dimanche 16 février 2014

Burlesque Follies Deluxe - Valentine's Show au Depot, Leuven, le 15 février 2014.

 Burlesque Follies Deluxe - Valentine's Show au Depot

JP, comment comptes-tu te vêtir?
Ik weet het nog niet, mon corset mauve, fermeture à lacets, avec dentelles assorties, mes collants résille et mes haut-talons satinés et une coiffe sobre, qu'en penses-tu?
 Bien, je compte enfiler un pantalon de golf, ma casquette à carreaux Bailey of Hollywood et mon cardigan sweater rayé... une pipe, c'est recommandé?

Nous étions presque les plus élégants!

Le  Radio Modern show doit débuter à 21h, le hors-d'oeuvre est entre les mains d'un deejay aussi retro que sa collection de 45 tours, on nous l'a présenté comme étant DJ King Fish Stick ( cherchez l'erreur).
 L'aïeul nous jette en pâture quelques swing tunes pas bidon, style 'Kansas City' ou 'C'est si bon', tandis que sur l'écran défilent des films coquins désuets, le Burlesque bar attire les assoiffés, une blonde nous accoste en nous demandant un Euro afin d'embrasser une créature dont le haut est enfoui dans une boîte à bisous, on s'est méfié, on voulait pas embrasser  la femme à barbe, avec les Euros économisés on s'est dirigé vers le bar où Patrice, alias Roger Schall, prend la jeunesse louvaniste, déguisée en Clark Gable/ Claudette Colbert,  en photo.

21:00, le meneur de revue se pointe.
Elégant comme toujours, Ben Mouling, Monsieur Florence Agrati qui a dessiné tous les costumes, vient lever un coin du voile, la soirée doit débuter par un show d'un excellent groupe swing, zwaar onderbetaald, The Smoky Midnight Gang, devenu Big Smile Tony and The Hotshots pour l'occasion!
On en apercevait six, ils étaient sept, le pianiste étant caché derrière les rideaux.
T'as reconnu  Slim (Selim Meiresonne) à la  double bass, un gars plusieurs fois croisé avec Little Kim et ses Alley Apple 3.
La bio mentionne deux saxes, Hans Verhelle, le bandleader/chanteur et  Geert Polfliet au tenor - une trompette, Hans Bossuyt- une guitare, Filip Verneert - aux drums, Matthias De Waele, et l'invisible pianiste, Stijn Wauters, vu il y a belle lurette avec les Daddy's Darlings and the Big Bang Boys.
30 à 35' pour chauffer la salle.
Mission acccomplie, dès le second morceau quatre ou cinq couples de danseurs/acrobates pour lesquels le Lindy Hop est un jeu d'enfants ont envahi le dancefloor.
On n'est pas certain que la première salve soit 'Morning, noon and night' popularisé par Big Joe Turner, mais ça y ressemblait furieusement, un swing dégoulinant.
Devine quoi... Woke up this morning, my baby she was gone...
Bois un coup, BB, ça va passer!
Au suivant, un 'I can't stop loving you' qui n'est pas le megatube de Ray Charles, auquel succède  ' Is You Is Or Is You Ain't (my Baby)', du swing Tom et Jerry irrésistible.
Pas des crabes, ces mecs!
On enchaîne sur un petit instrumental au goût jive prononcé.
Savais-tu que les Beatles se sont faits les dents sur  'I Hate to See the Evening Sun Go Down', un ersatz du 'St. Louis Blues' que tu vas entendre?
It's time for some piano boogie avant une séance de crooning, 'Don't Let The Sun Catch You Crying', Gerry And The Pacemakers!
Elle est comment ta madame?
Un peu enveloppée, she shakes like jelly, jelly....
Elle s'appelle Maggie?
La séance prend fin avec un dernier instrumental juteux.
Ben rappelle le deejay qui lance 'Hello Josephine' - 'Blue Suede Shoes'- Bill Haley - Elvis etc...

21:55', Leuven wants some real action,  Big Smile Tony and The Hotshots reprennent place, la meneuse rapplique, en filigrane/ ombres chinoises sur un double écran, deux Joséphine Baker attrayantes, une annonce, Ladies and Gentlemen, your host for tonight Mister Benny Blue!
Clap, clap, clap..
Coco on stage! 
Un perroquet?
Non, Coco Fizz , il a fallu la prier pour qu'elle fasse son numéro de striptease, c à d dépasser les normes instaurées par Joke Schauvliege ( non, c'est pas une blague)!
Quoi, des détails... nippies, sans pompons, un corps et un jeu de jambes parfaits.
Ben: the more you scream, the more they strip...
Les nanas dans la salle étaient les plus excitées!
Un petit coucou sympathique des Retronettes.
Au tour de Leyla Liquorice et de son  piquant et chaplinesque numéro de magichienne, les carottes, elle ne les mange pas, elle leur a trouvé un autre usage.
Plié en deux, t'étais!
Le charleston vu par les  Retronettes valait le déplacement, t'es encore sous le charme quand Ben décide de pousser la chansonnette, I wanna be loved by you..
Apparition d'un sosie de Marilyn, wouah, quelle fille...Banbury Cross, the British Burlesque Bombshell!
Elle nous refait le coup de la robe plissée soulevée par un courant d'air, la fameuse Subway dress vendue à un collectionneur pour la coquette somme de 4,6 millions de dollars.
Un strip à plumes sur fond de 'Feeling Good'.
I love her jump, dira l'animateur, il n'était pas le seul.
Une dernière saynète cocasse et sexy  pour les Retronettes et la première partie prend fin.

Intermède deejay: Donovan, George Baker Selection et autres sixties hits avant la seconde partie de la parade, il est 23h.
Ben Mouling goes Dean Martin, puis Coco Fizz goes Fred Astaire pendant une séance de swingtap coquine.
Pas le temps de s'ennuyer, ce soir.
Meine Damen und Herren,please welcome Mademoiselle  Colette Collerette.
La gentille Colette gratifie l'assistance d'un effeuillage  Pierrot/Confetti sur fond 'Summertime' avant de terminer la séance au clair de lune en cajolant un volumineux ballon.
Chic et raffiné.
Chut, Leuven, silence total, je vous prie, la bête est farouche, be careful... à la manière de Ferdinand Khnopff promenant un guépard, il nous présente Juliana Joseph, la femme panthère.
Attention, I will unleash ze  beast.
Le clou du spectacle, un numéro de trapéziste époustouflant, an aerial silk acrobat mariant grâce, agilité et beauté, tandis qu'en bruit de fond la sensuelle April Stevens susurre 'Teach me Tiger'.
Je veux pour Saint-Nicolas!
Ben Mouling et le crowdsurfing, attention les mecs, pas question de me chatouiller, que des filles je veux pendant que je plane sur 'Material Girl' devenu 'Material Boy'.
Radio Modern offre sa chance aux talents naissants, voici une stagiaire, Leyla Liquorice transformée en Bunny édentée et maladroite, un strip catastrophe désopilant.
Quoi, Maxime?
Tu penses à Angela Merkel.
 C'est qui, une danseuse du Crazy Horse?
Mon truc en plumes version les Retronettes c'est plus marrant que Les Bidasses en Folie.
On approche du terme,le maître de cérémonie présente toute l'équipe, techniciens, stylistes, musiciens et stars avant l'apothéose, le retour de Banbury Cross pour un Champagne striptease pétillant, sponsorisé par Moët et Chandon.
Le mot de la fin pour Ben Mouling reprenant 'LOVE' de Nat King Cole.


Le prochain Radio Modern show aura lieu au C-Mine, Genk, le premier mars!
Un spectacle auquel il faut avoir assisté au moins une fois dans son existence!