mercredi 10 octobre 2012

Clock Opera - Believo! à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 9 octobre 2012

Le Club fait le plein pour la première apparition de Clock Opera à Bruxelles.

20:00 Believo!
Don't believe what they write...Believo!, le trio anversois auteur de 2 albums chez Zeal Records n'est vraiment pas la douzième merveille du monde, ni l'avenir du rock belge, et pourtant les louanges pleuvent à souhait :...een gitaarplaat van jewelste ..(fileunder) ..Pixies on spacecake meets Beach Boys on 78 rpm ( pub pour un concert au Velinx) ...een steengoed, spontaan en doorwrochten geluid... ( Caleidoscoop).
Avec Zohra, on a entendu de jeunes trentenaires jouant un noise/punk/guitar rock désuet, exactement comme des gamins de 15 ans, tout heureux de pouvoir répéter, volume dans le rouge, dans le garage de Tonton Erwin.
Ben Van der Moeren ( drums) - Fik Dries ( basse, chant) et Dirk Thielemans ( guitare, un ex-Confuse The Cat) sont bien sympa, dynamiques et bourrés de bonnes intentions mais n'ont guère réussi à impressionner  que leurs copains et leur famille.
Dix titres, de 90 à 153 secondes, en un peu moins de trente minutes, c'était déjà trop, murmure la méchante Zohra.
Entrée en matière tonitruante ( ' It's now') comme si les Kids rencontraient Buffalo Tom.
Tim, tout rouge, s'égosille à se briser les amygdales.
Sur la lancée: ' Title ran away' - ' Pure' - ' Make it', tous titres faisant preuve d'une saine énergie et d'un esprit primaire.
'Any other kind' - ' Things ain't so', on dirait du Green Day ou  du Jane's Detd , ceux qui citent les Pixies ou Joy Division  (sic) sont mûrs pour l'asile.
' Summertime sometimes' dose d'adrénaline élevée -  wouah, un effet de guitare plus élaboré: ' Flag', sortez les étendards - ' Good Friends' et ' Hard to find', titre du dernier CD.
Contrat rempli, on passe à la caisse!

Une musique de fond tribale annonce l'arrivée du quatuor londonien, Clock Opera.
Guy Connelly, l'instigateur, aux vocals et guitar ( ex The Corrections/ The Fallout Trust et mixeur recherché)   | Andy West ( Doloroso) : bass, guitar | Che Albrighton aux drums, backings ( ex Bikini Atoll)  | Dan Armstrong ( The Rushes)  : keys, samples, synths, backings.
Le groupe a sorti un album en avril, ' Ways to Forget', et est bien placé pour obtenir une médaille pour le Best Debut Album in 2012.
Un indie/electro rock original, épique, soigné jusque dans les plus petits détails, comment retranscrire toute cette complexité sur scène?
En y ajoutant une dose d'énergie tonique et, comme  Guy Connelly est à classer dans la catégorie leader charismatique, tu peux facilement imaginer que Bruxelles a fait un triomphe aux Britanniques.
' White Noise' à l'intro lente, atmosphérique ouvre, après un signe de Che, some pulsing beats invitent les fans à sautiller.
Le phrasé de Guy se rapproche curieusement de celui de Peter Gabriel, la dynamique de la plage te rappelant Elbow.
'Man Made' where Talk Talk meets Bloc Party, catchy en diable!
Un inquiétant son de sirène sur cliquetis de castagnettes, triangles, casseroles, boîtes de conserve, engage l'ethnique ' A piece of string', après ce démarrage tambours d'Olodum, le morceau se teinte de coloris kitsch à la Sparks.
Clock Opera n'est pas en manque de trouvailles!
'The lost buoys',  au chorus digne des Bee Gees, impressionne, il sera suivi du dramatique  ' 11th Hour', la tension est palpable et pourtant le track demeure danceable grâce aux twirling synthesizers, tandis que la répétition constante de...got to tell the others ...s'imprègne dans nos cerveaux.
La suivante est pour Gerry qui gère notre blog et nous suit partout, la profonde et spooky  ballad ' Let go the lifeboats', avec Che à la basse.
Arcade Fire est cité pour l'épique ' Move to the mountains'.
 'Once and for all', qui inaugure  l'album, offre, quant à lui, un petit côté rock anthem, l' intro te faisant penser aux Who ( 'Baba O' riley').
Bruxelles attendait le hit, voici ' Belongings', repris en choeur par les fans.
 Le nerveux ' Lesson number 7', aux fuzzy riffs de guitare,  achève le set de 5O'.

Un bis:

' Fail Better'.
Faux départ, second signal du starter et un magnifique canon pour terminer en beauté.

Clock Opera:  futur tout grand!