samedi 23 mars 2013

Milkymee au Bar Le Lovy, Tulle, Corrèze, le 22 mars 2013

 En cette première journée printanière de 2013, une co-organisation, Des Lendemains Qui Chantent/ Bar Le Lovy,  pour le concert de Milkymee à Tulle.
La Corrèze rock de 17 à 77 ans est au rendez-vous, à 21h un public composite se presse dans le coquet bar, sis près de la gare de la municipalité dont le 39è maire a, depuis près d'un an, élu domicile à l'Elysée.

Milkymee
Euh...une barre de chocolat, famille Twix ou Mars?
Une vache limousine?
Calme-toi, gamin... Milkymee est le pseudo choisi par Émilie Hanak, un globe-trotter muni d'une guitare et ayant déjà sorti quelques albums: ' Songs for Herr Nicke' en 2006, écrit en Suède, ensuite elle dépose ses bagages à Kyoto, à la Villa Kujoyama ( résidence d'artistes français subsidiée par l'Institut franco- japonais), un second effort discographique en découle To All the Ladies in the Place, with Style & Grace, puis, elle compose la bande originale du film "Domaine”et enfin, en 2012 , le n° 3: 'Borders'.

Elles sont deux à prendre place dans le petit coin près  de la porte vitrée:  Emilie Hanak : voix, guitare, machines et Caroline Geryl : drumpad, flûte, glockenspiel.
Un premier indie folk pop mélodique et minimaliste, porté par une voix  attachante,' In a rented room' , de discrètes touches electro se marient parfaitement avec le jeu sobre à l'acoustique et le drumming électronique.
C'est bon signe, ta compagne applaudit et rabroue vertement le malotru aviné qui siffle grossièrement à tort et à travers.
'Cinco de Mayo'  , une tendre mélodie mélancolique décorée d'une flûte champêtre, précède 'Good Luck', une ballade vaporeuse chantée d' un timbre fissuré.
Changement de registre avec 'Screwdriver',de l'indie  rock agité  à la Shannon Wright.
Le duo a du charme, la souriante Emilie nous narre la genèse de 'Before the Truth', composé dans une chambre d'hôtel nippon à 4 h du mat., le son était pas top, je passe dans la salle de bain commune avec ma petite guitare, une geisha en kimono se pointe dans ces lieux d'aisance, histoire de se brosser les dents.
Rouge, j'étais.. mais, non, continuez, chère enfant, c'est charmant!
Indeed, charmante rengaine.
De touchantes harmonies vocales, soulignées par la flûte fragile, enjolivent le délicat  et lancinant' Unconditional'.
Un solide potentiel radiophonique, tout comme ' A little bit too fast', tu sais le coup d'un soir, just to kill time...
C'est une légende, lance Marie - Angèle, 22 piges, à tout casser, ça n'existe qu'au ciné.
Un ton Cat Power pour cet indie one night  stand rock sec, désabusé et bien torché.
Grosse claque avec la reprise décalée et toute en douceur de ' Like a prayer' de Madonna, la suivante 'Almost at home' prend des teintes trip hop, quant au titletrack du dernier CD, 'Borders', il vire carrément experimental noise electro.

En principe, fin du voyage , je m'enfile une petite mousse et je reviens!
Elvis, "You were always on my mind", nouvelle reprise étonnante.
Couac, shit,  pardon, Elvis, j'ai foiré, la bière sans doute...
On va se rattraper, le stellaire et brillant  ' Hey the stars.

Chouette petit concert en tulle léger et vaporeux.