vendredi 8 avril 2011

Howlin’ Bill au G C Essegem, Jette, le 7 avril 2011

Well-known on the international stage, this quartet took the evening to another level and made a big impression on the audience...compte-rendu de la performance d'Howlin' Bill au 1st European Blues Challenge, s'étant déroulé les 18/19 mars à Berlin.
Le jury délibère après avoir entendu les 16 groupes....Time now for Ronny Salewski, master of ceremony for both evenings and the EBU president, Tom Ruf, to come back on stage and name the winners: cocorico, sortez les drapeaux, envoyez le Prince Laurent, Leterme & co...
Second place went to the Austrian quartet, Meena, whilst the first European Blues Challenge top gong went to the Belgian Howlin' Bill!

Et Howlin' Bill est l'invité de cette sixième bluesnight concoctée par la Brussels Blues Society.
L'Essegem n'affichera, pourtant, pas complet, why?
Der Prophet gilt nichts in seinem Vaterland...
Les températures Costa del Sol? La veille du congé pascal? Le prix du carburant?
Les blues addicts ont quelque peu boudé l'événement, ils ont eu tort, Michèle!

20:40 l'usuel laïus introductif et voilà Howlin' Bill et ses Daltons.
Le loup est en fait un renard: Wim De Vos: vocals, mouth harp - à la basse, le John Entwistle belge: Walkin Winne Penninckx- Little 'Ace' Jimmy aux guitares et Ken Hontelé (aka Uncle T), le broer du petit Jimmy, aux drums.
Zêtes bien assis, on attaque à fond la caisse: ' Don't wanna go home' un bluesrock ( qu'ils ont enregistré en 2004 sur l'album 'Cool it') qui pompe vache.
Pas le temps de t'enfiler une gorgée de mousse, Jimmy a déjà amorcé le méchant 'Midnight Hero'.
Brussel, wij zijn Howlin' Bill et nous venons de la communauté Bruxelles-Antwerpen, if you see what I mean... t'es piqué, Charles?
On va vous jouer 'The devil & the deep blue sea' (Holland K Smith). Démonstration éclatante du petit Jimmy.
Difficile de cataloguer Howlin' Bill, pour les puristes ils ne seront jamais assez blues, l'éclectisme est leur point fort: jump, shuffle, boogie, rockabilly, bluesrock, swing, country, surf, jive... ils mixent tout.
Tu veux du Fabulous Thunderbirds, du Little Walter, du Gary Primich, du Bo Diddley, du Stray Cats, du John Lee Hooker un peu de Johnny Cash ou de Stevie Ray... tu seras servi.
Et Helmut Lotti?
Aussi, quand ils auront vidé 6 fûts de Stella.
Un boogie blues :'Big daddy's coming home' et un country blues d' Hank Williams III t'amenant du côté du Mississippi :' 7 months 39 days'.
Une chanson printanière 'She moves me' ( Muddy Waters) et un morceau qu'on joue depuis des lustres, il est dédié à tous ceux qui ont quitté cette terre avant l'heure, 'Gone too soon'.
Un slow blues aussi émouvant que le 'Christo Redemptor' de Charlie Musselwhite.
Uncle T c'est quand tu veux, menneke, envoie le jus: ' The circus is coming to town' , un cirque rockabilly avec la femme à barbe, l'homme canon, le jambon Daerden, Bartje Mayonnaise et le Prince va au Congo sans son papa...une fameuse bande de tarés.
Je dédie la suivante à la ligue Alzheimer, godv. ik ben de titel vergeten!
Quoi Winne?
Juste: ' Remember the day' .
Un solo lumineux de Jimmy Frey!
On vient de sortir un EP, un vinyl, pour emmerder tous ces connard qui downloadent la musique: 'Night Nurse' est un des morceaux de cette plaque.
Une ode rock à Nurse Betty, une mini-jupée infirmière dont tu devines les appâts au travers de la blouse blanche.
Un voodoo rock: ' A date with the devil' ,... she had eyes like an eagle... a red pony tail... t'as rêvé de Milquet, pôv gars!
Une petite dernière avant le break tabac, l'instrumental 'Sipido', un shuffle harmonica en goguette.

La pause Jaffa/Belga se prolonge jusqu'à 22:10', heure de la seconde mi-temps.
..I'm gonna tell you a story... celle du Petit Chaperon Rouge?
Non, une 'Foxy Little Lady', encore une Lolita, Lio, Lady Gaga ...a nasty little girl.
Gros riffs de guitare: 'Six feet five'. Les dimensions de son bâton?
Little Jimmy sur le sentier de la guerre, ça va saigner.
Le titletrack du EP: 'Howl, le retour des loups à Bruxelles.
Un slow pour se débarrasser d'une nana qui te colle au cul : ' Get outta of my life' .
Ecoute: tu m'écris pas, tu me téléphones pas, je veux pas te voir, c'est pas parce qu'une fois j'ai été gentil qu'il faut croire que c'est arrivé, pétasse!
Avec en fond musical un truc pute à te coller à une nana sous la boule scintillante du King's Club à Steenokkerzeel.
Pas destiné à la même: 'Don't you know' (that I love you), un blues qui racle.
Vous semblez pas saisir ce que je vous chante, je descends du podium et viens souffler de mon Mississippi saxophone fumant dans vos pavillons mal nettoyés.
Ce mec a pas besoin de micro, il avise son verre vide, le ramasse,va se servir à la pompe tout en continuant sa gueulante.
Une bête, ce gars: du coffre et du feeling!
Public ravi.
Vous êtes venus pour un concert de blues, Jette, are you ready for the blues?
Oui, madame!
' A man's got to do' une coulée de lave bleue incandescente envahit le club.
Chaud, chaud!
You know, le petit c'est un crack à la guitare, mais en plus il chante, vas- y Jimmy: 'Let's roll', a railroad track suintant.
Sur le EP: ' Bellboy John' un straycat strut sur Schelde.
Dedju, il est tard, ma femme m'attend, une dernière.
D'habitude c'est 'Que sera, sera', à la sauce Brabo c'est 'Hell freezes over' , un boogie rock gaillard.

Salut en de kost!

Le Witte n' a pas besoin de nous encourager pour rappeler la meute, Jette gueule à pleins poumons.
Bis:' You've got it' un rock participatif, joué volle gas, les flics sont déjà couchés, mort bourrés!
Et en pousse-café une séance d'aérobics aux anchois: 'Hip Shake' en mode Bo Diddley.
La solide rythmique sous les spotlights.

Game over!
Howlin Bill, Petit Caniche, Dog Bull et Kid Ordinn se tirent...