mardi 20 août 2013

Jaarmarktfestival, Wemmel, le 19 août 2013

La tradition nationale veut que chaque village ait son marché annuel.
 2013, à Wemmel, quatre jours de festivités ( du 16 au 19 août): barbecue, brocante, expositions, tournoi de belote, courses cyclistes, jogging, marché aux bestiaux, kermesse, bière à profusion et un free festival, pour couronner le tout!
Une co-organisation de Zandloper et le Chiro local.
Sur place, un imposant podium, une impressionnante équipe de bénévoles derrière les bars et le stand à boudins et la vedette locale, Wainke de Buckwood Mojo, ayant délaissé son bikini pour présenter, en zwanzeur professionnel, l'événement majeur du bled!
Sur scène quatre cheap wallabys , en additionnant leurs années de services  depuis les fonts baptismaux on arrive à 71 et 3 mois, attendent sagement l'heure du coup d'envoi.
Pour quelque obscure raison, l'organisation décide d'attendre les six coups de cloche de la Sint-Servatius-kerk  dont tu aperçois le clocher depuis le site.
Wainke, dis à ces gens que des problèmes techniques vont retarder la mise à feu.
Ce que le comique fait en promettant un fût gratuit qui sera payé par la collecte dominicale, celle-ci avoisine chaque dimanche 19€ 75 cents et deux boutons de chemise, ce qui revient à dire que de bière à l'oeil, il ne sera pas question!
Smeerlap!
Le paternel du chanteur lui refile les dernières consignes..ne te colle pas trop près du micro... trois Jupiler plus tard, pas encore de musique.
Dolf, un client de la SNCB et donc un philosophe: j'ai l'habitude!

18:30', enfin, Two Dollar Kangaroo.
 - Sander Keuleers (Gitaar/Zang)- Jens Keymolen (Gitaar/Zang)- Jonathan De Mey (Basgitaar)- Lars Nowé (Drums) de Kapelle op den Bos, actifs depuis une quinzaine de mois sur les scènes brabançonnes.
Ils doivent participer à la finale du  Palmrock rally à la fin du mois. (Londerzeel).
On les annonce adepte d'indiepop, ' Hey Man', le chouette titre qui ouvre sonne plus rock que pop, avec de séduisantes touches Primal Scream ou David Bowie ( 'Sufragette City').
'C U dance' cogne tout autant, sans pause, le marsupial à deux balles attaque 'What she wants', un sixties garage pas dégueulasse.
'Accidental songs and easy talking', les gamins se disent fan des White Stripes, Black Keys et Black Box Revelation, ça s'entend!
'Excitement', les Stooges aussi c'étaient de petits excités!
Let's slow it down, propose le leadsinger, mais t'attends pas à 'Angie' ou 'The lady in red', une bal(l)ade entre quatre murs,  'In her room'.
Lou Reed 'Vicious' et ' Saturday Night',  sonnant New York Dolls, achèvent l'exercice.
Woinke les renvoie sur scène pour un bis, une valse surf, 'Last night I nearly drowned'.
Good job, kids!

W.Victor
Applaudi au Vijverfestival 2012 ( Dilbeek).
Quoi de neuf, Wim Avonts, alias W. Victor?
La routine, quelques salles ( 4AD, De Roma, le casino de Sint-Niklaas...) - des festivals ( Cirque@taque, Copacobana à St-Amandsberg, Bear Rock...), des groupies déchaînées, des maris pas contents, de l'alcool, de la sueur et tutti quanti!
Le lineup annoncé,  W.Victor - Lead Vocal /Mario Conjaerts - Tuba, Cornet/John Gommers - Soprano, Bariton, Clarinet /Luc Truyens - Piano/Hannes D′Hoine - Double Bass/Bert de Pauw - Drums,  prête à discussion, à la trompette on a entendu Angelito Calvo Perez...
'Tourist' , en route pour le camping, gaffe aux moustiques, à la turista, aux sanitaires douteux et aux maladies dont on ne parle jamais à son médecin, sur fond  fanfare gypsy/ balkan!
'Tirez la chasse' tout aussi surréaliste et déglingué.
Vous dansez, Honorine?
Euh, elle est pas très conventionnelle cette danse, je ne connais que la glissée, quels sont les pas de base, mon cher?
Laissez-vous aller, Honorine, déchaussez-vous et sautez comme tout le monde.
C'est follement divertissant, comment s'appelle cette ronde?
 'Polka Akapulko', chère amie!
Une cavalcade infernale introduit ' The Story of Big Boy Belly', une chanson moralisatrice à propos d'un pauvre hère dont tout le monde se moquait!
Un petit tour au cabaret avec 'Dirty Jack'?
Oublie le Viagra, si érection tu n'as pas, écoute ceci,  Una Chiaro Caso di 'Impotenza'.
Olé, olé, je bande...
Mieux que Guido Belcanto, te souffle Mieke!
'El Presidento del Mundo', c'est pas  Vladimir Vladimirovich Putin, ni Bartje,  ni Nagui, malgré le mucho bla bla bla et le ratatata... 
Wemmel cabriole aux sons de la trompette et du soprano, W. Victor accentue son discours politique en frappant une grosse caisse, ambiance!
Où Dalida rencontre Paolo Conte, où la romance flirte avec le pathos, voici  'Mario e Gino', avec une belle  envolée Nino Rosso  ('Il Silencio') à la trompette.
Vous, les jeunes, faut pas vous expliquer 'Azerty Uiop', j'imagine!
De plus en plus loufoques, les lyrics..Mon royaume pour un cheval.. et quelques autres perles émanant du dictionnaire des citations pour les nuls! 
C'est l'histoire d' un mec, un copain de Richard Gere et de Louis Prima, 'Gigolo John' il s'appelle.
Terrible solo de piano du sérieux Luc Truyens!
Attention, à ne pas confondre avec une araignée, l'élégante 'La Tarantella' et on achève la sauterie par 'Che bella cacofonia'.
Tous au bar après cette débauche d'efforts!

Wainke: Wemmel, ready for some rock'n roll...here comes Magnetica!
Qui?
Magnetica is a four headed Metallica tribute band based in Belgium.
 Geoffrey Vanderhaegen - Lead Vox, Rhythm guitar/Nessim Sakka - Lead guitar, Backing Vox/Tomas Wellekens - Bass guitar, Backing Vox/Dirk De Leeuw - Drums ont tout compris, pas une pâle resucée  du heavy metal band de L A, mais la même saine agressivité , le même esprit, une technique et un son irréprochables, un jeu de scène viril et un laser light show vachement au point, bravo à l'équipe technique!
Le biblique 'Creeping Death' ouvre, machine gun snare, des riffs en béton armé, une pyrotechnie soignée aux petits oignons, effets volcan, lancework ou gerbe enflammée..du grand spectacle!
'For whom the bell tolls', Hemingway goes heavy metal et ça fait mal!.
Geoffrey, un message électoral: Wemmel, if you like heavy, Magnetica will give you heavy, babe!
Ce ne sera pas une promesse de politicien véreux, voilà les cavaliers de l'apocalypse armés de fusils- mitrailleurs, 'The four horsemen'.
Dorothée, une blonde de 45 piges, hypnotisée, se transforme en créature de Lucifer et entre en transe.
Quelques teenagers se marrent en suivant ses circonvolutions habitées.
Une guitare exaltée introduit 'Fade to black', tout le monde  sait qu'après cette amorce lyrique ça va saigner et pas un peu!
Au suivant, 'The memory remains', après lequel  les artistes quittent le podium afin que les fidèles puissent contempler le feu d'artifice.
Une guitare languide se fait entendre émanant des coulisses, 'One' voit le retour de l'escadre sur scène.
Deux ou trois techniciens viennent régler la machinerie et Magnetica engage 'Sad but true' pour finir avec la bombe 'Enter Sandman', tous les Metallica Warriors levant un poing rageur.
Un signe pour toi, le marchand de sable t'invite à regagner le domicile conjugal, tu ne verras pas 'Déjà Fou' ( what a name...)!
T'as pas fait cinq mètres que la clique réapparaît pour un bis tonitruant, ' Seek and Destroy/ Call of Ktulu', après cette dernière salve tu quittes définitivement Wemmel, et sa  plaine dévastée!