mercredi 19 juin 2013

Arrêt cardiaque pour le country singer Slim Whitman!

Après un hoax annonçant le décès de Slim Whitman en janvier 2008, les fans étaient sceptiques.
Slim est-il oui ou non décédé?
Le Time ( Miami) confirme: ...Country singer Slim Whitman, the high-pitched yodeler who sold millions of records through ever-present TV ads in the 1980s and 1990s and whose song saved the world in the film comedy “Mars Attacks!,” died Wednesday at a Florida hospital. He was 90....

Le gars de Tampa se lance sérieusement  dans la musique après  World War II, il a appris à jouer de la guitare in the Navy, même si il s'était mis à yodeler comme Jimmie Rogers dès ses 15 ans.
C'est d'abord le baseball qui l'attirait, le country passait en seconde position, jusqu'au jour où il est repéré par le Colonel Parker.
Un premier single voit le jour  "I'm Casting My Lasso Towards the Sky"( 1948).
Pendant quelques années le singing cowboy galère, mais, en 1950, il sort deux hit singles, " Love Song of the Waterfall" et "Indian Love Call", le propulsant au sommet des charts.
En 1955 c'est la Grande-Bretagne qui le voit trôner  en tête des listes, 'Rose Marie' reste n°1 pendant onze semaines.
Slim rejoint le Gran Ole Opry et commence une carrière cinématographique ( un film 'Jamboree' et des séries TV).
Pendant plusieurs décennies il continuera à chanter ses mellow, romantic, and clean-cut songs, pour arrêter d'enregistrer en 1974.
Des passages à la TV le remettent sous les spotlights, les firmes de disques en profitent pour ressortir ses plaques, il grimpe à nouveau dans les charts et, en 2010, il enregistre un album'  Twilight on the Trail', plus de 30 ans après avoir abandonné les studios.
Ce 19 juin le nice guy s'est éteint  à l'Orange Park Medical Center en Floride!

lundi 17 juin 2013

Geneviève Dartevelle & Bob Christopher - Jazz au marché, Terrasse de la Maison Haute - Place Gilson - Watermael-Boitsfort, le 16 juin 2013

Boitsfort un dimanche midi, le marché hebdomadaire et depuis le 28 avril, toutes les quinzaines, l'apéro musical sur la terrasse de la Maison Haute.
La plus villageoise des communes bruxelloises semble avoir oublié les querelles post-électorales : Deleuze, l'écolo à la moustache Vassiliu, pas confondre avec un autre Olivier, Doleuze, le jockey  et Martine Payfa, l'éjectée, malgré les 2560 voix personnelles, affichent tous deux présents, à 20 mètres de distance.
Ces deux-là ne sont pas les plus dangereux, si on t'annonce la présence de Pipou, Loli Decoene ( Spirit of the 70's), Guy Stroobant, qui a piqué mon banjo ?, José Cuisset ( Lagger Blues Machine- Doctor Downtrip ....) et de ta cousine Nicole, en prime, tu auras vite compris que les bouteilles de Spa pétillant resteront inviolées, quant au Pastis, vin de toutes les couleurs ou bouteilles de Maes, il faudra sérieusement penser à téléphoner au grossiste chargé du ravitaillement, les plateaux défileront!

Menu du jour : blues on Sunday avec la star locale, Miss Geneviève Dartevelle, son galurin noir  et sa collection d'harmonicas et Bob Christopher, son acoustique, son accent texan, ses raybans et son chapeau de paille.
Le duo compte nous présenter les titres enregistrés sur leur rondelle ' Back on the Road' et quelques autres blues dépoussiérés.
' Stranger Blues' , Bob l'attribue à Sonny Terry & Brownie McGhee, on a toutes les raisons de le croire, d'autres sources citent Elmore James.
Nous on aime la version électrique de Fleetwood Mac, époque Blue Horizon.
Howlin Wolf, ' Who's been talking', l'harmonica gambade, la voix traînante pleurniche... Coz my baby caught the train...elle m'a laissé tout seul, suis comme le loup abandonné howling for my baby!
Un autre grand texan, T- Bone Walker, the father of electric blues  et le classique ' Stormy Monday' , un blues météorologique pour Luc Trullemans, suivi du 'T-Bone Shuffle', let's have a natural ball, Boitsfort suit les consignes à la lettre!
Shit, it's starting to rain, plus de peur que de mal, un nuage capricieux, juste de quoi mouiller ton anisette.
J L Hooker,' I'm in the Mood'.
Blues in an addiction, proférait je ne sais plus quel philosophe, ce mec pensait certainement à John Lee.
Parenthèse: quatrième tournée, cette chaise est libre ?.... mais non, madame Payfa, ma tendre moitié est partie au bar passer commande!
Robert Johnson, le standard Delta blues, ' Crossroad' suivi du titre que Harmonica Gene a composé pour Justin Bieber, l'instrumental 'Jumping Monkey'.
' The thrill is gone',  a slow minor-key blues song, popularisée par un certain BB King.
Thrilling thing!
Une chanson écrite for an ex- girlfriend ( Bob n'a pas voulu précisé combien, mais Pipou avance des chiffres impressionnants, 86 ou 87 petites amies sans compter celles qu'il a collectionnées avant ses 8 ans!), 'Please, tell me you're joking', tu vas pas me quitter, ce n'est qu'un mauvais rêve...
Le petit Robert, bis: ' When you got a good friend' et pour finir la première mi-temps, un petit funk te rappelant le 'Slunky' que Eric Clapton a gravé sur son premier album solo, titre co-signé avec Delaney and Bonnie.

We're back in a few minutes... trois Maes plus tard, Gene et Bob reprennent place face aux boit-sans- soif.
On te demande plus ce que tu veux on te refile un petit blanc bien sec, il est près de  quinze heures, cet apéro prend des allures de marathon!
' Watch your back' is a song for those who live in a big city.
Du côté du Prince d'Orange à Uccle, Bob?
Il a marmonné un truc du genre non, là où Moureaux régnait en seigneur et maître.
A Woluwe-St- Pierre, Bob?
Rien, il a rétorqué, de toute façon, rien de plus dangereux que Boitsfort à l'heure du mojito!
Pour confirmer le propos, voici ' Guilty' ( Randy Newman) ... I've been drinking, I got some whiskey from the bottle, got some... euh , pas de trace de la BSR... cocaïne... je me sens guilty, mais j'irai me confesser.
Tu bois quelque chose, Bob?
One of the most played, arranged, and rearranged pieces in blues history, ' Baby, please don't go'.
'All these rainy days' enregistré sur le premier solo LP du Texan ( 'Born on Friday 13th').
Devinez le titre de la suivante...
'I don't know', bien Emile, en plein dans le mille!
Boitsfort, it's boogie time, la plage date de 1926, you all know it: 'On the road again'.
Douze minutes, un récital de  Geneviève Dartevelle ayant coupé le souffle  à toute l'assistance.
Pas de cinéma, pas le genre, chez Gene, le naturel prime, l'efficacité est au rendez-vous.
José Cuisset lui confiera, grâce à vous j'ai redécouvert le blues!
A guest, Linda, une madame de Waterloo, en duo avec Tonton Bob, ' The sky 's crying', Elmore James.
Linda Denayer , encore une nana ayant du sang bleu dans les veines, la semaine prochaine, elle se produit à La Clé de Sol ( Ottignies) avec le Robert Smith Blues Band.
En trio, Nico Wayne Toussaint, 'How long to heal', une perle!
Second nuage fantasque et un dernier titre à deux, ' Sweet little angel', au répertoire de BB King.

Ovation immense, séquence épicerie, 15 € le CD, et passage au bar, ce ne sera pas le dernier!

Le 10 août:  Bob Christopher and Vassili Moltchanov at Cubana Café à Bierges.
 Geneviève Dartevelle and Gene Taylor Band (+ Steven Freund), le 4 octobre à Overpelt!





3 Doors Down - Prime Circle - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 15 juin 2013

 3 Doors Down is sold -out , à 19:20', une file  de fans depuis l'AB jusqu'à la Bourse... le post-grunge n'est pas mort!
En 2012, lors du dernier passage de gang du Mississippi  dans nos contrées ( Hof Ter Loo/ Trix), même scénario, et pourtant on ne peut pas dire que Brad Arnold and co se renouvèlent des masses, du power rock où les midtempos dominent, pas d' album studio  frais pondu, mais un Greatest Hits comprenant trois nouveaux titres pour que les acharnés soient obligés de se le procurer.

Prime Circle
From Johannesburg (  South Africa): hard rock roots with a melodic side.
Des stars au pays de Nelson Mandela, le band, qui assure le support pour toute la tournée de 3 Doors Down, vient de sortir un cinquième essai, 'Evidence'.
Guitar / Vocals: vise ma casquette,  Ross Learmonth    Bass: Marco Gomes    Drums: Dale Schnettler  Lead Guitar: Dirk Bisschoff   Keyboards: Neil Breytenbach.

Le drummer en éclaireur, un son énorme, le cercle au complet, ' Closure', bizarre pour entamer un gig.
Du musclé, des guitares mordantes, un soubassement rythmique d'une étanchéité à toute épreuve et un chant grunge à la Screaming Trees ou Pearl Jam.
De l'alternative metal t'as vu mes burnes, c'est du béton!
'Everything you want' tout aussi tonitruant, puis l'inévitable uplifting stadium ballad , 'Breathing, un hit majeur chez les Springboks.
Le titletrack du bébé, ' Evidence', l'archétype du hard/ post grunge mélodique, style Creed, Seether, Staind ou Live!
Seconde power ballad, ' Time kills us all', introduction au piano et déferlante de guitares.
C'est infaillible à défaut d'être super original!
A song I wrote by accident, ' She always gets what she wants', ce gars connaît ta conjugale, étrange, elle n'a jamais mentionné l'Afrique du Sud!
La nerveuse charge de la brigade légère,  ' Never gonna bring us down', termine ce set apprécié !

21:00, le noir, les projecteurs de la défense antiaérienne balaient le plafond, quelques bruitages industriels, une mise en condition annonçant l'arrivée de l'escadrille: 3 Doors Down!
Entrée en matière des plus agitées, ' Time of my life' , la troupe entière, exceptée Greg Upchurch derrière ses toms et autres attributs, arpente le podium de long en large, la voix claire, reconnaissable entre toutes, de Brad Arnold scande l'hymne, les guitares de Chris Henderson et Chet Roberts cinglent l'air, la basse de Justin Biltonen cimente le tout, l' AB jubile!
' Duck and run' melodic mainstream rock plaisant, puis le rock anthem 'It's not my time', première plage reprise en choeur par un millier de glottes ravies.
Les midtempos se succèdent ' The road I'm on' - 'Away from the sun' -  l'aimable 'Let me go', avant d'entendre Brad annoncer a new song, ' Goodbyes', un morceau construit sur le schéma connu, a strong slow tune dans le style Nickelback.
Un des titres marquants, l'imparable  ' Loser', est étoffé d'une sérieuse décharge de guitares pour amorcer le second mouvement.
' There's a life', catégorie nice rocker, précède ' Landing in London', titre qui sur l'album ( 'Seventeen Days') reçoit le concours de Bob Seger aux vocals.
Another new tune ' One light' avant la lovesong qui a fait pleurnicher tes voisines arborant un T- Shirt au logo du groupe,  ' Here without you' .
Finies les lamentations, place au costaud et enragé  'Believer'.
Une pointe d'humour, here's a little romance for you, avant de balancer le sledgehammer, 'The Better Life', l'artillerie lourde est de sortie et pilonne sauvage.
Soixante minutes ayant défilé sans que tu t'en aperçoives!
Bye, bye, my friends, we love you...


1975 voix à l'unisson scandant  WE WANT MORE, ça fait du bruit, pas de réaction immédiate, coups de sifflets, beuglements bovins... avant de voir revenir Greg et une Stella, seul en piste, il attaque le titre que tout le monde attendait, ' Kryptonite', joie débordante, bras levés, on est tous des Supermen et on le fait entendre!
Et avant de nous quitter, le logique et salement rock, 'When I'm gone'.

Salut final, dos tourné au public, for the pictures, bye, bye, Brussels!






dimanche 16 juin 2013

En dehors du raga, il y avait du jazz à Goa, il y avait car Joe Pereira aka Jazzy Joe n'est plus

Joe Pereira: He is one of India's jazz legends, whose career spanned over seven decades, actually making him the history of jazz in India-well known for his showmanship with the saxophone and clarinet....( The Times of India).
Il est décédé, il y a quelques jours, à l'âge de 86 ans.
Joe commence  dès ses 15 ans, his journey started at the Calcutta School of Music with classical training forming his base, formule India.com.... avec en bruit de fond le raga il se lance dans l'apprentissage des préceptes du jazz.
A 19 ans, il forme un band comptant sept membres, celui-ci joue dans les hôtels à  Lahore, Delhi  ou Calcutta en se basant sur le jeu de Paul Desmond, Charlie Parker ou Dizzie Gilliespie avec lequel Joe  a eu l'occasion de se produire.
Il devient un saxophoniste reconnu et tourne en Europe, à Singapour, à la New Orleans, au Pakistan ( avec Quincy Jones).
Au cours de sa longue carrière il aura contribué à faire connaître le jazz aux Indes en faisant partie de pas mal de formations locales,  the Calcutta Symphonic Orchestra, le Walter Yeshin ( un Russe)  Quintet, The Foot Tappers Big Band, groupe avec lequel il a composé ' The flight of the raga' du jazz teinté de musique hindoue.
Plus tard il dirigera les Jazz Junkies, mais malgré tous ses efforts, le jazz restera un art musical mineur aux Indes.
Les encyclopédistes ne parviennent d'ailleurs pas à fournir des éléments discographiques sérieux, ils pointent un self-titled album featuring Jazzy Joe on tenor/soprano saxohones, clarinet and flute - George Fernandez on piano -  Colin D'Cruz on bass  - Lester Godinho on drums, pour le reste, le flou total!

Le raï endeuillé: Cheb Akil, victime d'un accident de voiture!

Le jeune chanteur algérien, Cheb Akil, est décédé des suites d'un accident de voiture près de Moulay Bousselham, une ville située à 45 km de Tanger, Cheb allait avoir 30 ans!
Akil Abdelbaker devenu Cheb Akil était non seulement chanteur, mais également compositeur et claviériste.
Influencé par Cheb Khaled ou Cheb Mami et originaire d'une région ( Khemis Miliana) vibrant aux sons d'un raï rural ou du chaâbi, le crooner à la voix chaude aura sorti plusieurs albums, et squatté les hit-parades du Maghreb avec des titres tels que 'Tahasdou oula T’ghirou ' ( plus d'un million d'exemplaires écoulés) - ' Avis de recherche' ou ' Allo'.
Son épouse enceinte, passagère lors de l'accident, a été admise à l'hôpital de Tanger, signale le site El Watan!

samedi 15 juin 2013

Maya's Moving Castle - Sir Yes Sir @ Plazey, Parc municipal Sainte-Elisabeth, Koekelberg, le 14 juin 2013

Changement de politique pour le festival Plazey, toujours organisé conjointement par les trois G C : De Platoo (Koekelberg), De Zeyp (Ganshoren) et Essegem (Jette).
Désormais l'événement se déroule du 12 juin au 7 juillet, uniquement les mercredis ( consacrés aux kids) - jeudis ( films et débats) - vendredis ( concerts) - dimanches ( activités variées).

Première soirée de concerts en ce vendredi ensoleillé: Maya's Moving Castle  et  Sir Yes Sir!
Un podium déplacé et rétréci et, à 19:10', une dizaine de curieux ( bonjour Vincent et harem) se décident à aller écouter Maya's Moving Castle, heureusement, plus tard, le nombre d'auditeurs aura quintuplé!
Premières constatations, Maya et  Nele De Gussem sont toujours aussi séduisantes, Stijn Vanmarsenille est toujours aussi performant, on n'a pas vu Simon Segers aux drums, il est remplacé par Elias Devolder ( background jazzy)!
Le seul prix Nobel belge de littérature, Maurice Maeterlinck,  ' Pelleas & Mélisande' , esthétisme et dramaturgie symbolistes, harmonies vocales éthérées sur arrière-plan musical minimaliste et mélancolique.
Bienvenue dans l'imaginaire romanesque de Maya.
 ‘When You Wish Upon the Stars' que Ann-Sophie/ Maya Claeys a composé, avec Frank Duchêne et Yannic Fonderie, pour la BD ' Amoras'.
On reste dans la voix lactée, 'At the stars', Nele s'est emparée d'une guitare.
 Le morceau, subtilement arrangé, enfile plusieurs toilettes, du Lykke Li énervé, de la dance et des tissus plus évaporés et exotiques.
Un hit en puissance!
L'electro track, ' Next Life', qui ouvre l'album sans titre, baigne dans un univers trip hop, il sera suivi par l'élégie médiévale ' Alas my love', une perle!
Maya: 'Pedestrians' est ma préférée du CD!
SX, Björk, Agnes Obel, Amatorski, Grimes,The Knife...electronica, dreampop, arty trip hop, baroque pop .... utilise les tags que tu veux, May's Moving Castle séduit, ah, la gestuelle femme inaccessible  à la Ferdinand Khnopff  de Maya,  et convainc!
La guitare aligne quelques riffs acérés, Maya jette un regard interrogateur vers sa copine, c'était pas celle-là, tant pis, voici ' Feed me' mixant ambiances post-punk et electro beats.
Le  uptempo ' War' au refrain lancinant... we are enemies, we are animals...secoue sérieusement, quant à ' 80's Dream', bourré d'effets synthétiques, il porte bien son nom.
Non repris sur l'album, some  Agatha Christie electronica,  ' Crimes'.
Et une nouveauté pour terminer le set, 'Messy' , sur beats soutenus, une guitare pointilliste et un chant atmosphérique.
 The dream is over, tu peux ouvrir les paupières!

Sir Yes Sir
Quatre mois après le concert sold-out à l'AB Club, tu recroises la route de la bande à Tijs Delbeke, ce soir manque à l'appel, perdu sur une île avec Vendredi, Alban Sarens, ses claviers et son sax, Dries Laheye,  Dave Menkehorst et Tom Veugen sont au poste.
A l'AB le show était plaisant, sans plus, finalement, à Koekelberg, Sir Yes Sir, devant une audience plus difficile à convaincre, car pas constituée de connaissances et de membres de la famille, t'auras laissé une bien meilleure impression, moins d'esbroufe et plus de rock, des ingrédients délectables!
Avant  le poppy rock ‘Life Abuse’, il a fallu inviter le bon peuple multiculturel et d'humeur décontractée  à quitter la buvette pour rejoindre la plaine et assister au concert.
Ce déplacement de 75 mètres se fera au petit trot.
'  Keep the Horsemen Out' le hit single chanté d'un falsetto grêle, réussit à faire frémir Sonja, une blonde quadra mini-jupée, pas bidon.
Hij is knap, murmure -t-elle à sa copine, Karolien!
Avec ' A little bit' le band rocke rond, même sans le sax d'Alban.
Une acoustique pour le playboy,  'Ideas for A Waste of Time’ ,qui irrémédiablement te renvoie vers Tim Vanhamel.
La reprise de Justin.
Hénin?
Non!
Bieber?
Non et le Marquis de Sade, non plus... Justin Timberlake,  'Suit & Tie', plus Triggerfinger que hip hop castré.
Une ballade magnétique,  'I Lie Myself To Sleep Again', même sans le velouté de piano, elle séduit tellement que Karolien, émue, répand son ballon de rouge sur un T-Shirt qu'elle devra confier à Ariel ou Omo.
Un midtempo vaguement country, 'Shelter', rappelle certaines plages de dEUS, tout comme le mélodieux ' Save me'.
Changement de registre avec le fulgurant  ' The Owl' qui a le mérite de transformer un mec, jusqu'ici amorphe, en bushman du Kalahari entamant une trance dance censée le guérir de ses problèmes hémorroïdaux.
Un petit coup de trombone,  'Longing = Good Taste', where Morphine meets Triggerfinger, ça fait mal, très mal!
La dernière qui secoue  ' Smiling'.
Brussels, we have new T-shirts, bags, des vinyles, des CD's avec ou sans mayonnaise, see you!


Bruxelles tout à coup dans l'ambiance rappelle les Anversois!
Vous voulez un bis, zacht ou hard?
Hard, décide le peuple, il sera satisfait, un instrumental bestial ayant fait trembler la basilique et pendant lequel un des nombreux fils naturels de feu Mobutu, pris d'une inspiration divine, grimpe sur le podium pour accompagner le quintette avec sa fameuse air guitar qui tire des riffs sanglants.
Hilarité sur scène et en bas, un gars de l'organisation a été obligé de repousser François- Evariste  Tshimimbi Junior sans ménagements sur l'herbe sainte afin de permettre au groupe de balancer un second bis agrémenté d'un duel de guitares exalté.

Good job!
Le 29 juin à Menin, pour Grensrock!





 

A guitar ace passed away: Johnny Smith!

On lui doit au moins deux immortels: ' Walk don't run', un hit surf pour les Ventures et l'album 'Moonlight in Vermont', featuring Stan Getz.
John Henry Smith from Birmingham, Alabama, s'est endormi définitivement chez lui dans le Colorado à l'âge de 90 ans!
A 13 ans, cet autodidacte  faisait déjà preuve d'une dextérité phénoménale, plus tard il rejoint un hillbilly band, Uncle Lem and the Mountain Boys, puis il s'intéresse au jazz.
A l'armée il est embrigadé dans le military band ( il apprend à jouer du cornet et du violon) et après son service, il devient musicien de studio, il est repéré et invité dans le Ed Sullivan Show.
En 1952, il fonde le  Johnny Smith Quintet avec Stan Getz, l'album ' Moonlight in Vermont' sera top two jazz records for 1952.
Jusqu'en 1960 , le guitariste sera à la pointe, a popular attraction, dans le milieu jazz.
Sa vie privée fut moins brillante, après le décès de sa seconde épouse, il quitte New-York et ses bars enfumés pour élever sa fille au Colorado où il ouvre a music store.
Il sortira un dernier album en 1976 ( Johnny Smith solo guitar), la même année, il est également crédité sur 'The road to Oslo' de Joe Bushkin.
Il restera à jamais une figure légendaire de la guitare, ayant dessiné des modèles pour Gibson, Guild ou Heritage!


vendredi 14 juin 2013

Chimène Badi au Cirque Royal, Bruxelles, le 13 juin 2013

Craintes et appréhensions: Chimène Badi, même ta conjugale  fait la moue.. de la variétoche franchouillarde pour ménagères en bigoudis, du Mireille Mathieu from Melun au sang algérien, tu vires muzak pour salon de coiffure... elle n'a pas entendu la dernière plaque...
Second point noir, le concert donné la veille au Forum à Liège a débuté avec deux heures de retard ( grève des aiguilleurs du ciel) et, à 20:20' , le Cirque Royal est loin d'être abondamment garni, les balcons sont vides, dans les rangées latérales on  compte à peine quelques dizaines d'auditeurs.
Sur scène un matos imposant, la  petite sera-t-elle soutenue par un orchestre symphonique?

20:30' , quatre musiciens, suivis de près par un gaillard se présentant comme étant Nathan...my band  comes from Amsterdam!
Un support non annoncé, mais qui aura le mérite de chauffer la salle à blanc avec un set de soul/ nu soul/ r'n'b de qualité: N8N and his Imaginathan!
N8N c'est Nathan Ambach, le fiston de Paul Ambach, alias Boogie Boy!
Bon sang ne saurait mentir, le gamin s'avère être un entertainer né, il bouge plus agilement que son géniteur et son timbre convient parfaitement pour interpréter la blue eyed soul, le blues ou le funk.
A son palmarès, des premières parties prestigieuses: Macy Gray, Seal, Maceo Parker... Forest National avant BB King avec le projet Blunk ( tribute à Luke Walter jr. de Blue Blot), une tournée en Israël , un passage à New-York, bien avant il   faisait partie du coverband Cookies and Cream, il sort  un premier  album en 2010, ' Who is he',  et  un second en 2013 avec Imaginathan!
Un premier r'n'b infectieux et groovy mixant Jamiroquai, Maxwell et, celui qui a produit la plage, Amp Fiddler,  '  Relax and watch me work', t'as saisi d'emblée que le hors-d'oeuvre ne sera pas dégueu, d'autant plus que le petit guitariste ( Jay? Jelte?) et Daniel Von Piekartz, l'organiste, ne sont pas de l'espèce manchots.
Une seconde plage dans la lignée Charlie Winston confirme le propos.
Ensuite un soul slow à faire pleurer les plus endurcis,  probablement une cover de Bobby Bland,  à qui on doit 'That's the way love is' ,  'I wouldn't treat a dog' ou ' It's all over'..
' Be my lover' décoré de quelques mesures de 'Fever' pour amuser la galerie, suivi d'un titre participatif, girls, I need your help vous chantez comme Jelte, svp, le collant  ' Baby Blue' au phrasé hip hop.
Joli, peut-être trop lisse, real soul needs guts, et nouveau gimmick démagogique, une tranche de 'All right now' ( Free) avant de terminer le set avec le saignant  'Bring it on' .
Line-up sous réserve: Daniel Von Piekartz (keys/vocals) Jelte Tuinstra (guitar/vocals)  Xander Vrienten (bass/vocals)  Joost Van Dijck (drums/percussion/vocals) et N8N, bandleader, vocals et  pirouettes.

Chimène Badi!

L'attente sera fort longue avant de voir arriver la diva de Melun, le deejay a beau passer du Booker T, du Swinging Soul Machine ( 'Spooky's day off'), Bruxelles va, à juste titre, s'énerver, les coups de sifflet fusent, normal, après avoir poireauté pendant plus de trente minutes.
21:35, obscurité totale, soulagement... ben, non, encore 300 secondes dans la pénombre, puis une voix off: pas de photos, pas de films, pas d'enregistrements... consignes que personne ne respectera!
Clameurs, les musiciens et choristes se pointent, une voix sensationnelle émanant des coulisses, un 'Proud Mary' version noir de noir swingant à mort, la copine de Rodrigue carburant au Badoit  a du coffre, les sièges inoccupés tremblent.
On aimerait te présenter les formidables musiciens accompagnant The Voice, honte à nous, rien trouvé, on peut toutefois mentionner ceux qui la secondaient  pour le premier  Gospel & Soul Tour, pour bien te faire comprendre que c'est pas vraiment l' orchestre de bal censé égayer la foire de Coulommiers.
 Aux claviers ( il y avait deux claviéristes ce soir), Frédéric Adrignola ( Emmanuel Moire, Julie Zenatti...)- à la guitare, Xavier Hamon ( Bénabar, Johnny, Dick Rivers...) - basse, Steve Davis ( Victoria Beckham, Craig David), on ajoutera qu'à une époque Gail Ann Dorsey tenait la quatre cordes... - batterie: Graham Hawthorne ( Paul Simon, David Byrne... pour en citer deux)!
La chorale Liberty Gospel ( 12 éléments), dirigée par Monique Thomas et Sophie Darly, ajoutera la touche gospel à ce tour de chant musclé.
Le titletrack de l'album précédent,  'Laisse les dire' , ceux qui se foutent de moi, de mon look, de mes pompes scintillantes, de mes j'assure grave, je m'en fous... et toujours cette voix chaude!
Quelques vannes dignes de Nabila pour réagir aux Chimèèèène on t' aiiiiime, proférés par Miss Bignole quatre-vingt douze ( 92), on embraye sur 'Le jour se lève' d'Esther Galil, 1971, quelle époque...bordel, Chimène,  on t'aime!
Variété/ pop avec 'Le miroir'  traitant du look, Badi n'est pas Jane Birkin, et de l'acceptation de soi.
 Performance vocale à la Nicoletta, arrangements seventies.
Marie Laforêt en mode gospel, ' Viens, Viens',  suivi du convaincant 'Try a Little Tenderness' enregistré en 1932 par le Ray Noble Orchestra et hit immense pour Otis Redding en 1966. Avant la fin du classique soul,  Chimène et le choir s'éclipsent laissant le band terminer l'hymne de bien belle manière.
 Quasi a capella ' Amazing Grace, sur l'album Rhoda Scott tient l'orgue!
'Mercedes Benz' , the New Hope Baptist Church Mass Choir avec à sa tête une petite fille des banlieues en visite au Cirque!
Le catalogue negro-spirituals défile   'Joshua fit the battle of Jericho'  et  'Down by the Riverside'.
Interlude fadaises et infantilisme ... eh Fernand, pourquoi t'as un fou-rire, explique, mon grand, à propos, hier je vous dis pas, suis arrivée grave en retard à Liège... on passe sous silence les répliques débiles de fans dont le Q I doit approcher le niveau de la mer à marée basse.
A cinq sièges, t'as une créature aussi sexy que les madames griffonnées par Reiser dans son Gros Dégueulasse,  la chose profère crucherie sur crucherie, rendant malade madame Violaine  Bourgeois, née Van Strontbeek,  obligée de demander à son conjoint de l'accompagner aux lieux d'aisance afin de s'éponger le visage, on ne te dira pas ce qu'elle fît au dessus de la lunette, tu risques de perdre l'appétit.
Une voix canon, une chorale efficace et des musiciens talentueux mais un emballage..euh disons,  pas aristocratique!
Revenons à la musique 'Je ne sais pas son nom', un peu trop Lara Fabian, mais sauvé par la guitare.
Nicole Croisille, ' Parlez-moi de lui', super!
A la Patricia Kaas, ' Le blues' et, en hommage à Moustaki, 'Ma Liberté'.
Stevie Wonder ' For once in my life', Bruxelles debout!
Une nouvelle claque, en duo avec Jeremy, un gars de la chorale, 'Ain't no mountain high enough'.
Nouvelles touches Céline Dion, 'Tu planes sur moi' puis parenthèse "le Grand n'importe quoi" et une dernière salve,  la ballade 'Entre nous'.
Ils se barrent sans un mot, toute la famille Groseille ( sont 43) , made in la vie est un long fleuve tranquille mode belgicain se fait entendre: Chimèèèèène, reviens....

C'est la chorale qui rapplique, a capella, 'This is the day', puis avec la star, ' Nobody Knows', retour des musiciens, un des tous grands moments du show ' Son of a preacherman' ( Dusty Springfield).
Elle continue, ' Celui qui chante' et enfin 'Je viens du Sud'.

Concert généreux, parfois casse-bonbon, mais aussi de grands moments!

Elle te dit: de la variété?
Oui, et alors?
Sur le chemin du retour tu chantonnais...  Le jour se lève sur ma peine
 Alors le monde entier fait l'amour
Mais ça n'a pas d'importance car c'est pour toi,
pour toi que je chante ....
T'as rien répondu quand elle questionna: t'as bu?













mercredi 12 juin 2013

Isolde et les Bens- Café de Monk- Bruxelles, le 11 juin 2013

Le dernier Stoemp de la saison, un Stoemp Deluxe au Monk qui a réouvert ( quatre associés n'ayant pas froid aux yeux) ses portes depuis la mi-avril: une couche de peinture, l'arrière-salle transformée en buffet, des sanitaires retapés... le trou a de la gueule, de plus, la programmation  concerts a été confiée à Teuk Henri, gageons que le Monk va rapidement redevenir un des chouchous bruxellois.
Enormément de monde ce soir , la buvette est blindée, incognito, quelques starlettes nationales au comptoir,  vise Daan ou Patrick Ouchène.
 La soupe diffusée par les hauts-parleurs est à peine audible, le bruit de fond, avoisinant les 105 db, ouais cf. le bruit de la tondeuse malade de ton voisin taré, couvre tout.
 Le récital d'Isolde et les Bens est annoncé à 20:30'!
Avec de la chance tu peux espérer voir Isolde Lasoen ( batteur/euse chez Daan, Briskey,  The Whodads, Saint-Marteau, de temps en temps mercenaire: Willy Willy, Novastar, Lady Linn,   Raymond Van Het Groenewoud...), flanquée de ses Bens ( Ben Van Camp (gt), Ben Brunin (contrebasse) et Ben-Luk Vermeir (piano) ), se pointer à 21h.
Mauvaise estimation il sera passé 21:15', lorsque la charmante Isolde et les trois matelots prendront place derrière leurs jouets respectifs!
Pendant une heure le Monk va barboter avec délice dans les swinging sixties, essentiellement bleu/blanc/ rouge, au ciné on projette Bonnie and Clyde, Rosemary's Baby, Baisers Volés, Zazie dans le Métro, Pierrot le Fou, The Pink Panther.. Jean Shrimpton fait la couverture de Vogue, les mini-jupes de Mary Quant envahissent Carnaby Street, la France découvre le nouveau franc, l'explosion nucléaire, la pilule, Johnny Hallyday et les yéyés...

' Laisse tomber les filles'  Serge Gainsbourg/ France Gall, un timbre vintage, une sonorité d'époque...les années insouciantes!
 On enchaîne sur le kitsch et délicieusement rétro ' Sympathique' ( Je ne veux pas travailler), entendu il y a peu aux Bozar dans la version de Pink Martini.
 Un passage au  Groove Café, une bossa nova pour s'ébattre dans une ambiance lounge/ chillout/ easy listening.
Hugues Ayfray n'a pas adapté que Bob Dylan, 'King of the road' de Roger Miller devient ' On est les rois', fingersnaps, auto-stop et nanas faciles.. la vie est belle!
Un smash hit des folles années soixante, ' Music to watch girls go by ', devenu ' Le jeu du téléphone' ( Natacha Snitkine ou Lucky Blondo) chez Charles de Gaulle, notons une version sucrée au Québec, Caroline.
Tu te rappelles la Dauphine ou la Caravelle, Françoise Dorléac, Paul Mauriat ( 'Love is blue'), Roger Pingeon ?
Virage rock garage crépitant, les Kinks ' Nothing in this world', puis un rhythm 'n' blues imparable, Ruth Brown, ' I don't know', méchante guitare, chant sensuel...la classe!
'Puttin’ On The Ritz' reçoit un traitement groovy, when  André Brasseur meets Rocky Burnette, ça castagne vache!
Brigitte Bardot l'ingénue, la sainte nitouche, ' Noir et Blanc', Isolde, secondée par ses marins, poursuit en minaudant... je suis addict...je tombe en extase ... ( the title?) avant de reprendre Jeanette, ' Pourquoi tu vis', l'adaptation française de 'Por qué te vas', tes voisines tanguent!
Le pop-anthem de Fastball ' The Way', une variante bossa-nova et après cette infidélité passagère, un retour aux années 60' , la fille aux yeux d'or, Marie Laforêt et le grisant ' Mon amour, mon ami'.
La visite du musée se termine par une formidable version Booker T de 'The beat goes on' de Sonny and Cher .

Un triomphe et double bis:
Françoise Hardy ' Comment te dire adieu' et 'My moon, my man' de Feist.

 En quittant le Monk, tu  te souviens de Tristan ... Yseult peux-tu m'ouvrir tes bras ? Je peux mourir pour être à toi..





mardi 11 juin 2013

Dour: 25 ans, du 18 au 21 juillet, une affiche attractive!

Dour c'est la fête avec ou sans boue, quatre jours de musique aux saveurs diverses, du rock, du folk, de l'indie, du hip-hop, de la techno, du drum'n'bass, de la house, du métal, du punk, du dub... on en passe.
Les différentes scènes de la  plaine de la Machine à Feu  sont prêtes à accueillir les 150 000 festivaliers annuels dans les meilleurs conditions, sur place: food and drink, sanitaires, des cash points,  un camping avec cooking islands, un service de covoiturage etc...

Les points forts musicaux ( subjectivement) :

le jeudi 18:
1) sur la Last Arena: Tomahawk de  Mike Patton - les Yeah Yeah Yeahs qui présenteront leur nouvel album  ‘Mosquito’ - et les rappers du Wu-Tang Clan
2) sur la Jupiler X Marquee: rock et electro se partagent l'affiche, on conseille les flamands de Raketkanon, des bêtes, et The Horrors, bien évidemment
3) la Dance hall a belle mine avec Charles Bradley et Bonobo
4) la Boombox démarre en force avec Wild Boar and Bull Brass Band suivi de Veence Hanao, Jean-Christophe Le Saoût alias Wax Taylor devrait cartonner!
5) De l'indie dans La Petite Maison dans la Prairie: Paon et Fauve, pour citer deux noms!
6) La red bull elektropedia balzaal propose e.a. les anglais de Loadstar , Roni Size et Black Sun Empire.

le vendredi 19
1) ça va chauffer avec Danko Jones et les Vaccines!
2) Jacco Gardner, Mark Lanegan, The Van Jets... qui dit mieux?
3) elle a 22 ans, elle est craquante: Iggy Azalea - Simian Mobile Disco..
4) du hip hop anversois: Coely et Cyril Hahn encensé par le Guardian...Vancouver's remix boy wonder turns R' n' B into a thing of chaste, ethereal beauty
5) Exsonvaldes - Electric Electric, Dan Deacon...
6) Dave Clark, un incontournable
7) ouverture de la Cannibal Stage, les metal freaks à la fête: Amen Ra , Pelican, Converge..


le samedi 20:
1) reggae à gogo: Toots and the Maytals, U -Roy et le underground rap de The Jurassic Five.
2) The Joy Formidable avec la bombe  Rhiannon "Ritzy" Bryan - Suuns...
3) les vétérans The Herbaliser..
4) Gilles Peterson et Lefto..
5) Pale Grey- Devendra Banhart
6) le roi du dub, Adrian Sherwood en collaboration avec Pinch
7) tremblez bonnes gens: Length of Time- Mass Hysteria..
8) le Dub Corner ( une nouveauté) : Dub Invaders..

la Fête Nationale, le dimanche 21
1) le retour des Smashing Pumpkins, mais aussi IAM
2) la mignonne Kate Nash et les Klaxons
3)  Marseille à l'honneur: Kenny Arkana, Psy4 de la Rime..
4) la sensation ricaine  Watsky et les Bush Chemists..
5) Two Gallants et les sulfureux Thee Oh Sees plus nos gloires nationales, The Experimental Tropic Blues Band .
6) pas de red bull, stock liquidé!
7) Emperors of Decay, vainqueurs du Zennetoer et du très lourd avec Biohazard
8) Aba Shanti-I and Earl Sixteen!

Ouf..

Pour le line-up complet, visitez le site a u b!

La douloureuse: 4 jours + camping: 125€, sans camping: 105€
Prix par jour: 50€ - 60€ avec le camping...c'est rien en comparaison avec d'autres festivals!


lundi 10 juin 2013

Andreas Thein of Propaganda passed away!

C'est avec un certain retard que la mauvaise nouvelle nous parvient, Andreas Thein ( 59 ans), co-fondateur de Propaganda, le synthpop/ new wave band de Düsseldorf s'est éteint fin mai, une nouvelle victime du cancer.
Propaganda naît en 1982, à l'origine un trio:  Ralf Dörper (Die Krupps), Andreas Thein et la vocaliste Susanne Freytag, ils seront rejoints par Michael Mertens et Claudia Brücken ( qui était membre des Topolinos, comme Susanne).
Propaganda signe chez ZTT de Trevor Horn et score d'emblée un big hit, 'Dr Mabuse', repris sur l'album ' A Secret Wish'.
Après ce fait d'arme Andreas Thein est prié de plier bagage suite à un ultimatum déposé par Miss Freytag: c'est lui ou moi!
Propaganda continue sans lui et connaîtra encore un succès avec 'Duel', toujours sur le premier LP, mais très vite d'autres problèmes surgissent et Claudia claque la porte.
Une  neuer Besetzung enregistrera ' 1234' en 1990, leur 3è  album, après 'Wishful Thinking', un LP de remix.
Split, et une reformation 10 ans plus tard, ( line-up:  Mertens, Brücken and Freytag), no album materialized, mais il existe des démos, sur l'une d'entre elles, Martin Gore ( Depeche Mode) joue de la guitare.
Et Andreas?
Il joue avec Kino, dans lequel on retrouve une certaine Sarah Gregory, ex- Allez Allez, un dancehit 'Room in my heart' , puis avec  Rififi,  band qui utilise le  le mannequin Marthe Lagache, ici aussi un titre culte, 'Accélère mon amour', plus l'énorme 'Dr. Acid and Mr House' avec le revenant  Dörper dans le line-up.
Dans les 90's, il écrit pour Boy George,  enregistre avec Glen Matlock et pond quelques soundtracks.
Plus récemment, il devient  Leeloo Kobayashi et sort l'album electro ' Playthings', an intelligent mixture of pop tunes, dancefloor beats and complex sound-collages.
L'aventure se termine en mai 2013!

dimanche 9 juin 2013

Madeleine Bertier au C C Jacques Franck, Saint- Gilles, le 8 juin 2013

Search ancestry: Madeleine Bertier aussi connue sous le nom de Marguerite Bertier, elle épouse Claude-François Carry le 2 février 1681 à Notre-Dame, Gray, Haute-Saône, France - enfant connu: Pierre Carry dit Comtois ( 1681- 1767)!
Généalo- bruxello/marollo.com: Madeleine Bertier est née en novembre 1994, pas de parents connus.
Heureusement Google nous a permis de remonter jusqu'au 17 è siècle.
La Madeleine, une copine à Jacques, n'aime pas les cakes, elle carbure à la Duvel et elle chante depuis sa naissance, bien sûr chez ces gens-là on n'est guère fidèle, de la formation originale ne reste que Pierre Dungen, comme chanteur/parolier et Nicolas Mottet à la  batterie, les autres ont, soit,  quitté notre riant royaume, soit, disparu, soit, choisi d'autres moyens de s'exprimer ( la photo par exemple).
Pour la petite histoire, il semblerait que le duo comique sus-mentionné ait pendant un temps fait partie du combo 6Guys.
Les nouvelles Madeleines:  Jean Pirard, basse ( Selva) - Paulo Silva Rodrigues, guitare acoustique ( Selva) - Jojo, pas très grand,  De Mayer, percussions - David Berman, guitare électrique ( Ex Eden, Chamaeleo) et Quentin Steffen, trompette, piano, compositions ( Selva, Guarana, Les Anges Gardiens...).
Ce soir, présentation du niveau clip et showcase pour la sortie de l'EP 'Des Madeleines', du monde dans la coquette salle saint-gilloise, les potes, papa, maman, les concubines, quelques sommités locales et Fabienne!
Un écran, le clip 'Sépia', une oeuvre d'art ( le neuvième).
Le rideau blanc se hisse pour dévoiler les musiciens, ils devaient être sept, on en compte neuf, deux guests aux sax, Joey et Brice.
'Passereau', l'alouette, petit passereau qui chante en plein vol et aime se mirer au frais cristal d'une eau claire... de la chanson française sur fond rock.
Comme tu aimes les parallèles, on avance Pascal Charpentier ( qu'est-il devenu, ce géant?), Tarmac et, forcément, Louise Attaque, certains tiennent à citer Benabar, on n'ira pas jusque là, mais on a tout de suite aimé la gymnastique verbale et le background soul/ groove/ jazz.
Pierre est du genre à transpirer sur scène, ses chansons, il les vit et te les envoie en plein faciès comme un uppercut littéraire.
Il plane comme un soupçon de Thomas Fersen  pendant l'exécution de 'Des Madeleines', une valse virant afrofunk aux couleurs la Mano Negra.
La richesse des arrangements séduit, le chant convainc!
 Un  wah wah groove vicieux, David se réclame de Hendrix, mais la filiation de  'C'est l'harmonie' , est à chercher chez Nougaro, époque Nougayork.
Et un petit saut marsupial pour faire plaisir à Jane Fonda, un!
'Mater Mater', tu prononces maté matère, Paulo maniant un dobro aux résonances africaines pour ce French world rock percutant.
Faut relativiser, Germaine, pas la peine de se la péter, au fond la chanson fait partie des ' Arts Mineurs'.
Un récital du sieur Berman, qui s'avère être un méchant petit guitariste, nourri au hard autant qu'au funk,  en contrepoint une trompette suave, mon brave César, ces arts ont beau être mineurs, ils bousculent tes sens!
Un peu de théâtre?
' Passé le tour', le jongleur ose tout... amertume rime avec?
Rhume, costume, coutume, posthume, enclume, brume, plume...
Raté: bitume!
Higelin rencontre Thiéfaine sur fond Les Négresses Vertes!
Un piano classique, une ballade à la Michel Berger/ Catherine Lara,  'Un mec qui chante'.
 Une guitare acérée vient taillader la mélodie, les percussions s'affolent, Madeleine s'excite pour terminer en trémolo.
Un auto-portrait tracé grossièrement en teintes vives sur fond continent noir , ' Sage-Fou' , puis en mode rétro/ relax,  'Sépia', dédié à David et Samantha, les auteurs du clip animé.
Un hit potentiel, moins pommadé que Dany Brillant, moins Syracuse qu'Henri Salvador, plus sensuel que Lara Fabian et surtout très Tom Novembre ou Charlélie Couture.
Merci Saint- Gilles, nous étions Madeleine Bertier!
45', c'est bref!

Retour de la smala!
Le chef annonce un rock belge.
Tu t'attends à du Sandra Kim ou du Will Tura, tu entendras ' Imbécile Heureux', moins rock que funk, tu sais le funk d'un Laurent Doumont ou celui du J J Band, le supergroupe qui accompagnait Fernando et Antonio Lameirinhos qui s'appelaient Jess and James à l'époque.
Sur rythmique bien raide, guitares et cuivres duellent sans merci, Pierre survole le tout de sa voix persuasive, pour le seconder il a invité Lara, déchausse-toi svp,  qui se charge des choeurs.

Public conquis, tous au bar, les EP's se vendent bien!



samedi 8 juin 2013

Anny Celsi au Rock Classic, Bruxelles, le 7 juin 2013

Pendant qu' à quelques encablures, les Diables Rouges poursuivent leur périple direction le Brésil, le Rock Classic s'apprête à accueillir Anny Celsi.
Pour d'obscures raisons la Californienne n'a pu se produire à Toogenblik, Fred Cerise a accepté de la faire jouer dans l'antre hard rock de la rue du Marché au Charbon.
Folk et métal devront cohabiter, malheureusement l'assistance sera du genre clairsemée en ce doux vendredi et, en prime, RickyBilly nous impose sa présence nauséabonde, heureusement, on a réussi à le flanquer dans les pattes de Walter.
Clausette?
Non, Walter l'associé de Poids, grande folle!

21:35' Miss Celsi ( tu prononces Chelsea) en piste!
Ok, place la, puis tire-toi:  roses are red, Chelsea is blue!
Anny, pas décontenancée face à un public amorphe: tonight we're gonna folk real hard, I know Lucinda Williams plays in the Ancienne Belgique, thanks for coming to hear me instead!
' Empty Hangers' sur son premier effort discographique, ' Little black dress and other stories',une plage débutant par la phrase.. Every girl deserves a nervous breakdown.. ne peut qu'interpeller, bien vite les conversations prennent fin pour prêter attention à cette noiraude sachant ce qu'elle veut ( c à d  être écoutée), évidemment tu ne peux exiger de RickyBilly de la fermer, ni empêcher les joueurs de babyfoot de s'exciter, agrippés à leurs barrettes.
L'été, une plage ensoleillée, c'est trop tard pour moi, je vieillis...I'd be a bad date... pas l'avis de quelques mâles la trouvant pas mal du tout, ' Summer Fling', du folk salement punchy.
Un premier titre du tout récent 'January', le mélancolique   'Sank Without a Bubble' sera suivi de ' Kaleidoscope Heart', another mini-movie au ton nostalgique, la voix  joue au yoyo, elle se fait douce, puis ardente, pour revenir au ton confidentiel.
 Tu sens que la dame a vécu: des élans,  des désillusions, des rêves, des brisures...
Elle se souvient,  2010,  son précédent et jusqu'alors seul passage chez nous , elle était sur le point de terminer une tournée européenne et de retourner aux States, en Islande, un volcan entre en éruption, Anny et Neson Bragg sont coincés en Europe, that's the story of ' Travelogue'.
J'ai comme l'impression que vous avez envie d'entendre une chanson à boire, lance-t-elle à un trio de marins ( oui, drunken) accoudés au comptoir, it's about Jack.
Jack?
Oui mes aventures avec Jack Daniels, l'âpre 'Whiskey Walk'!
A road song to follow, avec mon fils Jonah on a traversé les States, ' The night she learned to drive', a  gentle country tune.
A murder ballad!
Nick Cave, hurle Popeye!
No, one I wrote myself: le love triangle, un gars qui boit ( comme toi), une arme, un cadavre...listen carefully, le scénario est hitchcockien, 'Dream boy'!
Une reprise, 'For no one', The Beatles.
 Merci, Anny!
A song for the ladies, 'Little black dress' , dommage l'absence des guitares Pulp Fiction, mais ce titre est sans conteste un des plus forts de son répertoire.
Changement de genre, some old school r'n'b, ' Now you can hurt me' , Anny goes Motown !
 'Citybird' hante la veine soft acoustic pop et puisque Lucinda is in town, écrit par Randy Weeks, 'Can't let go', une version rock à la Wanda Jackson.
 Les marins battent des pieds, RickyBilly, tout à coup, la ferme, les miracles existent.
Michel, tu peux passer avec la casquette du beau jeune homme, là , faut que demain je mange.
Ricky passe -moi ton couvre-chef et dépose une pièce dedans, 10ct,  il a sorti d'une poche!
Anny termine son set avant de vendre quelques plaques et de venir à nos côtés et de s'enfiler une Leffe !



Bart De Clercq, AKA The Crazy Harp, victime d'un accident de la route.

C'est Het Nieuwsblad qui annonce la pénible nouvelle, Bart De Clercq ( 38 ans), après avoir manqué un virage, a planté sa moto dans un arbre!
Issue fatale!
D C Bart faisait partie du blues duo Ed and the Crazy Harp, il était le crazy harp, Ed répondant au nom de Ed Desmul, chanteur, guitariste, singer/songwriter.
Le groupe, influencé par Tony Joe White, Robert Johnson ou Johnny Cash,  se produisait surtout dans les cafés in West-Vlaanderen.
Il devait se produire au Patersdreef Festival à Tielt en juillet!

Scout Niblett à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 6 juin 2013

Emma Louise Niblett vient de sortir un sixième concept sonore, 'It's up to Emma'.
 Ne t'attends pas à de quelconques concessions à l'air du temps, pas de folk pour minettes, ni d'ambiances éthérées, style Lucy Rose, Gabrielle Aplin ou autres Love Like Birds, à son habitude, l'écorchée vive des West Midlands te sert un fricot  cru, rugueux, anguleux... suis les conseils du toubib, bien mâcher avant d'avaler et si possible faire passer la tambouille en ingurgitant quelques litres de liquide, tu peux suivre son exemple: un gros rouge qui tache, bu au goulot!
Une Rotonde bien bourrée ( on a vu Lio, Rudi et Greg, ce dernier amoureux de celle qui adore s'enlaidir) se lève à l'unisson, à  20:15', lorsque  Scout vient ranger ses petites affaires à côté du micro prévu pour qu'elle puisse brailler ses angoisses.
Un look improbable d'écolière fréquentant l' Institut Notre-Dame de Quelque Chose, des soquettes datant d'une ère où même le téléphone n'existait pas, des molières bicolores, abandonnées par un clochard sur le quai d' un pont traversant le Trent, une coiffure devant donner de l'urticaire à Dessanges et consorts, ou consoeurs, et pour égayer cette mine blême, épinglée au dessus d'une oreille, une rose rouge, qui fut éclatante il y 3 mois!
Deep Purple ( pas mal comme bruit de fond avant la Niblett) réduit au silence, elle: 'Hi', nous ' Hi', c'est parti, solo!
Quelques accords de guitare âpres, la voix écorchée ..Gwendolyn I wonder what you'd've called them I think a name you might choose is Nobody's Blues..,  Songs: Ohia, ' Peoria Lunchbox Blues'.
Est-ce pour nous rappeler que Jason Molina a quitté ce bas monde en mars dernier, elle n'en soufflera mot!
Elle poursuit, toujours solitaire,  avec l'introspectif et angoissant' Wide Shoulders' au  jeu minimaliste, en deux titres la sorcière s'est emparée de ton esprit et ne le lâchera plus.
Ein Schlagzeuger , Jan Phillip Janzen, son rôle consistera à quelques coups de baguettes martiaux servant à accentuer le côté grunge primaire des non- mélodies d'Emma.
 'All night long' sur le dernier né, contorted metal guitar et chant hanté... les enfants sont couchés, Amélie?
 Miguel Ortiz Caturani rapplique, un guitariste qui habillera quelque peu les ébauches brutes de la Miss.
Le teigneux ' Gun', une murder ballad à la sauce Niblett, pas aigre douce, pas sucrée, le style de truc qui te brûle la langue avant de perforer tes intestins.
Elle est d'humeur badine et malicieuse, a-t-elle absorbé quelque substance toxique ... any questions, people?
Un voisin, is it getting louder, madame?
Une moue, it might get louder!
Le fils de Pirette, what's your social security number?
007, James!
'Second chance dreams'...what do you want from me... 5 fois, elle pose la question  à ce mec invisible, sur fond Nirvana secouant.
'Can't fool me now', de l'indie blues au son de guitare désaccordée, certains avancent P J Harvey, on adhère!
Jolies arabesques de Miguel pendant 'My Man', une lovesong, presque fragile, chantée d'un timbre brisé, ces woah-oh's t'arrachent des larmes.
'Your last chariot', de 2007, retour à l'obsessionnel, au virulent, tu penses à Shannon Wright, une autre lacérée du cerveau.
Sur le même ' This fool can die',  le titre coup de poing en pleine figure, 'Nevada', rageuse, elle crache ses lyrics sur riffs stridents, ça gicle de partout, tous à plat ventre!
' Let thine heart be warned'..it's louder than the thunder... proclame l'enfant de 40 ans.
Titre saccadé, violent, plus Cobain que nature, la fin sera abrupte, elle est obligée de nous signifier:
o k, that was it, avant d'attaquer la suivante, 'What can I do', traitant à nouveau de ses problèmes relationnels.
Elle étale ses bleus à l'âme sur fond de guitare plaintive et de drumming lancinant, t'as envie de lui payer un verre de vin en essayant de la consoler tant son désarroi émeut, mais le titre achevé, le trio regagne les coulisses.
Un coup d'oeil à l'horloge murale, 60' de set!

Bis
Elle revient avec son petit sac à dos, any questions?
Tu bois quoi, madame?
I don't know, it tastes like red wine.. il y a quoi dans  ton sac? ... all the things girls need...l'ai acheté en pensant à Sport Billy, you know about Sport Billy? ... non, nous on connaît Capitaine Flamme.
Assez ri: 'Could this possibly be?', les boys cravachent méchant, Scout pleure, introspective shyness, avance un compatriote!
Dernière décharge, le décharné 'Hot to death', a heavy lament finissant sur un roulement de tambour,  en attendant le corbillard!

Scout Niblett, fidèle à sa légende!










vendredi 7 juin 2013

Titane Ide au T.A.G. - Bruxelles, le 6 juin 2013

Midi en ville, une dominante vert/rouge pour la 103è manifestation de l'année déambulant sur les boulevards de la petite ceinture, les températures estivales aidant, les terrasses affichent complet, on se mobilise, ça donne soif, les lieux de mal-bouffe sont assiégés, du ketchup pour la FGTB, une sauce pistache pour les cathos.
Question: le lunch concert prévu au TAG pourra-t-il se dérouler?
L'accorte jeune personne officiant comme hôtesse répond par l'affirmative et, peu avant midi, Titane Ide, son chauffeur et son berger de souche germaine se pointent!

Titane Ide
Oui, c'est ma véritable identité, Bruxelloise réfugiée à Queue-du-Bois, oui ça existe, globe-trotter,  singer/songwriter, chanteuse du groupe I'm bad like Jesse James, merci John Lee Hooker!
Jolie?
Grande et séduisante, un beau filet, un jeu de guitare sobre et plus que décent et un sourire éclatant.
Une compo personnelle pour ouvrir le bal, ' Music from the universe', du soft acoustic folk dans la lignée Carly Simon, Rachel Sermanni, Tiny Ruins etc..
Gillian Welch, 'The way it goes', une preuve de bon goût.
Après le concert de ce soir (Rock Classic) je me tire vers le Sud, faudra attendre de me revoir sur une scène bruxelloise, voici un titre de Thomas Fersen dédié aux rois de la paresse, ' Deux pieds', délicieusement indolent.
Elle attribue 'Dirty old town' aux Pogues, mais c'est bien Ewan McColl ( un gars de Manchester, by the way, he's not Irish) qui a composé cet hymne folk, d'abord popularisé par les Dubliners.
Place au superbe gospel/ blues ' Old Fashioned Morphine' de Jolie Holland, du Tom Waits en jupon.
Ce titre est aussi prenant que le traditional, "St. James Infirmary Blues".
Noir Désir, 'Marlène', merci de l'avoir déterré.
Les passants s'arrêtent, chantent, hésitent à entrer, dix personnes se pressent devant la vitrine, normal, le spectacle est de qualité!
Je vous invite en Bolivie, à proximité du lac Titicaca, 'Escoma mountains'.
Beau, tout simplement: sobriété, classicisme et justesse de ton!
Depuis cinq minutes elle se secoue les phalanges, des crampes!
Un exercice a capella, le gospel, a slave song du 19è siècle, cf. 'Oh Brother, where are thou', ' Down to the river to pray', un souffle magique te caresse l'esprit.
Il me reste un petit quart d'heure, goed zo, Neil Young ' Cortez the Killer' ( Zuma, 1975), le loner sera chez nous le 8 juin!
De ma plume, jamais interprété en public, tout chaud, 'Iron woman figurine', titre sec et vigoureux.
Dis-moi ce que tu désires faire, grande fille...me? I just want to rule the world...
Toi aussi, tu admirais Cassius Clay?
Pour finir en douceur, un Moriarty ensoleillé ( 'Jimmy'), sentant les plaines de l'Ouest, celles où les buffalos roam à l'aise!
Chouette concert!

Un bis avant d'affronter les révolutionnaires du bistrot?
Bob Marley, 'Everything's gonna be alright', le singalong positiviste !



Accident de voiture fatal pour le drummer Joey Covington.

Rolling Stone annonce : According to a local CBS News Station , Covington's sedan slammed into a wall on the side of the road, shutting down traffic for several hours. Police reported that he was not wearing a seatbelt at the time of the crash and was pronounced dead at the scene following attempts to revive him. He was the only passenger.
Joey Covington avait 67 ans!
Il joue de la batterie dès l'âge de 10 ans et devient pro à 14 ans, officiant dans différents groupes de jazz ou de polka et, malgré son jeune âge, en accompagnant l'exercice d'effeuillage de stripteaseuses.
Plus tard, à New-York, il joue pour Danny Apolinar et les Fenways.
Retour en Californie, il lie connaissance avec Papa John Creach qui l'introduit aux membres de Jefferson Airplane!
Il les rejoint, l'Airplane aura deux batteurs: Spencer Dryden et Joey Covington, jusqu'au moment où Dryden rejoint The New Riders of the Purple Sage.
On le retrouve sur trois albums: 'Volunteers'- 'Bark' et 'Long John Silver'.
Il s'investit également dans les side-projects du Jefferson: Hot Tuna ou un album solo de Grace Slick.
Il quitte le Plane en 1972 et enregistre 'Fat Fandango' solo, tout en montant un projet avec Peter Kaukonen, le frangin de Jorma, la guitare du Jefferson Airplane et de Hot Tuna.
Un bide!
Joey prend des distances vis-à-vis du milieu musical, sporadiquement on le voit avec les San Francisco Allstars, parmi lesquels il croise John Cipollina du Quicksilver Messenger Service.

Ce 1er juin, Joey jouait à Palm Springs, ..  he had recently performed in Palm Springs at the Marilyn Monroe 87th birthday celebration... pour citer une gazette locale!

Robbing Millions au Bonnefooi, Bruxelles, le 5 juin 2013

Le casse du siècle rue des Pierres?
No, le jeune indie  band ( né en janvier 2013) , Robbing Millions, ça sonne comme Robin Williams, ha, ha, ha..., en free gig au Bonnefooi!
Des jeunes pousses, peut-être, mais déjà quelques belles scènes: Les Nuits Bota et  l'Ancienne Belgique avant Dog is Dead, sans compter que les membres de ce gang bruxellois ont un passé, pas forcément pénitentiaire:  Lucien Fraipont ( guitars/vocals ) fait résoner sa guitare au sein de quelques combo jazz ( Winchovski- le Rackham de Toine Thijs e.a.), il accompagne également la voix soul de Delvis - Gaspard Ryelandt ( vocals, mimiques théâtrales, some guitar, some keys) est plus connu dans l'univers de la BD - Léo Dupleix, 150 m2 libre fin juin, ( claviers) est un des 153 musiciens ayant sévi chez Panopticon, sa spécialité: l'improvisé - Laurens Smet ( bass) , comme Lucien est issu du jazz, on pointe Joris Grognard trio, Fred Becker, Ifa y Xango ( vu au Gent Jazz)... - le chaud bunny, Jakob Warmenbol ( drums) officie chez Ridiculum, Leksak, etc..

On taira les péripéties parking, 25' pour trouver un coin où larguer ton tacot, l'attente au bar en compagnie de Miss bock et à 21:45',les braqueurs sont en piste!
'Ritualistic' une des 6 plages de leur EP ' Ages and Sun', des inflexions psychelic sixties ( les voix) , de la pop déchirée par la guitare noisy de Lucien.
Mixture idéale par ces températures estivales!
Barman, un rosé, please!
'I didn't realize', capricieux et bondissant, arpèges délicats et plein de petits gimmicks fantaisistes.
Une nouvelle fois la mélodie pop sera disloquée par une guitare fuzzy.
Certains citent Supergrass, pas con, le hit 'Alright' est proche de la mixture Robbing Millions.
On peut ajouter Blur, Ash, Elastica... mais d'autres influences s'ajoutent à ces adeptes du Britpop, une pointe de Beach Boys, une pincée de Sparks, un peu de 10 CC, des envolées jazzy...le minestrone est riche en ingrédients.
'Cellophane', ok, on ajoute Weezer et pourquoi pas Gentle Giant et Zappa!
Du mouvement face à toi, le cousin de l'oncle Tom, n'ayant pas carburé au Vittel menthe, fait une entrée remarquée et gesticulante, il avise le quintette en gueulant Sex Machine, faudrait lui présenter RickyBilly!
'No don't go out', mais si, laissez le sortir!
Morceau suivant, illisible sur la serviette piquée au snack du coin, le truc sonnait Pavement!
Deux guitares pour 'Tenshinhan', de l'indie manga à la structure complexe mais abordable.
Les filles à la cuisine: 'Kitchen Girls', Gaspard se démène comme le petit lapin actionné par une pile Duracell.
Bien lire la notice: secouer avant l'emploi, euh, secouer énergiquement!
'Question marks', aucun mystère, de la pop sans larmes!
Démarrage en douceur pour 'Dead and Wait', un brin de mélancolie... don't be sad..t'ai toujours vu sourire... boum, boum, boum, accélération soudaine, on termine au pas de course!
Un midtempo, gribouillé sur le feuillet, sur lequel se fond le groovy titletrack de l'EP, ' Ages and Sun', du psychedelic pop sentant bon The Electric Prunes ou  Flaming Lips avec un final permettant  la mise en évidence de la basse et de la batterie.
Jim?
The end!






jeudi 6 juin 2013

Une hécatombe: Ben Tucker ( jazz bassist) - Steve Hyams ( guitar/ singer-songwriter) - Piano C. Red ( blues)!

Ben Tucker ( 72 ans)
Killed in a car crash,  ce mardi, ...Tucker was driving a golf cart across a road on Hutchinson Island when a car slammed into him at high speed..
Avec sa contrebasse, Bertha, il avait accompagné e.a Quincy Jones, Dexter Gordon, Buddy Rich ou Peggy Lee.
Il a également co-écrit le standard  "Comin' Home Baby' un succès pour Mel Torme ou Michael Buble.

Steve Hyams ( 62 ans).
Il est décédé le 11 mai à Kingston upon Thames, la nouvelle du décès a été rendue publique il y a quelques jours.
Les journalistes se souviennent en priorité de son passage chez Mott The Hoople, c'est lui qui aurait mis la bande à Ian Hunter en contact avec David Bowie, le résultat: 'All the Young Dudes'.
Lorsque Ian quitte le groupe il propose Steve Hyams comme remplaçant, le groupe entre en studio ( 1977) , les bandes sont gravées, le disque ( Mott the Hoople featuring Steve Hyams)  ne sortira pas, si ce n'est dans l'indifférence, en 1993.
La dépendance à l'héroïne de Steve lui cause quelques soucis, il sera vite oublié par les ex-Mott The Hoople ayant monté British Lions. Il joue  toutefois avec des musiciens étant passé chez Fleetwood Mac, Vandergraaf Generator ou Spooky Tooth.
En fouillant bien on lui trouve deux disques solo, 'Mistaken Identities', enregistré dans les mid-seventies et sorti en 1997 et 'Feather and a Tomahawk' 1999.

Piano C. Red ( 79 ans)
Un petit gars d'Alabama, real name James Wheeler: by day a cab driver, in the evenings James Wheeler transforms himself into Chicago boogie-woogie legend, Piano C. Red.
Il est signé chez Chess en 1963, on a retrouvé le single 'One Hundred And Two (Still Can Do It Like I Used To Do)', repris sur la compil 'Chess Golden Decade Volume 7 1963-1965'.
Son seul album,  "Cab Driving Man.", datant de 1999.
Durant sa longue carrière il aura foulé les scènes avec  Fats Domino, Buddy Guy, B B King ou Muddy Waters.
Depuis 2006, il était paralysé, il est décédé le 4 juin!
 

La Belgique jazz éplorée: exit Joop Ayal et Albert Langue!

Joop Ayal ( 1925 - 28 mai 2013)
Joop quitte l'Indonésie  en 1948 et débarque aux Pays-Bas où il travaille avec la chanteuse Rita Reys.
En 1951, il met le cap sur Bruxelles et son sax baryton s'entendra au Gaity où il accompagne Francis Bay.
Il squatte tous les clubs de jazz bruxellois et travaille pour la BRT ( VRT, later).
Avec son propre quintet, il a l'occasion de se produire au  prestigieux Jazz Middelheim.
Il enregistrera plusieurs albums et on peut l'entendre ( e.a.) sur de plaques de Waso Quartet ou du Retro Jazz Orchestra.
Il y a deux ans, tu as eu l'occasion de croiser sa fille, Lena Ayal, qui se produisait à la FNAC.
Sans faire de remous, il s'était fait un nom au sein du petit monde du jazz belge, il s'est éteint à Jette la semaine dernière, la presse n'en a guère parlé!

Albert Langue
Le trompettiste/ chef d'orchestre montois, citoyen d’honneur de la Nouvelle Orléans, est décédé le 2 juin à l'âge de 82 ans.
Cet adepte du Dixieland a connu son heure de gloire lorsqu'il arrangea à la sauce jazz l'air du Doudou pour la clarinette de Sydney Bechet.
Albert Langue  and the Dixie Stompers a foulé toute les scènes wallonnes mais aussi internationales,  c'est grâce à lui, et bien avant un certain Elio Di Rupo, que Mons a connu une reconnaissance mondiale.
Albert a travaillé pendant des années  pour l'administration communale de la cité hennuyère, il devint d'ailleurs le directeur du Conservatoire de Mons.
Il quitte Mons une semaine après la célébration de La Ducasse!

mercredi 5 juin 2013

Véronique Gillet & Emre Gültekin au Théâtre Molière ( Porte de Namur) - Ixelles, le 5 juin 2013

Un Broodje Brussel épicé Matonge, rendez-vous dans la Galerie de la Porte de Namur, au théâtre Molière, où Muziekpublique organise un mariage entre Orient et Occident avec le concert de Véronique Gillet  et Emre Gültekin.
Quand la guitare d'allégeance classique de Véronique Gillet rencontre les saz persans d'Emre Gültekin, on obtient un  syncrétisme musical parfait.
Le destin d'Emre, fils de la légende Lütfü Gültekin, était tracé avant sa naissance, il sera musicien.
Comme il est né à La Louvière, il s'approprie à la fois la musique turque et les accents européens, d'où de nombreuses collaborations, Goran Bregovic, Malick Pathé Sow,  Dadmehr ... et des projets divers: La Roza Enflorese, Gültekinler ( avec sa famille), Osuna, les CD's 'Chansons sans paroles' et ' Chansons pour la fin d'un jour' avec Wouter Vandenabeele,  Ertan Tekin et  Joris Van Vinckenroye etc..
Quant à Véronique Gillet, elle débute la guitare classique à l'âge où ses petites amies lisent Martine et jouent à la poupée ( pas Barbie, pas encore née), quelques récompenses, des voyages ( elle joue avec Egberto  Gismonti au Brésil) , plusieurs groupes ( Trio Terracota- Quatuor Saeta - Trio Diabolo etc...) , des enregistrements ( 'Raga y Danza' semble être le dernier) ... et en 2007, une rencontre: Emre Gültekin!
Après l'intervention d'un membre organisateur rappelant au public le concert du samedi 8 juin, même lieu, ' Tribute to Lütfü Gültekin', le duo prend place!

Comme mise en bouche, Véronique et Emre servent à l'assistance  une vivace danse de Thrace ( 'Rumeli') , avant de s'atteler à une suite écrite par Lütfü Gültekin, qui s'est basé sur des poèmes ottomans , 'Nayim'/ 'Ey gönül' ( titres sujets à caution).
Le travail ciselé, proche de l'arabo-andalou, de la guitariste qui gambade sur le travail harmonique du luth et la voix douce, empreinte de nostalgie , du Belgo-Turc  invitent ton esprit à vagabonder de l'autre côté du Bosphore.
Véronique Gillet a composé ' Tumbando à 7', une fantaisie hispanisante imprégnée de lyrisme.
Emre ne peut s'empêcher d'évoquer la situation politique chaude secouant son pays avant d'annoncer une chanson anonyme, en provenance de la province d'Hatay, ' Gül Kuruttum'  qui se fond dans le traditionnel 'Suda Balik Oynuyor': onirisme, mélancolie,  poésie des bords de l'Euphrate.
Envoûtement total avec la ballade '  Dağlar' qui précède un exercice solitaire de la guitariste, elle a choisi une suite,  un traditionnel d'Azerbaïdjan, 'Azeri',joint à 'Torrealba' de sa plume mais basé sur un rythme vénézuelien.
Appliquée, les doigts virevoltant sur les cordes de son petit cuatro, la concertiste impressionne.
A nouveau à deux, une oeuvre du poète  Hasan Hüseyin mise en musique par le papa d' Emre, 'Daracik' , puis une seconde danse originaire de Thrace ( 'Mandra'), elle peut se jouer en 9 temps, on opte pour 7 temps.
Technique exceptionnelle et sensibilité, le terme virtuosité n'est pas usurpé.
Ce concert propice à l'introspection et à la méditation prend fin avec  ' Kocaoğlan Zeybeği', une ronde traditionnelle de la mer Egée.
Emre nous rappelant que Turcs et Grecs, malgré leur inimitié, ont pas mal de coutumes communes!


Les Compagnons de la Chanson décimés: exit Jean-Louis Jaubert !

Quatre mois après Gérard Sabbat ( voir article de février 2013), Jean-Louis Jaubert s'en va!
La basse des Compagnons  est décédée le 3 juin 2013, à 92 ans, dans le service de gériatrie de l’hôpital Georges Pompidou ( Paris).
 Louis-Lazare Jacob devient Jean-Louis Jaubert pendant l'occupation, obligé de fuir Colmar, il se réfugie en Savoie, c'est là que cet admirateur inconditionnel de Ray Ventura rejoint Les Compagnons de France, puis Les Compagnons de la Musique, ancêtre des Compagnons de la Chanson, dont vous connaissez l'historique.
Jean-Louis semblait être le playboy ( le mot n'existait pas encore, allons-y pour joli coeur) de la bande: une liaison avec Edith Piaf, qui se termine lorsque la  môme flashe pour Marcel Cerdan, puis une relation avec Madeleine Robinson.
Après la longue aventure des Compagnons, Jean-Louis Jaubert, un fervent supporter du ballon rond, se retrouve dans le comité de la Fédération française de football.
Ses obsèques  se dérouleront au cimetière du Père-Lachaise , le lundi 10 juin!

Chris Levoir (The Mark Inside): 1981-2013!

Le singer/guitariste du groupe de garage rock canadien The Mark Inside est décédé pendant le week-end, as yet the cause of death is unknown, indique la presse d'Ontario!
The Dark Inside était sur le point de sortir un nouvel enregistrement  Dark Hearts Can Radiate White Light!
Le groupe existe depuis la fin du dernier millénaire, a sorti un premier full album 'Static/Crash' en 2003, un second ' Nothing To Admit' ( 2011) est enregistré au UK, produit par Jim Abbiss (
Arctic Monkeys, Adele, Kasabian).
Un show pour fêter la sortie du troisième CD devait avoir lieu le 6 juillet au Mansion House à Saint-Catherines, non loin des chutes du Niagara, ironie du sort , Chris Levoir indiquait sur la page facebook de l'événement qu'il comptait y assister!

mardi 4 juin 2013

Rob Morsberger décède des suites d'un cancer du cerveau!

Le singer/songwriter Rob Morsberger, 53, had been diagnosed with grade 4 Glioblastoma in September 2011, il travaillait sur un documentaire about living with terminal brain cancer, ce 2 juin la lumière s'est éteinte!
Rob était surtout  connu comme sideman / arrangeur, puisqu'il a collaboré avec  des noms tels que Patti Smith, Crash Test Dummies, Jules Shear, My Morning Jacket ou Loudon Wainwright III, mais il a aussi sorti 7 albums portant sa signature, le dernier A Part of You en  2012, année qui le voit enregistrer un second disque, avec Brad Roberts des Crash Test Dummies, ' Midnight Garden'.
C'est un autre jardin qui l'accueille désormais!


Anny Celsi - January

Un troisième album pour Anny Celsi, January succède à 'Little Black Dress and Other Stories' ( 2003) et ' Tangle-free World' ( 2009).
Si il faut en croire Anny..." I'm the one-woman suspension bridge between pop geek and Americana purist.”, et effectivement les chroniques élogieuses fourmillent lors de l'analyse des deux efforts précédents: ...Anny sounds old-fashioned in the very best sense of the word..../ ...Her lyrics are sharp-edged, ironic, cutting, and always memorable.../... Tangle-Free World, is voer voor liefhebbers van verzorgde Amerikaanse kwaliteitspop, hier en daar roept het vergelijkingen met een groep als The Bangles op ... etc.
La native de Portland devenue Californienne est loin d'être une novice sur la scène musicale, à la fin des eighties , un boy/girl poprock band The Tearjerkers (Anny Celsi (vocals), Danette Christine (vocals), Allison MacLeod (vocals, qui fera une carrière de singer/songwriter), Bruce Kaplan (guitar), Mark Wagner (drums), Cynthia Jones (vocals)) , puis Annyland, un album ' She walks in' en 1996, d'autres rencontres, d'autres aventures avant le premier CD à son nom.
C'est au Toogenblik, en 2010, que tu vois Anny Celsi sur scène, à l'époque elle tournait avec band ( featuring e.a. Nelson Bragg), une révélation!

January sur la platine!
'Au revoir, my darling', de généreux popbeats, handclappings, instrumentation riche, where The Beach Boys meet Phil Spector.
 Le résultat: un  sunshine pop track rayonnant, mention spéciale pour l'orgue de Carl Byron (Michelle Shocked, Warren Zevon, Lynn Anderson...).
Changement de registre avec la romance folky 'Travelogue', la flûte aérienne de Stan Behrens ( Canned Heat) batifolant au gré d'une brise légère .
'Ghosts in the room' , direction la New-Orleans, une romance décorée, French quarter oblige, d' un  accordéon frivole, puis d'une superbe envolée de la trompette du fils d'Anny, Ivan Pyzow, sans oublier des cordes célestes et survolant le tout, la voix à la fois douce et soulful de Miss Celsi!
Time for a blue ballad d'un classicisme serein, 'Oh Baby, is the circus back in town?', une esthétique Gillian Welch, Eilen Jewell, Allison Moorer... ce qui se fait de mieux en female alt.country.
'Kaleidoscope Heart', a lovesong portée par les guitares  de Doug Freeman et Kirk Swan et dotée de backing vocals enchanteurs.
Un bel exemple de jangle pop proche des Byrds, Anny préfère, toutefois, l'étiquette 'pop noir'.
Le midtempo 'Sank without a bubble', s'apparente à la pop de Sheryl Crow ou Natalie Imbruglia, il est soutenu par un piano omniprésent, quant à la cover  ' Wait', elle nous rappelle à quel point Steve Forbert est un compositeur injustement méconnu.
On the country tour avec la pedal steel de Paul Lacques, ' Christmas in the Pines', le voyage prend fin avec ' Citybird',  aux touches country folk prenant une teinte enfantine grâce au glockenspiel que taquine  Ivan Pyzow.

'January', un superbe objet!

Rappel: Only Belgium date....Anny Celsi au Rock Classic à Bruxelles, le 7 juin à 20h30'








MickDeth (Eighteen Visions) is dead!

Metal Insider rapporte:" It’s being reported that Mick “MickDeth” Morris, best known for his time as bassist in Eighteen Visions, has died".
Il n'avait que 35 ans et se serait éteint pendant son sommeil,  from a pre-existing heart condition, notent les journalistes, il avait été hospitalisé peu avant son trépas!
Avant de rejoindre le alternative metal band Eighteen Visions où il tenait la basse, Mick évoluait au sein de  xClearx.
Eighteen Visions a utilisé un bon nombre de bassistes, Mick Morris a remplacé  Javier Van Huss après la sortie de l'album 'Obsession'.
On peut entendre MickDeth sur l'album 'Eighteen Visions' de 2006, disque  qui connut un succès commercial certain.
2007, le break-up!
Les musiciens suivent des chemins divers, Mick Morris rejoint Hatebreed comme technicien et lance une marque de fringues,  Dethless Clothing!
Pour le fun il joue avec  Die Die My Darling, un Misfits tribute band.
Ce 2 juin, finie la rigolade...the end!

lundi 3 juin 2013

Lightnin 'Guy & the Mighty Gators - Tiny Legs Tim, Ancienne Belgique ( Club)- Bruxelles, le 1 juin 2013

La consécration pour un bluesman belge, un show à l'Ancienne Belgique, affiché sold-out depuis des mois.
Ils se comptent sur trois ou  quatre doigts ceux qui ont précédé Guy Verlinde: le godfather Roland, El Fish et autres bands assimilés à Steven De Bruyn et Triggerfinger, bien sûr, ce dernier, toutefois, ne pouvant recevoir l'étiquette blues pur sang!

Le club sera rapidement transformé en fournaise, la maffia gantoise est au poste, une forte colonie de Flobecq se fait entendre et quelques blues  fans bruxellois perdus dans la masse contemplent ces excités, les barmaids vont avoir du boulot!

20:00, le pote, Tim De Graeve alias  Tiny Legs Tim!
Sont plusieurs à se demander si Tim ne s'est pas trompé de siècle ni d'endroit  quand il est né , le petit gars, +/- 35 ans , sent le Delta du Mississippi à plein nez et son blues transpire le Backwoods blues des années 20/30, les encyclopédistes sortiront de vieux 78 tours grésillant de Bo Weavil Jackson, Reverend Gary Davis est souvent cité et le travail de fouille de Sonny Terry ou de Brownie McGhee refait surface.
Deux acoustiques, le hi-hat et  foottapboard pour occuper ses panards, un bottleneck, c'est parti, l'instrumental  ' Victory' en picking et slide, il annonce l'arrivée du printemps ajoute le one man bluesband.
Le thérapeutique 'Can't win them all' ouvre l'album TLT, un country blues sur fond shuffle, ça branle méchant!
Faut aller voir dans la cuisine, drôle d'odeur ' Something's burning'.
Tu penses à qui, Tommy?
Lightnin Hopkins!
'Standin' on the sideline', t'as une bonne vue de là, tu vois le monde tel qu'il est, pas beau à voir, faut que je boive un truc solide pour me distraire l'esprit!
Un jeu nerveux et convulsif!
'Backbone  blues', ça me fait mal jusqu'à la moelle, marre de devoir t'attendre, femme.
Du Delta blues avec quelques pointes acoustic Dylan!
'Can't get go', me sens jamais à l'aise même quand tout roule et j'ai passé un pacte avec Lucifer ' Walk with the devil', ..he promised me heaven... t'es pas le seul, tu vas te faire enculer!
On termine par 'Death Letter' de Son House .

Lightnin' Guy & the Mighty Gators
Guy Verlinde n'a pas attendu 21h pour fouler le podium, il a hâte d'en découdre, à ses pieds une setlist de 25 titres, reste  à espérer que le set prenne fin avant la messe de 7 heures, dimanche matin.
Depuis ta dernière rencontre ( octobre 2012), le Flandrien a encore enfanté, ' Inhale my  world' se nomme le moutard.
Les Mighty Gators: le vieux de la vieille derrière les caisses, Thierry Stiévenart - à la basse, Karl Zosel - lead guitar and cello, le préféré de Fabienne, Toon Vlerick et en guest, un crack, Patrick Cuyvers ( Blues Lee, Hideaway- D-Regulators..)  à l'Hammond.
Brussels, let's have a blues party tonight.
Démarrage sur les chapeaux de roue, 'Weather Blues', un harmonica rageur, les tonalités Chicago, ça remue ferme à tes côtés et avec ' Crazy about my baby', qu'un beau soir il a enregistré au Banana Peel avec Guy Forsyth, le club entre en ébullition.
A sad lovesong, le slow qui tue, ' Here I am baby' .
 Toute l'imagerie Epinal du blues: un solo de guitare monstrueux et des claviers gluants, Bruxelles jubile!
Place au juteux 'So much love inside' puis en hommage à Magic Slim qui a rejoint ses vieux potes au paradis, il n'y a pas si longtemps, l'incroyable 'Drink muddy water'.
Du tout grand Verlinde, un solo de guitare pendant lequel il supprime toute amplification pour faire pleurer ses cordes, silence total dans la salle et quand l'électricité revient, la jubilation générale.
Le highlight du set!
Funk time, 'Lovestrong', de Heer Cuyvers et ses noires et blanches sous les spotlights , le morceau part en medley 'Papa was a Rolling Stone'- 'Billy Jean' et même du Daft Punk, le groove dégouline, Bruxelles danse.
'Inhale my world', à propos de l'endroit où j'ai grandi, un Southern rock/Americana, pour ensuite revenir au blues, le vrai, le noir, 'Powered by the blues'.
Repos pour la troupe, Guy et Toon ( au violoncelle), a protest song en mode folk,  '99%'.
Retour des picadors, accompagnés  par Tiny Legs Tim, une basse acoustique pour Karl, un des titres marquants de 'Blood for Kali', 'Yzer', les tranchées en toile de fond.
Un country picking en singalong en pensant à ceux qui ne boivent pas que du Spa, 'Hangover Man'.
'Breakin' out' et le paisible ' Caged Paradise' sont de nouveaux morceaux, pas encore reconnus par les fans de Lightnin Guy.
L'attention se relâche, il fait irrespirable frontstage, pas mal d'auditeurs se dirigent vers le bar...un petit passage à vide!
Guy abandonne sa playlist et décide de raviver le feu, un boogie suintant ' Feel alive', Bruxelles revit!
Un hommage aux street musicians grattant leur guitare in 'Mr. Maxwell Street', the birthplace of the Chicago blues.
L'heure du curfew est proche, il est temps d'envoyer un cheval de bataille du hardest working blues musician in Belgenland, 'Hipshake' de Slim Harpo.
Isabelle, Leentje, Marie-France, Deborah, Antje et quelques autres en chaleur.
Enchaînement normal, 'Let's have a party' , une bringue d'enfer et salut final !


 Auf Wiedersehen...
Et le bis, menneke?
Un duo avec TLT, la délicate lullaby  'St-Raphaël's blues'.

L' after-party, backstage, était cataloguée enfants non admis!






dimanche 2 juin 2013

Miel Cools, un pilier du kleinkunst flamand s'est éteint!

Miel Cools, le plus célèbre  citoyen de Herk-de-Stad est décédé à Hasselt ce samedi 1 juin 2013, il avait 78 ans!
A l'instar de  Zjef Vanuytsel, Jan De Wilde,  Wannes van de Velde ou Willem Vermandere, Miel Cools avait donné ses lettres de noblesse au Vlaamse  kleinkunst.
Celui que l'on a surnommé le Nestor de la chanson flamande aura laissé un héritage imposant, depuis  De misbakken student, une opérette estudiantine datant de 1954, suivie, en 1958, par un EP quatre titres, 'Miel en Vier Meisjes',  jusqu'à l'album 'd' Er was toch nog iets' de 2007, ces chansons auront fait le bonheur de plusieurs générations d'auditeurs de bonnes chansons néerlandaises.

En 2004 le  Cultuurcentrum van Hasselt l'accueillait pour ses 50 ans de carrière et l'an dernier, Miel était honoré  du Gulden Spoor voor Culturele Uitstraling par le Ministre-Président de la Communauté Flamande

Ozark Henry - Mini-concert, Fnac City 2 Bruxelles, le 1 juin 2013

Franchement, qu'est-ce qui peut t'attirer un samedi après-midi à la FNAC City 2?
Un mini-concert de Ozark Henry, par exemple!
15h, prévoyait l'affiche!
En sachant que les deux dernières prestations de  Piet  Goddaer ( Ancienne Belgique et Vooruit) avaient affiché complet, tu te pointes à 14h40 dans la cafeteria.
Las, sur place, un attroupement imposant, tous les sièges sont occupés, le service d'ordre fait preuve de fébrilité, ne sachant où donner de la tête, aucune trace des artistes, mais un quidam qui s'évertue, pendant 20 minutes, à accorder un grand piano.
20 minutes plus tard, le drôle disparaît, l'attente se prolonge, soudain Piet Goddaer et Amaryllis Uitterlinden font leur apparition.
Ce que tu n'avais pas prévu était que le showcase était précédé d'une séquence interview (rencontre, dixit la FNAC) et que le débat allait être mené par un crabe infatué, Th C.
Le pantin a multiplié les interventions nigaudes, mettant une bonne partie de l'assistance mal à l'aise, heureusement, Amaryllis et Piet font preuve d'un sens de l'humour irréfutable et parviennent à sauver la mise, car le triste sire a sorti un tel ramassis d'inepties et d'incongruités qu'il a réussi à faire passer les commentateurs de RTL pour des intellectuels de gauche!
Le supplice aura duré 25 minutes, passons à la musique !

Amaryllis et Piet derrière le piano, étonnamment le duo choisit d'entamer le showcase par 'We were never alone', une plage, réarrangée pour l'occasion, de l'album 'The Soft Machine'.
Elégance, sophistication, diaphanéité...quel bonheur après le tissu de banalités proférées par le crabe ayant mené l'entrevue!
Un premier extrait du dernier-né 'Stay Gold', enregistré chez lui à Oostduinkerke, '  We Are Incurable Romantics', une seconde ballade pendant laquelle les deux voix se répondent en un dialogue aristocratique.
' Outpatient', au final andalou, confirme le propos,  Coldplay is nooit veraf, disait un journaliste du Standaard, en oubliant qu'Ozark Henry a sorti son premier album en 1996, soit quatre ans avant le 'Parachutes' de Chris Martin.
' Sun Dance' ( The Soft Machine) de sublimes harmonies vocales, un titre visionnaire hallucinant!
Beethoven, au moment de passer l'arme à gauche aurait prononcé  "Plaudite, amici, comedia finita est”,  typically the conclusion of a commedia dell'arte performance ( Th. C, tu n'es qu'un âne...), Ozark Henry a choisi cette citation comme titre d'une des plages de 'Stay Gold', plage rendue sous forme de piano rock en duo.
Amaryllis ( vous êtes très jeune, disait le clown) aura réussi à donner la chair de poule à plus d'un auditeur.
L'ancien 'Indian Summer' reçoit un nouveau traitement, cette cure de jouvence lui va comme un gant.
Bruxelles, ça dérange si on continue un peu?
Tu rigoles, Piet, continue, fieu!
Encore un vieux morceau, le poignant  'Weekenders' et comme point d'orgue, le catchy  'I'm your sacrifice', qui bizarrement offre des  relents Lou Reed. 
Une longue séance de dédicaces suivra ce mini-concert enivrant!

Décès de Jerry McGill, une tête brûlée, the original rock and roll outlaw!

Jerry McGill, one of the more mysterious musical legends in Memphis history...le gars ne sortait jamais de chez lui sans avoir au minimum un flingue  à portée de main!
Un de ses proches:" ..  If you didn’t like his sweet talk, he’d show you the muzzle of his gun.”
Jerry connaît un début d'intérêt comme frontman des Topcoats, un rockabilly band hantant les bars de Memphis.
Ils enregistrent un single pour Sun Records, en 1959: “Lovestruck,” backed with “I Wanna Make Sweet Love.”.
La galette est devenue collector's item.
Ses incartades diverses (bagarres, coups de feu , ivresse publique) lui valent d'être arrêté une centaine de fois par la flicaille du Tennessee.
Relâché et, sous le nom de  Curtis Buck, il accompagne à la rhythm guitar la country star Waylon Jennings.
Il est crédité comme  co-writer on Jennings’ classic “Waymore’s Blues”.
Dans les 70's il revient à Memphis, squatte les studios d'enregistrement, les bandes existent, le disque ne verra pas le jour.
Il tourne dans a video-art document "Stranded in Canton”, mais très vite les ennuis recommencent, poursuivi pour tentative de meurtre et autres peccadilles!
Il refait surface en 2009, mais la faculté lui trouve un cancer, il se remet pourtant à faire de la scène.
Un documentaire consacré à sa vie dissolue,  "Very Extremely Dangerous”, est présenté au Indie Memphis Film Festival, où il obtient une récompense .
Ce sera un des derniers faits marquants de son existence, he died Thursday ( le 30 mai) at Huntsville Hospital at age 73.

samedi 1 juin 2013

Décès de Gail Heil, Old-time Revival musician

Avec son mari, Bob Bovee, Gail Heil faisait, depuis des lustres, partie de la scène country folk du Minnesota.
Sa biographie mentionne: Gail has been a full time traditional musician/singer/dance caller/music instructor since 1976. She sings and plays fiddle, banjo, guitar and autoharp.

Au répertoire du duo, ayant également fait partie du Mound City String Band, des square dance tunes, sentimental ballads, tin pan alley songs, ragtime tracks, yodel ....
Plusieurs albums à leur actif et des centaines de concerts ou de festivals folk ( Festival of American Fiddle Tunes, Arizona Wild West Days, Indiana Fiddler's Gathering pour n'en citer que quelques uns!).

Ce 30 mai Gail devait succomber chez elle des suites d'un cancer du colon!

Lindsey Stirling - Ancienne Belgique, Bruxelles, le 30 mai 2013

2010, America's got talent: Lindsey Stirling en quart de finale, un membre du jury: "You're not untalented, but you're not good enough to get away with flying through the air and trying to play the violin at the same time."
2013: Lindsey Stirling: un phénomène majeur sur internet où l'ensemble de ses vidéos cumule cent-soixante-et-un millions de vues ( chiffre révélé pour 2012)!
30 mai 2013, à l'Ancienne Belgique , un concert Greenhouse Talent, Lindsey Stirling, first time ever in Belgium, la salle est quasi pleine, le public est pour le moins exalté!

20:00, en avant-programme, Eppic!
Une casquette issue de  Colorado Springs va gratifier  Bruxelles d'une bouillie playback/karaoke  rap, appréciée par la jeunesse, mais qui te touche autant que le choeur de l'Armée du Salut fredonnant de débiles Christmas Carols.
Brussels, I wanna see you jump, sur fond daube indigeste, le survolté Eppic entame un jogging le voyant arpenter toute la largeur de la scène, toutes les 55 secondes, il bondit sur un plateau surélevé, harangue la jeunesse en balançant son message freestyle.
Le truc te fait autant d'effets que l'immonde cacophonie que tu perçois lorsque, arrêté à hauteur de la Golf de Rachid, tu vois celle-ci faire des bonds de 50 cm sur un rythme imprimé par des haut-parleurs malades.
T'es pas objectif, avance Amanda!
C'est JP qui tire les photos, jeune fille!
Tu veux des titres en plus, ben, il semble avoir annoncé ' By no means' , sinon JP a son n° de portable, contacte le!

21:00, le noir, immense clameur!
Voilà la petite  Lindsey Stirling, a member of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints ( Mormon) et son violon électrique, au fond de la scène un écran géant, à gauche, un jeu de keyboards et de synthés, manié par Jason Gaviati- à droite, le drumkit derrière lequel Drew Steen prend place!
Que la fête commence!
Pendant 60' un spectacle féérique, sorte de Holiday on Ice / Riverdance chatoyant.
Un feu d'artifices de couleurs, de pirouettes, de classic music sauce techno, de country épicé disco, de hip hop, de dubstep,et d'enthousiasme communicatif!
De gros beats amorcent 'Anti-gravity' , la fée clochette et son violon magique se pointe pour transformer la rengaine en bluegrass electro.
T'es heureux, tu viens de rajeunir de 40 ans, t'adores Walt Disney!
La petite  virevolte, voltige, cabriole et sourit: un ravissement pour les yeux et les oreilles!
Second conte merveilleux,  'Spontaneous me' , monsieur  Bettelheim va t'expliquer comment Blanche-Neige ou Cendrillon répondent aux angoisses des chérubins, si t'es sage il t'expliquera Oedipe!
Pas de frayeurs avec Lindsey, de l'enchantement!
'Electric Daisy violin', an Irish electro jig, la ballerine papillonne, Bruxelles bat des mains!
Jeu d'ombres, le feu follet répond à son alter ego sur l'écran, ' Shadows' puis le vibrant ' Skyrim' avec la voix de Peter Hollens samplée.
Elle s'éclipse, un sketch vidéo en background, pour ensuite proposer le lyrique ' Song of a caged bird', inspiré par un poème de Maya Angelou.
Arpeggio pour le vivace ' Elements', puis ce qui a rendu l'enfant célèbre, ses adaptations au violon de video games, un medley filmique ' Legend of Zelda'/ 'Lord of the Rings'!
A ' crazy rock medley'  pendant lequel la sylphide s'essaye au chant.
Elle abandonne brièvement ses acolytes qui font danser la salle au son d'un épais house sound, apprécié par les nombreux I Love Techno freaks.
Changement de tenue  et 'Zi Zi’s Journey', it's time to jump, guys, ce que fait la mignonne et blonde Samantha tout en filmant le morceau avec son GSM stabilisé.
Lindsey enfile sa capuche Petit Chaperon Rouge, sur l'écran un remake de The Night of the Zombies, à moins que ce ne soit une adaptation du clip 'Thriller' de Jacko:, l'impressionnant  'Moon Trance'.
Un petit discours démago et la dernière cartouche, 'Transcendence', ou comment vaincre les obstacles de la vie!
Bye, bye Lindsey!

Double bis!
Une cover de Evanescence ' My Immortal' , la petite taquine une immense flamme sur l'écran et le formidable 'Crystallize' au clip galerie des glaces.
 Eblouissant!
Avant de nous quitter  Lindsey refile sa setlist à une gamine de 6 ans qui la gratifie d'un immense sourire!
Fairy tales are immortal!