EP - New Girl Syndrome by Lisa Crawley
michel
self released
indie-pop
Lisa Crawley naît en Nouvelle-Zélande, à Auckland, elle baigne dans la musique depuis la plus tendre enfance, alors que ses petites copines jouent à la poupée Barbie, elle prend des cours de piano, de clarinette et de chant.
A l'école elle s'investit dans la chorale et les orchestres d'étudiants, à 15 ans elle fait partie du groupe rock Velez, ensuite elle s'inscrit à New Zealand Idol , (un Ze Voice pour les Kiwis), un membre du jury la flingue, car you're "too vanilla", elle ne se décourage pas, fait du théâtre, on lui offre un job au Japon, où elle réside pendant quatre mois, puis elle se tape Londres où elle participe à Slice the Pie, pas de bol, elle termine à la seconde place.
Revenue chez elle, elle enregistre un premier EP 'Shoot the night' en 2007, un second, 'Hello, Goodbye and Everything Inbetween' en 2009.
En octobre 2011, paraît ‘Everything That I Have Seen’ son debut album.
Son CV prend de l'ampleur, elle se retrouve dans la distribution du show 'White Cloud' de Tim Finn ( Split Enz/ Crowded House) avec lequel elle jouera live.
2013: l'album ' All in my head' entre dans les N Z charts.
Désormais, elle accouche d'un disque tous les deux ans, singles, EP's, albums s'accumulent, il lui arrive comme sur ' Songs I like but did not write' de reprendre d'autres artistes.
En 2020, elle quitte la Nouvelle-Zélande pour s'installer à L A, il ne lui faudra pas longtemps avant d'enregistrer l'EP ' Looking for Love' ( in A major) suivi par plusieurs singles et enfin, depuis ce 24 avril, une nouvelle production, ' New Girl Syndrome', est disponible sur Bandcamp, Spotify et autres plateformes.
Tracks
1. What You Can Do
2. Call It A Night
3. The Gatekeeper
4. Don't Wanna Be.
Credits:
Piano, vocals , clarinets,, Q-Chord piano , Synths by Lisa Crawley
Guitars, bass and backing vocals by John Spiker qui a produit l'EP
Drums by Mark Stepro ( (The Wallflowers, Sara Bareilles, Jackson Browne)
Pedal steel by Drew Taubenfeld ( (Kacey Musgraves, Leon Bridges)
Trombone: Benny Lipson
and Jimmy Corimer, guitar solo on 'The Gatekeeper'
Photo de pochette: Jacqueline Day, a visual artist based in Los Angeles.
La piano-ballad ' What can you do' ouvre l'essai.
Lisa se remet en question, émet des doutes quand à la pertinence de son boulot.
La voix, apaisée, berce l'âme et les pavillons, un peu à la manière de Carole King, petit à petit, grâce à l'orchestration plus sophistiquée ( apparition du synthé, du Qchord subtil , de la guitare, et d'un gentle drumming), la composition bombe légèrement du torse et entre dans le foisonnant domaine du piano pop , un genre pratiqué par la déjà nommée Carole King, ou par Sara Bareilles et Vanessa Carlton.
'Call it a night', s'ouvre sur cette question " Is the joke on me?", forcément 'I started a joke' des Bee Gees te revient à l'esprit, Lisa n'a pas versé une larme, mais elle se pose une nouvelle fois des questions, n'est-il pas temps de mettre fin à notre relation, de clôturer le chapitre pour passer à autre chose.
La voix, en partie en parlando, est toujours aussi assurée et se promène sur un piano omniprésent.
John Spiker et Lisa ont décidé d'enrichir la plage, la pedal steel plaintive de Drew Taubenfeld prend le relais pour ajouter une touche roots au morceau, les percussions de Mark Stepro sont plus présentes et des cuivres paisibles ( Benny Lipson au trombone et Lisa à la clarinette) apportent un sentiment de majesté à cette subtile ballade.
Le rythme change avec la suivante ' The Gatekeeper' , le morceau bouillonne au gré d'un piano groovy, joué en mode upbeat, les drumbeats méthodiques maintiennent une cadence soutenue, la voix, plus grave, légèrement smoky, , joue à saute-moutons et à l'arrière des couches de backing vocals viennent l'enrober d'un emballage sucré.
Tout semble couler de source mais c'est là qu'intervient Jimmy Corimer pour placer un solo de guitare lumineux avant la reprise du thème qui doit nous amener au terminus, mais Jimmy était en embuscade , il lâche une dernière rafale perfide.
Chouette morceau!
L'EP s'achève par une nouvelle piano ballad que Lisa chante d'un timbre vulnérable.
L'instrumentation sur ‘Don’t Wanna Be’ peut paraître minimaliste, Lisa se chargeant du piano, des strings au synthé, et des clarinettes, John Spiker manie la basse.
Pas de drums, pas de guitare, mais un choeur soyeux en fin de morceau et puis il y a les quelques notes de piano radieuses qui confèrent un côté espiègle à la mélodie.
Sur la fiche de présentation de l'artiste, on lit : Lisa Crawley is the indie-pop artist who makes vulnerability sound effortless!
La formule s'avère opportune!