samedi 9 janvier 2010

Guts au Moesjebaaz à Beersel, le 8 janvier 2010

Le Moesjebaaz, début janvier, rendez-vous de pingouins de l'espèce bluesrock.
Faut des couilles (ou des guts) pour quitter le douillet cocon conjugal et affronter la bise sibérienne en ce vendredi du mois consacré à Janus.

21h30 devant une vingtaine de ijsberen beerselois, Guts est prêt à nous envoyer les premières salves de son 12-bar blues injecté de riffs rock'n roll.
C'est en août 2009, à Ternat, que tu fais la connaissance de Marc Mottar, guitariste casquetté, et des young guns, Ilya Chakir à la basse et Victor Sbille aux drums.
Leur blues musclé rencontre tes suffrages. Janvier 2010, malgré des conditions ardues, même verdict positif!
'Can you tell me', une compo tout en puissante du motard, te rappelle combien un power trio peut être efficace. Remember Cream, Blue Cheer, Beck, Bogert & Appice,Taste et Jimi Hendrix Experience of course.
'Chrome Time' la basse pulse, la batterie soutient et Mottar dégaine...I'm gonna take a ride.... moteur de 489 chevaux, carrosserie chromée, surveillez les enfants!
Popa Chubby, le mignon, 'Stoop down baby', funky à souhait.
'Dirty lonely life' du blues Calimero, la vie est moche et injuste.
Joe Bonamassa est un remède:'Happier Times'.
Le grand Rory Gallagher: ' A million miles away', agrémenté d'un double solo basse/drums.La jeunesse s'amuse. Ilya transformé en Rinus Gerritzen et Victor en Imperator.
Faut calmer ces petits:' If I ever have the blues', archétype du slow blues.
'My mobile' cordless blues?...I don't want to see nobody...pleure Marco tout en se payant une balade nocturne solitaire. Le cafard!
Le groovy 'So long' pour illustrer ses problèmes de coeur.
Joe (Bonamassa) help us please: 'Bridge to better days': ça va toujours mieux, grâce à Jojo!
Free/Paul Rodgers, le formidable 'Walk in my Shadow' . Faut amuser la galerie, se dit le Sbille, qui entame un numéro de jongleur.Il a pris des leçons chez Sean Gandini, le gamin.
Fausse fin, on repart la fleur au fusil, sus (en Wiske!) à l'ennemi.
Un crying blues cinq étoiles: 'Heartbreaker' de Grand Funk Railroad.
Pour ensuite rendre hommage au génie de Luther Allison 'Watching You' .
...there ain't no room for the 'Game of Love' d'Ike Turner.Du rhythm'n blues funky et ironique quand tu connais les amours agitées d'Ike & Tina.

70 minutes d'electric blues sentant bon le British Blues Boom de la fin des sixties/début seventies.

Un bis
'Highwater' de Bob Dylan.Une version saignante.
Guts du blues viscéral!