lundi 10 février 2014

Sons Of Disaster au Propulse ( Public) - Rotonde du Botanique - Bruxelles, le 7 février 2014

Propulse - Rotonde - 23h20 disait le flyer, t'es plus capable de lire l'heure, on approchait de minuit - Sons of Disaster.

Madame Calamity a accouché de quelques bâtards, elle se souvient plus de la tronche des géniteurs, mais ces créatures ont pour nom:  Selim Mahdhi (guitare), Jean-Thomas Paridaens (guitare), Gilles Gutmann (basse), Yoni Imbro ( batterie) et, celui qui travaillait le mieux à l'école, Gregory Triest ( chant).
Avant, c'était un autre de ses rejetons qui tambourinait, mais Steve 'ncis' Harlall s'est construit une cabane au Canada.
Pour gagner leur croûte, les gamins jouent à droite et à gauche, un peu comme nos têtes blondes venant sonner et chanter aux portes à la veille de l'an neuf  contre une friandise ou monnaie trébuchante....derrière chez moi devinez ce qu'il y a ? L'y a un arbre, le plus bel arbre, arbre du bois, petit bois derrière chez moi  Et la lon là lon lère et la lon là lon là  Et la lon là lon lère et la lon là lon là... le hic, c'est que la progéniture de Calamity a un répertoire légèrement différent et truffé de gros mots, résultat, zont tous été exclus de la chorale des Petits Chanteurs à la Noix.
Pas grave, décide Greg, on forme un groupe: Sons of Disaster!

De concert en concert, la colonie de groupies gonfle, ce soir elles étaient plus de cent à se crêper le chignon pour caresser la saine bedaine de Gregory ou le genou gauche de Selim.
Le vinyle 'Death and Destruction', sorti fin 2013, se vend mieux que le petit livre rouge de Mao très populaire dans les années 60, et juste un peu moins bien que le Playboy avec une photo grandeur nature de Soeur Sourire sur une plage naturiste.
Ce préambule pour te dire que l'ambiance sera euphorique dans la Rotonde.

Ils déboulent sur scène, pas de séance d'échauffement, c'est pour les lopettes, à l'assaut vers le but adverse, 'Waste my time'.
Déjà de sérieux remous dans les premiers rangs.
Vais prendre le pouls du public,  décide le mignon Greg, 'We are...' leur CV, ...what you see is what you get... du speed  hardcore punk idéal pour soigner les maux de dents.
La mutuelle rembourse pas!
Tout aussi viril, à fond sur la pédale d'accélération, 'Break my mind', suivi de l'explicite 'War', et c'est bien de combats sanglants qu'il s'agit, sont une vingtaine à se tabasser aux pieds de la scène, la plus féroce étant une petite blonde pas plus musclée que Twiggy.
' Death and Destruction', un string rouge atterrit sur scène, Greg attrape la tête d'un pauvre gusse pour la caler entre ses jambes.
Mourir asphyxier, c'est pas drôle, mais en plus, être écrasé par des parties génitales de mammouth, ça craint vraiment!
Un second linge aboutit près de Selim durant 'Living Hell'.
Après l'avoir rangé dans la boîte aux souvenirs, les S o D  attaquent 'Pain' pour enchaîner sur 'Rock'n Roll Soldiers'.
Armé jusqu'aux dents, les mercenaires ont décidé de tout  raser.
Catherine te demandait pourquoi t'avais pas été te caler au premier rang, c'est clair, t'es comme Doc Martin, t'as horreur du sang.
La dernière, une prophétie funeste, ' You gonna die!'.
T'as soif, petite, avale, une lampée de J & B, le goulot dans son gosier, toi, pareil, même traitement, une bête, ce mec!
Une chose est évidente, Sons of Disaster est de loin le band le plus chaud de Bruxelles.

Il sera le seul à avoir droit à un bis, pour éviter la mise à sac du Bota...
' Drink, Fight, Rock and Fuck'... tout, je baise...  ta mère, ta soeur, ton petit frère et ton chat, puis je m'en vais vider quelques godets.

Myriam: zont encore de la Krimbergen, tu bois ça?
Ja!