samedi 5 janvier 2013

Ghalia & "The Naphtalines" au Club House de l'Union St Gilloise, Forest, le 4 janvier 2013

Jean Narcy, tu connais?
Le chant des goals, non plus!
Bordel, ignare.
....C'est l'Union, c'est l'Union
C'est l'Union qui sourit
C'est l'Union, c'est l'Union Saint-Gilloise...
Une larme à l'oeil, tu pénètres dans le Club House du matricule 10 de l'Union Belge.
Que reste-t-il de nos amours?
Paul Van Den Berg, Jules Pappaert, Julien Kialunda,  Fernand Verleysen, Steen Rømer Larsen, André Masset...où êtes-vous?
2013: division 3 B, 20 matches joués, 18 points, le spectre de la relégation guette...

Parenthèse close, ce soir on danse, sans Stromae, mais avec Ghalia & The Naphtalines!
19:50', un soundcheck plus que prometteur, un '  Be-Bop-a-Lula' rauque et suintant, la petite chanteuse est gratifiée d'un timbre incroyable et les vétérans qui la secondent sont pas du genre grabataires, ça s'annonce bien, mais faudra s'armer de patience, l'Union est passée à table...

Roland Vuylsteke et Osman Kayaalp fondent le groupe, mais, depuis, le line-up de Ghalia & "The Naphtalines"a subi de légères modifications, nous entendîmes: Ghalia Vauthier au chant - Roland 'je fume mon Havane où je veux' Vuylsteke au piano électrique - Eric, non je connais pas Benoît, Brisfer aux drums ( Fried Flying Chicken Wings,The Big Easy Cats, son propre jazz sextet avec Marc Hérouet etc...) - Guy Sculteur, santé mais sans p, à la guitare ( on l'a repéré dans un band de Little Johnny Stetson avec Marc Creten à la basse) - Patrick Pletinckx à la basse ( XRey) et le Lange, Bernard Hoste, à la trompette (  Debra C Burton, Mind Priority, Blue Lemon Tea...).

20:50' on attaque par un instrumental funky pour s'échauffer, 'Last Night'.
 Ghalia rejoint les anti-mites et annonce, en bredouillant, ' Watermelon Man' , un Herbie Hancock gluant et groovy, à tes côtés, la jeunesse se trémousse, la mousse éclabousse et les serveuses s'émoussent, ambiance post-réveillons!
Tout va bien, se dit Elvis: 'That's alright, mama', toujours cette voix étonnante et une solide envolée de la trompette.
1-2-3-4, ' Lucille' , elle est nerveuse, cette pouliche, pas vrai, monsieur Penniman?
Tu dis, Thierry?
Elle a un petit quelque chose, la petite!
Tout à fait, Thierry.
'Let's have a party', c'est bien parti.
Etta James, ' Nobody loves you like me', blues time chez les jaune et bleu , la troupe assure, guitare et trompette alternent  petits soli judicieux, Ghalia, tu l'aimes, déjà!
' You never can tell', c'est la vie!
A table, ils sont arrivés au dessert: 'Tutti Frutti' ...a whop bop-a-lu a whop bam boo...
De la chantilly, tu veux?
Ghalia, raconte leur ta vie, Eric a des problèmes avec une pédale...
Homophobe, va!
1957, Brenda Lee avait 12 ans, ' Dynamite', un  pétard pas mouillé.
Fin de la première mi-temps en vue, l'arbitre consulte son chrono, on leur balance ' Venus' vite fait.

Set 2
Le jazzy jump blues ' Caldonia' , Louis Jordan  1945, pas une ride.
Comment ça va chez les taulards, ça gaze: ' Jailhouse rock'.
Oui, Nancy, t'en as marre, va te promener..
Tu ne crois pas si bien dire, 'These boots are made for walking'!
L'immense Solomon Burke, ' Everybody needs somebody to love' suivi d'une soulful version du hit de Stealers Wheel ' Stuck in the middle with you'.
Roland, t'as les salsifis qui te démangent, c'est bon, fiston,  envoie ' Great balls of fire'.
On annonce un second Etta James, ce sera le classique de Willie Dixon, ' I just wanna make love you'. Pas à dire, Miss Vauthier excelle dans le registre bluesy.
Elle nous cite Lulu, mais ce sont les Isley Brothers  qui ont composé ' Shout'.
Une titre crapuleux, repris par toute la taverne et c'est pas 'What'd I say' de Ray Charles qui va nous calmer, carnaval à l'Union.
Une dernière, un second Little Miss Dynamite, le  rockabilly-tinged ' Sweet Nothing's' .

On va enfin pouvoir griller une cibiche..
Et le bis, bande  de branleurs?
Vite fait, alors, 'Blue Suede Shoes' .
 Qui disait 'Rock'n roll ain't noise pollution '?