Eilen Jewell-Toogenblik -Haren - 25 09 2009

Septembre s'éteint,Toogenblik revit.
Du monde , beaucoup de monde à Haren:les connaissances et des touristes du Nord, de ceux qui prononcent Victor Huggggggo .Tous ils viennent pour la petite Eilen,un joyau en provenance de Boston. Depuis le 10 septembre ,Miss Jewell et son band écument les Pays-Bas et récoltent des critiques élogieuses. A Leffingeleure; également ,les spectateurs furent séduits.
21h15', ça s'énerve dans le poulailler ! Avec les Dexys Midnight Runners, en choeur ...Come on Eileen ...., et que fout le petit ,on attend son speech légendaire.
Le voilà, il a digéré son navarin d'agneau, et consent à nous présenter la dame.
Le van en provenance des Pays-Bas ( 359861 km au compteur trafiqué,connaissent Harpagon dans ce coin !) a rendu l'âme sur nos belles artères bruxelloises,ça stresse en Idaho. Les 4 musiciens et la jolie blonde chargée du merchandising doivent passer la nuit dans un hôtel parisien , et il y a le matos à transbahuter ,dont une batterie et une encombrante contrebasse!
Chacun ses problèmes, me souffle l'irascible Guy,assis à mes côtés,Westmalle à portée de main .
La frêle Eilen ,armée d'une guitare ,gravit le podium.Derrière elle,Jason Beek aux drums et backing vocals ( il joue également avec les Sacred Shakers et Whoah!Man!Jesus!) . A droite,Johnny,teddyboy,Sciascia :upright bass et à gauche ,le vétéran magique,Jerry Miller :Gretsch, Stetson et éventuellement raybans(The Coachmen, Sacred Shakers,the Spurs, Miller & Brewer.... ).
C'est parti ,mon kiki!
'Rain Roll In' de la country pur jus,sera suivi de 'Sea of Tears' titre de son dernier Cd.
C'est pas compliqué de comprendre la raison pour laquelle les Kaaskoppen raffolent de la roots music distillée par Miss Jewell. La classe ,met een grote C.Elle est mignonne,hein Michel,dixit Guy le Terrible.
Ne passons pas sous silence les joyeuses rafales sortant de la Gretsch du père Miller, des perles de la famille Pinctada Maxima.
'Fading Memory' slow time ,baby!
Un blues 'Fine & Mellow',une cover de la grande Billie Holiday....my man he don't love me He treats me oh so mean ...., arrête les frais Guy, je ne crois pas que ta maison bourgeoise et ton nouveau matelas puissent l'intéresser.
Older stuff,en provenance de son premier album ,'Boundary Country',de l'americana tendance rock :'Mess Around'. Un timbre à la Gillian Welch, qui me rappelle Dani Klein dans ses morceaux bluesy.
Loretta Lynn :' The Darkest Day' 1960.
'Heartache Boulevard' sur 'Letters from Sinners and Strangers' ,un autre country track.
'Too hot to sleep' ,pense pas qu'il soit question de météo ,morceau épicé qui t'empêche de trouver le sommeil.Quelques lignes d' harmonica pour 'Rich Man's World' .
'Where they never say your name' repris par le Fashion Designer, Ralph Lauren,pour une video promo. Elégant!
Nous terminons ce premier set avec un gospel de Rev.Gary Davis,' Twelve gates to the city',que nous avons enregistré avec les Sacred Shakers.

See you in 20 minutes ,boys ,don't drink too much! Keske ça veut dire ,Michel? Que tu dois payer un verre ,Guy !

Set 2
'Everywhere I go' vintage r&b.
Sweet rose' ...where did you go last night with a rose in your hand...aussi beau que du Patsy Cline.
'John the Revelator' gospel time again, Jason aux lead vocals.Superbe!
'Tagging along with Jesus' autre titre à retrouver sur la rondelle des Sacred Shakers.
Après les saints ,les pécheurs :a jazzy drinking song ' High Shelf Booze'.
Them ,Van Morrison, 'I'm gonna dress in black' , British rhythm 'n blues avec female crooning.
La face B de notre 45 tours vinyl ,un classique:'Nobody's business'.
Eilen peut tout chanter ,sa voix (un croisement entre le velours Norah Jones et la passion des grandes du blues :Bessie Smith,Billie Holiday e.a. ) convient à tous les genres:le blues pur, les country ballads ,le rock'n roll ,l' americana, le jazzy blues...!
Et on n'a pas encore encaissé la claque magistrale ,Toogenblik en tremble encore:'Shakin all over' (Johnny Kid) , en vedette,un Jerry Miller furieux .
Du jamais vu à Haren , tout le monde debout!
Retour au calme campagnard ,'Thanks a lot' de Charlie Rich.
Ils terminent avec 'If you catch me stealing' a traditional.En fait un medley ,concocté par Eilen ,sur fond de lyrics de Bessie Smith.
Dernière flèche en pleine cible.

Petit Luc n'a pas besoin d'insister pour que nous réclamions un bis. Tout le monde est d'accord ,la nouvelle saison ne pouvait mieux commencer .
Eilen et les boys sur scène pour 'Nowhere in no time' ,au gentle swinging country beat, mettant un terme à ce concert fabuleux.

Le band reste encore quelque temps en Europe (Espagne,UK, Suède, Norvège) . En novembre il regagne les States!