dimanche 1 février 2015

Waxahatchee - Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 31 janvier 2015

Now I hide out from telephone wires at Waxahatchee creek... chante Katie Crutchfield dans 'Rose, 1956', un des titres de l'album 'American Weekend' de 2012.
La native de Birmingham, Alabama, a choisi Waxahatchee comme nom de guerre, elle était de passage au Bota ce 31 janvier.

Une assistance appréciable dans un Witloof qu'on a déjà connu vide, en haut, l'Orangerie affiche complet pour le passage de Jean-Louis Murat.

Pas de support, les habitués savent que le show doit démarrer vers 20:15'.
Arrivée de celle qui avec sa soeur Allison fut P.S. Eliot de  2007 à 2011.
Un joli minois, une guitare électrique, une voix fragile,  légèrement éraillée, semblant hésitante, comme tendue,  que Olivier compare à Dolores O'Riordan, on penche plutôt pour Liz Phair ou une jeune Cat Power, elle entame un premier titre, une ballade lo-fi, alors que la setlist promet 'Hollow bedroom' ouvrant l'album Cerulean Salt de 2013, c'est 'Michel' qu'elle choisit d'interpréter.
Elle embraye sur 'Catfish' qui trempe dans les mêmes tonalités, quelqu'un qui écoute Sam Cooke ne peut-être mauvais!
Plus écorché et tranchant sera 'Grass Stain', les arrangements et accords  minimalistes mettant toute la pression sur l'intensité vocale.
Un troisième album ( Ivy Tripp) est prévu pour avril 2015,  la setlist de la soirée comporte donc pas mal de nouvelles chansons, l'alt. country ' Chapel of pines' n'étant pas repris sur les deux premiers efforts discographiques on peut imaginer qu'il  figurera sur 'Ivy Tripp'.
Please, welcome my sister ...
Cheveux coupés à la garçonne, une robe printanière, Allison vient assurer les choeurs sur quelques morceaux: 'Under a rock', 'Blue' et 'Blue part II', tous décorés de jolies harmonies vocales et de beaux sourires, car ...sorry, we have fucked up the last one a little bit...
Exit la gentille frangine, I'll play some older songs.
'American Weekend' a sharp tune te rappelant Scout Niblett est suivi par  'Tangled Envisioning' inspiré par sa jeunesse passée près du Waxahatchee creek, le jeu de guitare saccadé évoquant l'image du cours d'eau transformé en torrent.
L'intimiste ' Bathtub' sonne comme une confession et émeut, il est suivi par une nouvelle chanson, 'Half Moon', un titre présentant à nouveau des accents country.
 'Peace and Quiet' contrairement à son intitulé s'avérera le titre le plus agité du set, un jeu rageur, une voix hargneuse,  Waxahatchee grogne.
Il est 20:55', a last one, Brussels, 'I think I love you', une jolie ballade douce-amère.

Bruxelles sous le charme rappelle Katie qui achève la soirée par 'Noccalula'.

Waxahatchee revient en Europe fin mai.