vendredi 16 juillet 2010

Nyali au Bar du Matin, Forest, le 15 juillet 2010

Un rendez-vous de gens biens (Christine, Fabienne et V7nce..) au Bar du Matin, pour assister à la performance de fougueux zambiens:

Nyali

Rayon de soleil (en bemba), promesse d'espoir.
Cinq membres masculins:les pas grands, plein de tempérament: Paul Mulauli, singer, percussion- Nicholas Santa, keyboards & backing vocals- le taille normale:John Njovu, drums et les basketteurs: John rasta Luhanga, bass - Paul Banda: guitar.
La séduisante et féline touche féminine: Yvonne Mwale - Singer!

21h20'
'Intro' :guitare, basse, drums et claviers en piste pour un instrumental brûlant, accompagné d'un pas de danse acrobatique, ça va être chaud, ce soir!
Christine, qui part au ravitaillement, l'a bien pigé.
Arrivée du couple chantant pour finir le numéro.
'Kaue Mama' de l'Afro- Fusion incandescent, du Zam-Rock/ Ragga sensuel et frénétique.
La terrasse se vide, Bruxelles vient se coller à la mini-scène pour se dévisser les hanches.
''Shelli': Christine avait entendu 'Chéri', moi 'Sherry'. Un rythme groovy et vibrant, quatre instrumentistes brillants, et une nana mignonne à croquer.
'Villimba' une ballade noire.
A song for a friend, nous explique Paulo. Un superbe hymne décoré d'un solo de guitare monstrueux...Mes voisines doivent avoir des notions de bantou et chantonnent en chorus...mama wé...mama wé...
C'est chouette, me souffle Christine!
Wé, mama!
'Infa' un reggae social irrésistible.
'Ngayo' les amours de Roméo & Juliet ( alias Paul & Yvonne) made in Lusaka.
Paul is my Mr Right, il va me rendre heureuse, roucoule la belle enfant. De jolies harmonies vocales décorent ce slow sirupeux.
Non, gars, compare pas à Céline Dion, c'est Neneh Cherry et Youssou N'Dour.
Christine a toujours raison.
Break, tous dans la cuisine, c'est l'heure du nshima arrosé avec une Dr Livingstone's lager?
Ils nous ont laissé le batteur, qui attaque une pièce nerveuse, un à un les Zambiens rappliquent, zont enfilé des jeans étoilés..
Un numéro individuel, et musclé, de danse mganda pour chaque protagoniste et les lutins se pointent: ' Menda' , une aubade, pleine de bons sentiments.
'Mangala' message d'espoir, les anges déploient leurs ailes.
Plus moyen de récupérer la pintje m'attendant sur le comptoir, tout Matonge a envahi Forest et se trémousse en t'envoyant des coups de coude dans le thorax.
Ambiance!
Quelques cris en nyanja ou chichewa, me rappelle plus, avanti pour: ''Balagombe'.
Belle débauche d'énergie sur scène et ailleurs dans le bar.
A celebration song.
Que célèbre -t-on questionne, Jean-Yves, un chauve barbouze, ancien légionnaire sans doute?
La prise de la Bastille, mec, avec un jour de retard.
Voilà Maurizio: c'est des Gilles de Binche, ces jeunes gens ... il se vide une dixième Orval!
'Tamali' une complainte inspirée.
' So Special' à la sauce Kool & the Gang.
'Mugonezyeni', l'équivalent de 'What a wonderful world': du positivisme africain.
Un dernier chant chaloupé avec séance de hipshaking suggestif: 'Kale' , et les artistes se tirent, non sans avoir étalé, une nouvelle fois, leur talent chorégraphique: gymnastique combinant rythme, audace et érotisme.
Mention spéciale pour le final époustouflant: le batteur en vedette, les copains en danseurs Zoulous, sur pied de guerre.

90' de rythmes joyeux et de sueur.

Un bis, pour nous remercier: ' You are so special'
Une dernière explosion tribale.