Nouvelle édition du free festival, organisé par les Brusselse jeugdhuizen.
Trois podiums: Main Stage- Brussels Jupiler Stage et la bruyante (débauche de décibels interférant sur les autres stages) Red Bull Revenge Stage, réservée aux DJ's.
Pas trop de monde sur le coup de 16h, lorsque le premier groupe mettra le feu au parc, mais à 22h, on se marche sur les pieds.
Milou et Guy salivent comme de salaces et pervers ecclésiastiques en reluquant les centaines de jolies grietjes déambulant sur le site.
Ce fut malaisé de les convaincre d'aller assister aux concerts.
The Man Up North
La nana chargée de présenter les artistes annonce stevige gitaarrock.
Goed gezien, fraulein!
L'homme du Nord est en fait une sorte de cobra à cinq têtes, né à Leuven il y a moins de trois ans.
- Alexander Meulemans (guitare) - Benjamin De Vuyst (basse- bc. vocals) - Jochen Theys (chant - megaphone) - Steffen Verpoorten( gt- synthé- bc. vocals) - Maarten Jacobs (drums).
Dès les premières mesures de 'Noisem Kings', t'as les jambes qui tremblent et t'es propulsé vingt mètres plus loin, les enceintes au bas du podium vibrent comme une femelle mettant bas.
C'est du méchant rock sur un wall of sound plus solide que la muraille de Chine.
'Counterattack' déjà une contre-attaque!
Zadoptent une stratégie bizarre ces Nordistes, mais leur powerrock aux touches funky, louchant du côté de Queens of the Stone Age ou du vieux Bad Company, est super efficace.
Une accalmie: 'Daisy's Hair', merci Daisy d'avoir apaisé ces sauvages.
Jochen annonce 'Graveyard', Steffen tripote son PC... temps mort... annulé... le cimetière est remplacé par un apprenti-boucher tout fringant: 'The Butcherman' .
Un boucher, ça aime l'hémoglobine, ce sera du hard à la Black Sabbath.
Ces jeunes gens ont de la gueule et de l'énergie à revendre: la marchandise est de qualité.
Steffen, 'The Gravyeard'?
Ja, allons rendre visite à Jim Morrison au Père Lachaise, sur fond de hard/progrock avec de belles envolées psychédéliques.
'Give me more' beaux effets noisy et une mandoline, comme John Paul Jones en utilisait chez Led Zep.
Jochen a le timbre idéal pour ce stoner/heavy metal.
'The Whale' balèze la baleine!
Et on termine par 'The Man up North' du heavy disco rentre-dedans.
Que pasa?
C'est carnaval, nous voilà arrosés de confetti multicolores, un Gilles de Binche est passé en ULM !
Wat zeg je, JP?
La ville va avoir du boulot pour nettoyer ce bordel!
C'est pas grave, mais tous ces brols dans ma pintje...
The Man up North: excellente entrée en matière.
T'écoutes Willow d'une oreille inattentive, tu les avais vus aux Dijlefeesten à Mechelen il y a peu, tout en discutant le coup avec deux membres des Narcotic Daffodils, recherchés depuis longtemps par la DEA.
School is Cool
Vainqueurs du dernier Humo's Rock Rally et après leur prestation au Bruksellive on comprend pourquoi.
-Johannes Genard: Vocals, Guitars, Bassdrum
-Andrew van Ostade: Floortom, Glockenspiel
-Nele Paelinck: Keyboards, Violin, Glockenspiel, Backing Vocals
-Michael Van Ostade: Hofner Bass, Backing Vocals ( le frère de l'autre)
-Matthias Dillen: Tiny Fucking Drumkit
Nous viennent de Berchem, pas Ste-Agathe, mais la commune anversoise et pratiquent un indie pop rafraîchissant, joyeusement folky et brillant.
On les compare à Arcade Fire, faut pas exagéré, mais c'est une influence, tout comme les Fleet Foxes, Dodos, ou même les Tom Tom Club de Tina Weymouth et Chris Frantz...
On démarre avec les catchy 'US Junkyard Kids' et 'Car, backseat, parking lot' ( ou comment se débarrasser d'une pute sur un parking.... it tastes like blood...).
L'acoustique et nostalgique 'O! Delusions' aux lignes de violon folky.
La fin du monde est prévue pour le 21 décembre 2012, consulte le calendrier maya, faut en profiter car 'The world is gonna end': violon fringant et percussions intuitives.
Bruksellive adore!
Un petit tour à la plage? 'The beach of Hannelei', sonnant Pavement.
Fabuleuse cover du 'Road to Nowhere' de Talking Heads.
Après nulle part, on visite le Latium ' Road to Rome', et pour contenter César, dans l'arène, un duel de gladiateurs sans glaives mais avec drumsticks.
De bonnes chansons et une présence scénique stupéfiante pour des adolescents, School is Cool a un potentiel énorme.
'In want of something' , mignon glockenspiel.
Et leur Studio Brussel hit 'New Kids in Town', non c'est pas le truc des Eagles.
'God is dog', Hawaïan time, pour ce singalong proche de Elvis Perkins.
'See if dance' een stampend nummer virant Pixies ' Levitate Me'.
That was it!
Bravo les écoliers, mais un peu court, non?
L'organisation les repousse on stage pour une nouvelle version sautillante de 'New kids in town'!
Yeah!
Drive Like Maria
Une autre paire de manches que ce combo, sais pas qu'elle est la façon de conduire de Maria, mais m'est avis que c'est champignon écrasé et, pas un feu rouge qui va m'arrêter!
Des bêtes de scène ce Dutch/Belgian band, maîtrisant à fond toutes les astuces et poses du hard/stoner rock.
A la basse, Robin van Saaze - aux drums (pour les premiers morceaux), guitare et lead vocals, Bjorn Awouters, je te prie de croire qu'il chante pas comme une tapette - lead guitar, some backings, la furie: Nitzan Hoffmann!
Leur album 'Elmwood' a été mixé, à Dallas, par John Congleton ( Black Mountain, This Will Destroy You, Modest Mouse, Shearwater, Marilyn Manson.... quelques gens avec lesquels il a travaillé).
Petite musique enfantine avant l''Intro', un boulet de canon aux riffs carnassiers.
Dedju, ça fait du bien!
No regret, that's how I wanna live... chante le drummer, d'une voix bluesy, pour entamer 'License to kill'. Il est plus convaincant que Timothy Dalton et quand le trio décide d'accélérer le mouvement, ta tête se secoue dans tous les sens.
M'étonne pas qu'ils disent aimer Ac/Dc ( ils ont fait leur voorprogramma à A'dam), ZZ Top, Mars Volta et les cachets d'aspirines: sont effervescents!
'Talk to me' la basse est encore plus hargneuse, on dirait le Cream d'il y a 45 ans.
Et, bordel, Nitzan is a real axe mastress, elle pète, le feu cette madame.
'Fistful of banana's' un quatrième Chiquita barbu est venu s'installer derrière les caisses, Bjorn s'est saisi d'une guitare et vient prendre place à côté de Nitzan... I wanna show you what a banana looks like... gueule Awouters à l'adresse d'Andy Warhol.
'I'm on a train', c'est pas un omnibus, plutôt un TGV, docteur.
La locomotive entre en gare sur fond de chant Cherokee et d'handclappings.
T'as pas intérêt à musarder dans ton wagon, le convoi est reparti à plein régime ' Leave the Town'.
Roulement de tambour en guise de signal de départ, ce truc est aussi féroce que Wolfmother.
Give it up for fucking rock'n roll, lance la gentille fillette et elle attaque ' Here comes the night'.
Germaine, t'as couché les petits?
La brigade légère au galop, le sang va couler.
On était du côté de Nashville pour mixer l'album, une country song s'impose: ' Sure Enough'.
De la country façon Jagger/Richards, la meilleure!
Une cover secouante et dévastatrice du 'Standing in the way of control ' de The Gossip.
Pas de pause: one, two, three, four... 'King of the Town' .
Faudra un duel avec Zornik, qui lui aussi s'auto-proclame le roi de la ville, on donne pas cher de la peau du brave Koen.
Et le dessert: 'So' , une dernière bombe.
Bert:' Straffe kerels, hein!'
Ja, en nog een straffere madam!
On monte vers la Brussels Jupiler Stage pour Isbells.
Foule daarboven, normal:Gaëtan Vandewoude, Naïma Joris, Bart Borremans et Gianni Marzo sont devenus des BV's, on l'avait prédit, en janvier, après leur show au Candelaershuys.
Depuis, le Sud du pays les adore: Francofolies, les Ardentes... ils font l'unanimité.
'B B Chevelle'... my life will be
kind of beautiful
when the sun shines on me
in the morning ...
Beau, fragile, doux, la pedal steel de Mario nous fait pleurer.
Dommage, cet agaçant bruit de fond émanant des DJ's à 150 mètres.
Mauvaise idée la cohabitation, rap des banlieues et folk intime.
'Without a doubt' ukulele et mandoline.
'Reunite' aux superbes harmonies vocales.
Een slaapliedje, pour ma descendance récente: ...my child, the evening comes, just close your eyes... tendre berceuse jouée avec 3 acoustiques et quelques percussions feutrées.
Des muti-instrumentistes chez Isbells: un banjo, un bodhrán immense et une nouvelle ballade volatile et mélancolique...can't go back to what I know...: 'Letting go'!
Une Appalachian song made in Vlaanderen voit Naïma à la basse, het is een nieuw liedje, Brussel!
Le hit rythmé et limpide ' As long as it takes'.
Une touche électronique pour 'Dreamer' et on attaque le gepaste titel 'Time is ticking', puisqu'on approche du terme, chanson de rupture cristalline.
'My apologies' pour prendre congé.
Public conquis.
Isbells did it, once again!
Seront aux Feeërieën le 23 août!
Trop tard pour Das Pop, et Soldout est prévu pour 1 AM.
My bed is calling to me and I don’t think I can deny it any longer!