vendredi 25 avril 2025

EP - New Girl Syndrome by Lisa Crawley

 EP -  New Girl Syndrome by  Lisa Crawley

michel 

self released

indie-pop 

Lisa Crawley naît en Nouvelle-Zélande, à Auckland, elle baigne dans la musique depuis la plus tendre enfance, alors que ses petites copines jouent à la poupée Barbie,  elle prend des cours de piano, de clarinette et de chant.

A l'école elle s'investit dans la chorale et  les orchestres d'étudiants,  à 15 ans elle fait partie du groupe rock Velez, ensuite elle s'inscrit à New Zealand Idol , (un Ze Voice pour les Kiwis), un membre du jury la flingue, car you're "too vanilla",  elle ne se décourage pas, fait du théâtre, on lui offre un job au Japon, où elle réside pendant quatre mois,  puis elle se tape Londres où elle participe  à Slice the Pie, pas de bol, elle termine à la seconde place.

Revenue chez elle, elle enregistre un premier EP 'Shoot the night' en 2007, un second,  'Hello, Goodbye and Everything Inbetween' en 2009.

 En octobre  2011, paraît  ‘Everything That I Have Seen’ son debut  album.

Son CV prend de l'ampleur, elle se retrouve dans la distribution du show 'White Cloud' de Tim Finn ( Split Enz/  Crowded House)  avec lequel elle jouera live.

2013: l'album ' All in my head'  entre dans les N Z charts.

Désormais, elle accouche d'un disque tous les deux ans, singles, EP's, albums s'accumulent, il lui arrive comme sur ' Songs I like but did not write' de reprendre d'autres artistes. 

En 2020, elle quitte la Nouvelle-Zélande pour s'installer à L A, il ne lui faudra pas longtemps avant d'enregistrer l'EP ' Looking for Love' ( in A major) suivi par plusieurs singles et enfin, depuis ce 24 avril, une nouvelle production, ' New Girl Syndrome', est disponible sur Bandcamp, Spotify et autres plateformes.

 

Tracks

 1. What You Can Do 

2. Call It A Night 

3. The Gatekeeper 

4. Don't Wanna Be.

Credits:

 Piano, vocals ,  clarinets,, Q-Chord piano , Synths  by Lisa Crawley


Guitars, bass and backing vocals by John Spiker  qui a produit l'EP
Drums by Mark Stepro  ( (The Wallflowers, Sara Bareilles, Jackson Browne)

Pedal steel by Drew Taubenfeld ( (Kacey Musgraves, Leon Bridges)

Trombone: Benny  Lipson 

and Jimmy Corimer,  guitar solo on 'The Gatekeeper'

 

Photo de pochette: Jacqueline Day, a visual artist based in Los Angeles. 

La piano-ballad ' What can you do' ouvre l'essai.

Lisa se remet en question, émet des  doutes quand à la  pertinence de son boulot.

La voix, apaisée, berce l'âme et les pavillons, un peu à la manière de Carole King, petit à petit, grâce à l'orchestration plus sophistiquée ( apparition du synthé,  du Qchord subtil ,  de la guitare, et d'un gentle drumming), la composition  bombe légèrement du torse et entre dans le  foisonnant domaine  du piano pop , un genre pratiqué par la déjà nommée Carole King,  ou par Sara Bareilles et Vanessa Carlton.

'Call it a night', s'ouvre sur cette question " Is the joke on me?", forcément 'I started a joke' des Bee Gees te revient à l'esprit, Lisa n'a pas versé une larme, mais  elle se pose une nouvelle fois des questions, n'est-il  pas temps de mettre fin à notre relation, de clôturer le chapitre pour passer à autre chose.

La voix, en partie  en  parlando, est toujours aussi assurée et se promène sur un piano omniprésent.

 John Spiker et Lisa ont décidé d'enrichir la plage, la pedal steel plaintive  de  Drew Taubenfeld  prend le relais pour ajouter une touche roots au morceau, les percussions de Mark Stepro sont plus présentes et des cuivres paisibles  ( Benny Lipson   au trombone et Lisa à la clarinette) apportent un sentiment de majesté à cette subtile  ballade. 

Le rythme  change avec la suivante ' The Gatekeeper' ,  le morceau bouillonne au gré d'un piano groovy, joué en mode upbeat, les drumbeats méthodiques maintiennent une cadence  soutenue, la voix, plus grave, légèrement smoky, ,  joue à saute-moutons et  à l'arrière des couches de   backing vocals  viennent l'enrober d'un emballage sucré.

Tout semble couler de source mais c'est là qu'intervient  Jimmy Corimer pour placer un solo de guitare lumineux avant la reprise du thème qui doit nous amener au terminus, mais Jimmy était en embuscade , il lâche une dernière rafale  perfide.

Chouette morceau! 

L'EP s'achève par une nouvelle piano ballad que Lisa chante d'un timbre vulnérable.

L'instrumentation sur  ‘Don’t Wanna Be’ peut paraître minimaliste, Lisa se chargeant du piano, des strings au synthé,  et des clarinettes,  John Spiker manie la basse.

 Pas de drums, pas de guitare, mais un choeur  soyeux en fin de morceau et puis  il y a les quelques  notes  de piano radieuses  qui confèrent un côté espiègle à la mélodie.

 

Sur  la fiche de présentation de l'artiste, on lit : Lisa Crawley is the indie-pop artist who makes vulnerability sound effortless!

La formule s'avère opportune!