mardi 10 février 2015

The Godfathers + Elements - Het Depot- Leuven- 7 février 2015

On cite the Dumbing of America "In the midst of the synth invasion that consumed alternative music in the 80′s, there were a few bands who stuck to their guns...les Godfathers en faisaient partie.

Dernière rencontre: Ancienne Belgique, mai 2008, une paye!

Quand JP te signale que la bande aux frères Coyne passe par le Depot on n'a pas hésité longtemps...

Support: Elements!
Pas convaincu que cette identité soit la meilleure idée ayant traversé l'esprit de ces ex- Red Zebra,  un progrock band brésilien, des Neo-Zélandais, un party-band, un cover band ou un soul/funk band de chez nous... les éléments fourmillent sur la planète.
2010, Red Zebra splitte, les chemins de  Peter Slabbynck et des autres zèbres se séparent.
 Geert Maertens (lead guitar), Sam Claeys (bass ) et Johan Isselee (drums) recrutent Chris 'Hazy' Deneve (guitar, synths) pour compléter le line-up des Elements.
 Remplacer le fantasque Peter au chant n'est pas une mince affaire, Sam s'en charge.
Un titelloze album en 2013, une nouvelle plaque est prévue pour bientôt.
Les Elements se promènent  sur le même sentier New Wave/ post punk que Red Zebra, la noirceur en moins.

Hello we zijn Elements uit Brugge, ils ne sont pas les seuls dans la salle, pas mal de supporters des Blauw en Zwart ont fait le déplacement.
Une première pièce cinglante nous replonge dans les eighties, 'Just go on' et sa  mélodie obsédante rappelle les heures de gloire de groupes tels que les Comsat Angels ou The Sound.
'Empty lies' is a new one et pourtant la recette n'a pas changé.
Une voix off tient à nous présenter mio moglie, ' Art of conversation' est sur les rails, le débit est saccadé et nerveux.
Sam devait confondre l'ancien cinéma avec un casino, 'The last chip' dit-il, alors que le feuillet indique 'The last ship'.
Une plage sombre et nostalgique.
Ils enchaînent sur une chouette reprise  des Manic Street Preachers, 'There By The Grace Of God' avant de canarder sévère avec 'Weak And Lost'.
Un brin de philosophie ' Wisdom of knowing', un downtempo au potentiel radiophonique évident, pour finir avec un des 50 meilleurs morceaux jamais pondu en Belgique, le classique 'I Can't Live In a Living Room' joué dans ce même Depot en 2008.
Pendant tout le set, un échappé de l'Irrenhaus local, un croisement entre Marco Pantani et Paul Di'Anno  armé d'une basse fictive et d'un micro invisible est venu chanter l'aubade à JP qui n'a pas manqué de l'immortaliser lorsque le brave Sam lui a tendu un vrai Shure.
Le carnaval est précoce à Louvain!
Good job, Brugge!

The Godfathers
Le line-up a changé depuis l'AB, les frangins Coyne sont toujours de la partie, Chris fête son annif, 21 ans depuis 35 ans au moins,  Peter reste la petite frappe des débuts, mais désormais Steve Crittall (guitar), le flamboyant Mauro Venegas (guitar) et Tim James (drums) assurent un boulot gigantesque pour confectionner le son Godfathers.
Comme il y a 7 ans,le bal débute par des classiques, 'I want everything' et le plus vite possible sinon des baffes et ' Cause I said so'.
Le public est trop mou selon Peter, Leuven, make some fucking noiz , on est 250 à scander l'hymne punk.
1988,  'If I Only Had Time' suivi par une nouvelle tranche de garage rock bien crado, ' Strange about today' avec des ooh ooh ooh stoniens.
Une nouveauté, 'Till my heart stops beating', légèrement pompée sur 'ça plane pour moi', avant l'hommage aux Ramones, I don't speak your fucking language, so eins, zwei, ( non pas Polizei) drei, vier...'I can't sleep tonight'.
Mauro Venegans tranche, ce gamin ajoute une touche visuelle pas débile par rapport aux poses statiques des vieux machins.
Wat zeg je, Kathleen, handsome boy...c'est de moi que tu causes?
'I want you' des Beatles à Dylan en passant par Janet Jackson, Cheap Trick, Cee Lo Green, Peter Makysard ou Jimini Pooks, ils sont 189634 à avoir un titre nommé Je te veux à leur catalogue.
Petite question: 'How low is low', primitive beat, vocaux scandés, un cri de guerre souligné par des riffs destructeurs sur fond rythmique carré.
Quel titre, mes aïeux!
Le chef promet a funky tune, 'Unreal World', du rough  cockney white funk  aussi crapuleux que TC Matic en Ostendais.
Let's ' Rewind time', qu'il dit, Chris, 21 ans depuis 1980, entame, le brother embraye.
By the way , vous êtes tous invités à l'after-party, je vous paye une grenadine!
Un titre sonnant Who grande époque, 'I'm unsatisfied' , le bureau des flics se trouve à 500 mètres, dépose une plainte, mec!
Faudrait qu'il nous présente 'Angela', elle a l'air bien cette petite.
Any rockabilly fans in da house?
 'Walking Talking Johnny Cash Blues', la préférée de Hans.
Retour au rock with a strong r'n'b and punk flavour, ' 'This is your life' , Tim James doit mourir de soif, les dernières notes résonnent encore mais il a déjà entamé 'Just Because You're Not Paranoid Doesn't Mean to Say They're Not Going to Get You!', titre pour lequel ils ont reçu le prix Nobel du boniment.
Il a dû croiser un sosie de Merkel en rue car il annonce 'Liebe ist tot', sur la playlist on peut lire 'Love is dead', triste constat, puis il se ravise 'She gives me love'.
Pour terminer par l'hymne 'This is war' .
Une heure, sans aucun temps mort.

Un triple bis ponctue ce set rageur, 'Lonely man', 'This damn nation', du Yardbirds speedé, et natürlich, les quatre étapes de nos vies programmées 'Birth School Work Death'.

Les héritiers du pub rock ont à nouveau frappé fort et juste!