samedi 4 février 2017

Theo Clark au Propulse ( Public) - Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 1 février 2017

Theo Clark au Propulse ( Public) - Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 1 février 2017

2011:  un site non-officiel s'intéressant à Ghinzu..."Theo Clark. Un nom qui a priori ne vous dira pas grand chose. C'est souvent le problème avec les paroliers, compositeurs ou autres ingés sons tant qu'ils ne se mettent pas sur le devant de la scène. Theo Clark donc, est un parolier écossais installé à Bruxelles qui s'est rapidement mis à écrire pour des musiciens locaux. Dans son CV on a ainsi des groupes tels que Ghinzu, Montevideo ou Great Mountain Fire."

L'Ecossais a  récemment sorti un EP, "Blood' , produit par  Boris Gronemberger et (re)tâte de la scène, accompagné par son frangin, rouquin comme lui, Gaz ( Bimbo Délice) à la guitare et le trio  Charles Perrin ( gt), Nick Berwart (bs), Bryan Ailleur ( Hayart) (dr).

Démarrage en force avec ' Warlords', le petit Théo n'a pas vraiment  le look NVA, il  s'apparente plutôt à Jimmy Somerville.
 Pas musicalement, toutefois, son indie rock baigne dans un univers Britpop qui n'a jamais vraiment disparu.
Sur scène il remue perpétuellement, une gestuelle épileptique abandonnée lorsqu'il  agrippe le micro comme s'il s'agissait d'une bouée de sauvetage.
' Jerusalem' secoue encore  davantage, tes pieds battent la mesure, autour de toi, ça s'agite nerveusement.
La suivante date, j'ai composé ' Papercuts' avec mon frérot il y a des années.
Les guitares cinglent, la rythmique soutient un tempo  enlevé, ces coupures sont du genre tranchantes!
'There must be something' et 'Failing to be mine', dont la guitare évoque George Harrison, sentent bon les sixties avec une avenante  pointe de psychédélisme.
Retour au EP avec le titre ' Taste the blood' , comme Miles Kane n'a plus rien sorti depuis 'Don't forget who you are', vous pouvez vous rabattre sur Theo Clark.
On aimerait accueillir Boris, pas une araignée, non, notre producer, du coup il y a deux batteurs sur le podium pour terminer le gig.
' Dots' ( titre incomplet) et l'angoissant  'Terrot terror'  nous conduisent au terminus.

Le mot de la fin est pour A Supernaut qui doit clôturer la soirée: "On travaille une version doom de papercuts".
Ça risque de faire mal, très mal!