vendredi 27 juillet 2012

Batucada Sound Machine au Bar du Matin, Forest, le 26 juillet 2012

 Le 26 juillet 2012, blog de Marishka:" Ça chauffe ! Pas un souffle d'air pour soulager mon repos nocturne.
Le dépanneur est arrivé dégoulinant de tous ses pores, la chemise mouillée et les cheveux collés par la transpiration..."
Mieux que Balzac et si vrai...
Place Albert, le Bar du Matin, même scénario sans dépanneur.
Terrasse bondée, à l'intérieur des clients font la file au comptoir avant de regagner leur table extra-muros.

21h15, du mouvement  au fond du zinc: arrivée de la troupe du  Batucada Sound Machine!
Un gang, comptant dix unités, basé à  Aotearoa (New Zealand).
 Trademark: a mix of heavy brazilian beats, hiphop and afro influenced grooves.... le thermomètre risque d'atteindre des températures caniculaires!
Line- up annoncé: Paaka Davis (MC/Vocals)/Richie Setford (Guitar/Vocals)/Henrique Morales (Guitar/Vocals)/Alex Urlich (Bass)/Finn Scholes (Trumpet)/Thabani Gapara (Saxophone)/Michal Martyniuk (Keyboards)/Jono Sawyer (Drums/Vocals)/Darryn Sigley (Percussion)/Felipe Gomes (Percussion)/James Hughes (Percussion)!
Il n'y avait pas de sax mais un trombone, sans doute  Oliver Emmitt, les percussionnistes étaient réduits à un duo, la composition fournie par leur site est donc sujette à caution (on nous a présenté un Riduan)!

' Prologo' le drummer et les joueurs de congas ou de bongos sont les premiers à prendre place et amorcer un drumming de parade sauce samba, le reste de la troupe se fraye un passage vers la scène improvisée, le MC étant le dernier à rejoindre les copains, l'intro vire ' Things are gonna change' au Brazilian groove infectieux.
Multiculturalité ( des Brésiliens, des British, Néo-Zélandais, un Croate, un Polonais, un Filippino...) étant la marque de fabrique du BSM, les influences porto-ricaines se mêlent au funk noir, au hip hop, à l' Afro beat, aux bouncing berimbaus ou au tropicalia sensuel pour donner  un cocktail super explosif.
 Trois voix pour ' Tremblin' sur leur premier album ' Rhythm and Rhyme'  encore plus collant, une coulée de lave en fusion.
' Samba Reggae' à six aux percussions, speed it up, speed it up... ordonne Paaka , l'indicateur de vitesse indique 185 miles an hour, le compte-tour est passé au -delà de la zone rouge, le moteur va y laisser sa peau!
Tous à genoux, on est prié de faire comme eux, get low et toi aussi, madame... peux pas, jeune homme, sciatique... un bond, tous debout!
Sur le dernier CD ' Don't keep silent', le singalong ' Ae Ae' vire hip hop nerveux avant de goûter aux parfums latino chaloupés de ' Un poquito'.
A la Blood Sweat & Tears/ Average White Band: ' Your words are true' ( EP 'Eating Fiction') puis une 'Cumbia' pimentée, la piste de danse est depuis longtemps envahie par une ruche de jolies et frétillantes nanas, le BSM enchaîne sur ' Drownin' in it' un méchant dancetrack aux accents rap.
Well, Brussels, let's cool it down a little bit: Riduan, le petit Philippin et Henrique, le costaud, sous les spotlights pour un aparté jazzy bossa nova.  Guitare brésilienne/ tambourin, quelques onomatopées pour assaisonner le plat qui vire ' Do you know what I know' aux senteurs Jamiroquai.
Irrésistiblement dansant.
Un impromptu aux claviers annonce ' Naquela Estrada', un mambo / latin rock, digne de Carlos Santana.
Enchaînement sur ' Hechicera' sur fond Ray Barretto et cuivres cubains.
Bel exemple de kiwi salsa.
Marishka avait refilé un panaché ( taux d'alcool: 1,2%) au technicien suintant, on n'a pas eu cette chance, la sueur ruisselle de partout,  il fait horriblement soif!
Quelques jeunes personnes ayant déjà assisté à un show du combo réclamaient ' He said She said' depuis
20 minutes, elles seront comblées.
A last one, braves gens: ' Traigo mi sonido ' de l'afro-cubain houleux, basé sur la cellule rythmée ( la clave) typique , entrecoupé de segments rap.

Gros succès et, après une solide ration de tequila ( sel, citron, ça va de soi), la légion étrangère  balance un rappel: ' Double Vision'.

Rentré au bercail, elle dit... m'embrasse pas, tu colles, va te doucher!

Sous les jets d'eau, elle t'entendit chantonner:
...Mon amour, oh, toi que j'aime
Tu me fais souvent pleurer...
J'ai donné, donné mes larmes,
J'ai pleuré pour mieux t'aimer..