mercredi 10 avril 2013

Peace au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 9 avril 2013

Le NME: " the boys in Peace are on the verge of something big...', combien de fois a-t-on déjà lu pareille prévision?
Tous les trois mois, les tabloïds de sa majesté encensent un nouvel indie popband insulaire pour en faire the next big thing!
Harry "Harrison" Koisser, moues et morgue  Mick Jagger, lead vocals, guitar - Samuel Koisser, bass guitar, backing vocals- Douglas Castle, lead guitar - l'énergique  Dominic Boyce, drums, backing vocals + programming ont sorti un EP, ' Delicious ', en 2012 et un premier album, ' In Love' ( très futé, Peace in Love) en mars 2013.
Le gang de Worcester (  a fermented liquid condiment, primarily used to flavour meat or fish dishes) s'est établi à Birmingham, a immédiatement vu three of their songs being selected in NME’s top 50 tracks of 2012 et est vite devenu hot, pas étonnant que le Witloof affiche complet ce soir.
Pour une fois les caves du Bota ressembleront plus à un sauna qu'à une glacière, avec JP, qui  a immortalisé les gamins dans l'après-midi, lors d'une interview, et Fred  le Zamp on se sent un peu perdu dans ce jardin d'enfants turbulents, venus admirer les nouvelles stars comparées à Foals, aux Maccabees et autres Two Door Cinema Club.
20:00, les convoyeurs attendent, 10' plus tard un roadie dépose les setlists au sol, il revient pour les corriger, 5' plus tard, il les reprend pour réapparaître avec un format de poche contenant onze titres.

20:25', give Peace a chance!
' Higher than the sun' , un gros son, bien rond, Dominic cogne sévère, sans subtilité, les guitares cinglent, le chorus ...higher than the sun... te reste en tête, euphoric indie-pop sentant bon Oasis & co, bon début!
Toujours ces guitares incisives, tchik tchik tchik.. et le jeu lourd du drummer, ' Follow Baby' , pas vraiment innovateur, du catchy  nineties  Britpop.
La petite Holy, 18 ans:... My god, his voice is like sex...
C'est là, que tu te sens très vieux!
'Lovesick':  I don’t wanna go to school I don’t wanna take the call I just wanna be a fool and get lovesick with you...
'Friday I'm in love' te murmure un fan de Cure, perdu dans la colonie.
' Scumbag', B-side du single ' Wraith', un downtempo aux guitares postpunk et aux lyrics juvéniles.
Reverb à gogo pendant la chouette ballade 'Float Forever'  inspirée d'Oasis, lui-même nourri à Lennon/McCartney.
Déjà avant tu te demandais d'où venait les sons de claviers ou certains riffs de guitare alors que les kids se contentaient de grattouiller 2 ou 3 accords, pendant 'Delicious' tu remarques, enfin, que Dominic balance des samples sur lesquels se greffent le jeu de ceux qualifiant leur potion de music to grind, roll and smoke, music to fuck you in the heart...
Tu dis, Dalida?
 Caramels, bonbons et chocolats...
Ah bon, d'accord!
Il est vrai le soufflé est retombé, tu as décroché, Peace, finalement, n'est qu'un petit band comme il en existe des centaines: pas mauvais, pas génial, dans 5 semaines le NME en sortira un autre!
' Toxic' ..you're like a poison.. .. sobbing guitars, refrain simpliste, ooh ooh ooh,  aah aah aah...bof!
 Question:  Has anyone one ever been in  love before?
Leentje, 16 printemps: moi!
Son teddybear, sans doute..
Here is ' Wraith', a crowd pleaser, suivi de l'impressionnante ballade  "California Daze", un des points forts du set.
 Forgé dans le moule Foals, la dernière, 'Bloodshake’.
Si vous voulez on sort et vous demandez un bis ou bien on vous balance l'encore immédiatement.
La seconde option prévaut, Peace termine par '1998', une cover de  Binary Finary, longue de 10 minutes.
 Introduite par la basse la plage démarre tout en douceur, vire epic trance avec de longues envolées psychédéliques.
Le morceau phare du set.
Tout n'est pas perdu, il y a du potentiel!