samedi 30 avril 2011

Rainbow Arabia au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 28 avril 2011

Une Algéroise centenaire racontait que : «Lorsque l’arc-en-ciel, se montre après une averse, on défendait aux enfants de pointer l’index vers lui, car des serpents aux couleurs variées peuvent surgir et les mordre !
Tiffany, la grande, aux souliers scintillants et Danny, le petit, au feutre mou pègre marseillaise anno 1930, connaissent-ils la légende Kous Kouzah et s'inspirent-ils des sonorités arabiques?
Probablement.
Le couple californien aura, en tout cas, fait forte impression dans les caves de la Rue Royale, transformées, après quelques titres, en dancefloor Gay Brussels.
Le premier album ' Boys and Diamonds' vient de sortir chez Kompakt, on nous le servira cuit à point.
Danny, caché derrière ses synthés, claviers, laptop, boîtes à rythme, lance la première salve ' Boys and Diamonds'. Tiffany, en première ligne, se chargera d'accrocher les regards, quelques riffs de guitare décoratifs, des poses rock'n roll à la Chrissie Hynde, époque 1978, et un chant agité.
De l' electro exotique, tribal vaguement psyché, mixant joyeusement Pit Er Pat, Yeasayer, Gang Gang Dance, Animal Collective et Kula Shaker.
Pas mauvais, constate Vincent.
Léo et Kevin opinent, les gamines, déjà, dandinent!
'This life is practice' coulis de claviers, electrobeats ronronnant et vocalises asiatiques , un 'Hong Kong Garden' version clubbing.
'Mechanical' Tiffany doit nous trouver un peu mous du bide et entame une séance d'aerobic/fit tonic téléphonée.
Un instrumental sexy ' Techn-Step', aux pas trop compliqués pour nous.
Retour à Nagasaki pour le déstructuré ' Hai'.
Trois ou quatre jeunes pousses viennent se trémousser frontstage en écrasant les pompes de Vincent.
L'ambiance monte d'un cran.
De l'electro chevaux de bois, une voix enfantine: ' Blind' , Tom Tom Club meets Depeche Mode ( era 'Just can't get enough').
'I know I see I love I go', va chercher du côté de Fad Gadget, ce truc est bourré de petites trouvailles aux claviers, les samples percussifs sont tout bonnement addictifs.
Impossible de rester statique.
'Nothin' gonna be undone' tout aussi irrésistiblement dansant.
Gros beats, un melodica enfantin, le single 'Without you' , un petit joyau synth pop.
Rainbow Arabia termine par l'excellent ethno-trance 'Sequenced' de The Field.
45' plaisantes.

Rappel
'Jam' une confiture disco, taux de sucre 78%, virant Kraftwerk croisant Talvin Singh.
Un peu pute sur les bords, mais on s'amuse!

Vu par zzero 79

Rainbow Arabia présentait son album “Boys and Diamonds” hier soir au Witloof Bar du Bota.

Public très enthousiaste durant les 50 minutes de concert, même Michel a dansé ;-)

Un mélange de The Knife et Yeah Yeah Yeahs (pour la voix) sous influence ethno pop dance (en voyant large). Un peu de Siouxsie , beaucoup de machines (pour monsieur) et un peu de guitare pour la forme (pour madame).

“Boys & Diamonds” pour entamer le concert et mettre tout le monde d’accord sur le fait que c’est nettement mieux qu’il y a quelques années en première partie de Telepathe. Les morceaux avec madame à la guitare se révèlent tout de même beaucoup plus intéressant que lorsqu’elle s’agite sur scène (vazy que je me roule par terre, mais sans me faire mal, attention…). “Sequenced”, reprise de The Field, a clôturé le set principal en beauté avant une Jam pas tout à fait improvisée en rappel, qu’on va vite oublier d’ailleurs.

Deux, trois morceaux dispensables, mais une excellente surprise dans l’ensemble et à revoir en festival probablement.