade digestive sur la plaine de Rebecq.
Quoi, Benoît?
Ringard!
T'es vache, gars!
'My Kingdom' pour une Jupiler fraîche et puis un joint 'Relation Shit' et une dernière avec un envahissement de scène téléphoné.
Quoi encore, Nestor?
Tu veux voir le ruminant qui s'est fendu de ce lait pas écrémé!
Je peux te refiler le n° des frères Koeman...
L'affiche prévoyait Omar Perry and Deep Culcha.
Depuis des heures, les responsables savaient qu'Omar Perry ne viendrait pas, on laisse la foule dans l'ignorance, elle vient pour Suarez de toute façon!
20: 30' Deep Culcha devant une assistance ayant sextuplé depuis le début des festivités!
Place au reggae/ ragga/ souk!
Le groupe ( existant depuis 2000 et ayant foulé les grandes scènes du pays) est dirigé par David Corleone aka Piccolo, vu son mètre 51, le maffioso chante et gratte comme un chef et il a emmené une belle brochette de musiciens: Gilles aux drums - Dimitri Evers à la basse ( Arker, Sakura, Marcel Sel etc..) - Xavier aux claviers et la féline Princess aka Tanwo Njole Berthe aux backing vocals.
Le chaloupé et sticky 'Jah is by my side' entame le set, les lignes de guitare Carlos Santana du Piccolo tatoué te conquièrent d'emblée.
Ils enchaînent sur un ragga que ne renierait pas les héritiers du grand Bob, Damian en tête.
Deep Culcha prône le multiculturel, la tolérance, l'amour du prochain et le chante: 'On s'en fout'...de ceux qui nous critiquent... le titre virant Bob Marley 'Forever loving Jah', pas besoin d'avoir fumé de l'herbe pour chanter en choeur.
Encore un duo d'hymnes à la gloire de Jah ... the people of the land they found Jah and celebrate ... et l'ode aux soldats du rastafari en chef pour reprendre un virage ragga/dub multilingue...ti quiero mi amor... balance le chef.
Encore un ou deux thèmes baignant dans un mysticisme jamaïcain dont l'ondoyant 'Give me your love' et Deep Culcha nous emmène du côté de la 'Rivière Rouge' : thriller politique aux odeurs orientales avec un couplet en espagnol ( non, pas et le reste en anglais, mon cher Hugues!) et un texte engagé, style Danakil.
'Yes I' (?) du ska primaire et pour terminer le gig, le festif 'Reggae Music' voyant tout Rebecq tanguer aux rythmes early dancehall.
Gros succès et un bis:
le très Massalia Sound System:' Musique Authentique'!
La tête d'affiche: Suarez!
Marc Pinilla, le chouchou des gamines, de leurs génitrices, des coiffeuses, des caissières ou de Mamie Nova et de la Reine Fabiola, au chant et à l'acoustique et ses acolytes malgaches ( Maximin Njava, fabuleux guitariste- Pata Njava à la batterie et Dada Ravalison à la basse + un petit nouveau, David, aux percussions) cassent la baraque en francophonie!
Révélation musicale belge en 2009- album de l'année (L'Indécideur) en 2011, des tonnes de CD's vendus, un agenda plus que fourni ( Couleur Café, Sun Flower Festival, Dour, les Ardentes, Francofolies, Tempo, Wardin.... mais aussi Le Poupet et Bayonne chez le petit Nicolas ou le festival de Deventer chez les Oranje-Nassau..), des salles pleines à craquer...n'en jetez plus, il y a de quoi attraper un dikkenek!
Déjà pendant la balance des centaines de cris hystériques fusent, ça promet!
'L'ombre' mélodie agréable, ton nostalgique, de la chanson française devant plaire à Odette Toulemonde.
Jacques Duvall a toujours pensé que la simplicité est une vertu essentielle pour l'art mineur qu'est la chanson et, rester simple, sans tomber dans la niaiserie, n'est pas une sinécure!
Brassens: ' La non demande en mariage' , certains crieront au sacrilège en entendant cette version à la sauce Indochine, pas Rebecq!
Gros tube ' Aïe, aïe, aïe' , la fête au village!
Une pop song pour adolescents boutonneux, mais elle est imparable: 'On s'en fout' .
Hilarant d'entendre Arlette, ma voisine de 56 piges, chantonner .. je veux ta bouche dans la mienne, je veux ton corps sur le mien... en sachant que Fernand, son homme, avale une capsule de Viagra après l'apéritif!
Tu veux du kitsch, tiens: 'Porque te vas' de Jeannette!
Et une valse?
'La Danse': du Adamo 'Vous Permettez, Monsieur' adapté au goût du jour!
Rebecq, on arrête les chansons de tapettes, on va faire du rock: ' Prends-moi' , une ola monstre pour ce titre sonnant Jean-Patrick Capdevielle.
Une touche world 'Le temps de voir' et puis 'L'Indécideur', repris par la chorale locale.
Un carton!
Les fans peuvent continuer à chanter avec une version bubblegum de 'La Vie en Rose' .
'On attend' swingue allègrement, pieds et mains battent la mesure pendant que le minet joue au cabot en minaudant comme un Casanova de seconde main.
Présentation de la famille Njava et sortie de scène!
Hurlements rageurs et retour de la troupe:
Gros hit: 'Qu'est ce que j'aime ça', avec la perle... tout comme un coma idyllique on reconnaît ces tourmentes qui réclament un certain silence...
Et un second bis introduit par la guitare lyrique du formidable Maximin accompagnant Pata au chant malgache avant le retour du beau Marco, ayant lu Marguerite Duras. Il nous expédie le doux-amer 'L'Amant' et ensuite le tendre ' Couleur Café' avant de délaisser définitivement la scène.
Tout comme des centaines de Rebecquains, Rebecqueux, Rebecquons ( dixit Pinilla) heureux, tu abandonnes le site pour regagner le lit conjugal.
Les courageux resteront pour The Planes!
Créneau?
De la pop proprette et fredonnable.
Dix titres pétillants comme un Spumante frappé, qui rockent gentiment, ou qui jouent sur la corde sensible ( Alessandro peut te sortir de majestueux nappés classico pompeux de son Yamaha) et font se pâmer Graziella, Francesca et Antonella, la setlist inclus deux ou trois reprises pas dégueulasses.
Rebecq a apprécié mais on ne criera pas au génie, les Spleen pullulent sur les podiums nationaux ou internationaux et au niveau emballage on aura droit aux sempiternelles banalités bien torchées..Rebecq èske vous êtes en forme ce soir, on vous entend pas... Cinq ou six groupies piaillant joyeusement!
Quelques titres: 'Escape' de la pop mélodique - le single ensoleillé devant être dans les bacs en octobre ' Sunshine' que les petites de tout à l'heure reprennent en chorus- le 'Where is my mind' des Pixies en version pixelisée: oui, Grégory? C'est osé, tu dis, d'accord, mais t'en fais pas, Frank Black n'est pas parmi nous - 'Local Boy' lisse et sans faux plis - un morceau éthique 'Just live or just die' agrémenté d'un gros solo Brian May ( Sandro ne déparerait pas au sein d'un groupe hard)- et pour finir, un plongeon sixties, le 'Daytripper' des Fab Four.
Place au DJ!
Milk
19h10', une nouvelle couche de lieux communs éculés pour annoncer Milk que tu n'eus plus l'occasion de croiser depuis une Soirée Cerise en avril 2009.
Le pôle attractif, Aline Renard, est en pause carrière because un mouflet à pouponner, pour la remplacer on engage le crâne boule de billard, barbichette pouvant servir de cravate: Diego Straz sans paillettes, un petit gars ayant sévi au sein de Tena, Nehal et ayant sorti un album sous son nom, sans oublier ses interventions en tant que producteur.
La 'grande gueule' , Sébastien Préaud à la basse- Mickael 'Tintin' Leemans (guitare) sont toujours laitiers, mais ce soir, un certain Nico officiera derrière les caisses et s'occupera du programming envahissant.
Un fond sonore lacté et le quatuor sponsorisé par Orangina, et non par Stassano, rapplique.
Vlan: du gros rock synthétique binaire et qui tache... get out of here...get out of my head... (' Your Destruction') s'époumone sans stress Mr Straz.
Le titletrack du dernier né 'A perfect smile', Soulwax ou Ladytron on me souffle: bof...le lait allégé est réputé meilleur pour la santé nous explique Anne Leboutficel, nutritionniste du coin!
Une séquence Electrabel ou Mars, selon ta religion: 'Rebecq vous êtes mous, donnez-nous de l'énergie...' et c'est reparti pour un tour de manège coloré de sauts exhibitionnistes et de poses rockstar/diva de province: 'Go away'.
On poursuit avec une tranche d'electroclash tape à l'oeil aux riffs grassouillets et aux samples tsoin tsoin...we all love you... ('Slave')
Un disco pop gluant ' Bring Me' et on nous annonce une guest: Aline, présentant toujours les séquelles d'une maternité récente: un 'Forget' pathétique!
Merci Aline, j'avais dessiné sur le sable son doux visage et on attaque ' Everything was almost perfect' un disco trampoline.
Le moment Roquefort du gig:...I'm not a girl, I'm a boy, we are the boys...une profession de foi boyscout Westlife ou Boyzone, sélectionnée pour le prix Médicis.
Le Seb s'octroyant une promenade digestive sur la plaine de Rebecq.
Quoi, Benoît?
Ringard!
T'es vache, gars!
'My Kingdom' pour une Jupiler fraîche et puis un joint 'Relation Shit' et une dernière avec un envahissement de scène téléphoné.
Quoi encore, Nestor?
Tu veux voir le ruminant qui s'est fendu de ce lait pas écrémé!
Je peux te refiler le n° des frères Koeman...
L'affiche prévoyait Omar Perry and Deep Culcha.
Depuis des heures, les responsables savaient qu'Omar Perry ne viendrait pas, on laisse la foule dans l'ignorance, elle vient pour Suarez de toute façon!
20: 30' Deep Culcha devant une assistance ayant sextuplé depuis le début des festivités!
Place au reggae/ ragga/ souk!
Le groupe ( existant depuis 2000 et ayant foulé les grandes scènes du pays) est dirigé par David Corleone aka Piccolo, vu son mètre 51, le maffioso chante et gratte comme un chef et il a emmené une belle brochette de musiciens: Gilles aux drums - Dimitri Evers à la basse ( Arker, Sakura, Marcel Sel etc..) - Xavier aux claviers et la féline Princess aka Tanwo Njole Berthe aux backing vocals.
Le chaloupé et sticky 'Jah is by my side' entame le set, les lignes de guitare Carlos Santana du Piccolo tatoué te conquièrent d'emblée.
Ils enchaînent sur un ragga que ne renierait pas les héritiers du grand Bob, Damian en tête.
Deep Culcha prône le multiculturel, la tolérance, l'amour du prochain et le chante: 'On s'en fout'...de ceux qui nous critiquent... le titre virant Bob Marley 'Forever loving Jah', pas besoin d'avoir fumé de l'herbe pour chanter en choeur.
Encore un duo d'hymnes à la gloire de Jah ... the people of the land they found Jah and celebrate ... et l'ode aux soldats du rastafari en chef pour reprendre un virage ragga/dub multilingue...ti quiero mi amor... balance le chef.
Encore un ou deux thèmes baignant dans un mysticisme jamaïcain dont l'ondoyant 'Give me your love' et Deep Culcha nous emmène du côté de la 'Rivière Rouge' : thriller politique aux odeurs orientales avec un couplet en espagnol ( non, pas et le reste en anglais, mon cher Hugues!) et un texte engagé, style Danakil.
'Yes I' (?) du ska primaire et pour terminer le gig, le festif 'Reggae Music' voyant tout Rebecq tanguer aux rythmes early dancehall.
Gros succès et un bis:
le très Massalia Sound System:' Musique Authentique'!
La tête d'affiche: Suarez!
Marc Pinilla, le chouchou des gamines, de leurs génitrices, des coiffeuses, des caissières ou de Mamie Nova et de la Reine Fabiola, au chant et à l'acoustique et ses acolytes malgaches ( Maximin Njava, fabuleux guitariste- Pata Njava à la batterie et Dada Ravalison à la basse + un petit nouveau, David, aux percussions) cassent la baraque en francophonie!
Révélation musicale belge en 2009- album de l'année (L'Indécideur) en 2011, des tonnes de CD's vendus, un agenda plus que fourni ( Couleur Café, Sun Flower Festival, Dour, les Ardentes, Francofolies, Tempo, Wardin.... mais aussi Le Poupet et Bayonne chez le petit Nicolas ou le festival de Deventer chez les Oranje-Nassau..), des salles pleines à craquer...n'en jetez plus, il y a de quoi attraper un dikkenek!
Déjà pendant la balance des centaines de cris hystériques fusent, ça promet!
'L'ombre' mélodie agréable, ton nostalgique, de la chanson française devant plaire à Odette Toulemonde.
Jacques Duvall a toujours pensé que la simplicité est une vertu essentielle pour l'art mineur qu'est la chanson et, rester simple, sans tomber dans la niaiserie, n'est pas une sinécure!
Brassens: ' La non demande en mariage' , certains crieront au sacrilège en entendant cette version à la sauce Indochine, pas Rebecq!
Gros tube ' Aïe, aïe, aïe' , la fête au village!
Une pop song pour adolescents boutonneux, mais elle est imparable: 'On s'en fout' .
Hilarant d'entendre Arlette, ma voisine de 56 piges, chantonner .. je veux ta bouche dans la mienne, je veux ton corps sur le mien... en sachant que Fernand, son homme, avale une capsule de Viagra après l'apéritif!
Tu veux du kitsch, tiens: 'Porque te vas' de Jeannette!
Et une valse?
'La Danse': du Adamo 'Vous Permettez, Monsieur' adapté au goût du jour!
Rebecq, on arrête les chansons de tapettes, on va faire du rock: ' Prends-moi' , une ola monstre pour ce titre sonnant Jean-Patrick Capdevielle.
Une touche world 'Le temps de voir' et puis 'L'Indécideur', repris par la chorale locale.
Un carton!
Les fans peuvent continuer à chanter avec une version bubblegum de 'La Vie en Rose' .
'On attend' swingue allègrement, pieds et mains battent la mesure pendant que le minet joue au cabot en minaudant comme un Casanova de seconde main.
Présentation de la famille Njava et sortie de scène!
Hurlements rageurs et retour de la troupe:
Gros hit: 'Qu'est ce que j'aime ça', avec la perle... tout comme un coma idyllique on reconnaît ces tourmentes qui réclament un certain silence...
Et un second bis introduit par la guitare lyrique du formidable Maximin accompagnant Pata au chant malgache avant le retour du beau Marco, ayant lu Marguerite Duras. Il nous expédie le doux-amer 'L'Amant' et ensuite le tendre ' Couleur Café' avant de délaisser définitivement la scène.
Tout comme des centaines de Rebecquains, Rebecqueux, Rebecquons ( dixit Pinilla) heureux, tu abandonnes le site pour regagner le lit conjugal.
Les courageux resteront pour The Planes!
samedi 25 juin 2011
Flying Horseman + Low Vertical au Beursschouwburg, Bruxelles, le 24 juin 2011
Ayco Duyster sur Studio Brussel, depuis plus de 10 ans un gage de qualité.
En ce dernier vendredi du mois dédié à Junon, la sombre Ayco nous a concocté un Out Loud coups de coeur 2011: Low Vertical et Flying Horseman!
Il sera 21h20' lorsque le trio formant Low Vertical prendra place sur le podium érigé au 5è étage du Beurs qu'on est prié de rejoindre en se tapant une volée d'escaliers ( 206 marches, soit 20 de moins que pour contempler la morne plaine sur la croupe de Daktari).
Le Bruxelles branché sirote toujours en terrasse alors que Ward, Seppe & Pieter amorcent leur set par une intro atmosphérique aux vocalises voilées, vite mises en boucle sur arrière-plan de claviers ténébreux. Seppe lance une boîte à rythme tandis que la guitare de Ward et la basse de Pieter entrent dans la danse.
De l'indie froid et planant: 'L'Origine' ouvrant leur CD ' I saw a landscape once' sorti chez Zeal, début 2011, fait place au sidéral: ' Planet Minus Monkey' aux effets électroniques Space Oddyssey décorés de vocaux Thom Yorke, époque OK Computer.
Le périple cosmique étant perturbé par un dérapage noisy à la guitare.
Le catchy et dansant 'Birth control' accentue les rapprochements avec un Radiohead croisé avec Aphex Twin.
Le posé et mélancolique : ' She came outside' sera suivi du titletrack: le haché et concis ' I saw a landscape once' aux intonations Muse et aux lignes de basse galopantes.
Une élégante cover de Sleeping Dog, le band de Chantal Acda:' Wheelchair' avant un plongeon dans le Jurassique Tithonien: ' T-Rex' , une fébrile cavalcade de dinosaures agités succédant à un passage lent et cérémonieux.
Face au podium un quartet de fridolins pompette et perruqué Dalida/ Grosse Bertha/ Pippi Långstrump gigote maladroitement sur un paysage sonore manifestement pas prévu pour un numéro de cirque Gert Simoneit Barum.
Imagine Horst Hrubesch en tutu pour te faire une idée.
Low Vertical remercie les danseuses et amorce un slowcore, à la Krakow, des copains d'écurie: ' Wake up, it's bedtime' , bourré d'effets électroniques et au final acéré.
'At the point of No Return' a tout pour faire un carton sur Pure FM, une mélodie entêtante, des lignes de basse te chatouillant le bas ventre, un refrain catchy... Fort!
'Beardman' encore un downbeat soigné.
Le set de cinquante minutes s'achève avec le poétique 'Get rid of the monster in you' au final postrock bouillonnant, ayant transformé les compatriotes d'Angela Merkel en pantins désarticulés, contaminés à la suite d'une absorption massive de jus de germes de soja d'origine douteuse.
Low Vertical, un groupe à tenir à l'oeil!
Le temps d'une visite au bar et l'un des poulains les plus en vue de l'agence Bestov investit le podium: Flying Horseman!
C'est la quatrième fois que tu croises la route du cavalier volant: Bert Dockx. Jamais tu ne le regrettas!
Flying Horseman est arrivé au stade où les frontières de notre riant royaume sont devenues trop étriquées, malheureusement justice et reconnaissance internationale ne semblent pas être synonymes!
En ce dernier vendredi du mois dédié à Junon, la sombre Ayco nous a concocté un Out Loud coups de coeur 2011: Low Vertical et Flying Horseman!
Il sera 21h20' lorsque le trio formant Low Vertical prendra place sur le podium érigé au 5è étage du Beurs qu'on est prié de rejoindre en se tapant une volée d'escaliers ( 206 marches, soit 20 de moins que pour contempler la morne plaine sur la croupe de Daktari).
Le Bruxelles branché sirote toujours en terrasse alors que Ward, Seppe & Pieter amorcent leur set par une intro atmosphérique aux vocalises voilées, vite mises en boucle sur arrière-plan de claviers ténébreux. Seppe lance une boîte à rythme tandis que la guitare de Ward et la basse de Pieter entrent dans la danse.
De l'indie froid et planant: 'L'Origine' ouvrant leur CD ' I saw a landscape once' sorti chez Zeal, début 2011, fait place au sidéral: ' Planet Minus Monkey' aux effets électroniques Space Oddyssey décorés de vocaux Thom Yorke, époque OK Computer.
Le périple cosmique étant perturbé par un dérapage noisy à la guitare.
Le catchy et dansant 'Birth control' accentue les rapprochements avec un Radiohead croisé avec Aphex Twin.
Le posé et mélancolique : ' She came outside' sera suivi du titletrack: le haché et concis ' I saw a landscape once' aux intonations Muse et aux lignes de basse galopantes.
Une élégante cover de Sleeping Dog, le band de Chantal Acda:' Wheelchair' avant un plongeon dans le Jurassique Tithonien: ' T-Rex' , une fébrile cavalcade de dinosaures agités succédant à un passage lent et cérémonieux.
Face au podium un quartet de fridolins pompette et perruqué Dalida/ Grosse Bertha/ Pippi Långstrump gigote maladroitement sur un paysage sonore manifestement pas prévu pour un numéro de cirque Gert Simoneit Barum.
Imagine Horst Hrubesch en tutu pour te faire une idée.
Low Vertical remercie les danseuses et amorce un slowcore, à la Krakow, des copains d'écurie: ' Wake up, it's bedtime' , bourré d'effets électroniques et au final acéré.
'At the point of No Return' a tout pour faire un carton sur Pure FM, une mélodie entêtante, des lignes de basse te chatouillant le bas ventre, un refrain catchy... Fort!
'Beardman' encore un downbeat soigné.
Le set de cinquante minutes s'achève avec le poétique 'Get rid of the monster in you' au final postrock bouillonnant, ayant transformé les compatriotes d'Angela Merkel en pantins désarticulés, contaminés à la suite d'une absorption massive de jus de germes de soja d'origine douteuse.
Low Vertical, un groupe à tenir à l'oeil!
Le temps d'une visite au bar et l'un des poulains les plus en vue de l'agence Bestov investit le podium: Flying Horseman!
C'est la quatrième fois que tu croises la route du cavalier volant: Bert Dockx. Jamais tu ne le regrettas!
Flying Horseman est arrivé au stade où les frontières de notre riant royaume sont devenues trop étriquées, malheureusement justice et reconnaissance internationale ne semblent pas être synonymes!
Bert Dockx( vocals, guitars) , Alfredo Bravo ( drums) , Laurens Duerinck ( basse) , Milan Warmoeskerken ( guitare, claviers) et les soeurs Loesje & Martha Maieu aux backing vocals, percussions, guitare ou synthé( Blackie & the Oohoos) ont gratifié le Beurs d'un set intense et hypnotique laissant le public sans voix!
'Bitter Storm', ouvrant l'album 'Wild Eyes', amorce la tempête.
Oui, tu peux citer David Eugene Edwards sous tous ses aspects (Wovenhand- 16 Horsepower), Bert n'en sera pas vexé!
Déjà de rageuses envolées de guitares et les vocalises frémissantes des soeurs Maieu, Bruxelles vient se coller frontstage, au grand dam de Marie-Laure Béraud et de quelques copines, ayant émis l'espoir d'assister au concert confortablement installées dans un siège capitonné.
Le prophétique 'America is Dead' nous transporte dans un aride désert de l'Ouest... my skin goes red... chante Bert, mais ne crois pas que son alt.country/blues noir soit aussi facile à fredonner que le 'Horse with no name' de America.
Un blues hanté:'Ghost Writer', comme le précédent, ce titre ne s'écoute pas sur le CD sorti en 2010, la manager de Bestov nous confie qu'un second (troisième en comptant un CD non-commercialisé, vendu lors des concerts) CD doit sortir en février.
Les interventions vocales de Martha et Loesje transforment ton épiderme en tissu de gallinacé débarrassé de ses plumes.
'Beats' nous entraînent pour une nouvelle chevauchée sauvage dans une sierra désertique. Bert, le visionnaire, s'épanche.. I declare that you and I belong to the devil...
C'est pas Roméo et Juliette!
Un drumming martial, trois guitares ( une pour Loesje), quelques effets cosmiques, un ton récitatif: 'Landmark/Lament' un lament brutal, épique, noir... l'angoisse est palpable!
La ballade bluesy 'Hit' et le philosophique 'Echoes' se trouvent sur ce premier album jamais sorti officiellement.
La pièce maîtresse du CD, 'Wild Eyes' , débute par une longue intro psychédélique. Un petit coup d'archet sur la basse, Loesje caressant un Casio, Martha martelant une grosse caisse.. en route pour un trip ensorcelant, proche de certains titres des Doors ou de Nick Cave, propice au voyage out of body.
T'étonnes pas si ton cerveau entame un tête- à- tête astral avec Jim Morrison, l'entretien se poursuivra pendant l'agressif, brut et cauchemardesque 'Meditation Blues'.
Les nuits de Bert ne doivent pas être sereines!
Le passionné 'Love calls' sera suivi du halluciné ' Climb up the wall', une plage magistrale, baignant, à nouveau, dans l'univers acide des Doors.
Le sulfureux 'There lives a house' clôture ce set où la ferveur rejoint l'exaltation, le délire, l' anxiété, la douleur.
..there is a house in every man...a ghost in every room...
C'est grave, docteur?
Ovation cent fois méritée!
Double bis!
Bert solo pour une version fingerpickée du Joy Division ' Shadow Play' et tout le groupe pour 'Heart and Soul' , une dernière salve démoniaque!
Grand concert!
Le 2 juillet le Flying Horseman se produit aux Dijlefeesten à Mechelen (Malines)!
'Bitter Storm', ouvrant l'album 'Wild Eyes', amorce la tempête.
Oui, tu peux citer David Eugene Edwards sous tous ses aspects (Wovenhand- 16 Horsepower), Bert n'en sera pas vexé!
Déjà de rageuses envolées de guitares et les vocalises frémissantes des soeurs Maieu, Bruxelles vient se coller frontstage, au grand dam de Marie-Laure Béraud et de quelques copines, ayant émis l'espoir d'assister au concert confortablement installées dans un siège capitonné.
Le prophétique 'America is Dead' nous transporte dans un aride désert de l'Ouest... my skin goes red... chante Bert, mais ne crois pas que son alt.country/blues noir soit aussi facile à fredonner que le 'Horse with no name' de America.
Un blues hanté:'Ghost Writer', comme le précédent, ce titre ne s'écoute pas sur le CD sorti en 2010, la manager de Bestov nous confie qu'un second (troisième en comptant un CD non-commercialisé, vendu lors des concerts) CD doit sortir en février.
Les interventions vocales de Martha et Loesje transforment ton épiderme en tissu de gallinacé débarrassé de ses plumes.
'Beats' nous entraînent pour une nouvelle chevauchée sauvage dans une sierra désertique. Bert, le visionnaire, s'épanche.. I declare that you and I belong to the devil...
C'est pas Roméo et Juliette!
Un drumming martial, trois guitares ( une pour Loesje), quelques effets cosmiques, un ton récitatif: 'Landmark/Lament' un lament brutal, épique, noir... l'angoisse est palpable!
La ballade bluesy 'Hit' et le philosophique 'Echoes' se trouvent sur ce premier album jamais sorti officiellement.
La pièce maîtresse du CD, 'Wild Eyes' , débute par une longue intro psychédélique. Un petit coup d'archet sur la basse, Loesje caressant un Casio, Martha martelant une grosse caisse.. en route pour un trip ensorcelant, proche de certains titres des Doors ou de Nick Cave, propice au voyage out of body.
T'étonnes pas si ton cerveau entame un tête- à- tête astral avec Jim Morrison, l'entretien se poursuivra pendant l'agressif, brut et cauchemardesque 'Meditation Blues'.
Les nuits de Bert ne doivent pas être sereines!
Le passionné 'Love calls' sera suivi du halluciné ' Climb up the wall', une plage magistrale, baignant, à nouveau, dans l'univers acide des Doors.
Le sulfureux 'There lives a house' clôture ce set où la ferveur rejoint l'exaltation, le délire, l' anxiété, la douleur.
..there is a house in every man...a ghost in every room...
C'est grave, docteur?
Ovation cent fois méritée!
Double bis!
Bert solo pour une version fingerpickée du Joy Division ' Shadow Play' et tout le groupe pour 'Heart and Soul' , une dernière salve démoniaque!
Grand concert!
Le 2 juillet le Flying Horseman se produit aux Dijlefeesten à Mechelen (Malines)!
mardi 7 juin 2011
Mike Sanchez au Café Roskam, Bruxelles, le 7 juin 2011
19:45', tu te décides à quitter ta riante campagne pour t'enfoncer dans la jungle urbaine, deux pas en direction de ta charrette et des trombes d'eau s'abattent sur ton crâne autrefois chevelu.
Ces conditions climatiques ont comme conséquence fâcheuse un trafic des plus chaotiques dans les artères de notre cosmopolite capitale, sans compter que larguer ton antique brouette du côté de la place Sainte-Catherine, même en ayant brûlé 29 cierges au pied de la statue de la patronne des barbiers, n'est pas une sinécure.
A 20h30', trempé jusqu'à la moelle, tu trouves refuge au Café Roskam, rue de Flandre.
L'endroit est peu peuplé en ce début de soirée ( il sera plein à 22h) et, en fond de salle, tu remarques un piano électrique, un siège, un micro te permettant de subodorer, tout comme Daniel Spirit of 66, une performance solo de Mike Sanchez!
21h10', le gominé Patriiiick Ouchène introduit Mike Sanchez: one of the most exciting and charismatic performers of Rhythm & Blues and Rock 'n' Roll in the world today...
Jesus Miguel Sanchez s'installe derrière le FP4 Roland et attaque un premier boogie fébrile ' Girls all over the world', les magic fingers en action, quelques mimiques faciales pour amuser la galerie: c'est parti sur les chapeaux de roue et ça va pas s'arrêter pendant un set de plus de 70'!
1953' One scotch, one bourbon , one beer', au boulot, bartender!
Une petite séquence crooning après les libations: 'Hurtin' inside', les bonnes femmes, que des menteuses malmenant ton petit coeur!
Blues & doo wop avec le juteux 'Kiddio' de Benton Brook, au répertoire de John Lee Hooker.
Vous savez, Bruxelles, solo shows I only play once in a while, it's a challenge for me...
Tu parles, ce mec a foulé toutes les scènes de la planète!
Il enchaîne sur un boogie-woogie infernal avant de ralentir le tempo en reprenant le standard popularisé par Fats Domino' Blueberry Hill'.
Ce drôle est tout bonnement colossal, il a le don de nous replonger en plein fifties en te balançant un rock frais, super efficace avec juste les pointes de folie nécessaires pour enflammer une foule.
Pas d'allures de rockstar: simplicité, bonne humeur constante, énergie débordante, un jeu digne du Killer et une voix aux multiples registres, passant sans problèmes du latin lover au raspy shouting à la Little Richard ou au Elvis crooning... la classe!
Le country/blues 'Parchman farm' sera suivi d'une version incandescente de 'Kansas City' en nous narrant que Little Willie Littlefield fut une influence majeure.
J'aime les black blues shouters, Wynonie Harris, par exemple: 'Bloodshot eyes'!
C'est l' Encyclopædia Britannica du rock, Mr Sanchez!
Après un rhythm'n blues huileux... that was the best mistake you ever made... un virage rock avec le speedé 'I'm ready' ...We're gonna rock, we're gonna roll until tomorrow night... il est bien parti pour tenir cette promesse, le bougre!
Tout, il peut jouer: le country ' Blue Boy' de Jimmy Reeves pour continuer en chanteur de charme 'I'm gonna sit right down and cry over you', le King revit par la grâce d'un little Spanish-English boy.
Bruxelles, mes petits doigts me font mal, I need to play something really light: le slow purulent 'Pledging my love'.
Les Stones l'ont piquée à Chuck Berry, qui l'avait pompée à Amos Milburn, l'original date de 1940: 'Down the road a piece' un boogie-woogie de la plume de Don Raye, interprété par le Will Bradley Trio.
Grosse claque dans la poire:' Hello Josephine', suivi de 'Blue Monday', encore un imparable du Fat Man.
Pas le temps d'applaudir, le sauvage a déjà embrayé sur le fulgurant 'I want you to be my baby' scandé par le bistro entier.
Une confession 'I'm mad', grimaces à l'appui et le savoureux 'You never can tell'.
Vingt titres de feelgood music viennent de défiler, c'est pas fini: un ragtime de 1902, 'The Entertainer' de Scott Joplin, inoubliable soundtrack du 'Sting' avec les monstres sacrés Paul Newman et Robert Redford.
Luis Mariano à la rencontre de Dean Martin, un 'Besame Mucho' désopilant pour terminer le set avec le brillant 'Fever'.
Moment fiévreux, une poupée/rockabilly gal se pointe face au pianiste pour l'émoustiller avec un numéro hot, hot, hot.. digne de Rita Hayworth en Gilda, la femme fatale par excellence!
Break: direction le bar, pendant que le crack dédicace ses CD's.
La pause se prolonge, il sera 22h50' avant l'amorce du second set!
Retour au front avec un boogie medley: J L Hooker 'Boom Boom' , Muddy Waters ' You need love' et un doublé Slim Harpo 'I'm a king bee'/ ' Shake your hips', histoire de mettre la barre au dessus du record de Tia Hellebaut!
La soupe tourne rockabilly ..tell me, tell me, baby...qu'est ce qui cloche.. I bought you fine clothes et une chouette bagnole et le reste aussi ... alors, quoi?
On descend profond dans le Sud ' Deep down in the heart of Texas' ( Geraint Watkins) , cruisin dans ma Cadillac, radio branchée!
Asskicking rockabilly, aussi rond que du Dave Edmunds!
Y a pas mal de jeunes gens de moins de 25 ans dans ce troquet! Vous vous dites, il est pas mauvais cet amuseur public, mais je vous rappelle, en toute modestie, avoir foulé les mêmes scènes que Robert Plant, Jeff Beck, Bill Wyman ( le 10 décembre 2007 on jouait en guest au Led Zeppelin reunion show), Gary Brooker (Procol Harum) et les Big Town Playboys, avec lesquels on a amusé Charles et Diana, ce soir je me produis au Roskam, quel honneur!
'I'm gonna tell my mama' suivi d'une superbe heartaching blues ballad composée par Charles Brown... you broke my heart that night you went away...
Que voulez-vous entendre, bonnes gens?
Du boogie, Mike!
Va pour un boogie traitant de problèmes relationnels... tu vas le regretter, baby, the way you mistreat me... tous ces durs n'arrêtent jamais de pleurnicher!
Le slow des années trente,' Bewildered' , plus proche des Notting Hillbillies que de James Brown, sera suivi d'un Jerry Lee Lewis à couper le souffle 'Breathless'.
A fond le caisson, les pintjes sautent en mesure sur le comptoir.
Vamos a Mexico con Trini Lopez!
Une version hargneuse de ' La Bamba', paupières closes, imaginez 2 ou 3 violons et un essaim de trompettes.
Olé!
Non, Patrick, peux pas te jouer ce que tu me demandes, d'ailleurs écoute le téléphone sonne...
C'est pas Claude François... hello, baby, this is the Big Bopper speaking... 'Chantilly Lace', distingué comme la dentelle de Bruxelles.
La belle Imelda: Mike, play me my song!
Elle est pour toi, petite: ' Goodnight, my love', à faire pâlir Nat King Cole ou Jesse Belvin.
On revient au rock avec le bondissant et expressif 'No particular place to go'.
My name is Mike Sanchez, thank you for coming...Aha, aha, vous pensiez que c'était fini, petits crabes!
Un 'Wild One' ( ou 'Real Wild Child') qui cogne dur!
Now it's over, bonne nuit!
Ouchène: 'Do you want more'?
Bête question, Copycat!
Feu: un doublé satanique, ' She's gone away' et 'Red Hot Mama' !
Le responsable rallume les néons pour bien signifier que la fête est finie, il est minuit moins cinq, nous sommes en 2011... bye bye James Dean, Marlon Wild One Brando, les poodle skirts, les ducktails & sideburns, le pigeonnant Lou n°9, les gaines glamour, la Chevrolet Bel Air ou la Ford Fairlane... back to insanity!
Ces conditions climatiques ont comme conséquence fâcheuse un trafic des plus chaotiques dans les artères de notre cosmopolite capitale, sans compter que larguer ton antique brouette du côté de la place Sainte-Catherine, même en ayant brûlé 29 cierges au pied de la statue de la patronne des barbiers, n'est pas une sinécure.
A 20h30', trempé jusqu'à la moelle, tu trouves refuge au Café Roskam, rue de Flandre.
L'endroit est peu peuplé en ce début de soirée ( il sera plein à 22h) et, en fond de salle, tu remarques un piano électrique, un siège, un micro te permettant de subodorer, tout comme Daniel Spirit of 66, une performance solo de Mike Sanchez!
21h10', le gominé Patriiiick Ouchène introduit Mike Sanchez: one of the most exciting and charismatic performers of Rhythm & Blues and Rock 'n' Roll in the world today...
Jesus Miguel Sanchez s'installe derrière le FP4 Roland et attaque un premier boogie fébrile ' Girls all over the world', les magic fingers en action, quelques mimiques faciales pour amuser la galerie: c'est parti sur les chapeaux de roue et ça va pas s'arrêter pendant un set de plus de 70'!
1953' One scotch, one bourbon , one beer', au boulot, bartender!
Une petite séquence crooning après les libations: 'Hurtin' inside', les bonnes femmes, que des menteuses malmenant ton petit coeur!
Blues & doo wop avec le juteux 'Kiddio' de Benton Brook, au répertoire de John Lee Hooker.
Vous savez, Bruxelles, solo shows I only play once in a while, it's a challenge for me...
Tu parles, ce mec a foulé toutes les scènes de la planète!
Il enchaîne sur un boogie-woogie infernal avant de ralentir le tempo en reprenant le standard popularisé par Fats Domino' Blueberry Hill'.
Ce drôle est tout bonnement colossal, il a le don de nous replonger en plein fifties en te balançant un rock frais, super efficace avec juste les pointes de folie nécessaires pour enflammer une foule.
Pas d'allures de rockstar: simplicité, bonne humeur constante, énergie débordante, un jeu digne du Killer et une voix aux multiples registres, passant sans problèmes du latin lover au raspy shouting à la Little Richard ou au Elvis crooning... la classe!
Le country/blues 'Parchman farm' sera suivi d'une version incandescente de 'Kansas City' en nous narrant que Little Willie Littlefield fut une influence majeure.
J'aime les black blues shouters, Wynonie Harris, par exemple: 'Bloodshot eyes'!
C'est l' Encyclopædia Britannica du rock, Mr Sanchez!
Après un rhythm'n blues huileux... that was the best mistake you ever made... un virage rock avec le speedé 'I'm ready' ...We're gonna rock, we're gonna roll until tomorrow night... il est bien parti pour tenir cette promesse, le bougre!
Tout, il peut jouer: le country ' Blue Boy' de Jimmy Reeves pour continuer en chanteur de charme 'I'm gonna sit right down and cry over you', le King revit par la grâce d'un little Spanish-English boy.
Bruxelles, mes petits doigts me font mal, I need to play something really light: le slow purulent 'Pledging my love'.
Les Stones l'ont piquée à Chuck Berry, qui l'avait pompée à Amos Milburn, l'original date de 1940: 'Down the road a piece' un boogie-woogie de la plume de Don Raye, interprété par le Will Bradley Trio.
Grosse claque dans la poire:' Hello Josephine', suivi de 'Blue Monday', encore un imparable du Fat Man.
Pas le temps d'applaudir, le sauvage a déjà embrayé sur le fulgurant 'I want you to be my baby' scandé par le bistro entier.
Une confession 'I'm mad', grimaces à l'appui et le savoureux 'You never can tell'.
Vingt titres de feelgood music viennent de défiler, c'est pas fini: un ragtime de 1902, 'The Entertainer' de Scott Joplin, inoubliable soundtrack du 'Sting' avec les monstres sacrés Paul Newman et Robert Redford.
Luis Mariano à la rencontre de Dean Martin, un 'Besame Mucho' désopilant pour terminer le set avec le brillant 'Fever'.
Moment fiévreux, une poupée/rockabilly gal se pointe face au pianiste pour l'émoustiller avec un numéro hot, hot, hot.. digne de Rita Hayworth en Gilda, la femme fatale par excellence!
Break: direction le bar, pendant que le crack dédicace ses CD's.
La pause se prolonge, il sera 22h50' avant l'amorce du second set!
Retour au front avec un boogie medley: J L Hooker 'Boom Boom' , Muddy Waters ' You need love' et un doublé Slim Harpo 'I'm a king bee'/ ' Shake your hips', histoire de mettre la barre au dessus du record de Tia Hellebaut!
La soupe tourne rockabilly ..tell me, tell me, baby...qu'est ce qui cloche.. I bought you fine clothes et une chouette bagnole et le reste aussi ... alors, quoi?
On descend profond dans le Sud ' Deep down in the heart of Texas' ( Geraint Watkins) , cruisin dans ma Cadillac, radio branchée!
Asskicking rockabilly, aussi rond que du Dave Edmunds!
Y a pas mal de jeunes gens de moins de 25 ans dans ce troquet! Vous vous dites, il est pas mauvais cet amuseur public, mais je vous rappelle, en toute modestie, avoir foulé les mêmes scènes que Robert Plant, Jeff Beck, Bill Wyman ( le 10 décembre 2007 on jouait en guest au Led Zeppelin reunion show), Gary Brooker (Procol Harum) et les Big Town Playboys, avec lesquels on a amusé Charles et Diana, ce soir je me produis au Roskam, quel honneur!
'I'm gonna tell my mama' suivi d'une superbe heartaching blues ballad composée par Charles Brown... you broke my heart that night you went away...
Que voulez-vous entendre, bonnes gens?
Du boogie, Mike!
Va pour un boogie traitant de problèmes relationnels... tu vas le regretter, baby, the way you mistreat me... tous ces durs n'arrêtent jamais de pleurnicher!
Le slow des années trente,' Bewildered' , plus proche des Notting Hillbillies que de James Brown, sera suivi d'un Jerry Lee Lewis à couper le souffle 'Breathless'.
A fond le caisson, les pintjes sautent en mesure sur le comptoir.
Vamos a Mexico con Trini Lopez!
Une version hargneuse de ' La Bamba', paupières closes, imaginez 2 ou 3 violons et un essaim de trompettes.
Olé!
Non, Patrick, peux pas te jouer ce que tu me demandes, d'ailleurs écoute le téléphone sonne...
C'est pas Claude François... hello, baby, this is the Big Bopper speaking... 'Chantilly Lace', distingué comme la dentelle de Bruxelles.
La belle Imelda: Mike, play me my song!
Elle est pour toi, petite: ' Goodnight, my love', à faire pâlir Nat King Cole ou Jesse Belvin.
On revient au rock avec le bondissant et expressif 'No particular place to go'.
My name is Mike Sanchez, thank you for coming...Aha, aha, vous pensiez que c'était fini, petits crabes!
Un 'Wild One' ( ou 'Real Wild Child') qui cogne dur!
Now it's over, bonne nuit!
Ouchène: 'Do you want more'?
Bête question, Copycat!
Feu: un doublé satanique, ' She's gone away' et 'Red Hot Mama' !
Le responsable rallume les néons pour bien signifier que la fête est finie, il est minuit moins cinq, nous sommes en 2011... bye bye James Dean, Marlon Wild One Brando, les poodle skirts, les ducktails & sideburns, le pigeonnant Lou n°9, les gaines glamour, la Chevrolet Bel Air ou la Ford Fairlane... back to insanity!
lundi 6 juin 2011
Chain & The Gang, The Sonics, Thee Oh Sees à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 5 juin 2011
L'AB bascule dans la folie collective: comment expliquer qu'une foule entière se laisse emporter dans des mouvements irrationnels conduisant à un comportement pour le moins saugrenu: la réponse n'est pas à chercher chez Hermann Broch, docteur es psychologie des masses, non, l'explication= The Sonics dans une salle déjà chauffée à blanc par Chain & The Gang et Thee Oh Sees.
A 18h30' ( t'as bien lu), rien ne laissait présager de tels débordements, à peine une trentaine de curieux savaient que Chain & the Gang commencerait son set à l'heure où ARTE programme la Cuisine des Terroirs et, pourtant, les semences du délire ont été disséminées pendant le show de Ian Svenonius et de son Gang de bagnards.
Chain & the Gang est le dernier projet d'un illuminé ayant édité pas moins de 15 full cd's sous des patronymes divers.
Ian Svenonius fut Nation of Ulysses, The Make-Up, Weird War, David Candy ou Cupid Car Club et donc, depuis 2009, Chain and the Gang.
Dernier CD ' Music is not for everyone'.
L'halluciné, à la coupe afro Angela Davis et au costard orange des plus seyants, est accompagné d'une fine équipe: basse ( une compatriote) - drums et keyboards/guitar( James Canty: Make Up), sapée prison stripes, bonnet assorti + une vocaliste presque politiquement correcte.
Le funky garage/soul ' I see progress' ( Chain Gang Theme) ouvre le bal, déjà une belle tranche spoken/sung aux lyrics, euh, allumés:..
i see progress in paint peeling
i see progress in leaky ceilings
in the sun setting at night
in the moon getting bright
in autumn leaves...
Pour suivre le binaire' Trash Talk', cohérent et légèrement sarcastique sur fond de fuzzed guitar lines et un jeu de scène Cassius Clay de l'exubérant Ian.
La voix de prêcheur du stand-up comedian étant contrebalancée par la voix sobre de la choriste: intéressant dialogue ubuesque.
'For practical reason' (I love you) , du sixties garage tendance surf.
And now, Brussels, une chanson boy-scout 'It's a hard job keeping everybody high'.
Qui a dit Zappa?
Frank la Moustache, yes, combiné avec la fausse candeur de Jonathan Richman: excellent cocktail pour se rincer les amygdales.
Question de nous garder high il descend dans la fosse nous expliquer son propos.
Ce mec est génial: un zeste de Zappa, une pincée de James Brown, un soupçon de Mick Jagger et deux onces de Jerry Lewis... résultat sulfureux.
'Living Rough': oh, quelle jolie nana, la blonde Valérie, vais venir la saluer pendant que le Gang balance un punk saccadé.
Une anecdote monétaire et le downtempo narratif ' What is a dollar', une nouvelle tranche de male/female interplay sur rythmique juteuse.
Le gospel/punk désabusé 'Youth is wasted on the Young' sera suivi du dansant 'Not good enough', fabuleux twist/locomotion/cha cha cha.
En bas quelques énergumènes divaguent joyeusement, un visiblement entamé hurle insanité sur insanité tout en bousculant tout sur son passage, c'est ce drôle, en congé Cuckoo's Nest, que Mr Svenonius vient embrasser pendant le virulent 'Reparations', qui après une longue intro explose en rock sauvage.
Place au funk vicieux 'Detroit Music' pour terminer ce set de 40' par un garage/jungle aux relents 'Magic Bus' (The Who), l' interrogatif 'Why Not'.
Excellent!
19h42': Thee Oh Sees
John Dwyer: le chef, vocals, guitars - Brigid Dawson: vocals, shakers - Petey Dammit, guitar sur ampli basse- Mike Shoun , drums!
Depuis 1997, John Dwyer a fondé plus d'une dizaine de combos underground ( Coachwhips, The Hospitals, pour n'en citer que deux).
Thee Oh Sees est le dernier projet en date et, en quelques années, a sorti une douzaine de rondelles, la dernière 'Castlemania', en 2011.
Il compte un bon nombre d'inconditionnels, la grande Catherine ne jure que par leur noisy garage effréné. Pendant plus de 40', elle va être prise de tremblements épileptiques pas beaux à voir, la transformant en cerisier malingre aux ménisques arthrosés, secoué par une dizaine de gamins en quête de fruits maraudés, craignant à chaque instant de voir arriver un Uncle Sam partisan du Ku Klux Klan et armé d'une Winchester aux intentions pas pacifistes.
Neuf titres d'une sauvagerie bestiale, de cris hystériques avec en contrepoint la voix enfantine de l'attrayante Brigid, une guitare brutalisée, un forcené au drumming et un Petey pour l'assise groovy.
Du post hard-core/garage/ noisy accelerated beat pop, faisant passer Sonic Youth pour une bande d'enfants de choeur, juste bons à accompagner Scala lors d'une messe chantée, célébrée par l'ingénu Monseigneur de Bruges.
Me demande pas de citer des titres, ces barbares jouent sans setlist et reconnaître les chansons en écoutant les lyrics relève de l'impossible.
Si ça peut t'aider à Turin le 19 mai , un fan a noté ceci:
A Heavy Doktor (Unpublished)- Enemy Destruct- I Was Denied- Warm Slime- Meat Step Lively- Tidal Wave -Block of Ice -Ghost in the Trees/ Encore: Mega-Feast Contraption.
Le premier titre fut bref et sanglant, le second simple et encore plus méchant, le suivant speedé et passé au mixer, pour le quatrième, John s'empare d'une douze cordes et nous la joue psychedelic fuzz, le n°5 sera comparable à un rouleau compresseur sans système de freinage, le jeu du tatoué est tellement viril qu'il pète une corde de son jouet, ce qui ne nuit en rien à la qualité sonore du compacteur à rouleau lisse, toujours orphelin de plaquettes devant en principe se frotter au disque.
Le changement de roue se fait plus vite que lors d'un arrêt au pit stop à Indianapolis. Pour faire patienter le public, le drummer tabasse ses caisses en douceur.
Un second audacieux gravit le podium pour un vol plané stylé, le premier, maladroit et futur édenté, gisant encore sur un plancher baignant dans la fade Stella.
Bonvour maman, ve ferfe un bon dentifte...
Un ou deux garage/jungle scandés et un nouvel hymne généreux, bourré d'effets spéciaux sur rythmique Johnny Rivers avant de clôturer sur une orgie métallique bouillonnante.
Un triomphe, on passe tous au vestiaire changer de maillot.
J'ai tordu le mien, me souffle Cath, j'ai rempli trois seaux de 10 litres!
Sur ce, je vais avaler un litre de houblon, ajoute la sympathique enfant!
21h05 The Sonics
On va les assommer, ces petits Brusseleirs!
Tu parles, y a rien qui sort du haut-parleur, le guitariste est sans jus, séance tripotage qui n'en finit pas.
Au bout de cinq minutes, t'as Flupke qui gueule: 'plus fort', et David, un taxidermiste, qui enchaîne: t'as acheté ton équipement chez Tandy...ça craint, la sueur perle sur les tempes grisonnantes du rescapé.
21h13', nouvel essai:
Jerry Roslie: keys, lead vocals/ Rob Lind: sax, harp and vocals/Larry Parypa: guitar bkg vocals/ Ricky Lynn Johnson: drums ( un ex The Wailers, ceux de Tacoma) / Freddie Dennis ( un ex Kingsmen): bass and vocals peuvent envoyer la première salve: 'Shot Down'.
Le son est pourri, on entend rien du sax, Larry connaît toujours de gros soucis techniques, mais l'énergie est bien présente.
La voix de Jerry est proche de celle de John Fogerty!
Le petit Denny aux vocals pour une cover des Wailers, ' Dirty Robber', une cousine de Good Golly Miss Molly, ça suinte de partout.
On alterne les vocaux, une nouvelle fois, Jerry: l'impeccable 'He's waitin'!
Une version heavy de Cendrillon, 'Cinderella', on comprend à quel biberon AC/DC s'est nourri!
Une autre relique, de Richard Berry, un gars ayant écumé la scène doo-wop, pendant que ses compatriotes se préparaient à s'enliser dans le merdier vietnamien: ' Have love, will travel' , les Sonics l'avaient enregistré sur leur debut-album de 1965.
Sur le dernier CD 'Vampire Kiss', une tuerie Christopher Lee.
Let's slow down, Brussels, on n'a plus 20 ans... 'Don't be afraid of the dark', du garage/rhythm'n blues gluant.
Pendant toute cette demi-heure, le brave Larry tirait la gueule, pas content de la bouillie produite par sa gratte.
Leur roadie s'est tapé Les Petits Riens et lui ramène un autre jouet, feu: Little Richard ' Keep a knockin', et dans les tranchées ça cogne sans répit, à nos côtés, une petite nana pas caca nous arrose de sa Stella qu'elle n'aimait pas.
Comme en quatorze!
Une nouveauté pas onéreuse, 'Cheap Shades' suivie du joyeux et cashien 'You've got your head on backwards', chanté de manière inaudible par Rob.
Nouvelle séance de pleurs pour le pôv' Larry, ce jack me les casse, ras le bol, les copains, mes pédales aussi déconnent.
T'inquiète, on va chercher Eddy Merckx!
Un malin gueule, un petit drumsolo, Ricky?
Bonne idée!
Il a pas perdu la main, le vieux!
Le glorieux ' Boss Hoss' et sur la lancée 'I don't need no Doctor' de Ray Charles, dont Humble Pie a sorti une version anthologique.
Bruxelles trépigne, quelques irréductibles à l'esprit chagrin tirent la gueule et s'indignent, les Sonics sont devenus un bête coverband, juste bon pour amuser la galerie aux Druivenfeesten à Overijse!
Nous, en première ligne, on saute avec la masse: un pogo dantesque, sans compter la vingtaine de stagedivers ( le service de sécurité n'a pas bronché) de tous poils, on a surtout pointé une séduisante donzelle, que tous les mâles voulaient caresser pendant sa séance dans les airs!
Sur scène un Chuck Berry walk, style Comedy Capers pendant 'Strychnine', puis un vilain ' Bad Boy', voyant les plongeurs se multiplier.
Si les Beatles jouaient 'Money' de Barrett Strong, on peut le faire aussi.
Un classique immortel, le taux de folie dans la salle est passé à 208 %, et sur le podium il y a plus de touristes, amateurs de plongeons, que de musiciens!
'Don't back down' sera suivi de l'infernale 'Lucille' du petit Richard et pour finir en beauté leur monstrueux 'Psycho' de 1965.
Des psychopathes, c'est pas ce qui manquait dans le box aux étoiles.
Il est 22h15, on sait qu'on a droit à un rabiot!
'Louie Louie' le plus grand classique de l'histoire du rock, même Demi Moore reprend cet hymne rawk'n rawl primaire.
Les résistants invitent leur stage manager, le légendaire rocker Rennais, Dominic Sonic, il se joindra à eux pour le dernier titre, le démoniaque ' The Witch' .
Bruxelles ensorcelé, pendant que le malin Rob entame un petit rock avec la donzelle plongeuse, qui pour la dixième fois se retrouvait sur scène.
It's over?
Je saute dans la piscine, décide à son tour l'intrépide Dominic.
Pendant qu'il patauge dans la fange, Freddie a entamé
Ha ha ha ha (ha ha ha ha)
Yeahh-ah-oh (yeahh-ah-oh)
Cubba cubba cubba (cubba cubba cubba)
Ha ha ha ha (ha ha ha ha)
Ha ha ha ha (ha ha ha ha)
Yeahh-ah-oh (yeahh-ah-oh)
repris par tous les survivants.
'Don't you just know it' de Huey Smith, le rock intellectuel par excellence!
Allez vite, encore une: 'Bad Attitude' un dernier brûlot à faire pleurer tout fan de la bande à Angus Young!
Elvis may be dead, et Gene Vincent, et Buddy Holly, et Johnny Thunders et tant d'autres ... mais si tu tiens à revivre un grand moment de rock, va voir les Sonics, en oubliant le son merdique ou le côté band sur le retour trying to make their last money, mets ton cerveau au point mort & have fun!
A 18h30' ( t'as bien lu), rien ne laissait présager de tels débordements, à peine une trentaine de curieux savaient que Chain & the Gang commencerait son set à l'heure où ARTE programme la Cuisine des Terroirs et, pourtant, les semences du délire ont été disséminées pendant le show de Ian Svenonius et de son Gang de bagnards.
Chain & the Gang est le dernier projet d'un illuminé ayant édité pas moins de 15 full cd's sous des patronymes divers.
Ian Svenonius fut Nation of Ulysses, The Make-Up, Weird War, David Candy ou Cupid Car Club et donc, depuis 2009, Chain and the Gang.
Dernier CD ' Music is not for everyone'.
L'halluciné, à la coupe afro Angela Davis et au costard orange des plus seyants, est accompagné d'une fine équipe: basse ( une compatriote) - drums et keyboards/guitar( James Canty: Make Up), sapée prison stripes, bonnet assorti + une vocaliste presque politiquement correcte.
Le funky garage/soul ' I see progress' ( Chain Gang Theme) ouvre le bal, déjà une belle tranche spoken/sung aux lyrics, euh, allumés:..
i see progress in paint peeling
i see progress in leaky ceilings
in the sun setting at night
in the moon getting bright
in autumn leaves...
Pour suivre le binaire' Trash Talk', cohérent et légèrement sarcastique sur fond de fuzzed guitar lines et un jeu de scène Cassius Clay de l'exubérant Ian.
La voix de prêcheur du stand-up comedian étant contrebalancée par la voix sobre de la choriste: intéressant dialogue ubuesque.
'For practical reason' (I love you) , du sixties garage tendance surf.
And now, Brussels, une chanson boy-scout 'It's a hard job keeping everybody high'.
Qui a dit Zappa?
Frank la Moustache, yes, combiné avec la fausse candeur de Jonathan Richman: excellent cocktail pour se rincer les amygdales.
Question de nous garder high il descend dans la fosse nous expliquer son propos.
Ce mec est génial: un zeste de Zappa, une pincée de James Brown, un soupçon de Mick Jagger et deux onces de Jerry Lewis... résultat sulfureux.
'Living Rough': oh, quelle jolie nana, la blonde Valérie, vais venir la saluer pendant que le Gang balance un punk saccadé.
Une anecdote monétaire et le downtempo narratif ' What is a dollar', une nouvelle tranche de male/female interplay sur rythmique juteuse.
Le gospel/punk désabusé 'Youth is wasted on the Young' sera suivi du dansant 'Not good enough', fabuleux twist/locomotion/cha cha cha.
En bas quelques énergumènes divaguent joyeusement, un visiblement entamé hurle insanité sur insanité tout en bousculant tout sur son passage, c'est ce drôle, en congé Cuckoo's Nest, que Mr Svenonius vient embrasser pendant le virulent 'Reparations', qui après une longue intro explose en rock sauvage.
Place au funk vicieux 'Detroit Music' pour terminer ce set de 40' par un garage/jungle aux relents 'Magic Bus' (The Who), l' interrogatif 'Why Not'.
Excellent!
19h42': Thee Oh Sees
John Dwyer: le chef, vocals, guitars - Brigid Dawson: vocals, shakers - Petey Dammit, guitar sur ampli basse- Mike Shoun , drums!
Depuis 1997, John Dwyer a fondé plus d'une dizaine de combos underground ( Coachwhips, The Hospitals, pour n'en citer que deux).
Thee Oh Sees est le dernier projet en date et, en quelques années, a sorti une douzaine de rondelles, la dernière 'Castlemania', en 2011.
Il compte un bon nombre d'inconditionnels, la grande Catherine ne jure que par leur noisy garage effréné. Pendant plus de 40', elle va être prise de tremblements épileptiques pas beaux à voir, la transformant en cerisier malingre aux ménisques arthrosés, secoué par une dizaine de gamins en quête de fruits maraudés, craignant à chaque instant de voir arriver un Uncle Sam partisan du Ku Klux Klan et armé d'une Winchester aux intentions pas pacifistes.
Neuf titres d'une sauvagerie bestiale, de cris hystériques avec en contrepoint la voix enfantine de l'attrayante Brigid, une guitare brutalisée, un forcené au drumming et un Petey pour l'assise groovy.
Du post hard-core/garage/ noisy accelerated beat pop, faisant passer Sonic Youth pour une bande d'enfants de choeur, juste bons à accompagner Scala lors d'une messe chantée, célébrée par l'ingénu Monseigneur de Bruges.
Me demande pas de citer des titres, ces barbares jouent sans setlist et reconnaître les chansons en écoutant les lyrics relève de l'impossible.
Si ça peut t'aider à Turin le 19 mai , un fan a noté ceci:
A Heavy Doktor (Unpublished)- Enemy Destruct- I Was Denied- Warm Slime- Meat Step Lively- Tidal Wave -Block of Ice -Ghost in the Trees/ Encore: Mega-Feast Contraption.
Le premier titre fut bref et sanglant, le second simple et encore plus méchant, le suivant speedé et passé au mixer, pour le quatrième, John s'empare d'une douze cordes et nous la joue psychedelic fuzz, le n°5 sera comparable à un rouleau compresseur sans système de freinage, le jeu du tatoué est tellement viril qu'il pète une corde de son jouet, ce qui ne nuit en rien à la qualité sonore du compacteur à rouleau lisse, toujours orphelin de plaquettes devant en principe se frotter au disque.
Le changement de roue se fait plus vite que lors d'un arrêt au pit stop à Indianapolis. Pour faire patienter le public, le drummer tabasse ses caisses en douceur.
Un second audacieux gravit le podium pour un vol plané stylé, le premier, maladroit et futur édenté, gisant encore sur un plancher baignant dans la fade Stella.
Bonvour maman, ve ferfe un bon dentifte...
Un ou deux garage/jungle scandés et un nouvel hymne généreux, bourré d'effets spéciaux sur rythmique Johnny Rivers avant de clôturer sur une orgie métallique bouillonnante.
Un triomphe, on passe tous au vestiaire changer de maillot.
J'ai tordu le mien, me souffle Cath, j'ai rempli trois seaux de 10 litres!
Sur ce, je vais avaler un litre de houblon, ajoute la sympathique enfant!
21h05 The Sonics
On va les assommer, ces petits Brusseleirs!
Tu parles, y a rien qui sort du haut-parleur, le guitariste est sans jus, séance tripotage qui n'en finit pas.
Au bout de cinq minutes, t'as Flupke qui gueule: 'plus fort', et David, un taxidermiste, qui enchaîne: t'as acheté ton équipement chez Tandy...ça craint, la sueur perle sur les tempes grisonnantes du rescapé.
21h13', nouvel essai:
Jerry Roslie: keys, lead vocals/ Rob Lind: sax, harp and vocals/Larry Parypa: guitar bkg vocals/ Ricky Lynn Johnson: drums ( un ex The Wailers, ceux de Tacoma) / Freddie Dennis ( un ex Kingsmen): bass and vocals peuvent envoyer la première salve: 'Shot Down'.
Le son est pourri, on entend rien du sax, Larry connaît toujours de gros soucis techniques, mais l'énergie est bien présente.
La voix de Jerry est proche de celle de John Fogerty!
Le petit Denny aux vocals pour une cover des Wailers, ' Dirty Robber', une cousine de Good Golly Miss Molly, ça suinte de partout.
On alterne les vocaux, une nouvelle fois, Jerry: l'impeccable 'He's waitin'!
Une version heavy de Cendrillon, 'Cinderella', on comprend à quel biberon AC/DC s'est nourri!
Une autre relique, de Richard Berry, un gars ayant écumé la scène doo-wop, pendant que ses compatriotes se préparaient à s'enliser dans le merdier vietnamien: ' Have love, will travel' , les Sonics l'avaient enregistré sur leur debut-album de 1965.
Sur le dernier CD 'Vampire Kiss', une tuerie Christopher Lee.
Let's slow down, Brussels, on n'a plus 20 ans... 'Don't be afraid of the dark', du garage/rhythm'n blues gluant.
Pendant toute cette demi-heure, le brave Larry tirait la gueule, pas content de la bouillie produite par sa gratte.
Leur roadie s'est tapé Les Petits Riens et lui ramène un autre jouet, feu: Little Richard ' Keep a knockin', et dans les tranchées ça cogne sans répit, à nos côtés, une petite nana pas caca nous arrose de sa Stella qu'elle n'aimait pas.
Comme en quatorze!
Une nouveauté pas onéreuse, 'Cheap Shades' suivie du joyeux et cashien 'You've got your head on backwards', chanté de manière inaudible par Rob.
Nouvelle séance de pleurs pour le pôv' Larry, ce jack me les casse, ras le bol, les copains, mes pédales aussi déconnent.
T'inquiète, on va chercher Eddy Merckx!
Un malin gueule, un petit drumsolo, Ricky?
Bonne idée!
Il a pas perdu la main, le vieux!
Le glorieux ' Boss Hoss' et sur la lancée 'I don't need no Doctor' de Ray Charles, dont Humble Pie a sorti une version anthologique.
Bruxelles trépigne, quelques irréductibles à l'esprit chagrin tirent la gueule et s'indignent, les Sonics sont devenus un bête coverband, juste bon pour amuser la galerie aux Druivenfeesten à Overijse!
Nous, en première ligne, on saute avec la masse: un pogo dantesque, sans compter la vingtaine de stagedivers ( le service de sécurité n'a pas bronché) de tous poils, on a surtout pointé une séduisante donzelle, que tous les mâles voulaient caresser pendant sa séance dans les airs!
Sur scène un Chuck Berry walk, style Comedy Capers pendant 'Strychnine', puis un vilain ' Bad Boy', voyant les plongeurs se multiplier.
Si les Beatles jouaient 'Money' de Barrett Strong, on peut le faire aussi.
Un classique immortel, le taux de folie dans la salle est passé à 208 %, et sur le podium il y a plus de touristes, amateurs de plongeons, que de musiciens!
'Don't back down' sera suivi de l'infernale 'Lucille' du petit Richard et pour finir en beauté leur monstrueux 'Psycho' de 1965.
Des psychopathes, c'est pas ce qui manquait dans le box aux étoiles.
Il est 22h15, on sait qu'on a droit à un rabiot!
'Louie Louie' le plus grand classique de l'histoire du rock, même Demi Moore reprend cet hymne rawk'n rawl primaire.
Les résistants invitent leur stage manager, le légendaire rocker Rennais, Dominic Sonic, il se joindra à eux pour le dernier titre, le démoniaque ' The Witch' .
Bruxelles ensorcelé, pendant que le malin Rob entame un petit rock avec la donzelle plongeuse, qui pour la dixième fois se retrouvait sur scène.
It's over?
Je saute dans la piscine, décide à son tour l'intrépide Dominic.
Pendant qu'il patauge dans la fange, Freddie a entamé
Ha ha ha ha (ha ha ha ha)
Yeahh-ah-oh (yeahh-ah-oh)
Cubba cubba cubba (cubba cubba cubba)
Ha ha ha ha (ha ha ha ha)
Ha ha ha ha (ha ha ha ha)
Yeahh-ah-oh (yeahh-ah-oh)
repris par tous les survivants.
'Don't you just know it' de Huey Smith, le rock intellectuel par excellence!
Allez vite, encore une: 'Bad Attitude' un dernier brûlot à faire pleurer tout fan de la bande à Angus Young!
Elvis may be dead, et Gene Vincent, et Buddy Holly, et Johnny Thunders et tant d'autres ... mais si tu tiens à revivre un grand moment de rock, va voir les Sonics, en oubliant le son merdique ou le côté band sur le retour trying to make their last money, mets ton cerveau au point mort & have fun!
vendredi 3 juin 2011
Les Anges Gardiens, Place Van Meenen, Saint-Gilles, le 3 juin 2011
Il est revenu le temps des apéros urbains: septième édition de ce must bruxellois!
Place Van Meenen, Saint-Gilles: moins bobo qu'Uccle, moins crado que le ruisseau du moulin. Il est net l'Hôtel de Ville Renaissance, elles sont coquettes les maisons patriciennes bordant le square, ils sont caniches admis les robustes troncs dont l'imposant feuillage ombrage l'espace baignant sous les chauds rayons de l'astre vespéral, même les inévitables zatlaps du cru affichent un brillant sourire édenté.
C'est combien une Carlsberg?
2€50!
Envoie Firmin, garde le gobelet!
Il est 20h05, sur le podium, les Anges Gardiens viennent de lancer les premiers accords de leur concert gratuit!
Les Anges Gardiens?
Les matons de l'édifice pénitentiaire situé à deux bottes?
Nein.
Depardieu et Clavier?
Fais pas ton intéressant, Christian!
Les Anges Gardiens c'est un trio pop-rock
Vive la France
Et les joueurs d'accordéon
Vive les bals et les flonflons
Vive la France
Vive les pompiers et leur pin-pon
Qui mont donné le grand frisson...
T'as Fabrice/Jean-Pierre Talbot au chant et à la guitare- Flashy Driss Rubette à la basse et wild Dorian Gray à la batterie/programming et aux backings.
Ils entament très osé avec le 'Radioactivity' de Kraftwerk, version Génération 80.
Oublie Bruxelles, pense Rémuzat, rosé frais, bermuda, espadrilles, un quatorze juillet!
Gold, Images, Jean-Pierre Mader... ton cerveau embrumé peut s'en souvenir?
Ecoute' Là-bas c'est demain'.
Une petite pub Axe: 'La sueur' et un disco/electro glam festif, le Felix Da Housecat 'Music is life' avec une pointe de Daft Punk: ambiance, cotillons...
'Il était une fois nos vies'
Il suffit pas d'y penser... il faut la passion, il faut la pulsion...
Rien à ajouter: le Goncourt, à la rigueur le prix des lectrices de Elle Policier!
'Comme un parfum' du disco Coco Charnel.
Salut les Copains, Mademoiselle Age Tendre, les auto-tamponneuses, c'est ma première surprise party et un petit côté dérision à la Jacques Duvall: ' Le Mirage', encore un titre que tu peux apprécier sur l'album ' Grand Public'.
Admirez les effets apérotechniques ou purotechniques, Saint-Gilles.
Non, non, Ahmed, c'est pas une merguez qui crame, garde ton sang-froid et ne vide pas ta Cara Pils sur ce nuage de fumée.
L'irrésistible 'Il faut s'aimer' aux claviers samplés, et avec le bassiste prenant des poses à rendre jaloux Steve Tyler.
John Entwistle aurait dû le voir en action!
Bronski Beat, le gay anthem par excellence ' Smalltown boy': on adooooore!
Ces anges gardiens sont sympa, ne se prennent pas au sérieux, ils sont choux comme les putti décorant l'édifice abritant les échevins de la cité dirigée par Charel Picqué.
Une dernière avant la pause, un essai participatif il était une fois à Saint-Gilles, sifflotez après nous braves gens.
On peut pas, Tintin, on peut pas siffloter une mousse et siffler en même temps...oh si demain était une autre histoire...
Grosse clameur provenant d'un bistro voisin Belgique-Turquie 1-0... on va déchanter plus tard!
Set 2
'Là où je suis né'
Dans la rue, Johnny?
Sur une rythmique 'Macumba' ...là où je suis né, ne pas oublier, là où je suis né... St-Gilles danse!
'Juste une envie de vivre' du rock Radio Contact, un croisement Goldman/ Hervé Vilard.
Et un petit slow intellectuel, un: 'Demain sera un autre jour' avant un Kraftwerk bis 'She's a model'.
La perle du concert : ' Reviens'... sans toi je ne suis plus rien...
Quoi Jef?
Tu préfères Nougaro:
Mes copains que tu n′aimais pas
Maintenant ils rigolent sans moi
D′ailleurs j′te les ai amené
Tu n′as qu′à leur demander
On est sous, sous, sous
Sous ton balcon
Comme Roméo
Oh Oh Marie-Christine...
D'accord, Jef!
Tout aussi cérébral ' Si je cours' , un coup d'oeil à la tocante, on nous a dit de boucler le set avant 21h30', vite une dernière, un bâton de dynamite purulent: 'It's a bomb'...je t'en prie, j'ai si peur...
it's a bomb, bom... bom... bom...tsoin... tsoin...
T'as pas honte, mec, d'écouter cette daube?
Je sais c'est racoleur et sirupeux, mais aussi irrésistible...
Je te promets que demain je me tape toute l'oeuvre de Karlheinz Stockhausen avec un petit Dalida pour faciliter la digestion!
Vous en voulez encore?
Oui, bavent Simone, Martine, Alain et André, deux ex-Chippendale et deux ex-majorettes!
Avanti pour une dernière symphonie euphorique, à fond la caisse!
Pas de bol, Monsieur Van Ernst, membre de l'organisation, rapplique et leur intime l'ordre d'arrêter illico presto, ce qui n'a pas l'heur de plaire aux ex- reines de beauté locales.
Va y avoir du vilain!
Pas vaches et malins comme des chimpanzés, les anges continuent leur ' Amour pour cette fille' en ayant pris soin de fermer le robinet des amplis et des baffles.
St-Gilles se colle aux chérubins et, pendant que Dorian nous sort une clarinette guillerette, bat des mains au rythme de la douce mélodie.
Les anges n'ont pas de sexe mais ont l'esprit vif!
Place Van Meenen, Saint-Gilles: moins bobo qu'Uccle, moins crado que le ruisseau du moulin. Il est net l'Hôtel de Ville Renaissance, elles sont coquettes les maisons patriciennes bordant le square, ils sont caniches admis les robustes troncs dont l'imposant feuillage ombrage l'espace baignant sous les chauds rayons de l'astre vespéral, même les inévitables zatlaps du cru affichent un brillant sourire édenté.
C'est combien une Carlsberg?
2€50!
Envoie Firmin, garde le gobelet!
Il est 20h05, sur le podium, les Anges Gardiens viennent de lancer les premiers accords de leur concert gratuit!
Les Anges Gardiens?
Les matons de l'édifice pénitentiaire situé à deux bottes?
Nein.
Depardieu et Clavier?
Fais pas ton intéressant, Christian!
Les Anges Gardiens c'est un trio pop-rock
Vive la France
Et les joueurs d'accordéon
Vive les bals et les flonflons
Vive la France
Vive les pompiers et leur pin-pon
Qui mont donné le grand frisson...
T'as Fabrice/Jean-Pierre Talbot au chant et à la guitare- Flashy Driss Rubette à la basse et wild Dorian Gray à la batterie/programming et aux backings.
Ils entament très osé avec le 'Radioactivity' de Kraftwerk, version Génération 80.
Oublie Bruxelles, pense Rémuzat, rosé frais, bermuda, espadrilles, un quatorze juillet!
Gold, Images, Jean-Pierre Mader... ton cerveau embrumé peut s'en souvenir?
Ecoute' Là-bas c'est demain'.
Une petite pub Axe: 'La sueur' et un disco/electro glam festif, le Felix Da Housecat 'Music is life' avec une pointe de Daft Punk: ambiance, cotillons...
'Il était une fois nos vies'
Il suffit pas d'y penser... il faut la passion, il faut la pulsion...
Rien à ajouter: le Goncourt, à la rigueur le prix des lectrices de Elle Policier!
'Comme un parfum' du disco Coco Charnel.
Salut les Copains, Mademoiselle Age Tendre, les auto-tamponneuses, c'est ma première surprise party et un petit côté dérision à la Jacques Duvall: ' Le Mirage', encore un titre que tu peux apprécier sur l'album ' Grand Public'.
Admirez les effets apérotechniques ou purotechniques, Saint-Gilles.
Non, non, Ahmed, c'est pas une merguez qui crame, garde ton sang-froid et ne vide pas ta Cara Pils sur ce nuage de fumée.
L'irrésistible 'Il faut s'aimer' aux claviers samplés, et avec le bassiste prenant des poses à rendre jaloux Steve Tyler.
John Entwistle aurait dû le voir en action!
Bronski Beat, le gay anthem par excellence ' Smalltown boy': on adooooore!
Ces anges gardiens sont sympa, ne se prennent pas au sérieux, ils sont choux comme les putti décorant l'édifice abritant les échevins de la cité dirigée par Charel Picqué.
Une dernière avant la pause, un essai participatif il était une fois à Saint-Gilles, sifflotez après nous braves gens.
On peut pas, Tintin, on peut pas siffloter une mousse et siffler en même temps...oh si demain était une autre histoire...
Grosse clameur provenant d'un bistro voisin Belgique-Turquie 1-0... on va déchanter plus tard!
Set 2
'Là où je suis né'
Dans la rue, Johnny?
Sur une rythmique 'Macumba' ...là où je suis né, ne pas oublier, là où je suis né... St-Gilles danse!
'Juste une envie de vivre' du rock Radio Contact, un croisement Goldman/ Hervé Vilard.
Et un petit slow intellectuel, un: 'Demain sera un autre jour' avant un Kraftwerk bis 'She's a model'.
La perle du concert : ' Reviens'... sans toi je ne suis plus rien...
Quoi Jef?
Tu préfères Nougaro:
Mes copains que tu n′aimais pas
Maintenant ils rigolent sans moi
D′ailleurs j′te les ai amené
Tu n′as qu′à leur demander
On est sous, sous, sous
Sous ton balcon
Comme Roméo
Oh Oh Marie-Christine...
D'accord, Jef!
Tout aussi cérébral ' Si je cours' , un coup d'oeil à la tocante, on nous a dit de boucler le set avant 21h30', vite une dernière, un bâton de dynamite purulent: 'It's a bomb'...je t'en prie, j'ai si peur...
it's a bomb, bom... bom... bom...tsoin... tsoin...
T'as pas honte, mec, d'écouter cette daube?
Je sais c'est racoleur et sirupeux, mais aussi irrésistible...
Je te promets que demain je me tape toute l'oeuvre de Karlheinz Stockhausen avec un petit Dalida pour faciliter la digestion!
Vous en voulez encore?
Oui, bavent Simone, Martine, Alain et André, deux ex-Chippendale et deux ex-majorettes!
Avanti pour une dernière symphonie euphorique, à fond la caisse!
Pas de bol, Monsieur Van Ernst, membre de l'organisation, rapplique et leur intime l'ordre d'arrêter illico presto, ce qui n'a pas l'heur de plaire aux ex- reines de beauté locales.
Va y avoir du vilain!
Pas vaches et malins comme des chimpanzés, les anges continuent leur ' Amour pour cette fille' en ayant pris soin de fermer le robinet des amplis et des baffles.
St-Gilles se colle aux chérubins et, pendant que Dorian nous sort une clarinette guillerette, bat des mains au rythme de la douce mélodie.
Les anges n'ont pas de sexe mais ont l'esprit vif!
Katy B à l' Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 2 juin 2011
Après le UK, la petite Katy B s'embarque pour conquérir le continent.
Première étape: Belgium, Bruxelles, une Orangerie du Botanique sold-out!
Vers 19h30, une cohorte de lycéennes, à 90% néerlandophones, campent, frétillantes, devant les lourdes portes de l'Orangerie, gardées par deux cerbères attendant les ordres du patron.
Le feu passe au vert à 19h45', une ruée vite maîtrisée, c'est au compte-gouttes qu'on laissera défiler les teenagers et quelques seniors chargés de surveiller la progéniture.
20h05': fébrilité, agitation et soupirs juvéniles.
20h10' quelques timides Katy Biiii fusent, une ou deux délurées échauffées, un feu de paille!
20h15' musique de fond, fausse alerte!
20:30' du mouvement en coulisse , un signal lumineux vers l'éclairagiste, lights off, explosion de joie, cinq musiciens en piste: a brass section ( sax, trompette with hair tied in a topknot : des gars doués et groovy) - un black avec de la soul collant aux baguettes, aux drums- un bassiste funky et Henry (?) aux keyboards et decks.
Cette fine équipe nous assène de gros beats tout en battant des mains, une voix off stage. Qui s'amène en piquant un petit sprint sautillant?
Kathleen Brien, alias Katy B, 21 printemps, 1 mètre 60, rousse et souriante, le nouveau phénomène pop made in London qui pour la première fois de sa jeune carrière se produit hors de ses terres.
Atmosphère électrique , les gamines excitées le resteront jusqu'à la fin du gig: once the crowd was moving there was no stopping... et tu peux comprendre, Katy B c'est une pile électrique ne restant pas en place une seconde, une soulful voice soutenue par un band formidable: du dubstep, du ragga, underground beats, du funk, du rhythm'n blues 2011, du latin soul jazz, some soca, de l'acid jazz, une touche de lounge, de la house, hip hop ou grime... l'exubérante rouquine mixe le tout pour nous balancer une pop juteuse et énergique en diable.
'Louder' met le feu aux poudres dès l'entame,..louder...louder... gueulent toutes tes jeunes voisines euphoriques en te regardant bizarrement car tu ne suis pas le mouvement.
Un moteur diesel est plus lent à s'échauffer, mais après quelques minutes tu te rends compte que mystérieusement la date de naissance sur ta CI indique 1995 au lieu de 1941, te voilà pris au jeu.
Bruxelles/Lourdes, non, je m'appelle pas Soubirous...
La rousse flamboyante amorce le troisième single tiré de 'On a Mission', le vibrant ' Broken Record', l'Orangerie tremble au rythme des bonds de notre belle jeunesse.
'Movement', une grosse jam décorée de spasmes de cuivres zélés.
'Easy, please me' du heavy -dub Selah Sue irrésistible.
La petite tombe la veste et nous propose a quiet one, a downbeat: le chaloupé ' Disappear' aux vibrations Lauryn Hill, avec une nouvelle fois de géniales interventions de sax et trompette.
Du R'N'B moderne à cent lieues de la soupe que nous servait MTV à la fin des années 90.
La majestueuse ballade 'Go Away' nous prouve que Miss B a plus d'une corde à son arc, elle sait chanter et nous émouvoir.
Katy B isn't just another hype!
Un petit tour chez Gwendoline la Fantasque qui me prépare a 'Witches Brew' , une potion dance-ready pop à la Madonna/Lady Gaga, voire les oubliées Sugababes.
Brussels, I love being in a club, you know ( pense pas que Tinneke, Sandra, Magda ou Femke, 62 ans à elles quatre sachent de quoi il s'agit), tu ressens les mêmes sensations que les gens auxquels par la force des choses t'es collée, tu peux facilement succomber au coup de foudre pour un inconnu... le megahit 'Perfect Stranger'.
La salle transformée en trampoline géant, 1159 mains tendues ( en avais une en poche) vers la voûte: impressionnant!
Grand moment de tendresse, Katy vient serrer la main d'une fillette de 10 ans qui attendait cet instant depuis 1/2h. La petite étincelle!
Tu t'imagines ce qu'elle va raconter aux copines pendant la récré lundi matin...
Une pointe de salsa avec 'Why you always here' , suivi du titre qui fera péter les câbles 'Katy on a Mission'...
Sip the bottle now don't be slow
Keep up with me as we lose control
Keep up with me as we lose control...
Bruxelles a perdu le contrôle depuis belle lurette et le band enchaîne sur l'électrique et aveuglant 'Blinded by the lights' ( The Streets).
Brussels, you were a great crowd, a last one for you: ' Hard to get', une dernière tuerie que le band finira sans Katy B partie se réfugier backstage!
55' qui ont filé à la vitesse de l'éclair.
La foule réclame le retour de la funky little diva aux luxuriant auburn curls qui reviendra pour un bis fumant: ' Lights On'.
500 flammes de briquets, 600 gosiers s'époumonant..
Come and play me one more song
Yeah
With the lights on...
avant de voir la talentueuse enfant quitter définitivement les fans belges!
Katy B se produira au Pukkelpop au mois d'août!
Première étape: Belgium, Bruxelles, une Orangerie du Botanique sold-out!
Vers 19h30, une cohorte de lycéennes, à 90% néerlandophones, campent, frétillantes, devant les lourdes portes de l'Orangerie, gardées par deux cerbères attendant les ordres du patron.
Le feu passe au vert à 19h45', une ruée vite maîtrisée, c'est au compte-gouttes qu'on laissera défiler les teenagers et quelques seniors chargés de surveiller la progéniture.
20h05': fébrilité, agitation et soupirs juvéniles.
20h10' quelques timides Katy Biiii fusent, une ou deux délurées échauffées, un feu de paille!
20h15' musique de fond, fausse alerte!
20:30' du mouvement en coulisse , un signal lumineux vers l'éclairagiste, lights off, explosion de joie, cinq musiciens en piste: a brass section ( sax, trompette with hair tied in a topknot : des gars doués et groovy) - un black avec de la soul collant aux baguettes, aux drums- un bassiste funky et Henry (?) aux keyboards et decks.
Cette fine équipe nous assène de gros beats tout en battant des mains, une voix off stage. Qui s'amène en piquant un petit sprint sautillant?
Kathleen Brien, alias Katy B, 21 printemps, 1 mètre 60, rousse et souriante, le nouveau phénomène pop made in London qui pour la première fois de sa jeune carrière se produit hors de ses terres.
Atmosphère électrique , les gamines excitées le resteront jusqu'à la fin du gig: once the crowd was moving there was no stopping... et tu peux comprendre, Katy B c'est une pile électrique ne restant pas en place une seconde, une soulful voice soutenue par un band formidable: du dubstep, du ragga, underground beats, du funk, du rhythm'n blues 2011, du latin soul jazz, some soca, de l'acid jazz, une touche de lounge, de la house, hip hop ou grime... l'exubérante rouquine mixe le tout pour nous balancer une pop juteuse et énergique en diable.
'Louder' met le feu aux poudres dès l'entame,..louder...louder... gueulent toutes tes jeunes voisines euphoriques en te regardant bizarrement car tu ne suis pas le mouvement.
Un moteur diesel est plus lent à s'échauffer, mais après quelques minutes tu te rends compte que mystérieusement la date de naissance sur ta CI indique 1995 au lieu de 1941, te voilà pris au jeu.
Bruxelles/Lourdes, non, je m'appelle pas Soubirous...
La rousse flamboyante amorce le troisième single tiré de 'On a Mission', le vibrant ' Broken Record', l'Orangerie tremble au rythme des bonds de notre belle jeunesse.
'Movement', une grosse jam décorée de spasmes de cuivres zélés.
'Easy, please me' du heavy -dub Selah Sue irrésistible.
La petite tombe la veste et nous propose a quiet one, a downbeat: le chaloupé ' Disappear' aux vibrations Lauryn Hill, avec une nouvelle fois de géniales interventions de sax et trompette.
Du R'N'B moderne à cent lieues de la soupe que nous servait MTV à la fin des années 90.
La majestueuse ballade 'Go Away' nous prouve que Miss B a plus d'une corde à son arc, elle sait chanter et nous émouvoir.
Katy B isn't just another hype!
Un petit tour chez Gwendoline la Fantasque qui me prépare a 'Witches Brew' , une potion dance-ready pop à la Madonna/Lady Gaga, voire les oubliées Sugababes.
Brussels, I love being in a club, you know ( pense pas que Tinneke, Sandra, Magda ou Femke, 62 ans à elles quatre sachent de quoi il s'agit), tu ressens les mêmes sensations que les gens auxquels par la force des choses t'es collée, tu peux facilement succomber au coup de foudre pour un inconnu... le megahit 'Perfect Stranger'.
La salle transformée en trampoline géant, 1159 mains tendues ( en avais une en poche) vers la voûte: impressionnant!
Grand moment de tendresse, Katy vient serrer la main d'une fillette de 10 ans qui attendait cet instant depuis 1/2h. La petite étincelle!
Tu t'imagines ce qu'elle va raconter aux copines pendant la récré lundi matin...
Une pointe de salsa avec 'Why you always here' , suivi du titre qui fera péter les câbles 'Katy on a Mission'...
Sip the bottle now don't be slow
Keep up with me as we lose control
Keep up with me as we lose control...
Bruxelles a perdu le contrôle depuis belle lurette et le band enchaîne sur l'électrique et aveuglant 'Blinded by the lights' ( The Streets).
Brussels, you were a great crowd, a last one for you: ' Hard to get', une dernière tuerie que le band finira sans Katy B partie se réfugier backstage!
55' qui ont filé à la vitesse de l'éclair.
La foule réclame le retour de la funky little diva aux luxuriant auburn curls qui reviendra pour un bis fumant: ' Lights On'.
500 flammes de briquets, 600 gosiers s'époumonant..
Come and play me one more song
Yeah
With the lights on...
avant de voir la talentueuse enfant quitter définitivement les fans belges!
Katy B se produira au Pukkelpop au mois d'août!
jeudi 2 juin 2011
Driving Dead Girl au Café Central, Bruxelles, le 1 juin 2011
Mercredi 1er juin, veille de l'Ascension, le tout Bruxelles qui n'est pas parti faire trempette à Knokke le Zoute se retrouve à St-Géry: le Café Central, meeting place of a population rather alternative... indique Your Brussels' Guide.
Alternative, la revue du Front de la Jeunesse?
Casse-toi, Marine... ce soir c'est de rock qu'il s'agit: du brut, du teigneux, de celui qui fait mal, qui sécrète un liquide d'une saveur salée par tous les pores de ton épiderme: Driving Dead Girl!
Ces braves jeunes gens qui s'ils vivaient en Sarkozyland n'avaient plus de permis because plus de points ( -6:Conduite en état d'ivresse manifeste/ -4:Non-respect de l'arrêt imposé par le panneau stop ou par le feu rouge fixe ou clignotant/ -3:Stationnement sur la chaussée la nuit ou par temps de brouillard, en un lieu dépourvu d'éclairage public, d'un véhicule sans éclairage ni signalisation, avec de la buée sur les vitres et une dame à demi-dévêtue en plein travail de fellation etc...), viennent nous présenter leur seconde oeuvre enregistrée ' Don't give a damn about bad reputation'.
DDG est baptisé en 2003, sort quelques démos, un CD ( 7 titres) '50.000 Dead Girls Can’t Be Wrong' en 2006, tourne encore et encore, change de line-up ( par ex:J-F Hermand, leur drummer, présent derrière les platines ce soir, fonde OK Cowboy!) et en 2011 est signé chez Bad Reputation, un label cuisses de grenouilles.
21h35', sur scène:Dimitri Rondeau (Chant)-Ronald Dondez (Guitare)-Dan Diaz (Basse)-Vincenzo Capizzi (Batterie).
Face à eux, une meute de donzelles des plus sexy!
Une intro façonnée à coups de gros riffs et de bastonnade sauvage, c'est sûr on n'est pas en présence de poids mouches, le ton est donné, et pour ceux qui avaient pas bien compris:...we're here to play rock'n roll and to make some noise... lance le Dim ( oublie la lingerie fine, Roger!).
Keske tu fous, Ronald?
Je passe un coup de fil au créateur: ' On the phone with God', diabolique et messy rock'n roll, que les critiques ont raison de classer aux côtés de Jon Spencer, que ce soit avec son Blues Explosion, Pussy Galore ou Heavy Trash.
C'est simple, sec, carré, sexy, crade... et ça fait du bien!
'Kiss kiss kiss': 1) Gene Simmons et ses copains Glam- 2) Prince- 3) kus men kluten...
'Lie around' les Stones 65 et le garage British Invasion.
Vais rendre visite à Lisa.
Quelle chambre?
' The girl from room 16', vicieux bluesrock sur fond de basse bien ronde.
Seize, le bon numéro, pas vrai, Chuck?
'Don't wanna talk about this girl anymore' du Stooges pur jus!
On enchaîne sur 'Off', une blonde pas hideuse, de cuir moulée, vient se déhancher mollement à nos côtés. Conséquence: la blonde mousse de Tonio vient arroser tes pompes de chez Brantano que ta femme venaient d'enduire de ce cirage recommandé par Rita la rousse vendeuse de cet artisan-chausseur chez lequel, paraît-il, chacun trouve chaussure à son pied.
Tonio, t'es qu'un bâtard, mais on t'aime quand même avec tes 125 kilos de muscles tatoués!
'Monster' pas fort éloigné de celui de Steppenwolf avec une légère touche Black Sabbath pré-paranoïd.
Time for a ballad il était une fois dans l'oued, là où Johnny Cash croise Chris Isaak et Madrugada et Nick Cave et quelques autres du même acabit ' The way to your heart ain't easy to ride', surtout sans permis!
Une cavalcade surf métallique et poussiéreuse: 'Elvis is dead'.
De quoi il est mort?
Mon chien Elvis?
Une overdose de rock et d'antidépresseurs, madame!
'No home' une basse galopante, un drumming échevelé en vettig gitaargeweld, ce truc claque méchant.
Les laisse pas se refroidir, enchaîne, Vincenzo: le volcanique ' Love and Roll'.
Braves gens, buvez-vous?
Sachez que l'alcool peut pourrir la vie de couple.
Germaine témoigne: mon mari alcoolique me bat sous l'effet de l'alcool, cela a une influence négative dans le foyer car il dépense toute sa paye chez Jeanine, un troquet malfamé à côté de la gare. Les AA il veut pas en entendre parler, que me conseillez-vous, docteur Rondo?
Emmenez le au ' Liquor Store', chère madame, il sera moins dépressif mais risque d'être 'Loaded' !
Sont increvables ces mecs, ça cogne de plus belle!
Même les meilleures choses ont une fin, on vous quitte avec les Cramps ' New kind of kick'.
On sort le grand jeu: bain de foule, on implore sainte Poison Ivy à genoux, on embrasse les ballerines rouges de Gladys, on se roule dans la Stella, on pousse une gueulante en rue, alors que Ronald catapulte son instrument sur les pieds de la petite Simone qui lui avait rien fait.
Scélérat!
50': la messa è finita!
Les héros ont soif et, malgré les pleurs d'une horde de groupies frémissantes, ne reviendront plus!
Alternative, la revue du Front de la Jeunesse?
Casse-toi, Marine... ce soir c'est de rock qu'il s'agit: du brut, du teigneux, de celui qui fait mal, qui sécrète un liquide d'une saveur salée par tous les pores de ton épiderme: Driving Dead Girl!
Ces braves jeunes gens qui s'ils vivaient en Sarkozyland n'avaient plus de permis because plus de points ( -6:Conduite en état d'ivresse manifeste/ -4:Non-respect de l'arrêt imposé par le panneau stop ou par le feu rouge fixe ou clignotant/ -3:Stationnement sur la chaussée la nuit ou par temps de brouillard, en un lieu dépourvu d'éclairage public, d'un véhicule sans éclairage ni signalisation, avec de la buée sur les vitres et une dame à demi-dévêtue en plein travail de fellation etc...), viennent nous présenter leur seconde oeuvre enregistrée ' Don't give a damn about bad reputation'.
DDG est baptisé en 2003, sort quelques démos, un CD ( 7 titres) '50.000 Dead Girls Can’t Be Wrong' en 2006, tourne encore et encore, change de line-up ( par ex:J-F Hermand, leur drummer, présent derrière les platines ce soir, fonde OK Cowboy!) et en 2011 est signé chez Bad Reputation, un label cuisses de grenouilles.
21h35', sur scène:Dimitri Rondeau (Chant)-Ronald Dondez (Guitare)-Dan Diaz (Basse)-Vincenzo Capizzi (Batterie).
Face à eux, une meute de donzelles des plus sexy!
Une intro façonnée à coups de gros riffs et de bastonnade sauvage, c'est sûr on n'est pas en présence de poids mouches, le ton est donné, et pour ceux qui avaient pas bien compris:...we're here to play rock'n roll and to make some noise... lance le Dim ( oublie la lingerie fine, Roger!).
Keske tu fous, Ronald?
Je passe un coup de fil au créateur: ' On the phone with God', diabolique et messy rock'n roll, que les critiques ont raison de classer aux côtés de Jon Spencer, que ce soit avec son Blues Explosion, Pussy Galore ou Heavy Trash.
C'est simple, sec, carré, sexy, crade... et ça fait du bien!
'Kiss kiss kiss': 1) Gene Simmons et ses copains Glam- 2) Prince- 3) kus men kluten...
'Lie around' les Stones 65 et le garage British Invasion.
Vais rendre visite à Lisa.
Quelle chambre?
' The girl from room 16', vicieux bluesrock sur fond de basse bien ronde.
Seize, le bon numéro, pas vrai, Chuck?
'Don't wanna talk about this girl anymore' du Stooges pur jus!
On enchaîne sur 'Off', une blonde pas hideuse, de cuir moulée, vient se déhancher mollement à nos côtés. Conséquence: la blonde mousse de Tonio vient arroser tes pompes de chez Brantano que ta femme venaient d'enduire de ce cirage recommandé par Rita la rousse vendeuse de cet artisan-chausseur chez lequel, paraît-il, chacun trouve chaussure à son pied.
Tonio, t'es qu'un bâtard, mais on t'aime quand même avec tes 125 kilos de muscles tatoués!
'Monster' pas fort éloigné de celui de Steppenwolf avec une légère touche Black Sabbath pré-paranoïd.
Time for a ballad il était une fois dans l'oued, là où Johnny Cash croise Chris Isaak et Madrugada et Nick Cave et quelques autres du même acabit ' The way to your heart ain't easy to ride', surtout sans permis!
Une cavalcade surf métallique et poussiéreuse: 'Elvis is dead'.
De quoi il est mort?
Mon chien Elvis?
Une overdose de rock et d'antidépresseurs, madame!
'No home' une basse galopante, un drumming échevelé en vettig gitaargeweld, ce truc claque méchant.
Les laisse pas se refroidir, enchaîne, Vincenzo: le volcanique ' Love and Roll'.
Braves gens, buvez-vous?
Sachez que l'alcool peut pourrir la vie de couple.
Germaine témoigne: mon mari alcoolique me bat sous l'effet de l'alcool, cela a une influence négative dans le foyer car il dépense toute sa paye chez Jeanine, un troquet malfamé à côté de la gare. Les AA il veut pas en entendre parler, que me conseillez-vous, docteur Rondo?
Emmenez le au ' Liquor Store', chère madame, il sera moins dépressif mais risque d'être 'Loaded' !
Sont increvables ces mecs, ça cogne de plus belle!
Même les meilleures choses ont une fin, on vous quitte avec les Cramps ' New kind of kick'.
On sort le grand jeu: bain de foule, on implore sainte Poison Ivy à genoux, on embrasse les ballerines rouges de Gladys, on se roule dans la Stella, on pousse une gueulante en rue, alors que Ronald catapulte son instrument sur les pieds de la petite Simone qui lui avait rien fait.
Scélérat!
50': la messa è finita!
Les héros ont soif et, malgré les pleurs d'une horde de groupies frémissantes, ne reviendront plus!
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