jeudi 8 juillet 2010

Douglas Firs +Steven De bruyn, Tony Gyselinck & Roland au Maurits Duchépark, Vilvoorde, le 7 juillet 2010

Vilvoorde: welkom!
Pendant les vacances, tous les mercredis (20:30'), Maurits Duchéhof, les concitoyens du roi des con(s)promis, le malin (pas gre) Zean-Luc, peuvent assister à des concerts gratuits de qualité.
Pour ouvrir la série, Roland et sa clique, et en support:

Douglas Firs
Pas la première fois que tu assistes à un gig des broers Van Hellemont (Gertjan: compositions, lead vocals, guitares et Sem: backings et piano électrique). Ils ne t'ont jamais déçu.
En principe lorsqu'ils se produisent en band, ils sont quatre. Mais, pas de Christophe Claeys aux drums, ce soir. Simon Casier, le bassiste de Balthazar ou de Bell est, lui, de la fête.

20:30': speech d'une star lippue locale, schepen van cultuur probablement et le trio peut lancer: ' Shimmer and Glow' une de leurs pièces maîtresses, de l'americana, accent mis sur les harmonies vocales.
'Apple' une pomme électrique, variété Nashville, décorée de lignes d' harmonica Bob Dylan.
Du soft folkpop fragile, comparable à celui de Bony King of Nowhere: 'Misunderstood'...there are things that should be left unsaid... Bien vu, Gertjan, faut pas tout raconter aux madames!
Au Farwest on joue de la country, non? 'Love you now'.
Plus proche des Flying Burrito Brothers que de Willie Nelson.
'Isn't it weird !' du Louis Jouvet bluesy.
'That's what I want', pas surprenant les comparaisons avec Elliott Smith, Nick Drake ou les Beatles. Trois voix magiques et une guitare lyrique: du bon boulot.
'Never cared enough' les difficultés de la vie de couple.
'Dirty dog' leur titre le plus rock... un clebs vicieux.
Douglas Firs clôture avec 'Pretty legs & things to do' , une ballade soignée.

Le 24 juillet, ils seront aux Gentse Feesten!

Steven De bruyn, Tony Gyselinck & Roland

Depuis l'hiver, le légendaire barbu du Delta de l'Escaut, Roland Van Campenhout, a retrouvé son compère Steven de Bruyn (El Fish, the Rhythm Junks etc...), l'harmoniciste le plus célèbre de nos plates contrées, après le vénérable Toots, natuurlijk. Ils ont embrigadé Tony Gyselinck, un batteur ayant encore eu l'occasion d'accompagner Sadi, mais aussi Boudewijn de Groot (non, mon ange, c'est pas l'époux de Fabiola!)... Tony s'occupe, d'ailleurs, du slagwerk chez les Rhythm Junks.
Le trio multiplie les concerts: Roots & Roses festival, support pour le mignon Poppa Chubby à Leffinge, une tournée en Irlande.. partout leur blues expérimental fait mouche.
Pour ouvrir, le vieux requin et les pas tout jeunes loups t'assènent un instrumental exotique, plein de loops, de lignes d'harmonica sortant d'un film de Werner Herzog et de riffs de guitare sonnant comme un piano cubain, la setlist de Tony mentionne 'Beyen'.
Roland présenta le soundtrack sous le titre 'Allumeuse Beyen'.
Steven au chant et au dobro pour un film d'épouvante, style 'Tarantula': 'Spider on my face'.
Des arachnides aimant le blues/country/rock. Le vieux gratte comme du temps de Roland & his bluesworkshop, Steven et Tony essaient, en vain, de liquider les bêtes velues s'échappant de la guitare du crocodile.
Nouvelle pièce instrumentale aux touches swamp/jazz/funk. Van Campenhout poussant quelques cris d'indigènes pour créer l'ambiance bayou.('Grinder' mentionne le carnet).
Steven fouille dans sa sacoche pour en sortir un clavier-guitare étonnant et le trio attaque une longue plage bluesy au ton mélancolique et blasé, que Roland a enregistrée avec l'Admiral Freebee 'Never too Soon'.
Un grand moment.
On poursuit dans la veine jazz blues...round, round up and down... susurre le vieux.
Ce truc ('Reinvent' ???) balance sec, les étincelles jaillissent de la six cordes, Meneer Gijselinck se démène sur ses caisses et toms, le sorcier brun te sortant des vibrations, tantôt baroques, tantôt Ennio Morricone, de sa collection de Hohners.
Une intro free blues annonce un message blues traditionnel: ' The going down slow', un titre que Roland a enregistré en 2003... you don't know, baby, how I miss your sweet caress... godv., le malin y introduit du Rory Gallagher.
Un jongleur, ce peï!
Une ballade sensible écrite et chantée par Steven: 'Tiny Tiny', décorée de percussions électroniques et de quelques effets geignants de la barbe mitée.
Après cette sucrerie, le trio attaque un nouvel instrumental blue note aventureux. L'ineffable patriarche a décidé qu'une pointe d'humour s'imposait et orne le machin de rode rozen voor Sandra, le chef-d'oeuvre de Jimmy Frey.
Ons laatste nummer: ' King Kong' un blues avant-garde, simiesque et chaotique, en cinémascope.
King Kong au dodo dans sa cage New-Yorkaise, couvre-feu!
Une heure 25' d'extravagances, de blues, de jazz et de fun!
Good job, heren!

Un petit bis avant la fermeture de la buvette?
Un surf rock( 'She Knows (?)), chanté d'une voix de fausset par monsieur poisson...she knows how to move it right...
Fresh news: l'Espagne en finale... le surf vire flamenco sangria ... malaguena...olé!
Laid, toi-même!