Dernier dimanche de juin, premier jour du festival gratuit Plazey, organisé conjointement par De Platoo (Koekelberg), De Zeyp (Ganshoren) et Essegem (Jette).
Des obligations familiales t'interdisent d'assister au programme complet, tu te pointes vers 20:30', pendant que Zonko s'agite sur scène en envoyant sa world festive, qui n'aurait pas déparé à l'affiche de Couleur Café se tenant à 1500 mètres du parc ensoleillé.
Le temps de saluer les habitués qui te signalent que le timing a un coup dans l'aile, de se désaltérer à la fontaine à mousse et c'est l'heure de
Beverly Jo Scott.
La plus bruxelloise des natives de Bay Minette a regagné son Alabama natal, mais n'a pu résister à l'invitation de Plazey, et se retrouve donc face à la Basilique du Sacré- Coeur, secouée par les rafles effectuées dans les locaux de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles et les séances de forage dans les sarcophages de quelques dignitaires de l'église catholique.
B J sera entourée de ce qui se fait de mieux en Belgique comme live band, jugez du peu:
Thierry Rombaux à la basse- Yves Baibay aux drums- le fantastique Berre Van Hoeylandt à la lead guitar - le Frenchie Slim Batteux aux keyboards et pour le plaisir des yeux et des oreilles, Gaelle Mievis aux backing vocals et shakers.
'In front of me i can see your face
and then your body fades into view ...'
Ca commence très fort ' O(verwhelming) desire' sur le premier Cd 'Honey & Hurricanes'.
Elle est en forme, B J, arpentant la scène avec son acoustique et toujours ce timbre chaud et rocailleux qui te prend aux tripes.
Fait torride dans le parc et la température monte encore d'un cran.
You know, Brussels,I feel like rocking, tonight...so, let's rock...
On est partant, darling!
'Light that torch' du Southern rock aux flambeaux .
Un petit negro spiritual, maybe ? 'Wade in the Water' superbes, les voix des deux nanas!
On irait bien patauger dans les eaux avec elles.
Issu de son tribute to Janis Joplin( Planet Janis), le blues nymphomaniaque: 'I need a man to love ' . Berre, fieu, envoie le jus... Sexe et rock'n roll sont indissociables et quand le clavier s'y met, tu peux sentir tes voisines prêtes à sauter sur tous les George Clooney de la planète.
Tous aux abris!
Un hit qu'elle n'avait plus interprété depuis des décennies: 'Rip the Sack'.
Let's slow down a bit... l'intense et dégoulinante ballade 'Tennessee Tears' . Pure merveille!
Du boogie enflammé et démoniaque ' My soul's on fire'.
Plazey 's on fire, too!
Quelle voix, quel band!
Une dose de psychédélisme, une slide geignante ..le vicieux 'Tolling'.
Après avoir péché faut implorer le Seigneur de nous accorder sa grâce en lui chantant un gospel, appris dans les chapelles d'Alabama: 'Uncloudy Day' . Ce traditional sobre (acoustique/basse et deux lead vocalistes + le slimme aux backings) est au répertoire des Staple Singers ou Willie Nelson.
Dieu a exaucé la prière de la fidèle et nous a gratifié d'un uncloudy day radieux.
Une larme en pensant à Nino Ferrer: 'Le Sud' repris en choeur par l'assemblée.
You know , je peux chanter autre chose que des vieilleries, this one is new: ' Love me Wild' du female rock à la Melissa Etheridge.
La piste, au pied du podium, transformée en dancing blues party.
This ain't Brussels, but Marty's in Birmingham, Alabama!
La plus longue plage et pièce maîtresse du set, le juteux 'Mississippi'.
Du Southern rock impérial, dans la lignée Little Feat, Grateful Dead, Allman Brothers Band...
'Pocket Change'.Le poids des ans n'a aucune prise sur BJ, qui se lance dans une séance d'aerobics musclée, tout en venant taquiner le Berre ou Miss Mievis.
Leur joie et énergie est communicative, c'est la folie frontstage!
En apothéose le 'Move Over' de Janis Joplin, décoré d'un solo de basse funky et drumming exalté.
Bordel, on se sent bien après ce show grandiose de 85'.
Beverly Jo Scott sera à l'AB, début octobre, pour rejouer 'Planet Janis'.
Mais avant çà, la Miss et ses potes nous reviennent pour un 'Keep on rocking in the free world' (Neil Young) agressif et pétaradant.
Enfant de Woodstock et éternelle rebelle, B J s'attaque aux dirigeants de BP, des motherfucking liars et des murderers.
Et un conseil, les petits gars: Watch your politicians...
Pour reprendre le vieux Neil façon Patti Smith!
There's a lot of people sayin'
we'd be better off dead
Don't feel like Satan,
but I am to them
So I try to forget it,
any way I can.
Keep on rockin' in the free world...
Message reçu!
lundi 28 juin 2010
dimanche 27 juin 2010
Spirit of the Seventies - Fahy's Trio au Toogenblik à Haren, le 26 juin 2010
Double concert, sur invitation, organisé par le très fin Guy Trifin.
Cet éphèbe d'Auderghem plage célèbre son 2500ème concert en 40 ans.
Une belle brochette de vétérans de toutes les guerres préhistoriques affichent présents à Toogenblik, avec en special star, le juvénile Milou dans son costume de premier communiant.
Le fils spirituel de Cudell en piste pour un laïus aussi coloré que ceux de Luc Toogenblik, il lève un coin de burqa: on commence la soirée musicale par un set de
Spirit of the Seventies
Ravis nous sommes de réentendre le toujours jeune kleptomane Wim Hombergen au chant et à l'acoustique, et sa troupe de frais fantassins : Olivier 'Loli' Decoene au chant, seconde guitare et harmonica, Alain Goutier, le Socrate de la basse acoustique et Achille Zavatta, alias Guy Stroobant, au banjo et percussions diverses (cajon, clochettes, verre de mauvais pinard, cymbales à cinq balles, etc...).
Vont nous la jouer concert entre potes, et nous balancer 1000 kilos de vannes aussi légères que les plaisanteries de Pipou le comblé.
Un Delbert McLinton om te beginnen, l'hymne des A A :'Two more bottles of wine'.
Le Strobbe en évidence avec une jolie envolée au banjo.
Une basse sensuelle amorce une version jazzy de 'Horse with no name', le hit immortel d'America.
Mon voisin, JP Rock, rigole dans sa barbe, heureux qu'il est, le petit jeune!
'The Midnight Special' en habit Max Brothers, le sieur Stroobants en Groucho Cajonman!
On vous rappelle, belle jeunesse, que c'est Neil Diamond qui a écrit ce hit des Monkees 'I'm a believer'.
L'immanquable canadien, Neil Young: 'Ohio', un jeu tout en délicatesse de Wim.
Superbe!
Ouah, je la jouais avec mon groupe, lance JP, tout excité: 'Layla'.
Wim n'est pas God, maar godv., die ne peï kan spelen!
Crosby, Stills & Nash : 'Judy Blue Eyes Suite' avec une visite à Conchita qui a les yeux bruns.
Un petit country/western swing jovial :'My Window Faces the South', au répertoire de Bob Wills ou du gars qui était à l'AB il y a deux jours: Willie Nelson.
Banjo en cavale et harmonica ensoleillé.
Palabres... on peut encore en jouer deux, wa paasde Guy?
'La bonne du curé' misschien?
Ivrogne!
' Love the one you're with' une leçon philosophique de papa Stills.
Et un blues avant la pause boisson: ' Rolling and Tumbling' 1928, surtout célèbre dans la version de Muddy Waters.
De grands musiciens qui s'amusent.
Guy T sous les spotlights, il vient broebeler un truc dans une nouvelle langue pour demander un bis: 'After Midnight' de JJ Cale.
Il est 22h, on a le temps!
Sont bons ces sandwiches, hein!
Merci qui?
Merci, tonton Guy!
Fahy's Trio
Notre hôte ne peut cacher son admiration pour le folk irlandais, en toute logique il a invité Kiearan Fahy, le fiddler originaire de Galway, établi dans nos vertes collines depuis 25 ans.
Cet as du slow air est surtout connu pour son aventure Shantalla.
En 1993 il avait déjà sorti, avec Michael Horgan, un album avec le groupe qui annonçait Shantalla: Sean Talamh.
Son plus jeune rejeton, Lorcan, l'accompagne au violon ou à la mandoline (ou cistre, comme annonce Guy l'encyclopédiste amateur de petite reine) et le troisième larron a pour nom Simon Donnelly et joue de l'acoustique.
En route pour un trip au plus profond de l'Eire en compagnie de virtuoses à l'accent gaélique soigné à la Guinness.
Une première ballade galante: 'Lord Mayo/Gavotte/Maid of Mont Cisco'.
Superbe duo de violons.
'Ask my Father' tout aussi respectueux des traditions.
Un détour par la Galice et les Rias Baixas pour 'Aires de Pontevedra/Muineara de casu', titre appris grâce à Pat Kilbride du Battlefield Band.
Une suite de barn dances jouées en slow melancholic style, dont ' Bill Barnley's barndance' bien connue dans la version de Martin Hayes, originaire de County Clare.
Pas de cinéma, ni de grandes envolées à la Nigel Kennedy mais de la tempérance et de l'émotion.
Un trio de gigues bien enlevées dont 'Killavil Jig'.
Celle-ci est pour Dave Evans, un copain musicien qui doit fumer un joint dans son cottage au pays, I guess: une petite polka allègre.
Passons à un exercice différent, I think I'm gonna lilt.
Pardon?
Lilting= singing without words, un peu comme Ella Fitzgerald scattant.
Excellent exercice de mouth music si t'es trop bourré pour manier ton instrument, évidemment t'as intérêt à avoir du souffle pour cette gymnastique vocale.
'Rolling Waves' elles sont sauvages les vagues dans le comté de Clare.
'The Baldy Man' accouplé au ' French Canadian Reel' .
Ce baldy man est un gars qui est monté sur scène pendant les Gentse Feesten, il avait dû voir The Full Monty, et s'est retrouvé les couilles à l'air, les flics se sont pointés mais j'avais jeté ses frusques dans une poubelle... au violon le streaker et Kieran de caresser le sien d'un archet souple.
Une dernière suite, dont 'Convenience Reel' et une pièce jadis jouée par le Penguin Cafe Orchestra, termine ce set quelque peu didactique mais intéressant.
Dernier passage de Guy T et, comme bis, a slow barn dance tune. La diaspora irlandaise a transformé Toogenblik en céilidh ancestral.
Une dernière imperial pint et on reprend le ferry direction Belgenland et ses guignols, Bart et Elio.
Cet éphèbe d'Auderghem plage célèbre son 2500ème concert en 40 ans.
Une belle brochette de vétérans de toutes les guerres préhistoriques affichent présents à Toogenblik, avec en special star, le juvénile Milou dans son costume de premier communiant.
Le fils spirituel de Cudell en piste pour un laïus aussi coloré que ceux de Luc Toogenblik, il lève un coin de burqa: on commence la soirée musicale par un set de
Spirit of the Seventies
Ravis nous sommes de réentendre le toujours jeune kleptomane Wim Hombergen au chant et à l'acoustique, et sa troupe de frais fantassins : Olivier 'Loli' Decoene au chant, seconde guitare et harmonica, Alain Goutier, le Socrate de la basse acoustique et Achille Zavatta, alias Guy Stroobant, au banjo et percussions diverses (cajon, clochettes, verre de mauvais pinard, cymbales à cinq balles, etc...).
Vont nous la jouer concert entre potes, et nous balancer 1000 kilos de vannes aussi légères que les plaisanteries de Pipou le comblé.
Un Delbert McLinton om te beginnen, l'hymne des A A :'Two more bottles of wine'.
Le Strobbe en évidence avec une jolie envolée au banjo.
Une basse sensuelle amorce une version jazzy de 'Horse with no name', le hit immortel d'America.
Mon voisin, JP Rock, rigole dans sa barbe, heureux qu'il est, le petit jeune!
'The Midnight Special' en habit Max Brothers, le sieur Stroobants en Groucho Cajonman!
On vous rappelle, belle jeunesse, que c'est Neil Diamond qui a écrit ce hit des Monkees 'I'm a believer'.
L'immanquable canadien, Neil Young: 'Ohio', un jeu tout en délicatesse de Wim.
Superbe!
Ouah, je la jouais avec mon groupe, lance JP, tout excité: 'Layla'.
Wim n'est pas God, maar godv., die ne peï kan spelen!
Crosby, Stills & Nash : 'Judy Blue Eyes Suite' avec une visite à Conchita qui a les yeux bruns.
Un petit country/western swing jovial :'My Window Faces the South', au répertoire de Bob Wills ou du gars qui était à l'AB il y a deux jours: Willie Nelson.
Banjo en cavale et harmonica ensoleillé.
Palabres... on peut encore en jouer deux, wa paasde Guy?
'La bonne du curé' misschien?
Ivrogne!
' Love the one you're with' une leçon philosophique de papa Stills.
Et un blues avant la pause boisson: ' Rolling and Tumbling' 1928, surtout célèbre dans la version de Muddy Waters.
De grands musiciens qui s'amusent.
Guy T sous les spotlights, il vient broebeler un truc dans une nouvelle langue pour demander un bis: 'After Midnight' de JJ Cale.
Il est 22h, on a le temps!
Sont bons ces sandwiches, hein!
Merci qui?
Merci, tonton Guy!
Fahy's Trio
Notre hôte ne peut cacher son admiration pour le folk irlandais, en toute logique il a invité Kiearan Fahy, le fiddler originaire de Galway, établi dans nos vertes collines depuis 25 ans.
Cet as du slow air est surtout connu pour son aventure Shantalla.
En 1993 il avait déjà sorti, avec Michael Horgan, un album avec le groupe qui annonçait Shantalla: Sean Talamh.
Son plus jeune rejeton, Lorcan, l'accompagne au violon ou à la mandoline (ou cistre, comme annonce Guy l'encyclopédiste amateur de petite reine) et le troisième larron a pour nom Simon Donnelly et joue de l'acoustique.
En route pour un trip au plus profond de l'Eire en compagnie de virtuoses à l'accent gaélique soigné à la Guinness.
Une première ballade galante: 'Lord Mayo/Gavotte/Maid of Mont Cisco'.
Superbe duo de violons.
'Ask my Father' tout aussi respectueux des traditions.
Un détour par la Galice et les Rias Baixas pour 'Aires de Pontevedra/Muineara de casu', titre appris grâce à Pat Kilbride du Battlefield Band.
Une suite de barn dances jouées en slow melancholic style, dont ' Bill Barnley's barndance' bien connue dans la version de Martin Hayes, originaire de County Clare.
Pas de cinéma, ni de grandes envolées à la Nigel Kennedy mais de la tempérance et de l'émotion.
Un trio de gigues bien enlevées dont 'Killavil Jig'.
Celle-ci est pour Dave Evans, un copain musicien qui doit fumer un joint dans son cottage au pays, I guess: une petite polka allègre.
Passons à un exercice différent, I think I'm gonna lilt.
Pardon?
Lilting= singing without words, un peu comme Ella Fitzgerald scattant.
Excellent exercice de mouth music si t'es trop bourré pour manier ton instrument, évidemment t'as intérêt à avoir du souffle pour cette gymnastique vocale.
'Rolling Waves' elles sont sauvages les vagues dans le comté de Clare.
'The Baldy Man' accouplé au ' French Canadian Reel' .
Ce baldy man est un gars qui est monté sur scène pendant les Gentse Feesten, il avait dû voir The Full Monty, et s'est retrouvé les couilles à l'air, les flics se sont pointés mais j'avais jeté ses frusques dans une poubelle... au violon le streaker et Kieran de caresser le sien d'un archet souple.
Une dernière suite, dont 'Convenience Reel' et une pièce jadis jouée par le Penguin Cafe Orchestra, termine ce set quelque peu didactique mais intéressant.
Dernier passage de Guy T et, comme bis, a slow barn dance tune. La diaspora irlandaise a transformé Toogenblik en céilidh ancestral.
Une dernière imperial pint et on reprend le ferry direction Belgenland et ses guignols, Bart et Elio.
samedi 26 juin 2010
Dijlefeesten ( Willow - 65daysofstatic - Archie Bronson Outfit), Mechelen, le 25 juin 2010
Mechelen, trois jours de festival gratuit en plein coeur de la riante cité épiscopale.
Particularité: un podium flottant sur la Dyle, faut avoir le pied marin...
Een zwoele avond, fait doef en ce dernier vendredi de juin, le liquide à mousse coule à flots, les lycéens noient la fin des examens dans des hectolitres de Carolus ou autre breuvage brassé.
20:00 un comique local annonce Willow!
Le sextet d'Erps-Kwerps
Tom Brewaeys on keys
Pieter Dhaenens on bass
Jonas Goddeeris on drums
Vincent Buelens on a guitar
Nils Goddeeris on another guitar
Pieter-Jan Van Den Troost on vocals
a le vent en poupe depuis leur place en finale du Zennetoer, il y a 18 mois.
Troisième du récent Humo's Rock Rallye, après avoir remporté le Rockvonk, une tournée en Ecosse et pas mal d'airplay ('Blind') sur Studio Brussel.
Leur indierock catchy et dansant plaît à la jeunesse, et la fougue déployée sur scène est bien sympa.
OK, ils pompent allègrement du côté d'Interpol, des Editors, de Robert Smith, de Bloc Party, du postrock et de la New Wave en général... Sont-ils les seuls?
45' énergiques pour ouvrir un festival: iedereen tevreden!
Quelques titres proposés: ' Weekend', 'Blind' , la nouveauté 'My Define' (?) un bref uptempo aux gros beats, 'Gold' , suivi d'une ballade sombre ...you're my divine..., une cover de New Order pour étaler ses influences, un singalong: le vieux titre '15 Minutes' , et un dernier morceau brutal, aux nappés de claviers poisseux, guitares acérées et percussions hargneuses...De la belle ouvrage!
Willow a droit à un bis: 'Boys don't cry' des Cure!
Et les Weeping Willows?
Une heure de pause avant le groupe suivant, c'est pas pousser à la consommation ça?
65daysofstatic
L'attente fut récompensée par une performance haut de gamme du quartet de Sheffield.
De furieux voltigeurs sonores , messieurs Paul Wolinski (guitare, electronics)- Rob Jones, le batteur fou- le fondateur: Joe Shrewsbury( guitare, claviers) et Simon Wright (basse, claviers)!
Une sévère intro, noisy à souhait, quelques gimmicks aux claviers, un son lourd comme la cathédrale Saint Rombaut, c'est parti et bien parti: 'Go Complex'!
65daysofstatic révolutionne le postrock en y introduisant aussi bien des éléments de techno que de heavy metal tout en déployant, sur scène, une énergie carnassière.
'Piano Fights' un wall of sound pire que le mur de Berlin, pas moyen d'y échapper, les agents de la Stasi guettent et tirent à vue!
'Await Rescue' tu peux toujours espérer des secours.
Quelques essais de communication en ménapien et une nouvelle déflagration sonore annonce la débandade: 'Retreat Retreat' , un doublé de synthés démentiel.
Intensité âpre!
Toujours sur le dernier CD ( We were exploding anyway) , 'Crash Tactics': trois claviers et de gros beats militaires, bel exemple de mathrock tribal. Une sirène hurle, on abandonne les synthés, place aux guitares saturées, ça va faire mal.
'Dance Dance Dance' , la jeunesse malinoise transformée en Iroquois fous, entamant une danse tribale hypnotique avant de partir au combat sacré.
'Weak4' nouvelle décharge électrique.
Intro grandiloquente pour un titre du premier album ' Fix the sky a little' sur fond de choeurs angéliques , c'était la période ambient/postrock extatique.
Un son de piano classique amorce 'Debutante', Chopin le King de l'electro sauvage cède la place à Couperin pour une fugue fragile.
Beau comme du Mike Oldfield.
Adieu frivolité, retour au lourd: 'Radio Protector' , le caterpillar écrase tout sur son passage. Pour rire on insère un extrait de menuet gracile dans la broyeuse.
Super efficace, la machine!
'Failsafe' un one man show de Rob Jones... the drums are beaten half to death... écrit un rosbif.
'Mountainhead' et 'Tiger Girl' (aux beats répétitifs) mettent fin à ce show épique de 75'.
65daysofstatic: the new Sheffield sound, après la white soul de Joe Cocker et l'industrial postpunk de Cabaret Voltaire.
23:45' Archie Bronson Outfit
Et quel outfit: un croisement toge de druide/ boubou dessiné par Mobutu.
Cet accoutrement sied particulièrement bien à leur rock/blues aux couleurs psychédéliques.
Sam Windett – vocals, guitar-Dorian Hobday – bass, guitar-Mark (aka Arp) Cleveland – drums se sont désormais adjoints un keyboard player arrondissant la sécheresse du rock carré d'antan.
'Cherry Lips' met le feu aux lèvres, ça martèle sec, du Kula Shaker puissance 10. Ton cerveau va-t-il exploser après un seul morceau?
L'hypnotique duo space rock 'You Have A Right To A Mountain Life / One Up On Yourself'.
Un groove Jérôme Bosch frénétique.
Les bombes de 'Coconut' et de 'Derdang Derdang' vont se succéder .
Tu passes du rock binaire sanguinolent à la Therapy?, aux titres super dansants plein d'effets soniques et bourrés de reverb ou d'oscillations,sans omettre quelques touches disco groove, des drones à la Aphex Twin, du post-punk style Gang of Four...un catalogue rock complet.
Quelques autres titres:le saccadé 'Magnetic Warrior', au chant hanté - ' Shark's Tooth' aux gimmicks disco- 'Chunk' à la Tom Tom Club- le bien pute 'Dead Funny' ...I am a disco dancer I'm gonna dance for you..., vachement addictif - 'Kink' - 'Hoola' du funk blanc- 'Dart for my Sweetheart'.....
60' de gig, 13 morceaux, dont le dernier 'It's only love' sur le EP 'Cherry Lips' : du hard fulgurant aussi proche de Black Sabbath que de Oasis.
C'est une évidence Archie Bronson va enflammer les festivals d'été, c'est le groupe idéal pour ce genre de festivités!
Particularité: un podium flottant sur la Dyle, faut avoir le pied marin...
Een zwoele avond, fait doef en ce dernier vendredi de juin, le liquide à mousse coule à flots, les lycéens noient la fin des examens dans des hectolitres de Carolus ou autre breuvage brassé.
20:00 un comique local annonce Willow!
Le sextet d'Erps-Kwerps
Tom Brewaeys on keys
Pieter Dhaenens on bass
Jonas Goddeeris on drums
Vincent Buelens on a guitar
Nils Goddeeris on another guitar
Pieter-Jan Van Den Troost on vocals
a le vent en poupe depuis leur place en finale du Zennetoer, il y a 18 mois.
Troisième du récent Humo's Rock Rallye, après avoir remporté le Rockvonk, une tournée en Ecosse et pas mal d'airplay ('Blind') sur Studio Brussel.
Leur indierock catchy et dansant plaît à la jeunesse, et la fougue déployée sur scène est bien sympa.
OK, ils pompent allègrement du côté d'Interpol, des Editors, de Robert Smith, de Bloc Party, du postrock et de la New Wave en général... Sont-ils les seuls?
45' énergiques pour ouvrir un festival: iedereen tevreden!
Quelques titres proposés: ' Weekend', 'Blind' , la nouveauté 'My Define' (?) un bref uptempo aux gros beats, 'Gold' , suivi d'une ballade sombre ...you're my divine..., une cover de New Order pour étaler ses influences, un singalong: le vieux titre '15 Minutes' , et un dernier morceau brutal, aux nappés de claviers poisseux, guitares acérées et percussions hargneuses...De la belle ouvrage!
Willow a droit à un bis: 'Boys don't cry' des Cure!
Et les Weeping Willows?
Une heure de pause avant le groupe suivant, c'est pas pousser à la consommation ça?
65daysofstatic
L'attente fut récompensée par une performance haut de gamme du quartet de Sheffield.
De furieux voltigeurs sonores , messieurs Paul Wolinski (guitare, electronics)- Rob Jones, le batteur fou- le fondateur: Joe Shrewsbury( guitare, claviers) et Simon Wright (basse, claviers)!
Une sévère intro, noisy à souhait, quelques gimmicks aux claviers, un son lourd comme la cathédrale Saint Rombaut, c'est parti et bien parti: 'Go Complex'!
65daysofstatic révolutionne le postrock en y introduisant aussi bien des éléments de techno que de heavy metal tout en déployant, sur scène, une énergie carnassière.
'Piano Fights' un wall of sound pire que le mur de Berlin, pas moyen d'y échapper, les agents de la Stasi guettent et tirent à vue!
'Await Rescue' tu peux toujours espérer des secours.
Quelques essais de communication en ménapien et une nouvelle déflagration sonore annonce la débandade: 'Retreat Retreat' , un doublé de synthés démentiel.
Intensité âpre!
Toujours sur le dernier CD ( We were exploding anyway) , 'Crash Tactics': trois claviers et de gros beats militaires, bel exemple de mathrock tribal. Une sirène hurle, on abandonne les synthés, place aux guitares saturées, ça va faire mal.
'Dance Dance Dance' , la jeunesse malinoise transformée en Iroquois fous, entamant une danse tribale hypnotique avant de partir au combat sacré.
'Weak4' nouvelle décharge électrique.
Intro grandiloquente pour un titre du premier album ' Fix the sky a little' sur fond de choeurs angéliques , c'était la période ambient/postrock extatique.
Un son de piano classique amorce 'Debutante', Chopin le King de l'electro sauvage cède la place à Couperin pour une fugue fragile.
Beau comme du Mike Oldfield.
Adieu frivolité, retour au lourd: 'Radio Protector' , le caterpillar écrase tout sur son passage. Pour rire on insère un extrait de menuet gracile dans la broyeuse.
Super efficace, la machine!
'Failsafe' un one man show de Rob Jones... the drums are beaten half to death... écrit un rosbif.
'Mountainhead' et 'Tiger Girl' (aux beats répétitifs) mettent fin à ce show épique de 75'.
65daysofstatic: the new Sheffield sound, après la white soul de Joe Cocker et l'industrial postpunk de Cabaret Voltaire.
23:45' Archie Bronson Outfit
Et quel outfit: un croisement toge de druide/ boubou dessiné par Mobutu.
Cet accoutrement sied particulièrement bien à leur rock/blues aux couleurs psychédéliques.
Sam Windett – vocals, guitar-Dorian Hobday – bass, guitar-Mark (aka Arp) Cleveland – drums se sont désormais adjoints un keyboard player arrondissant la sécheresse du rock carré d'antan.
'Cherry Lips' met le feu aux lèvres, ça martèle sec, du Kula Shaker puissance 10. Ton cerveau va-t-il exploser après un seul morceau?
L'hypnotique duo space rock 'You Have A Right To A Mountain Life / One Up On Yourself'.
Un groove Jérôme Bosch frénétique.
Les bombes de 'Coconut' et de 'Derdang Derdang' vont se succéder .
Tu passes du rock binaire sanguinolent à la Therapy?, aux titres super dansants plein d'effets soniques et bourrés de reverb ou d'oscillations,sans omettre quelques touches disco groove, des drones à la Aphex Twin, du post-punk style Gang of Four...un catalogue rock complet.
Quelques autres titres:le saccadé 'Magnetic Warrior', au chant hanté - ' Shark's Tooth' aux gimmicks disco- 'Chunk' à la Tom Tom Club- le bien pute 'Dead Funny' ...I am a disco dancer I'm gonna dance for you..., vachement addictif - 'Kink' - 'Hoola' du funk blanc- 'Dart for my Sweetheart'.....
60' de gig, 13 morceaux, dont le dernier 'It's only love' sur le EP 'Cherry Lips' : du hard fulgurant aussi proche de Black Sabbath que de Oasis.
C'est une évidence Archie Bronson va enflammer les festivals d'été, c'est le groupe idéal pour ce genre de festivités!
vendredi 25 juin 2010
Le Comptoir du Désir au Bar du Matin à Forest, le 24 juin 2010
Youpie, c'est l'été, en avant pour un plongeon dans un bain bouillonnant, parfumé aux essences Hot Club de France.
Direction Forest, le Bar du Matin, au menu :
Le Comptoir du Désir.
Een zeskoppig gadjo swing collectief, emmené par la pétillante et talentueuse Gudrun Roos, une nana prêtant sa voix aux groupes Cafe con Leche ou Douce Ambiance et, ayant assuré les backings pour dEUS ou Kiss the Anus of a Black Cat.
Au saxophone tenor: Johan Ruyters - au cajon:Ben Forceville- à la contrebasse: Garif Telzhanov (Born in Alma-Ata USSR), actif e.a. dans le Wayne Shorter Tribute Band - guitare rythmique:Jef Gravez, que tu peux entendre chez Los Callejeros et à la lead-guitar, l'artificier:Karel Goddaer, actif au sein du Dirk Joris Quartet et prof au kunsthumaniora à Bruxelles.
21h15' l'élément masculin attaque le 'Blues in Mineur' de Django Reinhardt .
Version voluptueuse, on a déjà vu pire comme soundcheck.
Sur les basques de la madame à laquelle tu as dit 'oui' devant le maïeur, il y a des lustres, tu te colles face aux musiciens.
Gudrun, souriante et polissonne, annonce 'Lover come back to me' un classique de 1928.
La voix de la rouquine est impeccable et Karel nous gratifie, déjà, d'un petit solo lumineux.
Nouvelle manoucherie 'Them Their Eyes', un swing irrésistible.
Pour tous les papas: ' My heart belongs to daddy' de Cole Porter. Aaah, Marilyn draguant Yves Montand...
Hommage à la plus grande, Billie Holiday: 'Comes Love', un blues indolent te donnant des frissons dans le dos , malgré les températures estivales.
Du swing scatté, datant de 1918 'After you've gone', grand numéro de sax !
La terrasse se vide petit à petit, Forest se massant dans l'arrière salle du bar pour écouter cet étonnant combo.
L'ambiance monte d'un cran, ça gigote ferme à tes côtés.
Faut calmer tous ces excités, pour âmes sensibles, amoureuses de Pigalle' Si tu savais' de Georges Ulmer.
Combien j'ai pleuré...
A ukulele country song (Ukulele Ike) , sans ukulele 'Good little, bad little you' , un petit charleston désuet et rafraichissant.
La perle du set: ' Alone together', un formidable exercice de voltige de Gudrun, accompagnée aux percussions par Ben.
Epoustouflant, acclamations admiratives!
Retour au swing: la playlist mentionne ' Sweet Sue', Le Comptoir du Désir n'a pas interprété le classique de Fats Waller, mais bien une irrésistible chanson d'amour mélancolique, sentant les années 30 ... sans toi, je suis complètement foutue....
Non, je ne danse pas, mon ange: genoux ankylosés, sorry!
Le blues popularisé par Louis Armstrong: 'Saint-Louis Blues'...I hate to see that evenin' sun go down... I loves my man lak a schoolboy loves his pie.... Source d'ennuis, évidemment!
Une méchante intro de sax pour l'hymne des femmes abandonnées: 'Je suis seule ce soir'.
Version immaculée.
C'est quoi ce bruit?
Snif, snif...
Tiens,un kleenex, bébé!
Le juteux 'I see a different you' déjà repris en version electronic jazz par Koop.
Retour au répertoire de Django :' When Day is Done', pas une ride!
Un clin d'oeil aux sixties: France Gall chantant le beau Serge 'Laisse tomber les Filles' .
Folie au bar.
On présente les jongleurs avant d'attaquer un 'I've found a new baby' collant , le slow vire ' Minor Swing'. Le cajon se cabre et entame un galop sur la piste de Longchamp, les autres canassons suivent le rythme infernal.
Du jamais vu, à cinq sur la ligne d'arrivée: quinté dans l'ordre ou dans le désordre, c'est kif kif...ça paye un max!
L'exotique 'Bei Mir Bist Du Shein'.
Clelia, reste ici... Elle virevolte sur la piste comme une meneuse de revue sans bananes.
Nog eentje: ' Recado Swing' !
Un triomphe mérité et comme bis le standard des standards: 'All of Me'.
Une dernière rafale de guitare, un solo de sax piquant et une contrebasse frivole: that's all folks!
Vociférations, beuglements, vivats... une serveuse vient souffler un message aux oreilles de la rose Miss Roos.
Luister, c'est l'anniversaire du DJ, pour lui on se paye tous une escapade dans la jungle:
' I wanna be like you' (the monkey song) .
Enthousiasme délirant: Mowgli , King Louie, Rudyard Kipling et autres baboons... tous en piste pour une danse infernale!
Direction Forest, le Bar du Matin, au menu :
Le Comptoir du Désir.
Een zeskoppig gadjo swing collectief, emmené par la pétillante et talentueuse Gudrun Roos, une nana prêtant sa voix aux groupes Cafe con Leche ou Douce Ambiance et, ayant assuré les backings pour dEUS ou Kiss the Anus of a Black Cat.
Au saxophone tenor: Johan Ruyters - au cajon:Ben Forceville- à la contrebasse: Garif Telzhanov (Born in Alma-Ata USSR), actif e.a. dans le Wayne Shorter Tribute Band - guitare rythmique:Jef Gravez, que tu peux entendre chez Los Callejeros et à la lead-guitar, l'artificier:Karel Goddaer, actif au sein du Dirk Joris Quartet et prof au kunsthumaniora à Bruxelles.
21h15' l'élément masculin attaque le 'Blues in Mineur' de Django Reinhardt .
Version voluptueuse, on a déjà vu pire comme soundcheck.
Sur les basques de la madame à laquelle tu as dit 'oui' devant le maïeur, il y a des lustres, tu te colles face aux musiciens.
Gudrun, souriante et polissonne, annonce 'Lover come back to me' un classique de 1928.
La voix de la rouquine est impeccable et Karel nous gratifie, déjà, d'un petit solo lumineux.
Nouvelle manoucherie 'Them Their Eyes', un swing irrésistible.
Pour tous les papas: ' My heart belongs to daddy' de Cole Porter. Aaah, Marilyn draguant Yves Montand...
Hommage à la plus grande, Billie Holiday: 'Comes Love', un blues indolent te donnant des frissons dans le dos , malgré les températures estivales.
Du swing scatté, datant de 1918 'After you've gone', grand numéro de sax !
La terrasse se vide petit à petit, Forest se massant dans l'arrière salle du bar pour écouter cet étonnant combo.
L'ambiance monte d'un cran, ça gigote ferme à tes côtés.
Faut calmer tous ces excités, pour âmes sensibles, amoureuses de Pigalle' Si tu savais' de Georges Ulmer.
Combien j'ai pleuré...
A ukulele country song (Ukulele Ike) , sans ukulele 'Good little, bad little you' , un petit charleston désuet et rafraichissant.
La perle du set: ' Alone together', un formidable exercice de voltige de Gudrun, accompagnée aux percussions par Ben.
Epoustouflant, acclamations admiratives!
Retour au swing: la playlist mentionne ' Sweet Sue', Le Comptoir du Désir n'a pas interprété le classique de Fats Waller, mais bien une irrésistible chanson d'amour mélancolique, sentant les années 30 ... sans toi, je suis complètement foutue....
Non, je ne danse pas, mon ange: genoux ankylosés, sorry!
Le blues popularisé par Louis Armstrong: 'Saint-Louis Blues'...I hate to see that evenin' sun go down... I loves my man lak a schoolboy loves his pie.... Source d'ennuis, évidemment!
Une méchante intro de sax pour l'hymne des femmes abandonnées: 'Je suis seule ce soir'.
Version immaculée.
C'est quoi ce bruit?
Snif, snif...
Tiens,un kleenex, bébé!
Le juteux 'I see a different you' déjà repris en version electronic jazz par Koop.
Retour au répertoire de Django :' When Day is Done', pas une ride!
Un clin d'oeil aux sixties: France Gall chantant le beau Serge 'Laisse tomber les Filles' .
Folie au bar.
On présente les jongleurs avant d'attaquer un 'I've found a new baby' collant , le slow vire ' Minor Swing'. Le cajon se cabre et entame un galop sur la piste de Longchamp, les autres canassons suivent le rythme infernal.
Du jamais vu, à cinq sur la ligne d'arrivée: quinté dans l'ordre ou dans le désordre, c'est kif kif...ça paye un max!
L'exotique 'Bei Mir Bist Du Shein'.
Clelia, reste ici... Elle virevolte sur la piste comme une meneuse de revue sans bananes.
Nog eentje: ' Recado Swing' !
Un triomphe mérité et comme bis le standard des standards: 'All of Me'.
Une dernière rafale de guitare, un solo de sax piquant et une contrebasse frivole: that's all folks!
Vociférations, beuglements, vivats... une serveuse vient souffler un message aux oreilles de la rose Miss Roos.
Luister, c'est l'anniversaire du DJ, pour lui on se paye tous une escapade dans la jungle:
' I wanna be like you' (the monkey song) .
Enthousiasme délirant: Mowgli , King Louie, Rudyard Kipling et autres baboons... tous en piste pour une danse infernale!
mardi 22 juin 2010
Stevans - The Bony King of Nowhere (Fête de la Musique) -Carré Hôtel des Monnaies - Saint-Gilles le 20 juin 2010
Dimanche 20 juin.
Faibles averses. Max. : 15° Min. : 9°.Vent: 25 km/h NNO.
Quelle chance, sommes à court de Nivéa.
T'avais planifié un concert retro au Markten , place du Vieux Marché aux Grains.
Dans ton incommensurable candeur, t'avais oublié que vers 14h50' la place Barra n'est pas encore dégagée du marché dominical coloré.
Coincé! Pas la peine de jurer, t'en as pour 30'!
T'arrives au Markten pour constater que les festivités approchent de leur terme. Shit!
Par pur désoeuvrement, tu te diriges vers St-Gilles, l'ancienne poste et son annuelle Fête de la Musique.
15h50' , peu de monde, mais de dangereux clients: ton fils et sa bande de soiffards, Vincent, Vince7 et quelques autres glandeurs professionnels.
Sur scène, des Suisses:
Stevans
Un trio power-pop de Genève, deux albums dans leur escarcelle.
Yvan Franel:chant, guitare- John Chirico: batterie, backings et Bruno Tancredi : basse, backings.
Sont jeunes, sont propres, sont gentils.
Ils nous balancent un Britpop (Stereophonics, Keane, Starsailor, Razorlight...) convenu et sentant la naphtaline.
Zont pas la grosse tête, nos genévriers, et leur pop n'est pas indigeste, l'originalité, évidemment, est aux abonnés absents.
Une petite cover des Kinks, pour rire en ce radieux dimanche 'Sunny Afternoon' et puis ils décident de la jouer putasse: 'Hit me baby' de la Spears, qui devient 'fuck me baby'.
Une vodka suisse pour nous aider à digérer la daube: ' Vodka Red Girls' et Stevans termine son set en virant disco.
Faut choisir son camp, les petits gars!
Tu fais l'impasse sur les liégeois de Dan San, que t'as déjà vu quelques fois.
Du bar, nos Simon & Garfunkel de chez Jaune Orange ne sonnaient pas mal, mais il eût fallu un machin plus nerveux pour nous réchauffer...
Reste la boisson et les commentaires sur cette piètre World Cup. Dans les bistrots voisins les tiffosi se rongent le frein en voyant la squadra se casser les dents sur une équipe de rugby.
The Bony King of Nowhere
Encore un groupe que t'as déjà eu moult occasions d'entendre, mais là, Bram Van Parijs & co t'ont vachement impressionné.
Un show pro jusqu'au bout des ongles, des titres au potentiel hit évident, une grande richesse musicale et des harmonies vocales sublimes.
Un produit exportable dont la Belgique n'aura pas à rougir.
Bram est l'âme du groupe, le gentil roi, il compose, chante divinement, joue de l'acoustique ou de l'électrique. La charmante Cleo Janse s'occupe des claviers et des secondes voix. Gerben Hemelsoen se charge des lignes électriques et des backings, Jan Dhaene du drumming et des percussions et la basse est tenue par Stijn Tondeleir.
Leur album 'Alas my Love' servira de charpente à leur set brillant.
'The Sunset' pas encore Bram, n'est que 18h, de toute façon on l'a pas vu, l'astre!
Du folk pop ciselé dans la lignée de Damien Rice.
'Everything I like' doux, envoûtant, soyeux.
Le subtil 'There I am' aux relents Blue Note.
Un nouveau titre, annonce le souverain: 'Eleonore 2' aux superbes close harmonies.
Le minimaliste et contemplatif 'Alas my love', une guitare et cinq voix angéliques. Impressionnant!
'Taxidream' avec Cleo à la guitare, une basse groovy et un rythme jazzy proche du 'Fever' de Peggy Lee. Excellent titre.
'Favourite' suave comptine enfantine, décorée d'un doublé de glockenspiel et d'un triangle discret sur fond de sifflement joyeux.
Encore une nouveauté, nog geen titel, Stijn et Bram en évidence pour cette ballade champêtre romantique....the garden is beautiful...
'Eleonore 1' la soeur de l'autre.
'Visitor' poésie céleste soulignée par quelques nappés de claviers éthérés.
'Maria' d'une beauté austère et touchante.
La grande force du Bony King est l'apparente simplicité ou fragilité des mélodies , mais chaque morceau est orné d'enluminures délicates et esthétiques.
Certains reprocheront une certaine froideur à Bram, un inconditionnel de Thom Yorke, mais en ces temps d'exhibitionnisme vulgaire, la discrétion ou la retenue sont des vertus à encourager.
Une dernière, non enregistrée, 'Some are Fearful' , avec de jolis effets de slide.
Le 2 août, The Bony King of Nowhere jouera à l'Absolutely Free Festival à Hasselt.
On s'en jette une, me souffle Vincent.
Pas question d'être grossier, direction le bar.
Sur scène: Lucy Lucy!
Encore un groupe (autrefois Les Vagabonds) qui multiplie les petits concerts à Bruxelles.
Donc vu 3/4 fois.
Aurelio et François et leurs potes ne nous en voudront pas d'avoir préférer la Maes à leur folk/pop aux senteurs Tellers, Puggy, ou autres troubadours imitant la British folk des sixties.
Quand tu rappliques, le quintette balance une chouette cover des Turtles ( 'Elenore') confirmant leur côté poppy avec de jolies harmonies vocales.
Pourraient reprendre les Hollies, les Searchers, les Tremeloes ou les Marmalade.
Ils terminent leur gig par quelques titres folk/rock fringants et nerveux.
Zont pris de la bouteille nos Jack Kerouac du Brabant Wallon et avec 'Clock' c'est le jackpot!
Les potes se tirent.
J'arrive, madame!
Faibles averses. Max. : 15° Min. : 9°.Vent: 25 km/h NNO.
Quelle chance, sommes à court de Nivéa.
T'avais planifié un concert retro au Markten , place du Vieux Marché aux Grains.
Dans ton incommensurable candeur, t'avais oublié que vers 14h50' la place Barra n'est pas encore dégagée du marché dominical coloré.
Coincé! Pas la peine de jurer, t'en as pour 30'!
T'arrives au Markten pour constater que les festivités approchent de leur terme. Shit!
Par pur désoeuvrement, tu te diriges vers St-Gilles, l'ancienne poste et son annuelle Fête de la Musique.
15h50' , peu de monde, mais de dangereux clients: ton fils et sa bande de soiffards, Vincent, Vince7 et quelques autres glandeurs professionnels.
Sur scène, des Suisses:
Stevans
Un trio power-pop de Genève, deux albums dans leur escarcelle.
Yvan Franel:chant, guitare- John Chirico: batterie, backings et Bruno Tancredi : basse, backings.
Sont jeunes, sont propres, sont gentils.
Ils nous balancent un Britpop (Stereophonics, Keane, Starsailor, Razorlight...) convenu et sentant la naphtaline.
Zont pas la grosse tête, nos genévriers, et leur pop n'est pas indigeste, l'originalité, évidemment, est aux abonnés absents.
Une petite cover des Kinks, pour rire en ce radieux dimanche 'Sunny Afternoon' et puis ils décident de la jouer putasse: 'Hit me baby' de la Spears, qui devient 'fuck me baby'.
Une vodka suisse pour nous aider à digérer la daube: ' Vodka Red Girls' et Stevans termine son set en virant disco.
Faut choisir son camp, les petits gars!
Tu fais l'impasse sur les liégeois de Dan San, que t'as déjà vu quelques fois.
Du bar, nos Simon & Garfunkel de chez Jaune Orange ne sonnaient pas mal, mais il eût fallu un machin plus nerveux pour nous réchauffer...
Reste la boisson et les commentaires sur cette piètre World Cup. Dans les bistrots voisins les tiffosi se rongent le frein en voyant la squadra se casser les dents sur une équipe de rugby.
The Bony King of Nowhere
Encore un groupe que t'as déjà eu moult occasions d'entendre, mais là, Bram Van Parijs & co t'ont vachement impressionné.
Un show pro jusqu'au bout des ongles, des titres au potentiel hit évident, une grande richesse musicale et des harmonies vocales sublimes.
Un produit exportable dont la Belgique n'aura pas à rougir.
Bram est l'âme du groupe, le gentil roi, il compose, chante divinement, joue de l'acoustique ou de l'électrique. La charmante Cleo Janse s'occupe des claviers et des secondes voix. Gerben Hemelsoen se charge des lignes électriques et des backings, Jan Dhaene du drumming et des percussions et la basse est tenue par Stijn Tondeleir.
Leur album 'Alas my Love' servira de charpente à leur set brillant.
'The Sunset' pas encore Bram, n'est que 18h, de toute façon on l'a pas vu, l'astre!
Du folk pop ciselé dans la lignée de Damien Rice.
'Everything I like' doux, envoûtant, soyeux.
Le subtil 'There I am' aux relents Blue Note.
Un nouveau titre, annonce le souverain: 'Eleonore 2' aux superbes close harmonies.
Le minimaliste et contemplatif 'Alas my love', une guitare et cinq voix angéliques. Impressionnant!
'Taxidream' avec Cleo à la guitare, une basse groovy et un rythme jazzy proche du 'Fever' de Peggy Lee. Excellent titre.
'Favourite' suave comptine enfantine, décorée d'un doublé de glockenspiel et d'un triangle discret sur fond de sifflement joyeux.
Encore une nouveauté, nog geen titel, Stijn et Bram en évidence pour cette ballade champêtre romantique....the garden is beautiful...
'Eleonore 1' la soeur de l'autre.
'Visitor' poésie céleste soulignée par quelques nappés de claviers éthérés.
'Maria' d'une beauté austère et touchante.
La grande force du Bony King est l'apparente simplicité ou fragilité des mélodies , mais chaque morceau est orné d'enluminures délicates et esthétiques.
Certains reprocheront une certaine froideur à Bram, un inconditionnel de Thom Yorke, mais en ces temps d'exhibitionnisme vulgaire, la discrétion ou la retenue sont des vertus à encourager.
Une dernière, non enregistrée, 'Some are Fearful' , avec de jolis effets de slide.
Le 2 août, The Bony King of Nowhere jouera à l'Absolutely Free Festival à Hasselt.
On s'en jette une, me souffle Vincent.
Pas question d'être grossier, direction le bar.
Sur scène: Lucy Lucy!
Encore un groupe (autrefois Les Vagabonds) qui multiplie les petits concerts à Bruxelles.
Donc vu 3/4 fois.
Aurelio et François et leurs potes ne nous en voudront pas d'avoir préférer la Maes à leur folk/pop aux senteurs Tellers, Puggy, ou autres troubadours imitant la British folk des sixties.
Quand tu rappliques, le quintette balance une chouette cover des Turtles ( 'Elenore') confirmant leur côté poppy avec de jolies harmonies vocales.
Pourraient reprendre les Hollies, les Searchers, les Tremeloes ou les Marmalade.
Ils terminent leur gig par quelques titres folk/rock fringants et nerveux.
Zont pris de la bouteille nos Jack Kerouac du Brabant Wallon et avec 'Clock' c'est le jackpot!
Les potes se tirent.
J'arrive, madame!
lundi 21 juin 2010
Solange La Frange au Beursschouwburg à Bruxelles, le 19 juin 2010
Bye, bye Laeken, direction le centre ville, le Beurs programme un festival alternatif, ciné/concerts, sous le nom de Out Loud (du 2 au 26 juin).
Ce soir (22h) au grenier,first time chez De Wever/Elio:
Solange La Frange.
Pour couper court au gossip: ce n'est ni une stripteaseuse, ni une coiffeuse, mais bien un trio suisse (Vevey) s'ébattant dans l'electronica clash remuant.
Solange: y a pas... la figure de proue est la peinturlurée et délurée Julie Hugo, mon cher Victor!
Un passé de deejay et un pied dans le design (une ligne de T-Shirts), la nana s'associe avec Tristan Basso aux claviers, percussions et machines et Luca Manco à la basse ou guitare et backing vc.
Melle Hugo chante énergiquement, vocifère, charme, tape sur une caisse, secoue un tambourin et harangue la belle jeunesse bruxelloise.
Il est 22h, me souffle Valérie, sont pas ponctuels ces Suisses, dedju où va le monde, elle ajoute: je les soupçonne occupés à faire un sort à une bouteille de gnôle tout en fumant des épices euphorisantes....
Il sera 22:45' lorsque le trio, flanqué d'un gaillard chargé d'illustrer leurs élucubrations sur écran, rapplique.
Vont nous balancer, pendant 70', un show hyperdansant dans lequel la techno côtoie le punk, le glam, le hard , le garage et le tribal ... tu penses à Peaches( en moins poseurs) , Chicks on Speed, DJ Hell mais aussi aux Clash ou à Black Sabbath.
Les deux transalpins sont des bêtes: une basse qui secoue tes tripes et des beats inventifs irrésistibles.
Julie, maquillée comme un Navajo prêt à affronter Kit Carson, reste l'élément visuel le plus attractif: sautillante, lascive, teigneuse, inquiétante, bondissante et prolixe.
Onze titres issus de leurs deux efforts discographiques: 'Reykjavik'( trois titres et plusieurs remix) et leur premier CD éponyme, sorti en mars.
Le truc démarre fort, après 30 secondes, l'apache helvète descend prendre le pouls du public...allez Bruxelles, je viens.... sur fond de basse vrombissante et de samples tribal house, assez proche des Liars.
Quelques beats aquatiques, on balance ' Give me a reason to say yeah,yeah...' scandé belliqueusement.
Trashy et hâché!
Le premier titre de l'album :'Love affair' ..you bla bla bla all day long.... you cha cha cha all night long...aussi catchy que Miss Kittin.
A mes côtés, d'attrayantes gamines se démènent joyeusement et le batteur de 1982, vodka orange en main, essaye de les imiter, résultat: des pompes risquant un retrait de permis en cas d'alcotest.
Nouvelle virée dans la foule pendant 'Elektrik City' .
Vais laisser les boys faire leur truc pendant que je grille une Gitane: une méchante pièce('Morse' ?) t'attaquant sous la ceinture, et faisant passer les Naive New Beaters pour des enfants de choeur boutonneux.
Pas un hasard que Luca arbore un magnifique T-Shirt ' Cannibal Corpse'.
T'as un problème, Tristan?
Mon Korg est mort! Il sonne comme une vieille sirène de pénitencier.
T'as d'autres jouets, non?
Let's go...Retour au front.
Transe totale, les brûlots sauvages défilent: 'President', l'épileptique 'Grind'...are you the best dancer... shake it shake it, now... Carole, Marjorie et Grietje ont compris le message.
Faut varier les plaisirs, te refile ma basse, Julie, vais jouer de la guitare.... I'm not your fucking dog... de l'electro Doberman rock et pour suivre le seul downtempo de la soirée, de l'electro psychédélique/bluesy, 'The Black Rocks'.
La suivante est nouvelle, Tristan à la basse pour un gros rock, style 'Seven Nation Army' . Les headbangers à la fête et la nana de hurler...you make me crazy...
Pour terminer sur un hymne hystérique irrésistible au final iconoclaste ('Wakawak'?).
Solange La Frange un élixir explosif orgastique!
Ce soir (22h) au grenier,first time chez De Wever/Elio:
Solange La Frange.
Pour couper court au gossip: ce n'est ni une stripteaseuse, ni une coiffeuse, mais bien un trio suisse (Vevey) s'ébattant dans l'electronica clash remuant.
Solange: y a pas... la figure de proue est la peinturlurée et délurée Julie Hugo, mon cher Victor!
Un passé de deejay et un pied dans le design (une ligne de T-Shirts), la nana s'associe avec Tristan Basso aux claviers, percussions et machines et Luca Manco à la basse ou guitare et backing vc.
Melle Hugo chante énergiquement, vocifère, charme, tape sur une caisse, secoue un tambourin et harangue la belle jeunesse bruxelloise.
Il est 22h, me souffle Valérie, sont pas ponctuels ces Suisses, dedju où va le monde, elle ajoute: je les soupçonne occupés à faire un sort à une bouteille de gnôle tout en fumant des épices euphorisantes....
Il sera 22:45' lorsque le trio, flanqué d'un gaillard chargé d'illustrer leurs élucubrations sur écran, rapplique.
Vont nous balancer, pendant 70', un show hyperdansant dans lequel la techno côtoie le punk, le glam, le hard , le garage et le tribal ... tu penses à Peaches( en moins poseurs) , Chicks on Speed, DJ Hell mais aussi aux Clash ou à Black Sabbath.
Les deux transalpins sont des bêtes: une basse qui secoue tes tripes et des beats inventifs irrésistibles.
Julie, maquillée comme un Navajo prêt à affronter Kit Carson, reste l'élément visuel le plus attractif: sautillante, lascive, teigneuse, inquiétante, bondissante et prolixe.
Onze titres issus de leurs deux efforts discographiques: 'Reykjavik'( trois titres et plusieurs remix) et leur premier CD éponyme, sorti en mars.
Le truc démarre fort, après 30 secondes, l'apache helvète descend prendre le pouls du public...allez Bruxelles, je viens.... sur fond de basse vrombissante et de samples tribal house, assez proche des Liars.
Quelques beats aquatiques, on balance ' Give me a reason to say yeah,yeah...' scandé belliqueusement.
Trashy et hâché!
Le premier titre de l'album :'Love affair' ..you bla bla bla all day long.... you cha cha cha all night long...aussi catchy que Miss Kittin.
A mes côtés, d'attrayantes gamines se démènent joyeusement et le batteur de 1982, vodka orange en main, essaye de les imiter, résultat: des pompes risquant un retrait de permis en cas d'alcotest.
Nouvelle virée dans la foule pendant 'Elektrik City' .
Vais laisser les boys faire leur truc pendant que je grille une Gitane: une méchante pièce('Morse' ?) t'attaquant sous la ceinture, et faisant passer les Naive New Beaters pour des enfants de choeur boutonneux.
Pas un hasard que Luca arbore un magnifique T-Shirt ' Cannibal Corpse'.
T'as un problème, Tristan?
Mon Korg est mort! Il sonne comme une vieille sirène de pénitencier.
T'as d'autres jouets, non?
Let's go...Retour au front.
Transe totale, les brûlots sauvages défilent: 'President', l'épileptique 'Grind'...are you the best dancer... shake it shake it, now... Carole, Marjorie et Grietje ont compris le message.
Faut varier les plaisirs, te refile ma basse, Julie, vais jouer de la guitare.... I'm not your fucking dog... de l'electro Doberman rock et pour suivre le seul downtempo de la soirée, de l'electro psychédélique/bluesy, 'The Black Rocks'.
La suivante est nouvelle, Tristan à la basse pour un gros rock, style 'Seven Nation Army' . Les headbangers à la fête et la nana de hurler...you make me crazy...
Pour terminer sur un hymne hystérique irrésistible au final iconoclaste ('Wakawak'?).
Solange La Frange un élixir explosif orgastique!
dimanche 20 juin 2010
Cheresse à la Maison de la Création à Laeken (Fête de la Musique) le 19 juin 2010
Le solstice d'été coïncide avec la Fête de la Musique, que l'on célèbre de Tataouine-les-Bains à Babadag en passant par la rue du Champ de l'Eglise à Laeken.
C'est là, dans l'ancienne gare, que niche la Maison de la Création, Centre Culturel de Bruxelles- Nord.
En ce frileux samedi,à partir de 13h, on y organise diverses activités: danse, ateliers, expositions, théâtre, performances, parades et concerts.
Un programme chargé devant se dérouler indoor et outdoor. Les températures automnales interdisent toutefois les festivités externes: tout aura lieu à l'intérieur, avec comme résultat fâcheux un retard conséquent sur l'horaire prévu.
Faudra patienter en attendant le concert de Cheresse, initialement pointé à 20h.
C'est à cette heure qu'on monte à la fois le matos de Dizorkestra( prévu à 20:45') et celui du trio bruxellois, tout en réduisant l'espace destiné au public.
20:45' Cheresse
à pied d'oeuvre, sans soundcheck préalable.
Cheresse c'est un power trio( basse,guitare, batterie) instrumental, énergique et inventif.
Ne nageant pas vraiment dans les eaux Cream, Blue Cheer, Taste, Beck, Bogert& Appice ni Therapy?... mais s'exprimant dans les envolées jazzcore avec des touches de mathrock, de free jazz et même de groove.
On n' est pas loin des efforts de Fred Frith et de Bill Laswell, flanqués de Fred Maher aux drums.
Arnaud Paquotte (basse)- Jean-Philippe De Gheest (batterie) et Hugues Warin (guitare) ne sont pas vraiment des 'noviter veniens' dans le paysage musical bruxellois.
Karkass', Maelström + quelques montages musico-visuels pour le premier- Joy as a Toy, Auryn, Attica, aMute, Lyenn etc... pour le batteur et Rawfrücht, Daniel Hélin et autres collaborations pour Mr Warin: ça situe les cocos.
Les musiciens ont décidé de jouer leur truc en cercle, du roux Paquotte, le dos tu verras!
Une intro mélodieuse à la guitare, la basse s'insinue dans le jeu. En douce, le batteur s'associe au duo pour créer un soundscape énigmatique, vaguement jazzy. Boum, un gros coup sur un tom, à l'assaut, c'est 'La Curée', la meute a senti la chair fraîche, les Rougon-Macquart sont prêts pour le dépeçage de l'animal.
Faut s'attacher, les images sont saignantes.
'Valse cocotte' entamée par quelques samples vocaux, style Pirette jouant au paysan gaumais.
Très vite le trois temps vire jazz rock/avant-garde rageur. Revoilà le petit François: 'Fait bon, hein, c'est le printemps' ... Doit être bourré, le mec!
'Muezzin' il se rend à la mosquée en pétrolette,avant de grimper au minaret.
Vroum, vroum.., une jolie guitare andalouse, style Gilmour se la jouant Narcisco Yepes, accompagnée par une basse saturée, car martyrisée avec une aiguille à tricoter, empruntée à une faiseuse d'anges, le tout sur fond de drumming infernal.
Abrasif et tonitruant, ce truc.
'Kari' entame fragile, mais tu sais que ça va éclater.
Prédiction confirmée, un rythme diabolique, Cheresse c'est un sorcier tricéphale.
'Les voisins' une compo presque guillerette, basse et guitare batifolent sur couche de percussions tsoin, tsoin... Une caravane de chameaux au pas lent et balancé...en route pour le caravansérail.
'Scheut' Quel rapport avec Anderlecht? Va savoir, Médard..
Vais gratter ma basse avec une pièce de mikado géant, et, en avant pour un groove sonique entêtant, idéal pour une séance de transe extatique.
'La Hola' s'était mieux que ces conneries de trompettes sud-africaines.
Rythmique de plomb et guitare vicieuse pour un nouveau trip reconstituant.
On termine, en finesse, ce set magique par un petit tango/blues lyrique, agrémenté de bruitages crissants sur les cymbales: 'La Chtouille'.
45' d'errances psychiques, physiques et poétiques, vachement décapantes!
C'est là, dans l'ancienne gare, que niche la Maison de la Création, Centre Culturel de Bruxelles- Nord.
En ce frileux samedi,à partir de 13h, on y organise diverses activités: danse, ateliers, expositions, théâtre, performances, parades et concerts.
Un programme chargé devant se dérouler indoor et outdoor. Les températures automnales interdisent toutefois les festivités externes: tout aura lieu à l'intérieur, avec comme résultat fâcheux un retard conséquent sur l'horaire prévu.
Faudra patienter en attendant le concert de Cheresse, initialement pointé à 20h.
C'est à cette heure qu'on monte à la fois le matos de Dizorkestra( prévu à 20:45') et celui du trio bruxellois, tout en réduisant l'espace destiné au public.
20:45' Cheresse
à pied d'oeuvre, sans soundcheck préalable.
Cheresse c'est un power trio( basse,guitare, batterie) instrumental, énergique et inventif.
Ne nageant pas vraiment dans les eaux Cream, Blue Cheer, Taste, Beck, Bogert& Appice ni Therapy?... mais s'exprimant dans les envolées jazzcore avec des touches de mathrock, de free jazz et même de groove.
On n' est pas loin des efforts de Fred Frith et de Bill Laswell, flanqués de Fred Maher aux drums.
Arnaud Paquotte (basse)- Jean-Philippe De Gheest (batterie) et Hugues Warin (guitare) ne sont pas vraiment des 'noviter veniens' dans le paysage musical bruxellois.
Karkass', Maelström + quelques montages musico-visuels pour le premier- Joy as a Toy, Auryn, Attica, aMute, Lyenn etc... pour le batteur et Rawfrücht, Daniel Hélin et autres collaborations pour Mr Warin: ça situe les cocos.
Les musiciens ont décidé de jouer leur truc en cercle, du roux Paquotte, le dos tu verras!
Une intro mélodieuse à la guitare, la basse s'insinue dans le jeu. En douce, le batteur s'associe au duo pour créer un soundscape énigmatique, vaguement jazzy. Boum, un gros coup sur un tom, à l'assaut, c'est 'La Curée', la meute a senti la chair fraîche, les Rougon-Macquart sont prêts pour le dépeçage de l'animal.
Faut s'attacher, les images sont saignantes.
'Valse cocotte' entamée par quelques samples vocaux, style Pirette jouant au paysan gaumais.
Très vite le trois temps vire jazz rock/avant-garde rageur. Revoilà le petit François: 'Fait bon, hein, c'est le printemps' ... Doit être bourré, le mec!
'Muezzin' il se rend à la mosquée en pétrolette,avant de grimper au minaret.
Vroum, vroum.., une jolie guitare andalouse, style Gilmour se la jouant Narcisco Yepes, accompagnée par une basse saturée, car martyrisée avec une aiguille à tricoter, empruntée à une faiseuse d'anges, le tout sur fond de drumming infernal.
Abrasif et tonitruant, ce truc.
'Kari' entame fragile, mais tu sais que ça va éclater.
Prédiction confirmée, un rythme diabolique, Cheresse c'est un sorcier tricéphale.
'Les voisins' une compo presque guillerette, basse et guitare batifolent sur couche de percussions tsoin, tsoin... Une caravane de chameaux au pas lent et balancé...en route pour le caravansérail.
'Scheut' Quel rapport avec Anderlecht? Va savoir, Médard..
Vais gratter ma basse avec une pièce de mikado géant, et, en avant pour un groove sonique entêtant, idéal pour une séance de transe extatique.
'La Hola' s'était mieux que ces conneries de trompettes sud-africaines.
Rythmique de plomb et guitare vicieuse pour un nouveau trip reconstituant.
On termine, en finesse, ce set magique par un petit tango/blues lyrique, agrémenté de bruitages crissants sur les cymbales: 'La Chtouille'.
45' d'errances psychiques, physiques et poétiques, vachement décapantes!
vendredi 18 juin 2010
Les Ennuis Commencent à Capdenac-Gare (Aveyron) le 12 juin 2010
Pour la 14ème fois, Capdenac-Gare sur le Lot, à 10km de Figeac, est le théâtre du Festival 'Derrière le Hublot', rendez-vous incontournable des arts de la rue: parades musicales, théâtre forain, danse, installation plastique, ateliers divers, concert bal, merguez/frites, bonne humeur et cervoise à volonté.
Seul hic: une météo apocalyptique... le vendredi 11 juin, les départements 12 et 46 sont sous eaux.
La Dépêche titre 'Le Lot en bave' et tu oublies ta sortie aveyronnaise.
Heureusement, le lendemain, Tlaloc s'est calmé, cap sur Capdenac et le parc de Capèle.
19h: Les Ennuis Commencent!
Quoi encore?
Un accouchement? Une panne? Un tremblement de terre?
Non, mémé: un combo rockabilly, originaire de Decazeville, auteur de quatre plaques. La dernière 'Superfriends' vient de sortir.
Le temps de trouver l'espace vert et de garer ta trotinette et la bande à Atomic Ben (guitare, chant) a déjà enchaîné deux petits rocks pas piqués des hannetons.
C'est chouette, rigole ta compagne.
Petit pas de course, on se faufile frontstage: ils ont de la gueule nos greasers Midi-Pyrénées. Atomic Ben, c'est un sosie de Buddy Holly ayant enfilé un cuir Rebel without a cause.
A la contrebasse: Gus Tattoo. Non, c'est pas un Modigliani qu'il a sur les biceps!
Deux petits jeunes complètent le line-up: Hugo, le Kid, aux drums et Arno KLX à la lead guitar.
'My Psycho Girl' un joyeux psychobilly dans la lignée des Trashmen.
Le charismatique Ben nous annonce un Chuck Berry pour suivre, avant d'attaquer le classique 'Come On'. Clelia ne se fait pas prier et entame un Jitterburg décadent.
A la mémoire de mon chat: ' Spoutnik my cat' . Un méchant western bluesy, décoré de lignes d'accordéon à la Flaco Jimenez , ajoutées par deux guests: Charly Feix et Cyrille Brotto, deux neveux d'Yvette Horner.
Pure jouissance!
Après les matous, on déterre les Dogs, le meilleur camembert que la Normandie n'ait jamais produit: 'La Belle Saison'. Génial!
Let's have a ball, Capdenac: 'Great Balls of Fire':!
Oh, what a thrill!
Manquait un élément féminin: on a invité Mademoiselle Diabolo Pop, alias the Soviet Secret Bomb, pour un 'Route 66' en roue libre.
1974, Jeannette:'Porque te Vas' , aussi irrésistible que Roberto & his Rockers interprétant 'O Sole Mio'.
Ambiance au zénith, ça guinche ferme sur la piste en gazon!
Retour au rock pour le juteux 'You don't love me' de Willie Cobbs, avec de solides soli du duo de gratteurs.
De nouveaux invités: la section de cuivres de l'école de musique de Capdenac-Gare pour un 'Peter Gunn Theme' (d)étonnant. Le standard d'Henri Mancini façon aligot de Rouergue.
Pour finir, en enchaînement immédiat, par une 'Tequila' vachement épicée.
Libations païennes sur fond chicano rock.
Des Champs nos rockers aveyronnais!
Seul hic: une météo apocalyptique... le vendredi 11 juin, les départements 12 et 46 sont sous eaux.
La Dépêche titre 'Le Lot en bave' et tu oublies ta sortie aveyronnaise.
Heureusement, le lendemain, Tlaloc s'est calmé, cap sur Capdenac et le parc de Capèle.
19h: Les Ennuis Commencent!
Quoi encore?
Un accouchement? Une panne? Un tremblement de terre?
Non, mémé: un combo rockabilly, originaire de Decazeville, auteur de quatre plaques. La dernière 'Superfriends' vient de sortir.
Le temps de trouver l'espace vert et de garer ta trotinette et la bande à Atomic Ben (guitare, chant) a déjà enchaîné deux petits rocks pas piqués des hannetons.
C'est chouette, rigole ta compagne.
Petit pas de course, on se faufile frontstage: ils ont de la gueule nos greasers Midi-Pyrénées. Atomic Ben, c'est un sosie de Buddy Holly ayant enfilé un cuir Rebel without a cause.
A la contrebasse: Gus Tattoo. Non, c'est pas un Modigliani qu'il a sur les biceps!
Deux petits jeunes complètent le line-up: Hugo, le Kid, aux drums et Arno KLX à la lead guitar.
'My Psycho Girl' un joyeux psychobilly dans la lignée des Trashmen.
Le charismatique Ben nous annonce un Chuck Berry pour suivre, avant d'attaquer le classique 'Come On'. Clelia ne se fait pas prier et entame un Jitterburg décadent.
A la mémoire de mon chat: ' Spoutnik my cat' . Un méchant western bluesy, décoré de lignes d'accordéon à la Flaco Jimenez , ajoutées par deux guests: Charly Feix et Cyrille Brotto, deux neveux d'Yvette Horner.
Pure jouissance!
Après les matous, on déterre les Dogs, le meilleur camembert que la Normandie n'ait jamais produit: 'La Belle Saison'. Génial!
Let's have a ball, Capdenac: 'Great Balls of Fire':!
Oh, what a thrill!
Manquait un élément féminin: on a invité Mademoiselle Diabolo Pop, alias the Soviet Secret Bomb, pour un 'Route 66' en roue libre.
1974, Jeannette:'Porque te Vas' , aussi irrésistible que Roberto & his Rockers interprétant 'O Sole Mio'.
Ambiance au zénith, ça guinche ferme sur la piste en gazon!
Retour au rock pour le juteux 'You don't love me' de Willie Cobbs, avec de solides soli du duo de gratteurs.
De nouveaux invités: la section de cuivres de l'école de musique de Capdenac-Gare pour un 'Peter Gunn Theme' (d)étonnant. Le standard d'Henri Mancini façon aligot de Rouergue.
Pour finir, en enchaînement immédiat, par une 'Tequila' vachement épicée.
Libations païennes sur fond chicano rock.
Des Champs nos rockers aveyronnais!
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