lundi 18 novembre 2019

Black Star Riders at Colos Saal in Aschaffenburg on 15 Novrmber 2019

BLACK STAR RIDERS – Colos-Saal, Aschaffenburg (GER) – 2019.11.15
Line Up :
Scott Gorham : Guitar - Lead Vocals
Ricky Warwick : Vocals - Guitars
Chad Szeliga : Drums
Christian Martucci : Guitar - Backing Vocals
Robbie Crane : Bass - Backing vocals
Set List :
1.Another State Of Grace. ****
2.The Killer Instinct. **
3.All Hell Breaks Loose. *
4.Testify Or Say Goodbye. ***
5.Tonight The Moonlight Let Me Down. ****
6.Ticket To Rise. ***
7.Hey Judas. *
8.In The Shadow Of The War Machine. ****
9.Soldierstown. **
10.Why Do You Love Your Guns ? ****
11.Blindsided. **
12.Bloodshot. *
13.Ain’t End Of The World. ****
14.When The Night Comes In. ***
15.Underneath The Afterglow. ****
16.Dancing With The Wrong Girl. ***
17.Finest Hour. **
18.Kingdom Of The Lost. *
19.Bound For Glory. *
* « All Hell Breaks Loose » (2013)
** « The Killer Instinct » (2015)
*** « Heavy Fire » (2017)
**** « Another State Of Grace » (2019)
Tout comme les musiciens de Wayward Sons, ceux de Diamond Head mettent les mains dans le cambouis pour démonter et dégager leur matériel en vitesse et faire place nette au troisième étage de la fusée, celui qui a manifestement fait se déplacer la plupart des nombreux spectateurs venus assister au décollage du vaisseau Black Star Riders piloté par l’increvable et talentueux guitariste Californien âgé de 68 ans, le natif de Glendale, j’ai nommé : Scott Gorham.
C’est le seul des guitaristes à avoir joué un jour avec toutes les pointures qui sont passées pour un temps au sein de Thin Lizzy, citons pour mémoire Eric Bell, Gary Moore, Brian Robertson, Snowy White, Midge Ure et John Sykes, rien que ça !
Depuis son arrivée au poste de soliste chez Thin Lizzy, le fidèle parmi les fidèles n’a plus jamais quitté le navire, même après le décès de son leader Phillip Lynott. Scott a continué un temps à perpétrer le nom et la légende du meilleur groupe irlandais de tous les temps en transmettant le riche héritage de la douce Lizzy aux générations présentes et futures afin que continue à vivre ce fantastique groupe qui avait su à lui seul fédérer tradition celtique et rock moderne pour en faire un cocktail aux saveurs indémodables et intemporelles.
C’est en 2013 que Black Star Riders verra le jour avec un premier album qui prouve à tous que ce genre de musique est encore loin d’être tombé en désuétude. Je me souviens avoir assisté à leur superbe concert au Shepherd’s Bush Empire de Londres cette année-là. En première partie, il y avait un petit groupe qui allait devenir un nouveau band avec il faudrait bientôt compter : The Dead Daisies ! A l’époque le répertoire des B.S.R. qui n’avaient qu’un album à leur actif était encore composé pour moitié de chansons puisées dans le vivier des titres emblématiques de Thin Lizzy.
Depuis, le groupe a étoffé sa discographie de trois albums supplémentaires et il n’est donc plus besoin de se servir du passé comme tremplin promotionnel pour faire connaître Black Star Riders. Pour ceux qui étaient venus dans cette optique-là, ils ont dû être déçus car parmi les 19 morceaux proposés, il n’y avait … aucun titre de Thin Lizzy. Par contre les compositions des Riders affichent une identité et une source d'inspiration des plus claires. Tout au long des 105 minutes que durera ce concert, le public allemand fera un triomphe monumental à ce groupe en totale communion avec son auditoire.
Petit moment qui rappelle la triste réalité de ce qui se passe au dehors lorsque le band dédicace "Why Do You Love Your Guns?" à la mémoire des victimes de la nouvelle fusillade qui s’est une fois de plus produite aux Etats-Unis, là où des gens qui se croient encore à l’époque du Far-West brandissent un amendement inscrit dans leur sacro-sainte constitution et qui leur permet d’acheter des armes en veux-tu en voilà avec autant de facilité qu’on achète un pack d’eau chez nous. Mais ceci est un autre débat (Nylon avec couture, inventé par Dupont de Nemours) oui, je sais, tu viens de te faire larguer là. Allez, une poignée de main pour dire au revoir à Scott Gorham, passage obligé par Burger King et retour à Francfort, où, comme le dit si bien le proverbe « on n'emmène pas sa saucisse. »
Voilà encore un groupe qui mérite toute votre attention, alors écoutez leurs albums et si B.S.R. passe par vos contrées, filez les voir. Là-dessus, je vais me refaire le « Live And Dangerous de qui vous savez…Non ?
Mitch « ZoSo » Duterck