vendredi 25 février 2011

Spencer the Rover au Music Village, Bruxelles, le 24 février 2011

L'AB - Broodje Brussel - le Music Village te proposent un rendez-vous à l'heure du déjeuner avec une tranche de traditional British folk comme plat du jour: Spencer the Rover!

This tune was composed by Spencer the Rover
As valiant a man as ever left home
And he had been much reduced
Which caused great confusion
And that was the reason he started to roam....

John Martyn ou Cara Dillon ont repris ce folk tune antédiluvien, Koen Renders l'a choisi comme nom de groupe.
Koen le Louvaniste est un vagabond ayant pas mal roulé sa bosse in Vlaanderen muziekland: Stormdaisy, Ivan's Land ( un CD produit par dirk Blanchart traîne encore sur tes étagères!) puis Spencer the Rover, dont le troisième CD' The Accident (and other love stories)' jouit de bonnes critiques des deux côtés de la frontière linguistique.

C'est un quintet qui viendra présenter cette plaque au Music Village.
A 12h30' et des poussières, les habitués ont droit à l'introduction originale et sans paroles d'une Isabelle victime d'une laryngite.
Koen solo, au piano, pour un instrumental sans voix, par sympathie pour la programmatrice: du swing pop bondissant.
Il enchaîne sur un Bob Dylan de 1964: 'Boots of Spanish Leather' avant d'appeler les copains. Son bloedbroeder, Herman Acke: guitar, backings - Pé Reynders ( avec upsilon, mon cher Didier): bass, backings ( Pé et Koen font également partie de Wilson) - Senne Guns: keyboards, programming, backings et un drummer (Lennert ?, Lennart?) non repris comme membre du collectif.
'The Accident' du piano pop léché, lorgnant du côté de Brian Wilson, de Macca, et bien sûr d'Elton John ou de Billy Joel.
Et l'accident?
Un brave gars traversant la rue pour aller saluer une ex- petite amie.
Tragique?
C'est un feuilleton en plusieurs épisodes, fieu, il est pas encore enterré.
'Sad songs' même scénario soigné, de belles harmonies vocales, des arrangements raffinés, le style de truc qui plaira à ta petite soeur exaltée.
A l'acoustique, 'Stop Dreaming': tu lui dis!
Elle pense: va te faire voir chez Efstafios et Kiriakos!
Solo de guitare subtil et le Koen qui chante ..how can you sleep my love...
Tu cites Paulo et John rapplique aussi sec ' How do you sleep ?'
'Party Dress' est la suite logique de l'accident, le héros trépasse, Herman y allant d'une slide funéraire.
Quoi?
Explique un peu: robe de soirée et inhumation.
0489 25 89 65, zijn GSM- nummer!
Une intro atmosphérique au mélodica, ' Summary', annonce 'Heather' , un titre aussi fragile que les compositions d'Isbells ou de Marble Sounds.
'Sammy Boy'. Je devrais te détester pour toutes les merdes que tu m'as faites, Sammy Boy, mais tu verras cette fille va te briser le coeur.
OK, c'est pas du hardcore metal, ça dégouline de bons sentiments et cette surabondance de miel risque de te donner la nausée, mais c'est bien foutu!
Le seul uptempo du set, ' Bye bye big blue eyes' , voit les musiciens s'en donner à coeur joie, le drummer est à la fête il peut enfin se laisser aller, tandis que cinglent les riffs de guitares .
On a eu droit à la lecture du CD dans son entièreté.
Une cover sucrée ' What a wonderful world' , avant une pause méritée pour les mercenaires.
A song to be released: 'Jacqueline', du Gilbert O'Sullivan uit Leuven.
Watte, Lukske?
Une fausse queue!
Wasilewski face à Stekelenburg, tu veux dire?
Une fausse queue, je dis!
Toujours seul ' Not a singer' , le gars amoureux d'une lycéenne trop jeune pour lui, Koen enchaîne sur un titre de 2001, 'What's the use', un plaisant folkpop .
Retour des potes pour 'Without You' ( pas celui de Nilsson ) et un dernier midtempo aux émanations Crowded House (' One Step') , avant de ramener le tram au dépôt.

Agréable sans être transcendant!