"Nos nouveaux missiles possèdent des caractéristiques qui les rendent invulnérables à toutes les étapes du vol"
"L'ennemi a tout intérêt à abattre le missile lors de la phase active, avant la séparation des charges. Car dès qu'elles se seront séparées, il faudra les détecter et les détruire une à une, en les isolant des leurres qui les accompagnent et en surmontant les brouillages actifs qui empêchent le guidage des antimissiles"...
Sergueï Karakaïev, danseur étoile au Théâtre Mariinsky, Saint-Pétersbourg!
La ballerine nucléaire a des fans jusqu'à Nivelles où est né le duo I C B M!
Fred Cerise, après avoir programmé l'ogive wallonne au Live Music Café au printemps, la signe au Libre Air, le cosy bar branché ivrognes admis du Parvis saint-gillois!
Sur place: Bernard, la barbe ecclésiastique et Raphaël, La Madone aux Oeillets et une poignée de fans, espèce féminine majoritaire.
21h10', ICBM en piste!
Une guitare, un Korg, un laptop, deux nivellés !
Avanti pour une bonne heure d'electro rock transformant le repère de clodos en discobar provincial ( Ze Number One à Zwevegem ou Ze Butterfly à Montignies sur Sambre), n'oubliez pas le portier, pour les slows et la bamba, changez de fritkot!
A en croire la setlist collée au mur, ils auraient balancé 14 projectiles, le programme n'indiquant pas forcément le début et la fin de la trajectoire atomique tu en comptas moins... détail futile!
'Time to a dream'
De la French Touch troisième génération saupoudré de rock métal grassouillet.
Une seconde salve, 'All conviction' aussi légère que la charge de la brigade dirigée par Michael Curtiz en 1936.
Tendance dance -punk, donc de l'electro moins cheap que Chicory Tip mais moins évolué que Daft Punk, pour t'aider on le qualifiera d'electro Walibi!
'Fear to Traad' mentionne le feuillet, le truc est plus épais, l'ingénieur, qui jusqu'ici se contentait d'envoyer les beats et samples, s'excite sur un petit brol rectangulaire ressemblant à un séquenceur et produisant des sons Deadmau5.
C'est bien, non, me souffle, sans sourire, l'abbé Bernard!
Super, mon révérend, j'adore la oumpapa house servie saignante!
Tu seras gavé: ' Dream Life' aux envolées de gratte Brian May.
Les chiptunes, embellis de riffs métallo FGTB, se succèdent: ' My Psychose' ,' Born to be a cosmonaut'... un vide sidéral, grève sauvage de la machine et reprise en electro gameboy: ' I be back'- 'Velvet Scrolls' - 'Mund Dispackt ' (?).. gimmicks spatiaux, Euro Playmobil beats, ostinato Paul Gilbert/Steve Vai/ Joe Satriani. De la techno plastique/synthétique/video games qui enchante Josette, Myriam, Jeanine et Arlette et te laisse de marbre, même si tes pieds battent la mesure.
Le plastique n'a jamais vraiment été ta tasse de thé, sauf Elmer Food Beat et, dans une moindre mesure, Roger Allen François Jouret!
Reconnaissons que Fred nous a déjà proposé de la daube plus dégueulasse, que la soupe volume frisant le rouge, doit pouvoir amuser les danseurs d'une boîte gay à Faux-les-Tombes ou d'un ladies bar à Sainte-Foy- la-Grande, éventuellement, on peut envoyer une démo aux couvents des Ursulines de Eulalie sur Rivoise, les nonnes, d'ailleurs, ont toutes les plaques de Justice, Martin Solveig, DJ Mehdi, Goose, The Subs, Simian, Vitalic et même de Legoparty... mais dans un bistro à 21h30', c'est pas la gloire!
ICBM poursuit son discours hard/disco/electro avec, de temps en temps, une pointe de lyrisme Oberbayern: ' No Reaspawn' ( ? ?) - ' First Striches' ( ??) , avant de nous annoncer après un coup d'oeill au réveil-matin, c'est la pénultième.
On suppose qu'il doit s'agir de 'Elite Soldier' aux senteurs Rammstein.
Sans lyrics, tu patauges!
Ite Missa Est avec 'Forteress' mourant sur une mélodie pastorale.
Le salon de coiffure 'Josette & co' réclame un bis, la machine consent: ' Do you see me' , disco trance aux effluves Metallica!
2011 n'est plus!
samedi 31 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
La Secte du Futur - Délicieux Enfant chez Madame Moustache, Bruxelles, le 28 décembre 2011
T'as bien en tête les recommandations répétées de la dame à la pilosité Dali:
!!!ATTENTION LIVE ENTRE 20H00 ET 22H00!!! sans faute.
Donc tu sautes dans ton cabriolet 14 chevaux Celsius, affrontes les tracas de circulation inhérents aux plaisirs d'hiver, restes coincé pendant 14 minutes Quai du Commerce, un camion bloquant tout, trouves par chance un emplacement où stationner ta brouette pour te pointer à 20h08' Quai au Bois à Brûler 5, chez Frau Whiskas!
On n'est pas 10, barmen inclus, dans le boui-boui!
Jupiler à l'aide!
Un programmateur te signale aimablement qu'il faudra patienter 1/2h!
Jupiler, au secours!
Sourire festif, voilà la tsarine, Catherine aus Elsene, on va pas mourir déshydraté!
Tu ne peux refuser un glühwein sous la grande roue et quand le cell phone lui apprend que le Grand Ben et Michel pas si grand se désaltèrent Au Vieux Port à 3 mètres de là, tu l'accompagnes pour un apéro à rallonges, trois mousquetaires et une milady, manquait d'Artagnan, il se pointe sous les traits de Vincent H ... 5 Jupiler, bitte!
On devise philosophiquement en perdant la clepsydre de vue, bordel d'Athènes: 22:08', vite chez Moustache!
Sur scène un duo guitare + vocals/batterie: Délicieux Enfant!
Damnation, tu l'avais humée de loin, l'haleine pas Pepsodent de RickyBilly, on est plus que mal barré!
Revenons à nos moutons: Délicieux Enfant n'est pas une mimi tête blonde abusée par un Monseigneur de Bruges mais bien un projet musical né à Paris/Lille.
Google n'a pas grand chose dans ses archives et nous signale en passant qu'un certain Henri ( La Mort?), chanteur/guitariste de Teenage Moonlight Borderliners est à l'origine du plan enfantin.
Teenage Moonlight Borderliners est également un duo ( guitare/guitare + grosse caisse) et s'ébat dans le garage/trash bordélique et tapageur.
Au vu des deux morceaux entendus hier soir, nous osons avancer que Délicieux Enfant mange au même râtelier: du noise bleu de travail, mains pleines de cambouis, artisanal, minimaliste, au taux d'agressivité élevé!
Pas indigeste mais quelconque!
Tous au bar, RickyBilly sur nos talons!
Tu me dis: sont dangereux tes copains, je rétorque que je les connais à peine en ajoutant qu'ils sont effectivement à craindre s'ils n'ont pas ingurgité leur dose quotidienne, devant tourner aux alentours de 25 pintjes et encore il manquait celui qui a la meilleure descente Vincent M on a encore confisqué mon permis!
La Secte du Futur!
Non Vincent (H), c'est pas de l'electro ou du hip hop abstrait, tu dois confondre avec le Peuple de l'Herbe.
Oui, Ben!
Ah bon, t'as vu ce film, 'Feel like the Devil' en VO, un dessin animé?
Non: horreur, sciences-fiction... c'est enfant admis?
Non!
RickyBilly naar bed, ket!
Les copains de Lafayette Ronald Hubbard sont quatre ( guitare, vocals- drums- bass- et un clavier qui se pointera après deux titres), leur église de scientologie est érigée près de la Seine, dans la ville lumière, une honte pour ces obscurantistes.
Les membres du clan ont un passé musical: Catholic Spray, The Poo Attack, Les Dolipranes, Zyklon Beach, tous bands catalogués garage with thick reverb and delay on the vocals.
' Not my way' ouvre, un titre que tu peux entendre sur leur EP ' Les demos du futur proche' .
Du garage/pop parsemé de graines psychédéliques et de crème Chantilly made in punkland.
Pas mal!
'Burn the past' faisons table rase!
Le clavier se fraye un passage vers la scène en écrasant une patte de RickyBilly et prend place derrière son mini jouet: ' We'll go to space' , brumeux et aux agréables relents Yardbirds voire 'Arnold Layne' du Floyd.
Super titre.
Aux pieds de la scène ça dégénère: une casquette Texaco, aussi musclée qu'un squelette anorexique en pleine crise épileptique, gesticule comme un pantin robotique tout en envoyant sa bière dans tous les sens, ça pouvait pas rater, RickyBilly lèche le carrelage, tandis que Cath & co se marrent à 5 mètres.
Où va le monde?
'Feel like the devil', diabolique.
Petite intro Virgin Prunes, chant Pierre Tombal: 'We've taken over skynet'.
Titre incisif, concis et mordant!
Le chaos règne: problèmes techniques, une demi-douzaine d'ostéopathes sur le podium, rafistolages, palabres avant de relancer le moteur.
'Chainsaw skies' massacre à la tronçonneuse, c'est salissant et ça colle.
'TNT' du lo-fi explosif.
Le spectacle est dans le public: l'agité de tout à l'heure se fait sodomiser par Jean-Hubert ayant abusé d'amphétamines prescrites à Ricco, le Grec en perd son couvre-chef, il a fallu attacher RickyBilly qui sortait ses crocs.
Heureusement, le Grand Ben avait pensé au ravitaillement!
'The sun is mine' on patauge dans l'huile solaire, tandis que Texaco ayant pris goût à la pénétration anale se cherche un nouveau partenaire, RickyBilly aboyant rageusement dans tes oreilles, tu n'as strictement rien compris à son histoire d'âne de Brigitte Bardot violé par le bouledogue de Bart De WV.
Pincez-moi, j'hallucine: un black souffre des mêmes maux que la casquette et mime un coït en noir et blanc, bonjour docteur!
LSDF continue son trip: ' We should make...'- 'Joey Shoar' et 'Future is better' pour finir sur une note optimiste.
Bilan provisoire: trois ou quatre crises de delirium tremens, une patte écrasée, une casquette déchiquetée et trois Jupiler de retard sur les mousquetaires et Miss Clarick de Winter!
Musicalement: bof, pas mauvais, mais brouillon et anodin!
Un dernier pour la route?
Multiplie par dix, la route est longue!
!!!ATTENTION LIVE ENTRE 20H00 ET 22H00!!! sans faute.
Donc tu sautes dans ton cabriolet 14 chevaux Celsius, affrontes les tracas de circulation inhérents aux plaisirs d'hiver, restes coincé pendant 14 minutes Quai du Commerce, un camion bloquant tout, trouves par chance un emplacement où stationner ta brouette pour te pointer à 20h08' Quai au Bois à Brûler 5, chez Frau Whiskas!
On n'est pas 10, barmen inclus, dans le boui-boui!
Jupiler à l'aide!
Un programmateur te signale aimablement qu'il faudra patienter 1/2h!
Jupiler, au secours!
Sourire festif, voilà la tsarine, Catherine aus Elsene, on va pas mourir déshydraté!
Tu ne peux refuser un glühwein sous la grande roue et quand le cell phone lui apprend que le Grand Ben et Michel pas si grand se désaltèrent Au Vieux Port à 3 mètres de là, tu l'accompagnes pour un apéro à rallonges, trois mousquetaires et une milady, manquait d'Artagnan, il se pointe sous les traits de Vincent H ... 5 Jupiler, bitte!
On devise philosophiquement en perdant la clepsydre de vue, bordel d'Athènes: 22:08', vite chez Moustache!
Sur scène un duo guitare + vocals/batterie: Délicieux Enfant!
Damnation, tu l'avais humée de loin, l'haleine pas Pepsodent de RickyBilly, on est plus que mal barré!
Revenons à nos moutons: Délicieux Enfant n'est pas une mimi tête blonde abusée par un Monseigneur de Bruges mais bien un projet musical né à Paris/Lille.
Google n'a pas grand chose dans ses archives et nous signale en passant qu'un certain Henri ( La Mort?), chanteur/guitariste de Teenage Moonlight Borderliners est à l'origine du plan enfantin.
Teenage Moonlight Borderliners est également un duo ( guitare/guitare + grosse caisse) et s'ébat dans le garage/trash bordélique et tapageur.
Au vu des deux morceaux entendus hier soir, nous osons avancer que Délicieux Enfant mange au même râtelier: du noise bleu de travail, mains pleines de cambouis, artisanal, minimaliste, au taux d'agressivité élevé!
Pas indigeste mais quelconque!
Tous au bar, RickyBilly sur nos talons!
Tu me dis: sont dangereux tes copains, je rétorque que je les connais à peine en ajoutant qu'ils sont effectivement à craindre s'ils n'ont pas ingurgité leur dose quotidienne, devant tourner aux alentours de 25 pintjes et encore il manquait celui qui a la meilleure descente Vincent M on a encore confisqué mon permis!
La Secte du Futur!
Non Vincent (H), c'est pas de l'electro ou du hip hop abstrait, tu dois confondre avec le Peuple de l'Herbe.
Oui, Ben!
Ah bon, t'as vu ce film, 'Feel like the Devil' en VO, un dessin animé?
Non: horreur, sciences-fiction... c'est enfant admis?
Non!
RickyBilly naar bed, ket!
Les copains de Lafayette Ronald Hubbard sont quatre ( guitare, vocals- drums- bass- et un clavier qui se pointera après deux titres), leur église de scientologie est érigée près de la Seine, dans la ville lumière, une honte pour ces obscurantistes.
Les membres du clan ont un passé musical: Catholic Spray, The Poo Attack, Les Dolipranes, Zyklon Beach, tous bands catalogués garage with thick reverb and delay on the vocals.
' Not my way' ouvre, un titre que tu peux entendre sur leur EP ' Les demos du futur proche' .
Du garage/pop parsemé de graines psychédéliques et de crème Chantilly made in punkland.
Pas mal!
'Burn the past' faisons table rase!
Le clavier se fraye un passage vers la scène en écrasant une patte de RickyBilly et prend place derrière son mini jouet: ' We'll go to space' , brumeux et aux agréables relents Yardbirds voire 'Arnold Layne' du Floyd.
Super titre.
Aux pieds de la scène ça dégénère: une casquette Texaco, aussi musclée qu'un squelette anorexique en pleine crise épileptique, gesticule comme un pantin robotique tout en envoyant sa bière dans tous les sens, ça pouvait pas rater, RickyBilly lèche le carrelage, tandis que Cath & co se marrent à 5 mètres.
Où va le monde?
'Feel like the devil', diabolique.
Petite intro Virgin Prunes, chant Pierre Tombal: 'We've taken over skynet'.
Titre incisif, concis et mordant!
Le chaos règne: problèmes techniques, une demi-douzaine d'ostéopathes sur le podium, rafistolages, palabres avant de relancer le moteur.
'Chainsaw skies' massacre à la tronçonneuse, c'est salissant et ça colle.
'TNT' du lo-fi explosif.
Le spectacle est dans le public: l'agité de tout à l'heure se fait sodomiser par Jean-Hubert ayant abusé d'amphétamines prescrites à Ricco, le Grec en perd son couvre-chef, il a fallu attacher RickyBilly qui sortait ses crocs.
Heureusement, le Grand Ben avait pensé au ravitaillement!
'The sun is mine' on patauge dans l'huile solaire, tandis que Texaco ayant pris goût à la pénétration anale se cherche un nouveau partenaire, RickyBilly aboyant rageusement dans tes oreilles, tu n'as strictement rien compris à son histoire d'âne de Brigitte Bardot violé par le bouledogue de Bart De WV.
Pincez-moi, j'hallucine: un black souffre des mêmes maux que la casquette et mime un coït en noir et blanc, bonjour docteur!
LSDF continue son trip: ' We should make...'- 'Joey Shoar' et 'Future is better' pour finir sur une note optimiste.
Bilan provisoire: trois ou quatre crises de delirium tremens, une patte écrasée, une casquette déchiquetée et trois Jupiler de retard sur les mousquetaires et Miss Clarick de Winter!
Musicalement: bof, pas mauvais, mais brouillon et anodin!
Un dernier pour la route?
Multiplie par dix, la route est longue!
mercredi 28 décembre 2011
Marka and The Blue Orchestra ( Show de Noël) au Viage, Bruxelles, le 27 décembre 2011
The holiday season in Las Vegas is a whirlwind of enormous decorations, festive shows and the musical jangling of slot machines.
Tu remplaces Las Vegas par Bruxelles, pas besoin de réserver la Rialto- Suite au Venetian pour ensuite dépenser ta petite monnaie in the Poker Room ou dans la Wheel of Fortune, tu te diriges vers le Viage, boulevard Anspach: au premier, roulette et video poker machines t'attendent en se frottant les mains.
Si quelques billets traînent encore dans les poches de la jaquette de ton tuxedo, tu peux offrir une coupe à la blonde platine aux yeux de jade et au sourire coquin, que t'avais repérée en pénétrant dans la salle de jeu et ensuite l'éblouir en l'invitant au Christmas Show du Bing Crosby de Molenbeek-Saint-Jean, la star du Sporting Ettekijs ( Den echte ettekeis es duut, racheté par la fromagerie d'Herve), le crooner au coeur tendre: Marka!
20h10': ouverture des portes du théâtre!
Sur scène, la féerie de Noël: sapins, guirlandes, illuminations, boîtes de cadeaux, bonhomme de neige géant... le coeur glacé du misanthrope Scrooge eût fondu à la vision de ce décor magique. Seule une température ambiante, proche de 30°, t'empêche de t'attendrir davantage dans cette atmosphère de Christmas carol à la Charles Dickens!
20h30': Marka and the Blue Orchestra
Ou plutôt un Blue Orchestra, de noir et blanc vêtu, une élégance sobre pouvant facilement concurrencer les plus racés Big Bands des fifties: Tommy Dorsey, Gil Evans, Nelson Riddle, Artie Shaw ou The Frank Mane Orchestra, attaquant un instrumental de circonstance ' Jingle Bells Jazz', un standard popularisé par Benny Goodman.
Jean-Pierre Mouton (saxophones), Pierre Malempré (trompette, cornet), Angelo Abiuso (trombone basse), Denis Vernimmen (piano), Arne Van Dongen (contrebasse) et Luc Vanden Bosch (batterie) s'en donnent à coeur joie, ta voisine trépigne déjà sur son siège tout en regrettant d'être assise alors que ce New Orleans jazz t'invite à la danse!
Arrivée du dandy: 'Come fly with me' , elle verse une larme en ayant une pensée émue pour Ol Blue Eyes.
Superbe crooning et cuivres charmeurs.. Merry Christmas, Frankie, paye toi un Bourbon, là-haut!
La suivante s'appelle 'Have yourself a merry little Christmas', comme nous sommes à Bruxelles et pas en Wallonie, je ne pense pas devoir traduire.
Vincente Minnelli/Judy Garland, c'est autre chose que Tintin en 3D.
Une rythmique sobre, un piano fragile, des cuivres mielleux et une voix de velours: l'esprit de Noël.
T'aurais dû inviter ton père, me souffle-t-elle, c'est fabuleux!
Dean Martin: ' Ain't that a kick in the head'?
Yes, Dean Marka, a swinging kick in the head!
Une acoustique et un sifflement mélodieux pour 'Grey Skies' un Stray Cats swing/rockabilly, je me fiche des cieux gris car les yeux de ma petite amie sont gris.
La prozaine zanchon, ma chère Véronique, sera ' White Christmas' en version bobsleigh dévalant la Utah Olympic Park Track à Salt Lake City en 42,952 seconds: record battu!
Equipage: Bing Crosby ( white) - Francis Blanche ( blanc, évidemment).
Quoi, tu préférais Dalida...
Je comprends, bambino!
Vous n'aurez pas droit à Tino Rossi mais comme meezinger on vous a concocté ' Super Papy Noël' , un yaourt pas allégé que vous êtes priés de fredonner avec nous.
D'abord intimidée, la patrouille, à présent hardie, roucoule le refrain ésotérique en même temps que le chef-scout, Markassou gaulois hilare.
En steeple-chase swing: ' It don't mean a thing' avant le Noël glam, certified platinum by the British Phonographic Industry en décembre 1980, même si ' Merry Xmas everybody' sortait en 1973.
Slade sans Noddy Holder n'est plus Slade!
Une version Nativité/ fingersnapping des 'Mondains', titre qui est resté des mois en tête des charts édités par la Boucherie liégeoise Mathot & Daerden , spécialisée dans le jambon tu l'as dans l'os.
Ambiance dossiers roses à La Mondaine!
'C'est la vie' ou le 'That's Life' de Sinatra, pas la pornstar mosane, mais le seul, le vrai, celui qui vit le jour à Hoboken!
Anvers?
New Jersey, béotien!
Gouaille et savoir-faire, un V(o)iage en première classe!
Je dédie la suivante à mes poteaux De Wever/Maingain ' Ferme la bouche'!
Merci, George, très bien ta séance de scat!
Puisque tu mentionnes le cowboy de la Maison Blanche, voici un 'Winter Wonderland' ( 1934) country et bilingue( beau duo Marka/Malempré), un xylophone remplacera les sleigh bells et le trio de souffleurs nous la jouera marching band et tous les enfants de 7 à 77 ans seront ravis!
A propos Jean-Pierre Mouton Dupré Danfas ( sic!) fête son anniversaire ce soir: il a 32 ans! ( de scènes de ménage...), on lui dédie ce petit impromptu Dixieland avant d'attaquer 'Rudolph the rednosed reindeer' (Johnny Marks 1949, first recorded by Harry Brannon).
Papa, pourquoi il a le nez rouge le renne?
Il est sorti avec Michel Daerden, petit!
Un instrumental sentimental mood, bonnet rouge de Père Noël pour tous, ils vont vous régaler( vais faire un tour aux lavatories) avec ' Christmas time is here', tiré du soundtrack de 'A Charlie Brown Christmas' featuring all Peanuts characters!
Beau comme un Frank Capra starring James Stewart.
Retour du gigolo en smoking blanc ' Santa Claus is coming to town' dont il existe 6895 versions, c' est pas celle de Justin Bieber que je préfère.
Précision: le Santa Claus de Marka offre plus de similitudes avec le Saint chanté par Perry Como que celui magnifié par Alice Cooper.
Nous sommes virils mais corrects!
Euh, kesk'il raconte, il a bu pendant l'instrumental?
Pas beaucoup Henriette, juste une larme de Jack Daniels, comme tous les Pères Noël devant affronter les frimas hivernaux et puis ça doit lui rappeler son passé à l'ABSSA.
C'est une citation empruntée à Victor le footballiste, on achève le récital par 'All I want for Xmas is you' de Mariah Carey.
La diva quitte la scène pour laisser le band achever en beauté ce shuffle grandiose!
Bruxelles, émerveillée, réclame un dessert, elle ne sera pas déçue:
John Lennon 'Happy Xmas' (War is over') a fait pleurer toute la salle.
Ton épiderme transformé en kiekebiche, des frissons dans le dos, un grand moment d'émotion.
Que dis-tu, Daniel?
Faut pas pleurer comme ça, fieu!
Il a raison ajoute Marka, tous avec moi, entonnons 'Minnie the Moocher' de Cab Calloway.
Hi De Hi De Hi De Hi... final rodéo, présentation des artificiers et une version alternative du scatologique et gastronomique ' Super Papy Noël' qui d'ailleurs se pointe pour une distributions de bonbons aux enfants sages et aux plus turbulents aussi!
Super concert, liesse générale!
Tu remplaces Las Vegas par Bruxelles, pas besoin de réserver la Rialto- Suite au Venetian pour ensuite dépenser ta petite monnaie in the Poker Room ou dans la Wheel of Fortune, tu te diriges vers le Viage, boulevard Anspach: au premier, roulette et video poker machines t'attendent en se frottant les mains.
Si quelques billets traînent encore dans les poches de la jaquette de ton tuxedo, tu peux offrir une coupe à la blonde platine aux yeux de jade et au sourire coquin, que t'avais repérée en pénétrant dans la salle de jeu et ensuite l'éblouir en l'invitant au Christmas Show du Bing Crosby de Molenbeek-Saint-Jean, la star du Sporting Ettekijs ( Den echte ettekeis es duut, racheté par la fromagerie d'Herve), le crooner au coeur tendre: Marka!
20h10': ouverture des portes du théâtre!
Sur scène, la féerie de Noël: sapins, guirlandes, illuminations, boîtes de cadeaux, bonhomme de neige géant... le coeur glacé du misanthrope Scrooge eût fondu à la vision de ce décor magique. Seule une température ambiante, proche de 30°, t'empêche de t'attendrir davantage dans cette atmosphère de Christmas carol à la Charles Dickens!
20h30': Marka and the Blue Orchestra
Ou plutôt un Blue Orchestra, de noir et blanc vêtu, une élégance sobre pouvant facilement concurrencer les plus racés Big Bands des fifties: Tommy Dorsey, Gil Evans, Nelson Riddle, Artie Shaw ou The Frank Mane Orchestra, attaquant un instrumental de circonstance ' Jingle Bells Jazz', un standard popularisé par Benny Goodman.
Jean-Pierre Mouton (saxophones), Pierre Malempré (trompette, cornet), Angelo Abiuso (trombone basse), Denis Vernimmen (piano), Arne Van Dongen (contrebasse) et Luc Vanden Bosch (batterie) s'en donnent à coeur joie, ta voisine trépigne déjà sur son siège tout en regrettant d'être assise alors que ce New Orleans jazz t'invite à la danse!
Arrivée du dandy: 'Come fly with me' , elle verse une larme en ayant une pensée émue pour Ol Blue Eyes.
Superbe crooning et cuivres charmeurs.. Merry Christmas, Frankie, paye toi un Bourbon, là-haut!
La suivante s'appelle 'Have yourself a merry little Christmas', comme nous sommes à Bruxelles et pas en Wallonie, je ne pense pas devoir traduire.
Vincente Minnelli/Judy Garland, c'est autre chose que Tintin en 3D.
Une rythmique sobre, un piano fragile, des cuivres mielleux et une voix de velours: l'esprit de Noël.
T'aurais dû inviter ton père, me souffle-t-elle, c'est fabuleux!
Dean Martin: ' Ain't that a kick in the head'?
Yes, Dean Marka, a swinging kick in the head!
Une acoustique et un sifflement mélodieux pour 'Grey Skies' un Stray Cats swing/rockabilly, je me fiche des cieux gris car les yeux de ma petite amie sont gris.
La prozaine zanchon, ma chère Véronique, sera ' White Christmas' en version bobsleigh dévalant la Utah Olympic Park Track à Salt Lake City en 42,952 seconds: record battu!
Equipage: Bing Crosby ( white) - Francis Blanche ( blanc, évidemment).
Quoi, tu préférais Dalida...
Je comprends, bambino!
Vous n'aurez pas droit à Tino Rossi mais comme meezinger on vous a concocté ' Super Papy Noël' , un yaourt pas allégé que vous êtes priés de fredonner avec nous.
D'abord intimidée, la patrouille, à présent hardie, roucoule le refrain ésotérique en même temps que le chef-scout, Markassou gaulois hilare.
En steeple-chase swing: ' It don't mean a thing' avant le Noël glam, certified platinum by the British Phonographic Industry en décembre 1980, même si ' Merry Xmas everybody' sortait en 1973.
Slade sans Noddy Holder n'est plus Slade!
Une version Nativité/ fingersnapping des 'Mondains', titre qui est resté des mois en tête des charts édités par la Boucherie liégeoise Mathot & Daerden , spécialisée dans le jambon tu l'as dans l'os.
Ambiance dossiers roses à La Mondaine!
'C'est la vie' ou le 'That's Life' de Sinatra, pas la pornstar mosane, mais le seul, le vrai, celui qui vit le jour à Hoboken!
Anvers?
New Jersey, béotien!
Gouaille et savoir-faire, un V(o)iage en première classe!
Je dédie la suivante à mes poteaux De Wever/Maingain ' Ferme la bouche'!
Merci, George, très bien ta séance de scat!
Puisque tu mentionnes le cowboy de la Maison Blanche, voici un 'Winter Wonderland' ( 1934) country et bilingue( beau duo Marka/Malempré), un xylophone remplacera les sleigh bells et le trio de souffleurs nous la jouera marching band et tous les enfants de 7 à 77 ans seront ravis!
A propos Jean-Pierre Mouton Dupré Danfas ( sic!) fête son anniversaire ce soir: il a 32 ans! ( de scènes de ménage...), on lui dédie ce petit impromptu Dixieland avant d'attaquer 'Rudolph the rednosed reindeer' (Johnny Marks 1949, first recorded by Harry Brannon).
Papa, pourquoi il a le nez rouge le renne?
Il est sorti avec Michel Daerden, petit!
Un instrumental sentimental mood, bonnet rouge de Père Noël pour tous, ils vont vous régaler( vais faire un tour aux lavatories) avec ' Christmas time is here', tiré du soundtrack de 'A Charlie Brown Christmas' featuring all Peanuts characters!
Beau comme un Frank Capra starring James Stewart.
Retour du gigolo en smoking blanc ' Santa Claus is coming to town' dont il existe 6895 versions, c' est pas celle de Justin Bieber que je préfère.
Précision: le Santa Claus de Marka offre plus de similitudes avec le Saint chanté par Perry Como que celui magnifié par Alice Cooper.
Nous sommes virils mais corrects!
Euh, kesk'il raconte, il a bu pendant l'instrumental?
Pas beaucoup Henriette, juste une larme de Jack Daniels, comme tous les Pères Noël devant affronter les frimas hivernaux et puis ça doit lui rappeler son passé à l'ABSSA.
C'est une citation empruntée à Victor le footballiste, on achève le récital par 'All I want for Xmas is you' de Mariah Carey.
La diva quitte la scène pour laisser le band achever en beauté ce shuffle grandiose!
Bruxelles, émerveillée, réclame un dessert, elle ne sera pas déçue:
John Lennon 'Happy Xmas' (War is over') a fait pleurer toute la salle.
Ton épiderme transformé en kiekebiche, des frissons dans le dos, un grand moment d'émotion.
Que dis-tu, Daniel?
Faut pas pleurer comme ça, fieu!
Il a raison ajoute Marka, tous avec moi, entonnons 'Minnie the Moocher' de Cab Calloway.
Hi De Hi De Hi De Hi... final rodéo, présentation des artificiers et une version alternative du scatologique et gastronomique ' Super Papy Noël' qui d'ailleurs se pointe pour une distributions de bonbons aux enfants sages et aux plus turbulents aussi!
Super concert, liesse générale!
vendredi 23 décembre 2011
Ian Siegal au Nekkersdal, Laeken, le 22 décembre 2011
Ian Siegal au Nekkersdal deux jours avant le réveillon de Noël: risqué?
L'opération s'avère une réussite totale, bingo pour la Brussels Blues Society ( en collaboration avec le VK et le G C de Laeken), une salle bourrée malgré la journée de grève nationale.
Ian Richard Berry, même pour une prestation solo, c'est pas rien!
Le gars du Hampshire aime la Belgique qui le lui rend bien, notons, notamment, 4 invitations au Belgian Rhythm & Blues Festival de Peer.
Après l'avoir déjà croisé quelques fois avec son band ( dans lequel officie le talentueux Matt Schofield) , ce sera une première expérience all by himself.
2011, une année fastueuse pour Ian Siegal: Best Male Vocalist lors des British Blues Awards, un sixième album 'The Skinny', enregistré au Mississippi, encensé par la presse spécialisée "There are Blues singers. There are good Blues singers. And then there is Ian Siegal, who is in a class of his own." ( Blues in Britain) et la reconnaissance des aînés des deux côtés de l'océan:" Ian Siegal,The Real Deal"( Eddie Floyd).
Autre innovation lorsque à 20h50', après le laïus de circonstance, le young Mickey Rourke look-alike prend place sur le siège installé à un mètre du premier rang, il paraît sobre et, à ses côtés, traînent deux verres d'une eau aussi plate que les platte voeten de fotoman Luk, qui déjà peste sec, car les lights font dans l'intime.
On apprendra plus tard que la mouette vit une fraîche romance avec une blonde Patti, de là à penser que les raisons de cette sobriété soudaine sont à chercher dans cette relation amoureuse, il n'y a qu'un pas vite franchi!
Sur le plancher gisent deux guitares, Ian opte pour l'antique Resonator et une slide pour entamer le premier set: ' The Silver Spurs' ( sur son album 'The Dust') , pas vraiment du pure blues, mais un formidable titre roots with crazy bends et la slide qui glisse à la vitesse d'un étalon vicieusement éperonné.
La sueur dégouline de son front... je tombe la veste avant la suivante: en picking, le traditional ragtime 'Take me back'.
Next one is close to rock'n roll: une autre vieillerie indémodable 'TV Mama' au répertoire d'Elmore James ( le blues slider number one), Big Joe Turner, Johnny Winter ou Taj Mahal...le rock tu oublies, c'est du blues de balayeur, le timbre rocailleux de Mr Siegal convenant parfaitement à ce son des fifties.
Un negro spiritual datant de la Guerre Civile 'Mary don't you weep' puis une influence majeure, the great Charley Patton: ' Down the dirt road blues'.
Silence religieux dans le club: concentration et admiration, le British nous encourage même à échanger quelques paroles pendant qu'il accorde sa guitare.
Il ramasse d'ailleurs son second jouet et le tambourine pour ' Don't you mind people grinning in your face' un gospel répétitif de Son House terminé par trois accords de guitare.
Le formidable 'Dublin Blues' de Guy Clark à l'intro lyrique prodigieuse:
“Well, I wished I was in Austin, mmm-hmm, in the Chili Parlor Bar drinkin’ Mad Dog Margaritas and not carin’ where you are...fera place au pape du Delta Blues, Robert Johnson et à son hymne à l'infidélité, l'abus de confiance ou à l'abandon: ' Come on in my kitchen'.
...Champagne don't drive me crazy.
Cocaine don't make me lazy
Ain't nobody's business but my own...
Eight-bar vaudeville blues composé en 1920 par Porter Grainger, version Taj Mahal et puis une surprenante cover de Nick Lowe 'All men are liars', ton cerveau flashbacke sur Rick Astley et son 'Never gonna give you up' de 1987.
Une dernière avant le break boisson, à la mémoire d'Hubert Sumlin, décédé il y a peu, a kind of medley reprenant ' Dirt Road'/ ' Call me the Wolf', des relents de boue du Mississippi, de Bob Dylan et de Howlin Wolf avec la voix de Tom Waits!
Courte sera la pause, les inconditionnels de la clope partis polluer les latrines rappliquent au pas de course car le referee a déjà sifflé le coup d'envoi de la seconde mi-temps.
Une amorce confédérée virant gospel baptiste: Son House 'Preachin Blues' , les indigènes sont ravis car l'aumônier décide de nous balancer some Duvel music, le sermon virant ' You gotta move' ( Mississippi Fred McDowell), dans l'assemblée personne ne se sent low, la tendance est high!
Version roots de Steve Earle , 'Cocaïne cannot kill my pain' et message de l'artiste: Brussels, you inspire me to play quiet as you listen so carefully, I have to thank you , therefore!
Y a pas de quoi, Ian!
Robert Johnson, bis: ' Hellohound on my trail', suivi de quelques vannes politico/economico/ sociales visant à nous débarrasser de nos minables Euros pour acheter ses galettes de Noël et voilà un titre datant de 1854, but still relevant:' Hard times come again no more' de Stephen Foster .
Une troisième guitare au ventre aussi plat que celui de Vanessa Paradis et il attaque 'Gallo del Cielo' , l'épopée gallinacée écrite par Tom Russell: un chef-d'oeuvre!
Au tour d' un autre immense singer-songwriter, Kris Kristofferson, et le magistral 'The silver tongued devil and I' , le meilleur du country folk.
Une seconde séquence gospel/ guitar drumming, chantée de sa voix de whiskey drinker en mode a capella: 'Revelator' ( John the Apostle).
Ce mec peut tout te jouer et te chanter, il secouerait tes intestins en interprétant 'Jef, un petit verre on a soif'!
Tu veux du Emile Zola, écoute ' House rent blues' featuring Ian pas un rond, la coriace et virile propriétaire de son kot pourri, un bookmaker, un canasson à 46 contre un qui gagne le Hopeful Stakes à Saratoga Springs, un barman et quelques seconds rôles indéfinis... une histoire sordide, pire que les films avec James Cagney et George Bancroft .
Entre deux couplets récités à la vitesse de l'éclair, Siegal égratigne Joe Bonamassa, Gary Moore et Eric Clapton avant d'enchaîner sur ' One Bourbon, One Scotch, One Beer' et de finir sous la table!
Fin des libations, enthousiasme délirant dans la taverne!
Bis
' Christmas Card From A Hooker In Minneapolis”: Tom Waits comme cantique de Noël frelaté!
Brillant!
Second rappel pour sa copine, Patti, 'Somebody cares for me ' ( Nick Lowe), une note optimiste au final cha cha cha.
Encore plus fort: Johnny Cash 'The beast in me' , a crooning waltzy ballad et un quatrième encore dédié à Hubert Sumlin et à tous les êtres chers qui vous ont quittés en 2011: 'I'll fly away'.
Moments d'émotions intenses clôturant de belle manière cette prestation éclatante.
Ian Siegal & Band reviennent en janvier par chez nous: Antwerpen et Hasselt!
Quant à la Brussels Blues Society, elle vous donne rendez-vous le 3 février: Tail Dragger & Rockin' Johnny & Giles Robson & Band au CC Cité Culture à Laeken!
L'opération s'avère une réussite totale, bingo pour la Brussels Blues Society ( en collaboration avec le VK et le G C de Laeken), une salle bourrée malgré la journée de grève nationale.
Ian Richard Berry, même pour une prestation solo, c'est pas rien!
Le gars du Hampshire aime la Belgique qui le lui rend bien, notons, notamment, 4 invitations au Belgian Rhythm & Blues Festival de Peer.
Après l'avoir déjà croisé quelques fois avec son band ( dans lequel officie le talentueux Matt Schofield) , ce sera une première expérience all by himself.
2011, une année fastueuse pour Ian Siegal: Best Male Vocalist lors des British Blues Awards, un sixième album 'The Skinny', enregistré au Mississippi, encensé par la presse spécialisée "There are Blues singers. There are good Blues singers. And then there is Ian Siegal, who is in a class of his own." ( Blues in Britain) et la reconnaissance des aînés des deux côtés de l'océan:" Ian Siegal,The Real Deal"( Eddie Floyd).
Autre innovation lorsque à 20h50', après le laïus de circonstance, le young Mickey Rourke look-alike prend place sur le siège installé à un mètre du premier rang, il paraît sobre et, à ses côtés, traînent deux verres d'une eau aussi plate que les platte voeten de fotoman Luk, qui déjà peste sec, car les lights font dans l'intime.
On apprendra plus tard que la mouette vit une fraîche romance avec une blonde Patti, de là à penser que les raisons de cette sobriété soudaine sont à chercher dans cette relation amoureuse, il n'y a qu'un pas vite franchi!
Sur le plancher gisent deux guitares, Ian opte pour l'antique Resonator et une slide pour entamer le premier set: ' The Silver Spurs' ( sur son album 'The Dust') , pas vraiment du pure blues, mais un formidable titre roots with crazy bends et la slide qui glisse à la vitesse d'un étalon vicieusement éperonné.
La sueur dégouline de son front... je tombe la veste avant la suivante: en picking, le traditional ragtime 'Take me back'.
Next one is close to rock'n roll: une autre vieillerie indémodable 'TV Mama' au répertoire d'Elmore James ( le blues slider number one), Big Joe Turner, Johnny Winter ou Taj Mahal...le rock tu oublies, c'est du blues de balayeur, le timbre rocailleux de Mr Siegal convenant parfaitement à ce son des fifties.
Un negro spiritual datant de la Guerre Civile 'Mary don't you weep' puis une influence majeure, the great Charley Patton: ' Down the dirt road blues'.
Silence religieux dans le club: concentration et admiration, le British nous encourage même à échanger quelques paroles pendant qu'il accorde sa guitare.
Il ramasse d'ailleurs son second jouet et le tambourine pour ' Don't you mind people grinning in your face' un gospel répétitif de Son House terminé par trois accords de guitare.
Le formidable 'Dublin Blues' de Guy Clark à l'intro lyrique prodigieuse:
“Well, I wished I was in Austin, mmm-hmm, in the Chili Parlor Bar drinkin’ Mad Dog Margaritas and not carin’ where you are...fera place au pape du Delta Blues, Robert Johnson et à son hymne à l'infidélité, l'abus de confiance ou à l'abandon: ' Come on in my kitchen'.
...Champagne don't drive me crazy.
Cocaine don't make me lazy
Ain't nobody's business but my own...
Eight-bar vaudeville blues composé en 1920 par Porter Grainger, version Taj Mahal et puis une surprenante cover de Nick Lowe 'All men are liars', ton cerveau flashbacke sur Rick Astley et son 'Never gonna give you up' de 1987.
Une dernière avant le break boisson, à la mémoire d'Hubert Sumlin, décédé il y a peu, a kind of medley reprenant ' Dirt Road'/ ' Call me the Wolf', des relents de boue du Mississippi, de Bob Dylan et de Howlin Wolf avec la voix de Tom Waits!
Courte sera la pause, les inconditionnels de la clope partis polluer les latrines rappliquent au pas de course car le referee a déjà sifflé le coup d'envoi de la seconde mi-temps.
Une amorce confédérée virant gospel baptiste: Son House 'Preachin Blues' , les indigènes sont ravis car l'aumônier décide de nous balancer some Duvel music, le sermon virant ' You gotta move' ( Mississippi Fred McDowell), dans l'assemblée personne ne se sent low, la tendance est high!
Version roots de Steve Earle , 'Cocaïne cannot kill my pain' et message de l'artiste: Brussels, you inspire me to play quiet as you listen so carefully, I have to thank you , therefore!
Y a pas de quoi, Ian!
Robert Johnson, bis: ' Hellohound on my trail', suivi de quelques vannes politico/economico/ sociales visant à nous débarrasser de nos minables Euros pour acheter ses galettes de Noël et voilà un titre datant de 1854, but still relevant:' Hard times come again no more' de Stephen Foster .
Une troisième guitare au ventre aussi plat que celui de Vanessa Paradis et il attaque 'Gallo del Cielo' , l'épopée gallinacée écrite par Tom Russell: un chef-d'oeuvre!
Au tour d' un autre immense singer-songwriter, Kris Kristofferson, et le magistral 'The silver tongued devil and I' , le meilleur du country folk.
Une seconde séquence gospel/ guitar drumming, chantée de sa voix de whiskey drinker en mode a capella: 'Revelator' ( John the Apostle).
Ce mec peut tout te jouer et te chanter, il secouerait tes intestins en interprétant 'Jef, un petit verre on a soif'!
Tu veux du Emile Zola, écoute ' House rent blues' featuring Ian pas un rond, la coriace et virile propriétaire de son kot pourri, un bookmaker, un canasson à 46 contre un qui gagne le Hopeful Stakes à Saratoga Springs, un barman et quelques seconds rôles indéfinis... une histoire sordide, pire que les films avec James Cagney et George Bancroft .
Entre deux couplets récités à la vitesse de l'éclair, Siegal égratigne Joe Bonamassa, Gary Moore et Eric Clapton avant d'enchaîner sur ' One Bourbon, One Scotch, One Beer' et de finir sous la table!
Fin des libations, enthousiasme délirant dans la taverne!
Bis
' Christmas Card From A Hooker In Minneapolis”: Tom Waits comme cantique de Noël frelaté!
Brillant!
Second rappel pour sa copine, Patti, 'Somebody cares for me ' ( Nick Lowe), une note optimiste au final cha cha cha.
Encore plus fort: Johnny Cash 'The beast in me' , a crooning waltzy ballad et un quatrième encore dédié à Hubert Sumlin et à tous les êtres chers qui vous ont quittés en 2011: 'I'll fly away'.
Moments d'émotions intenses clôturant de belle manière cette prestation éclatante.
Ian Siegal & Band reviennent en janvier par chez nous: Antwerpen et Hasselt!
Quant à la Brussels Blues Society, elle vous donne rendez-vous le 3 février: Tail Dragger & Rockin' Johnny & Giles Robson & Band au CC Cité Culture à Laeken!
dimanche 18 décembre 2011
Auren - Tristan Moreau Au B'Izou à Anderlecht, le 17 décembre 2011
Au B’Izou, un café-théâtre dédié à la chanson française, rue de la Promenade ( métro Bizet) à Anderlecht, commune plus célèbre pour ses mauves et blancs du proche Stade Constant Vanden Stock que pour son aura culturelle.
Belle salle de dimension moyenne, équipement technique impeccable et un accueil chaleureux ( Izou, alias Iza Loris), on ne peut qu'applaudir à cette initiative audacieuse ayant vu le jour il y a quelques années désormais!
En ce frileux samedi de décembre, à une semaine du Réveillon de Noël, le collectif programme Auren et Tristan Moreau, une soirée caritative ' Children for Life', donnée au profit des enfants défavorisés et des animaux en voie d’extinction en Afrique du Sud (Tristan Moreau et ses musiciens se produisent d'ailleurs gratos, laissant leur cachet à la fondation).
Du monde à 20h15' lorsqu' Auren investit la scène!
Une séduisante Lyonnaise, pas 30 ans, révélée par les rencontres d’Astaffort ( patrie de Francis Cabrel).
Palmarès: un CD ' De la tête aux pied' en 2009, un second album est prévu pour début 2012 et quelques scènes pas banales: support pour Chris Isaak ou Grégoire!
Sur scène, la chanteuse/guitariste/pianiste est accompagnée par Romain Galland, acoustique, choeurs et arrangements ( un gars au background rock/ rock electro: Krisha), pendant une cinquantaine de minutes le duo enchantera un public bon enfant avec de l' acoustic variété pop nouvelle scène française mousseuse, rafraîchissante, pas dénuée d'intérêt que tu classeras dans la mouvance Claire Keim, Elodie Frégé, Julie Zenatti, Claire Denamur, Daphné, Pauline etc..
'Frida' ouvre, pas Frida la blonde de notre Jacques national, mais un titre mélodieux dédié à Frida Kahlo.
' Changer la donne' morceau amusant traitant des relations au sein du couple sera suivi du premier single prévu pour le nouvau CD, ' Crocodile'. Une ballade Lacoste douce amère, décorée d'une slide country, composée par Romain.
Premier passage derrière les touches noires et blanches, la valse féministe ' Monsieur'.
'J'ose' opte pour un rythme cadencé.
Le Bizou battra des mains pendant la ritournelle 'Moi d'abord', image d'une génération égocentrique.
Le titre lui ayant permis de briller sur les terres de Cabrel ' J'aurais dû me méfier' .
Légèreté, intimisme, une histoire d'amour et de rupture soulignée par un piano sobre.
Public à contribution pour un passage au cirque: 'Funambule' sur fond musical petite rengaine boîte à musique offerte à Mandarine, ta nièce de 7 ans.
Un virage rock, 'Lilly flat' (?) et un pas de danse émoustillant face aux premiers rangs, suivi d'une reprise étonnante et énervée de 'Ring of Fire' ( Johnny Cash/June Carter).
Nouveau titre volatile ' Il était une fin' pour terminer fort avec 'En face' aux teintes Noir Désir.
Sans prétentions et sympa!
Pause, changement de décors: Tristan Moreau!
Tristan Moreau n'est pas un chanteur, mais un tout terrain!
Celui qui, pour RTL, a repris le rôle wallon de Geert (en Samson) sous le nom de Fred est une bête de scène, mille fois plus drôle que tous les Pirette, Bigeard ( euh sorry, Bigard), Lagaf', Cougnet, Geert Hoste, Alex Agnew, Ben Weyts rechterarm van De Wever... de cette planète.
Il chante, enchante, rit de lui et sait s'entourer de fabuleux musiciens. Ce soir, pour son tour de chant 'Couronnes & Roses', un trio: l'arrangeur/pianiste/ comparse de toujours: Benoît Paradis- contrebasse: Daniel Justens- batterie: Olivier Haesevelde.
En tant que parrain belge de l'association 'Children for life', Fred Tristan Moreau a convaincu tout ce beau monde de jouer pour le sourire des spectateurs, sans gage, si ce n'est deux Leffe tempérées!
Un exploit que je n'ai plus accompli depuis des lustres, il a fait rire ma conjugale aux larmes!
Intro music-hall style, haut de forme, costume rayé 1930 et une mini version de 'Le jour où j'aurai tout vécu', splendide chanson qui aurait pu être interprétée par Gréco, Barbara, Jeanne Moreau ou Anne Sylvestre!
Des larmes pour débuter, vite séchées par un bonsoir cocasse.
' Le bon moment' baigne dans un climat de dérision pompes funèbres/ Philippe Clay irrésistible. L'hilarité sera à son comble lorsque mort aux vaches introduit les deux suivantes, écrites pour maman ( sic) après avoir parodié Renaud, Oedipe et Johnny.
' Veuve Cliquot' et une version Oberbayern de 'J'ai toujours voulu être grand-mère'.
Les spectateurs bras dessus bras dessous pour une farandole breughelienne, bière ( glouglou) rimant avec bière ( cimetière).
Kermesse à Anderlecht, manquait qu'une ou deux danseuses de cancan aux jambes affriolantes et aux frou frou Vie Parisienne.
Je dédie la suivante aux enfants présents dans la salle: 'Salope'.
Brassens ressuscité... salope va montrer tes trompes de Fallope... le Médicis ou le Goncourt!
Il y a pire: le jazzy ' Saligaud', du Nougaro paillard.
Seconde citation... les hommes n'écoutent que leur zizi..., une voisine se tape un hoquet tout en tapant dans le dos de son compagnon.
Enchaînement dramatique: ' Cela sera-t-il beau?' , un petit sketch tordant suivi de 'Emeraude', du cabaret Belle Epoque.
Retour au swing inspiré: ' Tu ne m'inspires pas' pour embrayer sur le chef-d'oeuvre machiste, cynique, lubrique, gestes à l'appui (RTL avait oublié le carré blanc): ' A genoux, chienne'!
Une crise de désespoir soudaine, 'J'veux m' suicider', puis le rythmé 'Reviens' avec quelques trémolos baignant dans l'univers Guy Marchand.
Préparez-vous à encaisser une histoire d'amour atroce, 'Tout est fini', sur arrière-plan musette.
Un conte de fée ayant mal tourné précédant la version longue de l'impeccable ' Le jour où j'aurai tout vécu', proche du ton 'Variations sur l'herbe tendre' de Bobby Lapointe/Serge Gainsbourg.
Ce fait d'arme achève le tour de chant, applaudi à tout rompre par une assistance conquise!
Rappel!
... J'ai tout fumé le chocolat...
Lapsus voulu ou non, les musiciens, l'interprète et le public se marrent tellement qu'il faut reprendre!
... j'ai tout mangé le chocolat... 'Les bêtises' le hit monstrueux de Sabine Paturel, repris par toute la salle retombée en enfance!
Olé, olé... la queue, les oreilles et les couilles pour Manolo Cortés de Los Santos et ses banderillos!
Aficionados debout et retour de l'équipe pour une version alternative de 'J'ai toujours voulu être grand-mère' et une seconde farandole sentant la bière!
J'ai été obligé de la secouer six fois durant la nuit, elle chantait en dormant...
Fallait pas m' quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là...
Belle salle de dimension moyenne, équipement technique impeccable et un accueil chaleureux ( Izou, alias Iza Loris), on ne peut qu'applaudir à cette initiative audacieuse ayant vu le jour il y a quelques années désormais!
En ce frileux samedi de décembre, à une semaine du Réveillon de Noël, le collectif programme Auren et Tristan Moreau, une soirée caritative ' Children for Life', donnée au profit des enfants défavorisés et des animaux en voie d’extinction en Afrique du Sud (Tristan Moreau et ses musiciens se produisent d'ailleurs gratos, laissant leur cachet à la fondation).
Du monde à 20h15' lorsqu' Auren investit la scène!
Une séduisante Lyonnaise, pas 30 ans, révélée par les rencontres d’Astaffort ( patrie de Francis Cabrel).
Palmarès: un CD ' De la tête aux pied' en 2009, un second album est prévu pour début 2012 et quelques scènes pas banales: support pour Chris Isaak ou Grégoire!
Sur scène, la chanteuse/guitariste/pianiste est accompagnée par Romain Galland, acoustique, choeurs et arrangements ( un gars au background rock/ rock electro: Krisha), pendant une cinquantaine de minutes le duo enchantera un public bon enfant avec de l' acoustic variété pop nouvelle scène française mousseuse, rafraîchissante, pas dénuée d'intérêt que tu classeras dans la mouvance Claire Keim, Elodie Frégé, Julie Zenatti, Claire Denamur, Daphné, Pauline etc..
'Frida' ouvre, pas Frida la blonde de notre Jacques national, mais un titre mélodieux dédié à Frida Kahlo.
' Changer la donne' morceau amusant traitant des relations au sein du couple sera suivi du premier single prévu pour le nouvau CD, ' Crocodile'. Une ballade Lacoste douce amère, décorée d'une slide country, composée par Romain.
Premier passage derrière les touches noires et blanches, la valse féministe ' Monsieur'.
'J'ose' opte pour un rythme cadencé.
Le Bizou battra des mains pendant la ritournelle 'Moi d'abord', image d'une génération égocentrique.
Le titre lui ayant permis de briller sur les terres de Cabrel ' J'aurais dû me méfier' .
Légèreté, intimisme, une histoire d'amour et de rupture soulignée par un piano sobre.
Public à contribution pour un passage au cirque: 'Funambule' sur fond musical petite rengaine boîte à musique offerte à Mandarine, ta nièce de 7 ans.
Un virage rock, 'Lilly flat' (?) et un pas de danse émoustillant face aux premiers rangs, suivi d'une reprise étonnante et énervée de 'Ring of Fire' ( Johnny Cash/June Carter).
Nouveau titre volatile ' Il était une fin' pour terminer fort avec 'En face' aux teintes Noir Désir.
Sans prétentions et sympa!
Pause, changement de décors: Tristan Moreau!
Tristan Moreau n'est pas un chanteur, mais un tout terrain!
Celui qui, pour RTL, a repris le rôle wallon de Geert (en Samson) sous le nom de Fred est une bête de scène, mille fois plus drôle que tous les Pirette, Bigeard ( euh sorry, Bigard), Lagaf', Cougnet, Geert Hoste, Alex Agnew, Ben Weyts rechterarm van De Wever... de cette planète.
Il chante, enchante, rit de lui et sait s'entourer de fabuleux musiciens. Ce soir, pour son tour de chant 'Couronnes & Roses', un trio: l'arrangeur/pianiste/ comparse de toujours: Benoît Paradis- contrebasse: Daniel Justens- batterie: Olivier Haesevelde.
En tant que parrain belge de l'association 'Children for life', Fred Tristan Moreau a convaincu tout ce beau monde de jouer pour le sourire des spectateurs, sans gage, si ce n'est deux Leffe tempérées!
Un exploit que je n'ai plus accompli depuis des lustres, il a fait rire ma conjugale aux larmes!
Intro music-hall style, haut de forme, costume rayé 1930 et une mini version de 'Le jour où j'aurai tout vécu', splendide chanson qui aurait pu être interprétée par Gréco, Barbara, Jeanne Moreau ou Anne Sylvestre!
Des larmes pour débuter, vite séchées par un bonsoir cocasse.
' Le bon moment' baigne dans un climat de dérision pompes funèbres/ Philippe Clay irrésistible. L'hilarité sera à son comble lorsque mort aux vaches introduit les deux suivantes, écrites pour maman ( sic) après avoir parodié Renaud, Oedipe et Johnny.
' Veuve Cliquot' et une version Oberbayern de 'J'ai toujours voulu être grand-mère'.
Les spectateurs bras dessus bras dessous pour une farandole breughelienne, bière ( glouglou) rimant avec bière ( cimetière).
Kermesse à Anderlecht, manquait qu'une ou deux danseuses de cancan aux jambes affriolantes et aux frou frou Vie Parisienne.
Je dédie la suivante aux enfants présents dans la salle: 'Salope'.
Brassens ressuscité... salope va montrer tes trompes de Fallope... le Médicis ou le Goncourt!
Il y a pire: le jazzy ' Saligaud', du Nougaro paillard.
Seconde citation... les hommes n'écoutent que leur zizi..., une voisine se tape un hoquet tout en tapant dans le dos de son compagnon.
Enchaînement dramatique: ' Cela sera-t-il beau?' , un petit sketch tordant suivi de 'Emeraude', du cabaret Belle Epoque.
Retour au swing inspiré: ' Tu ne m'inspires pas' pour embrayer sur le chef-d'oeuvre machiste, cynique, lubrique, gestes à l'appui (RTL avait oublié le carré blanc): ' A genoux, chienne'!
Une crise de désespoir soudaine, 'J'veux m' suicider', puis le rythmé 'Reviens' avec quelques trémolos baignant dans l'univers Guy Marchand.
Préparez-vous à encaisser une histoire d'amour atroce, 'Tout est fini', sur arrière-plan musette.
Un conte de fée ayant mal tourné précédant la version longue de l'impeccable ' Le jour où j'aurai tout vécu', proche du ton 'Variations sur l'herbe tendre' de Bobby Lapointe/Serge Gainsbourg.
Ce fait d'arme achève le tour de chant, applaudi à tout rompre par une assistance conquise!
Rappel!
... J'ai tout fumé le chocolat...
Lapsus voulu ou non, les musiciens, l'interprète et le public se marrent tellement qu'il faut reprendre!
... j'ai tout mangé le chocolat... 'Les bêtises' le hit monstrueux de Sabine Paturel, repris par toute la salle retombée en enfance!
Olé, olé... la queue, les oreilles et les couilles pour Manolo Cortés de Los Santos et ses banderillos!
Aficionados debout et retour de l'équipe pour une version alternative de 'J'ai toujours voulu être grand-mère' et une seconde farandole sentant la bière!
J'ai été obligé de la secouer six fois durant la nuit, elle chantait en dormant...
Fallait pas m' quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là...
samedi 17 décembre 2011
Bluewine au Supermercado à Ixelles, le 16 décembre 2011
Premiers flocons de neige sur la capitale, synonyme de merdier sur les artères.
Pour se remettre des émotions causées par les frimas, les frimeurs ou papys au volant, quoi de tel qu'un ballon de vino mis en bouteille sur les terres gouvernées par José Luis Rodríguez Zapatero: direction le Supermercado, rue de Florence, à Ixelles, un bar à vin, débauché par Fred Cerise pour organiser de petits concerts entre amis.
Endroit accueillant, clientèle ( féminine) souriante et séduisante, tout va bien, si ce n'est qu'à 20h, le booker le plus imaginatif des Marolles n' a pas encore atterri à Firenze et que le groupe prévu est coincé dans un bus quelconque se dépêtrant dans les embarras de circulation.
Ballon n°2!
Arrivées successives de la Cerise et du duo Bluewine, accompagné de quelques potes.
A table, miam miam, soundcheck, cibiche en rue pour éliminer le stress... 21h35' le Bluewine est tiré, il faut le boire en comité restreint!
Deux guitares électriques, une voix!
Tu as reconnu Kevin, le fabuleux petit guitariste de The Gin, vu à la Flûte Enchantée il y a plus de trois ans.
Le ket t'explique que Bluewine ( en principe un quartette) correspond plus à ses aspirations musicales blues/country rock/Southern rock sentant bon les States et les seventies. Avec Mathieu, belle gueule et superbe voix, il a rencontré le compagnon de route idéal.
Pendant plus d'une heure la paire de Bruxelles a enchanté la quinzaine de clients du wine bar, Fred et l'équipe de Curieus Schaarbeek n'ont d'ailleurs pas hésité à les signer en avant-programme de la légende, ex- Canned Heat, Gene Taylor au Kafka ce 19 décembre!
Faut pas avoir froid aux yeux en commençant par un Jimi Hendrix: 'Red House'.
Sobriété, justesse de ton... bien joué, les gamins!
Les jolies nanas accoudées au comptoir affichent un éclatant sourire qui en dit long!
Une de leurs compos ' A little longer' , du bluesrock attachant dans la lignée Black Crowes, le timbre de Mathieu n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui de Chris Robinson.
' Music on your back' sonne roots à la Ryan Adams, le duo se complète à merveille, la voix accroche et les lignes de gratte de Kevin étincellent.
' In the meantime' est tout frais éclos, pas encore baptisé mais ne sent pas le talc.
Ce qui est certain c'est que dans la discothèque de Bluewine tu ne risques pas de trouver Rihanna, Mariah Carey, Justin Bieber, David Guetta, LMFAO ou autres squatteurs de charts bidons.
Une première ballade ' Drop a tear': pas dans mon pinard, please!
C'est pas marrant d'être plaqué par une souris, surtout si t'as pas 23 ans, le midtempo ' Ain't that love', avec une pointe d'ironie, est dédié à une ex-girlfriend volage dont je tairai le nom.
Un sens mélodique évident, une maturité étonnante, John Mellencamp croisant les Hooters.
Un blues à la sauce Rolling Stones: ' Sweet loving' suivi d'une seconde ballade de circonstance ' Until the sun is back'.
Un country rock dont on a emprunté la mélodie aux Allman Bros ( 'Rambling Man') mais dont on a adapté les lyrics à la sauce vin bleu ' Rolling bad all alone'.
Un western featuring Lucky Luke, John Wayne, Willie Nelson et Ronald Reagan avant son séjour à la Maison Blanche, mais aux résonances Poco, Eagles, J D Souther...
Conciliabule Gilbert Bécaud 'Et maintenant'.... , va pour ' All the nights' un country rock McGuinn/Hillman/Clark sans les harmonies vocales à plumes.
Seconde cover, surprenante et magistrale: 'Stuck in the middle with you', Stealers Wheel.
Une larme à la mémoire de Gerry Rafferty.
Un break tabac et dernière ligne droite: Little Feat 'Long distance love', incroyable que ces teenagers non seulement écoutent Little Feat mais le jouent à la perfection, à deux svp!
Fred, gimme some reverb pour la dernière, une grosse claque ' Everybody's trying to be my baby' des Beatles, méchant rock déchiré par de furieuses rafales!
Pour finir en douceur, la romance ' Follow me'.
Samira venant d'arriver: il chante bien, non?
Oui, madame!
Un petit dessert avant d'affronter le verglas?
Un dernier blues paradisiaque ' She talks to angels' des Black Crowes.
Bluewine, un futur grand cru!
Pour se remettre des émotions causées par les frimas, les frimeurs ou papys au volant, quoi de tel qu'un ballon de vino mis en bouteille sur les terres gouvernées par José Luis Rodríguez Zapatero: direction le Supermercado, rue de Florence, à Ixelles, un bar à vin, débauché par Fred Cerise pour organiser de petits concerts entre amis.
Endroit accueillant, clientèle ( féminine) souriante et séduisante, tout va bien, si ce n'est qu'à 20h, le booker le plus imaginatif des Marolles n' a pas encore atterri à Firenze et que le groupe prévu est coincé dans un bus quelconque se dépêtrant dans les embarras de circulation.
Ballon n°2!
Arrivées successives de la Cerise et du duo Bluewine, accompagné de quelques potes.
A table, miam miam, soundcheck, cibiche en rue pour éliminer le stress... 21h35' le Bluewine est tiré, il faut le boire en comité restreint!
Deux guitares électriques, une voix!
Tu as reconnu Kevin, le fabuleux petit guitariste de The Gin, vu à la Flûte Enchantée il y a plus de trois ans.
Le ket t'explique que Bluewine ( en principe un quartette) correspond plus à ses aspirations musicales blues/country rock/Southern rock sentant bon les States et les seventies. Avec Mathieu, belle gueule et superbe voix, il a rencontré le compagnon de route idéal.
Pendant plus d'une heure la paire de Bruxelles a enchanté la quinzaine de clients du wine bar, Fred et l'équipe de Curieus Schaarbeek n'ont d'ailleurs pas hésité à les signer en avant-programme de la légende, ex- Canned Heat, Gene Taylor au Kafka ce 19 décembre!
Faut pas avoir froid aux yeux en commençant par un Jimi Hendrix: 'Red House'.
Sobriété, justesse de ton... bien joué, les gamins!
Les jolies nanas accoudées au comptoir affichent un éclatant sourire qui en dit long!
Une de leurs compos ' A little longer' , du bluesrock attachant dans la lignée Black Crowes, le timbre de Mathieu n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui de Chris Robinson.
' Music on your back' sonne roots à la Ryan Adams, le duo se complète à merveille, la voix accroche et les lignes de gratte de Kevin étincellent.
' In the meantime' est tout frais éclos, pas encore baptisé mais ne sent pas le talc.
Ce qui est certain c'est que dans la discothèque de Bluewine tu ne risques pas de trouver Rihanna, Mariah Carey, Justin Bieber, David Guetta, LMFAO ou autres squatteurs de charts bidons.
Une première ballade ' Drop a tear': pas dans mon pinard, please!
C'est pas marrant d'être plaqué par une souris, surtout si t'as pas 23 ans, le midtempo ' Ain't that love', avec une pointe d'ironie, est dédié à une ex-girlfriend volage dont je tairai le nom.
Un sens mélodique évident, une maturité étonnante, John Mellencamp croisant les Hooters.
Un blues à la sauce Rolling Stones: ' Sweet loving' suivi d'une seconde ballade de circonstance ' Until the sun is back'.
Un country rock dont on a emprunté la mélodie aux Allman Bros ( 'Rambling Man') mais dont on a adapté les lyrics à la sauce vin bleu ' Rolling bad all alone'.
Un western featuring Lucky Luke, John Wayne, Willie Nelson et Ronald Reagan avant son séjour à la Maison Blanche, mais aux résonances Poco, Eagles, J D Souther...
Conciliabule Gilbert Bécaud 'Et maintenant'.... , va pour ' All the nights' un country rock McGuinn/Hillman/Clark sans les harmonies vocales à plumes.
Seconde cover, surprenante et magistrale: 'Stuck in the middle with you', Stealers Wheel.
Une larme à la mémoire de Gerry Rafferty.
Un break tabac et dernière ligne droite: Little Feat 'Long distance love', incroyable que ces teenagers non seulement écoutent Little Feat mais le jouent à la perfection, à deux svp!
Fred, gimme some reverb pour la dernière, une grosse claque ' Everybody's trying to be my baby' des Beatles, méchant rock déchiré par de furieuses rafales!
Pour finir en douceur, la romance ' Follow me'.
Samira venant d'arriver: il chante bien, non?
Oui, madame!
Un petit dessert avant d'affronter le verglas?
Un dernier blues paradisiaque ' She talks to angels' des Black Crowes.
Bluewine, un futur grand cru!
vendredi 16 décembre 2011
Gaëtan Streel au Bar du Matin, Forest, le 15 décembre 2011
T'as lu:
...Ce qui inquiète davantage les prévisionnistes, c’est la forte quantité de pluie qui devrait s’abattre sur le pays cette nuit, précisément entre 19h et 7h demain matin. Des risques d’inondation sont à prévoir et la voiture est à éviter... et tu sors?
J'ai mes palmes et ma bouée!
Le Bar du Matin: rendez-vous des pingouins, cormorans, goélands, sternes, macareux et autres volatiles à la démarche bancale, jaloux des rapaces nocturnes, en quête de boisson brassée et de musique.
Au programme: Gaëtan Streel!
Il caresse qui le Gaëtan?
Qui, ik weet het niet, quoi: tes pavillons auditifs avec un folkpop léger et lisse comme une plume de canard barboteur qui vient de faire trempette dans les eaux du lac de Warfaaz.
21:00: hello, V7nce.
21:15' à huit sur la scène improvisée!
belleclose aux backings- cachée derrière les forwards, Emma Meurice au claviers ( Me and My Machines, Nicola Testa, Loïc B O...) - Sara Lumberjack, squelette de contrebasse ( Mr Zout) - Salvio la Delfa ( Malibu Stacy, Piano Club...) aux percussions- Julien Paschal aux drums( Grandpiano- Rawfrücht, David Bartholomé...)- David d'Ascenzo à la guitare électrique (Arkham Meha, Libertas Gentes...)- Jérôme Magnée à l'acoustique (Dan San), hormis les baguettes tout ce beau monde fait partie de la chorale G S- le huitième élément étant Gaëtan Streel: lead vocals, acoustique, compos, une célébrité dans la Principauté mosane: Me and My Machines, Piano Club, Jeronimo...!
La mafia d'Ougrée tu me dis en questionnant Jaune Orange est dans le coup?
Affirmatif, le conglomérat Tchantchès doit sortir un premier full CD de Gaëtan Streel début 2012!
Pour la petite histoire ce mini big band a déjà foulé la scène du Botanique en support de Miles Kane, les avis quant à la prestation fournie divergent selon qu'on soit au nord (... flauwe folkpop...zagerige folkliedjes...) ou au sud (...il chante sans doute les mélodies les plus intéressantes et réussies depuis longtemps dans le pays (et peut-être au-delà)...) de la frontière linguistique.
Cinq/ six voix harmonieuses: ' Go and see the lights' , joli et léger comme un cantique de Noël, d'une pureté angélique.
Un second titre ' Whatever I shall say' au parfum Beatles/Crowded House pop mixé au dreamfolk des Fleet Foxes ou Dan San.
Une nouvelle fois les close harmonies enchantent l'assistance.
Une ballade bourrée d'effets reverb sur la voix de GS pour suivre, 'Wake up the man', beau comme America chantant 'I need you', un piano sautillant pavoise sur un nappé de guitares et de percus en demi-teintes, le mec va s'éveiller dans l'ouate, c'est mieux que la sirène de l'usine ou la sonnerie tonitruante du réveil-matin bondissant sur la table de nuit, la dernière fois il a chuté dans le pot de chambre!
'Here's a thought' de l'easy listening pop aussi digeste que les Mamas & Papas, accent mis sur les prouesses vocales.
Le futur hit ' Happy Place', le bonheur est dans la douceur.
'Scar' un sixième titre immergé dans le même bassin: downtempo, mélancolie...: du satin!
Claude Monet et ses meules de foin le matin, en hiver ou meules de foin au coucher du soleil, près de Giverny, ou encore, meules de foin éclairées par la lampe de poche d'Alice Hoschedé par une nuit sans lune, en automne...
Multiples variations.
Après cinq toiles, que tu regardes d'un oeil de vache voyant éternellement passer le même train, tu passes dans la galerie suivante, consacrée à Félicien Rops!
'Song 84', même scénario, une pincée de Kings of Convenience, une once de Nick Drake, deux poils de dreampop. Au suivant, qui, on le suppose, sera tout aussi inoffensif, prosaïque, soigné, propret et émasculé!
Un morceau de Me & My Machines, similaire aux précédents, ne te fie pas au titre: ' Different'!
Sorry, si, le guitariste a utilisé un ebow!
Un chant choral nativité, adoration des bergers, sapin décoré, cougnou... 'Words', du Simon & Garfunkel à six voix.
'July' Noël en été.
Un titre plus intéressant 'The well and the key', un country folk évoquant des paysages désertiques, des images de solitude et de sécheresse.
Beau soundtrack!
La dernière sera interactive: ' I'm gonna get through fall' , une rengaine optimiste soulignée par des battements de mains boy-scouts!
Un encore:
' Cadavre exquis'
Oublie le superbe long-métrage de Francesco Rosi et pense au jeu inventé par la clique à Jacques Prévert ou André Breton: Le cadavre – exquis – boira – le vin – nouveau.
Cette valse Marabout- bout de ficelle... ( merci V7nce)- sels de bain- bain de sang- sans papiers...s'énerve sec avant de reprendre le thème initial.
Tu ramasses tes rames et regagnes ta barque!
...Ce qui inquiète davantage les prévisionnistes, c’est la forte quantité de pluie qui devrait s’abattre sur le pays cette nuit, précisément entre 19h et 7h demain matin. Des risques d’inondation sont à prévoir et la voiture est à éviter... et tu sors?
J'ai mes palmes et ma bouée!
Le Bar du Matin: rendez-vous des pingouins, cormorans, goélands, sternes, macareux et autres volatiles à la démarche bancale, jaloux des rapaces nocturnes, en quête de boisson brassée et de musique.
Au programme: Gaëtan Streel!
Il caresse qui le Gaëtan?
Qui, ik weet het niet, quoi: tes pavillons auditifs avec un folkpop léger et lisse comme une plume de canard barboteur qui vient de faire trempette dans les eaux du lac de Warfaaz.
21:00: hello, V7nce.
21:15' à huit sur la scène improvisée!
belleclose aux backings- cachée derrière les forwards, Emma Meurice au claviers ( Me and My Machines, Nicola Testa, Loïc B O...) - Sara Lumberjack, squelette de contrebasse ( Mr Zout) - Salvio la Delfa ( Malibu Stacy, Piano Club...) aux percussions- Julien Paschal aux drums( Grandpiano- Rawfrücht, David Bartholomé...)- David d'Ascenzo à la guitare électrique (Arkham Meha, Libertas Gentes...)- Jérôme Magnée à l'acoustique (Dan San), hormis les baguettes tout ce beau monde fait partie de la chorale G S- le huitième élément étant Gaëtan Streel: lead vocals, acoustique, compos, une célébrité dans la Principauté mosane: Me and My Machines, Piano Club, Jeronimo...!
La mafia d'Ougrée tu me dis en questionnant Jaune Orange est dans le coup?
Affirmatif, le conglomérat Tchantchès doit sortir un premier full CD de Gaëtan Streel début 2012!
Pour la petite histoire ce mini big band a déjà foulé la scène du Botanique en support de Miles Kane, les avis quant à la prestation fournie divergent selon qu'on soit au nord (... flauwe folkpop...zagerige folkliedjes...) ou au sud (...il chante sans doute les mélodies les plus intéressantes et réussies depuis longtemps dans le pays (et peut-être au-delà)...) de la frontière linguistique.
Cinq/ six voix harmonieuses: ' Go and see the lights' , joli et léger comme un cantique de Noël, d'une pureté angélique.
Un second titre ' Whatever I shall say' au parfum Beatles/Crowded House pop mixé au dreamfolk des Fleet Foxes ou Dan San.
Une nouvelle fois les close harmonies enchantent l'assistance.
Une ballade bourrée d'effets reverb sur la voix de GS pour suivre, 'Wake up the man', beau comme America chantant 'I need you', un piano sautillant pavoise sur un nappé de guitares et de percus en demi-teintes, le mec va s'éveiller dans l'ouate, c'est mieux que la sirène de l'usine ou la sonnerie tonitruante du réveil-matin bondissant sur la table de nuit, la dernière fois il a chuté dans le pot de chambre!
'Here's a thought' de l'easy listening pop aussi digeste que les Mamas & Papas, accent mis sur les prouesses vocales.
Le futur hit ' Happy Place', le bonheur est dans la douceur.
'Scar' un sixième titre immergé dans le même bassin: downtempo, mélancolie...: du satin!
Claude Monet et ses meules de foin le matin, en hiver ou meules de foin au coucher du soleil, près de Giverny, ou encore, meules de foin éclairées par la lampe de poche d'Alice Hoschedé par une nuit sans lune, en automne...
Multiples variations.
Après cinq toiles, que tu regardes d'un oeil de vache voyant éternellement passer le même train, tu passes dans la galerie suivante, consacrée à Félicien Rops!
'Song 84', même scénario, une pincée de Kings of Convenience, une once de Nick Drake, deux poils de dreampop. Au suivant, qui, on le suppose, sera tout aussi inoffensif, prosaïque, soigné, propret et émasculé!
Un morceau de Me & My Machines, similaire aux précédents, ne te fie pas au titre: ' Different'!
Sorry, si, le guitariste a utilisé un ebow!
Un chant choral nativité, adoration des bergers, sapin décoré, cougnou... 'Words', du Simon & Garfunkel à six voix.
'July' Noël en été.
Un titre plus intéressant 'The well and the key', un country folk évoquant des paysages désertiques, des images de solitude et de sécheresse.
Beau soundtrack!
La dernière sera interactive: ' I'm gonna get through fall' , une rengaine optimiste soulignée par des battements de mains boy-scouts!
Un encore:
' Cadavre exquis'
Oublie le superbe long-métrage de Francesco Rosi et pense au jeu inventé par la clique à Jacques Prévert ou André Breton: Le cadavre – exquis – boira – le vin – nouveau.
Cette valse Marabout- bout de ficelle... ( merci V7nce)- sels de bain- bain de sang- sans papiers...s'énerve sec avant de reprendre le thème initial.
Tu ramasses tes rames et regagnes ta barque!
jeudi 15 décembre 2011
Tulipa Ruiz au Beursschouwburg, Bruxelles, le 14 décembre 2011
Bruxelles anormalement dépeuplée en ce mercredi venteux et pluvieux, la Grand Place balayée par des rafales, les échoppes de Noël tristement abandonnées et un Beurskaffee attendant une hypothétique clientèle, probablement confortablement installée devant un écran illustrant les exploits d'un Sporting mauve!
Programme pourtant attrayant dans le cadre d'Europalia Brasil: Tulipa Ruiz!
A 21h, madame s'inquiète, où restent les Amazoniens?
Tu lui avais caché le quart d'heure académique et tenté de l'amadouer en lui offrant une Grimbergen!
Comme pressenti, à 21h20' un quartette monte sur scène, ces musiciens s'avèreront de premier ordre: Luiz Chagas ( le papa de la belle) et Gustavo Ruiz, irmão de la tulipe, aux guitares- Caio Lopez à la batterie et Marcio Arantes à la basse, claviers et programming.
Une courte intro et arrivée de la donzela Tulipa Ruiz, imposante et vêtue décontractée, tout comme les mâles, d'ailleurs.
Oui, mon ange?
Elio, vu dans une brasserie place St-Jean, même sans noeud rouge est plus élégant!
Epouse le!
18ª edição do Prêmio Multishow de Música Brasileira ( septembre 2011):Melhor Cantora - Tulipa Ruiz!
Son premier album 'Efêmera' voted the best Brazilian album of 2010 by Rolling Stones Brasil!
Au vu de la prestation d'hier soir on peut le comprendre: un concert rafraîchissant, souriant, dynamique assez éloigné de l'image brésilienne traditionnelle: de la pop tropicale ( MPB= Música Popular Brasileira) teintée de jazz, de rhythm'n blues, de rock ou de funk ayant ravi le Beurs!
Le pétillant 'Efêmera' entame le récital: voix claire, refrain sucré, un rythme appelant à l'insouciance, à la nonchalance, la Sao Paulista y ajoutant un bref concerto de trompette buccale.
Celle qui il y a longtemps a dit oui devant le maire se dandine sur son siège: c'est gagné!
Tout aussi chaloupé et enchanteur: ' Da Menina'.
Quelques mots en français coloré pour se présenter et la fleur d' attaquer 'Pontual'.
Un couple a décidé de se trémousser aux sonorités vaguement bossa nova de cette plage sensuelle, le Beurs a le sourire aux lèvres, bye bye la morosité ambiante et le sentiment de nausée provoqué par une actualité tragique.
Bruxelles, my English is broken, my French, too, Marcio servira d'interprète: music transcends the language, voici ' Pedrinho', ritournelle foraine soudain alourdie par une guitare surf et une basse de plomb pour virer carrément rock.
'Do Amor' une première ballade romantique drapée d'effets vocaux accordéon, faisant rougir la tulipe plastifiée jouxtant son verre d'alcool.
On reprend le tracé MPB avec l'enjoué 'Aqui'.
Un superbe Brazilian jazz: ' Só Sei Dançar Com Você', suivi du highlight du set, une cover sensationnelle de 'Da Maior Importância' de Caetano Veloso.
Du r'n'b torride et dégoulinant, avec une sulfureuse envolée de guitare, proche des accords de 'Day Tripper' des Beatles.
Tu y ajoutes une interprétation physique et théâtrale, Tulipa à quatre pattes, puis couchée, pour donner vie au texte.
Un grand moment!
'Às Vezes' rayon jazz/funk/pop, la voix se baladant dans les zones haut perchées.
Dancing time, now: ' Brocal Dourado', de l' humour, une bonne humeur communicative et du swing.
'Sushi': oublie les Nippons, le vinaigre de riz et abandonne toi aux rythmes veloutés de cette romance raffinée.
Séquence gazouillis oiseau des îles pour amorcer la dernière, le funky 'A Ordem Das Árvores', pour lequel Gustavo et Marcio se sont échangés leurs instruments.
Superbe tableau de carioca funk, servi bouillant!
65' ayant semblé fort courtes!
Bis
'Cada voz', du rock!
Guitares en virée, basse et drums vrombissants; une tulipe énervée: final éblouissant!
Un pousse-café avec une amie, Mira, en guest: une version slidée de 'Efêmera, la rengaine coquine donnant son titre à l'album.
Les copines se marrent en duo de trompettistes sans instrument.
Désormais, Tulipa Ruiz compte une cinquantaine de nouveaux fans!
Programme pourtant attrayant dans le cadre d'Europalia Brasil: Tulipa Ruiz!
A 21h, madame s'inquiète, où restent les Amazoniens?
Tu lui avais caché le quart d'heure académique et tenté de l'amadouer en lui offrant une Grimbergen!
Comme pressenti, à 21h20' un quartette monte sur scène, ces musiciens s'avèreront de premier ordre: Luiz Chagas ( le papa de la belle) et Gustavo Ruiz, irmão de la tulipe, aux guitares- Caio Lopez à la batterie et Marcio Arantes à la basse, claviers et programming.
Une courte intro et arrivée de la donzela Tulipa Ruiz, imposante et vêtue décontractée, tout comme les mâles, d'ailleurs.
Oui, mon ange?
Elio, vu dans une brasserie place St-Jean, même sans noeud rouge est plus élégant!
Epouse le!
18ª edição do Prêmio Multishow de Música Brasileira ( septembre 2011):Melhor Cantora - Tulipa Ruiz!
Son premier album 'Efêmera' voted the best Brazilian album of 2010 by Rolling Stones Brasil!
Au vu de la prestation d'hier soir on peut le comprendre: un concert rafraîchissant, souriant, dynamique assez éloigné de l'image brésilienne traditionnelle: de la pop tropicale ( MPB= Música Popular Brasileira) teintée de jazz, de rhythm'n blues, de rock ou de funk ayant ravi le Beurs!
Le pétillant 'Efêmera' entame le récital: voix claire, refrain sucré, un rythme appelant à l'insouciance, à la nonchalance, la Sao Paulista y ajoutant un bref concerto de trompette buccale.
Celle qui il y a longtemps a dit oui devant le maire se dandine sur son siège: c'est gagné!
Tout aussi chaloupé et enchanteur: ' Da Menina'.
Quelques mots en français coloré pour se présenter et la fleur d' attaquer 'Pontual'.
Un couple a décidé de se trémousser aux sonorités vaguement bossa nova de cette plage sensuelle, le Beurs a le sourire aux lèvres, bye bye la morosité ambiante et le sentiment de nausée provoqué par une actualité tragique.
Bruxelles, my English is broken, my French, too, Marcio servira d'interprète: music transcends the language, voici ' Pedrinho', ritournelle foraine soudain alourdie par une guitare surf et une basse de plomb pour virer carrément rock.
'Do Amor' une première ballade romantique drapée d'effets vocaux accordéon, faisant rougir la tulipe plastifiée jouxtant son verre d'alcool.
On reprend le tracé MPB avec l'enjoué 'Aqui'.
Un superbe Brazilian jazz: ' Só Sei Dançar Com Você', suivi du highlight du set, une cover sensationnelle de 'Da Maior Importância' de Caetano Veloso.
Du r'n'b torride et dégoulinant, avec une sulfureuse envolée de guitare, proche des accords de 'Day Tripper' des Beatles.
Tu y ajoutes une interprétation physique et théâtrale, Tulipa à quatre pattes, puis couchée, pour donner vie au texte.
Un grand moment!
'Às Vezes' rayon jazz/funk/pop, la voix se baladant dans les zones haut perchées.
Dancing time, now: ' Brocal Dourado', de l' humour, une bonne humeur communicative et du swing.
'Sushi': oublie les Nippons, le vinaigre de riz et abandonne toi aux rythmes veloutés de cette romance raffinée.
Séquence gazouillis oiseau des îles pour amorcer la dernière, le funky 'A Ordem Das Árvores', pour lequel Gustavo et Marcio se sont échangés leurs instruments.
Superbe tableau de carioca funk, servi bouillant!
65' ayant semblé fort courtes!
Bis
'Cada voz', du rock!
Guitares en virée, basse et drums vrombissants; une tulipe énervée: final éblouissant!
Un pousse-café avec une amie, Mira, en guest: une version slidée de 'Efêmera, la rengaine coquine donnant son titre à l'album.
Les copines se marrent en duo de trompettistes sans instrument.
Désormais, Tulipa Ruiz compte une cinquantaine de nouveaux fans!
mardi 13 décembre 2011
David Philips au Toogenblik à Haren,le 9 décembre 2011
Retour des habitués au Toogenblik, bousculade au bar... Dirk, Bert & co ont retrouvé leur place de prédilection.
Un grand nom?
Une fameuse découverte quoi qu'il en soit: David Philips!
Un singer-songwriter de Nottingham ayant abandonné Robin Hood et ses Merry Men pour s'établir en Catalogne.
Finis les fish & chips, remplacés par l' esqueixada de bacallà ou le suquet de peix!
Deux albums: ' Heal yourself alone' et 'The rooftop recordings' enregistré chez lui, in a roof top apartment en pleine ville!
Un passé comme sideman, notamment pour Hook Herrera ou Alvin Youngblood Hart.
21:00
Courte allocution de Luc et une première bordée d'acoustic blues/folk/country/americana intimiste, mélancolique ou socialement lucide, chanté d'un timbre riche, convaincant, par un cowboy barbu à l'accent de Sherwood.
Tu ajoutes un jeu de guitare, sans overdubs, passant du fingerpicking à une large palette de rural blues styles qui devrait attirer l'attention de tout ethno-musicologue qui se respecte, some footstomping et une ou deux lignes d'harmonica pour varier les plaisirs... le bonheur est dans l'authenticité!
' You didn't make me' ouvre le bal: du folk dans la lignée d'un Gordon Lightfoot, Chris Smither ou Ray LaMontagne pour les plus jeunes ( des accents vocaux fort proches de ceux de l'autiste du New Hampshire).
Assis à deux mètres, Roen, caméra au poing l'empêchant de se frotter les mains, t'adresse un clin d'oeil de connivence: on a bien fait de braver le trafic du vendredi soir et de se taper Haren!
Un blues pour suivre: 'Tied up, tagged and bound', formidable picking et harmonica décoratif.
Next one is a new song composée à Barcelone pour un émission télévisée , Nit de Blues, on m'a demandé d'écrire 9 titres d'inspiration bluesy en quinze jours, j'ai relevé le défi, voici 'Lonely', du blues campagnard traditionnel.
Séance striptease,..it's hot under the spotlights!
Oui, Randy?
You can leave your hat on!
What about my socks?
They suck, man!
Sur le premier CD ' Spring song' : spring cleaning avant l'heure!
Une anecdote se rapportant aux joies de la route aux Pays-Bas et en Belgique, 7 embouteillages en deux jours, réaction désabusée du public: 7, seulement et retour à la dernière plaque: ' Help me to forget', du basic blues mordant.
Un moment inattendu, la reprise de 'Freedom' le megahit composé par George Michael du temps de Wham, une version country style destinée à effacer le côté cheesy et trop orchestré de l'original!
Etonnant!
Un nouveau blues écrit pour la TV catalane, il décrit la situation politico/économique de l'Espagne où est né le mouvement Indignados: 'I ask you', une histoire vieille comme le monde, tu travailles dur jour et nuit, the taxman comes along, te pique la moitié de ta paye ... it's getting harder and harder.... et c'est pas la faute à pas de chance ou au destin!
Cigar Box Nation n'est pas un site dédié à Fidel Castro, si tu y retrouves le nom de David Philips c'est que ce bricoleur s'est fabriqué une cigar box guitar munie de trois cordes et d'un boîtier kitsch, il utilise cet engin électrifié pour sonner comme Seasick Steve croisant ZZ Top et nous balancer, à la slide, le rugueux et vicieux 'Right back' qui termine de manière énervée ce premier set ayant ravi le club!
Break: 22€ pour les 2 CD's!
Set 2
A gentle British folk tune pour entamer la seconde mi-temps de manière raffinée: ' Kind Stranger', du John Martyn courtois!
A song about fishing ' Rod and line', t'es sûr qu'il s'agit de truites et de carpes?
Euh..
Et ça mord?
Ai attrapé un pretty little fish, vais le ramener chez moi.
Du Dylan grivois!
Une touche mélancolique à la James Taylor/ Jackson Browne et une guitare à la John Renbourn: 'Love in a jar', puis un petit détour du côté de Montserrat ou Montseny, histoire de se décrasser: ' Mountain to climb'.
En escaladant un pic il se pète une corde et ramasse sa boîte de cigares pour l'existentialiste 'What am I' orné d'un subtil bridge arabo-andalou!
Slide ' Would you believe', Ben Harper et John Martyn te viennent à l'esprit.
Haren, give me 2 minutes pour remplacer la corde, je passe d'abord un coup de fil à Antonio, un gars qui refile des pilules à Contador, pour qu'il enregistre ma tentative de record du monde de changement de roue.
Voilà: 92 secondes, 7 dixièmes, I'll be in the Guinness Book!
'Raised in the North' nouvelle perle folky aux effluves Dylan, avec l'escapism comme toile de fond.
Certains pensent que 'Doggy talk' ne concerne pas les animaux... yes, I'm a pussycat et je me frotte à tes jambes...I'm a snake, baby, je me glisse en toi... I'm a horse, tu peux me monter toute la journée...
Stoefer!
Enfile ta robe rouge, suis un taureau maintenant...
Olé, estocade finale, vivats exubérants en provenance des barreras, contrabarreras, palcos, gradas et de Cristiano, parti aux aseos!
Apparition de Luc pour le bis réglementaire!
'Our own hands' au message dynamique:
...Got to take it in our own hands
The future's in our own hands
We got to take it in our own hands...
Pour finir par un bluesy ragtime des années trente mettant en valeur ses réels talents et sa célérité de picker.
David Philips: dextérité, warm & passionate vocals, une approche sobre et un contact chaleureux avec l'auditoire... une combinaison gagnante à tous les coups!
Un grand nom?
Une fameuse découverte quoi qu'il en soit: David Philips!
Un singer-songwriter de Nottingham ayant abandonné Robin Hood et ses Merry Men pour s'établir en Catalogne.
Finis les fish & chips, remplacés par l' esqueixada de bacallà ou le suquet de peix!
Deux albums: ' Heal yourself alone' et 'The rooftop recordings' enregistré chez lui, in a roof top apartment en pleine ville!
Un passé comme sideman, notamment pour Hook Herrera ou Alvin Youngblood Hart.
21:00
Courte allocution de Luc et une première bordée d'acoustic blues/folk/country/americana intimiste, mélancolique ou socialement lucide, chanté d'un timbre riche, convaincant, par un cowboy barbu à l'accent de Sherwood.
Tu ajoutes un jeu de guitare, sans overdubs, passant du fingerpicking à une large palette de rural blues styles qui devrait attirer l'attention de tout ethno-musicologue qui se respecte, some footstomping et une ou deux lignes d'harmonica pour varier les plaisirs... le bonheur est dans l'authenticité!
' You didn't make me' ouvre le bal: du folk dans la lignée d'un Gordon Lightfoot, Chris Smither ou Ray LaMontagne pour les plus jeunes ( des accents vocaux fort proches de ceux de l'autiste du New Hampshire).
Assis à deux mètres, Roen, caméra au poing l'empêchant de se frotter les mains, t'adresse un clin d'oeil de connivence: on a bien fait de braver le trafic du vendredi soir et de se taper Haren!
Un blues pour suivre: 'Tied up, tagged and bound', formidable picking et harmonica décoratif.
Next one is a new song composée à Barcelone pour un émission télévisée , Nit de Blues, on m'a demandé d'écrire 9 titres d'inspiration bluesy en quinze jours, j'ai relevé le défi, voici 'Lonely', du blues campagnard traditionnel.
Séance striptease,..it's hot under the spotlights!
Oui, Randy?
You can leave your hat on!
What about my socks?
They suck, man!
Sur le premier CD ' Spring song' : spring cleaning avant l'heure!
Une anecdote se rapportant aux joies de la route aux Pays-Bas et en Belgique, 7 embouteillages en deux jours, réaction désabusée du public: 7, seulement et retour à la dernière plaque: ' Help me to forget', du basic blues mordant.
Un moment inattendu, la reprise de 'Freedom' le megahit composé par George Michael du temps de Wham, une version country style destinée à effacer le côté cheesy et trop orchestré de l'original!
Etonnant!
Un nouveau blues écrit pour la TV catalane, il décrit la situation politico/économique de l'Espagne où est né le mouvement Indignados: 'I ask you', une histoire vieille comme le monde, tu travailles dur jour et nuit, the taxman comes along, te pique la moitié de ta paye ... it's getting harder and harder.... et c'est pas la faute à pas de chance ou au destin!
Cigar Box Nation n'est pas un site dédié à Fidel Castro, si tu y retrouves le nom de David Philips c'est que ce bricoleur s'est fabriqué une cigar box guitar munie de trois cordes et d'un boîtier kitsch, il utilise cet engin électrifié pour sonner comme Seasick Steve croisant ZZ Top et nous balancer, à la slide, le rugueux et vicieux 'Right back' qui termine de manière énervée ce premier set ayant ravi le club!
Break: 22€ pour les 2 CD's!
Set 2
A gentle British folk tune pour entamer la seconde mi-temps de manière raffinée: ' Kind Stranger', du John Martyn courtois!
A song about fishing ' Rod and line', t'es sûr qu'il s'agit de truites et de carpes?
Euh..
Et ça mord?
Ai attrapé un pretty little fish, vais le ramener chez moi.
Du Dylan grivois!
Une touche mélancolique à la James Taylor/ Jackson Browne et une guitare à la John Renbourn: 'Love in a jar', puis un petit détour du côté de Montserrat ou Montseny, histoire de se décrasser: ' Mountain to climb'.
En escaladant un pic il se pète une corde et ramasse sa boîte de cigares pour l'existentialiste 'What am I' orné d'un subtil bridge arabo-andalou!
Slide ' Would you believe', Ben Harper et John Martyn te viennent à l'esprit.
Haren, give me 2 minutes pour remplacer la corde, je passe d'abord un coup de fil à Antonio, un gars qui refile des pilules à Contador, pour qu'il enregistre ma tentative de record du monde de changement de roue.
Voilà: 92 secondes, 7 dixièmes, I'll be in the Guinness Book!
'Raised in the North' nouvelle perle folky aux effluves Dylan, avec l'escapism comme toile de fond.
Certains pensent que 'Doggy talk' ne concerne pas les animaux... yes, I'm a pussycat et je me frotte à tes jambes...I'm a snake, baby, je me glisse en toi... I'm a horse, tu peux me monter toute la journée...
Stoefer!
Enfile ta robe rouge, suis un taureau maintenant...
Olé, estocade finale, vivats exubérants en provenance des barreras, contrabarreras, palcos, gradas et de Cristiano, parti aux aseos!
Apparition de Luc pour le bis réglementaire!
'Our own hands' au message dynamique:
...Got to take it in our own hands
The future's in our own hands
We got to take it in our own hands...
Pour finir par un bluesy ragtime des années trente mettant en valeur ses réels talents et sa célérité de picker.
David Philips: dextérité, warm & passionate vocals, une approche sobre et un contact chaleureux avec l'auditoire... une combinaison gagnante à tous les coups!
vendredi 9 décembre 2011
The Horrors ( support: Cerebral Ballzy)- Ancienne Belgique, Bruxelles, le 8 décembre 2011
Un rosbif au Bataclan, Paris, la veille: the pit is packed but there are seats left on the balcony upstairs!
Ancienne Belgique: même scénario!
Et à 20:00, la salle est quasi déserte pour accueillir Cerebral Ballzy!
Du hardcore punk en provenance de Brooklyn!
What a rubbish name, what a bad taste... mentionne le Guardian, mais sur scène ce quintette déménage méchant et crache un rough punk aux relents metal. Leur hymne le plus long doit faire deux minutes 29 secondes, en 35 minutes impétueuses ils ont balancé 12 bâtons de dynamite, insérant de courtes pauses pour passer à l'abreuvoir!
The new Bad Brains pour citer la presse new-yorkaise, pas uniquement pour leur musique raffinée, mais également car trois de ses membres sont black.
A commencer par le frontman/shouter charismatique, Honor Titus- Crazy Abe ( un B pas un P) aux drums- Melvin Honore à la basse et deux guitaristes fougueux: Jason Bannon et Mason.
Un album chez Cooking Vinyl: 'Cerebral Ballzy' en 2011.
Honor Titus avant de lancer la machine: the harder we play the more fun we have..vous êtes prévenus!
Me demande pas de te citer les titres éructés, les lyrics sont couverts par une façade sonore, bardée de panneaux en fibrociment, qui non seulement isolent mais protègent également contre une éventuelle attaque au bazooka.
Energie brute, acrobaties juvéniles, on saute toutes les 30 secondes sur les retours, foules haranguées, pinard, à 1€50 la bouteille chez Lidl, ingurgité après chaque salve, puis, pris de coliques, je me roule sur le sol ou je hurle de douleur dans la position génisse vêlant... un show coloré et agité.
Un des guitaristes émet quelques doutes sur le bon fonctionnement de son monitor et, tout en malmenant son jouet, l'utilise comme oreiller.
Le roadie après avoir ramassé le Mouton Rothschild millésimé gisant sur le sol et vidé d'un trait la moitié de son contenu, se prenant pour Icare, plonge dans la foule qui se marre et n'a vraiment pas le temps de s'emmerder.
3 ou 4 punks locaux entament un pogo comme en quatorze.
Honor dédie un titre aux Black Flag, un autre à la bière, annonce ' On the run' à genoux face à une punkette ravie, attaque le méchant 'Junky for her' , Brussels this song is about puking: 'Puke song' et pour finir, this one is about pizza!
Une présence scénique tonique, une vitesse d'exécution te rappelant au bon souvenir du old-school hardcore punk de la Big Apple, ou d' ailleurs aux States, un beau plongeon dans les eighties ( Dead Kennedys, Black Flag, Minor Threat, The Dicks...) , sans oublier les pères du punk, les Pistols!
On est à mille lieues du fake, style The Offspring ou autres poppunk outfits à la Blink 182.
Merci de nous avoir supportés, Bruxelles, we were The Junkie Prostitutes...
Auto-dérision en bonus!
Crénom, plus de 40' de glande à guetter le bon vouloir des Britons de Southend on Sea, le matos est disposé depuis vingt bonnes minutes mais nos nerfs devront patienter jusqu'à 21h15' avant de voir The Horrors, enfin, sortir de coulisses!
Le noir et le cuir dominent: Faris Badwan s'en va agripper le micro -Joshua Hayward se charge de l'entrée en matière noisy à la guitare- le métronome, Joe Spurgeon prend place au fond de la scène- extrême droite, claviers, synths, samples: Tom Cowan et à ses côtés, le seul ayant opté pour la couleur, le bassiste Rhys Webb!
Light show atmosphérique, le sombre prévaut, le ton est donné!
Ils amorcent avec ' Changing the rain' qui ouvre leur troisième CD ' Skying' , après l'intro Sonic Youth place aux baggy beats, nappes de claviers ondulants, riffs métalliques qui, malheureusement, occultent quelque peu la voix de Faris.
Un mix My Bloody Valentine/The Smiths, du shoegaze aristocratique.
Même drumming pesant pour ' Who can say', The Horrors s'est éloigné de la mouvance Interpol/Editors et autres férus de Joy Division.
Un break narratif, des guitares brouillées, un brin psychédéliques!
Impressionnant!
Premiers mots de Mr Baldwan, this one is called ' I can see through you'.
Une intro décollage d'hélicoptère et un nouvel acid trip nerveux.
Définitivement plus Stone Roses que post punk.
'Scarlet Fields' ( sur 'Primary Colours') démarre sur une guitare industrielle que n'aurait pas renié Blixa Bargeld, pour virer ballade obscure et lancinante à la, euh oui, Joy Division!
Un plan Primal Scream/The Jesus and Mary Chain pour 'Dive in', aux effets de guitare tailladants.
Le contact avec les fans reste distant, mais ceux-ci ne boudent pas leur plaisir, l'énergie déployée par la basse, la guitare et le formidable travail de Joe aux drums servent de contrepoint aux attitudes un brin poseuses du frontman.
Un morceau marteau-pilon 'Endless blue' sera suivi de ' Sea within a sea' avec son intro interminable, qui à lui seul valait le déplacement: du dantesque post-punk nucléaire!
L' hymne scandé, le single 'Still life', met fin à la prestation.
Chiches les British, à peine 45' et ils se tirent, les horribles nous laissent en compagnie d'un loop tourbillonnant!
Bis
Des samples aquatiques annoncent un ' Mirror's image' en béton, suivi du fiévreux 'Three Decades'.
Derrière toi, des joyeux se bousculent euphoriquement et cognent Ursula, ma voisine, qui peste rageusement contre ces demeurés ayant renversé sa Stella à peine entamée sur ses pompes achetées à crédit, encore trois traites!
Un troisième bis à rallonge, ' Moving further away', repris en canon par l'AB convaincra les plus réticents.
Une plage frénétique, une symphonie New Order/grunge/Krautrock bourrée de feedback sur drumming binaire qui s'attaque fielleusement à tes sens!
Brillante finale!
Ancienne Belgique: même scénario!
Et à 20:00, la salle est quasi déserte pour accueillir Cerebral Ballzy!
Du hardcore punk en provenance de Brooklyn!
What a rubbish name, what a bad taste... mentionne le Guardian, mais sur scène ce quintette déménage méchant et crache un rough punk aux relents metal. Leur hymne le plus long doit faire deux minutes 29 secondes, en 35 minutes impétueuses ils ont balancé 12 bâtons de dynamite, insérant de courtes pauses pour passer à l'abreuvoir!
The new Bad Brains pour citer la presse new-yorkaise, pas uniquement pour leur musique raffinée, mais également car trois de ses membres sont black.
A commencer par le frontman/shouter charismatique, Honor Titus- Crazy Abe ( un B pas un P) aux drums- Melvin Honore à la basse et deux guitaristes fougueux: Jason Bannon et Mason.
Un album chez Cooking Vinyl: 'Cerebral Ballzy' en 2011.
Honor Titus avant de lancer la machine: the harder we play the more fun we have..vous êtes prévenus!
Me demande pas de te citer les titres éructés, les lyrics sont couverts par une façade sonore, bardée de panneaux en fibrociment, qui non seulement isolent mais protègent également contre une éventuelle attaque au bazooka.
Energie brute, acrobaties juvéniles, on saute toutes les 30 secondes sur les retours, foules haranguées, pinard, à 1€50 la bouteille chez Lidl, ingurgité après chaque salve, puis, pris de coliques, je me roule sur le sol ou je hurle de douleur dans la position génisse vêlant... un show coloré et agité.
Un des guitaristes émet quelques doutes sur le bon fonctionnement de son monitor et, tout en malmenant son jouet, l'utilise comme oreiller.
Le roadie après avoir ramassé le Mouton Rothschild millésimé gisant sur le sol et vidé d'un trait la moitié de son contenu, se prenant pour Icare, plonge dans la foule qui se marre et n'a vraiment pas le temps de s'emmerder.
3 ou 4 punks locaux entament un pogo comme en quatorze.
Honor dédie un titre aux Black Flag, un autre à la bière, annonce ' On the run' à genoux face à une punkette ravie, attaque le méchant 'Junky for her' , Brussels this song is about puking: 'Puke song' et pour finir, this one is about pizza!
Une présence scénique tonique, une vitesse d'exécution te rappelant au bon souvenir du old-school hardcore punk de la Big Apple, ou d' ailleurs aux States, un beau plongeon dans les eighties ( Dead Kennedys, Black Flag, Minor Threat, The Dicks...) , sans oublier les pères du punk, les Pistols!
On est à mille lieues du fake, style The Offspring ou autres poppunk outfits à la Blink 182.
Merci de nous avoir supportés, Bruxelles, we were The Junkie Prostitutes...
Auto-dérision en bonus!
Crénom, plus de 40' de glande à guetter le bon vouloir des Britons de Southend on Sea, le matos est disposé depuis vingt bonnes minutes mais nos nerfs devront patienter jusqu'à 21h15' avant de voir The Horrors, enfin, sortir de coulisses!
Le noir et le cuir dominent: Faris Badwan s'en va agripper le micro -Joshua Hayward se charge de l'entrée en matière noisy à la guitare- le métronome, Joe Spurgeon prend place au fond de la scène- extrême droite, claviers, synths, samples: Tom Cowan et à ses côtés, le seul ayant opté pour la couleur, le bassiste Rhys Webb!
Light show atmosphérique, le sombre prévaut, le ton est donné!
Ils amorcent avec ' Changing the rain' qui ouvre leur troisième CD ' Skying' , après l'intro Sonic Youth place aux baggy beats, nappes de claviers ondulants, riffs métalliques qui, malheureusement, occultent quelque peu la voix de Faris.
Un mix My Bloody Valentine/The Smiths, du shoegaze aristocratique.
Même drumming pesant pour ' Who can say', The Horrors s'est éloigné de la mouvance Interpol/Editors et autres férus de Joy Division.
Un break narratif, des guitares brouillées, un brin psychédéliques!
Impressionnant!
Premiers mots de Mr Baldwan, this one is called ' I can see through you'.
Une intro décollage d'hélicoptère et un nouvel acid trip nerveux.
Définitivement plus Stone Roses que post punk.
'Scarlet Fields' ( sur 'Primary Colours') démarre sur une guitare industrielle que n'aurait pas renié Blixa Bargeld, pour virer ballade obscure et lancinante à la, euh oui, Joy Division!
Un plan Primal Scream/The Jesus and Mary Chain pour 'Dive in', aux effets de guitare tailladants.
Le contact avec les fans reste distant, mais ceux-ci ne boudent pas leur plaisir, l'énergie déployée par la basse, la guitare et le formidable travail de Joe aux drums servent de contrepoint aux attitudes un brin poseuses du frontman.
Un morceau marteau-pilon 'Endless blue' sera suivi de ' Sea within a sea' avec son intro interminable, qui à lui seul valait le déplacement: du dantesque post-punk nucléaire!
L' hymne scandé, le single 'Still life', met fin à la prestation.
Chiches les British, à peine 45' et ils se tirent, les horribles nous laissent en compagnie d'un loop tourbillonnant!
Bis
Des samples aquatiques annoncent un ' Mirror's image' en béton, suivi du fiévreux 'Three Decades'.
Derrière toi, des joyeux se bousculent euphoriquement et cognent Ursula, ma voisine, qui peste rageusement contre ces demeurés ayant renversé sa Stella à peine entamée sur ses pompes achetées à crédit, encore trois traites!
Un troisième bis à rallonge, ' Moving further away', repris en canon par l'AB convaincra les plus réticents.
Une plage frénétique, une symphonie New Order/grunge/Krautrock bourrée de feedback sur drumming binaire qui s'attaque fielleusement à tes sens!
Brillante finale!
mercredi 7 décembre 2011
Sallie Ford and the Sound Outside à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 6 décembre 2011
Merci Saint-Nicolas pour Di Rupo I!
Question: on peut l'échanger jusqu'à quelle date?
Merci le Bota pour Sallie Ford and the Sound Outside!
20h20', une Rotonde bien gavée lorsque l'équipe de Portland, Oregon, investit la scène!
Sallie Ford ( chant, guitare), un look invraisemblable: la gamine nunuche des fifties, la godiche aux lunettes d'oeil-de-chat et robe griffée Les Petits Riens, celle qui tient la chandelle pendant les surprise-parties, qui rit niaisement, mais qui possède une voix incroyable - Tyler Tornfelt ( basse) - Jeffrey Munger (guitare) et Ford Tennis( drums).
Un EP en 2009, l'album ' Dirty Radio' vient de sortir!
"Découverte de cette édition 2011 des Trans Musicales de Rennes: Sallie Ford, une jeune américaine de 22 ans.", Bruxelles est curieux!
Le drummer amorce 'Nightmares', la petite ouvre la bouche, la claque: pitchy & unique vocals comme si elle avait ingurgité trois flacons de Bourbon et grillé un paquet de Marlboro, la nième nouvelle Amy Winehouse ( ?), si ce n'est que musicalement on est plus proche du son vintage à la Kitty, Daisy & Lewis, du blues, roots rock ou de la country!
'Cage' du rockabilly/doo wop/ gospel qui swingue, ' Danger' aurait pu être enregistré chez Sun Records dans les late fifties.
Elvis se tape Wanda Jackson: attention danger!
Next song is about what I'd do if I was a murderer, but I'm not or maybe I am, minaude la silly secrétaire: 'Milk Poison'.
Superbe guitare métallique, ooh ooh ooh liturgiques, mais méfie-toi, elle a un flingue in her pocket et, un conseil, évite le lait!
A handclapping one: 'Write me a letter' , instrumentation minimaliste, inflexions pointues pour un morceau exprimant la solitude et le désenchantement.
Demain on termine la tournée , on rentre chez nous, on espère voir le musée Rin Tin Tin avant de quitter Bruxelles.
Bien vu, la myope, hilarité sur scène et dans la fosse!
This one is about Portland: 'This Crew' , du rockabilly nu avec un sale son de gratte!
'Where did you go' Adele dans le bayou, puis une première reprise: 'With a girl like you' des Troggs, version boueuse!
On jouait 'Against the law' lors d'un private show à Paris, les poulets se pointent, heureusement personne n'a fini au cabanon.
Guitares mordantes, un blues poisseux: Jon Spencer croisant Chris Isaak!
Tout serait parfait si on ne commençait pas à ressentir une impression d'uniformité, de schéma répété ad infinitum, même les intonations de la petite finissent par agacer, la construction du set est bancale, l'ordre des titres aléatoires, on ne se dirige pas vers un climax, la surprise passée, certains se mettent à bailler!
Péché de jeunesse, la CI de Sallie n' indique que 22 printemps!
' Not an animal' et 'Fried green tomatoes' cuisine à la sauce swing jazz/blues, la Rotonde se trémousse!
Next one is called 'Devil', le diable, de duivel, el diavolo précise Miss Ford.
Démoniaquement remuant!
Un problème?
Le diable s'est vengé & broke one of my strings, je refile ma guitare au roadie et on vous joue la plage pendant laquelle je ne gratte pas, mais que dois-je faire de mes mains: me cacher le visage, les tortiller, tirer sur ma robe...?
'In the middle' au son surf.
Merci, monsieur le roadie: ' Oh Boy'!
People say I'm the girl Buddy Holly...
'The boot' is a brand new one et 'Rock'n roll' is about dancing!
Toujours cette touche faussement naïve, la collégienne timide à grosses lunettes qui rit bêtement lorsque la maîtresse l'envoie au tableau.
Encore une toute nouvelle: 'They told' mentionne la playlist, un final bâclé et fou rire nerveux.
Honky Tonk rock/skiffle blues suivant, titre à vérifier ' Party', ni sur l'album, ni sur le EP et pas catalogué new!
Le twist iconoclaste et frondeur 'I swear' achève le set
...Cause I can't help but be a mess
I'll never be like the rest....
Vérité sautant aux yeux!
Finalement un concert sympa, une grande voix, mais un cruel manque de rigueur, faudra resserrer quelques boulons pour éliminer le côté bordélique!
Bis
Le downtempo 'Miles' et une version rough, craquante de 'Whole Wide World' de Wreckless Eric un des piliers de chez Stiff Records.
Question: on peut l'échanger jusqu'à quelle date?
Merci le Bota pour Sallie Ford and the Sound Outside!
20h20', une Rotonde bien gavée lorsque l'équipe de Portland, Oregon, investit la scène!
Sallie Ford ( chant, guitare), un look invraisemblable: la gamine nunuche des fifties, la godiche aux lunettes d'oeil-de-chat et robe griffée Les Petits Riens, celle qui tient la chandelle pendant les surprise-parties, qui rit niaisement, mais qui possède une voix incroyable - Tyler Tornfelt ( basse) - Jeffrey Munger (guitare) et Ford Tennis( drums).
Un EP en 2009, l'album ' Dirty Radio' vient de sortir!
"Découverte de cette édition 2011 des Trans Musicales de Rennes: Sallie Ford, une jeune américaine de 22 ans.", Bruxelles est curieux!
Le drummer amorce 'Nightmares', la petite ouvre la bouche, la claque: pitchy & unique vocals comme si elle avait ingurgité trois flacons de Bourbon et grillé un paquet de Marlboro, la nième nouvelle Amy Winehouse ( ?), si ce n'est que musicalement on est plus proche du son vintage à la Kitty, Daisy & Lewis, du blues, roots rock ou de la country!
'Cage' du rockabilly/doo wop/ gospel qui swingue, ' Danger' aurait pu être enregistré chez Sun Records dans les late fifties.
Elvis se tape Wanda Jackson: attention danger!
Next song is about what I'd do if I was a murderer, but I'm not or maybe I am, minaude la silly secrétaire: 'Milk Poison'.
Superbe guitare métallique, ooh ooh ooh liturgiques, mais méfie-toi, elle a un flingue in her pocket et, un conseil, évite le lait!
A handclapping one: 'Write me a letter' , instrumentation minimaliste, inflexions pointues pour un morceau exprimant la solitude et le désenchantement.
Demain on termine la tournée , on rentre chez nous, on espère voir le musée Rin Tin Tin avant de quitter Bruxelles.
Bien vu, la myope, hilarité sur scène et dans la fosse!
This one is about Portland: 'This Crew' , du rockabilly nu avec un sale son de gratte!
'Where did you go' Adele dans le bayou, puis une première reprise: 'With a girl like you' des Troggs, version boueuse!
On jouait 'Against the law' lors d'un private show à Paris, les poulets se pointent, heureusement personne n'a fini au cabanon.
Guitares mordantes, un blues poisseux: Jon Spencer croisant Chris Isaak!
Tout serait parfait si on ne commençait pas à ressentir une impression d'uniformité, de schéma répété ad infinitum, même les intonations de la petite finissent par agacer, la construction du set est bancale, l'ordre des titres aléatoires, on ne se dirige pas vers un climax, la surprise passée, certains se mettent à bailler!
Péché de jeunesse, la CI de Sallie n' indique que 22 printemps!
' Not an animal' et 'Fried green tomatoes' cuisine à la sauce swing jazz/blues, la Rotonde se trémousse!
Next one is called 'Devil', le diable, de duivel, el diavolo précise Miss Ford.
Démoniaquement remuant!
Un problème?
Le diable s'est vengé & broke one of my strings, je refile ma guitare au roadie et on vous joue la plage pendant laquelle je ne gratte pas, mais que dois-je faire de mes mains: me cacher le visage, les tortiller, tirer sur ma robe...?
'In the middle' au son surf.
Merci, monsieur le roadie: ' Oh Boy'!
People say I'm the girl Buddy Holly...
'The boot' is a brand new one et 'Rock'n roll' is about dancing!
Toujours cette touche faussement naïve, la collégienne timide à grosses lunettes qui rit bêtement lorsque la maîtresse l'envoie au tableau.
Encore une toute nouvelle: 'They told' mentionne la playlist, un final bâclé et fou rire nerveux.
Honky Tonk rock/skiffle blues suivant, titre à vérifier ' Party', ni sur l'album, ni sur le EP et pas catalogué new!
Le twist iconoclaste et frondeur 'I swear' achève le set
...Cause I can't help but be a mess
I'll never be like the rest....
Vérité sautant aux yeux!
Finalement un concert sympa, une grande voix, mais un cruel manque de rigueur, faudra resserrer quelques boulons pour éliminer le côté bordélique!
Bis
Le downtempo 'Miles' et une version rough, craquante de 'Whole Wide World' de Wreckless Eric un des piliers de chez Stiff Records.
mardi 6 décembre 2011
King King au Montmartre, Ixelles, le 4 décembre 2011
Didier a frappé en plein dans le mille en programmant King King au Montmartre, l'arrière-salle du zinc de la place de la Petite-Suisse affiche complet pour la seule venue belge du groupe featuring Alan Nimmo ( sans kilt, déplore Marielle!).
Daniela, de Goodtime Booking, est tous sourires lorsqu'à 20h40' Didier s'empare du micro pour une introduction fantaisiste dont il a le monopole.
Bientôt le Montmartre sera trop exigu pour accueillir les blues fans du pays, la Flandre vient de le découvrir et a envoyé quelques journalistes/photographes influents, étonnés et ravis de l'accueil et de l'ambiance dans le studentenkroeg.
A peine installé, Alan Nimmo nous regarde droit dans les yeux, un sourire entendu aux coins des lèvres, pour nous prodiguer un conseil judicieux: you guys, sitting on the first row, vous avez intérêt à vous boucher les oreilles, il ne sera pas question de fluettes slaapliedjes.
Le mec en impose avec sa carrure de docker et sa Les Paul, à ses côtés à la basse, le formidable Lindsey Coulson ( qui d'ailleurs tient la quatre cordes au sein des Nimmo Brothers, band redoutable formé par les frangins Alan et Steve)- aux drums, Craig Blundell, renowned clinician ( Roland V -drums) and educator, the busiest drummer around selon the rhythm studio ( London), ça fait 30 ans qu'il est sur la route, notamment avec le progrock band Frost*- aux claviers, un Hammond et un Kurzweil, un remplaçant hyper-doué et groovy: Johnny Dyke( Mark Butcher Band, Matt Taylor Band,..), à Peer les claviers étaient caressés par Dale Storr!
Les présentations étant faites, passons aux choses sérieuses!
'Lose control' qui ouvre le CD' Take my hand', du bluesrock pied sur l'accélérateur et de savoureux accents Bad Company, dans ton dos les cris admiratifs fusent, le double roi a déjà embrayé sur 'Wait on time'.
Une basse qui pompe, un Hammond gluant et la Les Paul en embuscade, lâchant de méchantes rafales.
La sueur perle du front du costaud, Lindsey refile un clin d'oeil à Johnny, pendant que Craig cogne sec.
Marielle, comment fais-tu pour gigoter en mesure et filmer, maske?
'Don't you get the feeling' Brussels, help us for the chorus!
A vos ordres, mon souverain.
Un nouveau titre coup de poing!
Un downtempo impeccable, le ' Feels like rain' de John Hiatt,...Down here the river meets the sea...
Bienvenue dans le Delta du Mississippi, climat subtropical propice à la langueur et à la majesté, un solo monstrueux, le truc qui arrache des larmes à tous les alligators du bayou!
Le Montmartre explose aux dernières notes.
Le titletrack, 'Take my hand'..
Funk time, baby, wah wah time, remember Band of Gypsys?
Il troque sa Les Paul pour une Fender, soultime, now: 'Heart without a soul'.
"Alan Nimmo, famed almost as much for his contagious energy as his dazzling guitar work."pour citer Harvest Time Blues, le compliment n'est pas usurpé, ce mec est sans conteste un des plus grands guitaristes de sa génération.
Le Montmartre ne s'y trompe pas et applaudit ce premier set à tout rompre.
Courte pause et set 2
Démarrage funky à l'aube: 'Six in the morning', un titre enregistré sur le EP ' Broken Heal', désormais introuvable.
Le Bernard Crasson des claviers à la fête, la sève dégoulinant des touches.
Fondu enchaîné: 'Broken Heal': une tornade!
Another blend of hot funk: ' All your life', quelques touches Blind Faith, une envolée Ray Manzarek, suivie d'une démonstration du clinicien et la wah wah qui aboie: menu copieux que le Montmartre n'a aucune peine à digérer, une ou deux Westmalle, ça aide!
On embarque...on board, on board... sur le 'Gravy Train, une tuerie rock/swing au piano Jerry Lee Lewis, la locomotive turbine à plein régime, la guinguette guinche!
Pour reprendre son souffle, le chef-d'oeuvre ' Old love' ( Eric Clapton/ Robert Cray) qu'il dédie à son brother.
La corde sensible tendue à l'extrême, Johnny et Craig en choristes black, et la Fender qui pleure.
La bête souffre, volume au niveau zéro, silence absolu, le son métallique des cordes pincées en sourdine, t'as arrêté de respirer, t'oses pas toucher à ton verre de peur de briser l'enchantement, l'angoisse..
Une soudaine décharge d'adrénaline, toute l'émotion brimée éclate en soubresauts électriques, le band et le public, après avoir communié religieusement, s'emballent pour un final tempétueux!
L'euphorie, public debout, ovation monumentale!
Bis
'Mr Highway Man', Howlin Wolf, à fond la caisse, tu oublies la speed limit!
Alan Nimmo, affable, présente le band, qui achève le voyage triomphal!
King King se fraye un passage dans le flot humain, direction la rue et une cigarette.
Bruxelles ne l'entend pas ainsi et continue à gueuler pendant cinq bonnes minutes, retour de King, King, King et King pour une claque magistrale: 'I wish' de Stevie Wonder, version volcan en éruption.
Un des concerts de l'année!
Daniela, de Goodtime Booking, est tous sourires lorsqu'à 20h40' Didier s'empare du micro pour une introduction fantaisiste dont il a le monopole.
Bientôt le Montmartre sera trop exigu pour accueillir les blues fans du pays, la Flandre vient de le découvrir et a envoyé quelques journalistes/photographes influents, étonnés et ravis de l'accueil et de l'ambiance dans le studentenkroeg.
A peine installé, Alan Nimmo nous regarde droit dans les yeux, un sourire entendu aux coins des lèvres, pour nous prodiguer un conseil judicieux: you guys, sitting on the first row, vous avez intérêt à vous boucher les oreilles, il ne sera pas question de fluettes slaapliedjes.
Le mec en impose avec sa carrure de docker et sa Les Paul, à ses côtés à la basse, le formidable Lindsey Coulson ( qui d'ailleurs tient la quatre cordes au sein des Nimmo Brothers, band redoutable formé par les frangins Alan et Steve)- aux drums, Craig Blundell, renowned clinician ( Roland V -drums) and educator, the busiest drummer around selon the rhythm studio ( London), ça fait 30 ans qu'il est sur la route, notamment avec le progrock band Frost*- aux claviers, un Hammond et un Kurzweil, un remplaçant hyper-doué et groovy: Johnny Dyke( Mark Butcher Band, Matt Taylor Band,..), à Peer les claviers étaient caressés par Dale Storr!
Les présentations étant faites, passons aux choses sérieuses!
'Lose control' qui ouvre le CD' Take my hand', du bluesrock pied sur l'accélérateur et de savoureux accents Bad Company, dans ton dos les cris admiratifs fusent, le double roi a déjà embrayé sur 'Wait on time'.
Une basse qui pompe, un Hammond gluant et la Les Paul en embuscade, lâchant de méchantes rafales.
La sueur perle du front du costaud, Lindsey refile un clin d'oeil à Johnny, pendant que Craig cogne sec.
Marielle, comment fais-tu pour gigoter en mesure et filmer, maske?
'Don't you get the feeling' Brussels, help us for the chorus!
A vos ordres, mon souverain.
Un nouveau titre coup de poing!
Un downtempo impeccable, le ' Feels like rain' de John Hiatt,...Down here the river meets the sea...
Bienvenue dans le Delta du Mississippi, climat subtropical propice à la langueur et à la majesté, un solo monstrueux, le truc qui arrache des larmes à tous les alligators du bayou!
Le Montmartre explose aux dernières notes.
Le titletrack, 'Take my hand'..
Funk time, baby, wah wah time, remember Band of Gypsys?
Il troque sa Les Paul pour une Fender, soultime, now: 'Heart without a soul'.
"Alan Nimmo, famed almost as much for his contagious energy as his dazzling guitar work."pour citer Harvest Time Blues, le compliment n'est pas usurpé, ce mec est sans conteste un des plus grands guitaristes de sa génération.
Le Montmartre ne s'y trompe pas et applaudit ce premier set à tout rompre.
Courte pause et set 2
Démarrage funky à l'aube: 'Six in the morning', un titre enregistré sur le EP ' Broken Heal', désormais introuvable.
Le Bernard Crasson des claviers à la fête, la sève dégoulinant des touches.
Fondu enchaîné: 'Broken Heal': une tornade!
Another blend of hot funk: ' All your life', quelques touches Blind Faith, une envolée Ray Manzarek, suivie d'une démonstration du clinicien et la wah wah qui aboie: menu copieux que le Montmartre n'a aucune peine à digérer, une ou deux Westmalle, ça aide!
On embarque...on board, on board... sur le 'Gravy Train, une tuerie rock/swing au piano Jerry Lee Lewis, la locomotive turbine à plein régime, la guinguette guinche!
Pour reprendre son souffle, le chef-d'oeuvre ' Old love' ( Eric Clapton/ Robert Cray) qu'il dédie à son brother.
La corde sensible tendue à l'extrême, Johnny et Craig en choristes black, et la Fender qui pleure.
La bête souffre, volume au niveau zéro, silence absolu, le son métallique des cordes pincées en sourdine, t'as arrêté de respirer, t'oses pas toucher à ton verre de peur de briser l'enchantement, l'angoisse..
Une soudaine décharge d'adrénaline, toute l'émotion brimée éclate en soubresauts électriques, le band et le public, après avoir communié religieusement, s'emballent pour un final tempétueux!
L'euphorie, public debout, ovation monumentale!
Bis
'Mr Highway Man', Howlin Wolf, à fond la caisse, tu oublies la speed limit!
Alan Nimmo, affable, présente le band, qui achève le voyage triomphal!
King King se fraye un passage dans le flot humain, direction la rue et une cigarette.
Bruxelles ne l'entend pas ainsi et continue à gueuler pendant cinq bonnes minutes, retour de King, King, King et King pour une claque magistrale: 'I wish' de Stevie Wonder, version volcan en éruption.
Un des concerts de l'année!
dimanche 4 décembre 2011
Het Kampioenschap van Brussel , finale à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 3 décembre 2011
Cinquième édition du bisannuel Kampioenschap van Brussel.
Qui va succéder à Too Much and the White Nots qui reçut les lauriers en 2009 ( De Anale Fase, Black Box Revelation, Attica avant eux)?
Zes voorrondes selon la famille musicale ( hip hop/ indie/ rough/ dubvibes/ moody/ tropical), huit groupes retenus, disposant de 15' pour convaincre le jury.
Kick off: 19h30'
Deux minutes avant l'heure fatidique, l'arbitre/présentateur vient voir l'état du terrain et de ses dix doigts fait le décompte des présents, il arrive à sept, c à d à peu près autant que lors d'une séance plénière du parlement wallon, ordre du jour décret d'autorisation sur le purin d'ortie en zone suburbaine!
Conditions pas optimales pour le premier band: AntiluX!
Des anti-Guy Lux? Des qu'aiment pas la lumière?
T'y es pas, papa!
Un projet électronique/ambiant imaginé par Thibaut Vanhacter, producer/bidouilleur, qui sur scène est flanqué de Misopoo, second bidouilleur/guitariste.
Le duo rapplique masqué: c'est Depotax assure Flupke Daffodils!
Mais non, fieu, je vois nulle part les jambes affriolantes de Petrushka et Manushka!
J'opte pour des fans d'Hannibal Lecter s'étant trompés d'Halloween!
Ils ouvrent avec un instrumental sans guitare, un soundscape qu'Abattoir Fermé présentant 'Monkey' au Beurs, à 100 mètres, eut pu utiliser comme bande sonore.
Moins boum boum boum que Deadmau5, plus énervé que la 'Music for Airports' de Eno.
Une deuxième salve chantée, avec apport de la guitare, quelques riffs cinglants, bien sentis, chouette titre proche du dark electro.
AntiluX achève par un trip hop incantatoire majestueux, décoré d'une étonnante guitare progrock/floydienne et d'un sifflement Ennio Morricone.
Encore un excellent morceau pour ce projet original qui nous a laissé une forte impression!
Timing respecté à la seconde près, 20h00: Horse Antlers!
Un quatuor rock classique: deux guitares, drums, basse!
Chris Fragala ( guitare, chant)
Koen Petitjean ( basse, backings) -
Vincent Tetaert ( guitare)-
Xavier Guissart ( drums).
Pas des petits bleus, on trouve trace de ces noms au sein de différentes formations: TJ & Vomitron, Molest, Tunnel Light Understanding, Amen Ra..., ils ne se sont pas qualifiés pour la finale dans la catégorie rap, ni dans celle consacrée aux schlagers, c'est de rock qu'il s'agit, de celui qui sent la sueur, les guitares qui attaquent sous la ceinture, des guitares dont les aïeux ont pour nom Rory Gallagher, Tommy Iommi, Josh Homme, Dave Wyndorf...
' Nobody knows a thing about anything' ouvre.
Une entrée en matière noisy virant blues rock pas dégraissé.
Aussi méchant que les Sore Losers!
L'incisif ' Inhaler' mélange Stoner et Metal, ces mecs ont de la gueule, leur motto: pas de fioritures, pas d'emballage chic pour masquer le vide, du rock servi saignant et épicé à souhait!
Une basse en béton introduit l'instrumental 'In Unison', quelques samples bruyants en fond sonore, c'est parti pour cinq minutes de pilonnage intensif aussi performant que Rage Against the Machine rencontrant nos Wallace Vanborn!
Vachement impressionnant et tu regrettes amèrement que Horse Antlers soit obligé de quitter la scène après ce hors-d'oeuvre.
Un potentiel gigantesque!
Sons of Disaster
C'est en avril, à Laeken, que tu vis ces affreux Brusseleirs, des peïs qui ouvrent leur Jupiler avec les dents, tatoués jusque sur les parties génitales, des que ta maman t'interdit de fréquenter car pas catholiques, zétaient quatre alors, ils ont trouvé un autre sukkeleir au bureau de chômage et lui ont refilé un instrument: JT Paridaens s'appelle le mec ayant rejoint Greg, Selim, Gilles et Steve!
Couchez les marmots, ça va faire mal!
A côté de l'ampli de Selim tu comptes 26 Jupiler stagnant près d'une bouteille de Scotch, l'Armée du Salut, armée jusqu'aux dents!
'Whorehouse Queen', une qui a été vierge dans le temps, Gregory vient arroser les premiers rangs de whiskar, j'espère qu'il va pas les flamber comme une Suzette!
Leur profession de foi ' We are sons of disaster', suivie par trois sucreries éructées debout sur les monitors, dont 'Drink, fight, rock and fuck' assaisonné de ...Take me down to the paradise city
Where the grass is green and the girls are pretty... pendant laquelle le Chippendale des Marolles vient draguer une brunette pas mal faite.
Les Beastie Sons of Disasters terminent avec le fumant ' Rock'n roll soldier' avant de jouer à St-Nicolas et de distribuer leurs cannettes de houblon au public à court de carburant.
Je parie qu'aux prochaines élections S o D aura plus de voix que la NVA!
De la graine de stars, en juin au Graspop?
Senshey Shogun and The Oldschoold’ Man
A huit sur scènes: le rapper Senshey, some beatmakers, une basse ( a Polyphonic Size daughter), drums, percus, une vocaliste, un sax... tu te dis, ça va chauffer!
Ben, non... du rap/slam/French hip hop pompé sur MC Solaar, mais servi fade, nouvelle cuisine dégraissée, sans saveur, insipide!
Tu quittes la table, tu payes l'addition, le seul truc salé, en ayant l'impression d'avoir rien bouffé.
Des musiciens sous- employés, de la poésie urbaine téléphonée... dommage, le clip de 'Showman', interprété pour ouvrir le set, n'est pourtant pas nul.
T'es pas le seul à t'octroyer un break Stella, Simon Daffodils et ses potes ont fui la salle avant toi!
C'est pas mon truc, avance-t-il!
A force de boire du mazout il se prend pour Zizi Jeanmaire!
Airplane
Record battu: neuf aéronefs pas neufs, fabrication 2004!
Ces joyeux ont emmené toute la bourgade pour un low cost flight, résultat un box bourré, t'as déjà pigé à qui ira le prix du public!
Précision, Airplane c'est pas Jefferson Airplane, ni Aeroplane, ni Jet, encore moins Led Zeppelin... c'est du gras festif à base de ska/fanfare/ kermesse du village, bref, le truc idéal pour te faire vomir la choucroute crème fraîche au vin de messe que t'as avalée à la Brasserie ' Bij Jeanine van Zaventem' en attendant le coucou qui doit t'emmener à Munich pour les fêtes de la bière!
Même sac qu'Alaska vu à Liedekerke!
Titre à recommander : 'Hoempa Hoempa'!
Oui, Simon!
Pantalonnade grotesque!
C'est pas ton truc, non plus, Zizi?
OK Cowboy!
Tu les suis depuis 2008, une Soirée Cerise, et tu sais que Bineta Saware, Jean-François Hermand, Anne Fidalgo et Sébastian Philippe vont casser la baraque, il n'en a jamais été autrement avec ces flingueurs emmenés par la fougueuse Miss Saware!
Certains bands ont besoin de faire tourner le moteur au ralenti pendant une longue séance d'échauffement, pas OK Cowboy!: départ sur les chapeaux de roue: ' Trick or treat'. Jean-François au turbin derrière ses caisses, Anna altière à droite, Sébastian impérial à gauche et la panthère Bineta, scintillante, au centre, les Bellrays avec 15 ans de moins!
' Mushroom diaries' ces champignons vont pas te refiler la chiasse mais tu vas transpirer!
' Dr Jekyll & Mr Hyde' Robert Louis Stevenson goes rock!
Quelques accords, bordel, ma guitare déconne, pas le temps d'appeler un vétérinaire, vais soigner la bête avec un peu de vaseline!
Bineta: "t'énerves, mec, putain, on est sur la grande scène de l'AB, cool!"
Mordant!
La dernière ' Dance, dance, dance' (assholes): catwoman Bineta sexy en diable, un voisin en renverse son liquide jaune sur ses sabots du dimanche, l'AB trépigne.
Qui va leur voler la palme?
Une seule question: pourquoi un groupe talentueux tel que OK Cowboy! doit-il encore se taper des concours semi-amateurs, il y a longtemps qu'ils mériteraient de fouler les plus grands podiums du royaume!
We Stood Like Kings
Pan Spherics n'est plus, de ses cendres naît We Stood Like Kings!
Mathieu Waterkeyn et Judith Hoorens sont toujours de la partie, Steven Van Isterdael et Marijn Cobbaert complètent l'équipe.
Musicalement on flotte dans la même sphère post/space-rock/ambient que Pan Spherics, la structure des compositions ( deux titres de plus de sept minutes) est complexe, sophistiquée, filmique.
Un fond rythmique sans failles, une guitare te rappelant au bon souvenir d'Explosions in the Sky ou de Godspeed You! Black Emperor et des envolées de claviers/synthé d'un classicisme 'gnossienne'.
De loin, le band ayant proposé les sonorités les plus évocatrices de la soirée: tu passes du cotonneux au mélancolique, du bucolique au sidéral, du serein à l'agité en l'espace d'un seul titre.
La première plage, still 'Untitled', suggère aussi bien Mogwai que le minimalisme de Sigur Rós, la seconde ' People Say' fut tout aussi riche et exaltée.
We Stood Like Kings peut se targuer d'avoir réduit les fans éméchés de quelques groupes précédents au silence religieux et à l'écoute attentive: un exploit!
Sabina Toll
Avant-plan: une planche à repasser couverte de bidules, deux micros!
Arrière-plan: une longue table sur laquelle trônent: laptop, platines et autres machines à sons!
23h: un bidouilleur et une gamine de blanc vêtue: Sabina Toll!
Tu te poses une question: où se trouve cette voie à péage et combien il faut cracher.. tu t'adresses à Sabina, son FB mentionne: parle Chukchansi, Chru, Énochien et Tongvas... je crois que l'Enochie doit te convenir, tiens ton clebs en laisse!
Et à part ça?
Il pleut sur le Lac Majeur!
Mais encore, Sabina Toll?
Elle chante, elle sourit, elle agite les bras...
Oui, Simon?
Ses jambes sont pas terribles...
C'était bien?
Sulfureux: Milk Inc./ 2 Fabiola/ Fioco/ Britney Spears en moins siliconé/ Vengaboys/ Sandra Kim sans saucisse Mora... avec même quelques plans piqués à Grace Jones!
Sabina Toll: le futur de l'Eurodance!
Minuit, distribution des prix!
First prize: OK Cowboy!, il y a une justice!
Second: Horse Antlers, mérité!
Third: AntiluX, pas immérité!
Prix de la paroisse: Airplane, no comment!
Qui va succéder à Too Much and the White Nots qui reçut les lauriers en 2009 ( De Anale Fase, Black Box Revelation, Attica avant eux)?
Zes voorrondes selon la famille musicale ( hip hop/ indie/ rough/ dubvibes/ moody/ tropical), huit groupes retenus, disposant de 15' pour convaincre le jury.
Kick off: 19h30'
Deux minutes avant l'heure fatidique, l'arbitre/présentateur vient voir l'état du terrain et de ses dix doigts fait le décompte des présents, il arrive à sept, c à d à peu près autant que lors d'une séance plénière du parlement wallon, ordre du jour décret d'autorisation sur le purin d'ortie en zone suburbaine!
Conditions pas optimales pour le premier band: AntiluX!
Des anti-Guy Lux? Des qu'aiment pas la lumière?
T'y es pas, papa!
Un projet électronique/ambiant imaginé par Thibaut Vanhacter, producer/bidouilleur, qui sur scène est flanqué de Misopoo, second bidouilleur/guitariste.
Le duo rapplique masqué: c'est Depotax assure Flupke Daffodils!
Mais non, fieu, je vois nulle part les jambes affriolantes de Petrushka et Manushka!
J'opte pour des fans d'Hannibal Lecter s'étant trompés d'Halloween!
Ils ouvrent avec un instrumental sans guitare, un soundscape qu'Abattoir Fermé présentant 'Monkey' au Beurs, à 100 mètres, eut pu utiliser comme bande sonore.
Moins boum boum boum que Deadmau5, plus énervé que la 'Music for Airports' de Eno.
Une deuxième salve chantée, avec apport de la guitare, quelques riffs cinglants, bien sentis, chouette titre proche du dark electro.
AntiluX achève par un trip hop incantatoire majestueux, décoré d'une étonnante guitare progrock/floydienne et d'un sifflement Ennio Morricone.
Encore un excellent morceau pour ce projet original qui nous a laissé une forte impression!
Timing respecté à la seconde près, 20h00: Horse Antlers!
Un quatuor rock classique: deux guitares, drums, basse!
Chris Fragala ( guitare, chant)
Koen Petitjean ( basse, backings) -
Vincent Tetaert ( guitare)-
Xavier Guissart ( drums).
Pas des petits bleus, on trouve trace de ces noms au sein de différentes formations: TJ & Vomitron, Molest, Tunnel Light Understanding, Amen Ra..., ils ne se sont pas qualifiés pour la finale dans la catégorie rap, ni dans celle consacrée aux schlagers, c'est de rock qu'il s'agit, de celui qui sent la sueur, les guitares qui attaquent sous la ceinture, des guitares dont les aïeux ont pour nom Rory Gallagher, Tommy Iommi, Josh Homme, Dave Wyndorf...
' Nobody knows a thing about anything' ouvre.
Une entrée en matière noisy virant blues rock pas dégraissé.
Aussi méchant que les Sore Losers!
L'incisif ' Inhaler' mélange Stoner et Metal, ces mecs ont de la gueule, leur motto: pas de fioritures, pas d'emballage chic pour masquer le vide, du rock servi saignant et épicé à souhait!
Une basse en béton introduit l'instrumental 'In Unison', quelques samples bruyants en fond sonore, c'est parti pour cinq minutes de pilonnage intensif aussi performant que Rage Against the Machine rencontrant nos Wallace Vanborn!
Vachement impressionnant et tu regrettes amèrement que Horse Antlers soit obligé de quitter la scène après ce hors-d'oeuvre.
Un potentiel gigantesque!
Sons of Disaster
C'est en avril, à Laeken, que tu vis ces affreux Brusseleirs, des peïs qui ouvrent leur Jupiler avec les dents, tatoués jusque sur les parties génitales, des que ta maman t'interdit de fréquenter car pas catholiques, zétaient quatre alors, ils ont trouvé un autre sukkeleir au bureau de chômage et lui ont refilé un instrument: JT Paridaens s'appelle le mec ayant rejoint Greg, Selim, Gilles et Steve!
Couchez les marmots, ça va faire mal!
A côté de l'ampli de Selim tu comptes 26 Jupiler stagnant près d'une bouteille de Scotch, l'Armée du Salut, armée jusqu'aux dents!
'Whorehouse Queen', une qui a été vierge dans le temps, Gregory vient arroser les premiers rangs de whiskar, j'espère qu'il va pas les flamber comme une Suzette!
Leur profession de foi ' We are sons of disaster', suivie par trois sucreries éructées debout sur les monitors, dont 'Drink, fight, rock and fuck' assaisonné de ...Take me down to the paradise city
Where the grass is green and the girls are pretty... pendant laquelle le Chippendale des Marolles vient draguer une brunette pas mal faite.
Les Beastie Sons of Disasters terminent avec le fumant ' Rock'n roll soldier' avant de jouer à St-Nicolas et de distribuer leurs cannettes de houblon au public à court de carburant.
Je parie qu'aux prochaines élections S o D aura plus de voix que la NVA!
De la graine de stars, en juin au Graspop?
Senshey Shogun and The Oldschoold’ Man
A huit sur scènes: le rapper Senshey, some beatmakers, une basse ( a Polyphonic Size daughter), drums, percus, une vocaliste, un sax... tu te dis, ça va chauffer!
Ben, non... du rap/slam/French hip hop pompé sur MC Solaar, mais servi fade, nouvelle cuisine dégraissée, sans saveur, insipide!
Tu quittes la table, tu payes l'addition, le seul truc salé, en ayant l'impression d'avoir rien bouffé.
Des musiciens sous- employés, de la poésie urbaine téléphonée... dommage, le clip de 'Showman', interprété pour ouvrir le set, n'est pourtant pas nul.
T'es pas le seul à t'octroyer un break Stella, Simon Daffodils et ses potes ont fui la salle avant toi!
C'est pas mon truc, avance-t-il!
A force de boire du mazout il se prend pour Zizi Jeanmaire!
Airplane
Record battu: neuf aéronefs pas neufs, fabrication 2004!
Ces joyeux ont emmené toute la bourgade pour un low cost flight, résultat un box bourré, t'as déjà pigé à qui ira le prix du public!
Précision, Airplane c'est pas Jefferson Airplane, ni Aeroplane, ni Jet, encore moins Led Zeppelin... c'est du gras festif à base de ska/fanfare/ kermesse du village, bref, le truc idéal pour te faire vomir la choucroute crème fraîche au vin de messe que t'as avalée à la Brasserie ' Bij Jeanine van Zaventem' en attendant le coucou qui doit t'emmener à Munich pour les fêtes de la bière!
Même sac qu'Alaska vu à Liedekerke!
Titre à recommander : 'Hoempa Hoempa'!
Oui, Simon!
Pantalonnade grotesque!
C'est pas ton truc, non plus, Zizi?
OK Cowboy!
Tu les suis depuis 2008, une Soirée Cerise, et tu sais que Bineta Saware, Jean-François Hermand, Anne Fidalgo et Sébastian Philippe vont casser la baraque, il n'en a jamais été autrement avec ces flingueurs emmenés par la fougueuse Miss Saware!
Certains bands ont besoin de faire tourner le moteur au ralenti pendant une longue séance d'échauffement, pas OK Cowboy!: départ sur les chapeaux de roue: ' Trick or treat'. Jean-François au turbin derrière ses caisses, Anna altière à droite, Sébastian impérial à gauche et la panthère Bineta, scintillante, au centre, les Bellrays avec 15 ans de moins!
' Mushroom diaries' ces champignons vont pas te refiler la chiasse mais tu vas transpirer!
' Dr Jekyll & Mr Hyde' Robert Louis Stevenson goes rock!
Quelques accords, bordel, ma guitare déconne, pas le temps d'appeler un vétérinaire, vais soigner la bête avec un peu de vaseline!
Bineta: "t'énerves, mec, putain, on est sur la grande scène de l'AB, cool!"
Mordant!
La dernière ' Dance, dance, dance' (assholes): catwoman Bineta sexy en diable, un voisin en renverse son liquide jaune sur ses sabots du dimanche, l'AB trépigne.
Qui va leur voler la palme?
Une seule question: pourquoi un groupe talentueux tel que OK Cowboy! doit-il encore se taper des concours semi-amateurs, il y a longtemps qu'ils mériteraient de fouler les plus grands podiums du royaume!
We Stood Like Kings
Pan Spherics n'est plus, de ses cendres naît We Stood Like Kings!
Mathieu Waterkeyn et Judith Hoorens sont toujours de la partie, Steven Van Isterdael et Marijn Cobbaert complètent l'équipe.
Musicalement on flotte dans la même sphère post/space-rock/ambient que Pan Spherics, la structure des compositions ( deux titres de plus de sept minutes) est complexe, sophistiquée, filmique.
Un fond rythmique sans failles, une guitare te rappelant au bon souvenir d'Explosions in the Sky ou de Godspeed You! Black Emperor et des envolées de claviers/synthé d'un classicisme 'gnossienne'.
De loin, le band ayant proposé les sonorités les plus évocatrices de la soirée: tu passes du cotonneux au mélancolique, du bucolique au sidéral, du serein à l'agité en l'espace d'un seul titre.
La première plage, still 'Untitled', suggère aussi bien Mogwai que le minimalisme de Sigur Rós, la seconde ' People Say' fut tout aussi riche et exaltée.
We Stood Like Kings peut se targuer d'avoir réduit les fans éméchés de quelques groupes précédents au silence religieux et à l'écoute attentive: un exploit!
Sabina Toll
Avant-plan: une planche à repasser couverte de bidules, deux micros!
Arrière-plan: une longue table sur laquelle trônent: laptop, platines et autres machines à sons!
23h: un bidouilleur et une gamine de blanc vêtue: Sabina Toll!
Tu te poses une question: où se trouve cette voie à péage et combien il faut cracher.. tu t'adresses à Sabina, son FB mentionne: parle Chukchansi, Chru, Énochien et Tongvas... je crois que l'Enochie doit te convenir, tiens ton clebs en laisse!
Et à part ça?
Il pleut sur le Lac Majeur!
Mais encore, Sabina Toll?
Elle chante, elle sourit, elle agite les bras...
Oui, Simon?
Ses jambes sont pas terribles...
C'était bien?
Sulfureux: Milk Inc./ 2 Fabiola/ Fioco/ Britney Spears en moins siliconé/ Vengaboys/ Sandra Kim sans saucisse Mora... avec même quelques plans piqués à Grace Jones!
Sabina Toll: le futur de l'Eurodance!
Minuit, distribution des prix!
First prize: OK Cowboy!, il y a une justice!
Second: Horse Antlers, mérité!
Third: AntiluX, pas immérité!
Prix de la paroisse: Airplane, no comment!
samedi 3 décembre 2011
Bruce Bherman au Club de l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 2 décembre 2011
Extrait des mémoires non-écrites d'un certain Bherman ( toute ressemblance avec un Bruce de Gent, maman ostendaise, papa du Yorkshire ne peut-être que fortuite):... à Ostende, dans les sixties, il n'existait que deux groupes: The Flight, le précurseur de Tjens- Couter, et un blues trio, ' Bluesy Rag', dans lequel je jouais de la guitare, une 5 cordes, j'avais pas les 20 francs nécessaires pour me payer une sixième!
Désormais, Tjens passe à Taratata et Bruce Bherman, ex Bherman, a sorti un sixième CD, enregistré au Jet Studio, le double album ' Untagged Friends' , trois ans après 'Two boys' !
Avant un concert au Lotto Arena, en 2026, et le stade de Wembley en 2027, il se paye l'AB Club deux soirs d'affilée et pas avec la fanfare de Merelbeke!
Au piano, un volatile noir de Nashville: Tony Crow ( Lambchop, Clem Snide, Bonnie Prince Billy, Andrew Bird...) - drums, from Nashville, Marc Pisapia (Josh Rouse, Chuck Prophet, The Pierce Sisters..) - bass, le petit ( 1m96) Dick Descamps ( Ozark Henry, Ugly Papas, the Whodads, the Revelaires...) - guitar, Tim Coenen ( Star Club West, Maxon Blewitt, Admiral Freebee, the Go Find..) - guitar, l'hidalgo WoWo Spaens - compositions, chant, guitare: Bruce black hat Bherman!
20h35'
Ladies & gentlemen, on the piano Tony Blackbird!
Un impromptu classique à rendre malade Billy Joel!
On enchaîne en duo claviers caressants/crooning voce ... have you heard the news... 'Rumours', non pas celui de Fleetwood Mac mais un futur late jazz classic.
L'équipe complète en action: ' White and Blue' dans la veine alt.country/americana, dominé par les guitares sombres, chères à la bande de Kurt Wagner.
Un coup de pédale sur l'accélérateur: ' I was smiling', avec toujours la voix traînante du Gantois et des riffs aux relents surf.
La classe!
'You said, you said' cinq voix, funky americana to move your ass.
Bruxelles, it's time for a slower shift!
Effectivement, Bruce, +/- 60000 promeneurs viennent de manifester dans les rues de la capitale, faut réduire la cadence et nous augmenter, fieu!
C'est pas ça, petit, je vieillis et peux plus tenir un rythme soutenu pendant 60 minutes.
Fais pas ton Rowan Atkinson et envoie la suite!
' Dreamer' un slow récitatif suivi de 'Darkened Canyon', un midtempo qui aurait pu servir de soundtrack pour David Lynch.
Where Calexico meets Willard Grant Conspiracy quelque part dans un désert de l'Utah!
Un titre plus ancien ' Tinseltown ' ( sur 'Two Boys'), incompréhensible le peu d'airplay que cette merveille a connu.
Une certaine amertume, des odeurs Mark Lanegan ...in Tinseltown you pay for your pleasure... c'est partout pareil, menneke!
A slow melancholic ballad: ' I'll wait for you in a line', sans la seconde voix de Cortney Tidwell.
Sonne très Nashville, ce waterzooi au rosbif!
Travail incroyable des guitaristes, admirablement soutenus par une assise rythmique inébranlable, tu y ajoutes le doigté de Tony et la voix lancinante du Costello uit Gent et t'as le meilleur americana uit Vlaamse klei que tu puisses imaginer.
Tout en finesse: 'Radiogirl' un hit en puissance!
J'essaye de composer des titres joviaux, malheureusement le mieux que je puisse écrire pour m'éloigner de la noirceur prend une teinte anthracite, voici le profond 'Slowdown' au final volcan en fusion.
Une étude morphologique de l'espèce féminine: énumération des cas de figures... la pas mal, la quelconque, celle qui ressemble à ta mère, le canon, la femme à barbe, le clone de Jane Birkin... et à Nashville, Mr Crow?
We have ' Big sized girls' , un rock aussi plantureux que la poitrine de Dolly Parton!
Thank you for coming, Brussels!
60', seulement... come back, Bruce!
Double bis!
Ecrit en 2003, ' To the office' , longue plage jazz atmosphérique déchirée par de méchantes guitares bureaucrates mécontents, et on se quitte avec la bien nommée ' The goodbye song', piano austère pour cette country ballad, proche des titres les plus calmes de Ryan Adams!
Hilde, une fan ( blonde), à propos du concert de jeudi:
"'t was leuk gisteren! mooie sound!"
Bhermie, le vendredi à 23:16':
" het was nog tien keer beter vanavond, gewoon te gek!!"
Mon épouse conjugale, même jour, même heure:
"t'es déjà là!"
Désormais, Tjens passe à Taratata et Bruce Bherman, ex Bherman, a sorti un sixième CD, enregistré au Jet Studio, le double album ' Untagged Friends' , trois ans après 'Two boys' !
Avant un concert au Lotto Arena, en 2026, et le stade de Wembley en 2027, il se paye l'AB Club deux soirs d'affilée et pas avec la fanfare de Merelbeke!
Au piano, un volatile noir de Nashville: Tony Crow ( Lambchop, Clem Snide, Bonnie Prince Billy, Andrew Bird...) - drums, from Nashville, Marc Pisapia (Josh Rouse, Chuck Prophet, The Pierce Sisters..) - bass, le petit ( 1m96) Dick Descamps ( Ozark Henry, Ugly Papas, the Whodads, the Revelaires...) - guitar, Tim Coenen ( Star Club West, Maxon Blewitt, Admiral Freebee, the Go Find..) - guitar, l'hidalgo WoWo Spaens - compositions, chant, guitare: Bruce black hat Bherman!
20h35'
Ladies & gentlemen, on the piano Tony Blackbird!
Un impromptu classique à rendre malade Billy Joel!
On enchaîne en duo claviers caressants/crooning voce ... have you heard the news... 'Rumours', non pas celui de Fleetwood Mac mais un futur late jazz classic.
L'équipe complète en action: ' White and Blue' dans la veine alt.country/americana, dominé par les guitares sombres, chères à la bande de Kurt Wagner.
Un coup de pédale sur l'accélérateur: ' I was smiling', avec toujours la voix traînante du Gantois et des riffs aux relents surf.
La classe!
'You said, you said' cinq voix, funky americana to move your ass.
Bruxelles, it's time for a slower shift!
Effectivement, Bruce, +/- 60000 promeneurs viennent de manifester dans les rues de la capitale, faut réduire la cadence et nous augmenter, fieu!
C'est pas ça, petit, je vieillis et peux plus tenir un rythme soutenu pendant 60 minutes.
Fais pas ton Rowan Atkinson et envoie la suite!
' Dreamer' un slow récitatif suivi de 'Darkened Canyon', un midtempo qui aurait pu servir de soundtrack pour David Lynch.
Where Calexico meets Willard Grant Conspiracy quelque part dans un désert de l'Utah!
Un titre plus ancien ' Tinseltown ' ( sur 'Two Boys'), incompréhensible le peu d'airplay que cette merveille a connu.
Une certaine amertume, des odeurs Mark Lanegan ...in Tinseltown you pay for your pleasure... c'est partout pareil, menneke!
A slow melancholic ballad: ' I'll wait for you in a line', sans la seconde voix de Cortney Tidwell.
Sonne très Nashville, ce waterzooi au rosbif!
Travail incroyable des guitaristes, admirablement soutenus par une assise rythmique inébranlable, tu y ajoutes le doigté de Tony et la voix lancinante du Costello uit Gent et t'as le meilleur americana uit Vlaamse klei que tu puisses imaginer.
Tout en finesse: 'Radiogirl' un hit en puissance!
J'essaye de composer des titres joviaux, malheureusement le mieux que je puisse écrire pour m'éloigner de la noirceur prend une teinte anthracite, voici le profond 'Slowdown' au final volcan en fusion.
Une étude morphologique de l'espèce féminine: énumération des cas de figures... la pas mal, la quelconque, celle qui ressemble à ta mère, le canon, la femme à barbe, le clone de Jane Birkin... et à Nashville, Mr Crow?
We have ' Big sized girls' , un rock aussi plantureux que la poitrine de Dolly Parton!
Thank you for coming, Brussels!
60', seulement... come back, Bruce!
Double bis!
Ecrit en 2003, ' To the office' , longue plage jazz atmosphérique déchirée par de méchantes guitares bureaucrates mécontents, et on se quitte avec la bien nommée ' The goodbye song', piano austère pour cette country ballad, proche des titres les plus calmes de Ryan Adams!
Hilde, une fan ( blonde), à propos du concert de jeudi:
"'t was leuk gisteren! mooie sound!"
Bhermie, le vendredi à 23:16':
" het was nog tien keer beter vanavond, gewoon te gek!!"
Mon épouse conjugale, même jour, même heure:
"t'es déjà là!"
mercredi 30 novembre 2011
Katzenjammer - Unni Wilhelmsen à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 29 novembre 2011
Kongeriket Norge rules!
Sauve qui peut, des vikings en jupon ont envahi la capitale européenne, et l'AB en particulier: profanateurs de sépultures, destructeurs d'église, paganistes libre-penseurs... suis pas sûr que la devise "Hann blótađi ekki, hann trúđi á mátt sinn eiginn ok megin" soit d'Hägar Dünor, mais c'est pas le moment de parler de la naissance du petit Jésus de Nazareth... ni Dieu, ni maître, est plus proche de leurs convictions!
Pour ouvrir la soirée, une blonde vêtue lapon, coiffée d'une casquette en fourrure de loutre, bonjour Gaia, au nom imprononçable et hard to spell( sic!): Unni Wilhelmsen!
Pas froid aux yeux, la madame, et diserte, pire que Léontine Vansteenbroek, la concierge mongole de Bart De Wever qui parle mieux le flamand qu'un futur premier ministre: Bruxelles, vous pouvez applaudir le support de Katzenjammer, c'est moi, une star à Oslo (Best Female Artist of the Year, Best Album of the Year).
Clap, clap... pas question de mettre la maîtresse de mauvaise humeur!
Sept CD's, le premier en 1997, le dernier ' 7 ' en 2010, à classer sur ton étagère acoustic folk/pop, pas loin d'Ane Brun, Nina Kinert, Fiona Apple, etc..
Deux accompagnateurs: un imposant et parfois envahissant bassiste, backing vocalist et un gars au cajon+ backings, Unni grattant une acoustique.
Le folk soyeux 'Won't go near you again', que tu retrouves sur son premier album, entame le set, suivi par 'Space Opera', moins baroque que La Castafiore, moins singulier que Bowie, mais joliment rythmé.
Derrière le piano, pour 'Orange'.
Bruxelles, une question: croyez-vous qu'il soit possible d'être jaloux d'un fruit?
Ma femme était jalouse d'une Rose, madame!
C'est malin, un ex était jaloux de l'agrume que je mangeais tous les matins...
Humour, second degré, un parfum Tori Amos.
La suivante a été co-écrite avec un amerloque, un certain Chris, lors d'un symposium pour singer-songwriters à Oslo, plus tard j'appris qu'il s'agissait de Chris Barron des Spin Doctors, un folk propret: 'Revolving Door'.
Trois minutes exotiques avec un titre en norvégien ' Til Meg' (?), l'histoire d'un jeune fille estimant que son boyfriend devrait lui proposer le mariage, Miss Wilhelmsen s'accompagne d'une minuscule guitare noire decorated with a red rose.
Mélodieux!
Pour les chroniqueurs: mon nom est compliqué, regardez ce panneau électoral, il est écrit en grands caractères, le sept qui le suit est le titre de mon CD.
Merci, Unni, une stand-up comedian aussi rigolote qu'Els de Schepper.
Une dernière 'Both sides now' de Joni Mitchell, une influence majeure.
35' plaisantes!
En attendant le hoofdact, Colalightfotoman Luk n'ose pas aller saluer Fientje, la brave dame des latrines, vu que Simon, le gars de Music in Belgium, se colle lubriquement à lui en espérant lui piquer sa position, stratégiquement idéale, pour shooter le quadruple synonyme féminin du Deutsche hangover: dure est la concurrence, chères sont les bonnes places!
21h05 Katzenjammer
Quatre nanas à la tenue vestimentaire indescriptible, mais pour le moins olé olé, imagine des sauvageonnes sexy, prêtes pour la bachelorette party de Calamity Jane, dont au moins deux portent jupes s'arrêtant au ras des fesses, tandis que la coiffure afro de la plus ronde doit donner la nausée à Angela Davis.
Anne Marit Bergheim/Marianne Sveen/Solveig Heilo/Turid Jørgensen sont toutes multi-instrumentistes, elles doivent utiliser +/- 25 jouets différents, elles chantent toutes et leur énergie folle ( elles ne tiennent pas en place, changent constamment d'outil) n'a d'égale que leur joie de jouer et leur humour abrasif.
Il y a longtemps que tu n'avais plus autant ri durant un concert, ajoutons-y que leur folk/polka/punk/jazz/balkan & gypsy swing/rock/ country/cabaret/ chanson / close harmonies/boogie woogie / lindi hop/ wartime swing tient plus que bien la route, elles savent jouer et t'auras compris que Bruxelles aura assisté à un événement hors norme qui restera dans les annales!
Au rayon discographique: deux albums, le dernier ' A kiss before you go' ( 2011).
Une courte intro cabaret ' A kiss before you go' : accordéon, contrebasse/balalaïka décorée de moustaches, banjo et drums , suivie de 'Ouch' un titre country/punky salement déjanté, Marit, Marianne et Turid viennent taquiner la petite Solveig, cachée derrière ses caisses, cette dernière tape comme une dératée pendant que Marianne excite les foules en gueulant à s'époumoner.. hit me !
Séquence jazz New-Orleans et jeu de jambes Moulin-Rouge pour prendre une teinte Andrew Sisters: 'Demon Kitty rag'.
Hilarant!
' I will dance' (When I walk away), ladies & gentlemen, a big hand for Anne Merit, elle va non seulement chanter mais jouer de l'harmonica, glockenspiel et accordéon en même temps.
Sorry, I don't speak French!
Nor, do we, gueulent les quatre provinces du Nord+ la moitié du Brabant!
But I know some Dutch: onze CD kost vijftien Euro, dertig pour les deux et twintig pour un T-shirt, this one is called ' To the sea', un chant de marin sur fond polka.
Shane McGowan et les Pogues, mais légèrement plus sexy, Marianne déchaînée en Fraulein Helga Geerhart!
Un volksliedje en flamand, accent d'Oslo, pour exciter les masses, non c'était pas 'klein, klein kleuterke...', ni 'vier weverkens', voilà 'Rock paper scissors', aux odeurs Irish folk tune mêlé de sonorités Appalaches.
Une petite valse moins farfelue, quatre mains au piano, une voix haut perchée, un écho de trois timbres en vocalises: ' Lady Marlene' .
Quelques instants mélancoliques après ce déluge de loufoqueries.
Une ballade automnale nostalgique 'Wading in deeper', beau comme les Webb Sisters.
Hey ladies, connaissez-vous le meilleur chemin pour atteindre le coeur d'un mâle?
Adressez-vous à son estomac: 'Cherry pie', ukulele, washboard et minauderies à la Betty Boop.
Des vamps irrésistibles!
A Norwegian tune, interprété a capella, l'épique chant vire opéra bouffe.
Tu veux du Brecht ou ' Lulu' d'Alban Berg, voilà l'endiablé ' Mother Superior' décoré d'une trompette tonique.
Miss Sveen: j'ai 3 questions!
1° do you think my hair is real?
2° does it matter?
3° do you remember this one, folks?
'Land of confusion' ( Genesis) en version bluesy/cabaret à la Tom Waits!
Une claque monstre!
Petit speech quadrilingue de Turid qui ajoute sans rire, pas mal pour une blonde, non?
Brussels, are you ready for some rock'n roll?
'Loathsome M', tu te rappelles de Joan Jett?
Volle gas!
Pas de répit, même tempo, 'Cocktails and ruby slippers' , du méchant garage rock.
Fondu enchaîné sur 'A bar in Amsterdam': une charge furieuse, une cavalcade débridée, menée tambour battant, trompette agressive en tête.
A l'assaut!
Gogol Bordello c'est de la soupe pour bigottes à côté de ces nanas!
Intro dramatique ' Der Kapitän' pour' Hey ho on the devil's back' un gospel conquête de l'Ouest à damner tous les saints de n'importe quelle croyance.
Voir Miss Marianne Sveen transformée en Jerry Lee Lewis, prise d'un fou rire sardonique, valait déjà le déplacement, mais quand elle imagine de grimper sur son tabouret pour sauter sur le piano, tout Bruxelles est devenu complètement nuts!
Une sabre dance norvégienne paillarde?
'Le pop' pour terminer ce concert ahurissant.
Bis
A capella, le gospel grave: ' God's great dust storm', un break statues de sel et reprise du thème et, comme il est l'heure du couvre-feu, vite un dernier country punk avec solo de mandoline, 'Ain't no thang'.
Un final barnumesque: triple saut périlleux, kazoo fou, solo de balalaïka/contrebasse et de houleux "hell yeah" hurlés toutes les 30 secondes... la totale, quoi!
Katzenjammer live: une expérience unique, pas réservée aux cardiaques, ni aux esprits chagrins!
Sauve qui peut, des vikings en jupon ont envahi la capitale européenne, et l'AB en particulier: profanateurs de sépultures, destructeurs d'église, paganistes libre-penseurs... suis pas sûr que la devise "Hann blótađi ekki, hann trúđi á mátt sinn eiginn ok megin" soit d'Hägar Dünor, mais c'est pas le moment de parler de la naissance du petit Jésus de Nazareth... ni Dieu, ni maître, est plus proche de leurs convictions!
Pour ouvrir la soirée, une blonde vêtue lapon, coiffée d'une casquette en fourrure de loutre, bonjour Gaia, au nom imprononçable et hard to spell( sic!): Unni Wilhelmsen!
Pas froid aux yeux, la madame, et diserte, pire que Léontine Vansteenbroek, la concierge mongole de Bart De Wever qui parle mieux le flamand qu'un futur premier ministre: Bruxelles, vous pouvez applaudir le support de Katzenjammer, c'est moi, une star à Oslo (Best Female Artist of the Year, Best Album of the Year).
Clap, clap... pas question de mettre la maîtresse de mauvaise humeur!
Sept CD's, le premier en 1997, le dernier ' 7 ' en 2010, à classer sur ton étagère acoustic folk/pop, pas loin d'Ane Brun, Nina Kinert, Fiona Apple, etc..
Deux accompagnateurs: un imposant et parfois envahissant bassiste, backing vocalist et un gars au cajon+ backings, Unni grattant une acoustique.
Le folk soyeux 'Won't go near you again', que tu retrouves sur son premier album, entame le set, suivi par 'Space Opera', moins baroque que La Castafiore, moins singulier que Bowie, mais joliment rythmé.
Derrière le piano, pour 'Orange'.
Bruxelles, une question: croyez-vous qu'il soit possible d'être jaloux d'un fruit?
Ma femme était jalouse d'une Rose, madame!
C'est malin, un ex était jaloux de l'agrume que je mangeais tous les matins...
Humour, second degré, un parfum Tori Amos.
La suivante a été co-écrite avec un amerloque, un certain Chris, lors d'un symposium pour singer-songwriters à Oslo, plus tard j'appris qu'il s'agissait de Chris Barron des Spin Doctors, un folk propret: 'Revolving Door'.
Trois minutes exotiques avec un titre en norvégien ' Til Meg' (?), l'histoire d'un jeune fille estimant que son boyfriend devrait lui proposer le mariage, Miss Wilhelmsen s'accompagne d'une minuscule guitare noire decorated with a red rose.
Mélodieux!
Pour les chroniqueurs: mon nom est compliqué, regardez ce panneau électoral, il est écrit en grands caractères, le sept qui le suit est le titre de mon CD.
Merci, Unni, une stand-up comedian aussi rigolote qu'Els de Schepper.
Une dernière 'Both sides now' de Joni Mitchell, une influence majeure.
35' plaisantes!
En attendant le hoofdact, Colalightfotoman Luk n'ose pas aller saluer Fientje, la brave dame des latrines, vu que Simon, le gars de Music in Belgium, se colle lubriquement à lui en espérant lui piquer sa position, stratégiquement idéale, pour shooter le quadruple synonyme féminin du Deutsche hangover: dure est la concurrence, chères sont les bonnes places!
21h05 Katzenjammer
Quatre nanas à la tenue vestimentaire indescriptible, mais pour le moins olé olé, imagine des sauvageonnes sexy, prêtes pour la bachelorette party de Calamity Jane, dont au moins deux portent jupes s'arrêtant au ras des fesses, tandis que la coiffure afro de la plus ronde doit donner la nausée à Angela Davis.
Anne Marit Bergheim/Marianne Sveen/Solveig Heilo/Turid Jørgensen sont toutes multi-instrumentistes, elles doivent utiliser +/- 25 jouets différents, elles chantent toutes et leur énergie folle ( elles ne tiennent pas en place, changent constamment d'outil) n'a d'égale que leur joie de jouer et leur humour abrasif.
Il y a longtemps que tu n'avais plus autant ri durant un concert, ajoutons-y que leur folk/polka/punk/jazz/balkan & gypsy swing/rock/ country/cabaret/ chanson / close harmonies/boogie woogie / lindi hop/ wartime swing tient plus que bien la route, elles savent jouer et t'auras compris que Bruxelles aura assisté à un événement hors norme qui restera dans les annales!
Au rayon discographique: deux albums, le dernier ' A kiss before you go' ( 2011).
Une courte intro cabaret ' A kiss before you go' : accordéon, contrebasse/balalaïka décorée de moustaches, banjo et drums , suivie de 'Ouch' un titre country/punky salement déjanté, Marit, Marianne et Turid viennent taquiner la petite Solveig, cachée derrière ses caisses, cette dernière tape comme une dératée pendant que Marianne excite les foules en gueulant à s'époumoner.. hit me !
Séquence jazz New-Orleans et jeu de jambes Moulin-Rouge pour prendre une teinte Andrew Sisters: 'Demon Kitty rag'.
Hilarant!
' I will dance' (When I walk away), ladies & gentlemen, a big hand for Anne Merit, elle va non seulement chanter mais jouer de l'harmonica, glockenspiel et accordéon en même temps.
Sorry, I don't speak French!
Nor, do we, gueulent les quatre provinces du Nord+ la moitié du Brabant!
But I know some Dutch: onze CD kost vijftien Euro, dertig pour les deux et twintig pour un T-shirt, this one is called ' To the sea', un chant de marin sur fond polka.
Shane McGowan et les Pogues, mais légèrement plus sexy, Marianne déchaînée en Fraulein Helga Geerhart!
Un volksliedje en flamand, accent d'Oslo, pour exciter les masses, non c'était pas 'klein, klein kleuterke...', ni 'vier weverkens', voilà 'Rock paper scissors', aux odeurs Irish folk tune mêlé de sonorités Appalaches.
Une petite valse moins farfelue, quatre mains au piano, une voix haut perchée, un écho de trois timbres en vocalises: ' Lady Marlene' .
Quelques instants mélancoliques après ce déluge de loufoqueries.
Une ballade automnale nostalgique 'Wading in deeper', beau comme les Webb Sisters.
Hey ladies, connaissez-vous le meilleur chemin pour atteindre le coeur d'un mâle?
Adressez-vous à son estomac: 'Cherry pie', ukulele, washboard et minauderies à la Betty Boop.
Des vamps irrésistibles!
A Norwegian tune, interprété a capella, l'épique chant vire opéra bouffe.
Tu veux du Brecht ou ' Lulu' d'Alban Berg, voilà l'endiablé ' Mother Superior' décoré d'une trompette tonique.
Miss Sveen: j'ai 3 questions!
1° do you think my hair is real?
2° does it matter?
3° do you remember this one, folks?
'Land of confusion' ( Genesis) en version bluesy/cabaret à la Tom Waits!
Une claque monstre!
Petit speech quadrilingue de Turid qui ajoute sans rire, pas mal pour une blonde, non?
Brussels, are you ready for some rock'n roll?
'Loathsome M', tu te rappelles de Joan Jett?
Volle gas!
Pas de répit, même tempo, 'Cocktails and ruby slippers' , du méchant garage rock.
Fondu enchaîné sur 'A bar in Amsterdam': une charge furieuse, une cavalcade débridée, menée tambour battant, trompette agressive en tête.
A l'assaut!
Gogol Bordello c'est de la soupe pour bigottes à côté de ces nanas!
Intro dramatique ' Der Kapitän' pour' Hey ho on the devil's back' un gospel conquête de l'Ouest à damner tous les saints de n'importe quelle croyance.
Voir Miss Marianne Sveen transformée en Jerry Lee Lewis, prise d'un fou rire sardonique, valait déjà le déplacement, mais quand elle imagine de grimper sur son tabouret pour sauter sur le piano, tout Bruxelles est devenu complètement nuts!
Une sabre dance norvégienne paillarde?
'Le pop' pour terminer ce concert ahurissant.
Bis
A capella, le gospel grave: ' God's great dust storm', un break statues de sel et reprise du thème et, comme il est l'heure du couvre-feu, vite un dernier country punk avec solo de mandoline, 'Ain't no thang'.
Un final barnumesque: triple saut périlleux, kazoo fou, solo de balalaïka/contrebasse et de houleux "hell yeah" hurlés toutes les 30 secondes... la totale, quoi!
Katzenjammer live: une expérience unique, pas réservée aux cardiaques, ni aux esprits chagrins!
mardi 29 novembre 2011
Nneka - Y'Akoto à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 28 novembre 2011
T'as un abonnement à l'AB, elle dit!
Je t'aime, répondis-tu!
Le chat a souri!
Grande salle bien peuplée ( pas loin du sold-out), public essentiellement féminin, limite d'âge: 19 ans + une dizaine de retraités s'étant trompés de concert!
Nneka is hot!
20:15, Y'Akoto
Une bridée?
Tu confonds avec la base aérienne, Yokota!
Jennifer Yaa Akoto Kieck naît à Hambourg, père ghanéen et mère allemande, voyage pas mal (Ghana, Togo, Tchad, Cameroun, Barbès...) avant de revenir à la case départ.
Se lance dans la musique à 13 ans, diverses aventures en groupe, sort un premier EP sous son nom en août 2011 ( 'Tamba') , l'album 'Baby blues' est prévu pour février 2012.
Le moins qu'on puisse écrire est que la jeune femme a laissé une forte impression à Bruxelles: une voix grave, envoûtante, à la croisée Nina Simone/Lauryn Hill/ Erykah Badu, une présence scénique étonnante de maturité, des compositions nu-soul, groove, r'n'b, afro folk/jazz juteuses et un vibe communicatif.
Obscurité, un duo de casquettes/lunettes sur scène, un clavier ( Matthäus Winnizky ???) et une acoustique ( Amo Jr. ???), une petite intro et arrivée d'une séduisante mulâtre: Y'akoto!
Un premier titre de nu-soul chaloupé à faire danser un obèse unijambiste: 'Diamonds', superbe!
'Body movements' est introduit par un piano groovy , ton corps n'a qu'à suivre le mouvement.
La voix rocailleuse et engageante sur 'Talk to me' a déclenché une salve d'applaudissements, Y'akoto rayonne, Bruxelles vibre.
Elle enchaîne sur un slow narratif insolent ( 'Baby Blues'), un mec l'a laissé choir pour a very old lady, elle conclut: I'm gonna find myself a very old man...
Vu son physique, les candidats ne manqueront pas, DSK va se payer un voyage du côté de l'embouchure de l'Elbe un de ces jours.
Le soulslow explose en final Queen haché menu.
Retour aux rythmes propices aux déhanchements: 'Moving', elle écrase sans problèmes toutes les Adele, Duffy et autres British soulstresses.
Y'akoto ne sent pas le fake, tu ne la verras pas en première page des tabloïds un oeil poché et le chignon de travers!
Authenticité, fraîcheur, grâce et a moody voice, elle va casser la baraque!
My first single 'Tamba' , about a child soldier.
Un témoignage social brillamment orchestré.
Une dernière, à propos de son départ du Ghana, le joyeux ' Good Betta Best'!
Y'akoto zwischen Soul, Jazz und World: une révélation!
21:00: Nneka
Un roadie s'empare du micro chant pour l'amener en coulisses.
Deux minutes plus tard, apparition de quatre musiciens, probablement Gros Ngollé Pokossi ( basse) - Kilian Soldat ( drums) - Nils Kötting ( keys) et un super guitariste, on est pas certain du tout qu'il s'agissait de Fontaine Burnett ( les mecs n'ont pas été introduits!).
Une intro low groove to tease the masses lesquelles se joignent au combo en tapant des mains, une voix off craquante et apparition de la minuscule Nneka Egbuna, frisée (a scruffy pony-tail selon un critique anglo-saxon) , baskets blanches , chemise jeans, absence totale de make-up... les lycéennes réagissent par un chambard monstre, sans crainte des heures de colle, le pion est parti fumer une cibiche!
Il te faut pas longtemps pour comprendre l'engouement de la belle jeunesse, ce petit bout de femme est extraordinaire!
Du sang mélangé, Nigeria/Allemagne, trois albums ( le dernier 'Soul is heavy') , rave reviews dans le monde entier, elle empoche le premier prix in the reggae category of the Museke Online Africa Music Award 2010, on la compare aux plus grands: Bob Marley ou Neneh Cherry, un mix de hip hop/rap/nu-soul/ reggae/ragga qui plaît et un engagement social qui interpelle.
C'est le premier titre du dernier CD, 'Lucifer' ( No Doubt) qui entame le set, du female reggae houleux, suivi par 'Walkin''un morceau plus ancien de l'album 'No longer at ease' , hip hop beats et message spirituel/humaniste, reçu 5 sur 5 par les adolescents... and though you lack physical richness... you have achieved spiritual growth.... !
Place au smooth 'Shining star' chanté d'un timbre ambré et onctueux, elle s'empare d'une guitare pour le bluesy/soul midtempo ' Your request' que le guitariste mâle embellit d'une envolée lyrique à la Carlos Santana.
Pendant le funky 'Babylon' , Nneka s'aventure au fond de scène près du drummer, s'assied sur un cajon et entame avec ce dernier un méchant échange tribal, la basse de Gros Ngollé Pokossi s'invite à la fête, on n'est pas loin d'une des influences de la généreuse jeune dame :Fela Anikulapo Kuti!
Un speech aux colorations engagement politique/ solidarité universelle annonce le formidable ragga/ afro rumba 'V I P' , tu traduis 'Vagabond in Power', dénonçant l'exploitation du Delta du Niger, où Nneka a grandi, par les grandes compagnies pétrolières et un gouvernement nigérien corrompu.
Salle en ébullition.
Heavy guitar riffs, cuivres samplés, un virage reggae ' My home' un single issu du dernier CD, des touches Ayo, Asa, un tempérament baroudeur en prime.
Solides riffs de guitare à nouveau: ' Do you love me now' te faisant penser à certains titres de Selah Sue.
Un rock qui arrache, ' Soul is heavy', le heavy se justifiant à 100%.
Pour suivre avec l'étonnant et nerveux ' Suffri', dans lequel elle introduit quelques lignes du 'Seven Nation Army' des White Stripes et un couplet de ' Sweet Dreams' des Eurythmics.
Les claviers s'envolent, la guitare grince, la petite vient se cacher derrière le flingueur, ça canarde à tous vents, Bruxelles jubile.
Efficacité et énergie!
Un piano classique amorce 'Hearbeat', Nneka a disparu backstage, la voix émerge des coulisses, cette ballade soul ( piano/voix) fait fondre les coeurs adolescents.
Halètements accentués en écho par ceux du bassiste, immense ovation, roulement de batterie, l'artillerie lourde rapplique, le morceau explose.
Un triomphe après 1h20' de concert!
Bis
Cerise sur le gâteau: ' Africans', une guitare jazzy à la Joe Pass, sans transition elle mue Jimi Hendrix et Nneka entame sa prière incantatoire ...
Wake up, world
Wake up, world, wake up and stop sleeping
Wake up Africa, wake up and stop blaming
Open your eyes, eyes, stand up and rise...
pour terminer par une note d'espoir: it's time for love!
Bruxelles a enregistré le message.
Concert sympa, nana crédible et attachante!
Je t'aime, répondis-tu!
Le chat a souri!
Grande salle bien peuplée ( pas loin du sold-out), public essentiellement féminin, limite d'âge: 19 ans + une dizaine de retraités s'étant trompés de concert!
Nneka is hot!
20:15, Y'Akoto
Une bridée?
Tu confonds avec la base aérienne, Yokota!
Jennifer Yaa Akoto Kieck naît à Hambourg, père ghanéen et mère allemande, voyage pas mal (Ghana, Togo, Tchad, Cameroun, Barbès...) avant de revenir à la case départ.
Se lance dans la musique à 13 ans, diverses aventures en groupe, sort un premier EP sous son nom en août 2011 ( 'Tamba') , l'album 'Baby blues' est prévu pour février 2012.
Le moins qu'on puisse écrire est que la jeune femme a laissé une forte impression à Bruxelles: une voix grave, envoûtante, à la croisée Nina Simone/Lauryn Hill/ Erykah Badu, une présence scénique étonnante de maturité, des compositions nu-soul, groove, r'n'b, afro folk/jazz juteuses et un vibe communicatif.
Obscurité, un duo de casquettes/lunettes sur scène, un clavier ( Matthäus Winnizky ???) et une acoustique ( Amo Jr. ???), une petite intro et arrivée d'une séduisante mulâtre: Y'akoto!
Un premier titre de nu-soul chaloupé à faire danser un obèse unijambiste: 'Diamonds', superbe!
'Body movements' est introduit par un piano groovy , ton corps n'a qu'à suivre le mouvement.
La voix rocailleuse et engageante sur 'Talk to me' a déclenché une salve d'applaudissements, Y'akoto rayonne, Bruxelles vibre.
Elle enchaîne sur un slow narratif insolent ( 'Baby Blues'), un mec l'a laissé choir pour a very old lady, elle conclut: I'm gonna find myself a very old man...
Vu son physique, les candidats ne manqueront pas, DSK va se payer un voyage du côté de l'embouchure de l'Elbe un de ces jours.
Le soulslow explose en final Queen haché menu.
Retour aux rythmes propices aux déhanchements: 'Moving', elle écrase sans problèmes toutes les Adele, Duffy et autres British soulstresses.
Y'akoto ne sent pas le fake, tu ne la verras pas en première page des tabloïds un oeil poché et le chignon de travers!
Authenticité, fraîcheur, grâce et a moody voice, elle va casser la baraque!
My first single 'Tamba' , about a child soldier.
Un témoignage social brillamment orchestré.
Une dernière, à propos de son départ du Ghana, le joyeux ' Good Betta Best'!
Y'akoto zwischen Soul, Jazz und World: une révélation!
21:00: Nneka
Un roadie s'empare du micro chant pour l'amener en coulisses.
Deux minutes plus tard, apparition de quatre musiciens, probablement Gros Ngollé Pokossi ( basse) - Kilian Soldat ( drums) - Nils Kötting ( keys) et un super guitariste, on est pas certain du tout qu'il s'agissait de Fontaine Burnett ( les mecs n'ont pas été introduits!).
Une intro low groove to tease the masses lesquelles se joignent au combo en tapant des mains, une voix off craquante et apparition de la minuscule Nneka Egbuna, frisée (a scruffy pony-tail selon un critique anglo-saxon) , baskets blanches , chemise jeans, absence totale de make-up... les lycéennes réagissent par un chambard monstre, sans crainte des heures de colle, le pion est parti fumer une cibiche!
Il te faut pas longtemps pour comprendre l'engouement de la belle jeunesse, ce petit bout de femme est extraordinaire!
Du sang mélangé, Nigeria/Allemagne, trois albums ( le dernier 'Soul is heavy') , rave reviews dans le monde entier, elle empoche le premier prix in the reggae category of the Museke Online Africa Music Award 2010, on la compare aux plus grands: Bob Marley ou Neneh Cherry, un mix de hip hop/rap/nu-soul/ reggae/ragga qui plaît et un engagement social qui interpelle.
C'est le premier titre du dernier CD, 'Lucifer' ( No Doubt) qui entame le set, du female reggae houleux, suivi par 'Walkin''un morceau plus ancien de l'album 'No longer at ease' , hip hop beats et message spirituel/humaniste, reçu 5 sur 5 par les adolescents... and though you lack physical richness... you have achieved spiritual growth.... !
Place au smooth 'Shining star' chanté d'un timbre ambré et onctueux, elle s'empare d'une guitare pour le bluesy/soul midtempo ' Your request' que le guitariste mâle embellit d'une envolée lyrique à la Carlos Santana.
Pendant le funky 'Babylon' , Nneka s'aventure au fond de scène près du drummer, s'assied sur un cajon et entame avec ce dernier un méchant échange tribal, la basse de Gros Ngollé Pokossi s'invite à la fête, on n'est pas loin d'une des influences de la généreuse jeune dame :Fela Anikulapo Kuti!
Un speech aux colorations engagement politique/ solidarité universelle annonce le formidable ragga/ afro rumba 'V I P' , tu traduis 'Vagabond in Power', dénonçant l'exploitation du Delta du Niger, où Nneka a grandi, par les grandes compagnies pétrolières et un gouvernement nigérien corrompu.
Salle en ébullition.
Heavy guitar riffs, cuivres samplés, un virage reggae ' My home' un single issu du dernier CD, des touches Ayo, Asa, un tempérament baroudeur en prime.
Solides riffs de guitare à nouveau: ' Do you love me now' te faisant penser à certains titres de Selah Sue.
Un rock qui arrache, ' Soul is heavy', le heavy se justifiant à 100%.
Pour suivre avec l'étonnant et nerveux ' Suffri', dans lequel elle introduit quelques lignes du 'Seven Nation Army' des White Stripes et un couplet de ' Sweet Dreams' des Eurythmics.
Les claviers s'envolent, la guitare grince, la petite vient se cacher derrière le flingueur, ça canarde à tous vents, Bruxelles jubile.
Efficacité et énergie!
Un piano classique amorce 'Hearbeat', Nneka a disparu backstage, la voix émerge des coulisses, cette ballade soul ( piano/voix) fait fondre les coeurs adolescents.
Halètements accentués en écho par ceux du bassiste, immense ovation, roulement de batterie, l'artillerie lourde rapplique, le morceau explose.
Un triomphe après 1h20' de concert!
Bis
Cerise sur le gâteau: ' Africans', une guitare jazzy à la Joe Pass, sans transition elle mue Jimi Hendrix et Nneka entame sa prière incantatoire ...
Wake up, world
Wake up, world, wake up and stop sleeping
Wake up Africa, wake up and stop blaming
Open your eyes, eyes, stand up and rise...
pour terminer par une note d'espoir: it's time for love!
Bruxelles a enregistré le message.
Concert sympa, nana crédible et attachante!
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